Tag: armée

  • 22.02.2021

    22.02.2021

    Vaccins – Une dixième tranche de vaccins contre le coronavirus comptant plus de 200.000 doses est arrivée en Roumanie aujourd’hui. Conformément au calendrier de livraisons, la prochaine tranche de vaccin devrait arriver en Roumanie le 1er mars. Vendredi, les autorités ont déclaré que les doses qui seraient délivrées à la Roumanie prochainement par les compagnies Pfizer-BioNTech et Moderna sont destinées à l’immunisation des personnes qui se sont déjà inscrits pour un rendez-vous sur la plateforme informatique tant pour la première que pour la seconde dose de vaccin. Le ministre de l’éducation Sorin Câmpeanu a déclaré qu’environ 60 mille salariés du système d’Education nationale souhaitent se faire vacciner contre la Covid 19 durant la semaine prochaine. Selon le ministre, dans une première étape, les enseignants du cycle primaire, des lycées et des universités seront vaccinés en priorité dans des centres mobiles. Il a précisé que plus de 200 mille salariés du système d’enseignement de Roumanie ont affirmé leur intention de se faire vacciner, dont 42 mille se sont déjà fait vacciner. Par ailleurs, quelque 1600 nouveaux cas d’infection au SARS CoV 2 ont été rapportés ce lundi. Au total, quelque 780 mille personnes ont été infectées au SARS-Cov-2 depuis le début de la pandémie. 90% des personnes ont guéri, alors que le bilan mortel de la pandémie fait état de plus de 19.800 décès.

    Budget – Le projet du budget d’Etat et celui des assurances sociales de cette année fera l’objet de débats au sein du Parlement de Bucarest. Les documents ont été approuvés vendredi par l’exécutif de la coalition Parti national libéral – Union Sauvez la Roumanie et l’Union démocrate magyare de Roumanie. Le premier ministère espère que le Législatif adopte le document au plus vite et affirme que selon ses informations, aucun amendement ne serait déposé par la coalition gouvernementale. Pour ce qui est des amendements que l’Opposition sociale-démocrate annonce déposer, le chef du gouvernement affirme que s’ils seraient adoptés, la Roumanie pourrait même sortir de l’UE. Aux dires de Florin Cîtu, l’impact budgétaire serait de 6% et pourrait porter le déficit à 13% du PIB, chose impossible. Le déficit projeté est de 7,1% du PIB. Par ailleurs, le premier vice-président du PSD, Sorin Grindeanu a déclaré lundi que les sociaux-démocrates déposeraient une motion simple à l’encontre du ministre de l’économie, Claudiu Nasui, à l’issue des débats et du vote sur le budget. Ils reprochent à celui-ci de bloquer un programme de financement de quelque 500 millions d’euros.

    Protestations – En Roumanie, les syndicats poursuivent leurs protestations cette semaine. Certains des mineurs qui protestent dans le souterrain depuis plusieurs jours à Lupeni, dans la Vallée de la rivière Jiu (centre-ouest, le plus grand bassin carbonifère de Roumanie) menacent d’observer une grève de la faim. Ils réclament le fait de ne pas avoir reçu leurs salaires à temps. Un nouveau round de négociations se déroule à ce sujet aux ministères de l’Energie et du Travail. Les quelque 70 travailleurs qui se sont isolés dans le souterrain depuis cinq jours déjà ont reçu de l’eau et de la nourriture de la part de la Croix Rouge et d’autres organisations tandis que les secouristes miniers leur fournissent de l’assistance médicale.Les syndicats de la police des pénitentiaires annoncent également l’organisation d’un meeting au siège du Ministère de la Justice de Bucarest, suivi par d’autres actions dans les jours à venir à cause également du niveau bas des salaires et du sou-financement du système carcéral.

    Hôpital
    Une enquête se déroule à l’Institut Marius Nasta de Bucarest, suite à
    l’incident de dimanche soir, lorsque l’installation de climatisation de l’unité
    mobile de soins des malades de Covid a émis une fumée épaisse. Les équipes
    d’intervention ont agi rapidement et fermé l’unité, alors que les malades ont
    été évacués dans l’immeuble de l’hôpital proprement-dit. Cet incident n’a pas
    produit de blessés, ni de victimes. Rappelons qu’en janvier, également à
    Bucarest, un incendie a ravagé un immeuble de l’Institut national de maladies
    infectieuses « Matei Balş », un autre hôpital consacré exclusivement
    aux malades de covid. Une tragédie similaire a eu lieu en novembre à l’hôpital
    des urgences de Piatra Neamt, dans le nord-est. Les deux incendies ont fait de nombreuses
    victimes.

    Roquettes – Les premiers éléments du premier système lance-roquette multiple à longue portée HIMARS de l’armée roumaine seront acheminés vers le siège du 81 bataillon de missiles « Maior Gheorghe Sontu », de Focsani dans le sud-est du pays. C’est la première unité des Forces terrestres roumaines à être doté de cet armement. Ces équipements sont déjà arrivés au port de Constanta, à la Mer noire ce week-end. Rappelons qu’il y a deux ans, la Roumanie a acheté à la compagnie américaine Lockheed Martin trois systèmes d’artillerie basés sur les roquettes sol-sol à longue portée HIMARS, pour quelque 1,5 milliards de dollars.

    UE – Russie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu participe aujourd’hui à Bruxelles à une réunion de ses homologues des Etats membres de l’UE pour analyser les rapports entre l’UE et la Russie. Selon le ministère roumain des AE, les relations entre les deux côtés connaissent un moment d’inflexion et les européens ont besoin d’unité, afin de maintenir la crédibilité de l’Union en tant qu’acteur sur la scène internationale. Suite à l’expulsion ce février de trois diplomates européens de Russie, justement lors d’une visite officielle en ce pays par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, le ministre Aurescu plaidera pour l’adoption de nouvelles mesures restrictives contre Moscou et accentuera le besoin d’adopter un engagement politique plus solide avec les états ex-soviétiques membres du partenariat à l’est dont la République de Moldova. Avant la réunion, Bogdan Aurescu participera aux côtés de ses homologues européens à une réunion informelle avec des représentants de l’équipe de l’opposant russe, Alexei Navalnîi. Samedi, Navalnîi, principal opposant politique du Kremlin s’est vu infliger deux peines : l’une de deux ans et demi de prison ferme dans un dossier de fraude, « fabriqué à des buts politiques », selon lui et l’autre une amende de 9.500 euros pour avoir « diffamé » un vétéran de la Deuxième guerre mondiale dans l’une de ses vidéos.

    Tennis
    La joueuse roumaine de foot, Simona Halep est descendue d’une place jusqu’en
    3e position dans le classement mondial des joueuses professionnelles
    de tennis, rendu public ce lundi. La
    deuxième position est désormais occupée par la japonaise, Naomi Osaka, qui a
    remporté samedi le trophée de l’Open d’Australie. Rappelons-le, Halep a été éliminée
    dans les quarts de finale de cette première tournée du Grand Chelem.
    L’Australienne Ashleigh Barty est toujours en première position du classement
    WTA. Patricia Ţig, Sorana Cîrstea, Irina Begu et Ana Bogdan sont les autres
    roumaines figurant parmi les cent première meilleures joueuses de tennis au
    monde.

    Météo
    Températures plutôt élevées pour cette période de l’année en Roumanie, mais
    surtout en montagne, où le ciel est plutôt bleu. Le mercure des thermomètres va
    de 6 à 16 degrés. 2 degrés en ce moment
    dans la Capitale.

  • L’OTAN renforce son système de défense

    L’OTAN renforce son système de défense

    Les principaux équipements du premier système de lance-roquettes multiple de longue portée, HIMARS, censés intégrer les dotations de l’Armée roumaine, sont arrivés dans le port roumain de Constanta, à la fin de la semaine dernière. Deux années auparavant, Bucarest a payé aux Américains de Lockheed Martin presqu’un milliard 500 millions de dollars pour trois systèmes de missiles balistique sol-sol de longue portée HIMARS, dont le premier est censé devenir opérationnel dans le courant de cette année. Chacun de ces trois systèmes de propulsion dispose de 18 installations de lance-missiles.

    La Roumanie a acheté trois systèmes d’autoguidage différents, censés frapper des cibles de surface ou ponctuelles, se trouvant à une distance de 300 kilomètres tout au plus. Les systèmes comportent la munition, les éléments de contrôle et de commande, les capteurs, le support logistique, la maintenance, les équipements cryptographiques et ceux à régime spécial, tout comme le service d’instruction du personnel. La composante la plus importante du système d’artillerie terrestre, à savoir les systèmes de lance-roquettes multiples pourront être mis à la disposition de l’OTAN afin que la Roumanie accomplisse les engagements assumés au sein de l’Alliance et au sein des initiatives régionales.

    Les tests d’acceptation finale des systèmes militaires auront lieu dans le proche avenir au sein du 81 Bataillon Missiles tactiques « Majeur Gheorghe Șonțu » de Focsani, première unité des forces terrestres roumaines qui se verront doter de ce système. *Le Ministère de la Défense national a insisté sur l’obligation de doter les structures appartenant à l’Etat majeur des Forces terrestres roumaines des moyens performants à capacités renforcées, capables d’être utilisés aussi bien à des combats classiques qu’à des luttes non conventionnels. Précisons que l’Armée roumaine déploie ses troupes sur le territoire national, mais surtout en dehors des frontières roumaines. Dans un communiqué, le Ministère a tenu à préciser que le système de lance-roquettes multiple est capable de soutenir les forces armées aussi bien pendant leur participation aux différentes actions militaires que pendant les missions d’instruction.

    Réuni en séance plénière la semaine dernière, le Parlement roumain a été informé par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, des effectifs et des moyens de défense que les Ministères de la défense nationale et des Affaires Intérieures pourraient envoyer cette année, si nécessaire, à des missions militaires en dehors des frontières nationales ou encore à celles organisées au sein de la Force de réaction rapide de l’OTAN. Du coup, au terme des engagements assumés, il est prévu que l’Armée roumaine participe en 2021 à des missions organisées sous l’égide de l’OTAN, de l’UE, de l’ONU et de l’OSCE, tout comme au sein de la coalition ISIL/DAESH.(Trad. Ioana Stancescu)

  • La vaccination, une perspective de plus en plus proche

    La vaccination, une perspective de plus en plus proche

    Les
    décideurs de Bucarest ont achevé une stratégie nationale de
    vaccination contre le coronavirus qui sera débattue dans le cadre
    d’une réunion du Conseil suprême de défense, qui rassemble le
    président de la Roumanie, le premier ministre et les chefs des
    institutions en charge de la sécurité nationale. Le chef de l’État,
    Klaus Iohannis a précisé que les autorités roumaines avaient déjà
    mis au point tous les mécanismes d’approvisionnement et de stockage
    des vaccins ainsi qu’une estimation des ressources humaines
    nécessaires à cette action. La vaccination se fera par étapes,
    décidées en fonction de la certification, de la fabrication et de
    l’allocation à la Roumanie d’un ou de plusieurs vaccins, a ajouté
    le président. Ecoutons-le : « Conformément
    à la stratégie, les catégories prioritaires pour la vaccination
    contre le virus SARS-CoV-2 incluent tout le personnel du secteur de
    la santé, celui des centres résidentiels et médico-sociaux, la
    population à risque d’évolution sévère en cas d’infection et les
    travailleurs essentiels au bon fonctionnement de la société. La
    vaccination se réalisera sur le lieu de travail dans le cas des
    travailleurs de la Santé, ainsi que dans des centres de vaccination
    fixes et mobiles, par le biais d’équipes mobiles, par le réseau des
    médecins de famille et dans des centres de type drive-through pour
    les autres catégories de population. »


    Toutes
    les informations officielles seront communiquées sur un site
    spécialisé dédié à la campagne. Le Comité national de
    coordination a déjà consulté les organisations professionnelles et
    les associations de malades chroniques pour leur présenter les
    principales directions de la campagne d’immunisation. Une fois
    approuvés par les organismes internationaux spécialisés, les
    vaccins sont sûrs, efficaces et constituent l’unique solution viable
    pour mettre fin à la pandémie, a souligné le chef de l’Etat. Le
    ministère de la défense jouera un rôle très important, celui
    d’appuyer l’effort interinstitutionnel nécessaire à la campagne de
    vaccination contre la Covid 19. Il fournira aussi tous les moyens
    logistiques nécessaires à la mise en œuvre
    de la campagne. La stratégie de distribution prend en compte les
    conditions spécifiques de stockage et de transport de chaque type de
    vaccin.

    Le ministère de la défense affirme, dans un communiqué de
    presse, avoir déjà identifié des centres de stockage capables de
    maintenir une température de -80 degrés Celsius. Le centre
    principal est l’Institut national de recherche et de développement
    « Cantacuzino » de Bucarest. Six autres hôpitaux
    militaires, ceux de Timişoara (ouest), Craiova (Sud), Braşov
    (centre), Cluj (centre-ouest), Iaşi (est) et Constanţa (sud-est)
    font l’office
    de centres régionaux de stockage. Le ministère de la défense
    assurera le transport des doses de vaccin sur le territoire national
    avec des moyens terrestres et aériens et déploiera du personnel
    pour appuyer non seulement la distribution vers des centres de
    vaccination de Roumanie, mais aussi les équipes en charge de
    l’immunisation proprement-dite.

    « Le début de la pandémie a
    été dominé par l’incertitude et par l’inconnu, qui ont transformé
    la lutte contre le virus SARS-CoV-2 en une véritable course contre
    un adversaire redoutable. Mais à l’heure actuelle, lorsque les
    vaccins sont désormais une certitude, nous commençons à observer
    avec optimisme la sortie de cette crise médicale sévère. D’ici là,
    même s’il nous est difficile, il faut faire preuve de patience, il
    faut respecter avec beaucoup de responsabilité les mesures de
    prévention en vigueur, qui commencent à porter leurs fruits, parce
    que l’évolution de la pandémie en Roumanie demeure extrêmement
    inquiétante », a également ajouté le président Iohannis.


    (Corina
    Cristea)

  • Visite du chef de la diplomatie roumaine aux États-Unis

    Visite du chef de la diplomatie roumaine aux États-Unis

    Le
    chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a rencontré à
    Washington le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, pour des
    consultations politiques dans le cadre desquelles le haut responsable
    roumain a salué l’intention des États-Unis d’accroître leurs
    effectifs déployés sur le territoire de la Roumanie. Pour sa part,
    le responsable américain a salué le partenariat que les deux pays
    déroulent depuis des décennies, partenariat récemment réitéré
    par l’Accord intergouvernemental, signé le 9 octobre, qui vise à
    moderniser les deux réacteurs de la centrale nucléaire de
    Cernavodă, dans le sud-est de la Roumanie, et à en construire deux
    autres. MM Aurescu et Pompeo ont également évoqué le renforcement
    des relations dans le domaine de la défense, le renforcement de la
    sécurité énergétique en Europe par l’exploitation des gisements
    de gaz en mer Noire, ainsi que le potentiel générateur de
    croissance économique de l’Initiative des trois mers, qui réunit
    les pays riverains des mers Noire, Baltique et Adriatique.

    Les deux
    hommes ont également parlé de l’implication accrue des Etats-Unis,
    y compris financière dans des projets visant à relier le nord au
    sud de la région dans laquelle se trouve la Roumanie. Le projet de
    relier par voies routière et ferroviaire le port polonais de Gdansk,
    à la mer Baltique, à celui roumain de Constanta, à la mer Noire,
    produiront non seulement des bénéfices économiques, mais il aura
    un impact stratégique notable, puisqu’il facilitera la mobilité des
    forces alliées dans la région. Dans une déclaration pour la radio
    publique roumaine, le chef de la diplomatie roumaine a expliqué que
    les projets seraient réalisés par le biais du Fonds
    d’investissements de l’Initiative des 3 mers. Bogdan Aurescu : « C’est
    probablement avant la fin de l’année que le Fonds d’investissements
    rendra publique la première série de projets choisis pour
    bénéficier de financements. J’ai évoqué aussi l’importance de
    l’exploitation au plus vite des ressources énergétiques du plateau
    continental de la mer Noire, exploitation qui se réalisera avec une
    implication américaine, puisque ces ressources sont extrêmement
    nécessaires pour assurer l’indépendance énergétique de la
    Roumanie, de la République de Moldova, mais aussi d’autres États de
    la région. »
    ,
    a déclaré Bogdan Aurescu, ministre roumain des Affaires Étrangères.

    Alors
    que le partenariat stratégique entre la Roumanie et les États-Unis
    est plus fort que jamais et la présence américaine dans la région
    ne cesse de s’intensifier, le sujet épineux des visas que les
    Roumains doivent obtenir pour pouvoir voyager aux États-Unis refait
    surface. Bucarest et Washington feront partie d’un groupe de travail
    commun dont l’objectif est l’inclusion de la Roumanie dans le
    programme Visa Waiver.

    L’élimination des visas est depuis pas mal
    de temps un des objectifs de la diplomatie roumaine dans la relation
    avec les États-Unis. Déjà ce n’est plus une affaire à régler
    exclusivement dans le cadre des relations bilatérales puisque le
    Parlement européen devrait adopter prochainement des mesures
    concrètes dans le dossier du régime des visas auquel sont soumis
    les ressortissants roumains. Écoutons Bogdan Aurescu : « Il
    s’agit de pourparlers qui se déroulent régulièrement, parce que le
    sujet de la mobilité entre les États-Unis et l’UE, et notamment le
    programme Visa Waiver, est attentivement suivi et fait l’objet d’un
    dialogue permanent entre les deux côtés. Dans le cadre de la
    réunion que j’ai eue, j’ai souligné surtout l’importance que les
    ressortissants roumains accordent à ce programme, l’importance
    symbolique de celui-ci et la sensibilité des Roumains à ce sujet.
    D’ailleurs, le secrétaire d’État Pompeo a bien compris ces
    aspects, a confirmé les objectifs et les arguments que j’ai
    présentés et nous avons décidé de la création d’un groupe de
    travail qui identifie les pas à suivre dans la prochaine période. »,

    a déclaré Bogdan Aurescu. Le haut dignitaire roumain a également
    annoncé que la 7e session de préparation du dialogue stratégique
    bilatéral se déroulera à Washington au cours de la première
    partie de l’année prochaine.


    (Daniela
    Budu)

  • Stärkung der Partnerschaft Rumänien – USA

    Stärkung der Partnerschaft Rumänien – USA

    Während eines offiziellen Besuchs in Washington unterzeichneten der rumänische Verteidigungsminister Nicolae Ciucă und sein amerikanischer Amtskollege Mark Esper am Donnerstag den Fahrplan für die Zusammenarbeit auf der Ebene der Verteidigung für den Zeitraum 2020-2030“. Das Dokument enthält strategische Prioritäten für die Stärkung der Zusammenarbeit am Schwarzen Meer, die kontinuierliche Rotation der US-Streitkräfte in Rumänien, die Verstärkung der Bemühungen im Bereich der Cybersicherheit, der Widerstandsfähigkeit und die Unterstützung der USA bei der Erfüllung der alliierten Fähigkeiten und der Modernisierung der Streitkräfte.



    Unsere Länder erfreuen sich einer au‎ßergewöhnlichen und dauerhaften strategischen Partnerschaft, die im Laufe der Zeit und in vielen Missionen in Einsatzgebieten aufgebaut wurde, in denen unsere Soldaten gemeinsam kämpften. Die Vereinigten Staaten sind unser verlässlicher Partner und Verbündete“, sagte der rumänische Verteidigungsminister Nicolae Ciucă. Er betonte, dass die Intensivierung des Übungsprogramms, das auf rumänischem Boden in einem verbündeten und bilateralen Rahmen mit den Streitkräften der Vereinigten Staaten durchgeführt wird, Teil des allgemeinen Ziels ist, die Präsenz und Sichtbarkeit der NATO an der Ostflanke zu konsolidieren.



    Gleichzeitig unterstrich Nicolae Ciucă das Bestreben der rumänischen Armee, die Elemente der militärischen Mobilität zu verbessern, was durch die bereits begonnenen Programme zur Modernisierung der Infrastruktur der Militärstützpunkte Mihail Kogălniceanu (Südosten) und Câmpia Turzii (Nordwesten) belegt wird. Der Bukarester Verteidigungsminister erinnerte daran, dass vor einigen Wochen das erste PATRIOT-System in Rumänien in Empfang genommen wurde, da das Land das erste an der Ostflanke ist, das in seinen Streitkräften Boden-Luft-Raketensysteme hat.



    US-Verteidigungsminister Mark Esper sagte seinerseits, das Engagement der Vereinigten Staaten für Artikel 5 der NATO sei unerschütterlich und fügte hinzu, dass Amerika Seite an Seite mit Rumänien stehe. Die Beziehungen zwischen den Vereinigten Staaten und Rumänien waren nie stärker als jetzt“, sagte der Washingtoner Beamte, der von der Bedeutung Rumäniens als Verbündeter sprach, sowohl wegen seiner Position an der NATO-Ostflanke als auch am Schwarzen Meer.



    Laut dem Korrespondenten von Radio Rumänien in Washington dankte Mark Esper Rumänien und sagte, dass es regelmä‎ßig Trainingsübungen veranstalte, die das Niveau der Interoperabilität erhöhten und die Ma‎ßnahmen zur Abschreckung Russlands an der Ostflanke der NATO verstärkten. Wir sind auch dankbar für das starke Engagement Rumäniens bei der Verteidigung des Bündnisses, insbesondere durch die Einrichtung der Raketenabwehranlage Aegis Ashore, die ein Schlüsselelement des NATO-Verteidigungssystems darstellt. Darüber hinaus hat Rumänien die Höhe der Mittelzuweisungen für die Verteidigung angehoben und damit die Grenze von zwei Prozent des BIP überschritten“, betonte der US-Verteidigungsminister.

  • Wie wird die rumänische Armee im Jahr 2040 aussehen?

    Wie wird die rumänische Armee im Jahr 2040 aussehen?

    Der Oberste Verteidigungsrat des Landes, der am Dienstag vom Staatsoberhaupt Klaus Iohannis einberufen wurde, billigte die Dokumente, die zur Umsetzung der neuen nationalen Verteidigungsstrategie für die nächsten vier Jahre erforderlich sind. Es handelt sich dabei um das Programm zur Umsetzung der Strategie, die Strategische Verteidigungsanalyse und das Wei‎ße Buch zur Landesverteidigung. Im Anschluss an die Videokonferenzsitzung vom Dienstag diskutierten und stimmten die Teilnehmer auch über eine Bewertung der potenziellen nationalen Sicherheitsrisiken, Bedrohungen und Schwachstellen für das kommende Jahr ab.



    Zu den erwähnten Prioritäten des zukünftigen Programms gehören die Revision der Gesetzgebung in diesem Bereich und die Modernisierung dynamischer Bereiche mit hoher Volatilität, wie z.B. Krisenmanagement und Cybersicherheit. Auf diese Weise hofft Rumänien, eine grö‎ßere Effizienz und ein hohes Ma‎ß an Modernität der öffentlichen Institutionen zu erreichen, damit diese ihre Aufgaben bestmöglich erfüllen können und gleichzeitig nahe an den Bedürfnissen der Bürger bleiben. Darüber hinaus zeichnet die strategische Verteidigungsanalyse einen neuen Ansatz für die Organisation, Personalausstattung und Ausbildung der rumänischen Armee.



    Das Hauptziel wird darin bestehen, optimale Bedingungen für die Erfüllung von verfassungsrechtlichen Missionen zu schaffen, mit dem Ziel, die Struktur und die Richtungen für die Entwicklung der militärischen Fähigkeiten bis 2040 festzulegen. Das Dokument sieht drei Etappen vor: den Abschluss des Programms zur Modernisierung der Armee 2026, den Einsatz neuer Technologien, die Reorganisation der rumänischen Armee für Mehrbereichskampagnen 2032 und den Abschluss des Programms Armee 2040. Laut einer Erklärung der Präsidialverwaltung werden sich die bei dieser Gelegenheit eingeleiteten strategischen Planungsprozesse in den kommenden Jahrzehnten auf die nationale Sicherheit und Verteidigung auswirken. Dazu gehören die Stärkung der militärischen Fähigkeiten der Russischen Föderation in der Schwarzmeerregion, die Weiterentwicklung der NATO-Strategie und die Verlegung von US-Streitkräften nach Europa – all dies vor dem Hintergrund der aktuellen Pandemie.



    Infolgedessen wird das Militärsystem mehrere Etappen durchlaufen müssen, die es der Armee ermöglichen sollen, im Jahr 2040 zu einer flexiblen Streitkräftestruktur mit Fähigkeiten für das 21. Jahrhundert zu werden. Es basiert auf fünf grundlegenden Elementen: fortgeschrittene technologische Fähigkeiten, hochqualifizierte Humanressourcen, eine starke einheimische Verteidigungsindustrie, ein hohes Ma‎ß an Widerstandsfähigkeit und die Entwicklung einer institutionellen Kultur, die Wissen und Innovation in den Vordergrund stellt.

  • Quel visage de l’armée de la Roumanie en 2040

    Quel visage de l’armée de la Roumanie en 2040

    Convoqué mardi par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, le Conseil suprême de défense du pays a approuvé les documents nécessaires à la mise en place de la nouvelle stratégie de défense nationale pour les quatre années à venir. Les documents en question comportent le Programme de mise en œuvre de ladite stratégie, l’Analyse stratégique de défense et le Livre blanc de la défense nationale. A l’issue de la réunion en visioconférence de mardi, les participants ont examiné et voté aussi une évaluation des risques potentiels, des menaces et des vulnérabilités en matière de sécurité nationale pour l’année à venir.

    Parmi les priorités du futur programme mentionné figure la révision de la législation en la matière et la modernisation des domaines dynamiques à haut degré de volatilité, tels le management des crises et la cybersécurité. Ainsi, la Roumanie espère obtenir un plus d’efficacité et un haut degré de modernité de la part des institutions publiques afin que celles-ci répondent au mieux à leurs attributions, tout en restant proches des besoins des citoyens. Par ailleurs, l’analyse stratégique de défense trace une nouvelle approche dans l’organisation, les dotations et l’instruction de l’Armée roumaine.

    Le principal objectif sera de mettre en place des conditions optimales pour l’accomplissement des missions constitutionnelles, dans le but de définir la structure et les directions de développement des capacités militaires d’ici 2040. Le document prévoit trois étapes : la finalisation du Programme de modernisation de l’Armée 2026, l’utilisation des nouvelles technologies, la réorganisation de l’Armée roumaine pour des campagnes multi-domaines 2032 et la finalisation du Programme l’Armée 2040. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, les processus de planification stratégique initiés à cette occasion auront des effets sur la sécurité et la défense nationale dans les prochaines décennies. On pense donc au renforcement des capacités militaires de la Fédération Russe dans la région de la Mer Noire, à l’évolution de la stratégie otanienne, à la délocalisation des forces américaines en Europe, tout cela dans l’actuel contexte pandémique.

    Par conséquent, le système militaire se verra obliger de parcourir plusieurs étapes censées permettre à l’Armée de devenir en 2040 une structure de forces flexible, dotée de capacités propres au XXI-ème siècle.Quant au Livre blanc de la Défense, celui-ci est un document qui permet de mettre en place des objectifs de défense prévus par le Programme de gouvernance et censés assurer la sécurité des citoyens et la défense du territoire national. Il repose sur cinq éléments fondamentaux : des capacités technologiques de pointe, des ressources humaines hautement formées, une puissante industrie de défense autochtone, un fort degré de résilience et le développement d’une culture institutionnelle privilégiant le savoir et l’innovation. (trad. Ioana Stancescu)

  • La Roumanie et la sécurité dans la région de la mer Noire

    La Roumanie et la sécurité dans la région de la mer Noire

    Crayonné par les
    participants au Forum de sécurité dans la région de la mer Noire et des
    Balkans, organisé à Bucarest par New Strategy Center, le tableau régional fait
    état d’une situation plutôt inquiétante, qui comprend la liste étoffée des
    conflits gelés, mais qui peuvent s’embraser à tout moment, l’inquiétude
    provoquée par la proximité géographique du Moyen-Orient, une mer Noire fortement
    militarisée, la situation économique fragile qui est celle des pays de la
    région, à quoi s’ajoute un déficit en termes de connectivité entre ces mêmes pays
    ainsi que d’anciennes inimitiés, des incidents maritimes récurrents et des
    disputes territoriales. Autrement dit, un tableau plutôt sombre, caractérisé
    par un certain nombre de risques à l’issue incertaine. Les débats autour des
    risques qui planent sur la sécurité de la région, les menaces et les
    vulnérabilités qui caractérisent cette partie du monde au niveau sécuritaire
    ainsi que sur les méthodes de lutter contre ces défis ont mis en évidence combien
    la région de la mer Noire et des Balkans risque de projeter ses problèmes sécuritaires
    sur d’autres parties du monde, pouvant affecter en égale mesure aussi bien l’UE
    que l’Alliance de l’Atlantique Nord.






    En effet, cette
    région s’est progressivement révélée comme l’une des plus vulnérables de
    l’OTAN, une région où la crédibilité de l’Alliance et sa posture de défense et
    de dissuasion sont le plus souvent mises à rude épreuve, comme l’a souligné le ministre
    roumain de la Défense, Nicolae Ciucă : « L’OTAN s’est beaucoup investi ces six dernières années, et à juste
    raison, dans la zone des pays baltes, renforçant ainsi la sécurité de ses
    membres qui partagent une frontière commune avec la Fédération de Russie. Il
    s’agit notamment des pays baltes et de la Pologne. Il n’en reste pas moins
    qu’il y a beaucoup à faire également dans la région élargie de la mer Noire. Comment
    avoir un plus de sécurité dans la mer Noire ? La réponse est claire : il
    faut renforcer la capacité et la posture alliée dans la région ».






    Le
    ministre roumain a expliqué que l’attitude agressive de la Russie, la
    militarisation croissante du bassin de la mer Noire et de la péninsule de
    Crimée, annexée illégalement par la Russie, ainsi que nombre de conflits gelés font
    de cette région une importante source de risques de sécurité non seulement pour
    la région et l’Europe, mais aussi pour celle de la Méditerranée et pour le
    Moyen-Orient. L’une des conclusions qui s’est dégagée de la réunion de Bucarest,
    c’est, d’autre part, que la réalité actuelle indique une dispersion importante
    de ce qu’est la défense commune européenne et un nombre limité de projets menés
    en commun en ce sens. Or, le développement d’une défense commune européenne
    demeure un processus irréversible, alors que les projets développés sous la
    bannière de la Coopération structurée permanente offrent l’opportunité d’une
    interopérabilité des capacités de défense des Etats membres de l’UE.






    Explications
    avec la secrétaire d’Etat roumaine à la Défense, Simona Cojocaru : « Les projets menés sous l’égide de la
    Coopération structurée permanente répondent aux attentes de l’UE concernant le
    développement des capacités de défense, l’accroissement de la cohésion
    stratégique dans ce domaine, et peuvent accroître la coopération opérationnelle
    au niveau de l’Union. Le ministère roumain de la Défense estime que le Fonds
    européen de défense contribuera à accroître la résistance de l’Union aux
    vulnérabilités et aux risques, en réduisant notre dépendance de sources extra
    européennes. Le Fonds va par ailleurs raffermir les chaînes industrielles d’approvisionnement
    dans le domaine militaire. La crise du Covid-19 a montré combien il était
    important de ne pas être dépendants en ce qui concerne les technologies
    critiques dans le domaine de la défense ».






    L’autonomie
    stratégique représente l’un des concepts clés, dont l’importance a été
    soulignée pendant la réunion. Autonomie stratégique ne veut pas dire isolement,
    mais seulement que l’Europe doit pouvoir prendre les meilleures décisions, en
    toute autonomie, quand il s’agit de sa propre sécurité. Seulement, l’Union
    devrait renforcer sa présence dans le bassin de la mer Noire, garder un œil sur
    son voisinage proche, avec une multitude de sources potentielles d’insécurité,
    présentes dans ces zones. Et la région de la mer Noire n’est certainement pas
    exempte de ce genre de risques, à commencer par le conflit ouvert présent à la
    frontière est de l’Ukraine, en passant par l’annexion illégale de la Crimée par
    la Russie, et jusqu’à la militarisation croissante de la mer Noire, selon le
    chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu.








    Le ministre roumain avait aussi abordé le
    problème de la connectivité, devenu un domaine de compétition stratégique plutôt
    que de coopération, soulignant combien les chaînes européennes
    d’approvisionnement demeurent tributaires aux régions extra européennes. Bogdan
    Aurescu a par ailleurs mis en garde les participants eu égard aux risques
    induits par ce qu’il a appelé l’« infodémie ». Il s’agit de
    l’offensive massive des infox, de cette épidémie de la désinformation, où tout
    devient géopolitique, depuis les traitements et jusqu’à la perception des
    effets des vaccins, en passant par les informations fournies par les
    scientifiques et l’expertise, et jusqu’aux vies privées et aux convictions des
    citoyens. La pandémie a d’ailleurs mis un exergue un risque de sécurité
    antérieurement sous-estimé – la dépendance européenne en matière de matériel et
    de médicaments produits en dehors de l’Union, un sujet qui se retrouvera d’ailleurs
    en tête de liste de l’agenda du prochain Conseil européen. Certaines réalités,
    auparavant abordées seulement par les milieux académiques, se voient durement
    confirmées par la réalité. C’est ainsi que le concept de sécurité voit son champ
    d’application s’étendre, sous les effets de la pandémie, à des domaines qui n’étaient
    pas pris en compte auparavant.






    Daniel Dăianu,
    président du Conseil fiscal de Bucarest, explique : « La pandémie ne
    s’essouffle pas. Son impact sanitaire et économique est particulièrement
    sévère. Nous allons assister, selon moi, à un retour en force de la présence de
    l’Etat, parce que c’est à l’Etat que l’on fait appel en dernier ressort. C’est
    un retour qui n’est pas dépourvu d’ironie, dans le contexte où beaucoup
    souhaitent encore un Etat minimal. Mais l’impact de la pandémie, il faut le
    comprendre au carrefour entre plusieurs défis : le changement climatique,
    perçu en tant que danger existentiel, l’impact des nouvelles technologies, et
    celui de l’intelligence artificielle. Et puis, des pandémies, nous en aurons
    d’autres ».






    Et Daniel
    Dăianu pense aussi que tout ce qui relève du domaine de la santé publique
    devient progressivement une question de sécurité nationale. Car compter un taux
    important de sa population infecté, malade, cela ne peut qu’avoir des
    conséquences lourdes en termes économiques, sociaux, politiques et géopolitiques. (Trad.
    Ionut Jugureanu)

  • Le premier système Patriot en Roumanie

    Le premier système Patriot en Roumanie

    L’armée roumaine est équipée depuis jeudi du premier système de missiles sol-air Patriot, de production américaine, un des meilleurs de défense aérienne, identique à celui qui est utilisé par les États-Unis. Il s’agit du premier équipement majeur acheté et livré suite à la signature en 2015 de l’Accord politique national sur l’accroissement des fonds destinés à la défense, selon la déclaration du ministre de tutelle, Nicolae Ciucă. Il a précisé que le système dispose de la configuration matérielle et logicielle la plus moderne, qui permet de contrecarrer tous les types de menaces aériennes actuelles. « L’opérationnalisation du premier système Patriot n’est que la première étape vers la réalisation d’une capacité redoutable de défense aérienne de notre pays, qui contribuera de manière importante au renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN sur le flanc Est », a ajouté Nicolae Ciucă. La Roumanie devient ainsi le 17e pays à disposer d’un tel système et le 7e parmi les membres de l’OTAN. Présent à la cérémonie qui s’est tenue au Centre national de formation pour la défense antiaérienne au Cap Midia (sud-est), le premier ministre Ludovic Orban a déclaré :



    « La Roumanie en a décidé ainsi et elle respecte son engagement d’allouer 2% du PIB à la défense, à la mise en œuvre de ce programme de dotation. Dans le cadre de ce programme, le système de missiles Patriot est extrêmement important. La Roumanie est plus sûre avec les missiles Patriot, les citoyens roumains sont mieux protégés. »



    Qualifiant le moment d’historique, Ludovic Orban a souligné que la Roumanie avait clairement choisi d’être membre de l’OTAN et de l’Union européenne et de conclure un partenariat stratégique avec les États-Unis. Nous sommes un partenaire loyal, un partenaire qui respecte tous ses engagements pris dans le cadre de ces alliances et partenariats, a souligné le premier ministre. Pour sa part, le président par intérim du Sénat, Robert Cazanciuc, a affirmé que c’était une journée spéciale pour l’armée et pour l’histoire de la Roumanie. Il a rappelé comment les parents et les grands-parents des Roumains regardaient vers l’horizon de l’histoire en attente de l’arrivée des Américains comme un espoir de libération de l’influence soviétique, un espoir d’obtenir la liberté. Nous sommes membres d’une génération privilégiée, d’une génération qui a contribué à la réalisation de ce rêve et à l’inclusion de notre pays sur la voie irréversible d’une nation qui partage les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux de l’homme – a conclu Cazanciuc.



    L’ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman, a expliqué qu’avec l’arrivée des missiles Patriot, la Roumanie renforce sa position de garant de la sécurité de l’Europe et de la région de la mer Noire. Nous assistons à la naissance d’une ère où la Roumanie peut se défendre et défendre l’OTAN contre les menaces balistiques extérieures – a déclaré le diplomate. Pour les militaires roumains, une étape d’entraînement avec l’assistance des partenaires américains est prévue. Trois autres systèmes Patriot seront livrés à la Roumanie en 2022.


    (Trad. : Ligia)


  • 25.08.2020 (mise à jour)

    25.08.2020 (mise à jour)

    Pandémie — La Roumanie a enregistré 1.060 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2, ces dernières 24 heures, ce qui fait monter le bilan à 80.390 malades de COVID-19, dont environ 35.816 ont guéri. 490 malades sont hospitalisés en soins intensifs, tandis que le nombre des décès s’élève à 3.367. Plus de 30% des nouveaux cas dépistés dans la semaine du 17 au 23 août ont été enregistrés à Bucarest et dans les départements de Prahova (sud), Iaşi (est), Bihor (ouest) et Timiş (sud-ouest), indique l’Institut national de santé publique. Selon la même source, 1 cas sur 18 a été enregistré parmi le personnel soignant, près de 80% des décès se sont produits chez les plus de 60 ans, près de 60% des personnes décédées étaient des hommes et presque 95% souffraient s’au moins une autre maladie.



    Armée — Le programme d’équipement de l’armée doit générer une relance de l’industrie de défense de Roumanie, tant par des compagnies autochtones que par des compagnies partenaires, a déclaré mardi le premier ministre Ludovic Orban. Il a participé à Petreşti (département de Dâmboviţa, sud) à l’inauguration des travaux de construction d’une fabrique d’assemblage de poids lourds en Roumanie, appartenant à la société italienne IVECO. Selon le chef du cabinet de Bucarest, c’est un investissement d’une cinquantaine de millions d’euros et qui va créer dans un premier temps 200 emplois. Ludovic Orban s’est félicité de la décision de la compagnie italienne d’établir son Centre régional pour l’Europe centrale et de l’Est en Roumanie, à Bucarest. L’Italie est le deuxième partenaire commercial de la Roumanie, après l’Allemagne, et c’est un pays ami tant dans la coopération économique que dans d’autres domaines d’activité. Il existe entre les deux Etats des rapports d’amitié et de partenariat extrêmement importants, a ajouté M Orban.



    Baccalauréat — La session d’automne du Baccalauréat a continué ce mardi en Roumanie par l’épreuve de spécialisation de la filière. Mercredi, il y aura l’épreuve au choix et jeudi celle de langue maternelle pour les élèves des lycées pour les minorités nationales. Les compétences linguistiques et numériques seront évaluées la semaine prochaine, et le résultat sera connu le 2 septembre. Plus de 42.700 jeunes se sont inscrits à cette session du Bac, dont près de 60% font partie de la promotion 2020. D’autre part, la Roumanie se prépare à rouvrir ses écoles, la rentrée étant prévue le 14 septembre. A cet effet, le gouvernement a alloué 175 millions d’euros pour les établissements d’enseignement. L’argent servira à l’achat de tablettes, d’équipement de protection ou de désinfectants et pour d’autres éléments nécessaires dans le contexte de la pandémie de coronavirus.



    Tennis — Le double roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer s’est qualifié dans les quarts de finale, au tournoi de tennis ATP Masters 1.000 de Cincinnati, hébergé cette année par les arènes new-yorkaises de Flushing Meadows. Les deux compères ont vaincu en deux sets la paire Raven Klaasen (Afrique du Sud)/Oliver Marach (Autriche).



    Football — Le champion de Roumanie de football, le CFR Cluj affrontera mercredi à domicile les Croates de Dinamo Zagreb, au deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions. Les trois clubs roumains présents dans la Ligue Europa joueront jeudi dans le premier tour préliminaire de la compétition comme suit : le FC Botoșani, en déplacement, contre le FC Ordabasy, du Kazakhstan, le FCSB, à domicile, contre les Arméniens du FC Shirak, et le CS Universitatea Craiova, en déplacement, contre le FC Locomotive Tbilissi, de Géorgie.



    Cheminots — La Chambre des députés de Bucarest a adopté, en tant qu’assemblée décisionnelle, un projet de loi relatif au Statut du personnel ferroviaire, selon lequel les salariés du chemin de fer pourront prendre leur retraite cinq ans plus tôt. Cette disposition légale et réglementaire prévoit aussi la réduction de la période obligatoire de cotisation de 35 à 30 ans, sans que les salariés soient pénalisés point de vue retraite. Les débats du projet de loi ont fait ressortir qu’une pénurie de personnel pourrait survenir dans ce secteur les années à venir.


  • Nachrichten 25.08.2020

    Nachrichten 25.08.2020

    In Rumänien wurden in den letzten 24 Stunden weitere 1.060 neue Fälle von Coronavirus-Infektionen gemeldet. Somit stieg die Gesamtzahl der Infektionen auf 80.390; davon wurden 35.816 Patienten für geheilt erklärt, meldete am Dienstag die Gruppe für strategische Kommunikation. Im gleichen Zeitraum wurden 58 Todesfälle registriert, die Gesamtzahl der Toten erreichte 3.367. 490 Patienten werden auf der Intensivstation behandelt. Ebenfalls am Dienstag gab das Nationale Institut für öffentliche Gesundheit bekannt, dass in der Woche vom 17. bis 23. August über 30% aller COVID-19-Fälle in Bukarest, und den Landkreisen Prahova (Süden), Iasi, (Osten) Bihor (Westen) und Timiş (Südwesten) gemeldet wurden. Zur gleichen Zeit wurden fast 31% der gesamten Todesfälle in Bukarest, Bihor, Argeş, Buzău und Iaşi registriert. 79,8% aller Todesfälle betrafen Personen über 60 Jahre; und 59,7% der Erkrankten sind Männer. Das Nationale Institut für öffentliche Gesundheit gibt an, dass 94,8 % derjenigen, die an den Folgen von Covid-19 starben, mindestens eine assoziierte Krankheit aufwiesen.



    Laut worldometers.info sind weltweit mehr als 23,8 Millionen Fälle einer neuen Coronavirus-Infektion bestätigt worden. Es gab mehr als 810.000 Todesfälle. In vielen europäischen Ländern sollte die Schule nächste Woche beginnen. Dies gilt auch für Polen und das Vereinigte Königreich, wo die Zahl der Infektionen mit dem neuen Coronavirus zwar in letzter Zeit wieder angestiegen ist, die Behörden aber nach eigenen Angaben keinen Grund sehen, den Beginn des neuen Schuljahres zu verschieben. Im Vereinigten Königreich wandte sich Premierminister Boris Johnson an die Eltern, die er bat, ihre Kinder zur Schule zu schicken. “Die Chancen einer ganzen Generation sind in Gefahr, wenn dies nicht geschieht. Nichts wird die Chancen der Kinder mehr beeinträchtigen als der Mangel an Bildung” – sagte Boris Johnson, nachdem eine kürzlich durchgeführte Umfrage gezeigt hatte, dass fast 50% der Briten mit der Rückkehr der Kinder in die Schule nicht einverstanden sind. In Frankreich, wo die Schulen nächste Woche wieder geöffnet werden, haben die Behörden mehrere Richtlinien entwickelt, und es werden mehrere Szenarien erwogen. Für Schüler, die älter als 11 Jahre sind, wie auch für Lehrer ist die Schutzmaske obligatorisch.



    Das Ausrüstungsprogramm der Armee muss eine Wiederbelebung der rumänischen Verteidigungsindustrie bewirken, sowohl durch einheimische Unternehmen als auch durch Partnerunternehmen, sagte Premierminister Ludovic Orban am Dienstag. Er beteiligte sich in Petreşti, Landkreis Dâmboviţa (Süden) an der Aufnahme der Bauarbeiten für ein Lkw-Montagewerk der italienischen Firma IVECO in Rumänien. Nach Angaben des Premierministers handelt es sich um eine Investition im Wert von rund 50 Millionen Euro, die in der ersten Phase 200 Arbeitsplätze schaffen wird. Ludovic Orban begrü‎ßte die Entscheidung des italienischen Unternehmens, sich in Rumänien, in Bukarest, als regionales Zentrum für Mittel- und Osteuropa zu etablieren. Italien sei nach Deutschland der zweitgrö‎ßte Handelspartner und auch ein Freund Rumäniens. Sowohl in der wirtschaftlichen Zusammenarbeit als auch in anderen Tätigkeitsbereichen, bestehe zwischen beiden Ländern eine äu‎ßerst wichtige Freundschaft und Partnerschaft, sagte der Premierminister.

  • 15.08.2020

    15.08.2020

    Fête de la
    Marine
    – La région de la mer Noire
    est une zone d’intérêt stratégique pas seulement pour la Roumanie, mais
    également pour l’OTAN et pour l’Union européenne, c’est pourquoi cet espace
    doit avoir un caractère sûr et prédictible, a déclaré le président de la Roumanie
    Klaus Iohannis à Constanţa, le plus grand port maritime du pays, à l’occasion
    de la Journée de la Marine roumaine. Selon le chef de l’Etat, les objectifs de la mer Noire restent
    de consolider, dans la proximité est, une zone stable, démocratique et
    prospère, en rattachant l’espace de la mer Noire aux valeurs et aux processus de
    coopération européens et euro-atlantiques, ainsi que de dynamiser la
    coopération régionale. Les Forces navales roumaines, qui fêtent cette année
    leur 160e anniversaire, sont une partie importante de l’Armée roumaine et
    agissent aux côtés de leurs collègues de l’OTAN pour rendre les mers et les
    océans plus surs, a encore ajouté le président Iohannis. De son côté, le
    premier ministre Ludovic Orban a adressé un message aux marins avec la promesse
    que le gouvernement continuera la restructuration de la Marine roumaine, civile
    et militaire, sur des bases modernes et en poursuivant la tradition de hauts
    standards de formation pour la nouvelle génération de professionnels du domaine
    maritime. A cause de la pandémie de Covid-19, les cérémonies pour la Journée de
    la Marine se déroulent cette année sans spectateurs. Le public a pu néanmoins
    regarder des défilés de navires militaires depuis les plages de Constanţa,
    Mamaia et Năvodari.

    Religion – Les chrétiens fêtent aujourd’hui l’Assomption de Marie, une date
    importante pour les croyants majoritairement orthodoxe de Roumanie, où nombre de monastères sont dédiés à
    l’Assomption de la Vierge. Les pèlerinages qui ont lieu partout dans le pays se
    déroulent cette année sous consignes strictes. Les croyants doivent porter le
    masque, garder la distance par rapport aux autres participants et il leur est
    interdit de toucher les icônes.






    Budget – L’exécutif de
    Bucarest a approuvé, hier soir, le deuxième collectif budgétaire de l’année,
    alors que le PIB de la Roumanie enregistre une forte baisse au deuxième trimestre 2020 : -12,3% par rapport au premier
    trimestre, et que le déficit budgétaire a atteint 8,6% du PIB. Le Travail, la
    Santé, l’Education et les Transports se voient allouer des enveloppes
    budgétaires plus conséquentes. En plus,
    d’après le ministre des Finances Florin Cîţu, le projet de loi de finances
    rectificative permettra, à partir du 1er septembre, une revalorisation
    du point de retraite, ainsi qu’une augmentation du montant des prestations familiales.
    Par contre, la hausse prévue des salaires des enseignants a été reportée.




    Coronavirus – Le gouvernement roumain a également décide hier soir de prolonger de 30 jours, à partir du dimanche 16 août, l’état d’alerte sanitaire institué dans le pays il
    y a trois mois.
    Toutes les mesures de prévention sont maintenues, à l’exception d’une concession
    faite aux restaurateurs : à partir de demain, les terrasses auront le droit de
    rester ouvertes jusqu’à minuit, soit une heure de plus par rapport à la
    fermeture imposée actuellement, à 23h. Rappelons qu’en Roumanie les bars et
    restaurants ne peuvent toujours pas recevoir leur clientèle à l’intérieur.
    Quant au bilan de la pandémie de Covid-19 en Roumanie, avec 1.328 cas enregistrés
    dans les dernières 24 heures, on approche les 69.000 cas de contamination au
    nouveau coronavirus et les 3.000 décès des suites de l’infection. Selon l’étude la plus récente du Centre européen de prévention
    et de contrôle des maladies, la Roumanie est maintenant en première place dans
    l’Union européenne pour ce qui est du nombre de décès provoqués par la Covid-19
    pour un million d’habitants – soit 19,1, alors que la moyenne européenne est de
    4,1. Le taux de contamination pour 100.000 habitants est également près de
    quatre fois supérieur à la moyenne enregistrée dans l’UE.








    Cinéma – Malmkrog, la plus récente production du réalisateur
    roumain Cristi Puiu, clôture aujourd’hui la 17e édition du Festival international
    du film indépendant ANONIMUL, qui se déroule dans le village de Sfântu Gheorghe
    dans le delta du Danube. Le film, récompensé avec le Prix du meilleur réalisateur dans la Section Encounters du Festival de film de Berlin, a reçu les
    louanges des critiques en France, où il est sorti dans les salles de cinéma en
    juillet. Film d’époque, basé sur un scénario original, Malmkrog est une
    coproduction Roumanie, Serbie, Suisse, Suède, Bosnie et Macédoine du Nord.
    Cristi Puiu est considéré comme le précurseur de la nouvelle vague du
    cinéma roumain.




    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu a vaincu l’Espagnole
    Sara Sorribes Tormo en trois sets, 6-2, 4-6, 6-2, dans les quarts de finale du Tournoi de tennis de Prague. Le match avait commencé hier, mais a été
    interrompu à cause de la pluie. Irina Begu rencontrera, aujourd’hui toujours,
    sa compatriote Simona Halep, numéro deux mondiale et principale favorite de la
    compétition. Halep s’est qualifiée hier pour les demi-finales après une nette
    victoire contre la Polonaise Magdalena Frech, 6-2, 6-0. L’autre demi-finale de
    Prague verra s’affronter la Belge Elise Mertens, troisième tête de série du
    tournoi, et Kristyna Pliskova de République Tchèque.






    Météo – Temps chaud, mais instable en Roumanie, avec des maximales qui vont de
    22 à 33°C. Trois quarts du territoire sont sous vigilance jaune ou orange jusqu’à
    demain matin. On attend des pluies torrentielles, des orages, des
    intensifications du vent et des chutes de grêle. Dans de brefs intervalles de
    temps, la quantité d’eau pourra dépasser les 20 à 25 l/m2, voire les 40 à 60 l/m2,
    localement. 27° et nuages à midi dans la capitale, Bucarest.

  • La semaine du 10 au 16 août

    La semaine du 10 au 16 août

    La Roumanie
    prolonge l’état d’alerte


    En Roumanie, l’état d’alerte, qui expire le 15 août, est prolongé de 30
    jours, dans le contexte d’une hausse importante du nombre de cas de Covid-19 et
    des décès provoqués par le coronavirus. Cette semaine
    a enregistré le plus grand nombre d’infections et de morts depuis le début de
    la pandémie. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, estime que le nombre de cas ira
    croissant au cours de la semaine prochaine, notamment en raison des vacances.
    Nelu Tătaru : « Nous
    sommes en pleine saison estivale, c’est la haute saison de relâchement. Nous vivons actuellement une période durant
    laquelle nous gérons un nombre élevé de cas, nous testons à large échelle et
    par conséquent nous aurons aussi un nombre élevé de résultats positifs.
    L’essentiel, c’est de gérer ces résultats positifs dans le contexte des
    manifestations cliniques, et là je pense aux cas moyens, sévères et graves qui
    seront placés en soins intensifs, où nos ressources sont limitées. »
    Le ministre de la Santé a également souligné que la Roumanie disposait maintenant d’un millier de lits équipés de ventilateurs en soins intensifs pour
    aider les patients dans un état grave.




    Rapport au
    Parlement sur la gestion de la pandémie


    Le Premier ministre roumain Ludovic Orban a présenté mercredi au Parlement
    de Bucarest un rapport sur la gestion de la pandémie de coronavirus et les
    mesures à prendre pour limiter les infections, organiser des élections locales
    le 27 septembre et en vue de la rentrée. Cela intervient sur la toile de fond du
    contexte d’augmentation récente des cas de Covid-19 et du nombre de décès en
    Roumanie, le système de santé étant surchargé de travail. M Orban a expliqué
    que le plus grand nombre d’infections avait été atteint au cours de la période
    où le gouvernement n’avait pas eu de législation sur la quarantaine et
    l’isolement à sa disposition, suite à une décision de la Cour constitutionnelle
    et, parallèlement, que des mesures de déconfinement avaient été adoptées. I la
    souligné que dès que le Parlement a fourni les instruments légaux nécessaires dont
    disposent tous les pays européens, le gouvernement avait pris les mesures qui
    s’imposaient. Ludovic Orban a exhorté les parlementaires à soutenir les efforts
    de l’exécutif de convaincre les gens que la solution pour arrêter la
    propagation du virus, c’est de respecter les règles. Il a également déclaré que
    depuis mars jusqu’à maintenant, le nombre de tests réalisés par jour était
    passée de 4.500 par jour à 25.000. Les contrôles sont également plus fréquents
    et de nombreuses amendes ont été infligées. Le Premier ministre a réaffirmé que
    la rentrée est prévue le 14 septembre. Il a précisé que le port du masque de
    protection serait obligatoire dans les écoles où les cours commenceraient en
    présentiel et que tous les établissements d’enseignement devraient être équipés
    de désinfectants, et si possible avec des séparateurs en plexiglas pour réduire
    le contact physique. Sur les élections locales, Orban a déclaré qu’elles
    pourraient être organisées sans accroître le risque de transmission du
    coronavirus et a souligné que la manière dont le vote aurait lieu dépendrait de
    la régularité de la conduite des candidats et de leurs supporters. Le président
    par intérim du PSD(d’opposition), Marcel Ciolacu, a accusé le gouvernement
    libéral d’avoir détruit l’économie et de n’avoir rien fait pour une rentrée
    scolaire en toute sécurité, mais de s’être défait de la responsabilité en
    faveur des maires et des directeurs d’établissements d’enseignement.




    Statistiques
    économiques inquiétantes


    L’économie roumaine a connu une plongée de 12,3% au
    deuxième trimestre de l’année en cours par rapport au premier trimestre, et de
    10,5% par rapport au deuxième trimestre 2019, selon l’Institut national de la
    statistique. Le ministre des
    Finances Florin Cîţu a annoncé jeudi soir que la Commission nationale pour la stratégie et la prospective avait également révisé ses estimations de
    l’évolution de l’économie roumaine en 2020, et que l’institution prévoit actuellement une contraction de 3,8%,
    contre 1,8% auparavant. Selon les prévisions économiques d’été publiées par la Commission européenne, le PIB de
    la Roumanie connaîtra un déclin important, de 6%, en 2020. Florin Cîţu
    a également annoncé que le déficit budgétaire passerait de 6,7% à 8,6% du Produit
    Intérieur Brut. Il a expliqué que cette augmentation était liée à la
    diminution des recettes budgétaires causée par la crise économique et à la
    hausse des dépenses pour lutter contre la pandémie. Le ministre des Finances a
    assuré qu’au moment du collectif
    budgétaire, le deuxième de cette année, la santé, l’éducation et les transports se verraient allouer plus de
    fonds. Il a assuré que le collectif budgétaire actuel permettrait également une
    majoration des retraites.




    Manifestations consacrées à la Journée de la Marine roumaine et à celle de commémoration des
    martyrs Brancovan
    dans des conditions de pandémie


    L’édition 2020 de la Journée de la Marine roumaine, célébrée chaque année
    le 15 août, est consacrée au 160e anniversaire de la création des
    Forces navales roumaines. A la différence des années précédentes, les
    manifestations ont lieu notamment en ligne, et sont adaptées aux nouvelles
    conditions imposées pour prévenir la propagation et l’infection par le nouveau coronavirus.
    D’autre part, le 16 août marque la Journée nationale de commémoration des
    martyrs Brancovan et de sensibilisation sur les violences contre les chrétiens ;
    elle sera célébrée pour la première fois en Roumanie. Le but de cette Journée,
    récemment établie par le Parlement, est d’informer le public sur le rôle du
    christianisme dans l’histoire de la Roumanie et sur la nature et l’étendue de
    la persécution des chrétiens. Cette commémoration coïncide cette année avec le Dimanche
    des migrants roumains, une journée qui leur est consacrée depuis 2009, le
    premier dimanche après l’Assomption de la Vierge Marie. (Trad. Ligia)



  • 08.08.2020 (mise à jour)

    08.08.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – 1.350 nouveaux cas de coronavirus ont été dépistés en Roumanie ces 24 dernières heures, portant le bilan de cinq mois de pandémie à 60 mille personnes malades dont la moitié ont guéri. 7.600 malades sont actuellement hospitalisés, dont 448 en soins intensifs. 43 nouveaux décès ont été rapportés portant le bilan mortel de la Covid 19 à 2.659. Un secrétaire d’état, médecin militaire a été nommé à la tête de la Direction de santé publique Bucarest afin de résoudre les manquements dont l’institution a fait preuve récemment. DSP Bucureşti a été fortement critiquée ces derniers temps, lorsque la presse a dévoile les nombreuses enquêtes épidémiologiques que l’institution a ratés ou le fait qu’elle n’avait pas déroulé de telles enquêtes dans le cas de plusieurs foyers. Par ailleurs, l’Avocat du peuple de Roumanie, Renate Weber, a saisi la Cour Constitutionnelle, vendredi, concernant deux articles de la nouvelle loi relative à la quarantaine et à l’isolement ainsi qu’au détachement des médecins d’un hôpital à un autre. Les articles en question font référence à « l’isolement dans un centre de soins ou, le cas échéant, dans un endroit autre attaché à l’unité sanitaire », isolement obligatoire pour une période de 48 heures.. Dans sa saisine, l’Avocat du peuple affirme que ces dispositions enfreignent des décisions précédentes de la Cour Constitutionnelle de Roumanie et, de surcroît, des normes de la Cour européenne des droits de l’homme. De l’opinion du défenseur des droits roumain, l’hospitalisation des patients doit être la solution d’ultime recours. Cette action est « une attaque contre les intérêts fondamentaux de la Roumanie » réplique le premier ministre libéral Ludovic Orban.

    Côte roumaine – Quelque 150 mille touristes se trouvent ce week-end sur la côte roumaine de la mer Noire. Les stations littorales sont remplies et les touristes profitent pleinement du beau temps. La canicule et la mer agitée sont les seuls ennuis qui pourraient gâcher les vacances des Roumains, à part le coronavirus. D’ailleurs, vu que les stations littorales sont actuellement les régions à forte densité de personnes, les touristes sont exposés au risque d’infection. Afin de vérifier si les mesures sanitaires sont respectées, les autorités ont mobilisé des équipes mixtes de policiers, gendarmes, pompiers et représentants des institutions de santé publique, sanitaire-vétérinaire et pour la protection des consommateurs et de la sécurité sur le lieu de travail. Plus de 150 amendes d’un montant total de plus d’onze mille euros ont été émises en 24 heures seulement.

    Allemagne – Les autorités allemandes ont révisé les conditions d’entrée sur le territoire de ce pays, suite à la mise à jour des zones à risque, a fait savoir le ministère roumain des Affaires Etrangères. Sept départements de Roumanie (Argeş, Bihor, Buzău, Neamţ, Ialomiţa, Mehedinţi et Timiş) ont été inclus dans cette liste. Toutes les personnes, quelle que soit leur nationalité, qui entrent en Allemagne en provenance de l’une des régions à risque devraient présenter le résultat négatif d’un test de dépistage du coronavirus, effectué au moins 48 heures avant leur arrivée sur le territoire allemand sinon se soumettre à un test gratuit effectué dans un délai de 72 heures depuis leur arrivée. Sans l’un de ces deux tests, les autorités allemandes peuvent refuser l’entrée des Roumains sur le territoire de l’Allemagne ou peuvent obliger les voyageurs à s’auto-isoler à domicile. Si le test est effectué à l’entrée en Allemagne, les ressortissants roumains sont tenus à s’auto-isoler jusqu’à l’apparition du résultat du test.

    Economie – La Roumanie évitera la récession technique et connaitra une contraction de l’économie inférieure à celle estimée par les agences de notation, par la Commission européenne, par le FMI et par les institutions bancaires, grâce à la réponse rapide et efficace des politiques économiques, affirme le ministre roumain des Finances Florin Cîtu dans un message sur Facebook. Il écrit que la Roumanie enregistrera une relance économique à partir du troisième trimestre et cette reprise se transformera en croissance économique en 2021. Malgré un déficit budgétaire de 3,7% avant la crise, lors du premier collectif budgétaire, le gouvernement a augmenté le déficit de 3% et continuera à mettre des liquidités dans l’économie roumaine dans le deuxième collectif de cette année.

    Liban – La Roumanie a rejoint l’effort international d’appui du Liban, après l’explosion dévastatrice de mardi dans un entrepôt remplis de nitrate d’ammonium à Beyrouth. Huit tonnes environ de matériaux médicaux et de médicaments ont été transportées aujourd’hui de la Roumanie au Liban à bord de deux avions des Forces aériennes roumaines. La Roumanie a compté parmi les Etats ayant reçu une demande d’appui de la part du gouvernement libanais par le biais du mécanisme européen de protection civile. Le gouvernement de Bucarest, la société civile et les représentants de la diaspora libanaise ont répondu immédiatement à l’appel et par le biais d’efforts communs, une quantité importante de produits médicaux font actuellement l’objet d’un don de la part de l’Etat roumain. Deux cadres de l’Inspection générale pour les situations d’urgence de Bucarest accompagnent l’équipage qui assure cette mission de transport aérien. De la part du Ministère roumain de l’Environnement, un membre de l’équipe de protection civile européenne, déployé sur le terrain, aide à coordonner les forces d’intervention et l’assistance internationale. La tragédie a fait descendre les libanais dans la rue. Samedi, les forces de l’ordre libanaises ont utilisé le gaz lacrymogène contre les manifestants rassemblés devant le Parlement pour protester contre la classe politique, qu’ils tiennent de coupable pour l’explosion de mardi. Au moins 150 personnes sont décédées et plus de 5000 ont été blessées dans l’explosion de mardi. Des centaines de milliers d’habitants de Beyrouth sont désormais sans-abri. Les dégâts s’élèvent à plusieurs milliards de dollars. Dimanche en France une vidéo-conférence des donateurs est prévue afin de mobiliser une aide humanitaire d’urgence pour la population de Beyrouth.

    Tennis – Quatre joueuses roumaines de tennis sont présentes dans la phase des qualifications du tournoi WTA de Prague en République Tchèque du 10 au 16 août. Il s’agit de Irina Bara, Jaqueline Cristian, Gabriela Ruse et Laura Paar. Simona Halep, numéro deux mondiale sera la principale favorite du tournoi. Elle sera accompagnée sur le tableau principal par Irina Begu et Patricia Tig. Les deux ont joué cette semaine à Palermes, où elles ont été éliminées au premier tour.

    Météo – Une légère baisse des températures est prévue dans les prochaines 24 heures en Roumanie, mais la chaleur et la canicule sera toujours présente sur la plupart du pays. Les températures ne devraient pas dépasser les 35 degrés à l’ombre. Dimanche dans l’après-midi des pluies torrentielles et des orages sont possibles notamment sur le relief et sur le sud-ouest.

  • 24.07.2020

    24.07.2020

    Coronavirus en Roumanie – Identifier des lits supplémentaires dans les hôpitaux, ainsi que le personnel médical nécessaire, y compris au sein des Directions de santé publique figurent parmi les principales préoccupations des autorités de Bucarest, dans le contexte d’une évolution à la hausse du nombre de cas d’infection au coronavirus. C’est le troisième jour avec plus de mille cas d’infection au coronavirus dans le monde. 1.119 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été confirmés ces dernières 24 heures en Roumanie, selon les chiffres publiés ce vendredi à 13 heures par le Groupe de Communication Stratégique. Le bilan total est de 42.394 personnes infectées jusqu’ici en Roumanie, dont 25 mille ont guéri. 2150 malades de Covid 19 sont décédées en Roumanie, dont 24 de jeudi à vendredi. Plus de 5500 malades sont actuellement hospitalisés, dont plus de 300 en soins intensifs. Par ailleurs, le gouvernement a adopté jeudi de nouvelles mesures de protection sociale pour les salariés des entreprises touchées par la crise du coronavirus. Les salariés en bonne santé des entreprises fermées par les Directions de santé publiques bénéficieront d’indemnités de chômage partiel jusqu’à la fin de l’année. L’appui financier est nécessaire pour éviter la perte des emplois, la croissance du taux d’exclusion sociale et l’amplification du décalage socio-économique entre les personnes dont l’activité a été directement touché par l’épidémie et le reste de la population, précise aussi l’institution dans un communiqué.

    Coronavirus dans le monde – Le nombre de cas d’infection au coronavirus est à la hausse partout dans le monde. De nombreux gouvernements envisagent de réintroduire certaines restrictions, levées début juillet. La situation a empiré suite à la réouverture de certains secteurs de l’économie et dans le contexte des voyages à des buts touristiques. Selon worldometers.info, à présent au moins 15,6 millions de cas de COVID 19 ont été recensés jusqu’ici, avec plus de 630 mille décès et quelque 9 millions et demi de malades guéris, depuis l’apparition du premier cas en Chine, il y a sept mois. Les Etats Unis, qui ont enregistré le premier décès provoqué par le coronavirus début février, ont dépassé un nouveau seuil psychologique dans la pandémie de coronavirus et enregistré plus de quatre millions de cas d’infection. La Californie, le Texas et la Floride sont toujours les Etats américains ayant enregistré le plus grand nombre de cas en juin et juillet. En Europe le nombre de cas d’infection est également à la hausse. En Espagne, les autorités s’efforcent à isoler les nombreux foyers d’infections parus suite à la levée des restrictions il y a un mois. L’Italie se confronte aux mêmes problèmes, en Lombardie, dans le nord et au Latium, la région où se trouve aussi la capitale Rome. De nouveaux cas ont été enregistrés en Bosnie et Herzégovine, en Croatie, au Monténégro et en Macédoine du Nord. Les Etats européens les plus touchés sont le Royaume Uni, avec 45 mille morts, l’Italie avec 35 mille morts, la France, avec 30 mille décès et l’Espagne avec 28 mille décès.

    Forum – Poursuite aujourd’hui des travaux au sein du forum des jeunes de la Communautés des démocraties, organisé en visioconférence par le Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest en coopération avec cette organisation intergouvernementale réunissant des pays démocratiques ou en transition démocratique. Jeudi, en ouverture de la conférence, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a souligné que les Etats démocratiques devraient travailler ensemble afin d’offrir les meilleurs résultats et il a transmis aux jeunes que leur implication était essentielle à l’avenir. Selon le ministère des Affaires Etrangères, une déclaration des Jeunes a été adoptée en marge de ce forum. Les sujets à l’ordre du jour visent la participation civique et politique des jeunes, les échanges de bonnes pratiques entre les Etats et les régions et la présentation de nouveaux modèles visant à augmenter le degré d’implication des jeunes dans la vie publique et dans les processus démocratiques. Le forum se déroule sous l’égide de la Présidence roumaine de la Communauté des démocraties et illustre une des priorités assumées au cours du mandat de Bucarest à la tête de la Communauté des démocraties entre 2019 et 2020, à savoir la promotion des jeunes dans le cadre des processus démocratiques.

    Photographie – La photographe roumaine Felicia Simion participe avec quatre instantanées de sa collection « Ethnographies » à l’exposition « Visage(s) d’Europe », organisée par l’antenne de Parie du Réseau des Instituts culturels nationaux d’Europe. L’événement, qui réunit 13 photographes de 13 pays se déroule au cœur de Paris, sur la place du Châtelet et elle en est arrivée à la deuxième édition. La bucarestoise Felicia Simion est diplômée de l’Université national d’Arts, section Photo-vidéo et en 2018 elle a fait un master en ethnologie et anthropologie culturelle à l’Université de Bucarest. Ses créations ont été incluses dans des expositions collectives et individuelles en Europe et aux Etats Unis. Le projet « Ethnographies » est une archive visuelle des traditions et des manifestations du folklore de la Roumanie rurale contemporaine, dans le contexte de la dépopulation et de la migration. Les travaux de Felicia Simion et des autres artistes participants pourront être admirés du 25 juillet au 6 septembre.

    Justice – L’ex procureur roumain Mircea Negulescu a été place en détention provisoire ce jeudi suite à une décision définitive de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Les policiers du département de Prahova ont appliqué un mandat d’arrêt et de détention pour 30 jours de l’ancien procureur du Parquet anticorruption de Ploiesti, dans le sud de la Roumanie. Mircea Negulescu a été exclus de la magistrature l’année dernière, pour plusieurs infractions disciplinaires, commises dans l’instruction de certains dossiers sensibles. A présent, il est accusé d’abus de fonction, répression injuste et faux dans des déclarations. Il aurait carrément inventé des preuves dans deux dossiers, dont un surnommé le dossier Tony Blair, dans le cadre duquel l’ex-premier ministre social démocrate roumain Victor Ponta était accusé d’avoir arrangé une visite en Roumanie de l’ancien premier ministre britannique afin de gagner du capital d’image dans la campagne électorale de 2012.

    Hélicos – Une dizaine d’hélicoptères militaires américains Black Hawk devraient se poser aujourd’hui sur la base aérienne roumaine de Mihai Kogalniceanu, dans le sud-est dans le cadre d’une mission déroulée en marge de l’opération Atlantic Resolve. Les appareils font partie de la Brigade d’aviation 101, l’unité la plus décorée de l’armée américaine. Dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve visant à répondre aux actions de la Russie sur le flanc oriental de l’OTAN, les américains déploient périodiquement des forces en Europe. Le but principal est l’interopérabilité entre les armées des Etats membres et l’amélioration des liens entre les alliés et les partenaires par le biais de cours de formation multinationaux.

    Météo – Temps généralement instable en Roumanie, où les météorologues ont émis de nouvelles alertes au temps mauvais valables jusqu’à samedi matin à travers le pays. Des pluies torrentielles et des orages sont attendus, ainsi que des chutes de grêle. Dans le sud pourtant, les températures demeurent élevées, avec un indicateur Humidex également élevé, supérieur aux 80 unités. Les températures vont actuellement de 24 à 34 degrés. 26 degrés en ce moment à Bucarest.