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  • 22.07.2015 (mise à jour)

    22.07.2015 (mise à jour)

    Code fiscal – Le premier ministre Victor Ponta a souhaité mercredi que le problème du Code fiscal trouve une solution jusquau premier septembre, par la convocation dune session extraordinaire du Parlement. Cette procédure a été convenue par les membres de la coalition gouvernementale, a-t-il encore précisé. Victor Ponta a, une nouvelle fois, défendu ce document élaboré par son Cabinet, débattu avec le milieu des affaires et entériné par le législatif, estimant que le Code fiscal allait maintenir la Roumanie sur la voie de la croissance économique. La semaine dernière, le chef de lEtat, Klaus Iohannis, avait refusé de promulguer le Code en le renvoyant au Parlement pour le faire réexaminer. Selon lui, la mise en œuvre du document pourrait provoquer de graves déséquilibres économiques.



    Finances – Le gouvernement roumain a avalisé mercredi le projet de loi visant le suivi macroprudentiel, cest-à-dire des risques systémiques, du système financier roumain, tout en décidant de la création du Comité national de suivi macroprudentiel, dirigé par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu. Cet organisme doit assurer la coordination de la gestion des crises financières, à savoir recommander et surveiller la mise en oeuvre des mesures visant à limiter les risques de contamination au cas où un oui plusieurs acteurs financiers se voient confronter à des difficultés ayant un impact systémique. Ce projet de loi aura des retombées positives pour le milieu des affaires, car renforcera la stabilité financière du pays, selon lexécutif bucarestois.



    Intérim — Liviu Dragnea, coordonnateur politique du Parti social-démocrate, est le nouveau leader par intérim de cette formation politique et restera à ces fonctions jusquau prochain congrès des sociaux-démocrates, prévu pour novembre prochain. Cest ce qua décidé la direction du PSD, n° 1 de la coalition de gauche au pouvoir en Roumanie, après le retrait du premier ministre Victor Ponta de la fonction de président suite à ses problèmes en justice. Liviu Dragnea a affirmé que le parti ne retirait pas son soutien à Victor Ponta quil continuait dappuyer aux fonctions de chef du Cabinet de Bucarest. Liviu Dragnea a été président exécutif du parti et ministre du Développement, fonctions qu’il a quittées après avoir été condamné en première instance à une année de prison avec sursis dans une affaire liée au référendum de 2012 pour destituer le président de l’époque, Traian Băsescu. Victor Ponta a renoncé à toutes les fonctions politiques qu’il occupait au PSD après que le Parquet national anticorruption eut lancé la procédure pénale contre lui ; il est soupçonné de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, faits qu’il aurait commis en 2007, en tant qu’avocat.



    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a entamé mercredi, aux côtés de ses homologues de Pologne, Croatie et Hongrie, une visite de deux jours au Monténégro. Les quatre diplomates ont participé aux côtés du ministre monténégrin des Affaires étrangères a un colloque sur la Politique des portes ouvertes de lOTAN. Bogdan Aurescu sest félicité, à cette occasion, du rôle constructif et équilibré joué par Podgorica dans les Balkans occidentaux, mettant en exergue la détermination des autorités monténégrines dans le processus dintégration européenne et euro-atlantique. Cette visite, qui a lieu à l’initiative de la diplomatie roumaine, est à placer dans le contexte de l’évaluation par l’OTAN, jusqu’à la fin de l’année, des progrès enregistrés par le Monténégro en vue des préparatifs d’adhésion et dénote l’appui constant que la Roumanie accorde à cette candidature, lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. L’objectif principal de la visite conjointe, c’est de faire passer un message fort de soutien et d’encouragement en vue de la continuation des réformes nécessaires afin d’adhérer à l’Alliance.



    Aide – Une trentaine de milliers douvriers de 13 pays de lUE, dont la Roumanie, ont trouvé de nouveaux emplois en 2013 et 2014 grâce au Fonds européen dajustement à la mondialisation (FEM). Ces personnes avaient été licenciées et subi pleinement les retombées de la crise économique et de la mondialisation, précise la Commission européenne dans un communiqué. Selon un rapport rendu public mercredi, le FEM a alloué quelque 115 millions deuros en 2013 et 2014 pour appuyer des ressortissants de 13 pays – Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie. Tous ces pays avaient cofinancé cette démarche à hauteur de 94 millions deuros. quer de graves déséquilibres économiques.



    Aéroport – Laéroport international “Henri Coandă” de Bucarest sest doté mercredi avec un système de détection des matières nucléaires et des substances radioactives. Ces équipements ont été offerts à la Roumanie par les Etats-Unis, dans le cadre dun programme visant la prévention, la détection et le découragement de la contrebande avec des matières nucléaires, déroulé par les autorités des deux pays. Jusquà présent, en Roumanie, seuls les postes-frontières routiers, ferroviaires et portuaires utilisaient ce genre déquipement. Présent à la cérémonie de mise en service, le chargé daffaires par intérim des Etats-Unis à Bucarest, Duane Butcher, a affirmé que Washington poursuivrait son programme de mise à niveau technologique en la matière de la Roumanie. En 2016, les douanes aux frontières avec la Bulgarie, la République de Moldova et lUkraine seront dotées de portiques de détection de la radioactivité, a encore fait savoir le diplomate étasunien, qui sexprimait en présence du ministre roumain de lIntérieur, Gabriel Oprea.



    Météo – La canicule persiste en Roumanie et elle affectera notamment louest, le sud-ouest et le sud du pays. Le ciel sera plutôt dégagé, avec toutefois quelques nuages dans le nord-ouest et en montagne, où lon attend des orages de courte durée. Les maximales de lair iront de 27 à 38 degrés.

  • Collecte de fonds en ligne: la plate-forme Galantom (Galant homme)

    Collecte de fonds en ligne: la plate-forme Galantom (Galant homme)

    Galantom.ro est une plate-forme créée pour collecter des fonds en ligne, destinée aux ONGs et aux projets susceptibles d’apporter un changement dans la société roumaine. Lancée l’année dernière, la plate-forme s’adressait initialement au domaine sportif : les participants aux événements sportifs collectaient des fonds pour une noble cause. Chaque participant aux événements sportifs peut avoir sa propre page personnalisée, où il ou elle peut présenter la cause défendue, les événements auxquels il ou elle participe et pourquoi. La page contient également un formulaire en ligne, à l’intention de ceux qui souhaitent faire des dons ; la personne qui recueille des fonds devient une sorte d’ambassadeur de la cause qu’il défend.



    Ce système de collecte de fonds n’est pas nouveau. Pourtant, les initiateurs du projet « Galantom » — parmi lesquels figure notre invité, Gabriel Solomon — y ont apporté des améliorations : « Nous avons rendu la plate-forme plus efficace. Avant, si on voulait collecter des fonds pour une cause, on pouvait procéder de plusieurs manières : soit ramasser soi-même de l’argent liquide, ce qui posait un problème de confiance, car les gens qui ne vous connaissaient pas hésitaient à donner de l’argent en espèces. Ils ne pouvaient pas savoir si l’argent arriverait pour sûr dans les caisses de l’organisation ou si vous perceviez une commission etc.


    On pouvait également dire aux gens : «Voilà, je vous donne le compte en banque où vous pouvez verser l’argent que vous souhaitez offrir » ; le problème c’est que, même si l’on arrivait à toucher le cœur de la personne, qui, sous l’impression de vos paroles, était prête à verser un somme d’argent, avant d’arriver à la maison, elle pouvait oublier ses bonnes intentions ou bien elle n’avait pas noté correctement le numéro du compte en banque et vous, en tant que personne chargée de la collecte de fonds, vous ne saviez pas combien d’argent a pu être recueilli grâce à vos efforts. »



    Grâce à la nouvelle plateforme, celui qui fait la collecte peut voir tout de suite combien des personnes contactées ont effectivement versé de l’argent et il peut aussi recevoir des messages d’encouragement — ajoutait Gabriel Solomon. Il nous explique pourquoi la plateforme s’appelle «Galantom» (Galant homme) : « Ce terme décrit exactement ce que nous voulons faire, à savoir former une communauté de « gens de cœur ». Des gens qui, en voyant une chose à remédier, ne disent pas : « C’est à l’Etat ou à une ONG, de toute façon à quelqu’un d’autre de le faire ». Ils voient une chose, ils pensent que cette chose-là n’est pas parfaite et se disent : « Qu’est-ce que je pourrais faire pour la changer ? » Et ils peuvent alors chercher une ONG, offrir de l’argent ou faire un travail bénévole pour l’ONG en question.


    Ce que nous souhaitons, c’est de former, graduellement, de tels gens, pour qu’ils deviennent des « galants hommes », des hommes de cœur, c’est-à-dire des personnes prêtes à aller plus loin, à devenir les ambassadeurs d’une cause, de la promouvoir, de prouver que cette cause est importante, de faire savoir pourquoi on doit changer les choses et de quelle façon. »



    Et ceux qui souhaitent aider sont plus nombreux qu’on ne le croirait. L’expérience « Galantom » le prouve, seulement, en général, les personnes qui s’impliquent n’aiment pas se faire remarquer et ne veulent pas que l’on parle d’elles. Sur la plateforme « Galantom » se retrouvent toutes les causes qui ont trouvé leurs défenseurs, au fil du temps. Gabriel Solomon nous parle des projets en déroulement : « Actuellement nous nous proposons de modifier un peu la plate-forme, orientée jusqu’ici vers les événements sportifs, pour en faire une, plus générale. Et dans ce but, nous avons ajouté toute sorte d’autres événements qui se prêtent à une collecte de fonds. Nous avons créé, par exemple, un événement qui s’appelle « Offre ton anniversaire en cadeau ». Ceux qui participent à ce projet, au lieu de recevoir, pour leur anniversaire, les petits cadeaux habituels de la part de leur entourage, choisissent de donner la contre-valeur des cadeaux respectifs, au bénéfice de la cause qu’ils choisissent de défendre. Ce projet a été un grand succès, nous avons même enregistré des cas intéressants, car les gens qui commencent à collecter des fonds, quand ils voient la somme collectée, ne se rendent pas compte combien elle peut être utile. Ils se disent : Bon, j’ai ramassée 1000 lei (200 euros, disons). Quel changement peut apporter une telle somme ?


    Eh bien, nous avons eu de belles expériences, avec des personnes qui ont collecté 1000 lei. Il y a eu, par exemple, le cas d’un enfant provenant d’une famille pauvre, touché par une déficience auditive et dont l’appareil auditif s’était cassé. Or, pour s’en acheter un autre, il lui fallait un peu plus de mille lei. Voilà donc l’utilité de cette collecte de 200 euros seulement, grâce à laquelle l’appareil a pu être remplacé. C’était un montant plutôt modeste, mais son impact sur la vie de cet enfant a été extrêmement grand. Or, il s’agit justement de l’impact de ces sommes, qui, additionnées, peuvent changer le monde autour de nous. »



    « La leçon » de Galantom, tout le monde peut l’apprendre — estime notre interlocuteur. Et il donne l’exemple d’un enfant qui a dépassé toutes les attentes lorsqu’il s’est décidé de collecter des fonds pour une cause.



    Parmi les projets proposés par la plate-forme, il y a également celui intitulé « Fais don de ton talent » ; un autre vous incite à renoncer à la cigarette si vos amis vous soutiennent en donnant de l’argent pour une cause que vous avez choisi de défendre. Il y a, enfin, le projet « De l’homme au Galant Homme », qui se propose de déterminer une prise de conscience, amener les gens à comprendre qu’ils peuvent passer de la constatation à l’implication, qu’ils ne doivent pas se contenter de remarquer un problème, mais d’essayer de le résoudre, comprendre que nous pouvons faire changer la communauté où nous vivons et que c’est là notre mission. (trad.: Dominique)

  • Du bénévolat à la veille de Noël

    Du bénévolat à la veille de Noël

    En suivant les conseils de son père, Alina s’est inscrite à l’Académie d’études économiques, mais elle n’a jamais pratiqué la profession d’économiste. Même si cela peut sembler pathétique ou démodé, Alina a fait un autre choix: « Depuis toute petite, j’ai voulu aider. Je pense que c’est ma mission. Enfant, je subtilisais de l’argent, que mes parents gardaient à la maison, pour le donner aux enfants pauvres » – révèle-t-elle. Elle aurait aimé aller en Somalie pour aider les enfants là-bas. Ensuite, elle s’est rendu compte que le besoin d’aide existe partout. Elle est donc restée en Roumanie, où elle a créé, il y a 10 ans, l’association Sens Pozitiv (Sens Positif).



    L’équipe constituée par Alina Dumitriu travaille avec les groupes vulnérables de personnes touchées par le virus VIH : SDF, enfants de la rue, prostituées, toxicomanes. Depuis un certain temps, Alina Dumitriu offre un accompagnement à des femmes séropositives de la capitale kenyane Nairobi. Pour mieux comprendre et venir en aide aux enfants et aux adultes dont elle s’occupe, Alina Dumitriu a suivi une formation en psychothérapie. Lorsqu’elle a commencé la thérapie avec les adolescents et les enfants touchés par le virus, Alina a eu un choc en constatant que ces jeunes n’avaient pas reçu des informations élémentaires sur leur maladie.



    La plupart d’entre eux n’étaient pas malades du Sida, ils étaient seulement séropositifs, explique Alina Dumitriu : « En travaillant avec ces jeunes — dont certains avaient 15 ou 16 ans — j’ai pu identifier leurs besoins. Leurs relations avec les médecins étaient difficiles, ils ne communiquaient pas avec eux, ils se croyaient plus malades qu’ils ne l’étaient. Certains d’entre eux pouvaient mener une vie presque normale, mais, ne sachant pas grand-chose sur le virus, ils attendaient la mort. Cela m’a beaucoup impressionnée et j’ai commencé à m’informer sur la séropositivité et à leur raconter des choses là-dessus. Ensuite, j’ai constaté qu’à part quelques mesures de prévention, il n’y avait aucune information en roumain sur le VIH. On conseillait aux gens ce qu’ils devaient faire pour ne pas contracter le virus, mais ceux qui l’avaient déjà contracté ne disposaient pas d’informations en roumain. Alors j’ai commencé à traduire des articles. »



    La collaboration avec les hôpitaux n’a pas été facile: « Le personnel de santé a été plutôt réticent, avant tout parce que nous parlions un autre langage. Un médecin s’est aperçu que j’étais bien informée et il a commencé à m’envoyer de plus en plus de patients. Ça m’a obligée à apprendre davantage, car les jeunes me posaient toute sorte de questions et, des fois, je devais d’abord m’informer moi-même pour pouvoir leur répondre. J’ai formé des jeunes qui vivent avec le VIH, pour en faire des éducateurs et nous les avons intégrés aux équipes médicales. Pourtant, c’est difficile. Les hôpitaux et les médecins sont réfractaires à nos suggestions, mais nous avons quand même gagné leur respect.»



    Depuis un an, Alina ne dispose plus de fonds pour payer des salaires et des activités de l’association. De temps en temps, elle reçoit de l’argent pour des conseils donnés à une compagnie pharmaceutique. Pourtant, le plus grand mécontentement d’Alina Dumitriu est de constater qu’aucun des gouvernements roumains qui se sont succédé au pouvoir depuis 10 ans n’a résolu le problème des personnes séropositives.



    « Elles n’ont pas d’accès aux services de santé et la corruption politique a un impact direct sur elles» — affirme Alina: « Dans ce domaine il n’y a pas de services. Actuellement, les autorités n’offrent absolument rien aux séropositifs, aux personnes et aux enfants sans abri. Il n’y a pas de services pour eux, toutes ces activités sont déroulées par des ONGs. A mon avis, les autorités devraient soutenir cette activité déployée par les bénévoles. Nous avons déjà de l’expérience dans ce domaine et nous avons besoin de soutien. Et je pense que si des campagnes étaient organisées, elles stimuleraient le bénévolat. Je fais du bénévolat depuis 10 ans, sans interruption. C’est très important et la gratitude des personnes que lon a aidées est une grande récompense. Je suis toujours tellement contente quand je constate qu’une personne va mieux après avoir discuté avec moi ou après sêtre adressée à une ONG. »



    Depuis quatre ans, l’Association Sens Pozitiv — Sens Positif, organise un évènement caritatif appelé « petites boîtes magiques ». Il y a quatre ans, l’équipe d’Alina et plusieurs autres bénévoles ont préparé un repas pour 150 personnes, enfants et adultes SDF ou provenant de milieux défavorisés. Cette année, le nombre des invitations à la fête a été majoré à 600. Davantage d’informations sur l’association fondée par Alina Dumitriu sur www.senspozitiv.blogspot.com



    Il y a six mois, Iarina Stefanescu fondait le programme éducationnel « Ajungem Mari », « On grandit », avant de conclure des partenariats avec les Directions de protection de l’enfant des 1er, 2eme, 3eme et 6eme arrondissements de la capitale roumaine. Le but du programme était le développement personnel des enfants, leur confiance dans leur propre forces et la création d’habilités de communication et de travail en équipe. Et les résultats n’ont pas tardé.



    « Dă-ti pasiunea mai departe » « Partage ta passion », c’est le nom d’un projet par le biais duquel 160 bénévoles s’impliquent chaque semaine pour enseigner aux enfants par le biais du jeu différents arts et sciences : littérature, cinéma, danse, anglais, histoire, biologie, etc. « Explorateur pour un jour » prévoit des visites de musées, des sorties dans des parcs, au théâtre, au cinéma et à l’opéra. Un autre projet s’appelle «Oser rêver » et vise les premiers pas dans l’orientation professionnelle des jeunes : visites chez différents employeurs, dans des usines et autres entreprises. « Iarina est l’énergie positive en personne et elle se rend partout à deux roues. D’ailleurs elle aime beaucoup son vélo. Et plus que son vélo, elle aime aider. La vie des enfants des centres sociaux est déjà plus lumineuse, grâce à son initiative qui ne cesse de grandir », affirme Anca Mihaela Tudose, bénévole.



    Depuis quelque temps, le bénévolat est beaucoup plus encouragé, affirme Iarina Stefanescu: « Tant les parents que les enseignants encouragent les bénévoles. Nous travaillons actuellement avec des lycéens et des étudiants et j’ai senti une ouverture claire dans les lycées bucarestois de premier rang d’où proviennent la plupart des bénévoles. J’ai le sentiment qu’ils sont encouragés dans leur activité. »



    Côté résultats, Iarina affirme que ceux-ci sont déjà visibles : « Les bénévoles voient les résultats apparaître chaque heure. Parfois c’est plus simple de travailler avec les enfants, parfois c’est plus difficile, cela dépend de leur situation, de la situation de chaque centre de placement. Nous travaillons aussi dans des appartements de type familial, où la situation est différente. Mais pour revenir aux résultats, on peut identifier du progrès à l’école aussi parce que les bénévoles préparent les enfants pour l’école par le biais des jeux, afin que ceux-ci aient plus de confiance en eux-mêmes. Les enfants regardent les bénévoles comme des modèles et copient leur comportement et oui les résultats sont visibles. Les enfants sont beaucoup plus ouverts, plus imaginatifs, puisque le développement de l’imagination est un autre objectif des bénévoles. Et puis, les enfants apprennent à travailler en équipe, parce que les bénévoles les impliquent dans des jeux qui développent l’esprit d’équipe, mais les résultats seront encore plus visibles dans un an. »



    Iarina Stefanescu a été déclarée bénévole de l’année dans le domaine de l’éducation lors d’un gala national du bénévolat. Davantage de détails sur le programme de bénévolat On Grandit sur http://www.ajungemmari.ro (trad. : Alex Diaconescu, Dominique)

  • 20.10.2014 (mise à jour)

    20.10.2014 (mise à jour)

    Moscou – Le ministre russe des Affaires Etrangères, Serguei Lavrov, a affirmé lundi que la région séparatiste pro-russe de Transnistrie devait avoir le droit à lautodétermination, si la République de Mold devenait membre de lOTAN ou décidait de sunir avec la Roumanie. Dans un discours devant les activistes du parti la Russie Unie, (au pouvoir), le ministre russe a ajouté que Moscou soutiendrait ce quil a appelé le droit à lautodétermination de la Transnistrie. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Moscou, Lavrov a mis en garde lUE pour ce qui est des conséquences néfastes de la mise en application de lainsi dit scénario ukrainien en République de Moldova.



    Corruption – Le porte parole du Parti Social Démocrate (principale formation politique de la coalition au pouvoir à Bucarest), le sénateur Dan Sova, a été mis en accusation pour trafic dinfluence par les procureurs du Parquet national anti-corruption. Dans le même dossier, les poursuites pénales ont également été entamées à lencontre du député Viorel Hrebenciuc, chef du groupe des sociaux – démocrates de la Chambre des Députés de Bucarest. Selon les procureurs, Viorel Hrebenciuc aurait déterminé Dan Sova dinitier une démarche législative visant lamnistie et le pardon des sanctions visant différents actes de corruption, lui promettant en échange son soutien pour lobtention de la fonction de chef du parti. Antérieurement, le Parquet national anti-corruption avait demandé à la Chambre de Députés dapprouver la mise en détention provisoire de Viorel Hrebenciuc aux côtés dun autre parlementaire socio-démocrate, Ioan Adam. Les deux hommes, ainsi que leur collègue de parti, le sénateur Ilie Sârbu et le directeur de la Régie nationale des forêts, font l’objet de poursuites pénales dans une affaire de rétrocessions illégales de plusieurs dizaines de milliers d’hectares de forêt. Le préjudice causé à l’Etat est estimé à plus de 300 millions d’euros.



    Affaire “Microsoft” – Lundi, lancien ministre des Communications, Gabriel Sandu, a été auditionné par le Parquet national anticorruption dans le dossier appelé “Microsoft”. Celui – ci est accusé dabus de fonction, corruption passive et trafic dinfluence. Entre 2008 et 2010, lorsquil faisait partie du cabinet dEmil Boc (du PDL, aujourdhui en opposition), Gabriel Sandu aurait demandé des pots-de-vin se montant à 1,8 millions deuros pour garantir le contrat dacquisition de licences Microsoft. Lenquête vise 8 autre anciens ministres, pour lesquels les procureurs ont demandé lavis du Parlement ou du président pour de démarrer les poursuites pénales.



    Réunion – Lundi à Bucarest, les anciens premiers ministres italien Enrico Letta et grec George Papandreu, ont souligné limportance du rôle que la Roumanie peut jouer en Europe du Sud-est. Ils sexprimaient en ouverture dune réunion consacrée à cette partie du vieux continent, organisée dans la capitale roumaine par la publication britannique The Economist. Y participaient spécialistes et hommes d’affaires, ainsi que des officiels roumains, albanais, grecs, italiens, moldave et croates. Lagenda de la réunion fut dominé par les dossiers économiques, dont l’énergie, l’infrastructure, le système financier et bancaire, ainsi que par les prévisions des spécialistes de l’Economist Intelligence Unit sur l’évolution de la zone d’un point de vue politique, administratif et législatif.



    Ebola – LUE sest engagée lundi à fournir une aide dau moins 500 millions deuros pour stopper lévolution de lépidémie dans les pays africains touchés par le virus Ebola. Réunis lundi à Luxembourg, les ministres des AE des Etats membres de lUnion ont promis également de garantir lévacuation du personnel infecté par le virus des organisations humanitaires. Des évacuations qui pourraient être financées par la Commission Européenne. La Roumanie a été représentée à Luxembourg par son chef de la diplomatie, Titus Corlatean. En marge de cette réunion, le ministre roumain sest également entretenu avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó, sur les relations bilatérales.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro 4 mondiale, a vaincu lundi la Canadienne Eugenie Bouchard, score 6-2, 6-3, dans le cadre du Groupe Rouge du Tournoi des championnes de Singapour. Dans le même groupe, l’Américaine Serena Williams, leader du classement WTA, a vaincu la Serbe Ana Ivanovic, score 6-4, 6-4. Le tournoi de Singapour, doté de prix 6,5 millions de dollars, clôture la saison des compétitions des féminines. Halep est la troisième sportive roumaine qui participe à ce tournoi, après Virginia Ruzici et Irina Spirlea, lesquelles ont également figuré au top 10 du classement WTA.

  • 15.10.2014 (mise à jour)

    15.10.2014 (mise à jour)

    Justice — Le député du PSD (au pouvoir) et ancien ministre des transports, Miron Mitrea, a été condamné par la Haute Cour de Cassation et de Justice à deux ans de prison ferme pour corruption. Le ministre peut se pourvoir en appel. Par ailleurs, à Brasov (centre de la Roumanie), l’enquête se poursuit dans une affaire de restitution illégale de quelque 90.000 d’hectares de forêt et de 100 hectares de terrains agricoles. Trois parlementaires sociaux-démocrates ainsi que le prince Paul, petit-fils illégitime de l’ancien roi Carol II de Roumanie, et son épouse sont entendus par les procureurs anti-corruption. Ces personnes sont soupçonnées d’avoir essayé d’obtenir la restitution d’un terrain forestier d’environ 30.000 hectares situé dans le comté de Suceava(nord de la Roumanie).


    Majoration — Le gouvernement roumain a adopté ce mercredi un décret d’urgence qui augmente de 42 lei l’aide sociale aux familles démunies. Cette mesure concerne 500.000 enfants et 284.000 familles dont le revenu mensuel net est de 530 lei maximum par membre. Elle entrera en vigueur le 1er novembre prochain. La ministre du travail, Rovana Plumb, a fait aussi savoir que l’Exécutif avait approuvé l’application, au 1er janvier 2015, de la mesure qui double l’allocation quotidienne pour la nourriture des adultes handicapés ou placés dans des centres de soins.


    Avertissement — Le ministère des affaires étrangères de Bucarest informe les ressortissants roumains souhaitant voyager en Allemagne que la circulation des trains sera perturbée à cause de la grève, l 4e de cette année, des conducteurs de rames de la Deutsche Bahn. Les syndicats suivront ce mouvement sur l’ensemble du territoire allemand de mercredi, 14h, jusqu’à jeudi, 4h. Ils demandent des majorations salariales et la réduction du temps de travail. Les voyageurs sont invités à s’informer avant de prendre le train.

  • A la Une de la presse roumaine 05.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 05.09.2014

    Ce vendredi les esprits s’agitent autour du futur portefeuille de la Roumanie au sein de la Commission européenne. Dacian Ciolos ou Corina Cretu ? Aide humanitaire ou Politique régionale ? Le débat est ouvert, la décision appartient à Jean-Claude Junker. A part cela, la presse roumaine abonde en articles consacrés au sommet de l’OTAN en déroulement au Pays de Galles et à la crise ukrainienne. Enfin, la bonne nouvelle du jour vient du domaine du tourisme.


  • 24.12.2013

    24.12.2013

    Education — Les jeunes Roumains suivront 11 ans d’enseignement obligatoire et non plus 10, comme à présent. C’est ce qu’a décidé le Cabinet de Bucarest, qui a modifié à cet effet la Loi de l’éducation par un arrêté gouvernemental. Dans le même temps, l’admission à l’Université devrait désormais tenir compte seulement des résultats des épreuves du baccalauréat, qui ne seront plus cumulés avec les notes décrochées au lycée. Le Bac reflète justement les connaissances réelles acquises par les élèves durant leurs études secondaires, a indiqué le ministre délégué à la recherche, Mihnea Costoiu, soulignant que les autorités veillent de près à la régularité et à « l’absence de vices » dans l’organisation de cet examen de maturité. En 2013, les taux de réussite aux deux sessions du baccalauréat ont été de 55% et respectivement 20%.



    Social — La Roumanie compte parmi les pays à risque social élevé en 2014, apprend-on d’un rapport de la publication britannique The Economist, qui a analysé la situation économique et la stabilité institutionnelle de plusieurs pays. Selon ce document, la Bulgarie, l’Espagne, le Portugal, la Turquie et l’Ukraine figurent dans le même groupe à risque, aux côtés de la Roumanie. Dans le groupe à risque très élevé, on retrouve l’Egypte, la Grèce, l’Irak, la Libye et la Syrie. Au pôle opposé, celui du risque réduit, on compte les Etats-Unis et l’Allemagne, tandis que l’Autriche, le Danemark, le Japon, le Luxembourg, la Norvège et la Suisse, jouissent d’un risque social très réduit. The Economist précise que le risque social augmente lorsque les problèmes économiques vont ensemble avec l’inégalité des revenus, une couverture sociale faible, des tensions ethniques ou avec la baisse de confiance dans les autorités et les institutions de l’Etat.



    Aide — La Commission européenne a octroyé 15 millions d’euros à la République de Moldova, pour réformer son secteur judiciaire. Il s’agit d’une première tranche d’un paquet financier d’une soixantaine de millions d’euros, mis à la disposition de cet ex-pays soviétique par l’exécutif communautaire. La Roumanie s’est elle aussi engagée à lui fournir une aide non-remboursable se chiffrant à une vingtaine de millions d’euros, censé appuyer le développement du système d’éducation de la Moldova.



    Coopération – Poursuite de la visite en Israël du chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean. L’agenda est désormais dominé par les deux entretiens principaux de cette tournée — ceux avec le président Shimon Peres et le premier ministre Benjamin Netanyahou. Auparavant, Titus Corlăţean s’est entretenu avec son homologue, Avigdor Lieberman, au sujet des modalités censées accélérer et flexibiliser la procédure de délivrance des visas à long terme pour les ressortissants roumains. Les deux officiels ont également discuté de la coopération bilatérale dans différents domaines, dont les investissements, la recherche, l’énergie et l’éducation. En outre, le ministre roumain des Affaires étrangères a évoqué le processus de paix israélo-palestinien avec Tzipi Livni, la ministre de la justice et négociatrice en chef de l’Etat hébreu dans les pourparlers avec les Palestiniens. Selon la presse de Tel Aviv, en Israël vivent quelque 100.000 Juifs originaires de Roumanie, parmi lesquels figurent d’importantes personnalités de la vie économique, culturelle et même politique d’Israël.



    Prix – Une Roumaine établie aux Etats-Unis, Andreea Creanga (35 ans) figure parmi les 100 lauréats des prix accordés annuellement par la Maison blanche aux chercheurs et aux ingénieurs en début de carrière. Andreea Creanga travaille à Atlanta (l’Etat de Géorgie), où elle dirige le Programme national de suivi de la mortalité maternelle. Selon les statistiques, cette dernière se trouve dans une phase de plateau aux Etats-Unis, n’ayant pas reculé depuis une vingtaine d’années. Les prix, qui seront décernés l’année prochaine à Washington et dont Adreea Grecu est un des gagnants, représentent la plus haute récompense de l’Administration américaine pour les jeunes chercheurs étasuniens.



    Noël – Comme chaque année, l’ancien souverain roumain, Michel I, et sa famille célèbrent les fêtes de fin d’année à Săvârşin, sa résidence de l’ouest de la Roumanie. Durant ces quelques jours avant Noël, l’ex-roi et sa fille aînée, Margareta, ont distribué des présents aux familles démunies de la région, selon la tradition de la famille royale. Les enfants venus présenter leurs vœux à Michel I ont été invités à une promenade en calèche sur le domaine du château.

  • Soutien à l’enseignement et à la justice de République de Moldova

    La Roumanie continue de soutenir sans réserves le chemin pro-européen de la Moldova voisine. C’est le message transmis par le premier ministre roumain Victor Ponta à son homologue de Chişinău, Iurie Leancă, invité à prendre part à la dernière réunion de cette année du cabinet de Bucarest. L’appui politique mis à part, la République de Moldova bénéficiera aussi d’une aide économique et financière concrète. A preuve, les 20 millions d’euros accordés à la République de Moldova pour le développement de son infrastructure scolaire. Cette somme fait partie d’un crédit non-remboursable qui se monte à 100 millions d’euros.



    Le chef du cabinet de Bucarest a par ailleurs fait savoir qu’à partir de février prochain les citoyens moldaves possesseurs d’un visa délivré par l’un des Etats membres de l’espace Schengen n’auraient plus besoin de visa supplémentaire pour entrer en Roumanie. 2013 s’est avérée être une année très productive pour les relations roumano-moldaves, a renchéri le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă. Selon lui, l’appui fourni par les autorités de Bucarest fait partie intégrante de l’agenda européen de modernisation de la société et des institutions de l’Etat moldave.



    Iurie Leancă s’est dit confiant que son pays parviendrait à approfondir le processus d’intégration européenne, grâce aussi au soutien de la Roumanie: « A Vilnius, nous avons réussi à faire un pas en avant très important en paraphant les premiers documents. Je ne doute pas que l’année prochaine nous parviendrons à signer l’accord d’association et celui de libre échange, ce qui nous permettra de faire des arrangements commerciaux et économiques, ainsi que de définir le cadre juridique, de sorte que, aux côtés et avec l’appui de la Roumanie, notre intégration dans l’espace européen, économique et, ultérieurement politique, nous l’espérons bien, devienne un processus tout à fait naturel ».



    Tandis qu’à Bucarest les premiers ministres roumain et moldaves confirmaient les très bonnes relations de leurs deux pays voisins, à Chisinau on annonçait l’octroi de 15 millions d’euros par la Commission européenne pour la mise en oeuvre de la stratégie visant à la réforme de la justice en République de Moldova d’ici 2016. Cette somme représente la première tranche d’un paquet total se chiffrant à 60 millions d’euros. Il s’agit là d’un soutien sans précédent accordé à un pays non-communautaire, a souligné le ministre moldave de la justice, Oleg Efrim, lors de la conférence de presse conjointe avec Pirkka Tapiola, le chef de la délégation de l’UE en République de Moldova. Bruxelles devrait couvrir plus de la moitié du coût de la mise en oeuvre de la stratégie de réforme du système judiciaire moldave.



    Pour bénéficier de l‘assistance, la République de Moldova est tenue de procéder à cette réforme, condition essentielle que lui impose la Commission Européenne. L’aide de Bruxelles est la réponse à la volonté politique manifestée par les autorités de Chişinău, qui viennent de parapher les accords d’association et de libre échange avec l’UE a précisé Pirkka Tapiola. L’UE conditionne les prochaines tranches de son aide à la mise en place des réformes, notamment en matière de lutte contre la corruption. (trad. Mariana Tudose)

  • 21.11.2013 (mise à jour)

    21.11.2013 (mise à jour)

    Espionnage — Aucun accord, protocole ou entente secrète permettant des activités d’interceptions n’a existé entre le Service roumain de Renseignement (SRI) et l’Agence de sécurité nationale des Etats-Unis, a affirmé jeudi le directeur des Services secrets roumains, George Maior. Il a fait ses déclarations à l’issue de son audition devant une commission parlementaire sur la toile de fond du scandale international suscité par les révélations de l’ex-agent de l’Agence américaine de Sécurité, Edward Snowden. Par ailleurs, Maior a précisé que le Service qu’il dirige ne détient aucune information prouvant que les services secrets américains auraient déroulé des actions unilatérales. La Roumanie et les Etats-Unis développent une coopération stratégique, a encore précisé Maior.



    Justice – 54% des Roumains ne font pas confiance à la justice, un taux supérieur à la moyenne européenne de 43%, relève l’Eurobaromètre sur la justice, rendu public jeudi par la Commission Européenne. Par ailleurs, de l’avis de 56% des Roumains, l’Etat ne lutte pas efficacement contre la corruption. D’autre part, deux Roumains sur trois déplorent la durée des procédures juridiques. Précisons que la Commission Européenne continue à surveiller à travers un Mécanisme de coopération et vérification l’évolution de la justice en Roumanie depuis son adhésion à l’UE, en 2007.



    Budget — Les parlementaires roumains ont eu jusqu’à ce jeudi pour déposer les amendements au projet de loi sur le budget de l’Etat 2014. Le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea, a précisé que le législatif pourrait donner le 3 décembre son vote final sur ce projet. Une croissance économique de 2,2% et un déficit budgétaire de 2,2% sont les piliers de la construction budgétaire que propose le gouvernement du social-démocrate Victor Ponta. Les priorités seront le développement du secteur sanitaire et de l’infrastructure routière. En échange, le projet de budget est fortement contesté par les syndicalistes de l’enseignement qui continuent de réclamer l’octroi de 6% du PIB à l’éducation.



    Santé — Un deuxième round des négociations entre les représentants du ministère de la Santé et les syndicats, afin d’éviter la grève générale illimitée annoncée par les personnels de la Santé à partir du 28 novembre aura lieu samedi. L’annonce a été faite jeudi par le ministre de la Santé, Eugen Nicolaescu, à l’issue des discussions de jeudi. Les principales revendications visent une allocation budgétaire d’au moins 6% à la Santé, une législation censée garantir l’indépendance professionnelle, une loi des salaires spécifique au système de santé et de meilleures conditions de travail. Ces dernières semaines, les travailleurs de la Santé ont organisé plusieurs protestations, ainsi que des piquets de grève aux sièges du gouvernement et du ministère de la Santé.



    Sondage — La santé de la famille domine le top des préoccupations des 80% des Roumains, relève un sondage publié par Adevarul. Selon l’étude, le classement se poursuit par la majoration des prix aux aliments, la hausse des taxes et d’impôts, la croissance des tarifs de l’énergie et la baisse des revenus. Les Roumains s’inquiètent aussi devant le risque de calamités naturelles, de perte de l’emploi ou de destruction de leur famille. Par ailleurs, en cas de tragédie, les Roumains affirment compter d’abord sur eux mêmes et ensuite sur leurs proches, indique le sondage.



    Protection sociale — La Roumanie compte parmi les pays de l’UE à avoir alloué à la protection sociale les pourcentages les plus bas du PIB, selon des données rendues publiques ce jeudi par l’Eurostat. L’UE a alloué en moyenne presque 30% du PIB à la protection sociale en 2011. Le Danemark, la France et les Pays Bas figurent en tête des Etats européens à avoir accordé le pourcentage le plus significatif à la protection sociale, plus de 30%, tandis que la Roumanie, l’Estonie et la Lettonie se situent en queue du classement. Par ailleurs, les bénéfices accordés aux seniors ont dominé les dépenses sociales, suivies par les aides à la santé et celles accordées aux personnes avec des handicaps. La Roumanie se situe en dessus de la moyenne européenne du point de vue des aides accordées aux personnes âgées, à la famille et aux enfants.



    Aide — La Roumanie accordera par l’intermédiaire de son Ministère des Affaires Etrangères 150.000 euros d’assistance humanitaire aux autorités philippines suite au désastre provoqué par le passage du typhon Haiyan. La diplomatie roumaine encourage les citoyens du pays à soutenir les campagnes humanitaires et les collectes de fonds destinées aux sinistrés du plus puissant typhon jamais enregistré.



    Auto — Plus de 200.000 automobiles d’occasion sont entrées en Roumanie durant les 10 premiers mois de l’année courante, a fait savoir jeudi l’Administration du Fonds pour l’Environnement, précisant que le nombre d’immatriculations de voitures neuves a dépassé à peine les 45.000 durant la même période de temps. Selon les constructeurs d’automobiles, cette situation découle de la façon dont on calcule l’actuel timbre vert. Il serait préférable que ce dernier soit remplacé par une imposition annuelle calculée en fonction des émissions polluantes et du niveau d’usure du véhicule, affirment les constructeurs.