Tag: aliments

  • 03.04.2014

    03.04.2014

    Carburants — Le président Traian Băsescu a adressé une lettre ouverte aux députés, dans laquelle il leur demande de rejeter le décret qui introduit l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euro sur le litre de carburants. Le chef de l’Etat considère cette taxe comme abusive et profondément nocive pour l’économie et la population. Les transporteurs ferroviaires quant à eux contestent cette super-accise sur les carburants, qu’ils tiennent pour discriminatoire.



    Corruption — Plusieurs fonctionnaires du Conseil départemental de Mehedinţi (sud-ouest), à commencer par son président, du Parti Social Démocrate (au pouvoir), ainsi que le chef de l’Inspection départementale de police et le chef de la filiale du PSD de la ville d’Orsova ont été retenus par les procureurs anticorruption. Ils sont enquêtés dans une affaire de vente ou de cession de terrains ayant appartenu aux pouvoirs locaux. Les procureurs ont ordonné des poursuites pénales pour abus de fonction, trafic d’influence, usage d’informations secrètes à des fins de prise illégale d’intérêts et faux en écritures sous seing privé.



    Aliments — Le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Dacian Cioloş, et le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, participent aujourd’hui, à Bucarest, aux débats de la conférence sur le gaspillage d’aliments et les déséquilibres en Europe et en Asie Centrale. Au niveau mondial, 1,3 milliards de tonnes d’aliments — un tiers de la production totale – sont gaspillés, soit un coût de 750 milliards de $. La Roumanie gaspille à présent 5 millions de tonnes de denrées alimentaires, alors que l’Europe jète à la poubelle annuellement environ 90 millions de tonnes d’aliments.



    Justice — Le plus vaste volume d’activité de l’histoire de la justice roumaine a été enregistré l’année dernière, fait savoir un rapport présenté aujourd’hui par le Conseil Supérieur de la magistrature, qui évoque un « record absolu » des tribunaux roumains. Il s’agit d’un nombre record de nouveaux dossiers pénaux ainsi que d’une baisse du nombre des « dossiers retournés » ou des acquittements. Le document signale aussi une diminution de près d’un tiers du nombre de requêtes contre l’Etat roumain dont la Cour européenne des droits de l’homme a été saisie. Selon le rapport, les juridictions et les parquets du pays considèrent que les médias, l’exécutif et le législatif ont été les zones d’où la plupart des menaces à l’adresse de la justice sont issues en 2013.



    Cinéma — Le film britannique « The Selfish Giant » (Le géant égoïste), réalisé par Clio Barnard, a remporté le Grand prix de la 10e édition du festival international de film de Bucarest (BIFF). Ce même film s’est vu décerner aussi le Prix du jeune jury, composé de trois lycéens. « The Selfish Giant » examine les travailleurs d’Angleterre sous un angle social, le tout sur la toile de fond d’une histoire de deux garçons qui tentent de survivre, par n’importe quels moyens. Le trophée de la meilleure réalisation va à Sarah Polley pour le long métrage « Nos histoires ». Le Roumain Oleg Mutu s’est adjugé la distinction pour la meilleure image pour le film géorgien « In Bloom ».

  • Plats sains à base de produits autochtones pour les repas festifs

    Plats sains à base de produits autochtones pour les repas festifs

    Les fêtes d’hiver riment avec détente, recueillement, plaisir d’offrir des cadeaux, mais aussi avec bonne chère. Les Roumains n’y font pas exception. Les plats traditionnels tels les sarmale, choucroute farcie de viande hachée, les saucisses, l’aspic, les cozonaci, ces brioches à la roumaine, sont déjà réputés pour leur saveur à part. Une question se pose pourtant: dans quelle mesure ces plats sont-ils encore véritablement roumains, dans un monde globalisé, qui fait que les mêmes produits circulent très vite d’un pays à l’autre. Sont-ils issus de l’agriculture ou de l’industrie alimentaire roumaines pour qu’ils méritent l’appellatif d’autochtones? Le fait de consommer des sarmale et des cozonaci contribue-t-il à l’essor de la production locale de viande ou de farine? Autant de questions que se sont sans doute posées les initiateurs du mouvement slow-food.



    A la différence de la nourriture semi-préparée, que l’on mange à la hâte et sans protocole aucun, les plats slow-food sont préparés et savourés lentement. Né en 1986, en Italie, le mouvement slow-food se veut une alternative à l’alimentation industrielle et ambitionne de soutenir la cuisine du terroir. Combien traditionnels sont-ils encore les sarmale et les cozonaci, ces plats incontournables du réveillon de Noël chez les Roumains? Réponse avec Tiberiu Cazacioc, représentant du mouvement slow-food en Roumanie : « La philosophie du slow-food consiste à remonter la chaîne alimentaire et à constater combien il est important que les œufs, par exemple, proviennent d’une poule élevée en liberté et nourrie aux grains. En fin de compte, la spécificité locale réside aussi dans les ingrédients qui nous viennent de l’économie autochtone. On parle de nourriture traditionnelle, mais pour farcir la choucroute des sarmale on utilise du porc d’importation, au lieu de privilégier la viande autochtone. Bref, le plat ne correspond plus à ce qu’on appelle le slow-food, car il ne respecte pas le principe selon lequel il faut cuisiner avec les seuls produits du terroir ».



    Pas facile de se procurer des produits locaux si l’on habite les villes désormais envahies par les hypermarchés. Toutefois, certains Roumains semblent donner la priorité à la nourriture fraîche et donc délaisser celle transformée à l’échelle industrielle. Tiberiu Cazacioc commente les données d’une étude de marché effectuée par un grand distributeur : «L’étude confirme le fait que les Roumains achètent plus de fruits et légumes au marché que dans les magasins, car c’est là qu’ils trouvent davantage de produits autochtones. Ils apprécient la pomme roumaine fraîche et juteuse. Ils la préfèrent à celle fade, qui leur vient d’ailleurs. Les auteurs de l’étude en question affirment également que dans le choix des charcuteries, le Roumain privilégie les critères de qualité, de fraîcheur et d’absence des additifs alimentaires. Autant dire que dans une certaine mesure les Roumains veulent des produits autochtones, frais et de saison. Malheureusement, l’orientation de l’industrie veut faire croire que le Roumain est plutôt enclin à acheter en grosse quantité et bon marché».



    Pour confirmer – sur des bases scientifiques cette fois-ci – le penchant des Roumains pour les pommes autochtones, l’Association des consommateurs de produits alimentaires de Roumanie (ACPAR) a comparé ces fruits avec ceux provenant d’autres pays. L’étude a été menée conjointement avec l’Institut National de recherche–développement de bio-ressources alimentaires (IBA). Détails avec Mihai Panait président de cette association : « Cette étude a été ciblée sur deux thèmes, à savoir l’analyse organoleptique et celle physico-chimique. En analysant et en comparant les pommes provenant d’Italie, de Pologne et de Turquie avec les variétés roumaines Golden de Voineşti et Ionatan de Voineşti, nous sommes arrivés à la conclusion très claire que nos pommes sont meilleures. Elles sont plus sucrées et ont une valeur nutritive supérieure, parce qu’elles recèlent davantage de minéraux ».



    L’analyse physico-chimique a mis en évidence le fait que la teneur en sucre de la variété roumaine de Ionatan est supérieure de 20 % à celle polonaise, par exemple. La variété locale de Golden est elle aussi plus sucrée que celles cultivées en Italie et en Turquie. En dépit de ces données, de la préférence des consommateurs pour les pommes autochtones et du potentiel agricole du pays, la Roumanie ne peut pas se vanter de productions significatives, affirme Mihai Panait : « Nos pommes sont bonnes, mais malheureusement le problème qui se pose est celui de l’entreposage et de la conservation de ces fruits pendant l’hiver. L’aspect laisse à désirer, car plus le temps passe, plus les pommes flétrissent, même si cela indique le fait qu’elles ont été cultivées dans des conditions naturelles. La Roumanie a un énorme potentiel dans ce domaine. Elle occupe actuellement la 15e place pour ce qui est de la superficie cultivée de pommiers, étant aussi le 21e producteur de pommes au monde. L’écart entre les positions qu’elle occupe suivant les deux critères mentionnés témoigne du fait que la productivité n’est pas fameuse ».



    Reste à voir combien bio sont les conditions dans lesquelles on cultive ces pommes, mais là aussi il semble que les consommateurs roumains font confiance aux pomiculteurs locaux. Quoi qu’il en soit, conformes ou pas conformes au concept du slow-food, les sarmale et les cozonaci n’on surtout pas manqué des repas festifs des réveillons de Noël ou du Jour de l’An en Roumanie. (trad.: Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine du 18.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 18.12.2013

    Plusieurs sujets font débat ce mercredi dans la presse bucarestoise: les chauffeurs qui transportent des auto-stoppeurs risquent dorénavant des amendes entre 200 et 1100 euros, le procès contre Bucarest intenté par un détenu végétarien à la Cour européenne des droits de l’homme, les millions de tonnes d’aliments jetés chaque année à la poubelle par les Roumains….


  • Nouvelles réglementations de l’Agence d’Administration Fiscale roumaine

    Nouvelles réglementations de l’Agence d’Administration Fiscale roumaine

    Ce premier décembre est la date d’entrée en vigueur d’un ordre de l’Agence Nationale d’Administration Fiscale (ANAF) visant les nouvelles restrictions à l’égard des quantités de tabac, d’alcool et d’aliments qui peuvent être introduites en Roumanie venus de l’extérieur de l’Union Européenne. Cette décision vise un niveau accru de sécurité et de confort pour les citoyens dont les bagages ne contiennent pas des biens qui fassent l’objet d’exemptions ou de restrictions selon l’Agence. Ainsi, la Direction Générale des Douanes est habilitée d’adapter la capacité administrative au spécifique de chaque bureau douanier, par types de voyageurs et de biens.



    Par conséquent, une personne peut introduire en Roumanie des cigarettes, de l’alcool ou des aliments venus de l’extérieur de l’UE une seule fois par semaine entre certaines limites quantitatives : tout au plus deux paquets de cigarettes, un litre d’alcool, un litre d’huile, un kilo de sucre et 15 kilos des farine. Aux frontières avec la Serbie, l’Ukraine et la République de Moldova vont être, donc, appliquées des instructions spéciales des contrôle douanier à l’égard de plusieurs biens introduits par les voyageurs sur le territoire de la Roumanie sur une liste comprenant 22 produits dont du tabac, des boissons alcooliques, des carburants, des fleurs et des plantes ornementales, de l’huile de tournesol, du sucre raffiné, de la farine, des fruits et des légumes frais. Ces voyageurs doivent déclarer par écrit les biens contenus dans leurs bagages personnels à l’entrée en Roumanie en remplissant une déclaration.



    Les mesures restrictives ont été élaborées par la Direction Générale des Douanes et ont été avalisées par le président de l’ANAF à la suite des consultations au mois de septembre à l’égard des marchandises introduites en Roumanie par les voyageurs. Leurs vente sur le marché noir mène à l’évasion fiscale et, indirectement, affecte les produits indigènes. Par exemple, le Bureau des Douanes des Portes de Fer 1, à la frontière avec la Serbie, les autorités roumaines ont fait le monitoring de quelques 1300 personnes qui, avant l’entrée en vigueur de l’ordre restrictif, ont transité la douane même trois fois dans la journée, transportant des quantités importantes des biens mentionnés.



    A l’entrée en Roumanie venant d’un Etat non-communautaire, les voyageurs sont tenus à déclarer les instruments de payement en liquide qui équivalent ou excèdent 10 milliers d’euros par personne. Quant à l’entrée et la sortie de Roumanie venant d’un Etat communautaire, rappelons que le contrôle douanier n’est pas effectué et on ne remplit pas des formalités de douane. Pourtant, on perçoit des accises à l’entrée pour les cigarettes – plus de 800 pièces, des cigarettes pesant 3 grammes au maximum — plus de 400 pièces, des cigares — plus de 200 pièces et tabac en vrac — plus d’un kilo ainsi que pour les spiritueux — plus de 10 litres, pour les produits alcooliques intermédiaires — plus de 20 litres, pour les boissons fermentées — plus de 90 litres et pour la bière — plus de 10 litres. Lors de la sortie de Roumanie vers un Etat communautaire il faut déclarer par écrit les biens culturels mobiles. (trad. : Costin Grigore)