Tag: Allemagne

  • 26.02.2020

    26.02.2020

    Politique – Journée de consultations aujourd’hui à Bucarest : le président Klaus
    Iohannis rencontre les partis politiques suite à la décision du libéral Ludovic
    Orban de renoncer à son mandat de premier ministre désigné. Selon le chef de l’Etat
    roumain, le geste d’Orban visait à débloquer la situation créée par le Parti
    social-démocrate, qui avait boycotté la séance parlementaire de lundi dernier, au
    moment du vote d’investiture du nouveau gouvernement Orban. Rappelons que ce
    même lundi, la Cour constitutionnelle de la Roumanie, saisie par le Parti
    social-démocrate, a jugé inconstitutionnelle la nomination de Ludovic Orban en
    tant que premier ministre. La motivation de la Cour : le chef des libéraux
    aurait été désigné pour que le Parlement rejette son nouveau cabinet et non pas
    pour réellement former un nouveau gouvernement. Le rejet de deux gouvernements
    dans un délai de 60 jours est bel et bien la condition obligatoire pour
    dissoudre le Parlement et déclencher des élections législatives anticipées. Le
    président Iohannis, le Parti national libéral et l’Union sauvez la Roumanie
    militent de leur côté pour des législatives anticipées. Tous les autres partis
    politiques s’y opposent, le PSD en tête.








    Covid – Le Conseil suprême de défense de la Roumanie se réunit aujourd’hui à
    Bucarest pour décider de la stratégie de lutte contre une éventuelle épidémie nationale
    du nouveau coronavirus. Aucun cas d’infection par le coronavirus n’a été
    confirmé jusqu’à présent en Roumanie, mais les autorités doivent être prêtes à
    faire face à une évolution négative de la situation – a averti le président
    Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a d’ailleurs lancé un appel au calme et a
    demandé à la presse d’éviter la recherche du sensationnel et de ne pas propager
    des nouvelles avec un fort impact émotionnel qui pourraient générer et
    amplifier un sentiment de panique. Le gouvernement roumain vient de créer un
    Groupe d’information stratégique qui informe que 26 personnes sont actuellement
    en quarantaine en Roumanie et 2.077 ont été placées en isolement à domicile.
    L’Institut de maladies infectieuses Matei Balş de Bucarest est en train
    d’analyser les prélèvements de 32 personnes qui sont entrées en contact avec un
    citoyen italien testé positif au coronavirus par les autorités italiennes.
    L’homme, âgé de 71 ans, était en Roumanie entre le 18 et le 22 février, où il a
    rendu visite à la famille de son épouse roumaine et a eu plusieurs rendez-vous
    d’affaires. Mentionnons que le nord de l’Italie, l’Etat européen le plus touché
    par le coronavirus, accueille une communauté roumaine qui compte environ
    300.000 membres. Toutes les personnes qui arrivent en Roumanie en provenance de
    cette région sont placées en isolement pour une période de 14 jours.






    Allemagne – Les autorités de la ville allemande de Hanau où a eu lieu mercredi
    dernier la double attaque qui a couté la vie à neuf personnes, dont un Roumain,
    ont annoncé la tenue d’une cérémonie à la mémoire des victimes le 4 mars
    prochain. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, sera présent à la
    commémoration. Des immigrés d’origine turque, bulgare, roumaine, bosniaque et
    afghane, ainsi que des Allemands ont perdu la vie dans cette tuerie commise par
    un homme aux motivations racistes. L’agresseur a par la suite tué sa mère et
    s’est donné la mort. Les autorités allemandes affirment qu’elles considèrent
    cette attaque comme raciste et terroriste, mais que l’auteur des faits semble
    avoir agi en loup solitaire. Quelques jours avant le crime, l’homme avait posté
    des enregistrements vidéo sur les réseaux sociaux où il parlait de sa haine
    pour les étrangers.




    Football – Le club de football champion de Roumanie, CFR Cluj, rencontre ce
    jeudi, à l’extérieur, l’équipe espagnole FC Séville, dans le match retour des
    seizièmes de finale de la Ligue Europa. Les deux équipes ont fait match nul,
    1-1, dans leur première rencontre. L’équipe de Cluj, dont l’entraineur est
    l’ancien joueur roumain international Dan Petrescu, a fini deuxième dans son
    groupe, avec 12 points sur les 18 points possibles. Dans la phase des poules
    les joueurs roumains ont du affronter les réputés Celtic Glasgow, la Lazio de
    Rome, ainsi que le Stade rennais football club. FC Séville, avec l’ancien
    manager de Real Madrid, Julen Lopetegui, pour entraineur, a traversé des
    qualifications bien plus faciles. Notons que l’équipe espagnole a déjà gagné
    cinq fois la Ligue Europa.


    Météo – Le temps est particulièrement doux en Roumanie pour cette période de
    l’année. Dans le sud, l’est et le centre les températures sont en hausse par
    rapport à hier, avec des maximales qui vont de 10 à 20°C. Une alerte jaune aux
    vents forts et aux orages est toujours d’actualité sur l’ouest du pays et dans
    les zones de montagne jusqu’à ce soir et sur plusieurs départements du sud du
    territoire jusqu’à demain soir. 14° et un grand ciel bleu à midi à Bucarest.

  • La semaine du 17 au 22 février 2020

    La semaine du 17 au 22 février 2020

    Un Roumain parmi les victimes de l’attentat perpétré en Allemagne

    Un Roumain compte parmi les victimes du double attentat d’Allemagne perpétré contre des immigrants dans la localité de Hanau, proche de Francfort, c’est ce qu’a confirmé jeudi le Ministère roumain des Affaires Etrangères. Bucarest a condamné fermement toute acte de violence et de manifestation xénophobe. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a décidé que tous les frais liés au rapatriement de la dépouille mortelle soit assurés des fonds d’urgence. Rappelons-le, mercredi soir, un Allemand de 43 ans a tué par balle neuf personnes dans deux bars à chicha de Hanau, à quelques kilomètres de Francfort. A part le Roumain, les autres victimes sont des immigrants d’origine kurde, bulgare et bosniaque, tout comme trois Allemands. La classe politique a accusé le parti d’extrême droite L’Alternative pour l’Allemagne de l’ancien chrétien- démocrate, Alexander Gauland, d’inspirer, par ses messages, de tels actes de violence. La chancelière allemande, Angela Merkel, a dénoncé ce qu’elle a appelé le poison du racisme en Allemagne. On s’oppose de toute force à tous ceux qui souhaitent diviser notre pays a-t-elle ajouté. A Berlin, des centaines de personnes ont formé un cercle autour de la Porte Brandenbourg pour commémorer les victimes des attentats. Des manifestations similaires ont eu lieu dans d’autres villes allemandes.

    Le parlement roumain auditionne les ministres désignés

    Le premier ministre désigné, le libéral Ludovic Orban, se présentera lundi devant le Parlement de Bucarest pour demander le vote d’investiture de son cabinet. Les 16 ministres du cabinet Orban II qui garde la même composition que le premier cabinet Orban, ont été auditionnés trois jours durant dans les commissions parlementaires spécialisées. L’objectif des libéraux est de ne pas obtenir l’investiture afin de pouvoir déclencher des élections anticipées. Ce scrutin pourrait avoir lieu dans la période 15 – 30 juin, parralèlement aux élections locales. Pour sa part, le PSD a fait savoir ne pas participer au vote d’investiture ce qui pourrait provoquer un ajournement du vote, faute de quorum. Le 24 février, la Cour Constitutionnelle examinera aussi la saisine avancée par les présidents des deux chambres du Parlement de Bucarest contre le chef de l’Etat accusé d’avoir confié la formation d’un nouveau cabinet à un premier ministre destitué.

    Le chef de l’Etat roumain a signé les décrets de nomination des procureurs chefs proposés par le ministre de la Justice

    Le chef de l’Etat roumain a signé jeudi les décrets de nomination des procureurs chefs des principaux Parquets – le Parquet général, la Direction nationale anticorruption (DNA) et la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT). Ainsi, les trois prochaines années, Gabriela Scutea se trouvera à la tête du Parquet général, Crin-Nicu Bologa à la DNA et Elena-Giorgiana Hosu à la DIICOT. Les nominations ont été faites par le président, même si Gabriela Scutea et Elena-Giorgiana Hosu ont reçu des avis négatifs de la part du Conseil supérieur de la magistrature. Klaus Iohannis a expliqué avoir trouvé superficiel l’avis négatif du Conseil et correctes les propositions du ministre de la Justice. La décision présidentielle d’ignorer l’avis négatif du CSM a été critiquée aussi bien par le PSD, en opposition que par l’USR, troisième force parlementaire. Le vice-président du Sénat, le social-démocrate Robert Cazanciuc, a précisé que le Mécanisme de coopération et de vérification, tout comme le GRECO, recommandent que le point de vue du Conseil soit pris en considération au moment de la nomination des procureurs chefs. Dans un message sur Facebook, le leader de l’Union Sauvez la Roumanie, Dan Barna, affirme que la nomination de procureurs-chefs qui ont reçu un avis négatif du CSM est une erreur difficile à expliquer, dans un contexte politique convenable pour le pouvoir libéral en place.

    La monnaie européenne a atteint un nouveau seuil historique par rapport au leu roumain.

    Jeudi, la monnaie nationale, le leu, a continué sa dépréciation par rapport à l’euro, en se situant à un nouveau minimum historique de 4,7834 lei pour un euro. C’est la deuxième fois que le leu se déprécie si sévèrement, après le record négatif enregistré le 21 novembre dernier quand le taux de change fut de 4,7807 lei pour un euro. La Roumanie n’est pas le seul pays de la région à afficher une monnaie nationale en berne, a affirmé le ministre des Finances par intérim, Florin Cîtu, en rappelant que la même situation est enregistrée en Hongrie et en Pologne. Selon lui, les taux d’intérêt continueront à baisser, tandis que la confiance des investisseurs continuera à augmenter. Le premier ministre par intérim, Ludovic Orban, a lancé un appel au calme, en affirmant que la situation de l’économie roumaine était stable et qu’il n’y avait aucun risque majeur de déstabilisation de la monnaie nationale et du taux de change. (trad. Ioana Stancescu)

  • 20.02.2020

    20.02.2020

    Conseil Européen – Le président roumain Klaus Iohannis participe ce jeudi, à Bruxelles, à la réunion extraordinaire du Conseil européen. Le principal sujet de la réunion vise le cadre financier pluriannuel de l’UE pour la période 2021 – 2027. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest, Klaus Iohannis y plaidera pour un financement approprié de la politique de cohésion et de la Politique agricole commune, soulignant que la Roumanie doit bénéficier d’allocations substantielles pour ces deux politiques, comme instruments censés réduire les décalages en termes de développement entre les Etats membres. Le chef de l’Etat roumain soulignera aussi l’importance d’assurer des conditions de mise en place flexibles et simplifiées, censées permettre aux bénéficiaires un accès plus facile aux fonds européens. Par ailleurs, les déclarations de mercredi de plusieurs dignitaires européens laissent entendre que les négociations sur le futur budget pluriannuel de l’Union européenne, le premier après le Brexit, seront dures et compliquées.

    Procureurs – Le président roumain Klaus Iohannis a signé jeudi les décrets de nomination des procureurs en chef du Parquet de la Haute Cour de Cassation et de Justice, de la Direction nationale anticorruption (DNA) et de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme. Pendant les 3 années à venir donc, Mme Gabriela Scutea se retrouvera à la tête du Parquet de la Haute Cour de Cassation et de Justice, M Nicu Bologa sera en charge du paquet anticorruption, alors que Mme Elena-Giorgiana Hosu sera la cheffe du parquet antiterrorisme. Notons aussi que les deux dames ont reçu un avis négatif de la part du Conseil Supérieur de la Magistrature, un avis qui est pourtant consultatif.

    Diplomatie – Le ministre désigné des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a ce jeudi, à Berlin, des consultations politiques avec son homologue allemand, Heiko Maas, et avec le chef de l’Administration présidentielle fédérale, Stephan Steinlein. La visite a lieu, de manière symbolique, le jour du 140e anniversaire des relations diplomatiques roumano-allemandes. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, elle vise à confirmer le caractère privilégié, de nature stratégique, des relations bilatérales. La coopération roumano-allemande se caractérise par un dialogue politique et diplomatique intense, par une dynamique économique en développement continuel et par les contacts interhumains spéciaux, mis en valeur par la minorité allemande de Roumanie et la communauté roumaine d’Allemagne, précise encore le communiqué.

    Attaques – Dans un message posté ce jeudi sur Twitter, le président roumain Klaus Iohannis condamne fermement les attaques violentes sur des personnes innocentes perpétrées dans la ville allemande de Hanau. Le chef de l’Etat transmet des condoléances aux familles des victimes. « La Roumanie est solidaire avec l’Allemagne », écrit encore Klaus Iohannis. Rappelons-le, 9 personnes ont été tuées mercredi soir à Hanau, près de Frankfort (centre) dans 2 attaques sur des bars du centre-ville. Le suspect a été retrouvé mort dans son habitation et il avait laissé une lettre exprimant ses convictions d’extrême – droite a fait savoir la police allemande.

    Tourisme – L’édition de printemps du Salon du tourisme de la Roumanie a démarré ce jeudi à Bucarest. D’ici dimanche, quelque 300 agences de tourisme présenteront leurs meilleurs paquets et leurs offres pour la Roumanie et pour l’étranger. Des réductions substantielles sont prévues allant jusqu’à 50% du prix normal. Les destinations estivales les plus recherchées par les Roumains cette année sont la Turquie, la Grèce, l’Espagne, la Tunisie et l’Egypte, sans oublier les vacances exotiques à Bali ou en Thaïlande.

    Coronavirus – Un deuxième ressortissant roumain, se trouvant à bord du navire de croisière « Diamond Princess », en quarantaine au Japon, a été diagnostiqué positif au nouveau coronavirus. Il a été hospitalisé à Tokyo, selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Selon la même source, l’état de santé du Roumain, qui est membre de l’équipage, est bon. Une évolution positive et un état de santé stable caractérise également le premier Roumain infecté au coronavirus, lui aussi membre de l’équipage du paquebot. En même temps deux passagers octogénaires sont décédés en raison du virus, alors que 600 personnes au total sont infectées à bord de ce navire placé en quarantaine dans port japonais de Yokohama. Par ailleurs, ce jeudi, la Chine a rapporté la baisse la plus significative du nombre d’infections par le nouveau coronavirus dans la province de Hubei (centre), soit le quart de la veille. Au niveau national, ls statistiques chinoises font état de 114 nouveaux décès recensés mercredi soir, ce qui porte à 2118 le nombre total des victimes de l’épidémie, alors que le nombre des contaminations est d’environ 74.500.

    Berlinale – La 70e édition du Festival du Film de Berlin, un des plus importants au monde, se déroule dans la capitale allemande à compter de ce jeudi jusqu’au 1er mars. A l’affiche de ces 10 jours de festival : 340 pellicules dont 18 faisant partie de la compétition pour le grand prix, l’Ours d’or. La Roumanie n’y manque pas. Le plus récent long métrage de Cristi Puiu, « Malmkrog » ouvrira, vendredi, la section Encounters. Ce film est une adaptation en langue française du le poème « Trois rencontres » du philosophe et écrivain russe Vladimir Soloviov. Un autre réalisateur roumain, Radu Jude, participe dans la section Forum avec deux films : « Typographique majuscule » et « La sortie des trains de la gare ». Le même Radu Jude est présent aussi à la Foire du film de la Berlinale avec le projet « Les somnambules », décrit par les critiques comme « une comédie populaire sur le sexe, la technologie et la société ».

    Dubaï – Au tournoi de tennis de Dubaï, la Roumaine Simona Hale (n° 2 WTA et principale favorite du tournoi) affronte aujourd’hui la Biélorusse Arina Sabalenka (n° 13 WTA) dans les quarts de finale. Mercredi, notre compatriote a obtenu une victoire difficile face à la Tunisienne Ons Jabeur (n° 45 WTA). Simona Halep a nécessité l’intervention des médecins avant le set décisif, accusant des douleurs de dos. Ancienne leader mondial, Simona Halep a remporté le trophée de Dubaï en 2015, l’année dernière est arrivée dans les quarts de finale de cette compétition.

    Météo – Temps plutôt morose ce jeudi en Roumanie, avec des températures à la baisse sur la plupart du territoire. Des précipitations mixtes sont signalées sur l’ouest, le centre et le nord et de la neige en montagne. Les maxima de la journée iront de 4 à 12 degrés. 6 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • 17.06.2019

    17.06.2019

    Motion – Le plénum réuni du Parlement de Bucarest doit débattre aujourd’hui et voter mardi la motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement de la coalition formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Selon le texte, la Roumanie a besoin d’urgence d’un gouvernement avec une vision pro-européenne et concentré sur les priorités de développement du pays, à savoir l’éducation, la santé, les investissements publics et l’utilisation des fonds européens. Les partis signataires de la motion – Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR), la Parti du Mouvement populaire (PMP) et l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR) – affirment que l’Exécutif dirigé par la première ministre Viorica Dăncilă doit être démis à cause de la manière dont il a organisé les élections européennes dans la diaspora, mais aussi à cause de ses tentatives répétées à produire des ordonnances d’urgence dans le domaine de la justice. Pour que la motion passe, elle doit être votée par au moins 233 sénateurs et députés. Or, les partis à l’origine du document ont aussi besoin du soutien du Parti ProRomânia, de l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta, de celui des minorités nationales et mêmes de voix de la majorité parlementaire. Dans l’autre camp, la première ministre Viorica Dăncilă, qui assure aussi la direction par intérim des sociaux-démocrates, a demandé aux élus de son parti d’être présents dans l’Hémicycle, pour assurer le quorum, mais de ne pas participer au vote de la motion de censure.

    CAE – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, participe ce lundi à Luxembourg à la réunion du Conseil Affaires Etrangères (CAE) de l’Union européenne. Au menu des discussions, entre autres – une politique extérieure et de sécurité communes plus efficaces, la situation en République de Moldova et les évolutions au Soudan. Un déjeuner de travail informel permettra aux ministres des affaires étrangères de l’UE et à leur homologue jordanien, Ayman Safadi, d’échanger des points de vue sur les évolutions au Moyen Orient. Egalement ce lundi, les ministres des affaires étrangères et ceux de la défense de l’UE auront une réunion d’évaluation du processus de mise en place de la Stratégie globale de l’Union européenne.

    Exercice – Le plus important exercice multinational de l’OTAN organisé cette année en Roumanie – Saber Guardian 2019 – se poursuit jusqu’au 24 juin. Les activités d’instruction commune incluent entre autres des exercices tactiques d’Etat-major et des tirs, et se déroulent sur 5 sites. L’exercice vise à montrer la cohésion, l’unité et la solidarité des Etats partenaires et alliés à travers leur mobilisation rapide pour se défendre contre toute agression, partout en Europe. Pour rendre plus efficaces les activités d’instructions dans le contexte international, Saber Guardian 2019 est lié à plusieurs autres exercices nationaux et multinationaux, de sorte que le nombre total des militaires participants s’élèvera à quelque 13.500. Au total 14 pays alliés et partenaires seront représentés. L’armée roumaine y compte 7600 militaires.

    Aéronautique – 8 sociétés roumaines de l’industrie aéronautique participent cette semaine au Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, dans une tentative de renforcer la coopération internationale et de trouver de nouveaux partenaires d’affaires dans le domaine. Les entrepreneurs roumains rencontreront des représentants des grandes compagnies aéronautiques participantes au Salon – telles Airbus, Boeing, et des compagnies activant dans le secteur militaire, telles Lockheed Martin, Pratt & Whitney ou Raytheon. A présent l’industrie aéronautique roumaine a un chiffre d’affaires d’environ 600 millions de dollars, avec une croissance annuelle de 12% et des exportations qui comptent pour 90% de la production. Notons aussi que la Roumanie a participé à toutes les éditions du Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, depuis son lancement dans les années 1960.

    Maire – Le musicien roumain Octavian Ursu, né à Bucarest, est le nouveau maire chrétien – démocrate de la ville allemande de Gorlitz (est), après avoir devancé, dimanche, au 2e tour des élections locales, le représentant de l’extrême droite et ancien policier Sebastian Wippel, membre du parti l’Alternative pour l’Allemagne. Le candidat roumain a réuni 55% des suffrages. Octavian Ursu, 51 ans, est licencié du Conservatoire de Bucarest. En 1990 il est parti en Allemagne, où il a évolué au sein de la Philharmonie de Gorlitz en tant que soliste – instrumentiste. En 2009 il s’inscrit dans l’Union chrétienne – démocrate de la chancelière Angela Merkel, en 2010 il arrive à la tête de la circonscription municipale de Gorlitz et en 2014, il est élu au Législatif du land fédéral de Saxe. Octavian Ursu a bénéficié du soutien des personnalités du monde artistique d’Allemagne et de l’étranger, qui ont signé une lettre ouverte demandant aux habitants de Gorlitz de voter contre « la haine et l’hostilité, l’isolement et la discorde ».

    FITS – L’ambassadrice de France en Roumanie, Son Excellence, Michèle Ramis figure parmi les invités de marque de la 26ème édition du Festival international de théâtre de Sibiu (FITS), qui se poursuit jusqu’au 23 juin dans cette ville située au cœur de la Transylvanie. Une cinquantaine d’événements sont prévus rien qu’en ce lundi, 17 juin. Parmi eux, un dialogue entre le dramaturge franco-roumain Matei Visniec avec le dramaturge français Jean-Michel Ribes, scénariste, metteur en scène, réalisateur et acteur, un encore des spectacles de cirque, de danse et de théâtre. De même selon les organisateurs, plus de 500 chefs d’œuvres des plus grands musées de Frances seront exposés à Sibiu dans le cadre du premier musée numérique de Roumanie. Au total. 3300 artistes et invités de 73 pays participent à l’actuelle édition du Festival international de théâtre de Sibiu dont le thème est « L’art de donner ». A l’affiche des 10 jours du festival : 540 événements dans 75 espaces. Le Festival international de théâtre de Sibiu est l’événement du genre le plus grand et le plus complexe de Roumanie, voire d’Europe. Radio Roumanie en est un des coproducteurs.

    Football – Douze équipes dont la Roumanie participent, ces jours-ci au Championnat européen de football des Moins de 21 ans qui a lieu en Italie et à Saint Marin. La Roumanie fait partie du Groupe C, aux côtés de l’Angleterre, la France et la Croatie. La phase des groupes commence dimanche avec les matchs Pologne-Belgique et Italie-Espagne. Les Tricolores roumains entrent sur le terrain mardi, contre la Croatie. C’est la deuxième participation de l’équipe roumaine des Moins de 21 ans, après celle de 1998. La finale aura lieu le 30 juin.

    Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie a vaincu par 22 buts à 21, l’équipe du Brésil dans un match test. Le tournoi sud-américain des tricolores a démarré la semaine dernière au Chili, dont ils sont vaincu l’équipe nationale, toujours dans un match test, score 27 à 11. Cette année, la Roumanie sera absente, pour la première fois, au Championnat du monde de rugby qui se tient au Japon. Notre équipe a été sanctionnée par la Fédération internationale pour avoir utilisé un joueur des îles Tonga, qui avait déjà joué pour une équipe de son pays.

    Météo – Il fait chaud en ce début de semaine en Roumanie, notamment dans le sud, l’est et le centre, où l’inconfort thermique est aussi accentué. L’instabilité atmosphérique se manifestera aujourd’hui dans l’ouest, le sud-ouest, le nord, l’est et le centre du territoire national, ainsi que sur les reliefs. Dans ces régions on attend aussi des précipitations abondantes qui pourraient dépasser par endroits les 40, voire les 60 litres par mètre carré. Les températures maximales de ce lundi se situeront entre 27° et 34°. 31 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La Roumanie, l’Allemagne et la politique antisémite des années 1940

    La Roumanie, l’Allemagne et la politique antisémite des années 1940

    Néanmoins, des différences sensibles ont vu le jour pour ce qui est de lapproche des deux gouvernements à légard des communautés juives. En effet, si lAllemagne a embrassé la politique de la solution finale, surtout après 1942, la politique roumaine à légard de sa population juive a varié en fonction du moment, débutant par une politique radicale pour arriver, à la fin de la guerre, au refus dinterner les Juifs dans les camps qui leur étaient initialement destinés.



    Lhistorien Ottmar Trașcă, de lInstitut dhistoire « George Barițiu » de Cluj, décrit la relation qui se construit entre la Roumanie et lAllemagne pour adopter une politique commune dans le traitement appliqué aux Juifs dans la première moitié des années 1940. Trașcă rappelle lattitude antisémite constante de la Roumanie à la fin des années 1930 et au début des années 1940. En effet, dans la mise en place de sa politique raciale, le régime du général Antonescu, au pouvoir en Roumanie du 5 septembre 1940 jusquau 23 août 1944, a bénéficié de lexpertise des nazis.



    « Le régime Antonescu a initialement adopté une politique de roumanisation forcée. Cétait lépoque du gouvernement national-légionnaire, qui sest trouvé au pouvoir de 1940 jusquau mois de janvier 1941. En mars 1941, le capitaine de la SS Gustav Richter était nommé conseiller en charge des affaires juives à lAmbassade allemande de Bucarest. Il était arrivé à la demande du gouvernement Antonescu, à linstar des conseillers allemands responsables de bien dautres domaines. Pourtant, sa mission était singulière, car, en effet, il sagissait dharmoniser les législations roumaine et allemande à légard des Juifs. Dans un deuxième temps, à partir de lautomne 1941 et au cours de lannée 1942, il devait préparer la mise en œuvre de la solution finale en Roumanie. Les lois raciales et antisémites adoptées dans les 41 – ‘42 doivent beaucoup à Gustav Richter, son rôle étant décisif à cet égard. »



    La collaboration entre les autorités roumaines et leurs homologues allemands a culminé avec le massacre des populations juives originaires de Bessarabie, de Bucovine du Nord, de Transnistrie et dOdessa. Ottmar Trașcă a trouvé dans les archives militaires allemandes des preuves irréfutables de cette approche roumano-allemande commune.



    « Avec le début de la guerre entre lAllemagne nazie et lUnion soviétique, la question juive prend une dimension nouvelle. Nous constatons une coopération et une activité renforcée des unités mobiles dextermination allemandes, les Einsatzgruppen, sur le territoire roumain. Entendez par là les provinces de Bessarabie, de la Bucovine du Nord et de la Transnistrie. 4 unités Einsatzgruppen avançaient derrière les unités opératives allemandes et roumaines sur le front du Sud. Lune delles, Einsatzgruppe D, a été commandée par le colonel Otto Olendorf, et le bilan des crimes perpétrés par celle-ci est tout simplement effrayant. En effet, plus de 90 mille assassinats ont été mis sur le compte de cette seule unité. La quasi-totalité des rapports quotidiens envoyés vers Berlin faisait état dune excellente collaboration avec les autorités roumaines, quil sagisse de lArmée roumaine, de la gendarmerie ou encore de la police. Le degré de collaboration des autorités roumaines et du régime Antonescu à cet égard est arrivé à étonner même les leaders nazis, y compris Adolf Hitler. Le 19 août 1941, en sadressant à Goebbels, le Führer constatait que, je cite, « en ce qui concerne la question juive, un homme tel Antonescu agit de manière bien plus radicale que nous lavons fait nous-mêmes jusquà maintenant », fin de citation. Le fait que Hitler lui-même ait tenu ces propos en dit long ».



    En juin 1942, le gouvernement roumain donne son accord pour la déportation des Juifs de nationalité roumaine qui se trouvaient à létranger. Suite à cette décision, 5000 Juifs résidant à létranger, dont une bonne partie en France, ont été déportés à Auschwitz, où ils ont trouvé la mort. Mais lattitude du gouvernement roumain allait changer sous peu. Ottmar Trașcă.



    « La situation change radicalement à lautomne 1942. Aujourdhui, nous savons très bien quau mois daoût 1942, le gouvernement Antonescu a donné son accord pour déporter tous les juifs de Roumanie, à commencer par ceux originaires des départements de Timiş, Turda et Arad. Quest-ce qui a empêché la mise en œuvre de cette décision ? Notons, dabord, les interventions de Wilhelm Filderman, le représentant de la communauté juive de Roumanie, auprès du général Antonescu. Des interventions parfaitement construites et argumentées. Filderman a réussi à toucher la corde sensible dAntonescu, à savoir la question de lappartenance de la Transylvanie. Filderman posait le problème en ces termes : A quoi pouvait servir la déportation des Juifs, tant que la Hongrie nen faisait pas de même ? La déportation en masse des Juifs allait sans doute attirer des ennuis à la Roumanie et la désavantager dans la concurrence que les deux pays se livraient pour la possession de cette province. A noter que la Hongrie navait à lépoque déporté aucun Juif, et ce en dépit des pressions allemandes. Les arguments avancés par Filderman eurent leffet escompté. Notons encore les interventions du baron Francisc Neumann, un aristocrate roumain dorigine juive, celles de Iuliu Maniu, chef de file du parti national-paysan et leader historique des Roumains transylvains, enfin celles de la reine mère Elena. Mis à part les pressions internes, on peut accorder un certain crédit dans le changement dattitude du gouvernement roumain de lépoque à la note diplomatique aux accents ultimatifs, et envoyée au mois doctobre 1942 par le gouvernement américain, par lintermédiaire de la légation suisse de Bucarest. Le gouvernement américain menaçait le gouvernement roumain de rétorsions dirigées contre les citoyens roumains résidant aux Etats-Unis si la Roumanie poursuivait sa politique de déportation des Juifs de Roumanie. Enfin, la chose la plus importante, peut-être, a été la défaite de Stalingrad. Antonescu était quelquun de pragmatique et un militaire plutôt compétent. Après Stalingrad, il a dû comprendre que lAllemagne avait perdu la guerre. Alors, dès le mois de décembre 1942, on observe un changement dans la politique menée par la Roumanie à légard des Juifs, en ce sens quelle ne les envoie plus dans les camps de la mort de Pologne. Avec lagrément dAntonescu, les Juifs de Roumanie pourront émigrer en Palestine ».



    Quoi quil en soit, la Roumaine et lAllemagne ont marché main dans la main pendant la deuxième guerre mondiale dans leur volonté commune de liquider lélément juif du continent européen en appliquant pour ce faire la solution finale. Et même si vers la fin de la guerre leurs approches respectives divergent, leur responsabilité commune dans la mise en place de la solution finale demeure entière à légard de lHistoire.


    Trad. Ionut Jugureanu


  • La Roumanie salue le partenariat franco-allemand

    La Roumanie salue le partenariat franco-allemand

    Le président de la France, Emmanuel Macron, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont choisi de signer le traité bilatéral de coopération et d’intégration à Aix-la Chapelle. Le choix n’est pas le fruit du hasard, car c’est dans cette ville située dans l’ouest de l’Allemagne, à la frontière avec les deux pays fondateurs de l’UE, la Belgique et les Pays-Bas, que l’empereur Charlemagne avait installé de cour.



    Le nouveau Traité a pour fondement politique et juridique le Traité franco-allemand de lElysée, signé en 1963, par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer et qui a mis les bases de la réconciliation historique entre la France et lAllemagne. Il vise à adapter les relations des deux Etats aux défis du XXIe siècle, un accent particulier étant mis sur la cohésion de leurs actions à l’échelle européenne. Le document prévoit également la convergence des politiques économique, étrangère et de sécurité des deux pays, la coopération transfrontalière et la création d’une assemblée parlementaire franco-allemande, composée d’une centaine de députés.



    De l’avis des analystes, la signature de ce traité, qui refonde le partenariat franco-allemand, celui même qui représenta la locomotive de l’UE, intervient en pleine crise de l’intégration européenne, engendrée par un Brexit brumeux et par la montée du nationalisme et du souverainisme dans certains Etats membres du centre et de l’Est du continent. Pour la Roumanie, pays qui exerce la présidence semestrielle du Conseil de l’UE et qui a été représentée à la cérémonie par son président, Klaus Iohannis, le moment de la signature du traité revêt de profondes significations européennes.



    Le chef de l’Etat roumain a déclaré dans son discours que la signature, le 22 janvier 1963, du Traité d’Elysée avait rendu possible le projet politique intégrationniste le plus grandiose de l’histoire, à savoir l’Union européenne d’aujourd’hui. « La renaissance de « l’esprit de l’Elysée » doit nous redonner l’énergie de poursuivre la vision et les efforts de nos prédécesseurs visant à édifier une Europe forte, unie et cohésive et désormais « l’esprit d’Aix-la-Chapelle » nous inspirera aussi », a encore affirmé le président Iohannis. Et lui d’ajouter que dans le contexte européen actuel, il est absolument nécessaire de renforcer le projet européen, qui repose sur l’unité et la solidarité des Etats membres. Ce nouveau traité, a souligné le chef de l’Etat roumain, n’est pas que le fruit de la volonté de l’Allemagne et de la France d’approfondir leurs relations historiques et spéciales ; il reflète, dans une égale mesure, l’expression sincère de leur engagement en faveur de la consolidation de la construction européenne. Le président Klaus Iohannis a également espéré que malgré certaines divergences de vue inhérentes sur l’avenir de l’Europe, sur le rythme et la direction du développement, la force de la cohésion s’avèrera encore plus forte. « L’esprit d’Aix-la-Chapelle nous accompagnera jusqu’au Sommet de mai 2019, qui sera accueilli par la ville roumaine de Sibiu et où notre message commun devra être celui-ci : nous avons besoin d’une Union forte, inclusive, cohésive et prête à relever tous les défis », a conclu le président Iohannis.


  • 18.01.2019

    18.01.2019

    Europe – Le président roumain, Klaus Iohannis, sera présent mardi à Aachen, en Allemagne, pour la cérémonie de signature du nouveau Traité de coopération et d’intégration franco-allemand, à l’invitation de la chancelière allemande, Angela Merkel, et du président français, Emmanuel Macron. Dans sa qualité de président du pays à la tête du Conseil de l’Union européenne, Klaus Iohannis sera amené à prendre la parole à cette occasion. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, et celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, y seront également présents. Le traité bilatéral d’Aachen a comme fondement politique et juridique le Traité franco-allemand d’Elysée, signé en 1963, qui a mis les bases de la réconciliation historique entre l’Allemagne et la France. Le nouveau traité bilatéral vise l’adaptation des relations des deux pays aux défis du XXIe siècle, touchant surtout la cohésion des actions des deux pays au niveau européen.


    Foire – Des produits agro-alimentaires roumains seront exposés à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 27 janvier à la « Semaine verte internationale de Berlin». Selon le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, présent lui aussi à l’événement, plusieurs producteurs de produits traditionnels de Roumanie feront le déplacement en Allemagne. Les visiteurs de la foire de Berlin pourront ainsi déguster la confiture de prunes de Topoloveni, le hareng fumé du Danube, les saucisses de Pleşcoi ou encore la tourte de Dobroudja. L’année dernière, 400.000 personnes avaient visité la foire.

    Grippe – Quatorze personnes sont décédées cette saison à cause de la grippe en Roumanie. Parmi les victimes, mentionnons un bébé de dix mois et un jeune de 17 ans. Le Ministère de la Santé a recensé plus de 1100 cas de grippe la semaine dernière, un chiffre bien en dessus des 80 cas de grippe enregistrés à la même période de l’année passée. A l’heure où l’on parle, sur les 1,3 millions doses de vaccin dont la Roumanie a disposé en cette période, il en reste encore plus de 100.000. Les spécialistes s’attendent à ce que le nombre de cas de grippe se multiplie les jours à venir.

    Dacia – La compagnie Dacia a enregistré l’année dernière la meilleure performance commerciale de son histoire. Les ventes totales sur le marché interne et international ont atteint 700.000 unités, 7% de plus par rapport à l’année précédente. Selon un communiqué du constructeur auto, la marque roumaine a pratiquement doublé ses ventes en seulement sept ans. En 2018, les ventes Dacia sur les marchés externes ont augmenté de 5.5%, pour atteindre 646.000 unités, avec une très belle performance en Europe. En 1999, Renault a repris la marque Dacia et l’usine de Mioveni. Les voitures Dacia sont vendues dans 44 pays, sur quatre continents.

    Facebook – L’administration de Facebook a annoncé avoir supprimé des centaines de pages, de comptes et de groupes qui se donnaient pour des médias indépendants, tout en étant en étroite liaison avec l’agence de presse russe, Spoutnik. Il s’agit concrètement de deux réseaux séparés- un qui desservait les Pays baltes, l’Asie centrale, le Caucase et l’Europe centrale et de l’est et l’autre l’Ukraine. Sur la liste des pays visés par ces pages figure aussi la Roumanie. Cela fait deux ans déjà que Facebook est critiqué pour ne pas se doter d’instruments de lutte contre l’extrémisme et la propagande.

    Investisseurs – Le nombre d’entreprises avec des actionnaires roumains présentes en Slovaquie a connu une hausse de 120% ces six dernières années, en passant de 620 en 2013 à 1362 à la fin de l’année dernière, selon une société locale citée par la publication Slovak Spectator. La hausse la plus significative a été enregistrée entre 2017 et 2018 quant les investisseurs roumains ont créé 165 compagnies. Même situation en République Tchèque où le nombre d’entreprises avec actionnaires roumains a fait un bond de 179% entre 2014 et 2018. Sur l’ensemble des sociétés à capital roumain nouvellement créées en Slovaquie et en République Tchèque, la plupart travaillent dans le secteur du Commerce, des Services, du Transport routier ou encore du Bâtiment.

    Tennis – Les joueuses roumaines de tennis Maria Bara/ Monica Niculescu se sont qualifiées ce vendredi, à Melbourne, dans les huitièmes de finale du concours féminin de double de l’Open australien, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Le duo roumain a battu la paire russo- techèque, Ekaterina Makarova/ Lucie Hradecka. Bara et Niculescu s’apprêtent à rencontrer sur le terrain le duo gagnant du match entre les paires Margarita Gasparian (Russie)/Daria Gavrilova (Australie) et Raquel Atawo (Etats Unis)/Katarina Srebotnik (Slovénie). Ce vendredi encore, la Roumaine, Sorana Carstea et la lettone, Jelena Ostapenko ont été éliminées au deuxième tour par le couple slovéno- espagnol Andreja Klepac/Maria Jose Martinez Sanchez. Samedi, Irina Begu et Mihaela Buzarnescu joueront au tableau du deuxième tour contre le duo Alizé Cornet, de France/Petra Martic, de Croatie. Quant à Simona Halep, la numéro 1 mondiale rencontrera l’Américaine, Venus Williams, au troisième tour de l’Open australien.

    Météo – Les températures dépassent la normale saisonnière presque partout, en Roumanie. Le ciel est plutôt nuageux sur l’ouest, le nord et le centre du pays, où les pluies éparses peuvent faire leur apparition. Le vent souffle légèrement, plus fort en altitude. Les températures maximales vont de 2 à 10°. 5° à midi à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine 13.07.2018

    A la une de la presse roumaine 13.07.2018

    L’Ambassade d’Allemagne à Bucarest donne la réplique au ministre roumain de la Justice

    L’Ambassade allemande à Bucarest a donné une gifle morale au ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, et au PSD après que celui-ci eut affirmé que plusieurs pays dont l’Allemagne ne sanctionne pas l’abus de fonctions. « En Allemagne, l’abus de fonctions peut entraîner des peines allant d’amendes modestes et jusqu’à la privation de liberté » a répliqué Berlin dans un communiqué cité par la presse. Romania libera rappelle que le 28 juin, l’Ambassade des Etats-Unis à Bucarest a fait savoir que « d’importants pays partenaires appellent la Roumanie à prendre en considération le possible impact négatif de l’adoption des amendements au Code pénal ». Le journal précise que plusieurs pays ont soutenu la position de Washington. Parmi eux : la Belgique, le Canada, le Danemark, la Suisse, la Finlande, la France, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays Bas, la Norvège et la Suède.

    Un homme est mort à la sortie de l’hôpital

    Un homme de 55 ans est mort jeudi, à quelques pas de l’hôpital de Rovinari, dans le département de Gorj, après que les médecins lui eurent refusé les premiers secours. L’histoire fait le tour de la presse de ce vendredi. Grigore Dragomir s’est rendu à l’hôpital jeudi matin en accusant un malaise. Mais, en l’absence de lits disponibles, il a été renvoyé chez lui. Malheureusement, à quelques pas seulement de la sortie, l’homme s’écroule sur un banc sous le regard d’une passante qui tente d’alerter les médecins de l’hôpital. « Moi, je n’ai pas le droit de quitter mon poste » a affirmé le médecin de garde, Roxana Gherghina. C’est inadmissible, s’est lamentée la femme qui a essayé d’aider Grigore Dragomir. Je l’ai vu mourir devant moi et personne n’est intervenu : ni les médecins, ni l’ambulance, rien ! » Une plainte pénale sous l’accusation d’homicide involontaire a été avancée contre l’Hôpital de Rovinari par la famille de la victime, note Adevarul en fin d’article.

    Le projet de construction en Roumanie de la plus grande mosquée jamais dressée dans un Etat chrétien tombé à l’eau

    La Roumanie ne verra plus dresser la plus grande mosquée jamais construite dans un Etat chrétien, annonce Gandul à la une de son édition en ligne. La raison ? La Turquie ne peut plus financer les travaux. Il aurait fallu jusqu’à trois millions d’euros pour que ce projet voie la lumière du jour, or Ankara a décidé de stopper le financement faute d’argent. Gandul rappelle qu’en 2015, le Gouvernement a alloué un terrain de 1,1 hectare à la direction du culte musulman pour qu’il y fasse construire un centre comportant une mosquée, une bibliothèque, deux salles de classe pour l’école du dimanche et une cantine sociale. La décision a provoqué la révolte des Roumains qui ont protesté à plusieurs reprises !

    Le portrait de la nouvelle cheffe du Parquet anticorruption

    Jurnalul National se penche sur la nouvelle cheffe à la tête de la Direction nationale anticorruption et brosse son portrait. Sous le titre « La nouvelle chef de la DNA entre les voiliers et contes pour enfants », la publication raconte que Mme Anca Jurma est un magistrat plutôt atypique. Et pour cause : elle est issue d’une famille bohême avec un penchant particulier pour la littérature, le design, les voiliers et les beaux arts. En plus, le patrimoine de Mme Jurma est impressionnant, note la publication : deux terrains de 2600 mètres carrés et un troisième de 7 hectares, deux maisons de vacances, un appartement à Brasov et un autre à Bucarest, quatre voitures. A tout cela s’ajoutent des dépôts bancaires, fonds d’investissements et mutuels d’un montant de plus de 50.000 euros. Par ailleurs, entre 2009 et 2016, Anca Jurma a hérité de ses parents 170.000 euros et un appartement. Le journal précise qu’elle est la fille d’Alexandrina Cochinescu, ancien juge à la Haute Cour de Cassation et de Justice, et de Nicolae Cochinescu qui a fait sa carrière à la Cour constitutionnelle de la Roumanie.

  • 13.05.2018 (mise à jour)

    13.05.2018 (mise à jour)

    Visite – En
    visite au Vatican, la première ministre de la Roumanie, Viorica Dăncilă, s’est
    rendue ce dimanche à l’Accademia di Romania, à Rome, la plus ancienne
    institution culturelle roumaine à l’étranger, qui fête, cette année, son 96e
    anniversaire. Egalement, ce dimanche, la chef du gouvernement roumain a eu une
    conversation téléphonique avec l’évêque Siluan de l’Evêché orthodoxe roumain
    d’Italie, qui participait, à Paris, au congrès de la Métropolie orthodoxe
    roumaine d’Europe occidentale et méridionale. Au cours de cette conversation
    téléphonique, Mme Dăncilă a souligné plusieurs aspects liés à sa visite au
    Saint Siège et à l’audience accordée, vendredi, par le Pape François. Elle a
    apprécié l’appui de l’Eglise orthodoxe aux communautés roumaines de la
    diaspora, notamment d’Italie, soulignant l’importance des lieux de culte dans
    la vie des Roumains qui vivent à l’étranger. Au cours de cette conversation
    téléphonique, la première ministre a aussi souligné l’attention accordée par
    les autorités de Bucarest au respect des droits des communautés roumaines et au
    rôle des cultes religieux à la sauvegarde de l’identité spirituelle et
    linguistique.

    Entretien – Le
    président du Parti national libéral, principal parti d’opposition de Roumanie,
    Ludovic Orban, aura un entretien, à Berlin lundi, avec la chancelière allemande
    Angela Merkel. M Orban se trouvera à la tête d’une délégation des libéraux
    roumains, qui fera une visite de trois jours en Allemagne. A l’agenda,
    également, des rencontres avec des représentants du gouvernement fédéral pour
    le secteur de l’énergie et du milieu des affaires, avec des élus de l’Union
    chrétienne-démocrate (CDU) et avec des Roumains de la diaspora. Selon le Bureau
    de presse du PNL, cette visite est le résultat de la très bonne collaboration
    des libéraux roumains avec la CDU, dans le cadre du Parti populaire européen,
    et elle a lieu à l’invitation de la Fondation Konrad Adenauer.

    Handball – Les
    handballeuses du CSM Bucarest, club champion de Roumanie, ont
    remporté les médailles de bronze de la Ligue des champions de handball féminin, grâce à la victoire
    obtenue ce dimanche à Budapest devant les Russes de Rostov Don, sur le score
    final de 31 à 30. C’est pour la deuxième année de suite que les joueuses
    roumaines remportent le bronze dans cette compétition continentale qu’elles ont
    gagnée en 2016.

    Météo – Le temps deviendra instable en
    Roumanie dans les prochaines 24 heures. Le ciel sera couvert et il pleuvra sur la
    plupart du territoire, à l’exception du sud-est et du nord-ouest. Lundi
    après-midi, les températures se situeront entre 16 et 24°.

  • 15.03.2018 (mise à jour)

    15.03.2018 (mise à jour)

    MCV – Les responsables de la Commission européenne ont rencontré jeudi à Bucarest des représentants du système judiciaire, du Parlement et du gouvernement dans le cadre de leur mission d’évaluation déroulée par le biais du Mécanisme de coopération et de vérification. La mission s’achèvera vendredi. Des pourparlers visant l’analyse des recommandations, le code pénal et le code de procédure pénale, le code civil et celui de procédure civile et la stratégie de développement du système judiciaire seront également prévus, selon le ministère de la Justice. Le Mécanisme de coopération et de vérification a été introduit en janvier 2007, lors de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’UE, afin d’aider les deux pays à résoudre les déficiences dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption. Les autorités de Bucarest souhaitent lever le Mécanisme de coopération et de vérification en 2019.


    Melescanu – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu a conclut jeudi sa visite de deux jours en Allemagne. Son agenda de jeudi a comporté des entrevues avec le président de la Commission chargée des Affaires européennes du Bundestag, Gunther Krichbaum et avec celui de la Commission des Affaires Etrangères du Législatif fédéral, Norbert Röttgen. Les pourparlers ont porté, entre autres, sur la coopération bilatérale, l’élargissement de l’UE, les défis de l’espace communautaire. Mercredi, à Dresde, le ministre Melescanu a rencontré le premier ministre du land de Saxe, Michael Kretschmer, et le président du parlement local Matthias Rösler. L’occasion pour mettre en lumière le rôle de la communauté allemande de Roumanie et de la communauté roumaine d’Allemagne.


    Grippe – En Roumanie, le nombre des décès provoqués par la grippe se monte à 101, selon le dernier bilan fourni par le Centre National de Surveillance et du Contrôle des Maladies Transmissibles. Depuis le début de la saison, plus de 1200 personnes ont contacté le virus, en Roumanie. Rien que la semaine dernière, 140.000 personnes ont souffert, en Roumanie, d’infections respiratoires, soit de 67% de plus par rapport à la même période de 2017.Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, no 1 mondiale, rencontrera vendredi dans les demi-finales du tournoi WTA d’Indian Wells en Californie, la Japonaise, Naomi Osaka, 20e mondiale. Halep s’est qualifiée dans les demi-finales après avoir eu raison de la Croate, Petra Martic, tandis que Osaka a battu jeudi Karolina Pliskova de République Tchèque. Simona Halep a remporté le tournoi de Californie en 2015.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, no 1 mondiale, rencontrera vendredi dans les demi-finales du tournoi WTA d’Indian Wells en Californie, la Japonaise, Naomi Osaka, 20e mondiale. Halep s’est qualifiée dans les demi-finales après avoir eu raison de la Croate, Petra Martic, tandis que Osaka a battu jeudi Karolina Pliskova de République Tchèque. Simona Halep a remporté le tournoi de Californie en 2015.

    Météo – Temps particulièrement doux pour cette période de l’année. Des pluies toucheront particulièrement la moitié ouest du territoire et les régions de montagne, alors que des pluies isolées seront signalées sur le reste du territoire. Les minima chuteront jusqu’à -1 et les maxima grimperont jusqu’à 18 degrés. Par ailleurs, plusieurs rivières de l’est, le nord-est, le centre et le sud du territoire sont placés d’ici vendredi, en alerte jaune et orange aux inondations.

  • 01.12.2017 (mise à jour)

    01.12.2017 (mise à jour)

    Centenaire – La veille du Centenaire (de la Grande Union des principautés roumaines), est une bonne occasion pour les Roumains de réfléchir à la manière dont ils souhaitent que leur pays se présente. C’est ce qu’a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis, dans un message vidéo à l’occasion de la Fête Nationale de la Roumanie. «Unis, impliqués et déterminés, c’est la seule manière dont les Roumains réussiront à bâtir un pays fort et respecté en Europe et dans le monde », a également souligné le chef de l’Etat, plaidant pour une Roumanie dirigée par des politiciens responsables et intègres. A son tour, le premier ministre roumain Mihai Tudose a affirmé dans un message que le Centenaire de la Grande Union marquait l’engagement des Roumains de redéfinir leurs valeurs nationales. « Ce ne sera pas uniquement un moment de célébrer l’histoire, mais aussi et surtout un point de repère pour remettre l’identité nationale à sa place », a précisé le chef du gouvernement. « La Roumanie doit avoir un idéal, l’idéal d’un pays souverain et prospère, respecté dans le monde », a transmis dans son message, Liviu Dragnea, président de la Chambre des Députés. « Les Roumains ont réussi, par leurs efforts, à faire venir en Roumanie les valeurs euro-atlantiques, à favoriser l’adhésion du pays à l’OTAN et à l’UE », a déclaré à son tour, le président du Sénat de Bucarest, Călin Popescu Tăriceanu, exprimant son espoir que, par un effort commun, les Roumains réussiront à bâtir une société meilleure, plus libre et plus prospère. Enfin, à l’occasion de la Fête nationale, la Famille Royale de Roumanie a souhaité « Joyeux anniversaire » à tous les Roumains se trouvant au pays, en République de Moldova voisine et partout dans le monde. Depuis les Etats-Unis, le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, a transmis lui aussi un message à la Roumanie, déclarant que Washington était reconnaissant à Bucarest pour le partenariat stratégique entre les deux pays et leur coopération pour atteindre des objectifs communs, tels la prospérité, la sécurité et la démocratie.

    Fêtes d’hiver – C’est déjà une tradition : le 1er décembre marque non seulement la Fête nationale de la Roumanie mais aussi le coup d’envoi des manifestations liées aux fêtes d’hiver et de fin d’année. A Bucarest, la municipalité a inauguré vendredi au centre-ville soir une Foire de Noël et les illuminations de Noël, inspirées cette année du folklore roumain. Plus de 3 millions de lumières ont été installées dans la capitale sur un trajet s’étalant sur 33 km. La Foire de Noël de Bucarest sera ouverte jusqu’au 27 décembre, proposant une zone consacrée à la gastronomie roumaine, produits d’artisanat, une patinoire, sans oublier la Maison de Père Noël. En même temps, sur la scène installée au cœur de la Foire monteront des chorales prestigieuses, orchestres de musique traditionnelle, groupes de rock et de folk et des chanteurs des plus connus.

    Incendie – Le président roumain, Klaus Iohannis s’est dit consterné et a fermement condamné vendredi l’incendie produit dans la localité allemande de Bergkamen (nord-ouest) dans un immeuble habité aussi par des Roumains. 33 personnes ont été hospitalisées, a fait savoir le ministère roumain des AE, précisant que les autorités locales n’excluaient pas l’hypothèse d’un feu mis intentionnellement. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, le chef de l’Etat roumain s’attend à ce que l’enquête éclaircisse d’urgence les circonstances dans lesquelles s’est produit l’incendie. Le consulat général de la Roumanie de Bonn suit de près les événements liés à ce sujet.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera plutôt morose en Roumanie, avec des précipitations sous forme de pluie, giboulée et de neige. Le vent pourrait atteindre les 55 km/h notamment dans les montagnes des Carpates Orientales. Les températures maximales iront de 0 à 14 degrés.

  • L’Allemagne a fait son choix

    L’Allemagne a fait son choix

    « L’Europe a plus que jamais besoin d’un gouvernement allemand fort », affirmait le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans une lettre de félicitations adressée à la chancelière Angela Merkel, qui s’est adjugé un quatrième mandat lors des élections législatives du 24 septembre. Attendu avec intérêt, ce scrutin a amené des modifications dans la hiérarchie du Législatif fédéral.

    Les conservateurs ont remporté ce scrutin haut la main, avec 33% des suffrages, un résultat pourtant inférieur de 8,5% à celui de 2013. Invité au micro de Radio Roumanie, le professeur Ioan Bogdan Lefter brosse le tableau politique de l’Allemagne post-électorale. : « Les sociaux-démocrates arrivent en deuxième position et les près de 20% de voix qu’ils ont recueillies leur confèrent un rôle plutôt modeste quand il s’agit d’influencer la gouvernance. En plus, par la voix de Martin Schultz, ils ont fait savoir leur intention de ne plus former de coalition avec les chrétiens – démocrates, comme par le passé. Les quatre partis qui ont récolté ensemble plus de 40% des voix compliquent un peu le jeu. Il s’agit de l’Alternative pour l’Allemagne, la droite ultra radicale, des libéraux, des écologistes et du parti de gauche Die Linke. Etant donné la compatibilité des libéraux et des verts avec l’Union chrétienne-démocrate, c’est probablement de cette zone que sortira une coalition et cela non pas sans difficultés, vu les divergences existantes entre les quatre partis mentionnés ».

    C’est l’Union chrétienne-démocrate qui s’est adjugé le plus grand nombre de sièges au Bundestag, mais le score obtenu pendant les récentes législatives reste le plus faible jamais enregistré depuis 1949. Les socialistes ont annoncé que juste après la fermeture des urnes ils passeraient dans l’opposition. Le leader du Parti social-démocrate, Martin Schultz, estime, lui, que la chose la plus déprimante, c’est le renforcement de l’Alternative pour l’Allemagne. « C’est un véritable tournant », a expliqué Schultz, défenseur constant de la politique d’ouverture aux migrants menée par la chancelière Merkel. Le professeur Ioan Bogdan Lefter poursuit son analyse : « Les élections se sont déroulées dans le calme et leur résultats ont été très prévisibles. Reste à résoudre les problèmes liés à la formation de la coalition et à l’entrée au Parlement du parti d’extrême droite. C’est un signal inquiétant, c’est vrai, mais le nombre de voix recueillies par ce parti ne risque pas de mettre en danger la démocratie allemande. On va voir ce qui se passera au Parlement. Mme Merkel demeure un leader de grande envergure. Elle dominera l’Allemagne, l’UE et la politique mondiale dans les années à venir aussi. »

    Les analystes s’accordent à dire que les négociations en vue de la constitution du nouveau gouvernement ne commenceront véritablement qu’après le 15 octobre, date à laquelle les conservateurs espèrent remporter les élections locales en Basse-Saxe. Un premier pas vers la création d’une nouvelle coalition, c’est la décision du ministre des Finances, Wolfgang Schaeuble, d’accepter de quitter son poste pour prendre la présidence de la chambre basse du Parlement. Ainsi, une autre formation politique pourra-t-elle désigner un titulaire du poste resté vacant.

    Un aspect pas du tout négligeable dans les conditions où le Parti libéral-démocrate, par exemple, a déjà fait connaître son intention d’obtenir ce fauteuil pour entrer dans la coalition dirigée par la chancelière Angela Merkel. Les agences de presse rappellent le fait que Wolfgang Schaeuble est devenu un des politiciens européens les plus influents durant la crise de la dette dans la zone euro.

    La chancelière allemande espère que l’autorité de celui-ci confèrera une visibilité accrue à la fonction de président du Bundestag. Ioan Bogdan Lefter explique les retombées, hors des frontières allemandes, des résultats du récent scrutin législatif : « La première chose que je puisse dire, c’est que la stabilité de l’Allemagne profite à l’ensemble de l’Union européenne et au monde entier. Et là je me réfère à la stabilité d’une Allemagne qui s’est très bien portée ces dernières années, plus précisément depuis que Mme Merkel remplit les fonctions de chancelière. Une Allemagne qui dispose d’une économie forte et stable, qui joue un rôle remarquable en tant que médiateur et qui constitue la principale force politique sur le plan euro-atlantique et global. Cette Allemagne qui a tiré profit même des politiques d’austérité censées rétablir l’équilibre dans les économies frappées par la grande crise financière, transformée en crise économique dans les années 2007-2008 ».

    Il ne faut pas oublier non plus, ajoute le professeur Lefter, le rôle de Berlin en tant que principale force de négociation et de décision dans plusieurs affaires de politique récente de l’UE, telle la situation de la Grèce et la migration. (Corina Cristea)

  • 04.10.2017

    04.10.2017

    Protestations – Une des plus grandes confédérations syndicales de Roumanie, Cartel Alfa, organise une nouvelle manifestation ce mercredi, devant le siège du Gouvernement. Ses principales revendications : l’abandon du transfert des taxes sociales depuis l’employeur à l’employé et la reprise des négociations, ainsi que la signature de conventions collectives à tous les niveaux. Les syndicalistes contestent également la Lois des salaires dans le système public et la Loi du dialogue social. Selon Cartel Alfa, environ 10.000 personnes devraient participer aux manifestations de Bucarest. La semaine dernière d’autres actions de protestations ont eu lieu dans plusieurs villes roumaines.

    Motion – Le Parlement de Bucarest doit débattre et voter aujourd’hui la motion simple déposée par la principale formation politique de l’opposition, le Parti National Libéral, contre le ministre des Transports, Razvan Cuc. Dans le document intitulé « L’infrastructure de transport de la Roumanie sous la domination du Parti Social Démocrate. Désillusion, démagogie et découragement », les signataires accusent le ministre d’une gestion défectueuse, non – professionnelle et extrêmement politisée de son ministère. Ils lui reprochent notamment d’avoir bloqué de grands projets d’infrastructure dont les dates limite ont été dépassées depuis longtemps déjà.

    Banques – La Banque Nationale de Roumanie est intervenue sur le marché interbancaire pour prêter aux banques commerciales plus de 9 milliards de lei (soit environ 2 milliards d’euros) pour un intérêt de 1,75%. Cette action intervient dans le contexte où, mardi le taux de l’indicateur ROBOR de 3 mois (Romanian Interbank Offer Rate, soit le taux moyen d’intérêt pour les crédits en lei sur le marché interbancaire, un taux établi par la Banque Centrale) a augmenté pour le 15e jour consécutif, jusqu’à 1,8%, soit son niveau le plus élevé depuis novembre 2014.

    Allemagne – L’unification de l’Allemagne, le 3 octobre 1990 a ouvert symboliquement la voie vers l’unification de toute l’Europe, a déclaré mercredi le président roumain Klaus Iohannis lors d’un dîner offert par l’ambassade allemande à Bucarest. Lui-même membre de la communauté allemande de Roumanie, le président a souligné que la relation bilatérale était solide, de nature stratégique et fondée sur des réalisations visibles et sur le désir de construire ensemble un meilleur avenir européen. En même temps, en tant que pays francophone ayant aussi un consistant patrimoine culturel allemand, la Roumanie se tenir près du moteur franco-allemand de l’UE, a encore affirmé le chef de l’Etat Roumain.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n° 2 WTA, a obtenu mercredi une victoire importante contre la fameuse Maria Sharapova de Russie, score 6-2, 6-2, dans les 8e de finale du tournoi de Pékin. C’est le premier succès de Simona Halep sur les 8 matchs joués avec Sharapova. Cette victoire lui donnera une nouvelle chance de devenir numéro 1 mondiale, prenant la place de Garbine Muguruza d’Espagne qui a abandonné la compétition au premier tour. Ce mercredi encore, la Roumaine Monica Niculescu, n° 65 WTA, a été vaincue par Shuai Peng de Chine (25e mondiale) dans les 16e de finale du tournoi de Pékin. Enfin, une autre Roumaine évolue dans la même compétition: Sorana Cârstea, 44e mondiale. Elle affrontera jeudi, dans les 8e de finale, la tchèque Karolina Pliskova.

    Météo – Le ciel sera plutôt couvert aujourd’hui
    en Roumanie et l’on attend de la pluie surtout sur le centre et le nord-est.
    Les températures maximales iront de 14 à 24 degrés. 17 degrés et un ciel
    indécis à midi à Bucarest.

  • 20.06.2017 (mise à jour)

    20.06.2017 (mise à jour)

    Diplomatie – Le président roumain Klaus Iohannis s’est vu décerner mardi, à l’Ambassade de Roumanie de Berlin, l’Ordre « Saint Georges » de l’Opéra « Semper » de Dresde (dans l’est de l’Allemagne). Dans l’allocution prononcée à cette occasion, le chef de l’Etat roumain a affirmé dédier cette distinction à l’amitié roumano-allemande. Il a également réitéré l’engagement de la Roumanie pour l’avenir du projet européen. «L’Europe signifie démocratie, pluralisme, tolérance, diversité. L’UE signifie liberté et responsabilité », a affirmé Klaus Iohannis. Mardi encore il a participé à Berlin à une cérémonie de commémoration des victimes du refuge et de l’expulsion, organisée au Musée historique allemand. « Marquée le 20 juin, la Journée mondiale des réfugiés, est un moment de réflexion sur les défis que les acteurs humanitaires doivent relever afin d’identifier des solutions durables aux problèmes des réfugiés » – a affirmé le président roumain. Il a précisé que les Européens ne devaient pas oublier ce qui les a unis, à savoir la diversité culturelle, la tolérance et les sociétés inclusives. Lundi, au premier jour de sa visite en Allemagne, le chef de l’Etat roumain a eu des entrevues avec la chancelière allemande Angela Merkel ainsi qu’avec son homologue, Frank-Walter Steinmeier.

    Réfugiés – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a salué la célébration, le 20 juin, de la Journée mondiale des réfugiés, mentionnant dans un communiqué, avoir alloué 1 million et demi d’euros pour des programmes consacrés aux réfugiés pendant la période 2015 – 2016. Depuis 1991, près de 27.000 personnes ont sollicité une forme de protection en Roumanie. 5000 ont déjà obtenu le statut de réfugié ou une protection subsidiaire. Par ailleurs, depuis le début de l’année en cours, 1.700 demandes d’asile ont été déposées auprès des autorités roumaines. La plupart des demandeurs d’asile sont originaires de Syrie, d’Irak et du Pakistan. Au niveau mondial, le nombre des réfugiés a atteint en 2016 le chiffre historique de 65,6 millions. Le conflit en Syrie continue de générer le plus grand nombre de réfugiés : 5,5 millions depuis son début en 2011.

    Danube – Un bibliothécaire roumain, Avram Iancu, a décidé de parcourir à la nage les 2860 km du Danube, depuis les sources jusqu’à l’endroit où le fleuve se jette dans la Mer Noire. Il est parti ce mardi depuis l’Allemagne et nagera 50 km par jour. L’arrivée au Port de Sulina, dans le sud-est de la Roumanie, est prévue le 20 août. Pendant ce temps, Avram Iancu traversera 10 pays et 4 capitales européennes. Seules deux personnes ont réussi jusqu’ici à parcourir à la nage tout le Danube : le Slovène Martin Strel, en 2000 et la Canadienne Mimi Hughes, en 2006. Le bibliothécaire roumain, lui, il est connu pour avoir réussi en août dernier à traverser la Manche, au bout d’un effort continu de presque 18 heures sur une distance de 60 km.

    Météo – Les météorologues
    annoncent du beau temps en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Il fera
    chaud dans l’ouest, le sud-ouest et le sud. Les températures maximales iront de
    26 à 35 degrés.

  • 20.06.2017

    20.06.2017

    Visite – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe, ce mardi, à Berlin, à une cérémonie de commémoration des victimes du refuge et de l’expulsion, organisée au Musée historique allemand, lors de laquelle il doit prononcer un discours. Toujours mardi, Klaus Iohannis, prendra part aux festivités accueillies par l’ambassade de Roumanie à Berlin pour marquer les 50 ans écoulés depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérales. Lundi, au premier jour de sa visite en Allemagne, le chef de l’Etat roumain a eu des entrevues avec la chancelière allemande Angela Merkel ainsi qu’avec son homologue, Frank-Walter Steinmeier.

    Politique – La crise politique se poursuit à Bucarest à la veille du vote du Législatif sur la motion de censure que la coalition gouvernementale formée par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates a déposée contre son propre gouvernement. Même s’il a perdu l’appui politique de la coalition et si la plupart des ministres ont déposé leur démission, le premier ministre Sorin Grindeanu refuse de démissionner. Le leader du PSD, Liviu Dragnea, mais aussi le président de l’ALDE, Calin Popescu Tariceanu, ont déclaré que le changement du gouvernement s’imposait en raison des retards pris dans la mise en pratique du programme de gouvernance. Ces propos ont été rejetés par le premier ministre qui accuse de manque d’objectivité les auteurs du rapport d’évaluation de son activité. Celui-ci a été réalisé par un proche du président social-démocrate. Le cabinet Grindeanu avait été installé à la suite du scrutin législatif de décembre 2016. Si la motion est adoptée, ce sera pour la première fois dans l’histoire de la Roumanie post-communiste qu’une coalition au pouvoir renverse sont propre gouvernement.

    Justice – La Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest débat ce mardi des nouveaux délais de jugement dans les dossiers visant le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, le président de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, l’ex premier ministre Victor Ponta et l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea. Călin Popescu-Tăriceanu est accusé de faux témoignage et d’avoir favorisé l’activité du délinquant dans une affaire de rétrocession de terrains situés dans le nord de la capitale. Quant à Liviu Dragnea, il est accusé d’instigation à l’abus de pouvoir relatif à l’embauche de deux membres du Parti social-démocrate comme employées de la Direction d’Assistance sociale du département de Teleorman (sud du pays). Enfin, le chef d’accusation formulé contre Gabriel Oprea est celui d’abus de fonctions dans la dépense de certaines sommes du budget du Département de renseignement et de protection interne du ministère de l’Intérieur. L’ancien premier ministre Victor Ponta et l’ex député Dan Şova font l’objet d’un dossier portant sur des passations de marchés publics pour les complexes énergétiques de Turceni et de Rovinari (sud-ouest). Victor Ponta est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, faits qu’il aurait commis en sa qualité d’avocat. Dan Şova est accusé de complicité d’abus de fonctions, de faux en écritures sous seing privé, d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent.

    Enquête – A Bucarest, les travaux de la Commission parlementaire chargée d’enquêter sur les élections présidentielles de 2009 seront prolongés de 60 jours, en raison du grand nombre de documents à examiner. Ce mardi, devaient être auditionnés la cheffe du Parquet national anticorruption Laura Codruţa Kövesi, qui en 2009 occupait le poste de procureur général de Roumanie et l’ancien premier adjoint du directeur du Service romain de renseignement, Florian Coldea. Tous les deux avaient fait savoir lundi qu’ils ne se présenteraient pas devant la Commission. La création de cette commission avait été décidée suite aux révélations d’un journaliste controversé, selon lequel les élections présidentielles auraient été influencées par de hauts dignitaires. C’est le représentant de la droite, Traian Băsescu, qui avait remporté le scrutin présidentiel de 2009 contre son rival social-démocrate Mircea Geoană.

    Exercice – Un exercice militaire conjoint roumano-américain se déroule à Câmpia Turzii, dans le centre-nord de la Roumanie. Y prennent part près de 200 militaires roumains, pilotes et personnel technique, ainsi que deux aéronefs MiG-21 LanceR et des hélicoptères IAR-330 Puma. La partie américaine y participe avec 300 soldats et des aéronefs F-15. Selon le ministère roumain de la Défense, cet exercice, qui devrait s’achever en août, offre aux militaires roumains la possibilité d’exercer les techniques, les tactiques et les procédures associées aux opérations aériennes, en conformité avec les normes de l’OTAN.

    Réfugiés – Le 20 juin marque, depuis 2001, la Journée mondiale des réfugiés. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, leur nombre atteignait, fin 2016, le chiffre historique de 65,6 millions. Le conflit en Syrie, qui a commencé en 2011, continue de générer le plus grand nombre de réfugiés (5,5 millions au total), avec près de 825.000 nouveaux enregistrements en 2016, précise encore le rapport du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Depuis 1991, près de 27 mille personnes ont sollicité une forme de protection en Roumanie. 5000 ont déjà obtenu le statut de réfugié ou une protection subsidiaire. Par ailleurs, depuis le début de l’année en cours, 1.700 demandes d’asile ont été déposées auprès des autorités roumaines. La plupart des demandeurs d’asile sont originaires de Syrie, d’Irak et du Pakistan.