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  • 23.12.2015

    23.12.2015

    Révolution — En Roumanie, les manifestations consacrées aux 26 années depuis la révolution de 1989 se poursuivent aujourd’hui par des cérémonies militaires et religieuses à la mémoire des militaires morts en défendant l’aéroport d’Otopeni (près de Bucarest), le plus grand du pays. Le 23 décembre 1989, 40 militaires, des soldats qui satisfaisaient leur service national pour la plupart, et 8 civils ont été tués par balles, dans une grave confusion des autorités de l’époque, par les troupes qui assuraient le gardiennage de l’aérogare, même s’ils avaient été appelés en renfort. Suite à une enquête avec un trajet juridique sinueux, les commandants se trouvant alors sur le terrain ont été condamnés à des peines de prison. Le massacre d’Otopeni, dont les circonstances n’ont pas été tirées au clair jusqu’à maintenant, est considéré un des événements les plus sanglants de la Révolution de Bucarest.



    SMIC — Le gouvernement de Bucarest doit décider jusqu’au 31 décembre de la majoration du SMIC, actuellement à 230 euros. Avant de trancher, le premier ministre Dacian Ciolos doit consulter les syndicats et les représentants du patronat. Avec un salaire minimum de 230 euros par mois avant impôts, la Roumanie occupe l’avant-dernière place en Europe devant la Bulgarie. En République Tchèque, le salaire minimum national est de 332 euros, en Pologne il est de 410 euros, en Espagne il s’élève à 760 euros, alors qu’en Allemagne le SMIC est de 1470 euros, selon les chiffres d’Eurostat.



    Fonds européens — La Roumanie doit dépenser près de 1,2 milliards d’euros afin d’achever les projets européens entamés, mais qui ne peuvent pas être finalisés avec de l’argent de l’exercice financier 2007-2013 ni ne peuvent être ré échelonnés. Selon le ministère des Fonds européens de Bucarest, il s’agit de 617 projets. Pour améliorer le taux d’absorption des fonds européens, la Roumanie ajournera 84 projets. Leurs phases seront revues, de façon à ce qu’ils puissent être terminés avec des fonds européens afférents à l’exercice 2014-2020. Bucarest a jusqu’en juin 2016 pour convaincre Bruxelles à accepter leur remise en page de cette manière.



    Migration — La plupart des travailleurs étrangers en Roumanie proviennent d’Italie, 1490 personnes, suivis par les Turcs, 1020 personnes, selon les données de l’Inspection du travail de Bucarest. D’autres salariés étrangers — quelques centaines de personnes — viennent de pays tels la République de Moldova, la Hongrie, la Bulgarie, la Chine, la France et l’Allemagne. Les étrangers travaillent dans les restaurants de Roumanie, dans des centres d’appels, dans les transports routiers ou des compagnies conseil.



    Consultations — A Chişinău, le premier ministre désigné de la République de Moldova, Ion Sturza, poursuit ses consultations avec les partis parlementaires, afin de former un gouvernement de technocrates. Aujourd’hui, il a des rencontres avec des députés libéraux et avec les populaires du Groupe Leancă. Hier, après la première série de discussions, les libéraux-démocrates ont annoncé leur soutien à la candidature de Ion Sturza aux fonctions de premier ministre. Pourtant, selon les analystes, ses chances d’être accepté comme chef de l’exécutif sont minimales, après le départ du Parti démocrate et des 14 députés qui ont quitté lundi le Parti des communistes et ont déclaré qu’ils ne rencontreraient pas le premier ministre pressenti ni ne soutiendraient un gouvernement Sturza. Les socialistes ne voteront pas non plus pour ce gouvernement ; ils exigent des élections anticipées. Ion Sturza dispose encore de 14 jours pour convaincre le législatif de lui accorder son vote d’investiture.

  • A la Une de la presse roumaine 23.12.2015

    A la Une de la presse roumaine 23.12.2015

    Le mythe du travail bien fait s’est écrasé face à la crise migratoire et l’Allemagne passe de la première à la septième position dans le top des pays les plus sympathisés par les Roumains. Du travail bien fait, passons à celui mal fait : la Roumanie perdra plus d’un milliard d’euros de fonds européens parce qu’elle n’a pas réussi à achever de nombreux projets financés par l’UE.


  • A la Une de la presse roumaine 21.09.2015

    A la Une de la presse roumaine 21.09.2015

    La presse en ligne souvre en ce lundi sur la crise des migrants après que les autorités roumaines ont passé à des mesures de prévention.

  • 19.07.2015 (mise à jour)

    19.07.2015 (mise à jour)

    Aviation — L’aviation roumaine est prête aujourd’hui à faire face avec succès aux défis imposés par le statut de la Roumanie d’Etat membre de l’OTAN et de l’UE, et les résultats obtenus sont unanimement appréciés et reconnus, lit-on dans un message du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, à l’occasion de la Journée de l’aviation roumaine et de la Journée des forces aériennes. Le chef de l’Etat a salué, en même temps, la contribution particulière des Forces aériennes, qui ont eu les capacités nécessaires pour travailler à distance, sur les théâtres d’opérations d’Irak, d’Afghanistan et des Balkans de l’Ouest. Plusieurs cérémonies et autres événements ont été organisés ces jours-ci pour marquer la Journée de l’aviation, fêtée chaque année le 20 juillet, jour de la St Elie. Différents officiels ont déposé, dimanche, des couronnes de fleurs à la mémoire des héros de l’air, militaires et civils, et 21 aéronefs ont survolé le ciel de la capitale. Et c’est toujours dimanche que le Musée national de l’aviation roumaine a organisé sa Journée portes ouvertes. Au comté de Cluj, à la Base aérienne de Câmpia Turzii — qui accueillera à partir de l’année prochaine la première escadrille d’avions F 16 organisée d’après les modèle de l’OTAN — des vols démonstratifs ont lieu, en présence du ministre Mircea Dusa, avec des avions civils et militaires.



    Exercice — Un détachement roumain d’infanterie participe, du 19 au 25 juillet, en République de Moldova, au Centre d’instruction de la localité de Bălţi, à l’exercice multinational « EFFORT COMMUN – 2015». Environ 800 militaires de Géorgie, Pologne, République de Moldova, Roumanie et des Etats Unis seront instruits en commun, afin d’accroître l’interopérabilité et la capacité d’action conjointe des structures participantes, ainsi que pour améliorer le processus de planification des opérations militaires dans un environnement multinational. En Ukraine, 70 militaires des Forces terrestres roumaines participent jusqu’à la fin du mois à un exercice multinational auquel prennent part environ 1800 militaires de 18 Etats de l’OTAN et du Partenariat pour la Paix. Et à partir de lundi, l’exercice Sea Shield de lutte anti-sous-marin a lieu en mer Noire, organisé par les Forces navales roumaines. Environ 2000 militaires prendront part à cet exercice – Roumains et étrangers, de 7 pays de l’Alliance — Bulgarie, Grèce, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Etats Unis, Turquie, mais aussi d’Ukraine.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe lundi, à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats de l’UE. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les principaux points à l’agenda visent le dossier nucléaire iranien, le stade du processus politique en Libye, la situation de Tunisie et le rôle de l’UE dans le Processus de paix au Moyen Orient. Les ministres évalueront le stade de mise en place du Plan d’action de l’UE concernant les droits de l’homme et la démocratie pour la période 2015-2019.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, fera lundi et mardi une visite au Portugal. Selon le ministère roumain, le programme de la première journée comportera des activités au Commandement des Forces terrestres de la ville de Porto et aux centres d’excellence dans les domaines de la recherche et du développement. Mardi, à la Base aérienne de Monte Real, le ministre Dusa discutera avec son homologue portugais, José Pedro Aguiar-Branco. L’officiel de Bucarest rencontrera également le personnel militaire roumain qui suit une instruction en vue du passage sur des aéronefs F-16 Fighting Falcon.



    Visite — Le ministre délégué pour les Roumains de la diaspora, Angel Tîlvăr, qui a fait une visite officielle de quatre jours en Autriche, a été dimanche à l’église roumaine de Vienne. Il a annoncé que le Département pour les relations avec les Roumains du monde contribuerait à accroître le fonds de livres de l’église, notamment avec des livres scolaires. Le programme de la visite a également comporté des rencontres avec les communautés roumaines, ainsi qu’avec des représentants des autorités locales et centrales du pays.



    Expo — Plus de 500.000 personnes ont déjà visité le pavillon de la Roumanie à l’Exposition universelle de Milan dans les trois mois depuis son ouverture. Le commissaire général du pavillon, Georgian Ghervasie, a précisé pour Radio Roumanie que la maison traditionnelle du delta du Danube, réalisée en bois et couverte de roseau, est la principale attraction pour les touristes.



    Epée — L’équipe féminine d’épée de la Roumanie, dans la formule Ana-Maria Brânză, Simona Gherman, Simona Pop, Loredana Dinu, a conquis les médailles d’argent aux Championnats du monde d’escrime de Moscou, après avoir été dépassée par la Chine, 45-36. Au 1er tour, la Roumanie a disposé de la Turquie, dans les 8es, elle a dépassé la Suisse, dans les quarts, les tricolores se sont imposées devant la Hongrie, et dans les demi-finales, la Roumanie a triomphé de l’Ukraine. L’Ukraine a remporté les médailles de bronze, après être sortie victorieuse du match contre la France, dans la petite finale. La Roumanie avait encore une médaille dans cette compétition – critère de qualification pour les JO de Rio de Janeiro — celle de bronze obtenue par Tiberiu Dolniceanu à l’épreuve individuelle masculine de sabre.



    Tennis — L’équipe de la Roumanie s’est inclinée, à domicile, 3-2, devant la Slovaquie dans la rencontre de Coupe Davis qui a eu lieu à Mamaia, sur la côte roumaine de la mer Noire. Elle araté ainsi la chance de disputer le barrage pour la Coupe du monde. Dans le dernier match de simple de dimanche, le Roumain Adrian Ungur (199e ATP) s’est imposé devant Norbert Gombos en deux sets. Lors du premier match, le Slovaque Martin Klizan (38 ATP) a gagné devant Marius Copil 3-0 dans les sets. La Slovaquie disputera le barrage pour le Groupe mondial, tandis que la Roumanie évoluera au premier tour du Groupe 1 de la Zone Europe/Afrique.

  • 19.07.2015

    19.07.2015

    Aviation — L’aviation roumaine est prête aujourd’hui à faire face avec succès aux défis imposés par le statut de la Roumanie d’Etat membre de l’OTAN et de l’UE, et les résultats obtenus sont unanimement appréciés et reconnus, lit-on dans un message du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, à l’occasion de la Journée de l’aviation roumaine et de la Journée des forces aériennes. Le chef de l’Etat a salué, en même temps, la contribution particulière des Forces aériennes, qui ont eu les capacités nécessaires pour travailler à distance, sur les théâtres d’opérations d’Irak, d’Afghanistan et des Balkans de l’Ouest. Plusieurs cérémonies et autres événements ont été organisés ces jours-ci pour marquer la Journée de l’aviation, fêtée chaque année le 20 juillet, jour de la St Elie. Aujourd’hui, le ministre de la Défense, Mircea Duşa, et d’autres officiels ont déposé des couronnes de fleurs à la mémoire des héros de l’air, militaires et civils, et 21 aéronefs ont survolé le ciel de la capitale. Et c’est toujours aujourd’hui que le Musée national de l’aviation roumaine organise sa Journée portes ouvertes. Au comté de Cluj, à la Base aérienne de Câmpia Turzii — qui accueillera à partir de l’année prochaine la première escadrille d’avions F 16 organisée d’après les modèle de l’OTAN — des vols démonstratifs ont lieu, avec des avions civils et militaires.



    Exercice — Un détachement roumain d’infanterie participe, du 19 au 25 juillet, en République de Moldova, au Centre d’instruction de la localité de Bălţi, à l’exercice multinational « EFFORT COMMUN – 2015». Environ 800 militaires de Géorgie, Pologne, République de Moldova, Roumanie et des Etats Unis seront instruits en commun, afin d’accroître l’interopérabilité et la capacité d’action conjointe des structures participantes, ainsi que pour améliorer le processus de planification des opérations militaires dans un environnement multinational. En Ukraine, 70 militaires des Forces terrestres roumaines participent jusqu’à la fin du mois à un exercice multinational auquel prennent part environ 1800 militaires de 18 Etats de l’OTAN et du Partenariat pour la Paix. Et à partir de lundi, l’exercice Sea Shield de lutte anti-sous-marin a lieu en mer Noire, organisé par les Forces navales roumaines. Environ 2000 militaires prendront part à cet exercice – Roumains et étrangers, de 7 pays de l’Alliance — Bulgarie, Grèce, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Etats Unis, Turquie, mais aussi d’Ukraine.



    Epée — L’équipe féminine d’épée de la Roumanie, dans la formule Ana-Maria Brânză, Simona Gherman, Simona Pop, Loredana Dinu, a conquis les médailles d’argent aux Championnats du monde d’escrime de Moscou, après avoir été dépassée par la Chine, 45-36. Au 1er tour, la Roumanie a disposé de la Turquie, dans les 8es, elle a dépassé la Suisse, dans les quarts, les tricolores se sont imposées devant la Hongrie, et dans les demi-finales, la Roumanie a triomphé de l’Ukraine. L’Ukraine a remporté les médailles de bronze, après être sortie victorieuse du match contre la France, dans la petite finale. La Roumanie avait encore une médaille dans cette compétition – critère de qualification pour les JO de Rio de Janeiro — celle de bronze obtenue par Tiberiu Dolniceanu à l’épreuve individuelle masculine de sabre.



    Tennis — La Slovaquie mène le jeu contre la Roumanie, score général 2-1, dans la rencontre de Coupe Davis qui a lieu à Mamaia, station maritime dans le sud-est de la Roumanie. Les deux derniers matchs de simple ont lieu aujourd’hui : Marius Copil – Martin Klizan et Adrian Ungur – Norbert Gombos. Samedi, au bout de trois sets, la paire roumaine formée de Florin Mergea et Horia Tecău s’est inclinée devant les Slovaques Andrej Martin/Igor Zelenay. Après les matches de simple disputés vendredi, la Roumanie et la Slovaquie étaient a égalité, 1 à 1. Adrian Ungur a perdu face au Slovaque Martin Klizan, tandis que Marius Copil a vaincu Norbert Gombos. L’équipe gagnante devrait disputer le match de barrage pour le Groupe Mondial de Coupe Davis, tandis que les perdants évolueront dans le premier tour du Groupe 1 de la Zone Europe-Afrique.



    Météo — Une vigilance orange à la canicule est en vigueur jusqu’à lundi soir dans les comtés de l’ouest de la Roumanie, et alerte jaune sur le reste du territoire. L’inconfort thermique est sévère dans la plupart des régions. Le ciel est variable, avec quelques nuages sur le relief, où des averses, des phénomènes électriques et du vent sont signalés. Selon les météorologues, c’est à peine mardi que les températures marqueront une légère baisse, mais seulement dans le nord, le centre et le nord-est du pays. Les maximales de la journée dépasseront fréquemment les 35-36°, respectivement les 39° dans les zones à vigilance orange.


  • 29.06.2015 (mise à jour)

    29.06.2015 (mise à jour)

    Crise – Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a demandé aux Grecs d’approuver, lors du référendum prévu dimanche en Grèce, le plan d’aide financière proposé par les créanciers internationaux. Juncker a précisé que la série de mesures avancées par ces derniers n’impliquait pas de coupes salariales ou dans les retraites, comme avait annoncé le cabinet d’Alexis Tsipras justement pour que ce plan soit rejeté. Le président de la Commission européenne a par ailleurs attiré l’attention sur le fait que la sortie de la Grèce de la zone euro « n’est pas et n’a jamais été une option ». Suite à l’annonce par Athènes de la fermeture des banques et de linstauration dun contrôle des capitaux, les actions des banques européennes et notamment espagnoles, portugaises, italiennes, françaises et allemandes étaient en recul. Dans le même temps, sur les marchés asiatiques, leuro sest déprécié face au dollar américain et au yen japonais. A Bucarest, la Banque nationale a assuré que les filiales roumaines des banques grecques nen seraient pas affectées, car la législation du pays garantit tous les dépôts bancaires dans la limite des 100 mille euros.



    Argent – Le ministère roumain des Affaires étrangères conseille aux touristes roumains qui envisagent de voyager en Grèce demporter suffisamment dargent liquide afin de prévenir les éventuels imprévus provoqués par limpossibilité dutiliser les cartes bancaires. Malgré les propos rassurants des autorités grecques, il y a eu des cas de refus de paiements par carte, ajoute la diplomatie roumaine. Selon elle, lambassade de Roumanie à Athènes, le Consulat général de Salonique ainsi que la Centrale du ministère de Bucarest suivent attentivement lévolution de la situation et les éventuelles répercussions sur le secteur touristique de lactuel contexte économique en Grèce.



    Renseignements — Mihai-Razvan Ungureanu, proposé par le président Klaus Iohannis à la tête du Service de renseignement extérieur, sera entendu mardi par les membres de la Commission commune chargée du contrôle de ce service. L’avis consultatif de cette commission précède le vote des parlementaires. Cette nomination est appuyée par le Parti national libéral (la formation politique la plus importante de l’opposition), l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, en opposition, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, ainsi que par le groupe parlementaire des minorités nationales. Les sociaux-démocrates, au pouvoir et leurs partenaires, membres de la récente formation politique ALDE s’y opposent. Ungureanu avait déjà occupé la fonction de directeur du Service roumain de renseignements extérieurs entre 2007 et 2012. Il a également été ministre des Affaires étrangères entre 2004 et 2007 et premier ministre pendant trois mois en 2012.



    Elections – Le libéral Dorin Chirtoacă a remporté dimanche le second tour des élections pour la municipalité de Chişinău, capitale de la République de Moldova. Sadjugeant plus de 53% des suffrages et donc un troisième mandat, cet homme âgé de 36 ans a ainsi dépassé la socialiste Zinaida Greceanîi. Cette victoire pourrait dynamiser les négociations des libéraux avec les formations de lactuelle coalition au pouvoir, les partis Libéral-démocrate et Démocrate, en vue de mettre en place une nouvelle majorité pro-européenne.



    Tennis – Au premier tour du tournoi de Wimbledon, troisième compétition de Grand Chelem de lannée. Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontre la Slovaque Jana Cepelova. La Roumaine est la troisième favorite de ce tournoi après être montée l’année dernière jusqu’en demi-finale. En outre, Irina Begu, tête de série numéro 29, devrait affronter au premier tour la Russe Daria Gavrilova, tandis que Monica Niculescu (46e WTA) devra se mesurer avec la Portoricaine Monica Puig (91e WTA). D’ailleurs, Monica Niculescu et Simona Halep se retrouveront en face à face si elles ont, toutes les deux, raison de leurs adversaires. Andreea Mitu (70e WTA) disputera son match contre la Bélarusse Olga Govortsova (122e WTA). Quant à Alexandra Dulgheru, elle s’est inclinée devant la Française Kristina Mladenovic (score 6-2, 6-1). Au double Messieurs, le duo roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer part comme quatrième favori et doit rencontrer tout d’abord la paire tchéco-slovaque Martin Klizan/Lukas Rosol. Pour sa part, le couple Florin Mergea (Roumanie) / Rohan Bopanna (Inde), tête de série numéro 9, affrontera au premier tour le duo Tim Smyczek (Etats-Unis)/Jiri Vesely (République Tchèque).






  • 29.06.2015

    29.06.2015

    Crise – Après léchec des négociations avec ses créanciers, la Grèce a annoncé la fermeture des banques jusquau 6 juillet et linstauration dun contrôle des capitaux. Cest ce quavait exigé la Banque centrale européenne en échange du maintien du financement des banques grecques par le biais des prêts durgence ELA, mais le spectre du défaut de paiement à partir de mardi nétait pas écarté. Les marchés financiers sen sont fortement ressentis, sans toutefois seffondrer. Les actions des banques européennes et notamment espagnoles, portugaises, italiennes, françaises et allemandes étaient en recul. Dans le même temps, sur les marchés asiatiques, leuro sest déprécié face au dollar américain et au yen japonais. A Bucarest, la Banque nationale a assuré que les filiales roumaines des banques grecques nen seraient pas affectées car la législation du pays garantit tous les dépôts bancaires dans la limite des 100 mille euros.



    Argent – Tout comme les diplomaties dautres pays européens, le ministère roumain des Affaires étrangères invite les touristes roumains qui envisagent de voyager en Grèce demporter suffisamment dargent liquide afin de prévenir les éventuels imprévus provoqués par limpossibilité dutiliser les cartes bancaires. Malgré les propos rassurants des autorités grecques, il y a eu des cas de refus de payements par carte, ajoute la diplomatie roumaine. Selon elle, lambassade de Roumanie à Athènes, le Consulat général de Salonique ainsi que la Centrale du ministère de Bucarest suivent attentivement lévolution de la situation et les éventuelles répercussions sur le secteur touristique de lactuel contexte économique en Grèce.



    Renseignements — Le Parlement de Bucarest doit arrêter le calendrier des auditions et de la validation du libéral Mihai-Razvan Ungureanu à la tête du Service d’informations extérieures. Cette nomination du président Klaus Iohannis est appuyée par le Parti national libéral et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, en opposition, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, ainsi que par le groupe parlementaire des minorités nationales. Les sociaux-démocrates, au pouvoir, s’y opposent farouchement. Selon la procédure parlementaire, Mihai-Razvan Ungureanu doit être entendu par les membres de la Commission commune pour le contrôle du Service dinformations extérieures, mais lavis de cet organisme est consultatif. La proposition du chef de lEtat doit par la suite être avalisée ou infirmée par le plénum des sénateurs et des députés, le vote étant attendu mardi, dernier jour de la session parlementaire. Mihai-Razvan Ungureanu a été chef de la diplomatie roumaine entre 2004 et 2007. A compter de 2007 nous le retrouvons déjà à la tête du SIE, qu’il quitte début 2012 pour diriger le gouvernement.



    Elections – Le libéral Dorin Chirtoacă a remporté dimanche le second tour des élections pour la municipalité de Chişinău, capitale de la République de Moldova. Sadjugeant plus de 53% des suffrages et donc un troisième mandat, cet homme âgé de 36 ans a ainsi dépassé la socialiste Zinaida Greceanîi. Cette victoire pourrait dynamiser les négociations des libéraux avec les formations de lactuelle coalition au pouvoir, les partis Libéral-démocrate et Démocrate, en vue de mettre en place une nouvelle majorité pro-européenne. Davantage après ce journal.



    Tennis – Cinq joueuses roumaines entrent au premier tour du tournoi de Wimbledon, troisième compétition de Grand Chelem de lannée. Simona Halep, numéro trois mondiale, rencontre la Slovaque Jana Cepelova. La Roumaine est la troisième favorite de ce tournoi après être montée l’année dernière jusqu’en demi-finale. En outre, Irina Begu, tête de série numéro 29, devrait affronter au premier tour la Russe Daria Gavrilova, tandis que Monica Niculescu (46e WTA) devra se mesurer avec la Portoricaine Monica Puig (91e WTA). D’ailleurs, Monica Niculescu et Simona Halep se retrouveront en face à face si elles ont, toutes les deux, raison de leurs adversaires.


    Et toujours dans la première étape du tournoi de Wimbledon, Alexandra Dulgheru (59e WTA) jouera contre la Française Kristina Mladenovic (37e mondiale), tandis qu’Andreea Mitu (70e WTA) disputera son match contre la Bélarusse Olga Govortsova (122e WTA). Au double Messieurs, le duo roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer part comme quatrième favori et doit rencontrer tout d’abord la paire tchéco-slovaque Martin Klizan/Lukas Rosol. Pour sa part, le couple Florin Mergea (Roumanie) / Rohan Bopanna (Inde), tête de série numéro 9, affrontera au premier tour le duo Tim Smyczek (Etats-Unis)/Jiri Vesely (République Tchèque).

  • Jacques Augustin (France) – les casinos de Roumanie

    Jacques Augustin (France) – les casinos de Roumanie

    Selon le quotidien Evenimentul zilei, la plupart des gens ignorent que l’industrie des jeux de hasard représente 0,7% du PIB et qu’elle emploie 40.000 personnes. Le marché des jeux d’argent a connu une forte hausse en Roumanie entre 2005 et 2007, notamment pour les jeux de luxe, dans les casinos, lit-on sur Wall-street.ro. Cela a changé après l’arrivée de la crise, qui a réduit le nombre des joueurs et a aussi fait baisser le nombre des paris de luxe. Pratiquement, le marché a emménagé vers les salles plus petites, avec des enjeux moindres, vers des paris sportifs et d’autres jeux de hasard de ce type. Entre 2007 et 2010, il y avait des centaines d’espaces et d’agences destinées à ces jeux, avec 30.000 appareils enregistrés.

    La Roumanie a profité du fait que l’Ukraine et la Russie ont interdit ces jeux. Maintenant il y a 70.000 unités au niveau de l’ensemble du pays, qui se concentrent dans les villes suivantes : Bucarest, Constanta, Timisoara, Iasi, Bacàu, Suceava, Oradea, Arad et Craiova. En 2015, il n’existe plus que 5 casinos dans la capitale, et ce marché s’en ressent, précisait un expert. Dans les casinos, les Roumains préfèrent la roulette, à la différence des pays industrialisés où l’on joue au BlackJack ou à d’autres jeux de cartes.

    Ils voudraient gagner le plus possible, déposer l’argent à la banque et vivre sur les taux d’intérêt. 2 millions de Roumains seraient entrés au moins une fois dans un casino, et 5 à 800.000 y iraient souvent. Il faut aussi compter le marché des jeux en ligne, qui aurait environ 400.000 usagers. D’autres études et estimations font état de 150.000 Roumains qui seraient accros aux jeux d’argent, selon România liberă, qui ajoute que 50% des jeunes pratiquent ces jeux de manière occasionnelle. Sur ces derniers, 3,4% seraient dépendants, et 23% – prédisposés à la dépendance, associée souvent à la consommation d’alcool, de drogues et à la violence. Selon une étude de GfK Roumanie, la plupart de ceux qui participent aux jeux de hasard le font pour s’amuser et pour socialiser, précise Evenimentul zilei.

    Il est vrai qu’il existe des personnes vulnérables qui ont des problèmes avec ces jeux, mais les organisateurs sont préoccupés de prévenir et de lutter contre ces cas. Un expert en la matière, contacté par wall-street.ro, précise qu’il existe trois typologies des parieurs : ceux qui veulent sortir de la monotonie du quotidien, qui vont au casino une fois par semaine, les hommes d’affaires avec beaucoup d’argent qui parient par plaisir et ceux qui tentent le jackpot, exposés à la dépendance. Il existe une liste noire avec 30.000 personnes qui n’ont plus le droit d’accès dans les casinos roumains. Car la dépendance des jeux d’argent peut être pire que celle des drogues. On peut arriver à tout perdre.

    La prévention se fait par la psychothérapie ou par des médicaments, précise la psychologue Cristina Fülöp. Pour restreindre l’accès du public-cible et endiguer des situations malencontreuses, en 2014, suite à un acte réglementaire, seuls les casinos et les agences du loto peuvent encore accueillir des machines à sous. Et c’est toujours l’année dernière qu’un décret d’urgence a été promu pour réguler le secteur des jeux de hasard en ligne, et qui prévoit aussi que la taxe de licence pour les casinos passe de 400.000 à 100.000 euros. Suite à cela, il existe un cadre législatif qui donne la possibilité aux opérateurs de la branche d’obtenir une licence et de protéger les mineurs et les joueurs roumains.

    Disons aussi que les casinos roumains génèrent aussi un tourisme international. Ainsi, des touristes israéliens viennent en avion passer des fins de semaine à Bucarest pour se consacrer à leur passion. C’est déjà une industrie bien mise au point. Les gros parieurs ont disparu ; si avant la crise, ils pariaient en moyenne même 200 euros par client, aujourd’hui le pari moyen est de 70-75 euro par client, précise Wall-Street.ro. Le marché des machines à sous s’est accru de 3-5% en 2014. Le nombre des parieurs est à la hausse. Affaire à suivre. Merci pour votre intérêt, Jacques.

  • Le système bancaire de Roumanie

    Le système bancaire de Roumanie

    Le document anticipe que les banques de Roumanie vont s’axer sur la maximisation du bénéfice net et mettront encore davantage l’accent sur la gestion efficace des actifs non performants. A noter qu’en 2014 le secteur bancaire roumain avait enregistré un manque à gagner de près d’un milliard d’euros. Le bilan de quatre des 6 dernières années a été négatif, seulement deux années ayant clôturé positivement.


    « Les pertes en euros se chiffrent à 1,6 milliards. S’il n’y avait pas eu les efforts permanents des institutions bancaires, ce manque à gagner aurait affaibli le secteur. Heureusement, le contrôle que la Direction de surveillance de la Banque centrale de Roumanie a exercé sans discontinuer et les actionnaires, qui ont dû supporter ces pertes, ont finalement contribué avec des capitaux irréversibles », a précisé le premier vice-gouverneur de la Banque centrale, Florin Georgescu.

    Selon lui, cette contribution, qui s’est élevée à 1,8 milliards d’euros ces 4 – 5 dernières années, excède la perte nette enregistrée en début de crise. A ce montant s’ajoutent des crédits totalisant plus de 400 millions d’euros, remboursables sur plus de deux ans. « Si le système est solide à présent, c’est grâce aux efforts considérables consentis par les banques et les propriétaires, dans le but de maintenir la qualité du secteur à un niveau approprié. Ces coûts ont été assumés par les actionnaires», a encore souligné Florin Georgescu.

    Par ailleurs, de l’avis du gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, les trois tendances du secteur sont la hausse modérée des prêts, la qualité du crédit et l’importance accrue des sources de financement locales. Il convient de mentionner que dans la première décade du mois de mai, la Banque centrale a décidé de réduire son taux directeur, le ramenant de 2% à un nouveau plus bas historique, soit 1,75%.

    Mugur Isărescu a conseillé aux institutions bancaires de faire preuve de prudence en ce qui concerne la diminution des taux d’intérêt sur les dépôts, car elles auront besoin d’argent, au fur et à mesure que le crédit sera relancé: « A mon avis, certaines banques ont abaissé le taux d’intérêt de l’épargne plus qu’il n’aurait fallu, mais d’autre part, celles-ci ont un excédent de liquidités. Toutefois, la prudence est de mise, puisque cet excédent ne s’inscrit pas dans la durée. Il finira par être absorbé, au fur et à mesure de l’augmentation des prêts en monnaie nationale, le leu. Plus prudentes, certaines banques ont maintenu leurs taux d’intérêt à plus de 2%, faisant preuve ainsi d’un sens de la perspective. »

    Sur les 40 institutions bancaires de Roumanie, seulement 4, de petite taille, opèrent toujours avec des taux d’intérêt sur les dépôts supérieurs ou égaux à 3%. En dehors d’abaisser son taux directeur, la Banque centrale a également décidé de diminuer de 10% à 8% les réserves minimales obligatoires, a fait savoir l’analyste économique Radu Crăciun: « Les deux mesures relèvent de la relaxation de la politique monétaire. L’idée en est, d’une part, de rendre les lei moins chers, et de l’autre, d’en faire augmenter le nombre. La réduction du ratio de réserves obligatoires des banques injectera près de 3 milliards de lei (soit environ 675 millions d’euros) de liquidité dans le marché interbancaire et les banques devront trouver des solutions pour mettre cet argent à profit.»

    Le système bancaire a contribué à la croissance de l’économie roumaine, mais son impact sur le PIB a été limité en raison de l’indiscipline budgétaire des compagnies et des erreurs commises dans l’octroi de fonds au niveau des banques, est-il souligné dans l’étude élaborée par Deloitte pour le Conseil des patronats bancaires en Roumanie. La fragilité du secteur et de l’économie dans son ensemble est à l’origine de la faible performance de l’activité de prêt, laquelle a été rendue possible par la contribution financière des actionnaires. Selon l’étude mentionnée, en 2015, le prêt aux entreprises ira croissant, au bout de trois années consécutives de baisse.

    Daniel Dăianu, professeur des universités et membre du Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie, affirme que le pays a connu des progressions économiques proches de son potentiel actuel, qui est de 3%, et ce grâce à l’excédent de liquidité existant sur le marché après la période de récession: « A la sortie de la récession profonde en Amérique Latine, en Asie ou en Europe, la reprise économique n’a pas nécessité d’activité de prêt exceptionnelle. Pourquoi? Parce qu’il existe des liquidités, lesquelles, valorisées comme il faut, peuvent faire tourner la roue de l’économie. En outre, ce qui particularise la Roumanie au sein des pays d’Europe centrale et de l’Est, c’est le fait d’enregistrer une croissance économique même dans les conditions d’un exercice budgétaire très serré. »

    Daniel Dăianu ne manque pas pour autant de mettre en garde contre le fait que, sur le moyen et le long terme, la Roumanie ne saurait séparer la croissance économique du financement bancaire car, insuffisamment développé, son marché de capitaux ne peut pas accomplir son rôle d’alternative aux crédits bancaires. (trad.Mariana Tudose)

  • Gilles Gautier (France) – modes de paiement des Roumains

    Gilles Gautier (France) – modes de paiement des Roumains

    La Roumanie était un pays où lon payait en espèces. Les chèques étaient très peu utilisés par les particuliers, mais beaucoup par les entreprises. Avec la mise à niveau, les banques ont toutes proposé des cartes bleues, et peu à peu, ce moyen de paiement est devenu courant. Petite anecdote, je me souviens que tout au début de lintroduction des cartes bleues, les gens faisaient la queue aux distributeurs les jours de paie et retiraient tout largent, par habitude, même si on pouvait payer ses emplettes au supermarché ou dans les magasins avec sa carte. Si, au début, il était possible de payer ainsi à partir dun certain montant, actuellement même des paiements dune unité ou moins sont acceptés. Le législateur fait maintenant des pas vers les banques et réduit les montants payables en liquide tant aux magasins, entre entreprises et particuliers et même entre personnes privées. Depuis peu, on ne peut plus payer en liquide au-delà de 5000 lei par jour entre particuliers, par exemple. Au marché on paie toujours en liquide.

  • A la Une de la presse roumaine 10.02.2015

    A la Une de la presse roumaine 10.02.2015

    On ne sait pas trop où donner lœil, à regarder les pages des principaux quotidiens roumains: le feuilleton politico-judiciaire impliquant, Elena Udrea, éminence grise des deux mandats de lancien président Traian Basescu, le départ de Bucarest de la mission du FMI sans lettre dintention signée par le gouvernement roumain, la visite en France du chef de lEtat, Klaus Iohannis, ou encore limplication de la Roumanie dans le scandale dargent caché des yeux du fisc par la filiale suisse de la banque britannique HSBC.


  • Décisions de la Banque centrale roumaine

    Décisions de la Banque centrale roumaine

    Durant la première séance consacrée à la politique monétaire sur 2015, le Conseil d’administration de la Banque centrale a décidé de réduire le taux directeur de 2,75% à 2,5%, à partir du 8 janvier. La Banque centrale poursuit donc ses actions de stimuler les prêts en monnaie nationale. En 2014, la Banque centrale a réduit le taux directeur à plusieurs reprises de 4% par an à 2,75%. Durant la même période, l’institution a également diminué le taux des réserves minimales obligatoires en lei et en devises.



    De l’avis de Mugur Isarescu, la décision de réduire le taux directeur a été adoptée suite à la baisse du taux annuel d’inflation jusqu’à un niveau inférieur aux prévisions, suite à chute des prix volatils et du faible taux d’inflation enregistré dans la zone euro. Mugur Isarescu :« Le taux annuel d’inflation a baissé jusqu’à 1,26% au mois de novembre 2014 par rapport à 1,44% en octobre. Au mois de novembre 2014, le taux moyen annuel d’inflation a été de 1,1%, en légère baisse par rapport au niveau de 1,2% enregistré le mois précédent. Le taux moyen annuel d’inflation est calculé selon l’indice harmonisé du prix des produits de consommation courante — il est un indicateur révélateur dans l’évaluation du processus de convergence avec l’UE s’est maintenu au niveau de 1,4% » a déclaré Mugur Isarescu.



    Celui-ci estime aussi que l’économie roumaine doit bénéficier de mesures supplémentaires pour se consolider : Le conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie pense qu’un mélange adéquat de politiques économiques conformes aux termes des accords de financement extérieurs, de même qu’une meilleure médiation financière et une rémunération adéquate des dépôts bancaires sont essentiels pour consolider l’économie roumaine et la renforcer pour qu’elle puisse mieux résister face aux chocs venus de l’extérieur » a souligné Mugur Isarescu, gouverneur de la Banque centrale.



    Il a précisé aussi que le taux de change de la monnaie nationale, le leu était resté stable tout au long de l’année 2014, et que le volume des prêts en monnaie nationale avait également progressé. Par ailleurs, le secteur privé n’a pas bénéficié de nouveaux crédits sur la toile de fond de la réduction du volume des prêts en devises et de l’élimination des prêts non performants.



    Pour ce qui est de la situation en Grèce, le gouverneur a déclaré qu’elle constituait un gros danger et qu’il ne fallait pas ignorer ses effets sur la Roumanie. Pourtant la Banque centrale de Bucarest dispose des instruments nécessaires pour gérer les éventuels risques, a assuré Mugur Isarescu. (trad. Alex Diaconescu)

  • Collecte de fonds en ligne: la plate-forme Galantom (Galant homme)

    Collecte de fonds en ligne: la plate-forme Galantom (Galant homme)

    Galantom.ro est une plate-forme créée pour collecter des fonds en ligne, destinée aux ONGs et aux projets susceptibles d’apporter un changement dans la société roumaine. Lancée l’année dernière, la plate-forme s’adressait initialement au domaine sportif : les participants aux événements sportifs collectaient des fonds pour une noble cause. Chaque participant aux événements sportifs peut avoir sa propre page personnalisée, où il ou elle peut présenter la cause défendue, les événements auxquels il ou elle participe et pourquoi. La page contient également un formulaire en ligne, à l’intention de ceux qui souhaitent faire des dons ; la personne qui recueille des fonds devient une sorte d’ambassadeur de la cause qu’il défend.



    Ce système de collecte de fonds n’est pas nouveau. Pourtant, les initiateurs du projet « Galantom » — parmi lesquels figure notre invité, Gabriel Solomon — y ont apporté des améliorations : « Nous avons rendu la plate-forme plus efficace. Avant, si on voulait collecter des fonds pour une cause, on pouvait procéder de plusieurs manières : soit ramasser soi-même de l’argent liquide, ce qui posait un problème de confiance, car les gens qui ne vous connaissaient pas hésitaient à donner de l’argent en espèces. Ils ne pouvaient pas savoir si l’argent arriverait pour sûr dans les caisses de l’organisation ou si vous perceviez une commission etc.


    On pouvait également dire aux gens : «Voilà, je vous donne le compte en banque où vous pouvez verser l’argent que vous souhaitez offrir » ; le problème c’est que, même si l’on arrivait à toucher le cœur de la personne, qui, sous l’impression de vos paroles, était prête à verser un somme d’argent, avant d’arriver à la maison, elle pouvait oublier ses bonnes intentions ou bien elle n’avait pas noté correctement le numéro du compte en banque et vous, en tant que personne chargée de la collecte de fonds, vous ne saviez pas combien d’argent a pu être recueilli grâce à vos efforts. »



    Grâce à la nouvelle plateforme, celui qui fait la collecte peut voir tout de suite combien des personnes contactées ont effectivement versé de l’argent et il peut aussi recevoir des messages d’encouragement — ajoutait Gabriel Solomon. Il nous explique pourquoi la plateforme s’appelle «Galantom» (Galant homme) : « Ce terme décrit exactement ce que nous voulons faire, à savoir former une communauté de « gens de cœur ». Des gens qui, en voyant une chose à remédier, ne disent pas : « C’est à l’Etat ou à une ONG, de toute façon à quelqu’un d’autre de le faire ». Ils voient une chose, ils pensent que cette chose-là n’est pas parfaite et se disent : « Qu’est-ce que je pourrais faire pour la changer ? » Et ils peuvent alors chercher une ONG, offrir de l’argent ou faire un travail bénévole pour l’ONG en question.


    Ce que nous souhaitons, c’est de former, graduellement, de tels gens, pour qu’ils deviennent des « galants hommes », des hommes de cœur, c’est-à-dire des personnes prêtes à aller plus loin, à devenir les ambassadeurs d’une cause, de la promouvoir, de prouver que cette cause est importante, de faire savoir pourquoi on doit changer les choses et de quelle façon. »



    Et ceux qui souhaitent aider sont plus nombreux qu’on ne le croirait. L’expérience « Galantom » le prouve, seulement, en général, les personnes qui s’impliquent n’aiment pas se faire remarquer et ne veulent pas que l’on parle d’elles. Sur la plateforme « Galantom » se retrouvent toutes les causes qui ont trouvé leurs défenseurs, au fil du temps. Gabriel Solomon nous parle des projets en déroulement : « Actuellement nous nous proposons de modifier un peu la plate-forme, orientée jusqu’ici vers les événements sportifs, pour en faire une, plus générale. Et dans ce but, nous avons ajouté toute sorte d’autres événements qui se prêtent à une collecte de fonds. Nous avons créé, par exemple, un événement qui s’appelle « Offre ton anniversaire en cadeau ». Ceux qui participent à ce projet, au lieu de recevoir, pour leur anniversaire, les petits cadeaux habituels de la part de leur entourage, choisissent de donner la contre-valeur des cadeaux respectifs, au bénéfice de la cause qu’ils choisissent de défendre. Ce projet a été un grand succès, nous avons même enregistré des cas intéressants, car les gens qui commencent à collecter des fonds, quand ils voient la somme collectée, ne se rendent pas compte combien elle peut être utile. Ils se disent : Bon, j’ai ramassée 1000 lei (200 euros, disons). Quel changement peut apporter une telle somme ?


    Eh bien, nous avons eu de belles expériences, avec des personnes qui ont collecté 1000 lei. Il y a eu, par exemple, le cas d’un enfant provenant d’une famille pauvre, touché par une déficience auditive et dont l’appareil auditif s’était cassé. Or, pour s’en acheter un autre, il lui fallait un peu plus de mille lei. Voilà donc l’utilité de cette collecte de 200 euros seulement, grâce à laquelle l’appareil a pu être remplacé. C’était un montant plutôt modeste, mais son impact sur la vie de cet enfant a été extrêmement grand. Or, il s’agit justement de l’impact de ces sommes, qui, additionnées, peuvent changer le monde autour de nous. »



    « La leçon » de Galantom, tout le monde peut l’apprendre — estime notre interlocuteur. Et il donne l’exemple d’un enfant qui a dépassé toutes les attentes lorsqu’il s’est décidé de collecter des fonds pour une cause.



    Parmi les projets proposés par la plate-forme, il y a également celui intitulé « Fais don de ton talent » ; un autre vous incite à renoncer à la cigarette si vos amis vous soutiennent en donnant de l’argent pour une cause que vous avez choisi de défendre. Il y a, enfin, le projet « De l’homme au Galant Homme », qui se propose de déterminer une prise de conscience, amener les gens à comprendre qu’ils peuvent passer de la constatation à l’implication, qu’ils ne doivent pas se contenter de remarquer un problème, mais d’essayer de le résoudre, comprendre que nous pouvons faire changer la communauté où nous vivons et que c’est là notre mission. (trad.: Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 18.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 18.08.2014

    En ce début de semaine l’intérêt de la presse roumaine tourne autour de l’argent. Les journaux constatent que la récupération des coupes salariales coûte cher au budget de l’Etat, que les Roumains ont des cartes bancaires dans leurs portefeuilles, qu’ils n’utilisent pourtant pas, que la qualité de la vie avait baissé en 2011 par rapport à 2010 dans 17 Etats membres de l’UE, que que la Commission européenne a alloué 10 millions d’euros pour compenser les pertes des producteurs roumains de légumes. La presse nous dit aussi nous quel est le pays qui ne sait plus quoi faire de son argent et qui est la femme la plus riche de Roumanie.

  • Justice et foot

    Justice et foot

    Le monde du football roumain est secoué par un nouveau scandale de corruption. L’ancien président de la Ligue professionnelle de football, Dumitru Dragomir et d’autres hommes d’affaires font l’objet d’un dossier pénal visant la vente des droits de transmission télévisée de plusieurs matchs de foot entre 2011 et 2013. Selon les procureurs, le patrimoine de la Ligue aurait perdu 3 millions d’euros, suite à la création d’un circuit fictif d’intermédiaires pour la vente de plusieurs paquets de droits de diffusion des matchs de la Ligue 1. Cela, dans les conditions où les contrats avaient été attribués par des négociations directes entre la Ligue et la société gagnante.



    Pour sa part, Dumitru Dragomir affirme détenir des documents prouvant son innoncence : « Moi, j’ai des documents. Retenez ce que je vous dis, les papiers le prouveront. Les procureurs ont emmené dans des sacs les documents de vente des maisons que j’ai vendues et des immeubles que j’ai achetés. C’est normal. Une enquête est en cours. Chaque parquet fait ce qu’il a à faire. Attendez, vous allez voir si Mitica Dragomir est coupable ou non ».



    Selon des sources judiciaires, si Dumitru Dragomir est trouvé coupable de tous les trois chefs d’accusation, il écopera de 16 ans de prison ferme.



    Personnage controversé et fortement médiatisé, Mitica Dragomir, surnommé « don Corleone », est entré dans le monde du football roumain en 1977 en tant que chef de club. Une année auparavant il avait été condamné pour pratique illégale de jeux de hasard. Entre 1987 et 1898 il dirige un club de foot de la Securitate, la police politique communiste, une fonction qui lui vaut une nouvelle peine de prison pour abus de fonction, en 1990. Bien implanté dans le système, Dragomir fait partie de la direction de la Ligue professionnelle de football de Roumanie dès sa création, occupant d’abord le fauteuil de vice-président entre 1992 et 1996, lorsqu’il devient président de la Ligue. 17 ans plus tard, en 2013, il perd les élections pour la même fonction en faveur de l’ancien footballeur Gino Iorgulescu. Selon la presse, la fortune de Dumitru Dragomir a été estimée à plus de 25 millions d’euros, accumulée principalement dans l’immobilier.



    Le football roumain traversait déjà une période turbulente, se trouvant sous la loupe de la justice. Il y a un mois, de fameux impressarios, d’anciens chefs et financeurs de clubs ont reçu de lourdes peines de prison dans un dossier de transferts de joueurs roumains à des clubs étrangers il y a 10 ans. Ils ont été accusés d’escroquerie, blanchiment d’argent et évasion fiscale, causant un préjudice d’un million et demi de dollars à l’Etat et de plus de 10 millions de dollars à 4 clubs de football. (trad. Valentina Beleavski)