Tag: apuseni

  • Les photos de Jeno Major

    Les photos de Jeno Major


    Madame,
    Monsieur, RRI vous lance une invitation à la découverte du village roumain
    archaïque, grâce au comédien Jeno Major, de la troupe du Théâtre pour la
    jeunesse de Sibiu. Passionné par la photographie, celui-ci explore la campagne
    roumaine pour surprendre en photo, les villageois et les paysages.




    L’idée m’est venue d’un coup, il y a 8
    ans déjà. Moi, je fus un pêcheur passioné, une activité que j’ai abandonnée
    pour la remplacer par la photographie. Récemment, à la suggestion de mon ami,
    le photographe Sorin Onișor, j’ai commencé à prendre en photo des personnes
    aussi, puisque par leur présence, elles arrivent à animer les cadres. Moi, je
    n’osais pas immortaliser des gens, juste des paysages. Je trouvais que les
    rapports interhumains étaient difficiles. Mais je me suis laissé inspirer par
    le talent de Onisor de travailler avec les gens. Il a un don extraordinaire de
    se connecter à ces sujets, de les sentir dans leurs moindres sentiments. Par
    conséquent, j’ai décidé d’inclure moi aussi, des personnages dans les
    photographies qui, en l’absence de toute présence humaine, étaient un peu
    ternes. Voilà l’idée qui m’a poussé à partir à la découverte des villages
    roumains pour y faire des photos d’inspiration ethnographique. Et puisque moi,
    je suis né en ville et que je n’ai pas de famille à la campagne, j’avoue que je
    ne suis jamais entré en contact avec le milieu rural, avec les animaux et le
    quotidien des habitants des villages. Or, la photographie m’a permis de le
    faire. Surtout que je n’aime pas du tout l’agitation, l’agglomération. Je
    préfère chercher refuge en haut des collines et au sein de la nature. J’adore faire
    des ballades, c’est une activité que j’aime depuis toujours et à chaque fois
    que le temps me le permet, je pars en randonnée.




    Le
    soleil qui se couche ou se lève derrière les crêtes des Carpates, le brouillard
    qui couvre la campagne, les arbres solitaires, les familles qui travaillent les
    champs, les vieux qui discutent dans la petite ruelle qui mène à l’église voilà
    autant d’histoires que Jeno Major nous raconte à travers ses photographies. Des
    photos qui nous montrent le visage secret de la Roumanie profonde. Jeno Major:




    A la différence d’autres pays d’Europe et du
    monde, la Roumanie préserve de nos jours encore, le monde archaïque du village,
    les traditions, les costumes populaires, les messes à l’église, les voyages en
    charriot, les vendanges faites à l’ancienne. Vous savez, il m’est déjà arrivé
    que les gens observent les meules de foin prises en photo et qu’ils ne savent
    pas ce que c’est. Ils s’étonnent qu’il existe toujours des Roumains qui vivent
    à l’ancienne, dans des hameaux isolés, en haut des Apuseni. Dans ces endroits,
    les photos que j’ai prises ne sont pas datées, on ne saurait dire si le cadre
    est de nos jours ou s’il date depuis des centaines d’années. Sur l’ensemble des
    cadres que j’ai photographiés en Roumanie, mon préféré reste celui connu sous
    le nom de Fundatura Ponorului, dans le Massif Șureanu. A chaque fois que je m’y
    rends, le paysage change. Le brouillard, les nuages, les meules de foin, les
    troupeaux, les rochers, bref, chaque détail mérite une photo. Je pense que
    c’est un des endroits les plus beaux de Roumanie. Les charriots remplis de foin
    tirés par des buffles, les paysans joliment habillés en costumes traditionnels,
    la gentillesse de tous ces gens qui vivent complètement isolés, dans des petits
    patelins qui manquent d’infrastructure routière. Dans ces endroits, les gens
    sont beaucoup plus humbles, plus proches des traditions et du bon Dieu, plus
    généreux. D’ailleurs, c’est ce qui pousse les étrangers à venir en Roumanie.
    Découvrir des villages qui n’existent plus chez eux et que seuls leurs
    arrière-grands-parents ont pu connaître, il y a 200 ou 300 ans. Or chez nous,
    ce type de vie est toujours d’actualité.




    Fundatura
    Ponorului revient souvent dans les histoires racontées par Jeno Major. Le
    photographe s’enthousiasme facilement quand il parle de cette Roumanie
    archaïque et traditionnelle, peuplée de personnages pittoresques qui nous
    charment par leur gentillesse. Jeno Major:




    Je me souviens d’une petite mamie de 92 ans,
    du pays du Maramures. Je pense qu’à présent elle est déjà morte, puisque cette
    histoire ça date d’il y a six ou sept ans, de l’époque quand j’ai commencé à
    faire de la photographie. Donc, j’ai rendu visite à cette petite vieille qui
    habitait dans une maisonnette en torchis. Elle n’avait qu’une seule pièce
    éclairée par une ampoule accrochée au plafond, un lit et une table. Et sur la
    table, il y avait un croûton… On avait l’impression d’un décor de film,
    tellement c’était inhabituel. La lumière entrait par la fenêtre et la petite
    mamie m’a invité à écouter l’histoire de sa vie. Elle m’a parlé d’elle-même, de
    ses enfants, de ses petits-enfants partis travailler à l’étranger. Elle m’a dit
    que dans son village, au bout de cinq ou dix minutes de causette, les gens
    deviennent tes amis et sont prêts à se confesser. Au moment où j’ai voulu
    partir, elle m’a offert six oeufs. Je pense que c’étaient les seuls aliments
    qu’elle avait à la maison et pourtant, elle me les a offerts. A ce moment-là,
    j’étais accompagné par d’autres amis photographes et on n’a pas voulu accepter,
    mais elle a insisté jusqu’à ce que nous avions emporté les oeufs




    Pour les
    connaisseurs, les photos de Jeno Major ne sont pas que des simples portraits ou
    paysages, mais des témoignages qui parlent d’un monde en voie de disparition.
    D’ailleurs, le photographe le confirme:




    Malheureusement, vue la façon dont
    notre monde change, je pense que dans une génération ou deux, tout cet univers
    archaïque disparaîtra. Notamment, parce que les jeunes générations quittent la
    campagne et donc, des villages comme ceux du Maramures, de la Bucovine ou de la
    Transylvanie sont en cours de dépeuplement. A la campagne, chaque famille a au
    moins un membre vivant à l’étranger. Malheureusement, une fois de retour, tous
    ces ressortissants préfèrent terrasser les maisonnettes traditionnelles et
    faire construire à la place, des maisons moches. Je désole de voir le destin
    malhereux de toutes ces maisons traditionnelles. Il faudrait que la Roumanie
    fasse quelque chose pour les préserver, mais je ne sais pas quoi.




    Par
    conséquent, dépéchez-vous, chers amis, de réserver vos prochaines vacances dans
    les villages roumains. En attendant, admirer les photos de Jeno Major qui
    immortalisent la beauté d’un monde en voie de disparition.







  • Les grands mammifères du Parc National Apuseni

    Les grands mammifères du Parc National Apuseni

    Le développement de l’infrastructure routière est important pour l’économie de chaque Etat, mais ce processus influence la biodiversité. Un réseau dense d’autoroutes et de rues, auquel s’ajoute l’expansion des agglomérations urbaines rend difficile ou empêche complètement la circulation des animaux sauvages dans leur milieu naturel, de plus en plus fragmenté. Dans le centre-ouest de la Roumanie on trouve le parc naturel Apuseni, qui couvre le territoire administratif des départements Alba, Bihor et Cluj.

    En l’absence des mesures de protection, le développement de l’infrastructure peut fragmenter les zones où vivent et se déplacent les animaux sauvages, même à proximité ou à l’intérieur d’une zone protégée d’intérêt national, comme le parc naturel Apuseni. Le directeur de l’administration du parc naturel Apuseni, Alin Moş, plaide pour le maintien des voies de migration des mammifères : « Les monts Apuseni ressemblent à une île montagneuse, entourée de zones plus basses. La présence des grands carnivores, tels le loup, l’ours ou le lynx, n’est pas du tout accidentelle. Dans les nombreuses grottes qui se trouvent aujourd’hui sur le territoire du parc, on a identifié de nombreux fossiles, vieux de plusieurs dizaines de milliers d’années, qui appartiennent à des nombreux mammifères. Mais, à cette époque-là, la présence de l’homme et surtout le développement de l’infrastructure étaient différents. La plupart du temps, il n’y avait pas de problème concernant le déplacement ou la migration de ces espèces dans les zones avoisinant les monts Apuseni. Mais, au fil du temps, par le développement de la société humaine, à la fois dans la zone montagneuse, et dans la zone périphérique, près des monts Apuseni, l’infrastructure est devenue très développée, évidemment au profit des gens. Ces dernières décennies, très souvent, malheureusement, et la plupart du temps, faute d’informations – la migration de ces espèces n’a pas été beaucoup prise en compte. J’ai assisté avec un peu de surprise, il y a plus de 10 ans, à une analyse des couloirs de migration des grands carnivores tout au long du corridor fluvial de Mureș, c’est-à-dire entre les monts Apuseni et l’autre versant des Carpates, situé au sud. Beaucoup de participants à cette analyse ne pouvaient pas imaginer que dans les zones traversées fréquemment par les trains ou les voitures, une zone de migration pour les ours et les loups pourrait aussi exister. Je sais que les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la connexion des villes et des villages. Quand même, à l’avenir, il faut que le développement de l’infrastructure se fasse sans perturber les zones de passage des animaux. »

    La presse roumaine signale fréquemment des ours qui arrivent dans les zones habitées, même dans les villes, où ils entrent parfois en conflit avec les gens. On a demandé au directeur de l’administration du parc naturel Apuseni, Alin Moş, quelle est la situation de la population d’ours dans cette zone protégée : « Aujourd’hui, dans la zone du parc il y a environ 30 ours. C’est une population optimale. Au moins au cours des dernières décennies, les animaux n’ont pas créé de problèmes particuliers aux gens, et cela pour deux raison. Tout d’abord, cette population n’a jamais été numériquement excédentaire, si bien que son support trophique a toujours été relativement adéquat pour ses besoins alimentaires. Deuxièmement, l’homme habite depuis longtemps les monts Apuseni, les hautes terres et les zones sauvages, dans des habitations permanentes jusqu’à 1400 mètres d’altitude. Au fil du temps, l’homme a réussi à cohabiter avec les animaux, d’autant plus que le territoire était assez généreux pour les deux. Par conséquent, il est probable que l’absence de conflits entre les gens et les ours soit due à cette combinaison de facteurs : la densité optimale de la population d’ours, à laquelle s’ajoute la présence de support trophique et, surtout, quelques zones calmes où cette espèce peut se reproduire. »

    A part les ours, un bilan récent a recensé dans le Parc Naturel Apuseni 12 lynx (Lynx lynx) et 26 loups (Canis lupus), répartis en trois meutes. (trad. Andra Juganaru)

  • Mâncăruri din Apuseni

    Mâncăruri din Apuseni

    Gastronomia este
    influenţată de climă, de ceea ce se cultivă în zonă şi, nu în ultimul rând, de
    specificul şi de intensitatea muncii. În arealul Munţilor Apuseni, muncile în
    gospodărie presupun un efort fizic mai mare, care trebuie echilibrat cu
    mâncăruri consistente. Carnea de porc şi de oaie, varza, cartofii şi produsele
    derivate din lapte sunt folosite mult în bucătăriile din Apuseni. Se foloseşte
    destul de mult untura, iar şunca, slănina afumată, ceapa şi pâinea de casă,
    însoţite de un pahar de palincă fiind consumate
    frecvent, dacă nu chiar zilnic. Ciorbele cu carne se aromează cu tarhon, iar
    supele se fac cu găluşte sau cu tăiţei de casă. Pâinea se face în mod tradiţional
    din făină de grâu şi din cartofi.


    Un preparat specific îl
    reprezintă plăcintele moţeşti, coapte fie în cuptor, fie pe lespede de piatră,
    fie pe plită, la foc mic. Sunt mici şi rotunde, seamănă cu o clătită, numai că
    în interiorul lor găsim brânză sărată. Este acelaşi aluat ca la prepararea
    pâinii, din făină, apă, drojdie şi puţină sare. După ce a fost lăsat la dospit,
    aluatul se întinde în foi subţiri pe care se pune brânză sărată. Foile, de
    formă rotundă, sunt puse una peste alta astfel încât în interior să rămână
    stratul subţire de brânză. După ce s-a copt, plăcinta trebuie unsă cu unt şi,
    eventual, smântână şi se serveşte imediat. Dacă este umplută cu brânză dulce
    sau cu dulceaţă de fructe de pădure, atunci poate fi servită şi ca desert.


    Ciorba cu afumătură
    este un preparat specific Apusenilor, fiind pregătită fie cu cartofi, fie cu
    varză. Avem nevoie de jumătate
    de kg de carne afumată, de 8 … 10 cartofi de mărime mijlocie, de două cepe, de
    doi morcovi, un pahar de smântână, două ouă, oţet. Prima etapă constă în
    opărirea costiţei sau a şuncii, pe care o punem într-un vas cu apă clocotită.
    Lăsăm să fiarbă timp de câteva minute. După aceea, tăiem carnea în cubuleţe pe
    care le trecem într-un vas cu 4 … 5 litri de apă şi lăsăm la fiert. Adăugăm,
    pe rând, cartofii, morcovii şi cepele, toate tăiate mărunt. Lăsăm să fiarbă şi
    separat, într-un castron, amestecăm gălbenuşurile cu smântâna şi cu puţin oţet.
    Luăm de mai multe ori zeamă din ciorbă şi o turnăm în castron amestecând uşor
    atât pentru omogenizare cât şi pentru a încălzi bine această combinaţie.
    Răsturnăm în oala de ciorbă şi o mai lăsăm puţin pe foc şi, astfel obţinem o
    ciorbă cu afumătură dreasă cu smântână.


  • Mâncăruri din Apuseni

    Mâncăruri din Apuseni

    Gastronomia este
    influenţată de climă, de ceea ce se cultivă în zonă şi, nu în ultimul rând, de
    specificul şi de intensitatea muncii. În arealul Munţilor Apuseni, muncile în
    gospodărie presupun un efort fizic mai mare, care trebuie echilibrat cu
    mâncăruri consistente. Carnea de porc şi de oaie, varza, cartofii şi produsele
    derivate din lapte sunt folosite mult în bucătăriile din Apuseni. Se foloseşte
    destul de mult untura, iar şunca, slănina afumată, ceapa şi pâinea de casă,
    însoţite de un pahar de palincă fiind consumate
    frecvent, dacă nu chiar zilnic. Ciorbele cu carne se aromează cu tarhon, iar
    supele se fac cu găluşte sau cu tăiţei de casă. Pâinea se face în mod tradiţional
    din făină de grâu şi din cartofi.


    Un preparat specific îl
    reprezintă plăcintele moţeşti, coapte fie în cuptor, fie pe lespede de piatră,
    fie pe plită, la foc mic. Sunt mici şi rotunde, seamănă cu o clătită, numai că
    în interiorul lor găsim brânză sărată. Este acelaşi aluat ca la prepararea
    pâinii, din făină, apă, drojdie şi puţină sare. După ce a fost lăsat la dospit,
    aluatul se întinde în foi subţiri pe care se pune brânză sărată. Foile, de
    formă rotundă, sunt puse una peste alta astfel încât în interior să rămână
    stratul subţire de brânză. După ce s-a copt, plăcinta trebuie unsă cu unt şi,
    eventual, smântână şi se serveşte imediat. Dacă este umplută cu brânză dulce
    sau cu dulceaţă de fructe de pădure, atunci poate fi servită şi ca desert.


    Ciorba cu afumătură
    este un preparat specific Apusenilor, fiind pregătită fie cu cartofi, fie cu
    varză. Avem nevoie de jumătate
    de kg de carne afumată, de 8 … 10 cartofi de mărime mijlocie, de două cepe, de
    doi morcovi, un pahar de smântână, două ouă, oţet. Prima etapă constă în
    opărirea costiţei sau a şuncii, pe care o punem într-un vas cu apă clocotită.
    Lăsăm să fiarbă timp de câteva minute. După aceea, tăiem carnea în cubuleţe pe
    care le trecem într-un vas cu 4 … 5 litri de apă şi lăsăm la fiert. Adăugăm,
    pe rând, cartofii, morcovii şi cepele, toate tăiate mărunt. Lăsăm să fiarbă şi
    separat, într-un castron, amestecăm gălbenuşurile cu smântâna şi cu puţin oţet.
    Luăm de mai multe ori zeamă din ciorbă şi o turnăm în castron amestecând uşor
    atât pentru omogenizare cât şi pentru a încălzi bine această combinaţie.
    Răsturnăm în oala de ciorbă şi o mai lăsăm puţin pe foc şi, astfel obţinem o
    ciorbă cu afumătură dreasă cu smântână.


  • Ursul, lupul și râsul – o bogăție, nu o problemă

    Ursul, lupul și râsul – o bogăție, nu o problemă

    Programul internațional Life – Euro
    Large Carnivores, finanțat parțial de Uniunea Europeană și din care face parte
    și România, privind coexistența dintre oameni și carnivorele mari în Europa, se
    apropie de sfârșit. Timp de aproape cinci ani, prin cooperare transfrontalieră
    și comunicare, s-au căutat cele mai bune soluții care să demonstreze că ursul,
    lupul și râsul sunt o bogăție, nu o problemă. Și care să permită acestor
    minunate animale să trăiască în habitatele lor, intreferând cât mai puțin
    posibil cu oamenii.

    De altfel, coexistența dintre noi și carnivorele mari a
    presupus de-a lungul secolelor nesfârșite compromisuri și adaptări de ambele părți.
    Dezvoltarea explozivă a așezărilor umane și infrastructurii în ultimii 100 de
    ani a restrâns însă dramatic habitatul animalelor și a perturbat semnificativ
    viața și activitatea speciilor. După cum arată organizația World Wide Fund,
    activități precum exploatările forestiere, extinderea infrastructurii de
    transport, extinderea zonelor turistice, a construcțiilor și a fermelor,
    culesul intensiv al fructelor de pădure sau vânarea excesivă a speciilor care
    constituie baza trofică principală a carnivorelor mari au avut fiecare în parte
    un impact major asupra comportamentului urșilor, lupilor și râșilor.

    Care sunt
    principalele probleme în acest moment în țara noastră și care sunt principalele
    cauze ne spune Marius Berchi, expert WWF și manager al proiectului LIFE
    EuroLargeCarnivores implementat în România : Problemele
    cu care ne confruntăm aș zice că derivă din faptul că zonele în care omul își
    desfășoară activitățile se extind tot mai mult, știm foarte bine, și se
    suprapun cu zonele și habitatele sălbatice. Și acest lucru are, de fapt, efecte
    directe asupra sa – și aici putem da exemplu atacurile asupra oamenilor, sau
    efecte indirecte cum sunt diversele tipuri de pagube materiale și pierderi
    economice. Mai intervin și practicile de management al faunei precum hrănirea
    complementară, care contribuie la obișnuirea animalului cu omul, și bineînțeles
    managementul deficitar al deșeurilor. Dacă e să ne referim la om, bineînțeles
    ursul poate cauza un atac, chiar și decesul. Nu există date recente din care să
    reiasă atacuri ale lupilor asupra oamenilor.


    Ca să aibă un succes real și de
    durată, reducerea numărului și a impactului conflictelor dintre oameni și
    carnivorele mari este un proces care necesită un dialog și o colaborare
    continuă, dar și consens între toți actorii principali implicați. Este vorba de
    factorii de decizie, administrațiile și comunitățile locale, agențiile pentru
    protecția mediului, gărzile forestiere și de mediu, gestionarii fondurilor
    cinegetice, gestionarii fondurilor forestiere, crescătorii de animale,
    instituțiile de cercetare, universitățile, ONG-urile, operatorii de turism și
    alții. Ce a încercat să facă WWF România în acest sens, ne spune Marius Berchi : Am reușit vizavi de pagube să propunem o măsură de
    plată în Planul Național Strategic elaborat în cadrul Politicii Agricole
    Comune, în urma căreia crescătorii de aniale ar putea în sfârșit beneficia de
    ajutor financiar pentru a achiziționa echipamente și a-și spori măsurile de
    prevenție. Iar măsura despre care vorbeam vizează achiziționarea de
    echipamente, cum ar fi garduri electrice, câini ciobăneșți sau chiar tomberoane
    anti-urs.

    Apoi am reușit să punem bazele unei platforme regionale pentru
    coexistență la nivelul Munților Apuseni. Din aceasta fac parte crescători de
    animale, vânători și foarte mulți reprezentanți de la majoritatea instituțiilor
    care sunt direct interesate de acest subiect. Un alt rezultat important e
    faptul că am încercat și cred că am și reușit să contribuim măcar puțin la
    creșterea capacității instituțiilor. Am reușit să organizăm câteva traininguri
    și o să dau două exemple: unul a avut loc în toamna anului trecut și se referea
    la implementarea sistemului de evaluare și monitorizare a populației de lupi la
    nivel național și unul are loc chiar zilele acestea. Acesta vizează echipele de
    intervenție rapidă din care fac parte primari, jandarmi, vânători și medici
    veterinari.

    Am desfășurat activități de informare în rândul fermierilor în
    legătură cu pașii pe care ar trebui să îi urmeze dacă au pagube pentru a obține
    acele compensații. Am donat echipamente de prevenție în cadrul proiectului -
    câteva garduri electrice și câini sau chiar sprayuri anti-urs. O contribuție
    importantă am avut și pe partea de legislație și politici, încercând să
    menținem oarecum un echilibru în vederea asigurării unui management cât de cât
    echilibrat al al urșilor și am avut o contribuție relativ importantă la
    dezvoltarea Planului Internațional de Acțiune pentru Conservarea Carnivorelor
    Mari în Carpați.


    În Europa, populația de lupi, urși,
    râși și alte animale sălbatice a crescut în ultimul deceniu. Potrivit
    statisticilor, aici trăiesc peste 18000 de urși, din care peste 6700 în
    România. Iar din cei 9000 de rași recenzați pe continent, 1200 se află în țara
    noastră. În pofida importanței lor, lupii au fost exterminați din majoritatea
    regiunilor europene în ultimele două secole, ajungând la un număr minim la
    mijlocul secolului XX. În România, ei nu au dispărut însă niciodată, datele
    oficiale arătând o populație stabilă, de 2.500 până la 2.900 de lupi,
    răspândiți în zone de dealuri înalte și de munți de joasă altitudine.


  • Guy Le Louët (France) – Propriétés du prince Charles de Galles en Roumanie

    Guy Le Louët (France) – Propriétés du prince Charles de Galles en Roumanie

    En fait, lintérêt de lhéritier de la Couronne britannique pour la Roumanie ne date pas d’hier, puisqu’il créait une fondation déjà en 1987, pour aider les intellectuels roumains à être en contact avec des universités occidentales — notamment Oxford et Cambridge. En avril 1989, à Londres, il a tenu un discours sur la situation dramatique des villages roumains — vous vous souvenez peut-être, pour Ceauşescu, l’heure était à la systématisation. Les villages étaient rasés pour faire des terrains agricoles ou les maisons des gens étaient démolies pour céder la place à des immeubles collectifs.



    Le prince de Galles est venu pour la première fois en Roumanie en 1998 et il est tombé sous le charme de la Transylvanie, cette région du centre du pays, de sa nature, de l’habitat, des traditions et des gens de l’endroit. Il déclare avoir pour ancêtres Vlad l’Empaleur, mais aussi la comtesse Claudine Rhédey de Kis-Rhéde, née sur le territoire de notre pays au XIXe siècle. Depuis lors, il vient chaque année, même plusieurs fois par an en Roumanie pour y séjourner, mais ce n’est pas tout.



    On ne sait pas exactement combien de propriétés le prince Charles a acquises en Roumanie, mais il s’agit d’au moins une dizaine. Et quand je parle de propriétés, il faut entendre des maisons traditionnelles, anciennes, certaines plus que centenaires, qu’il a achetées. Ainsi, à Valea Zălanului, un hameau de 150 habitants du département de Covasna (centre), où le temps s’est arrêté et les gens vivent au rythme de la nature, il achète une, puis deux, puis trois et, selon certains, même une quatrième maison de plus de cent ans. Préoccupé par la conservation du patrimoine, des traditions et par la promotion du tourisme durable, il les a rénovées avec les mêmes matériaux que ceux qui avaient été utilisés à l’origine et les mêmes techniques, les a aménagées avec des objets traditionnels authentiques, mais les a aussi équipées de salles de bains tout confort et elles peuvent être louées. Le magazine Vanity Fair a fait un classement des plus belles maisons du monde parmi lesquelles figure une de ces propriétés. Le prince Charles a aussi quelques maisons à Breb, un village traditionnel du Maramureş (nord).



    Il a créé une fondation pour soutenir les communautés rurales du pays. En 2015, l’héritier de la Couronne britannique a créé une autre fondation avec pour mission de protéger le patrimoine architectural du pays et de soutenir le développement rural et le développement durable. Cette fondation offre des programmes gratuits de formation aux métiers traditionnels qui avaient quasiment disparu.



    Le prince a également acheté des maisons traditionnelles aussi dans le village de Viscri, listé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce village a une église fortifiée saxonne dont la construction a commencé au XIIe s. Il entendait ainsi sauver le patrimoine architectural transylvain, mais aussi le style de vie et les métiers traditionnels. Viscri est maintenant hautement touristique, et son église a été listée parmi les plus belles du monde par la publication The Telegraph.



    Il s’est beaucoup investi dans la conservation des monuments historiques, dans des villages saxons de Transylvanie, fondés au XIIe siècle, dont certains figurent aujourd’hui sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, mais non seulement. Ainsi, en trois ans, la fondation a investi dans ces activités un million de livres sterling, rénovant des édifices représentatifs avec les mêmes matériaux et les mêmes techniques. Un exemple, c’est l’Eglise de la Dormition de la Mère de Dieu de Strei, un monument historique de l’art roman du XIVe s.



    Lorsqu’il vient en Roumanie, l’héritier de la Couronne britannique aime se balader en pleine nature, rencontrer les villageois, et se donne pour tâche de promouvoir les produits traditionnels de ces villages. L’idée, c’est de créer un circuit économique autour de ces monuments pour permettre aux habitants d’avoir des emplois. Ainsi, les chaussettes traditionnelles tricotées par les femmes de Viscri sont exportées en Allemagne et de là, ailleurs en Europe occidentale.



    La fondation du prince se propose de sauver une église vieille de 800 ans, celle de Drăuşeni, au département de Braşov ; à cet effet, un plan a été élaboré. Il prévoit la rénovation de l’église, la construction d’un café, de places d’hébergement et d’ateliers de métiers traditionnels. C’est un projet pilote. S’il fonctionne, il sera étendu à d’autres monuments médiévaux en péril. Il finance par ailleurs la rénovation d’une église en bois du département d’Arad, celle de Luncşoara, mais aussi de deux autres dans le département de Mureş : celles de Curtelnic et celle de Bălăuşeri.



    Nombre de ces projets sont sélectionnés par l’Association L’Ambulance des monuments, dont nous vous avons déjà parlé sir nos ondes, et qui bénéficie du soutien financier du prince Charles. Une maison fortifiée du département de Gorj a également été restaurée ainsi. Ce ne sont que quelques exemples des activités des fondations du prince de Galles en Roumanie.



    En 2011, le prince Charles commente le documentaire Wild Carpathia, du réalisateur britannique Charlie Ottley — un documentaire fabuleux sur la Roumanie. Pour la petite histoire, entre temps, Charlie Ottley a acheté une maison traditionnelle et a emménagé en Transylvanie ! En 2020, en pleine pandémie, dans un autre film commenté par lui, le prince Charles a exhorté les Roumains à passer leurs vacances en Roumanie et à y découvrir « les richesses incroyables » de ce pays. Il avoue être venu pour la première fois en Roumanie une vingtaine d’années auparavant et y avoir découvert un pays « étonnant », qui occupe depuis lors une place à part dans son cœur, et qu’il « se sent chez lui ici » à chaque visite. « La Roumanie est un pays étonnamment divers, dit-il, du delta du Danube, la zone humide la plus grande et la plus sauvage d’Europe, aux forêts, aux sources et aux monastères de Bucovine, de Moldavie et du Maramureş, aux collines des Apuseni ou aux étendues inhabitées de Harghita, aux précieuses collections des musées de Bucarest ou à la beauté sauvage du défilé des Portes de fer, aux châteaux, aux montagnes et aux villages saxons de Transylvanie ou aux vallées reculées du Banat et de la Crişana. Une si riche diversité naturelle et culturelle réunies sous le même drapeau est remarquable et c’est une des caractéristiques qui font de la Roumanie un coin à part de l’Europe. »



    Et le prince Charles déclare qu’il regrette que la pandémie ne lui ait pas permis de voyager en Roumanie, mais il continuera à plaider pour la protection des « trésors uniques » de la Roumanie. Bien entendu, la presse roumaine parle de chaque voyage ou séjour du prince en Roumanie, et de toutes ses activités.

  • Agiutoari tră sinistraţlli ditu Apuseni

    Agiutoari tră sinistraţlli ditu Apuseni


    Fenomenili meteo extremi ţi s’feaţiră tru aesti ditu soni dzăli adusiră mări zñii tu 13 di localităţ ditu ascăpitata ali României, tru zona-a Munțăloru Apuseni, hiinda zñiipsiti di apili mări cama di ună sută di casi. Nai cama greu aguditi fură patru comuni: Ocoliş, Roşia Montană, Câmpeni şi Abrud. Cahara ti aestă că nu fură nreghistrati victimi. Deadunu cu ministurlu di Interne, premierlu Florin Cîțu dusi tru zonă tra s’facă isapi ti zñiili fapti di api și lă taxi a sinistraţlor că va lă si da agiutoru di la guvernu ti şcurtu kiro.



    Easti ună thamă că nu avem victimi tru tută aestă zonă, ma s’minduimu ti aţea ţi s’feaţi, la 250 di litri, akicăsescu, pe meturlu pătratu. Tora yini partea ma greauă, pi şcurtu kiro, să znuimu tutu ţi s’asparsi. Prota ş’prota, ahurhimu cu nicukiratili a oamiñiloru. Tuti resursili va s’hibă ahărdziti tră s’ndreagă cătu cama ntrăoară catandisea. Ndreapsimu cadrul legal, tora minduescu că ti unu mes şi cama, putem s’dăm agiutoari fără s’avemu ananghi di ună andamasi di lucru la guvern, ţi va s’dzăcă, că după ţi va s’aprukemu raportul di evaluari, oamiñilli va s’poată s’llia agiutoari financiari, materiali.”



    Nu alăsăm vărnu nanăparti anda veadi zori, ună ş-ună nă ascumbusimu, spusi și ministurlu di Interne, Lucian Bode, cari deadi asiguripseri că executivlu poati s’ahărdzească resursili ţi suntu ananghi tră atelli zñiipsiţ și s’intervină tră aţea ţi easti ananghi, cata cum znuearea a călliurloru ică alimentarea cu apă. Meteorologilli și hidrologilli nu au hăbări buni niţi tră perioada yinitoari. Elli spun că kirolu va s’armănă slabu nai ma pţănu până tu giumitatea-a stămânăllei, instabilitatea atmosferică preayalea ayalea va u acaţă tută văsilia. Tutu teritoriulu va s’hibă zñiipsitu di fărtuñi și suntu aştiptati diznău cantităţ cabaia mări di apă, maxusu tru intervali şcurti di kiro, di 50-60 di litri pi metru pătrat. Suntu prognozati fărtuñi, căderi di grindină, tuti aesti fenomeni va s’dănăsească tu oarili a dzuuăllei di ñiercuri.



    Tru ascăpitata ali Europă catandisea easti nica ma greauă. Pareili di salvari cilăstăsescu niacumtinatu tră s’veadă desi ari nica oamiñi tu bană după nicărli cari adusiră hao tru Ghirmănia şi tru statili ditu Benelux. Suntu suti di morță și oamiñi ţi kirură, iara ñilli di oamiñi armasiră fără casi. Unăoară cu ritrădzearea-a apiloru, tut ma mulţă oamiñi ţi eara luyursiţ că kirură suntu aflaţ fără adilleaticu. Dzăţ di ñilli di nicukirati armasiră fără energhie electrică. Tru Ghirmănie, iu suntu şi nai cama multi victimi, canţelarlu Angela Merkel ţăxi că guvernul federalu va s’da ntrăoară agiutorlu financiaru anănghisitu tră reconstrucţie, ama şi gaereţ cabaia multi contraa zñiiloru ţi li aducu alăxerli climatiţi. Şi UE dimăndă că va s’agiută financiaru emu tru Ghirmănie, emu tru alanti stati zñiipsiti di nicări cum Belgia ică Olanda.




    Autoru: Corina Cristea


    Armânipsearea: Taşcu Lala

  • Hilfe für Flutopfer im Apuseni-Gebirge

    Hilfe für Flutopfer im Apuseni-Gebirge

    Im Westen von Rumänien wurde etwa ein Dutzend Orte im Gebiet Apuseni betroffen, wobei rund 100 Haushalte von den Fluten erfasst wurden. Vier Kommunen wurden besonders hart getroffen, darunter auch Roşia Montană. Zum Glück gibt es keine Menschenopfer, stellte Premierminister Florin Cîțu vor Ort erleichtert fest: : “Es ist ein Wunder, dass es keine Opfer in diesem ganzen Gebiet gab, mit 250 Liter pro m2 nach dem, was ich gehört habe, sagte der Regierungschef, der zusammen mit seinem Innenminister das Katastrophengebiet besuchte und Hilfe versprach. Denn, so der Premierminister, es folge nun der schwerste Teil, der Wiederaufbau, der bei den Haushalten der Menschen beginnen soll. Die Behörden wollen alle Ressourcen bereitstellen, um schnellstmöglich Hilfe zu leisten. Wie Premierminister Florin Cîțu sagte, habe man bereits vor etwa anderthalb Monaten den Rechtsrahmen geschaffen, um schnell zu helfen, ohne dass eine Regierungssitzung erforderlich wird – gleich nach der Begutachtung der Schäden können finanzielle und materielle Hilfen kommen, versprach der Regierungschef.


    Wir lassen niemanden im Stich und greifen sofort ein, erklärte auch Innenminister Lucian Bode. Er versicherte, dass die Regierung in der Lage sei, die notwendigen Ressourcen bereitzustellen und auch die notwendigen Arbeiten durchzuführen, die zur Reparatur der Stra‎ßen und zur Wiederherstellung der Wasserversorgung notwendig sind.

    Meteorologen und Hydrologen haben keine gute Nachrichten. Mindestens bis Mitte dieser Woche bleibe das Wetter launisch und erfasse allmählich das gesamte Landesgebiet – Stürme, heftige Regenfälle, Hagel seien bis Mittwoch wahrscheinlich, sollten dann aber nachlassen.


    In Westeuropa ist die Lage viel schlimmer, vor allem in Deutschland, aber auch in Benelux. Rettungsteams versuchen nach den verheerenden Flutwellen Überlebende zu finden, wobei es immer noch neben den vielen Toten und Verletzten auch noch massiv Vermisste gibt. Tausende haben ihr Hab und Gut verloren, vielerorts fiel die Strom- und/oder Wasserversorgung aus. Bundeskanzlerin Angela Merkel, aber auch EU-Behörden versprachen schnelle Wiederaufbauhilfe. Im Gespräch ist nun auch eine Intensivierung der Anstrengungen gegen den Klimawandel.





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  • Ajutoare pentru sinistraţii din Apuseni

    Ajutoare pentru sinistraţii din Apuseni

    Fenomenele meteo
    extreme din ultimele zile au produs pagube însemnate în 13 localităţi din
    vestul României, în zona Munților Apuseni, fiind afectate de viituri peste o
    sută de case. Cel mai grav încercate au fost patru comune: Ocoliş, Roşia
    Montană, Câmpeni şi Abrud. Din fericire nu au fost înregistrate victime.
    Însoțit de ministrul de Interne, premierul Florin Cîțu a mers în zonă pentru a
    evalua pagubele făcute de ape și le-a promis sinistraţilor că vor primi ajutor
    de la guvern în cel mai scurt timp

    Este un miracol că
    nu avem victime în toată această zonă, văzând ce s-a întâmplat, la 250 de
    litri, înţeleg, pe metrul pătrat. Acum urmează partea mai grea, pe termen
    scurt, să refacem tot ce s-a stricat. În primul rând, începem cu gospodăriile
    oamenilor. Toate resursele vor fi puse la dispoziţie pentru a rezolva cât mai
    repede situaţia. Am creat cadrul legal, acum cred că o lună şi ceva, prin care
    putem să dăm ajutoare fără să mai avem nevoie de o şedinţă de guvern, ceea ce
    înseamnă, că după ce primim raportul de evaluare, oamenii vor începe să
    primească susţinere financiară, materială.

    Nu lăsăm pe
    nimeni la greu, intervenim imediat, a spus și ministrul de Interne, Lucian
    Bode, care a dat asigurări că executivul poate să aloce resursele necesare
    pentru cei afectaţi și să intervină pentru ceea ce este necesar, precum
    refacerea drumurilor sau alimentarea cu apă. Meteorologii și hidrologii nu au
    vești bune nici pentru perioada imediat următoare. Ei spun că vremea rămâne
    capricioasă cel puţin până la jumătatea săptămânii, instabilitatea atmosferică cuprinzând
    treptat toată ţara. Întregul teritoriu va fi afectat de furtuni și sunt
    aşteptate din nou cantităţi însemnate de apă, mai ales în intervale scurte de
    timp, de 50-60 de litri pe metru pătrat. Sunt prognozate vijelii, căderi de grindină,
    toate aceste fenomene urmând să înceteze pe parcursul zilei de miercuri.

    În
    vestul Europei situația este și mai gravă. Echipele de salvare acţionează
    intens pentru a încerca să găsească supravieţuitori ai inundaţiilor care au
    provocat haos în Germania şi în ţările din Benelux. Sunt sute de morți și
    dispăruți, iar mii de oameni au rămas fără locuințe. Odată cu retragerea
    apelor, tot mai multe persoane date dispărute sunt găsite fără viaţă. Zeci de
    mii de gospodării au rămas fără energie electrică. În Germania, unde sunt şi
    cele mai multe victime, cancelarul Angela Merkel a promis că guvernul federal
    va furniza rapid ajutor financiar necesar pentru reconstrucţie, dar şi o
    intensificare a eforturilor împotriva efectelor schimbărilor climatice. Şi UE a
    anunţat că va contribui financiar atât în Germania, cât şi în celelalte ţări
    afectate de inundaţii, precum Belgia sau Olanda.


  • Promovarea și dezvoltarea Munților Apuseni

    Promovarea și dezvoltarea Munților Apuseni

    Trei judeţe transilvane care au teritorii în zona
    Munţilor Apuseni au decis să-şi unească eforturile şi banii, împreună cu banii
    europeni, fireşte, pentru a lărgi perspectivele de dezvoltare, în special prin
    turism, în atât de frumoasa zonă a Carpaţilor Apuseni.


    Preşedintele Consiliului Judeţean Cluj, Alin Tişe:


    CJ Cluj a aprobat un parteneriat cu judeţele Bihor şi
    Alba care are ca obiect dezvoltarea şi promovarea turistică a zonei carstice a
    Munţilor Apuseni – Ţara de piatră. Este un proiect în valoare de aproximativ 10
    miioane Euro, până la 98% finanţat din fonduri europene. Vizate sunt comunele
    Beliş, Săcuieu, Mărgău şi Mărişelu din judeţul Cluj, respectiv Gârda de Sus,
    Arieşeni şi Scărişoara din judeţul Alba, iar din Bihor comunele Pietroasa şi
    Budureasa.

    CJ Bihor îşi asumă modernizarea drumului ce leagă localitatea Padiş
    de Ic Ponor, iar CJ va reabilita drumul de la Ic Ponor către Gârda de Sus,
    intersecţia cu drumul judeţean 750. CJ Alba va reface şi traseul rutier
    Călineasa – Vârful Clujului – Intersecţia cu drumul judeţean ce pleacă din Cluj
    spre Ic Ponor. Noi vom moderniza drumul dintre Bihor şi Alba, legătura cu
    Răchiţele şi Ic Ponor. Este un proiect care va moderniza, practic, încă 20 km
    de drum în Apuseni. Realizarea unei reţele integrate de trasee turistice şi
    crearea unui plan de promovare şi dezvoltare în comun a produselor turistice
    este de bun augur pentru toţi cei care vor să viziteze cele trei judeţe.

    Am
    convenit cu ceilalţi doi preşedinţi de Consilii Judeţene că vom colabora pentru
    valorificarea patrimoniului etnografic, folcloric şi de arhitectură
    tradiţională din această zonă, vom stimula crearea de produse autentice,
    gastronomie locală, produse meşteşugăreşti şi vom elabora un ghid pentru
    încadrarea în specificul arhitectural al întregii zone. Acordul nostru este pe
    10 ani şi cred că reprezintă un început în ceea ce înseamnă devoltarea
    regională a României, despre care tot vorbim. Vom crea o zonă superbă prin
    această infrastructură minimală. Clujenii vor putea ajunge într-o oră la
    peştera Scărişoara, la Padiş, Ic Ponor, Gârda sau Arieşeni.


  • Le Parc naturel Apuseni

    Le Parc naturel Apuseni

    Situés en Transylvanie, dans l’ouest de la Roumanie, les Monts Apuseni ne se distinguent pas nécessairement par leur altitude, mais par leurs multiples possibilités de loisirs. La beauté et la rareté des phénomènes karstiques, certains uniques en Europe, ont conduit à la création d’une zone protégée de 76 mille hectares : le Parc naturel Apuseni. Alin Moș, directeur de l’administration de ce Parc, nous lance une invitation difficile à refuser.



    « C’est une zone facile d’accès, vu que les altitudes ne sont pas considérables. Les plus hauts sommets atteignent ici un peu plus de 1 800 mètres. Il exise des zones de plateau, sans très grandes différences de niveau, et là où ces différences de niveau existent, elles ne demandent pas au touriste une forme physique particulière. Le Parc naturel Apuseni est très attrayant depuis le début du XIXe siècle. De nombreux programmes de visite y ont été proposés au fil du temps. Au début du XXe siècle, il y a eu les premiers aménagements touristiques, notamment là où certains itinéraires touristiques avec escaliers et des balustrades ont été organisés. Les premiers balcons, dans les zones panoramiques, ont été créés il y a plus d’une centaine d’années. À cette époque, le Parc naturel Apuseni était moins accessible au grand public, il était sauvage et peu touché par la civilisation. Aujourd’hui, notre Parc conserve encore, dans sa partie centrale, une zone tout aussi attrayante, justement parce qu’elle n’a pas été modifiée par l’activité humaine. »



    C’est le troisième parc de Roumanie en termes d’étendue, poursuit Alin Moş, directeur de l’administration du Parc naturel Apuseni.



    « C’est un parc naturel justement parce que sur son territoire, nous conservons l’interaction à long terme entre l’homme et la nature. Cela veut dire que sur le territoire du Parc vivent de nombreuses communautés humaines ; en nombre d’habitants, cela fait plus de 10 000 personnes qui vivent sur le territoire du Parc, dans trois départements : Bihor, Cluj et Alba. Une bonne partie de la superficie du Parc national Apuseni est incluse dans la zone historique du Pays des Moţi. Il s’agit principalement du bassin de la vallée de la rivière Arieş. De ce point de vue, la culture et les traditions locales sont l’attraction principale pour les visiteurs de cette région. »



    La principale attraction du Parc, c’est le karst. Il s’agit de la zone calcaire où se forment les grottes, les dolines ou encore les gorges. En tant qu’objectif d’importance internationale, nous nous devons de commencer par le glacier de Scărișoara. Alin Moş précise :



    « Il est célèbre à l’international surtout après 2009, lorsque des études ont remesuré le volume du bloc de glace, et il est certainement aujourd’hui le plus grand bloc souterrain de glace du monde, avec ses plus de 130 000 mètres cubes de glace. Son ancienneté supérieure à 4 000 ans le classe également parmi les plus anciens d’Europe. C’est pourquoi, aujourd’hui, le glacier de Scărișoara, le paysage particulièrement pittoresque des environs, la beauté du sous-sol, avec son bloc de glace et ses stalagmites et stalactites formées de glace, grâce à la température de la région, créent une attraction spéciale pour les visiteurs. De même, à compter de cette année, la première partie de l’accès au glacier sera rénovée, de sorte qu’à partir de la nouvelle saison touristique, l’accès se fasse avec des normes de sécurité améliorées et avec un confort beaucoup plus grand. »



    Cetăţile Ponorului (les Citadelles du Ponor) sont un autre objectif extrêmement important sur le territoire du Parc, emblématique pour la zone karstique des Apuseni. Alin Moş, directeur de l’administration du Parc naturel Apuseni, explique :



    « C’est un phénomène karstique d’une ampleur particulière. Pratiquement, c’est une zone qui, à première vue, rassemble trois dolines. Ce sont des creux dans la croûte terrestre, dans la roche de cette zone. Les trois dolines ont dans leur ensemble un diamètre d’un kilomètre, donc elles impressionnent également par leurs dimensions. La grotte qui part du milieu de ces dolines a un portail de plus de 70 mètres de haut à l’entrée. En fait, vous pouvez imaginer deux cathédrales placées l’une au-dessus de l’autre. La première chose qui fascine les touristes là-bas, c’est cette grandeur dans une zone de karst boisé, entouré de forêts d’épicéa, qui n’ont pas été exploitées par l’homme, donc leur structure naturelle n’a pas été modifiée. Le paysage en tant que tel et la grandeur de cet endroit vous laissent partir avec le sentiment d’avoir vu quelque chose de fantastique, un endroit que peu ont l’occasion de visiter. »



    Dans le Parc naturel Apuseni, il existe aujourd’hui plus de 1 500 grottes. Beaucoup d’entre elles sont des championnes de la longueur. Jusqu’à récemment, l’une était la grotte la plus profonde de Roumanie. Aujourd’hui, elle n’est dépassée que par une grotte dans le massif de Piatra Craiului. Beaucoup sont fermées au grand public, mais d’autres attendent leurs visiteurs. Parmi elles, la célèbre Grotte des Ours. À l’heure actuelle, elle possède l’une des infrastructures touristiques les plus développées de Roumanie et accueille jusqu’à 100 000 visiteurs par an. La plupart de ceux qui viennent visiter le Parc viennent pour le paysage particulier, mais aussi pour ces grottes qui ont une grande densité et une grande variété de formes et de couleurs, dit Alin Moş, directeur de l’administration du Parc naturel Apuseni.



    « Une administration des parcs naturels est orientée vers le développement de nouvelles expériences de visite. Avec le temps, grâce à tous les acteurs intéressés à accroître l’offre pour la destination du Parc naturel Apuseni, la Commission européenne nous a décerné en 2009 le titre de Destination européenne d’excellence, en bref, EDEN. Par la suite, nous avons participé à plusieurs projets visant à aider les communautés et les entrepreneurs locaux à développer des entreprises respectueuses de la nature, y compris celles du tourisme : des structures d’hébergement ou des produits alimentaires locaux. Beaucoup d’entre eux ont reçu une certification avec le logo du Parc. Lorsqu’une personne vient sur le territoire du parc ou entre dans un magasin en Roumanie et voit l’indication « partenaire du Parc naturel Apuseni », elle a la confirmation que le risque de contamination de ce produit par différentes substances est inexistant. Beaucoup d’entre eux sont dans la catégorie des produits biologiques. »



    Voici donc une destination idéale pour la saison estivale qui approche.


    (Trad.: Ligia)

  • Sărbători cu restricţii în România

    Sărbători cu restricţii în România

    Românii au revenit la lucru după minivacanța de trei zile de Revelion, petrecută, ca de altfel în cele mai multe locuri din lume, în condiții de pandemie. Devenite deja o tradiție, concertele și petrecerile în aer liber din marile orașe au fost anulate, cei mai mulți oameni fiind nevoiți să stea în case și să respecte carantina sau alte măsuri impuse de autorităţi pentru a stopa răspândirea coronavirusului. Au fost și români care au ales să călătorească, în special în țară, destinațiile preferate fiind zonele rurale sau montane – Bran, Moeciu, Valea Prahovei, Vatra Dornei, Maramureş, Bucovina, Ţara Haţegului sau Apuseni. Micile spații de cazare de genul pensiunilor au fost cele mai căutate, aici măsurile sanitare fiind mai ușor de aplicat. Potrivit reprezentanţilor asociaţiilor de profil, în unele astfel de locuri rata de ocupare a fost chiar de 100%. Foarte căutate au fost zonele unde se practică sporturile de iarnă, în România fiind deschise pârtiile de schi.


    Cei care au stat acasă au putut vedea la televizor cozile interminabile de la instalațiile de transport pe cablu de pe Valea Prahovei, de exemplu. S-au format și tradiționalele cozi kilometrice de automobile pe drumurile dintre această zonă și capitala București. În unele locuri s-a apelat la jandarmi pentru a menține respectarea restricțiilor, localnicii spunând că a fost o îmbulzeală chiar mai mare decât în anii normali. Mulți turiști au fost nevoiți să renunțe și să se întorcă din drumul spre diverse obiective, acestea fiind blocate de numărul foarte mare de mașini. Au fost și destule locuri unde nu a existat o astfel de frenezie, reprezentanții turismului balner, de exemplu, vorbind de scăderi ale ratei de ocupare de până la 80 la sută. Autoritățile române nu au introdus restricții suplimentare nici de Crăciun, nici de Revelion, rămânând în viogoare cele impuse de starea de alertă, în funcţie de rata de infectare din zona respectivă. Au fost interzise petrecerile sau evenimentele private, precum și mesele festive, în spaţii închise sau deschise. Nu a fost permisă activitatea în baruri, cluburi şi discoteci.


    În toate localităţile a rămas interzisă circulaţia persoanelor în afară locuinţei în intervalul orar 23.00-5.00, cu excepţia deplasărilor justificate prevăzute de lege. Turiștii nu au putut mânca decât în unitățile unde au fost cazați, cu respectarea regulilor de distanțare și igienă. Nici cei care au stat acasă nu s-au putut distra ca de obicei, fiind interzise inclusiv petrecerile în apartament, chiar şi în cadru restrâns, între prieteni. Contravenienţii au riscat amenzi de până la zece mii de lei, aproximativ patru mii de euro. Chiar dacă mult mai puțini decât în alți ani, românii au mers și în străinătate, cele mai căutate destinații fiind Egiptul sau locuri exotice precum Maldive sau Zanzibar.

  • The Apuseni Nature Park

    The Apuseni Nature Park

    The
    Nature Park in the Apuseni Mountains stretches on a surface area of more than
    75,000 hectares. The Apuseni Nature park practically covers the Apuseni
    mountains’ most important karstic surface area, as well as Romania’s most
    important such surface. Among the activities the Apuseni Nature Park offers,
    there are trekking, adventure tourism, cultural tourism, but also programmes
    combining several options. Added to that are the culinary offers, as well as
    the no less generous offers regarding accommodation, so the outcome of all that
    is a perfect holiday in the middle of nature. Alin Mos is the director of the
    Apuseni Nature Park Administration. Mr Mos emphasized the fact that the park is
    a one-of-a-kind surface area, lying in the western part of Romania.

    The area stretches on three counties, Bihor, Cluj, Alba, practically
    covering the Apuseni mountains’ most important karstic surface area, as well as
    Romania’s most important such surface. It mostly stretches over Bihor
    Mountains, and we can also say that as we speak, it has gained its recognition
    around the world as a destination, as a nature park, particularly because of
    the karstic assets it is home to. And here, the Scarisoara Glacier cave is by
    far the most important and the most renowned asset worldwide, since here you
    can find the world’s biggest subterranean fossil block.

    In the spring of 2020,
    The Apuseni Nature Park Administration was assigned the organisation of events
    by the National Forestry Division, by means of which the European Day of the
    Parks is celebrated at national level. Because of the pandemic, several changes
    occurred in the events’ schedule, but the administration provided weekly info on
    such topics as water, air, landscape, traditions and biodiversity, while on May
    24, on the very day when the European Day of the Parks was celebrated, the
    administration launched the interactive map of the Apuseni Nature Park. Some of
    the special spots, lying along the trekking routes, have been put to good use
    by the park rangers, who set up stopover areas, where you can just sit down and
    admire the beauties of nature. Some of the logs that were found along the
    trekking routes have been carved out and turned into benches, and next to them,
    info boards have been placed, with messages tailored for each and every spot.
    The director of the Apuseni Nature Park Administration, Alin Mos, believes such
    a measure is like an invitation for everybody to reconnect with nature.


    All these pieces of information have been included on those boards,
    placed in the stopovers inviting people to reconnect with nature, while for
    each topic displayed on the board, apart from the name of the location, the
    tourist, the traveler, is sure to find a message. And as they read the message,
    they will practically integrate in what that spot wishes for them. Let me give
    you a few examples! On the banks of a river, in an absolutely breathtaking
    spot, the message runs something like :’Allow your thoughts to slide along the
    waterwaves, downstream, and make sure you are there all by yourself, you and
    nature alone!’ Another message, to be found in a location where a stopover was
    placed and which can seat no more than one, maybe two persons that can rest in
    such a place set up between the roots of a centuries-old beech tree, the
    message runs something like: ‘Sit between the arms of the old tree, so that it
    may tell you the tale of the forest!’.


    For
    the time being, 39 such stopover spots have been set up, but there will be more
    than a hundred of them, in the future. In the Apuseni Nature Park a wide range
    of holiday programmes can be mounted, including ecotourism activities. Gabriel
    Bonaciu is the organizer of such ecotourism activities, for five, maybe seven
    days. Gabriel invites us to view everything from the perspective of the tourist
    who…ventures so far as to delve into the Apuseni Nature Park.


    During the laid-back outings, along the Padis Belvedere spots, you can
    cross alpine plain fields, and, as they climb up towards the peak of the
    mountain, once they got up high, tourists can have the opportunity to admire
    the natural landscape unfolding at their feet, We also organize adventure
    trekking in the Galbena Gorges and the Pont Fortresses. There are routes along
    the circuit that can only be taken by those who are extremely fit. Part of the hiking
    routes have chains, while hikers need to be very careful in some areas.
    Tourists are impressed with the wild nature, with the great stone bridges,
    dozens of meters long, by the boisterous waterfalls and the glaciers that for
    thousands of years have been concealed by the densely forested mountains.


    Such a
    glacier can be admired in the Undying Fire Cave, lying at an altitude of almost
    1,200 meters. The quite uncanny association between a glacier and the fire can
    be explained by the fact that the sunrays are reflected in the stalagmite
    conglomerates in the cave, thus creating the illusion of the firelight. Using
    securing cables as they take the difficult hiking routes or as they cycle up there,
    tourists can discover the beauties of nature, the local cuisine and cultural
    attractions.

    As they take the via ferrata routes along the Black Stones itinerary,
    nearby the Vartop holiday village, from
    the steep rocks, tourists are being presented with fairy-tale landscapes. Via
    ferrata is an attraction for those who are into climbing, along routes that
    have been especially set up for them, mainly for those who want to be safe as
    they admire nature from up high, from the panoramic viewpoints. During cyclo-tourism
    tours, tourists cycle towards waterfalls and mountain peaks with a very special
    scenery, taking mountain paths through forests and glades, which are a delight to the eye
    and the senses. Each cyclo-tourism route has a taste of the local cuisine
    included in the schedule, offered by the locals at the guest houses in the
    region or at the preset stopover areas.
    On the
    barrier lakes in Apuseni Mountains, from Dragan Valley or Fantanele, kayak
    rides can also be organised. Visits to centuries-old orthodox wooden churches
    are scheduled, while tourists may take that opportunity to find out more about
    the history of the place from the priests, they can find out more about
    Romanian traditional culture, about the building techniques used in the
    construction of religious edifices. For instance, in the Fânațe village in
    Bihor county, the Câmpani commune, visitors can see a wooden church whose outer
    walls are plastered in earth, using a traditional technique, while on the
    inside, which is totally made of wood, priceless religious paintings have been
    designed by the local painters.


    Renowned
    scientist and explorer Emil Racovita was the first one to put forward the
    proposal to establish the park in 1928, but it was not util 2000 that the
    Apuseni Nature Park was officially established. In 2009, the Apuseni Nature
    Park was declared a destination of excellence by the European Commission, which
    included the park in the EDEN project. The project is aimed at enhancing the
    visibility of the non-traditional destination, highlighting the diversity of
    the quality of tourist offers at European level, as well as supporting sustainable tourism.

    ( Translation by Eugen Nasta)



  • Les attractions dans le Parc naturel Apuseni

    Les attractions dans le Parc naturel Apuseni

    D’une superficie de 75 milles hectares, le Parc naturel Apuseni couvre pratiquement la plus grande superficie karstique des montagnes homonymes et de Roumanie. Une fois sur place, les visiteurs peuvent faire des randonnées, pratiquer du tourisme aussi bien d’aventure que culturel, et d’autres activités. A tout cela s’ajoutent une excellente cuisine du terroir et des offres d’hébergement des plus diverses pour faire de vos vacances des moments inoubliables au cœur de la nature. Pour mieux explorer le parc Apuseni, directeur Alin Moş explique :
    « Le parc s’étend sur trois départements – Bihor, Cluj et Alba, et couvre pratiquement le relief karstique le plus vaste des Monts Apuseni et de Roumanie. La région occupe une grande partie des Monts de Bihor et elle est connue dans le monde entier pour ses formations karstiques dont la plus importante reste la grotte de Scărişoara. Celle-ci a la particularité d’abriter le plus grand glacier souterrain de Roumanie et certainement l’un des plus grands d’Europe. »

    Désignée dans un premier temps par la Régie Nationale des forêts à organiser des événements pour célébrer la Journée européenne des réserves naturelles, l’Administration du Parc naturel Apuseni a dû changer le programme des manifestations en raison de la pandémie. Pourtant, elle a continué à transmettre chaque semaine, des documents sur des thèmes précis tels l’eau, l’air, les paysages, les traditions et la biodiversité. Et puis, le 24 mai dernier, le Jour des réserves naturelles européennes, elle a lancé une carte interactive du parc. Certains endroits spectaculaires longeant les trajets balisés ont été mis en valeur par les rangers du Parc qui y ont aménagé des endroits où les touristes puissent mieux profiter de la beauté de la nature. Certains troncs d’arbres ont été transformés en bancs entourés de panneaux avec des informations explicatives.

    Une démarche censée permettre aux visiteurs d’entrer en contact avec la nature, selon le directeur administratif du Parc, Alin Moş :« Toutes ces informations se retrouvent sur les panneaux touristiques mis en place dans des lieux spécialement aménagés afin de permettre aux visiteurs de se connecter à la nature. Sur chaque panneau, en plus du nom de l’endroit et de sa description, il y aura un message censé rendre la connexion avec la nature encore plus facile. En voici quelques exemples : « laisse tes pensées s’écouler au fil de l’eau et reste seul avec la nature ! ». Ou bien, un autre message, affiché dans un endroit spécialement aménagé pour accueillir une ou deux personnes entre les racines d’un grand hêtre, dit « reste dans les bras du vieil arbre et laisse-le te raconter l’histoire de la forêt ».

    A l’heure où l’on parle, 39 endroits ont été déjà aménagés, mais leur nombre dépassera une centaine. Le Parc naturel Apuseni attend ses visiteurs pour des vacances écolo. Gabriel Bonaciu imagine de telles activités pour des séjours allant de 5 à 7 jours. Il nous invite à regarder les choses du point de vue de celui qui décide de passer ses vacances dans le Parc naturel Apuseni. « Le parcours des randonnés faciles vers Belvederile Padișului traverse des près alpins. Puis, des paysages à couper le souffle s’étalent devant les touristes qui gagnent les sommets des montagnes. Nous organisons aussi des excursions d’aventure dans les Gorges de Galbena et aux Cités de Ponor. Ce sont des circuits réservés aux personnes en pleine forme, car on y trouve des tronçons de via ferrata et des zones plutôt difficiles. Mais ceux qui nous rejoignent sont impressionnés par la nature sauvage et les chutes d’eau bruyantes, tout comme par les glaciers cachés depuis des millénaires sous les montagnes boisées. »

    Un tel glacier peut être admiré dans la grotte appelée Le Feu Vivant (Focul viu), située à près de 1200 m d’altitude. Cette association paradoxale entre un glacier et un feu s’explique par le fait que les rayons du soleil se reflètent dans les groupes de stalagmites de la grotte, créant l’illusion de la lumière d’un feu. Ces randonnées en montagne sont aussi une bonne occasion de découvrir la cuisine locale et d’autres attractions culturelles de la zone. Gabriel Bonaciu, organisateur d’activités éco-touristiques dans le Parc naturel d’Apuseni, nous donne plus de détails : « Sur la via ferrata de l’itinéraire de Pietrele Negre (Les pierres noires), près du village de loisirs de Vârtop, nous présentons aux touristes des paysages magnifiques depuis les rochers abruptes. Les via ferrata sont une attraction touristique recherchée par ceux qui aiment l’alpinisme sur des trajets aménagés et par tous ceux qui souhaitent admirer la nature en toute sécurité, depuis les points les plus hauts. Puis, les randonnées à vélo emmènent les touristes vers des chutes d’eau et des sommets aux panoramas uniques, en empruntant des sentiers, en traversant des clairières et des forêts – un véritable régal pour les yeux et pour tous les sens. Chaque randonnée inclut des arrêts pour goûter à la cuisine locale, des plats offerts par les habitants de du coin. De même, des tours en kayak sont organisés sur les lacs de retenue des monts Apuseni, à Valea Drăganului ou à Fântânele. Les programmes comportent aussi des visites aux monastères orthodoxes en bois, vieux de plusieurs centaines d’années, l’occasion pour les touristes d’apprendre davantage sur l’histoire des lieux, sur la culture traditionnelle roumaine ou bien sur les techniques utilisées jadis dans la construction des édifices religieux. Par exemple, au département de Bihor, dans le village de Fânațe (commune de Câmpani), on peut voir une église en bois dont les murs extérieurs sont couverts de terre, d’après une technique traditionnelle, alors qu’à intérieur, sur les murs en bois, l’on a peint des scènes religieuses d’une très grande valeur artistique.»

    Avant de finir notre balade à travers les merveilleuses montagnes d’Apuseni, précisons aussi que la première proposition de créer ce Parc naturel a été formulée en 1928 par le savant et explorateur roumain Emil Racoviţă. Pourtant, c’est à peine en l’an 2000, que le Parc Naturel d’Apuseni a vu officiellement le jour. En 2009, la Commission européenne l’a qualifié de destination européenne d’excellence, le rajoutant au projet EDEN. Celui-ci vise à accroître la visibilité des destinations non-traditionnelles, à mettre en valeur la diversité et la qualité de l’offre touristique européenne, ainsi qu’à soutenir le tourisme durable. (Trad. Ioana Stăncescu, Valentina Beleavski)

  • Naturpark Westgebirge: Wanderwege und natürliche Sehenswürdigkeiten

    Naturpark Westgebirge: Wanderwege und natürliche Sehenswürdigkeiten

    Der Naturpark Apuseni (rum. Parcul Natural Apuseni) ist ein Naturschutzgebiet im Apuseni-Gebirge, im Westen Rumäniens. Der Naturpark erstreckt sich über eine Fläche von mehr als 75.000 Hektar in den Kreisen Bihor, Alba und Cluj. Er ist der drittgrö‎ßte Naturpark Rumäniens. Der Naturpark wurde im Jahr 2000 gegründet, obwohl der Wissenschaftler und Forscher Emil Racoviţă schon 1928 einen Vorschlag zur Gründung des Naturparks unterbreitet hatte. 2009 erhielt der Naturpark von der Europäischen Kommission den Preis European Destination of Excellence“ (EDEN) für Tourismus und geschützte Areale. Das EDEN-Projekt zielt darauf ab, weniger traditionelle Reiseziele zu fördern.



    Darüber hinaus will das Vorhaben auf die Vielfalt und Qualität des europäischen Tourismusangebots aufmerksam machen. Die EU will damit die Saisonalität des Tourismus reduzieren, den nachhaltigen Fremdenverkehr fördern und die touristischen Reiseziele besser untereinander verbinden. Alin Moş ist der Verwaltungsleiter im Naturpark Apuseni. Er betonte die Einmaligkeit der im Westen Rumäniens liegenden Region:



    Das Naturschutzgebiet erstreckt sich über drei Kreise, nämlich Bihor, Cluj und Alba. Es umfasst das bedeutendste Karstgebiet im Apuseni-Gebirge. Der Naturpark Apuseni zeichnet sich weltweit durch die au‎ßergewöhnliche Karstlandschaft aus. Diese hat ihn zum international anerkannten Reiseziel gemacht. Die Gletscherhöhle Scărişoara ist weltweit berühmt. In der Höhle befindet sich nämlich der grö‎ßte unterirdische fossile Eisblock in der Welt.“




    Die Verwaltung des Naturparks Apuseni feierte am 24. Mai den Europäischen Tag der Parks. Zu diesem Anlass aktivierte sie eine interaktive Karte. Mehr Details dazu lieferte der Verwaltungsleiter Alin Moş:



    Neben den bekannten touristischen Wanderwegen und Sehenswürdigkeiten — die internationale Anerkennung genie‎ßen — gibt es im Park auch viele Orte und Stellen entlang der Touristen-Routen, die weniger bekannt sind. Aus diesem Grund dachten wir uns dieses Programm zur Stärkung der Verbindung mit der Natur aus. Denn die Wald-Ranger, das Verwaltungspersonal kennen all diese Orte. Es passiert manchmal, dass die Parkbesucher durch ein Gebiet wandern, ohne zu wissen, dass es eine Natursehenswürdigkeit war. Denn sie wissen nicht, wo sich diese wunderschönen Orte befinden. Wir haben bis jetzt 39 solcher Stellen identifiziert und sie entsprechend markiert. An jeder solchen Stelle haben wir eine kleine Holzbank angebracht, damit sich die Leute setzen und die Natur in aller Ruhe bewundern können. Die Bänke wurden in der Regel aus Holzstämmen gebaut, die wir vor Ort fanden. Au‎ßerdem haben wir Infotafeln montiert. Diese umfassen Informationen und Hinweise, die wir ab Mitte April und bis zum Europäischen Tag der Parks über unsere online Kommunikationskanäle veröffentlicht hatten.“




    Die Parkverwaltung will mehr als 100 solcher Rastplätze inmitten der Natur einrichten. Neben den Hinweisen werden die Touristen auch emotionsgeladene, motivierende Botschaften auf den Schildern lesen können. Neben einem Bach werden sie zum Beispiel folgende Aufforderungen lesen: Lass deine Gedanken im Bachwasser herabflie‎ßen und finde zurück zu dir selbst und zur Natur!“ An einem anderen Ort, zwischen den Wurzeln einer alten Buche, steht folgende Botschaft: Setz dich in die Arme des alten Baums und lass dir die Geschichte des Waldes erzählen!“