Tag: argent

  • 09.06.2018

    09.06.2018

    Evénements – D’amples mesures de sécurité ont été introduites ce samedi à Bucarest, là où toute une série de rassemblements publics sont prévus. Selon la Gendarmerie, des forces antiterroristes ont été déployés au centre ville, sur toile de fond des menaces terroristes mondiales. Parmi les événements, mentionnons le meeting du PSD, la marche de la diversité, pour promouvoir les droits des minorités sexuelles et la marche de la Normalité, en faveur des valeurs de la famille traditionnelle. Liviu Dragnea, leader du PSD qui mène la coalition gouvernementale a annoncé l’organisation le 9 juin d’une manif contre ce que les sociaux-démocrates appellent les abus et la transgression des principes de l’Etat de droit. Vendredi, la Haute Cour de Casation et de Justice de Bucarest a remis à nouveau pour le 21 juin le verdict dans le procès visant le président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea, accusé de faits de corruption. Le leader social-démocrate a soutenu son innocence et affirmé n’avoir commis aucun des faits dont il est accusé par les procureurs anticorruption. Rappelons aussi que M Dragnea a été condamné définitivement à deux ans de prison avec sursis pour tentative de fraude électorale.

    Théâtre – Le festival international du théâtre de Sibiu, dans le centre de la Roumanie, un des plus importants festivals de ce genre au monde, se poursuit aujourd’hui avec au programme avec une quarantaine d’évènements : expositions, conférences, spectacle de rue de danse et de théâtre. Un des premiers spectacles au complet est « Aller retour », réalisé par Gigi Caciuleanu, qui réunit des danseurs roumains et français aujourd’hui sur le scène de la philharmonie d’Etat. Un autre spectacle est « Pulvérisation » par Alexandra Badea, présenté pour la première fois en Roumanie après avoir été mis en scène et primé en France, Allemagne et Suisse. Arrivé à sa 25e édition, le festival qui devrait s’achever le 17 juin, réunit quelques 3300 artistes de 73 pays. L’évènement se déroule sous le haut patronage du président roumain, Klaus Iohannis et pour la première fois du prince Charles, l’héritier de la couronne britannique.

    Londres – Le chef de l’Etat-major de l’Armée roumaine, le général Nicolae Ciucă, participe, samedi, aux cérémonies occasionnées à Londres par l’anniversaire de la reine Elizabeth II. Selon le communiqué du ministère de la Défense de Bucarest, le général Ciuca a répondu à l’invitation lancée par son homologue britannique, Sir Stuart Peach. « La visite est hautement significative pour la qualité des relations entre les deux armées, et constitue pour la partie roumaine une opportunité pour promouvoir les intérêts de notre armée dans ses relations avec les forces militaires britanniques, l’un de nos plus importants alliés », précise le communiqué du ministère de la Défense de Bucarest. Même si l’anniversaire de la reine Elisabeth II est le 21 avril, selon la tradition, elle est célébrée officiellement le deuxième samedi du mois de juin par une parade militaire à Londres appelée « Trooping the Color ».

    Roumains – Les Roumains qui travaillent à l’étranger comptent parmi les plus importants investisseurs du pays, affirme le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu. Il a évalué la valeur et la destination des sommes d’argent qu’ils ont envoyé. Isarescu affirme que ces montants sont utilisés de plus en plus pour lancer de nouvelles affaires. Le nombre des Roumains qui habitent à l’étranger est d’environ 3 millions et demi d’euros et des Etats tels l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont les principales destinations des migrants roumains.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, no 1 mondiale et principale favorite, doit affronter aujourd’hui l’Américaine Sloane Stephens, 10e mondiale, dans la finale du tournoi de Roland Garros, deuxième tournoi du Grand Chelem de l’année. Dans les demi-finales, Halep a vaincu Garbine Muguruza, numéro 3 mondiale, celle qui avait remporté le Roland Garros en 2016, alors que Sloane Stephens a battu sa compatriote, Madison Keys, 13e mondiale. Simona Halep mène sur le score de 5 à 2 les matchs contre Stephens, qu’elle a vaincu en 2014 justement à Roland Garros, dans les huitièmes de finale. C’est la troisième finale que Halep joue à l’Open de France, après les défaites de 2014 et 2017.

    Météo – Instabilité à la hausse en Roumanie avec un ciel variable et des pluies à verse te des orages, notamment sur le relief. Les températures vont de 24 à 32 degrés. 28 degrés et du soleil à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine 05.06.2018

    A la une de la presse roumaine 05.06.2018

    Plusieurs sujets font débat ce mardi dans la presse du jour : le
    gouvernement roumain souhaite imposer des limites sur les transferts d’argent opérés
    par les ressortissants roumains. Adevarul en parle. Sur la scène
    politique, le PNL, l’USR et l’UDMR réclament un nouveau jour férié pour la
    Roumanie, tandis qu’une enquête menée par l’INS relève que les Roumains
    déboursent de plus en plus pour s’acheter nourriture, tabac et alcool.

  • A la Une de la presse roumaine – 16.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 16.04.2018

    Salaires
    et budgets, ce sont les mots d’ordre des articles de la presse roumaine en ce
    début de semaine. Les journaux décortiquent la majoration des salaires dans le
    système public de santé, les budgets des universités et une initiative qui vise
    les sommes d’argent que les Roumains établis à l’étranger envoient
    régulièrement en Roumanie.


  • A la Une de la presse roumaine – 04.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 04.04.2018

    Les chefs de la coalition au pouvoir n’ont pas hésité de mentionner que l’inflation et la stabilité des prix était une des responsabilités de la Banque centrale. Pourtant de l’avis des analystes, l’inflation est une conséquence directe des politiques de majoration des salaires, de baisse des taxes et d’encouragement de la consommation menées par le PSD.



  • A la une de la presse roumaine 28.03.2018

    A la une de la presse roumaine 28.03.2018

    Des dédommagements versés aux détenus pour leurs conditions de vie dans les prisons roumaines- le journal Adevarul en parle en détail en ce mercredi à sa une de son édition en ligne. C’est là une initiative aux répercussions budgétaires, s’alertent les journalistes. Pour sa part, Romania libera annonce que la municipalité souhaite offrir de l’aide à la procréation assistée à toutes les femmes prêtes à faire une fertilisation in vitro. Et puis, Cotidianul annonce une flambée des prix de la viande d’agneau avant les fêtes pascales de cette année!

  • Du nouveau dans le système fiscal roumain

    Du nouveau dans le système fiscal roumain

    Dans cette émission, nous allons étudier quelques-uns de ces changements ainsi que les réactions du monde des affaires et des syndicats. Nous allons premièrement parler de l’impôt sur le revenu. A compter du 1er janvier, ce dernier a baissé de 16 à 10%. Cette baisse concerne les salaires et les revenus assimilables. Suivront les activités indépendantes, les revenus provenant de la cession des biens, de même que ceux provenant de loyers, d’activités agricoles, de sylviculture et de pisciculture. L’impôt concerne également les retraites, mais de manière limitée. En effet, l’impôt n’est perçu que sur les retraites qui dépassent les 2.000 lei, soit les 425 euros, et cela juste pour le montant dépassant cette somme.

    Les retraites qui se trouvent en deçà ne sont pas soumises à l’impôt. Forcément, ces réductions ont fait la joie des patrons, et même des syndicats. En revanche, les pouvoirs locaux n’ont pas donné la même appréciation à cette nouvelle. Les budgets des mairies se trouvent ainsi diminués, un quota de 20 à 40% de l’impôt sur le revenu étant destiné à financer le budget local et, par conséquent, les investissements au niveau local risquent de se retrouver en berne. Il est évident que cette baisse au niveau des rentrées budgétaires pourrait avoir à terme des conséquences sérieuses au niveau local. Seront ainsi affectés, en premier lieu, les travaux prévus pour moderniser les infrastructures scolaires ainsi que les infrastructures de santé subventionnées par les pouvoirs locaux.

    Pourtant, la plus controversée des mesures reprises dans le nouveau Code fiscal demeure celle qui concerne les contributions à la sécurité sociale. En effet, jusqu’à la fin de l’année passée, ces contributions étaient payées en partie par l’employeur, par ce que l’on appelle les charges patronales, et en partie par le salarié. A compter du 1er janvier, les contributions sociales passent totalement à la charge de l’employé. Pourtant, les montants correspondants et qui s’élèvent jusqu’à 35% du salaire en question sont toujours retenus et virés par les employeurs aux fonds de retraite et aux fonds d’assurances maladie.

    Seule la « contribution assurance travail » de 2,25% reste à la charge exclusive de l’employeur. Elle est censée remplacer les quatre types de contributions anciennement perçues, respectivement les contributions au fonds de chômage, celles censées couvrir le remboursement des arrêts maladie, les risques professionnels et enfin les créances salariales. Le transfert des principales contributions sociales de l’employeur à l’employé a été la cible des critiques, tant de la part des représentants des organisations patronales que des syndicats. En effet, les employeurs affirment ne pas comprendre ce qui a motivé ce bouleversement, et invoquent des conséquences potentiellement imprévisibles et nuisibles de la mesure gouvernementale. Pour leur part, les syndicats considèrent que la mesure ignore superbement les principes de solidarité et de responsabilité sociale sur lesquels ont été fondés tous les systèmes de sécurité sociale, et pour le maintien desquels l’employeur et l’employé contribuent de manière solidaire en Europe.

    Une chose est sûre : pour maintenir inchangé le niveau du salaire net et compenser de la sorte les effets indésirables de la mesure, beaucoup d’employeurs, du privé comme du public, ont accru les salaires bruts. Il est vrai aussi que l’augmentation du salaire minimum à compter du 1er janvier 2018, à 1.900 lei par mois, donc à peu près 400 euros, a contribué à atténuer le choc. Les effets du casse-tête provoqué par ces mesures restent à évaluer. Si les autorités tablent sur des rentrées fiscales supérieures au profit du mécanisme des retraites et de celui de l’assurance santé suite à l’amélioration du système de collecte des contributions, les économistes mettent en garde contre la possibilité d’une augmentation prochaine des taxes en vigueur, voire de l’imposition de nouvelles taxes, dans la mesure où le nouveau système d’imposition trouverait ses limites.

    Le nouveau ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a tenu à répondre aux craintes soulevées par le nouveau système d’imposition, et il l’a fait dans le discours même de début de mandat: « Je m’engage à ne pas promouvoir de nouvelles taxes et de nouveaux impôts ni à accroître ceux déjà en vigueur aussi longtemps que je serais ministre des Finances. Je ne parle pas de réductions des taxes… Nous avons aujourd’hui un certain niveau. On ne peut ignorer que la Roumanie peut s’enorgueillir d’un niveau de fiscalité très raisonnable par rapport aux autres pays de la région. Notre grand problème, c’est principalement la bureaucratie excessive, tout ce qui relève des autorisations, des permis, de la manière dont réagit le fonctionnaire derrière son bureau à l’égard du contribuable et ainsi de suite. Les rapports qu’entretient l’Etat avec les opérateurs économiques privés posent problème en Roumanie.»

  • A la Une de la presse roumaine 04.12.2017

    A la Une de la presse roumaine 04.12.2017

    Le week-end prolongé des Roumains
    pour la fête nationale a mis en évidence des fissures dans l’unité du parti au
    pouvoir. Certains diraient même au sein de la coalition au pouvoir. Des
    histoires d’argent et des hiérarchies complètent les principaux sujets de la
    presse roumaine du jour.

  • Les paradoxes roumains de la pauvreté

    Les paradoxes roumains de la pauvreté

    10 années après ladhésion de la Roumanie à lUE, cest un bon moment pour dresser le bilan. Selon les statistiques, la Roumanie a fait des progrès significatifs dans la baisse de la pauvreté. Si, en 2007, 47% des Roumains vivaient en dessous du seuil de pauvreté, en 2015, ce pourcentage avait baissé jusquà 37%. Ces données sont calculées en fonction dun certain indicateur statistique appelé AROPE qui mesure tant les revenus annuels que les biens quune personne possède. Dans le cas des Roumains, cela veut dire que ces dernières années, plusieurs Roumains ont pu se permettre dacheter des appareils électriques, de lélectroménager et un téléphone portable et aussi de consommer un repas avec de la viande un jour sur deux ou de partir en vacances une semaine par an.



    Par son projet « Le Moniteur social », la Fondation Friedrich Ebert a analysé les chiffres collectés dans les années écoulées après ladhésion et a ses propres conclusions concernant la pauvreté. Victoria Stoiciu les a partagées avec nous : « Il est visible à lœil nu que beaucoup plus de gens ont aujourdhui un téléphone portable et une télé couleur par rapport à 2007. Dune part, ces biens coûtent moins cher actuellement, et souscrire un crédit à la consommation est beaucoup plus aisé maintenant. Si nous considérons cet indicateur, on peut constater que la pauvreté a baissé de manière considérable de 2007 à 2015. Et les Roumains mènent une vie meilleure. »



    Dautre part, une conclusion paradoxale ressort des données interprétées par le « Moniteur social » : même si les manques ont diminué dans lensemble, dans certains cas, ils se sont creusés, en fait. Sil fallait analyser uniquement les revenus, donc les sommes dargent dont les gens disposent, nous serions surpris de constater que la pauvreté est allée croissant. A savoir, le nombre de ceux qui ont des revenus de 60% moins importants par rapport au revenu médian sest accru. En 2015, ils arrivaient à près de 25% de la population, alors quen 2007, leur pourcentage était de 18%.



    Victoria Stoiciu complète ce tableau : « Les Roumains les plus pauvres des continuent de se trouver en milieu rural, et sont en général des personnes qui soccupent de lagriculture de subsistance. A leur égard, aucun progrès na été constaté. En 2007, les 10% de Roumains les plus pauvres avaient 556 euros par an. Je parle des revenus, pas des salaires, mais des revenus qui peuvent être réalisés aussi de la vente de la petite production du ménage : œufs, fromage etc. En 2015, les revenus des plus pauvres arrivaient à 714 euros par an, donc une amélioration insignifiante. Près de 2 millions de Roumains vivent avec 714 euros par an. »



    Au sujet des manques dans lesquels vivent les villageois, surtout ceux des régions montagneuses, nous nous sommes entretenus avec Iulian Angheluţă. Par sa fondation, « Free Mioriţa », il a assumé, depuis quelques années, un projet difficile : emmener lélectricité dans les zones encore non électrifiées de Roumanie. Ces zones sont encore nombreuses dans ce pays, et le manque délectricité est perçu de manière très aiguë dans ces parties du pays qui sont les plus isolées : les villages ou les habitations de montagne.



    Comment vivent les gens là-bas ? Iulian Angheluţă : « Il y a là-bas des routes forestières. Il existe des sources deau, comme par exemple les sources de montagne. Mais pas délectricité. Lélectricité na pas atteint la plupart des zones des Monts Apuseni, dans la partie montagneuse des départements tels que Hunedoara, Maramureş, Bistriţa Năsăud. Il y a des plans et de soi-disant études de faisabilité. En plus, à beaucoup dendroits, les repères obligatoires pour une existence civilisée, comme lécole ou le dispensaire, sont complètement absents. Ces gens-là vivent de lagriculture de subsistance. Chacun a quelques animaux, surtout des moutons et des vaches. La forêt avoisinante est utilisée pour le bois de chauffage, mais aussi pour la cueillette de différents fruits, et celle des champignons. »



    Lélectricité, cest un confort minimal pour ces gens, mais aussi la possibilité de sortir de lisolement. La lumière est arrivée chez eux sous la forme de panneaux photovoltaïques ou solaires apportés par Iulian Angheluţă et ses collègues de Free Mioriţa. Leur première pensée a été pour les enfants qui vivent dans ces communautés isolées. Ecoutons Iulian Angheluţă: « Toute habitation a besoin de main dœuvre. Que cela nous plaise ou pas, les enfants aident aux tâches ménagères. Ils vont en montagne avec les moutons ou aident les parents de différentes autres manières. Leur vie est très dure. Léducation est reléguée au second plan. Cest pourquoi à moi, lélectricité me semble importante. Elle est importante aussi pour les enfants au moment de faire leurs devoirs, elle est importante aussi pour linformation, et pour léducation dans son ensemble. Ainsi, on peut avoir accès à la radio, au téléphone pour accéder à des services durgence tels que lambulance. »



    La situation des enfants et des jeunes comparée à celle des personnes âgées est, dailleurs, un des paradoxes constatés avec lanalyse de la baisse de la pauvreté, estime Victoria Stoiciu, représentante de la Fondation Friedrich Ebert : « Alors que la Roumanie a fait des progrès en ce qui concerne la réduction de la pauvreté et de lexclusion sociale parmi les personnes âgées, force est de constater que parmi les jeunes, les progrès ont été beaucoup plus modestes. La pauvreté na baissé que de 6% entre 2007 et 2015 pour les jeunes de moins de 16 ans. Pour les plus de 64 ans, la précarité a baissé de 24%. Le rythme a été beaucoup plus accéléré. Ce serait une explication pour ce fait. En 2009, le gouvernement de lépoque a adopté une mesure qui a contribué de manière décisive à la baisse de la précarité parmi les personnes âgées : lintroduction de la retraite sociale minimum. Pour le moment, cette retraite est de 415 lei, soit 90 euros. Soyons francs ! 400 lei nassurent pas une vie décente, mais cest pourtant un peu mieux quavant. »



    Dans lattente de remédier à ces décalages par des politiques publiques de protection sociale, les initiatives entamées par la société civile essaient dy suppléer. Cette dernière année, par exemple, Free Mioriţa a réussi à livrer des panneaux solaires ou photovoltaïques à 78 habitations de 15 départements. Ainsi, cette dernière année, elle a contribué à électrifier 4 écoles et deux églises. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine 13.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 13.04.2017

    Salaires et argent, voici les maîtres mots, alors que les préoccupations liées à la grande fête qui approche arrivent à peine ensuite. La presse roumaine fait le point sur les disparités des revenus entre les différentes catégories demployés.




  • A la Une de la presse roumaine 06.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 06.04.2017

    « Soit le gouvernement roumain ne communique pas, soit il ne comprend pas l’impact du Brexit », déclare l’homme qui a négocié l’adhésion de la Roumanie à l’UE, le professeur Vasile Puscas. Sur cette toile de fond, presque tous les contrats de dotation de l’armée roumaine ont été reportés ou annulés. Lexécutif emprunte, par ailleurs, de l’argent à des taux d’intérêt de plus en plus élevés et le gouverneur de la banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, met en garde sur les risques macroéconomiques qu’impliquent les majorations salariales promises et effectuées par le PSD.




  • La monnaie est-elle un commun ?

    La monnaie est-elle un commun ?

    Ce troisième volet de nos discussions sur les communs concerne la monnaie. On y apprend qu’il existe des des monnaies locales, de substitution, avec une meilleure utilisation que les monnaies nationales. La question se pose également en ce qui concerne le crédit. Comment rendre commun un emprunt pour une personne privée voire pour un coopérative. C’est à ces questions que nous allons répondre avec notre invité Jean-Michel Servet, professeur émérite, anthropologue et économiste.

  • A la Une de la presse roumaine 10.01.2017

    A la Une de la presse roumaine 10.01.2017

    Où trouver de l’argent ? C’est ce que la plupart des grands journaux roumains s’interrogent ce mardi, tentant de déceler la manière dont le Parti social-démocrate et ses alliés sauront observer leurs promesses électorales. Car de l’argent, il n’y en a pas beaucoup de disponible et cela aussi à cause de l’incapacité de certaines institutions, telles le Fisc, estiment les journaux roumains.





  • Prévisions sur l’inflation

    Prévisions sur l’inflation

    La Banque centrale roumaine a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation aussi bien pour 2016 que pour 2017, a annoncé jeudi son gouverneur, Mugur Isarescu. Et lui d’ajouter que les indices des prix à la consommation resteront en territoire négatif d’ici la fin de l’année. Ce ne sera qu’en 2017 que le taux annuel d’inflation s’inscrira dans l’intervalle de variation avancée par l’institution centrale sans dépasser pourtant les 2,5% avant de continuer sa croissance en 2018.

    Mugur Isarescu : «Au plan interne, les principaux risques découlent des politiques fiscales et des revenus sur fond d’une année électorale et de l’absence de tout accord avec les grands créanciers internationaux. S’y ajoute une série d’effets négatifs tels des modifications dans la législation fiscale. Au plan externe, on se retrouve face à des incertitudes liées à la croissance économique mondiale et au redressement économique de la zone euro dans le contexte du Brexit, des tensions géopolitiques et des difficultés dans le système bancaire européen.»

    Rappelons que dans son dernier rapport trimestriel sur l’inflation, paru en mai, la Banque centrale de Roumanie tablait sur un taux d’inflation de 0,6% en fin d’année et de 2,7% pour la fin de l’année prochaine. Selon le gouverneur Mugur Isarescu, ce scénario relevait d’une trajectoire du taux d’inflation bien en dessous de celle prévue dans un premier temps dans le contexte d’un niveau très bas d’inflation partout dans le monde. Or ce niveau mondial influe sur la dynamique aussi bien des prix volatils qu’administrés, a ajouté Isarescu.

    Les nouvelles prévisions concernant l’inflation préservent la tendance à la hausse dans le contexte d’un renforcement des pressions inflationnistes exercées par l’excédent de demande agrégée et les coûts unitaires de main d’œuvre. Rappelons que le taux annuel de l’inflation est passé de – 3,5% en mai à – 0,7%, en juin, sur fond d’une suppression de l’effet de la baisse de la TVA sur les aliments dans l’indice annuel dans le contexte d’une chute des prix en juin par rapport au mois précédent.

    Selon la Banque centrale, le maintien d’un taux annuel d’inflation en territoire négatif est un des effets de la réduction du taux de TVA de 24 à 20% depuis le début de l’année. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • Fonds pour les villes européennes

    Fonds pour les villes européennes

    Sur ce montant, 15 milliards d’euros seront gérés directement par les villes elles-mêmes, une première, selon la commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu: « C’est un signe de grande confiance pour les villes, mais aussi une grande responsabilité. Nous sommes maintenant dans l’attente des projets. Les villes devront présenter des projets de qualité. Les villes savent le mieux quels sont les besoins de la population, ce qui marche, ce qui ne marche pas. 19 villes roumaines toucheront des fonds directement du budget. Le gouvernement de la Roumanie a décidé que 25% de l’ensemble des fonds qui seront alloués entre 2016 et 2020 à la Roumanie iront directement aux villes – et c’est le taux le plus important d’Europe ».

    L’officiel européen a précisé que la Commission organiserait des conférences sur l’Agenda urbain dans plusieurs villes roumaines, y compris à Bucarest. Selon elle, les problèmes communs entraîneront les villes européennes dans des partenariats. Corina Creţu: « Il est très important de travailler avec ces villes, de fournir de l’assistance technique pour avoir des projets de qualité, censés améliorer la vie des gens. Nous avons des expériences dans lesquelles des fonds ont été perdus, où il n’y a pas eu de projets de qualité, qui puissent avoir un impact majeur. J’encourage les pouvoirs publics roumains à s’investir dans ces partenariats. »

    La secrétaire d’Etat au ministère du Développement régional, Mihaela Vrabete, a annoncé que la Roumanie participait déjà à deux des quatre partenariats lancés – Timişoara à celui sur la pauvreté urbaine et Constanţa au partenariat sur la qualité de l’air. Mihaela Vrabete a ajouté que : « Nous considérerons notamment le réseau de villes petites et moyennes sous l’angle de l’emploi et des compétences en matière de développement économique local. Et non dernièrement la planification des terrains de la manière la plus durable possible, parce que ces terrains sont pleins de ressources. Ce sera, bien entendu, un grand défi pour la Roumanie que de rassembler ses « acteurs pertinents », pour utiliser cette expression technique. A savoir les institutions, les associations, les entités oeuvrant dans le développement urbain dans les domaines respectifs. L’implication des citoyens est absolument nécessaire. Que nous haïssions ou pas le mot « volontariat », il convient de réfléchir aussi à ce que nous faisons pour nos villes. Si nous souhaitons vivre mieux, nous ne pouvons pas nous contenter de frapper à différentes portes, nous devons faire des choses nous-mêmes. Il est important de faire cela avec plaisir. »

    L’Agenda urbain est une priorité de la présidence néerlandaise de l’UE. Les objectifs de l’Agenda sont d’améliorer le cadre législatif, d’utiliser les fonds européens de manière plus efficace et de participer à un échange de bonnes pratiques entre les villes européennes. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • 22.02.16 (mise à jour)

    22.02.16 (mise à jour)

    Discours– Le président roumain Klaus Iohannis a proposé aux parlementaires réunis lundi, en séance plénière, que lannée 2016 ne soit ni populiste, ni perdue pour les grands thèmes dintérêt public. Le chef de lEtat a invité les élus à regagner la confiance de lélectorat dans la classe politique et à rendre fonctionnels les grands systèmes publics. Klaus Iohannis a déploré le retard enregistré par les autorités à créer un système de retraite durable, à endiguer la baisse de la natalité et à améliorer linsertion professionnelle des jeunes. Par ailleurs, le président a critiqué le recours à limmunité parlementaire afin de bloquer les requêtes des procureurs visant à arrêter des élus accusés de corruption. En matière de politique étrangère, le chef de lEtat a affirmé que la vague des réfugiés, lescalade de la menace terroriste, les risques sécuritaires aux frontières orientales de lUnion et la mise en question elle même du projet communautaire font de 2016 une année cruciale pour la stabilité dans la région et lavenir européen. Klaus Iohannis a présenté son discours au Parlement en présence des membres du gouvernement et des ambassadeurs accrédites à Bucarest.



    Dépenses– Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a appelé ce lundi les maires des communes de Roumanie à faire preuve dun plus defficacité dans la gestion largent public. Et lui de rappeler que bien que la Roumanie traverse une année électorale, le budget reste le même. Pour obtenir plus de fonds, les autorités locales devraient attirer des investissements directs parallèlement à une collecte plus efficace des taxes et des impôts à travers une meilleure lutte contre lévasion fiscale, a encore affirmé Dacian Ciolos lors de la XIXème session de lAssemblée générale de lAssociation des communes de Roumanie.



    Energie– Le ministre roumain de lEnergie, Victor Grigorescu, a annoncé lundi que la stratégie nationale dans le domaine énergétique sera finalisée dici lautomne 2016. Selon lui, lEtat doit choisir seulement quelques projets et sy impliquer pour faire vraiment preuve de clarté dans ce domaine fondamental. Le secteur du charbon se retrouvera en priorité dans la future stratégie grâce à son rôle au sein de la sécurité énergétique. Par ailleurs, le ministre roumain sest engagé à consulter tous les acteurs du domaine.



    Tennis– La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu, 37ème dans le classement WTA, sest qualifiée lundi pour le deuxième tour du tournoi de Doha après avoir disposé de lAllemande Sabine Lisicki. Une autre joueuse roumaine, Simona Halep a évolué lundi en binôme avec une autre Roumaine, Raluca Olaru, et les deux ont perdu au premier tour, devant le duo slovène formé par Andreja Klepac şi Katarina Srebotnik.



    Météo – Températures à la hausse et un temps trop chaud pour cette période de lannée en Roumanie. Il pleut sur la moitié nord du pays et sur le centre, tandis que le ciel demeure couvert sur louest et le nord-ouest du territoire. Les minimales seront de -3 degrés et les maximales grimperont jusquà 24 degrés.