Tag: armée

  • 25.10.2022

    25.10.2022

    Eclipse – Une éclipse partielle de soleil se
    produira en ce mardi et elle sera visible en Roumanie aussi.
    Le disque solaire sera occulté à
    presque 40 %, lit-on dans un communiqué de l’Observatoire astronomique de Bucarest.
    Le phénomène durera environ deux heures et demie et il commencera dans l’ouest
    du pays et finira dans le sud-est. L’éclipse sera visible depuis la capitale
    aussi. L’éclipse sera visible
    à l’œil nu. Il est indispensable de chausser des lunettes spéciales, sans quoi
    les dégâts sur la vue peuvent être graves et irréversibles.










    Armée – La Roumanie marque ce mardi, 25 octobre,
    la Journée de l’Armée. Des cérémonies sont organisées pour l’occasion dans les
    garnisons à travers le pays et sur les bases internationales. Partout en
    Europe, en Autriche, en Bosnie-Herzégovine, en Bulgarie, en République Tchèque,
    en Russie, en Moldavie, en Hongrie et en Pologne, des cérémonies de dépôt de
    fleurs auront lieu aux monuments dressés à la gloire des soldats roumains.
    Selon les données fournies par le Ministère roumain de la Défense nationale,
    plus de 540.000 soldats roumains ont lutté dans la Seconde Guerre Mondiale dont
    plus de 90.000 ont été tués, presque 60.000 portés disparus et plus de 330.000
    blessés. Après la libération du territoire national, le 25 octobre, l’armée
    roumaine a continué à lutter aux côtés des alliés en Hongrie, Autriche et
    Tchécoslovaquie, en contribuant à la grande victoire du 9 mai 1945 qui a marqué
    la fin de la Deuxième Guerre mondiale.


    Réfugiés – Selon le Ministère roumain des
    Affaires Etrangères, depuis le début de la guerre en Ukraine, plus de 2,6
    millions d’Ukrainiens sont arrivés en Roumanie et plus de 86500 y sont restés.
    Par ailleurs, dans un bilan dressé huit mois après le début de l’invasion russe
    en Ukraine, on met en lumière le soutien que Bucarest a accordé aux
    exportations ukrainiennes de céréales. Et puis, suite à la mise en place d’un
    centre international humanitaire à Suceava, dans le nord-est de la Roumanie,
    notre pays a facilité le passage de 56 convois humanitaires vers l’Ukraine,
    envoyés par des pays tels la France, l’Italie ou l’Allemagne.












    Démission
    – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a signé le décret par lequel il prend
    acte de la démission du ministre de la Défense, Vasile Dîncu et désigne à sa
    place, en temps que ministre par intérim,
    le chef du gouvernement, Nicolae Ciuca. Rappelons-le, le
    social-démocrate, Vasile Dîncu, a démissionné lundi de la tête du Ministère de
    la Défense, en invoquant l’impossibilité de collaborer avec le président de la
    République. La démission intervient deux semaines après que Dîncu avait fait
    des déclarations controversées au sujet de la guerre en Ukraine. Le PSD
    sollicite à la coalition au pouvoir de se réunir en urgence pour décider d’un
    successeur du ministre Dîncu. Le portefeuille de la Défense appartient aux
    sociaux-démocrates, conformément aux négociations menées au sein de la
    coalition PSD-PNL-UDMR.


    CSAT – Le Conseil suprême de Défense du pays se
    réunit ce mardi, à Bucarest, à la demande du chef de l’Etat, Klaus Iohannis.
    Selon l’Administration présidentielle, les débats porteront sur la situation de
    la sécurité régionale dans le contexte de l’agression russe en Ukraine et sur
    les efforts menés par la Roumanie pour améliorer sa situation energétique. Les
    membres du Conseil seront également mis au courant des mesures adoptées pour la
    modernisation de l’Armée roumaine.


















    Charbon – La Roumanie a relancé sa production de
    charbon pour faire face à la crise énergétique. Selon l’Institut national de la
    Statistique, la quantité de charbon récoltée dans les mines a augmenté durant
    les 8 premiers mois de l’année en cours de 1,7%, tandis que les quantités de
    charbon importées ont connu une hausse de 13,5%. La Commission nationale de
    stratégie et de prévision estime pour cette année une production de charbon de
    10% supérieure à celle de 2021 et des importations de 2,8% de plus que l’année
    dernière. Pour 2023, la Roumanie préconise une croissance de 8% de sa
    production de charbon.


    Météo – Il continue à faire particulièrement
    chaud pour ce mois d’octobre, notamment dans le sud et le sud-est de la
    Roumanie. Le ciel est variable, partiellement couvert et des pluies éparses
    pourraient tomber sur la moitié nord du territoire et sur les sommets des
    Carpates. Les températures maximales iront ce mardi de 17 à 27 degrés.



  • 12.10.2022

    12.10.2022

    Défense – Dans un tweet rédigé en français, le président roumain Klaus Iohannis a salué la décision du président français Emmanuel Macron de renforcer la présence militaire en Roumanie, par l’envoi d’une compagnie de véhicules blindés et d’un escadron de chars Leclerc. Cette décision serait « Un geste important pour le Flanc Oriental de l’OTAN, signe de la solidarité entre les alliés. » « Au regard de la situation sur le flanc oriental de l’Otan, au regard de la violence des combats en Ukraine, dans cette guerre menée par la Fédération de Russie, le président de la République (Emmanuel Macron, NDLR) a décidé de rehausser notre posture défensive », a fait valoir mardi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu, lors d’une audition devant la commission Défense du Sénat.

    ONU – Les Etats-Unis mènent une offensive tous azimuts pour rallier le plus grand nombre de pays a adopter une résolution en discussion a l’ONU condamnant l’annexion de régions ukrainiennes par Moscou, note l’AFP. Selon des sources diplomatiques, un vote pourrait avoir lieu mercredi ou probablement jeudi. En attendant, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken multiplie les appels a des dirigeants étrangers y compris mardi au président serbe Aleksandar Vucic, et a ses homologues dans le monde afin de rallier le plus grand nombre de pays. Lors d’un débat lundi a l’Assemblée générale, l’Ukraine avait accusé la Russie d’être un Etat terroriste pour avoir tué des civils en frappant massivement Kiev et des grandes villes, des bombardements dénoncés par les Nations unies et l’Occident. Lors d’un récent vote au Conseil de sécurité, aucun pays n’avait pris le parti de la Russie, mais quatre (Chine, Inde, Brésil et Gabon) s’étaient abstenus.

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a grimpé de 15,32% à 15,88% au mois de septembre de cette année, dans le contexte d’une progression de plus de 19% du prix des aliments. Parallèlement, les marchandises non-alimentaires sont de 17% plus chers alors que le prix des services est de 8% supérieurs, selon les chiffres rendus publics par l’Institut national de la Statistique. Le taux annuel d’inflation continuera probablement à progresser vers la fin de l’année, mais dans un rythme visiblement plus lent ont récemment soutenu des responsables de la Banque centrale roumaine. Au mois d’août, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu annonçait que les prévisions d’inflation pour la fin de cette année étaient estimées à 13,9% et pour la fin 2023 à 7,5%. Le FMI a révisé à la hausse ses estimations sur l’avancée des prix de consommation en Roumanie tant pour cette année de 9,3% à 13,3% que pour l’année prochaine de 4% à 11%, selon le rapport le plus récent « World Economic Outlook », publié mardi par l’institution financière internationale.

    Condamnés – En Roumanie, les personnes ayant écopé des peines de prison ferme ne pourront plus se porter candidats aux élections locales et législatives, selon plusieurs projets législatifs approuvés mardi par la Chambre des Députés. Les projets ont reçu des amendements similaires qui pratiquement interdisent aux personnes condamnées pour des infractions commises avec intention d’accéder à la fonction publique. Une fois promulguée cette loi, aucune personne condamnée pour viol, pornographie infantile, pédophilie, proxénétisme et corruption ne pourra plus devenir membre du parlement, maire, chef de conseil départemental, conseiller local et départemental.

    Visite – Le premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, fait aujourd’hui une visite en Roumanie. Il sera accompagné par le président Klaus Iohannis et par le premier ministre Nicolae Ciucă au Centre national d’instruction réunie « Getica » à Cincu, compté de Brasov dans le centre pour des réunions avec les militaires qui y sont déployés. Les autorités roumaines viennent d’acheter deux navires multi-rôle de sauvetage et de lutte contre les incendies en mer de production néerlandaise. Le contrat signé mardi par l’Inspection générale des situations d’urgence est chiffré à une quarantaine de millions d’euros provenant de fonds européens et prévoit la construction des deux navires aux chantiers de la compagnie néerlandaise à Galati, dans le sud-est. Selon le ministre de l’Intérieur, Lucian Bode, l’achat des deux navires rendra les interventions plus efficaces et mieux coordonnées avec d’autres structures. Le chef de la Direction des situations d’urgence, Raed Arafat, a précisé que chaque navire peut sauver et embarquer une cinquantaine de personnes, tout en disposant de l’équipement médical nécessaire aux malades critiques.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, participe aujourd’hui et demain à la réunion de ses homologues d’Etats membres de l’OTAN au QG de l’Alliance à Bruxelles. Selon un communiqué du ministère roumain de la défense, les participants à la réunion évoqueront aussi la posture de dissuasion nucléaire de l’Alliance dans l’actuel contexte sécuritaire marqué par la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. En marge de cette réunion, Vasile Dîncu, participe aussi à la réunion du Groupe de Contact pour l’Ukraine et des ministres de la défense du format Bucarest B9.

    Météo – Le ciel est couvert et il pleut sur le relief. Les températures tournent autour des moyennes saisonnières et vont de 14 à 22 degrés. 17 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 28/04/2022 (mise à jour)

    28/04/2022 (mise à jour)

    Transnistrie — Le ministère de la défense de Roumanie précise qu’actuellement l’armée roumaine n’a pas de militaires déployés en République de Moldova, pour participer à des exercices communs ou autres. Ces précisions interviennent alors qu’une publication de langue russe avait distribué de fausses informations, selon lesquelles la Roumanie envisageait d’attaquer la Transnistrie avec l’appui de l’OTAN, afin de pouvoir annexer la République de Moldova. Elle soulignait que des militaires roumains avaient déjà été déployés sur le territoire de la République de Moldova. Les infox propagées par les médias russes interviennent après la série d’attaques dont les auteurs restent inconnus, lancées ces derniers jours en Transnistrie, région séparatiste russophone dans l’est de la République de Moldova.



    Réfugiés — Le nombre des ressortissants ukrainiens entrés en Roumanie a augmenté mercredi de 30 % par rapport au jour précédent, fait savoir un communiqué de l’Inspection générale de la Police aux frontières roumaine. Au cours des dernières 24 heures, 8 635 citoyens ukrainiens sont passés par les postes-frontières roumains depuis l’Ukraine et la République de Moldova. Depuis le déclenchement de cette crise il y a plus de deux mois, plus de 800 mille ukrainiens sont entrés en Roumanie. Par ailleurs, l’Agence des nations unies pour les réfugiés a affirmé dans une conférence à Genève que plus de 8 millions d’Ukrainiens pourraient fuir leur pays. Selon la porte-parole de l’agence onusienne, Shabia Mantoo, l’Agence et ses partenaires souhaitent recueillir quelque 1,85 milliards de dollars afin de pouvoir soutenir environ 8,3 millions de réfugiés en Hongrie, République de Moldova, Pologne, Roumanie et Slovaquie ainsi que dans d’autres Etats de la région, y compris le Belarus, la Bulgarie et la République tchèque.



    Armée — Des cérémonies militaires, des expositions, des concerts et des compétitions sportives ont lieu dans toutes les garnisons de Roumanie pour célébrer la Journée des Forces terrestres. Leur patron spirituel est Saint Georges. A Bucarest, des responsables de l’Etat, des militaires actifs et en réserve, des attachés étrangers et militaires des Etats alliés ont pris part à une cérémonie militaire et religieuse. Le chef de l’Etat major de la Défense, le général Daniel Petrescu, a souligné que la Roumanie devait rester un important fournisseur de sécurité et de stabilité dans la région, tant du point de vue des capacités défensives nationales que dans le format euro-atlantique.



    Déclaration — Les autorités ukrainiennes considèrent l’avenir avec optimisme, en dépit de la situation difficile dans laquelle se trouve le pays, a déclaré le président du Sénat roumain, Florin Cîţu, à son retour de Kiev. Il a pris part au premier congrès des pouvoirs locaux, qui a eu lieu après le déclenchement de l’invasion russe. Il a précisé que la réunion à laquelle il a été présent avait visé principalement la reconstruction de l’Ukraine après les dégâts dévastateurs qu’elle a subis. L’Ukraine a besoin d’être soutenue en matière de reconstruction et il est clair qu’ils ont besoin d’être appuyés pour se défendre, a encore indiqué le président du Sénat roumain.



    Covid — Près de 1 150 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 ont été recensés jeudi en Roumanie. Les autorités ont également rapporté 15 décès. 1 200 malades sont actuellement hospitalisés, dont 193 en réanimation. Entre temps, sur le fond de la baisse de l’intérêt de la population pour l’immunisation, les centres de vaccination à travers le pays fermeront ces jours-ci. Ceux qui souhaitent se faire vacciner pourront le faire à partir du mois prochain dans les cabinets des médecins traitants.



    Culture — L’Institut français de Roumanie et Europavox organisent, les 4 et 5 mai, l’événement What’s Next for European music? — deux journées de discussions, d’ateliers et de tables rondes centrées sur les politiques culturelles européennes dans un contexte en perpétuel changement, et leur impact sur la mobilité des artistes en Europe. Les rencontres s’adressent aux professionnels du domaine culturel et auront lieu à l’Institut français à l’occasion de la première édition du Festival Europavox Bucarest, cofinancé par la Commission européenne. Les 4 et 5 mai, au Festival Europavox, six artistes de six pays d’Europe donneront un concert au Control Club de Bucarest. L’artiste d’origine suisse Sophie Hunger, les art-rockeurs anglais Snapped Ankles et les artistes émergents Emilie Zoé (Suisse), Lewsberg (Pays-Bas), Jesse Markin (Finlande) et David Walters (France) enchanteront le public aux côtés des groupes roumains Zimbru et Balkan Taksim. Les billets sont disponibles sur Eventbook.ro.



    Rugby — La sélection nationale de rugby de la Roumanie a obtenu la qualification directe à la Coupe du monde 2023 de France suite au fait que l’Espagne a été disqualifiée pour avoir utilisé un joueur non éligible dans deux matchs du Championnat d’Europe de rugby 2021-2022. L’organisme de direction de ce sport avait ouvert une enquête suite à une plainte déposée par la Roumanie, après qu’elle eût terminé 3e. Rappelons que la Roumanie avait raté elle aussi la qualification à une Coupe du monde, en 2019, pour la même raison.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep a vaincu la Chinoise Shuai Zhang en deux sets, au premier tour du tournoi de tennis de Madrid. En revanche, Sorana Cîrstea s’est inclinée devant l’Espagnole Nuria Parrizas Diaz, et irina Begu a cédé devant Belinda Bencic de Suisse. L’Open de Madrid a lieu du 28 avril au 7 mai. Simona Halep a gagné les éditions de 2016 et 2017.

  • 28.04.2022

    28.04.2022

    Réfugiés – Le nombre des ressortissants ukrainiens entrés en Roumanie a augmenté mercredi de 30% par rapport au jour précédent, fait savoir un communiqué de l’Inspection générale de la police roumaine aux frontières. Au cours des dernières 24 heures 8 635 citoyens ukrainiens sont passés par les postes frontière roumains depuis l’Ukraine et la République de Moldova. Depuis le déclenchement de cette crise il y a plus de deux mois, plus de 800 mille ukrainiens sont entrés en Roumanie. Par ailleurs, l’Agence des Réfugiés de l’ONU a affirmé dans le cadre d’une conférence à Genève que plus de 8 millions d’Ukrainiens pourraient fuir la situation de leur pays. Selon la porte parole de l’agence Onusienne, Shabia Mantoo, l’agence et se partenaires souhaitent recueillir quelque 1,85 milliards de dollars afin de pouvoir soutenir quelque 8,3 millions de réfugiés en Hongrie, République de Moldova, Pologne, Roumanie et Slovaquie, ainsi que dans d’autres Etats de la région, y compris le Belarus, la Bulgarie et la République Tchèque.

    Transnistrie – Le ministère de la défense de Roumanie précise qu’actuellement l’armée roumaine n’a pas déployé des militaires en République de Moldova, pour participer à des exercices ou à d’autres formes d’exercices en commun. Ces précisions interviennent alors qu’une publication de langue russe avait distribué de fausses informations, selon lesquelles la Roumanie envisageait d’attaquer la Transnistrie avec l’appui de l’OTAN, afin de pouvoir annexer la République de Moldova et soulignant que des militaires roumains avaient déjà été déployés sur le territoire de la République de Moldova. Les infox propagées par les médis russes interviennent après la série d’attaques dont les auteurs restent inconnus lancées ces derniers jours en Transnistrie, région séparatiste russophone dans l’est de la République de Moldova.

    Gaz – L’Union Européenne a transmis à la Russie qu’elle ne céderait pas face au chantage, après la suspension des livraisons de gaz russe vers la Pologne et la Bulgarie puisqu’elles ont refusé de payer en roubles. La présidente de la Commission européenne, Ursula von des Leyen a déclaré que l’UE avait aussi d’autres options pour compenser l’interruption des livraisons et a averti les Etats membres à ne pas transgresser les sanctions imposées suite à l’invasion russe de l’Ukraine. Nous sommes obligés à garantir des sources alternatives et les meilleurs niveaux de stockage dans toute l’Union européenne, a explique Von der Leyen dans un communiqué. Les Etats membres ont appliqué des plans d’urgence pour un tel scénario et nous avons travaillé ensemble avec coordination et solidarité, a ajouté la responsable européenne.

    Covid – Près de 1 150 nouveaux cas d’infection au virus SARS – CoV – 2 ont été recensés jeudi en Roumanie. Les autorités ont rapporté également 15 décès. 1 200 malades sont actuellement hospitalisés, dont 193 en Réanimation. Entre temps sur le fond de la baisse de l’intérêt de la population pour l’immunisation, les centres de vaccination à travers le pays fermeront ces jours-ci. Ceux qui souhaitent se faire vacciner pourront le faire à commencer par début mai dans les cabinets des médecins généralistes.

    Armée – Des cérémonies militaires, des concerts et d’autres compétitions sportives se déroulent aujourd’hui à Bucarest pour célébrer la Journée des Forces Terrestres. Plusieurs cérémonies sont prévues aujourd’hui auprès des monuments consacrés à la mémoire des héros des Forces Terrestres, auxquelles s’ajoutent d’autres événements culturels et compétitions sportives. A Arad, dans l’ouest, une exposition de technique militaire et d’armement est inaugurée aujourd’hui à l’occasion de la Journée des forces terrestres et samedi plusieurs cérémonies militaires et religieuses sont également prévues.

    Météo – Temps frisquet sur la majorité des régions du pays. Ciel couvert sur le nord, le centre et le nord-est, nuageux aussi sur les autres régions. Il pleut presque partout à l’exception du sud-ouest et du sud-est du territoire, où les pluies sont assez isolées. En montagne, à des altitudes de plus de 1700 mètres il y a de la giboulée et même des chutes de neige. Les maximas vont de 10 à 21 degrés. L’administration nationale de météorologie a émis une alerte code jaune à l’instabilité et aux pluies valable jusqu’à ce soir à travers le pays, à l’exception de la Dobroudja dans le sud-est. 14 degrés en ce moment à Bucarest.

  • L’Europe de l’est, sous la protection de l’OTAN 

    L’Europe de l’est, sous la protection de l’OTAN 

    300 militaires belges font partie de la force de réponse de l’OTAN activée par le Conseil de l’Atlantique nord le 25 février, juste après le début de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Ils ont rejoint en mars les 500 camarades français, déjà déployés sur la base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. C’est justement cet endroit que le premier ministre belge Alexander de Croo a visité mercredi.

    Le message qu’il a transmis aux soldats a été ferme et sans équivoque : ils se trouvent en Roumanie pour défendre le monde libre et ses valeurs d’une éventuelle agression venue de l’Est. Alexander de Croo : « Sur cette base, les troupes françaises et belges agissent ensemble pour décourager toute agression à l’adresse de la Roumanie et des autres Etats de l’OTAN, aux côtés d’autres Etats alliés. Qu’il soit clair pour Poutine et ses acolytes : les alliés gardent leurs positions. Une attaque contre un des nous est une attaque contre nous tous. Pour beaucoup de gens, ce sont des temps extrêmement incertains, mais c’est justement durant de tels moments qu’il est bien de savoir que l’on peut compter sur vous. Vous êtes non seulement un symbole de notre solidarité, mains notre présence est un message clair pour le reste du monde que nous allons défendre la liberté, la démocratie et que le monde libre ne se rendra jamais. » a déclaré Alexander de Croo.

    Nous vivons des temps difficiles que je n’ai jamais imaginé vivre au 21e siècle, a également déclaré le premier ministre roumain Nicolae Ciuca, qui a accompagné sont homologue belge. M Ciuca a évoqué le besoin de créer et de consolider une posture défensive et dissuasive efficace sur le flanc est de l’OTAN dans le contexte de la menace réelle que constitue la Russie et a souligné que les alliés devraient être prêts pour une crise de longue durée et pour la possibilité que cette crise s’approche des frontières de l’OTAN.

    Le président roumain, Klaus Iohannis a salué la présence des militaires belges sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, aux côtés des autres militaires de l’Alliance. Klaus Iohannis: « Je dois remercier à tous nos alliés pour leur présence en Roumanie à nos côtés. Le fait de nous retrouver ensemble sur cette base militaire constitue une preuve supplémentaire de l’unité, de la cohésion et de la solidarité qui existe au niveau de l’OTAN. Conformément aux décisions adoptées durant le récent sommet de Bruxelles, nous comptons accélérer la transformation de l’Alliance afin de consolider ses capacités dissuasives et défensives, notamment dans l’est et en mer Noire. Nous agissons pour mettre en œuvre au plus vite quatre nouveaux groupes de combat dont un sera basé en Roumanie », a expliqué le président roumain.

    Le détachement belge et celui français de la force de réponse de l’OTAN, se sont ajoutées à deux autres contingents : l’un américain et l’autre néerlandais déployés sur la même base militaire de Mihail Kogalniceanu. C’est également ici que se trouvent des militaires des forces aériennes britannique, italienne et roumaine qui effectuent des missions de police aérienne renforcée sous la commande de l’OTAN.

  • 24.03.2022

    24.03.2022

    OTAN – Le président roumain, Klaus Iohannis et le premier ministre roumain Nicolae Ciuca participent aujourd’hui à Bruxelles à la réunion extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de l’OTAN. Selon l’administration présidentielle, la réunion est convoquée dans le contexte de l’agression militaire illégale de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et de l’amplification significative des risques et des menaces à l’adresse de la sécurité régionale, européenne et euro-atlantique. Klaus Iohannis a déclaré ce jeudi à la veille du sommet qu’une bonne nouvelle existait déjà : le fait que l’OTAN a approuvé le groupe de combat qui sera positionné en Roumanie ». Il a insisté qu’il fallait entreprendre des mesures supplémentaires de consolidation de la présence permanente de l’OTAN dans la région. Parallèlement, le chef de l’Etat roumain a précisé qu’il présenterait les inquiétudes liées à la République de Moldova. M Iohannis présentera aux alliés aussi le centre logistique de Suceava, utilisé pour des missions humanitaires et les invitera à participer avec des aides à l’Ukraine. Au sommet de l’OTAN participe aussi le président américain Joe Biden. C’est le deuxième sommet extraordinaire de l’Alliance de l’Atlantique Nord de cette année, après celui du 25 février.

    Conseil européen – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe, aujourd’hui et demain à Bruxelles, à la réunion du Conseil européen. Y participe aussi le leader de la Maison Blanche, Joe Biden, pour reconfirmer ainsi l’unité et la coordination transatlantique étroite dans le contexte sécuritaire actuel généré par l’agression de la Russie contre l’Ukraine. L’agenda des pourparlers du Conseil européen vise principalement les évolutions sécuritaires en Ukraine et notamment l’appui politique, financier, matériel et humanitaire accordé par l’UE à ce pays. Les responsables européens parleront également des moyens de soutenir aussi les réfugiés ukrainiens. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE devront aussi se mettre d’accord sur la boussole stratégique, un instrument censé assurer un guidage stratégique pour les dix prochaines années des actions en matière de sécurité et de défense de l’UE. Egalement à l’ordre du jour du Conseil européen : les prix de l’énergie, les mesures d’appuyer les catégories les plus vulnérables et d’appuyer à court terme le milieu des affaires.

    Kiev – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé aux citoyens du monde de descendre dans les rues pour protester un mois après l’invasion russe de l’Ukraine et alors que plusieurs villes ukrainiennes sont soumises à des attaques incessantes des forces russes. Selon l’état major ukrainien les combats se poursuivent autour de la ville assiégée d’Izium, alors que sur l’est, dans la région de Donetsk, la majorité des unités militaires ukrainiennes sont actuellement confrontées à des attaques. Les opérations de combat se poursuivent aussi dans le nord, où des frappes de l’artillerie russe ont été signalées sur les villes de Kalinivka, Horinka, Romanovka et sur la banlieue nord-ouest de Kiev.

    Energie – En tant qu’organe décisionnel, la Chambre des députés de Bucarest a donné son aval à un projet de loi visant à relancer la construction de centrales hydrauliques abandonnées depuis longtemps au nom de la protection de l’environnement. Les sociaux-démocrates (membre de la coalition gouvernementale) sont à l’origine du projet de loi. Ces derniers soutiennent qu’une telle mesure permettrait à la Roumanie de garantir son indépendance énergétique d’une part, et permettrait d’autre part de rentabiliser les montants importants déjà investis en euros dans ces projets avortés de centrales hydrauliques. L’USR (Union sauvez la Roumanie), parti d’opposition, affirme que les bénéfices apportés par ces centrales hydrauliques seront insignifiants proportionnellement aux conséquences graves que de tels projets auront sur l’environnement.

    Covid 19 – La Roumanie a rapporté ce jeudi un peu plus de 4 000 nouveaux cas de Covid en 24 heures et 37 décès des suites de la maladie, dont 4 antérieurs à la période de référence. Les sections de réanimation soignent actuellement 428 malades en état grave, le nombre le plus bas en trois mois. Rappelons-le, depuis deux semaines déjà, la Roumanie n’applique aucune restriction anti-Covid et toutes les règles visant à limiter la propagation du coronavirus sont des recommandations. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a toutefois recommandé de respecter les gestes barrière, notamment le port du masque dans les transports et dans les espaces fermés, ainsi que d’éviter les endroits où il y a trop de monde. Le ministre Rafila a également rappelé que les hôpitaux accueillaient toujours des centres de vaccination anti-covid.

    Gouvernement – Le gouvernement roumain prépare une nouvelle série de mesures visant l’appui des personnes vulnérables et des entreprises afin d’atténuer les coûts générés par la perturbation des chaines d’approvisionnement en carburants et aliments, a annoncé le ministre des finances, Adrian Câciu. A son avis, l’exécutif a dépensé depuis le début de cette année 3,4% du PIB pour financer des projets similaires. Par ailleurs, la Roumanie devrait attirer cette année 6 milliards d’euros, par le biais du programme national de redressement et de résilience.

    Navire-école – Le navire école roumain « Mircea » des forces navales roumaines a levé l’ancre aujourd’hui pour sa première marche d’instruction de cette année. Le voilier a mis le cap pour la Méditerranée avec 90 élèves marins à bord. Les futurs spécialistes de la marine roumaine compléteront les connaissances théoriques par des aptitudes pratiques de navigation. Plusieurs escales sont prévues dans les ports de Souda, en Grèce, Sète en France, Castellion en Espagne, Naples en Italie et Istanbul en Turquie. En avril l’équipage participera aux festivals maritimes internationaux de Sète et Castellion. Le voilier, qui est un trois mâts barque devra rentrer au port de Constanta dans le sud-est de la Roumanie le 17 mais, lorsque « Mircea » fêtera ses 83 ans de service au sein de la Marine militaire roumaine.

    Madeleine Albright – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a déploré le décès de l’ex-secrétaire d’Etat américaine Madeleine Albright, qu’il a caractérisée de personnalité exceptionnelle. Son héritage et son appui infatigable à la liberté et à la démocratie seront retenues – a tweeté le premier ministre roumain. Madeleine Albright, première femme secrétaire d’Etat des Etats Unis est décédée ce mercredi à l’âge de 84 ans. Elle a dirigé la diplomatie américaine entre 1997 et 2001 durant la présidence du démocrate Bill Clinton.

    Météo – Un temps plutôt radieux aujourd’hui en Roumanie, avec des températures supérieures à la normale saisonnière, comprises entre 12 et 22 degrés Celsius. Le ciel sera dégagé avec cependant quelques nuages en soirée dans le nord-est du pays. Le vent souffle en montagne et s’intensifie en altitude, avec de plus fortes rafales dans les Carpates méridionales, pouvant dépasser les 70 voire 80 km/h. La température est de 17 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La traversée de la Roumanie par l’Armée rouge

    La traversée de la Roumanie par l’Armée rouge

    L’histoire récente constitue sans doute une très bonne occasion de nous rappeler l’une des pages les plus noires de l’histoire roumaine du 20e siècle. La Roumanie entrait dans la Deuxième Guerre mondiale au mois de juin 1941, aux côtés de l’Allemagne nazie, dans le but déclaré de récupérer les provinces arrachées par l’Union soviétique une année auparavant. Après trois années de batailles aux fortunes diverses, le 23 août 1944, la Roumanie dénonce son alliance avec l’Allemagne, pour rejoindre le camp allié. Les troupes soviétiques déferlent alors sur le pays, au grand dam des habitants qui craignaient déjà les exactions dont l’Armée rouge s’était rendue célèbre. Et leurs craintes furent rapidement confirmées dans les faits. Depuis les vols et les destructions gratuites jusqu’aux crimes, en passant par des enlèvements et des viols, rien ne leur a été épargné.

    Des témoignages oraux et écrits nous donnent un aperçu assez exact de l’étendue de la tragédie que nombre de civils et de militaires roumains ont dû vivre au milieu des années 40 du siècle dernier. Dans un enregistrement conservé dans les archives de la Radiodiffusion roumaine, le jeune officier de 1944 Dan Lucinescu, devenu plus tard écrivain, se souvenait, en 2000, de sa première rencontre avec un représentant de la célèbre Armée rouge. Ecoutons-le : « À un certain moment, j’avais croisé un militaire soviétique. Sans crier gare, il sort son revolver et me met en joue. J’essaye de lui faire comprendre que je ne comprenais absolument pas ce qu’il me voulait. Avec force gestes, il me reprochait de ne l’avoir pas salué en premier. J’essaye de lui expliquer que j’étais élève officier, alors qu’il n’était que sous-officier, et que la règle militaire voulait que ce soit lui qui salue le premier. Il se fâche, il exige que je recule de trois pas et que je le salue. J’étais outré, mais bon, vous savez, lorsque l’on vous menace avec une arme, on s’exécute en général. Un coup serait vite parti dans ces conditions-là ».

    Mais un tel épisode aurait l’air dérisoire, sinon risible, eu égard les autres exactions auxquelles l’élève officier d’alors sera témoin, peu de jours après, en plein centre de Bucarest. Dan Lucinescu : « Vous savez, je vois une jeune fille, élève de lycée, elle avait son cartable, elle passait tout simplement dans la rue. Et il y avait plein de camions remplis de soldats soviétiques. Et d’un coup, j’en vois un qui l’attrape, la pousse dans le camion et ils s’en vont. La fille criait forcément. Personne n’était intervenu. Les militaires soviétiques étaient en nombre et tous armés jusqu’aux dents. Cela se passait ainsi en plein jour, au milieu de la foule ».

    Le colonel Gheorghe Lăcătușu avait fait la deuxième partie de la guerre aux côtés des Soviétiques, contre les Allemands. En 2002, il témoignait de son expérience au sujet de ses interactions avec les soldats de l’Armée rouge. Ecoutons-le :« Les Soviétiques confisquaient tout, de force. Les trains, les moyens de transport, ils raflaient tout. Qu’ils aient appartenus à l’armée allemande, à des sociétés de transport, aux particuliers, cela n’avait aucune espèce d’importance. Même les chevaux que l’armée roumaine utilisait devaient avoir marqué sur le sabot leur série, sinon ils risquaient de se faire prendre d’autorité par les Soviétiques. Ils prétendaient qu’on les avait récupérés des Allemands, qu’il s’agissait donc d’un butin de guerre qui leur revenait. C’étaient de vrais rapaces. »

    Le colonel de gendarmes Ion Banu déplorait encore en 1995 le vol de sa montre, arrachée par un militaire soviétique à Bucarest, en pleine rue, pas loin du siège actuel de la Radio roumaine. Et c’est toujours au même endroit qu’il vit le cadavre d’un militaire roumain tué par les Soviétiques : « Vous savez, lorsqu’ils sont rentrés victorieux d’Allemagne, ils avaient l’air d’un sapin de Noël. Chacun avait deux, trois montres à chaque poignet. J’en avais vu un qui avait même une montre accrochée autour du cou. C’était fou. Mais alors j’étais dans un bureau de tabac, en train d’écrire une carte postale que je comptais envoyer à mes parents. J’avais une belle montre au poignet, reçue en cadeau. Et lorsque je tends la carte à la vendeuse, un cosaque qui passait dans la rue avait sans doute remarqué la montre. Il descend, il m’approche, et sans autre forme de procès il me fait signe : « davaï, davaï ! ».Je lui dis, « c’est ma montre ». J’étais armé moi aussi. Mais lui, il avait un fusil automatique, et sans tarder il me l’arrache d’un coup. J’avais laissé faire, je n’avais pas trop le choix. Ils ne discutaient pas, vous savez. J’avais assisté à tant d’exactions et de violences. Rue Cobălcescu, ça me fait encore mal de me rappeler, j’avais vu un colonel roumain tué en pleine rue. Sa femme était à côté. C’était une période terrible. Rien ne les arrêtait. Ils pouvaient enlever des femmes dans la rue, ils tuaient le gars, si elle était accompagnée, et ils la prenaient de force. C’était horrible. »

    L’enseignant Vasile Gotea du village de Șieuț, dans le département de Bistrița-Năsăud, ancien officier lui aussi, avait frôler la mort en essayant, plus d’une fois, de leur faire barrage.« Je l’avais échappé belle à trois reprises. C’étaient des troupes désorganisées, des troupes venues du front qui avaient percé les lignes et commençaient à se répandre dans les villages. Les soldats rentraient dans les maisons, chez les gens, pour s’emparer de leurs biens. Et à côté de ma maison, chez un voisin, ils étaient tombés sur un tonneau rempli de vin. Mais c’était du vin jeune, pas encore prêt. Ils m’ont vu et se sont mis à me menacer avec leurs armes pour que je leur procure du vin. Moi, je n’en avais pas. Une autre fois, ils sont rentrés dans la cour de l’école, ont pointé leurs armes vers moi, m’ont mis derrière un mur, les bras levés, ils m’ont pris la montre et ils m’ont fait les poches. Ils ont pris tout ce que j’avais sur moi. Une autre fois, au milieu du village, je vois des Russes, des femmes, des militaires qui venaient d’arrêter un paysan en train d’aller au champ avec sa charrette. Elles l’avaient menacé avec leurs armes et sont montées dans sa charrette. J’avais essayé de protester, parce qu’elles voulaient voler la charrette du gars pour les amener là où elles avaient à faire. Et puis je vois qu’elles me prennent en joue. Je me suis tu, j’ai laissé faire. Finalement, il vaut mieux se départir d’une charrette que de la vie ».

    Une chose est sûre : le transit des troupes soviétique sur le territoire de la Roumanie au milieu des années 40, alors même qu’elles étaient présentées comme alliées, avait laissé un traumatisme durable dans toute la société roumaine. Et des rancœurs tenaces. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • L’Ukraine, dernières évolutions

    L’Ukraine, dernières évolutions

    La Russie a engagé en Ukraine pratiquement toutes les forces de
    combat massées ces derniers mois à la frontière russo-ukrainienne, soit
    plus de 150.000 soldats d’après le Pentagone. L’offensive est menée
    principalement envers Kiev, dans le nord et dans le sud du pays, là où Moscou
    espère contrôler les côtes ukrainiennes à la Mer d’Azov et la Mer Noire. Les
    navires de guerre russes se sont repositionnés et préparent une attaque aux
    missiles contre Odessa, selon le correspondant Radio Roumanie dans la région.
    Rappelons-le, l’administration locale continue à demander aux civils à quitter
    la ville, considérée comme une cible stratégique pour l’armée russe. Une
    nouvelle série négociations russo-ukrainiennes aura lieu les jours à venir,
    sans que la date soit encore fixée. Jeudi, une réunion trilatérale devrait
    avoir lieu à Antalya, en Turquie, entre les chefs des diplomaties russe et
    ukrainienne, en présence de leur homologue turc et avec la participation de la
    Turquie, Recep Tayyip Erdogan. L’ONU a réclamé la mise en place de corridors en
    Ukraine censés permettre aux convois humanitaires d’arriver dans les villes.
    Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, le 24 février, plus de deux
    millions d’Ukrainiens ont fui le pays. D’autre part, l’OMS a fait savoir que
    suite aux bombardements russes menés depuis quelques jours contre des hôpitaux,
    des ambulances et d’autres facilités médicales, le pays risque de rester sans
    matériel médical essentiel.

  • Plusieurs centaines de soldats français sont arrivés en Roumanie

    Plusieurs centaines de soldats français sont arrivés en Roumanie

    « La nouvelle situation sécuritaire créée suite à l’agression russe contre l’Ukraine rend plus nécessaire que jamais la solidarité entre européens au bénéfice de nos alliés les plus exposés et des membres de l’UE », explique l’ambassade de France à Bucarest dans un communiqué. La France répond aux attentes relatives à la sécurité de l’Europe. La France a décidé de renforcer sa contribution à la sécurité et la défense du flanc oriental de l’Otan. Dans ce contexte, elle a décidé d’accélérer le déploiement de plusieurs centaines de militaires français appartenant au bataillon considéré comme le « fer de lance » de la Force de réaction rapide de l’OTAN (NRF), pour armer un groupement tactique interarmes comportant quelque 500 soldats. Des éléments précurseurs sont déjà arrivés depuis samedi, 26 février et des renforts sont déployés depuis lundi, 28 février.

  • “Je suis reconaissant à la Roumanie pour sa contribution”

    “Je suis reconaissant à la Roumanie pour sa contribution”

    Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a remercié la Roumanie pour l’appui accordé à l’Ukraine et pour la contribution significative aux capacités défensives de son pays. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, il a remercié son homologue de Bucarest, Klaus Iohannis, pour l’appui accordé à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Nous sentons l’appui politique et défensif de nos partenaires. Hier, le gouvernement roumain a décidé d’envoyer une deuxième tranche d’aides d’une valeur de 3 millions d’euros à l’Ukraine : carburants, gilets pare-balles, casques, munitions et équipements militaires, aliments, eau et médicaments. Une première tranche de médicaments et d’équipements médicaux envoyés par la Roumanie sont déjà arrivés en Ukraine.




  • Efforts diplomatiques et mesures sécuritaires

    Efforts diplomatiques et mesures sécuritaires

    Le premier convoi avec l’équipement militaire du détachement américain déployé en Roumanie dans le cadre de l’engagement des États Unis envers les alliés de l’OTAN est arrivé mercredi sur terre roumaine. Les militaires américains proviennent d’Allemagne et ils font partie d’une force comptant un millier de soldats qui seraient déployés dans la période suivante en Roumanie dans le cadre des mesures de consolidation du flanc est de l’OTAN sur la toile de fond de la crise entre la Russie et l’Ukraine. Dans un communiqué le ministère de la défense de Bucarest, affirme que la mission principale des américains est de dérouler des entraînements et des activités en commun avec les structures de l’armée roumaine, afin d’augmenter le niveau d’interopérabilité et de la confiance réciproque. Ils rejoignent les 900 soldats américains constamment présents en Roumanie.

    Sur cette toile de fond, le premier ministre Nicolae Ciuca affirme que les efforts diplomatiques internationaux pour arriver à une désescalade de la situation entre la Russie et l’Ukraine et pour assurer la capacité défensive et dissuasive de l’OTAN illustrent le fait que la Roumanie était préparée à résister à tout défi sécuritaire. Nicolae Ciucă: « Nous saluons à nouveau la décision des États-unis d’envoyer un détachement de mille soldats sur le flanc est, sur le territoire de la Roumanie. Pour moi, en tant qu’ex militaire et je veux transmettre ce message à la population aussi, ces mesures sécuritaires ne devraient pas nous rassurer pleinement. Nous avons en échange la certitude que, quelle que soit la situation, nous sommes prêts à réagir à tout défi sécuritaire. »

    Dans le cadre d’une réunion mercredi à Bucarest avec le conseiller politique du Département d’État américain, Derek Chollet, le ministre des Affaires Étrangères, Bogdan Aurescu a également apprécié les efforts diplomatiques intenses des États Unis visant une désescalade de la situation sécuritaire à l’est. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné que le renforcement de la présence des forces militaires américaines sur le flanc est de l’OTAN suite à la demande des États alliés de la région, y compris de la Roumanie constitue un pas nécessaire et un signal ferme qui démontre la solidité de l’engament américain envers ses alliés.

    Pour sa part, le responsable américain a exprimé son appréciation pour l’engagement constant assumé par la Roumanie en tant que partenaire stratégique des États-unis et d’État allié de l’OTAN qui contribue à la stabilité et à la sécurité de la région de la mer Noire, mais aussi au niveau européen et euro-atlantique. Il a réitéré la nécessité de solutionner sur voie diplomatique la crise actuelle entre la Russie et l’Ukraine et a reconfirmé l’engagement des États-unis d’assurer la sécurité des alliés de l’OTAN, y compris de la Roumanie. Derek Chollet a rencontré des responsables roumains pour analyser les plans d’action en cas d’afflux de réfugiés ukrainiens si la Russie attaque l’Ukraine.

    Autre sujet à l’agenda : assurer le nécessaire d’énergie à la Roumanie si Moscou décidé d’arrêter les livraisons de gaz envers notre pays. De l’avis du responsable américain, la Roumanie est prête à gérer toute situation.

  • Forces américaines supplémentaires en Roumanie

    Forces américaines supplémentaires en Roumanie

    Un millier de militaires arriveront prochainement depuis l’Allemagne en Roumanie et quelque 2 000 seront déployés depuis les États Unis en Pologne et en Allemagne. John Kirby, porte parole du Pentagone a précisé qu’il s’agissait de missions temporaires visant à consolider la défense des alliés européens sur la toile de fond des tensions avec la Russie qui a déployé à son tour d’importantes forces à la frontière ukrainienne. Au sujet des troupes déployés en Roumanie, John Kirby a précisé qu’il s’agissait d’un bataillon d’attaque et d’une unité d’infanterie, déployables dans les plus brefs des délais.

    Ces forces s’ajouteront aux quelque 900 militaires américains déployés constamment en Roumanie et aux structures présentes périodiquement pour des exercices militaires communs. Selon le responsable du Pentagone, tout mouvement des forces américaines implique des consultations préalables avec les États qui les accueillent, comme ce fut dans le cas de la Roumanie, de la Pologne et de l’Allemagne. John Kirby a salué les annonces faites par des États tels l’Espagne, le Danemark, le Royaume Uni et les Pays-bas au sujet de la possibilité d’envoyer des forces supplémentaires pour consolider ce flanc est de l’OTAN.

    A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis, le premier ministre Nicolae Ciuca et le ministre de la défense, Vasile Dîncu ont salué l’initiative des États Unis et souligné que celle-ci jouerait un rôle important de dissuader toute évolution négative en termes de sécurité régionale et de renforcer les capacités défensives de l’armée roumaine. D’ailleurs, le chef de l’État a exprimé son appui au renforcement de la présence militaire de l’OTAN et respectivement des États Unis en Roumanie et dans la zone de la mer Noire.


    Nous sommes fiers de nous tenir à vos côtés alors que la situation sécuritaire à vos frontières, qui sont aussi les nôtres, se dégrade a également déclaré le ministre français des Affaires Étrangères, Jean-Yves le Drian en visite ce mercredi à Bucarest. Le chef de la diplomatie française a affirmé que du point de vue de la France les frontières appartiennent en fait à tous les États membres, d’où la décision de la France de s’impliquer dans l’actuel contexte sécuritaire, fortement détérioré par les actions de la Russie dans la région. De l’autre côté, la Russie a qualifié de destructive la décision du Pentagone de déployer des forces supplémentaires en Europe de l’Est.

    Le vice-ministre russe des Affaires Étrangères, Aleksandr Grusko a évoqué une mesure injustifiée, censée justement escalader les tensions militaires et réduire la possibilité d’arriver à une décision politique. Moscou a récemment demandé d’exclure tout élargissement supplémentaire de l’OTAN à l’est et le retrait des troupes de l’Alliance déployés dans les États de l’Europe de l’Est ayant adhéré après 1997. Les États Unis ont rejeté ces demandes évoquant en échange de possibles mesures visant à augmenter le taux de confiance réciproque. Parmi ces mesures figure aussi la possibilité de faire inspecter par la Russie les éléments du bouclier antimissile américain situés en Pologne et en Roumanie.

  • 27.01.2022 (mise à jour)

    27.01.2022 (mise à jour)

    Covid – Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, estime une flambée des cas de contamination au coronavirus dans le courant de la semaine prochaine, avec plus de 40.000 cas par jour. A ses dires, le pic pourrait être atteint à partir du 10 février. Le responsable roumain a précisé que dans plusieurs départements, le système de santé risque d’être saturé. La situation demeure compliquée notamment à Cluj où les patients du Covid-19 occupent 68% des places disponibles dans les hôpitaux. Si ce taux dépasse les 75%, les écoles du département fermeront leurs portes et les enfants auront des cours à distance. La Roumanie a rapporté jeudi 31683 nouveaux cas de Covid et 71 décès associés. C’est la deuxième journée consécutive quand le nombre de cas de coronavirus dépasse les 30.000.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, a déclaré jeudi, à l’issue de sa rencontre, à Bucarest, avec son homologue française, Mme Florence Parly, que la Roumanie a un partenariat spécial avec la France. Il a souligné que les Roumains peuvent compter sur le soutien ferme de la France, ce qui a récemment été confirmé par la récente déclaration du président Emmanuel Macron, qui a annoncé que son pays était prêt à contribuer par des troupes de l’OTAN sur le sol roumain. Bucarest est également préoccupé par les récentes évolutions de la région et espère que le dialogue et l’entente entre les parties prévalent, a ajouté le ministre Vasile Dîncu. A son tour, la ministre française des Armées, Mme Florence Parly, considère que la Roumanie est dans son droit de renforcer sa propre sécurité, dans le contexte des tensions d’Ukraine. La responsable française a assuré que la France était disposée à continuer de contribuer à la sécurité des partenaires européens, dans le cadre des missions de l’OTAN, et notamment en Roumanie. La ministre française des Armées a également rencontré le premier ministre Nicolae Ciucă et elle a été reçue par le président Klaus Iohannis.

    Ukraine – La Russie considère les propositions de transparence militaire et de contrôle des armes envoyées par Les États-Unis et l’OTAN insuffisantes devant ses préoccupations de sécurité. La première réaction aux réponses alliées adressées mercredi à Moscou a été celle du ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, qui a déclaré que la réaction des Etats-Unis aux propositions de la Russie sur les garanties de sécurité permet de compter sur le lancement d’une discussion sérieuse sur des thèmes secondaires, mais qu’il n’existe pas de réaction positive au problème principal dans la réponse américaine. La continuation de l’élargissement de l’OTAN à l’est ainsi que le déploiement d’armes offensives qui peuvent attaquer le territoire russe sont inadmissibles. Telle est la position claire de la Russie, a déclaré Serguei Lavrov. Les États-Unis et l’OTAN ont présenté séparément à la Russie mercredi des réponses écrites à ses demandes que l’Alliance retire ses troupes de Roumanie et de Bulgarie et qu’elle n’accepte pas l’Ukraine et la Géorgie dans l’Organisation. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a souligné que l’OTAN n’abandonnait pas sa politique des portes ouvertes et a proposé à Moscou une voie diplomatique, pour éviter la guerre. Pour sa part, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, estime qu’une solution politique à la crise est encore possible, si la Russie consent des efforts pour la détendre.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest a modifié jeudi, dans sa troisième réunion de cette semaine, le Code de la route pour durcir les sanctions pour les conducteurs agressifs et ceux qui mettent en danger la sécurité routière. Le permis de conduire sera suspendu pendant quatre mois pour excès de vitesse et des amendes très élevées sont prévues pour gêner les autres participants au trafic routier. Jeudi encore, l’exécutif a approuvé le contrat de financement signé par la Roumanie avec la Banque européenne d’investissements. Il se monte à 305 millions d’euros, et doit financer l’Hôpital régional de Cluj (nord-ouest). Un autre acte normatif à l’ordre du jour met en place une nouvelle aide d’État pour réduire l’accise sur le diesel utilisé dans l’agriculture.

    Holocauste – A l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste, le Ministère roumain des Affaires Etrangères, a rendu hommage aux victimes de cette tragédie mondiale, tout en exprimant sa solidarité envers les survivants des atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Ministère a souligné que la Roumanie est un des pays à avoir assumé sa part de responsabilité dans l’histoire de l’Holocauste, tout en s’engageant à préserver vivante la mémoire des victimes et à combattre l’antisémitisme et la discrimination. Cette année, l’on compte 77 ans depuis la libération du camp nazi de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, où plus d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants ont péri, dont 90 % de Juifs, la plupart de Pologne et de Hongrie. En tout, entre 1941 et 1945, plus de 6 millions de Juifs ont été tués de manière systématique en Europe par les nazis et leurs collaborateurs. A l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste, les présidents des trois institutions principales de l’UE ont attiré l’attention sur une recrudescence de l’antisémitisme et une prolifération des discours de haine ces dernières années. Ils ont lancé un appel à lutter contre cet état de choses. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a souligné que les abus et les extrémismes quels qu’ils soient ne peuvent être tolérés. Quant à lui, le premier ministre Nicolae Ciucă a indiqué que la Shoah était un chapitre sombre de l’histoire, qu’il ne faut pas oublier ni minimiser. Actuellement, environ 166 000 survivants de l’Holocauste, dont la moyenne d’âge est de 85 ans, vivent encore en Israël. Environ 60 % sont des femmes, et 64 % proviennent d’Europe, la plupart de l’ancienne URSS, mais aussi de Roumanie (12 %), de Pologne, de Bulgarie, de Hongrie et d’Allemagne.

    Ministre – Le PNL, membre de la coalition au pouvoir en Roumanie, propose Marcel Boloş aux fonctions de ministre de la Recherche, de l’Innovation et de la Numérisation. Ancien ministre chargé des Fonds européens au sein du cabinet monocolore libéral de 2019-2020, M. Bolos est économiste et prêtre, après avoir fait, à 40 ans, des études théologiques. Le portefeuille de la Recherche est resté vacant après la démission du libéral, Florin Roman, accusé de plagiat à propos de son mémoire de Master. M. Roman n’est pas le seul politique roumain mis au pied du mur pour le plagiat. C’est le cas aussi du premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, soupçonné d’avoir plagié sa thèse de doctorat en sciences militaires. C’est la journaliste Emilia Şercan qui soutient que parmi les 138 pages de sa thèse de doctorat, Nicolae Ciuca en a plagié pas moins de 42 pages. Sur demande du premier ministre, l’Université nationale de défense « Carol I » de Bucarest a annoncé avoir lancé en janvier les procédures de vérification des standards éthiques et de qualité de la thèse en question.

    Météo – En Roumanie, les températures sont à la hausse. Il neigera sur l’ouest, le nord et le centre du territoire. Vendredi, les températures maximales iront de -1 à 9 degrés.

  • 16.11.2021 (mise à jour)

    16.11.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – La tendance descendante de la pandémie se maintient en Roumanie. Mardi, les autorités ont rapporté 4 128 nouveaux cas d’infection au coronavirus dépistés en 24h sur plus de 55 000 tests effectués et 397 décès, dont 54 antérieurs à la période mentionnée. Bien que le nombre des cas soit à la baisse par rapport aux semaines précédentes, un peu plus de 14 000 malades de Covid sont hospitalisés en ce moment, dont 1 681 en soins intensifs. A Bucarest, le taux d’incidence a baissé à 5,34 cas par mille habitants. Par ailleurs, les tests de dépistage de l’infection au virus SARS CoV 2 non-invasifs, salivaires devraient arriver dans les écoles dans les jours à venir afin de commencer une vaste opération visant à tester des élèves et des enseignants. A l’heure où l’on parle, environ trois quarts des établissements scolaires de Roumanie organisent des cours en présentiel, vu qu’au moins 60 % de leur personnel est vacciné contre le coronavirus. Les restes font des cours en ligne. Pour ce qui est de la vaccination, l’intérêt de la population est toujours à la baisse après le pic du 27 octobre dernier, lorsque plus de 110 000 personnes ont reçu la première dose ou la dose unique. Jusqu’à présent, près de 7 millions de personnes sont complètement immunisées en Roumanie.

    Politique – Les négociations entre le Parti National Libéral, le Parti Social-Démocrate et l’Union démocrate magyare de Roumanie se sont poursuivis mardi à Bucarest en vue de mettre au point un programme de gouvernance commun. Le président libéral, qui est également premier ministre par intérim, Florin Cîtu a déclaré qu’un « pas important » avait été fait et que les pourparlers devraient se poursuivre mercredi. Les négociations se déroulent alors qu’après le départ de l’Union Sauvez la Roumanie en septembre du gouvernement, le cabinet minoritaire PNL-UDMR a été destitué par motion de censure déposée par le PSD et votée aussi par l’USR. Un des principaux problèmes est la nomination d’un candidat pour les fonctions de premier ministre. Pour cela, les leaders des trois partis envisagent même un mécanisme conformément auquel le fauteuil de premier ministre soit occupé alternativement par des représentants de chaque parti. Les libéraux accepteraient cette solution à condition qu’ils fassent la première proposition. Le PSD serait d’accord avec cette variante mais sans Florin Cîtu – affirment des sources des deux partis politiques. Le président du PNL affirme qu’un accord entre les deux partis devrait être scellé au plus vite et souligne que les libéraux avaient déjà fait certaines concessions.

    Ecole – L’éducation juridique et celle financière sont désormais des compétences obligatoires dans l’enseignement primaire et secondaire en Roumanie. Le président Klaus Iohannis a promulgué mardi un acte normatif visant à modifier la Loi de l’Education qui prévoit d’introduire ces deux matières dans le curriculum obligatoire. Selon le même document, les attributions des centres communautaires d’enseignement permanents au niveau local sont complétées par des programmes d’éducation financière et juridique. Pour le moment, ces deux matières seraient des matières optionnelles puisque c’est au ministère de l’éducation d’en décider.

    Armée – L’UE envisage de créer une force militaire commune allant jusqu’à 5 000 soldats jusqu’en 2025, afin d’intervenir dans une série de crises et sans reposer sur les Etats Unis, selon un projet de plan stratégique, fait savoir Reuters. « La capacité de déploiement rapide de l’UE » devrait être composée de forces terrestres, maritimes et aériennes. Deux décennies après un accord des leaders européens de constituer une force de 50 à 60 000 militaires, qui n’a jamais été mise en œuvre, le projet de stratégie du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell est l’effort le plus concrète pour créer une force militaire indépendante qui ne repose pas sur les actifs des Etats-Unis. Les 27 Etats ne devraient pas contribuer tous à la constitution de cette force, mais tout déploiement nécessiterait un consensus. Depuis 2007, l’UE maintient des groupes de combat de 1 500 militaires mais ils n’ont jamais été utilisés, malgré les efforts de les déployer au Tchad et en Libye.

    Météo – Temps doux malgré des températures assez basses en Roumanie. Les maxima devraient aller de 5 à 12 degrés. Ciel variable et peu de vent à Bucarest avec des maxima allant jusqu’à 9 degrés.

  • 25/10/2021 (mise à jour)

    25/10/2021 (mise à jour)

    Covid — Presque 9 200 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 301 décès, dont deux produits antérieurement, ont été rapportés ces 24 dernières heures en Roumanie, a annoncé le Groupe de communication stratégique. 1 855 personnes sont en soins critiques. Dans le contexte d’une situation épidémiologique sans précédent depuis le début de la pandémie, de nouvelles restrictions sont entrées en vigueur ce lundi en Roumanie. Le port du masque redevient obligatoire à l’intérieur et à l’extérieur, et l’accès à la plupart des lieux publics se fait sur présentation du pass sanitaire. Un couvre-feu nocturne à l’intention des personnes non vaccinées complètement est en place à partir de ce lundi et les maternelles, les écoles et les lycées publics ont fermé leurs portes deux semaines durant. La mesure aurait dû concerner aussi les enfants scolarisés dans le système privé, mais comme la décision gouvernementale ne l’a pas précisé, le cabinet doit se réunir de nouveau pour remédier à cette erreur.



    Consultations — Les discussions entre les leaders politiques de Bucarest relatives à l’appui à un gouvernement minoritaire PNL-UDMR n’ont pas abouti, ce lundi non plus. Le premier ministre désigné, Nicolae Ciuca, affirme avoir finalisé le programme de gouvernance, sans toutefois donner de détails et sans rendre public ce document. Il a rencontré les représentants de l’USR, qui ont répété qu’ils ne soutiendraient pas un gouvernement minoritaire, et que la meilleure solution, c’est un exécutif disposant de la majorité parlementaire. Le président de l’USR, Dacian Ciolos, dit que sa formation politique souhaite une solution qui s’inscrive dans la durée, une variante étant la réfection de la coalition avec le PNL et l’UDMR. Le président du PNL et premier ministre par intérim, Florin Cîţu, a réaffirmé que la responsabilité pour dépasser la crise appartient à l’USR et au PSD, qui ont voté, le 5 octobre dernier, pour la destitution de son cabinet par motion de censure. Jusqu’à la fin de la semaine en cours, le premier ministre désigné doit présenter au parlement un programme de gouvernance et un cabinet de ministres.



    Armée — L’Armée reste un repère solide et jouit de toute la confiance des Roumains, contribuant à préserver la stabilité tellement nécessaire au développement de la société roumaine, a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors d’une cérémonie organisée lundi à l’occasion de la Journée de l’Armée roumaine. Et M Iohannis de remercier tous ceux qui ont fait leur devoir envers la patrie. « Le professionnalisme et l’abnégation dont les soldats roumains ont fait la preuve sur les théâtres d’opérations ont contribué au parcours euro-atlantique du pays et au renforcement du Partenariat stratégique roumano- américain », a déclaré le chef de l’Etat. Des cérémonies à participation limitée en raison de la pandémie ont été organisées ce lundi en Roumanie, pour célébrer la Journée de l’Armée roumaine. Le Monument aux Héros de la patrie, tombés durant la Seconde Guerre Mondiale, et celui du Soldat inconnu ont été fleuris et des avions des Forces aériennes roumaines ont survolé le ciel. Des événements similaires doivent se dérouler aux monuments à la mémoire des soldats roumains dressés dans d’autres pays tels l’Autriche, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la République Tchèque, la Russie, la Pologne, la République de Moldova et la Hongrie. Selon le Ministère des Affaires étrangères de Bucarest, plus de 90 000 soldats roumains ont perdu la vie durant la Seconde Guerre mondiale, tandis que presque 60 000 ont été portés disparus et plus de 330 000 ont été blessés.



    Michel Ier — Ce lundi, la Roumanie a marqué par de nombreux événements le centenaire de la naissance du Roi Michel Ier de Roumanie, le dernier souverain du pays. Il a été le dernier des quatre rois de la dynastie d’origine allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, dont l’avènement au trône de Bucarest a eu lieu en 1866 et qui a construit la Roumanie moderne. Né le 25 octobre 1921, Michel a accédé au trône en 1940, suite à l’abdication de son père, l’impopulaire Carol II. Le 23 août 1944, au cours de la Seconde Guerre mondiale, le roi Michel a ordonné l’arrestation du dirigeant de facto du pays, le maréchal Ion Antonescu, le retrait de la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne hitlérienne et son retour aux côtés de ses alliés traditionnels, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Selon les historiens, cette décision a écourté la guerre d’au moins six mois et a sauvé des centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, lorsque le pays se trouvait pratiquement sous occupation militaire soviétique et était dirigé par un gouvernement communiste, le roi a été contraint d’abdiquer et de s’exiler en Occident. Il a cautionné les actions du Comité national roumain, présenté comme un gouvernement en exil, bien que les démocraties occidentales ne lui aient jamais reconnu ce statut. Le souverain a pu rentrer au pays uniquement après la révolution anticommuniste de 1989, il a recouvré sa nationalité roumaine, qui lui avait été retirée par les communistes, et une partie de ses propriétés. Le roi Michel a promu, en tant qu’ambassadeur spécial, l’admission de la Roumanie à l’OTAN, en 2004, et à l’UE, en 2007. Il s’est éteint le 5 décembre 2017. La première née de ses cinq filles, la princesse Margareta, succède au roi Michel à la tête de la Maison royale de la Roumanie et de gardienne de la Couronne.



    Agriculture — Le ministre par intérim de l’Agriculture et du Développement rural de Roumanie, Adrian Oros, participe au Sommet de ses homologues de la région des Trois Mers qui se déroule à Cracovie, en Pologne. A l’agenda : l’impact de la PAC sur la transition des zones agricoles de la région des Trois Mers vers une économie verte, les moyens censés assurer la production de protéines fourragères dans la région de l’Adriatique, de la mer Noire et de la mer Baltique et les défis en rapport avec la recherche et l’innovation des systèmes alimentaires.



    Justice — Le Parquet national anticorruption de Roumanie a annoncé lundi qu’en septembre dernier, dans les dossiers traités par ses procureurs, 23 mis en examen avaient été condamnés par 12 décisions de justice définitives, pour des infractions telles que corruption active, trafic d’influence ou fraude aux fonds européens. Les peines infligées par les juges aux 23 personnes mises en examen vont de 11 ans et 9 mois de prison ferme à 11 mois de prison avec sursis. Parmi les personnes dont la condamnation est devenue définitive on compte l’ancien député du PNL Marin Anton — 5 années de prison ferme pour 5 millions d’euros de pots-de-vin, et l’homme d’affaires Nelu Iordache – 11 ans et 9 mois pour des fraudes aux fonds européens. L’ancien député Viorel Hrebenciuc, du PSD, a été condamné à 3 ans de prison ferme, l’ancien maire libéral de la ville de Piatra-Neamţ (nord-est) Gheorghe Ştefan — 4 ans et 6 mois de prison ferme et l’ancienne cheffe du Conseil national de l’audiovisuel Laura Georgescu — 4 ans et 4 mois de prison ferme. Tous les trois ont été condamnés dans un dossier visant l’attribution frauduleuse d’une licence d’émission pour une chaîne de télévision locale.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, ancien leader mondial, a grimpé d’une place par rapport à la semaine dernière, passant de la 19e à la 18e au classement mondial des joueuses professionnelles de tennis rendu public ce lundi. Aucun changement n’est intervenu dans les 10 premières places, l’Australienne Ashleigh Barty continue d’être en tête, suivie par la Bélarusse Arina Sabalenka et la Tchèque Karolina Pliskova. La Britannique Emma Răducanu, fille d’un Roumain, championne de l’US Open, a grimpé d’une place et se retrouve 23e. La Roumanie a quatre joueuses dans les cent premières du monde, les trois autres étant Sorana Cîrstea, 38e, Irina Begu, qui est descendue d’une place et elle est maintenant 57e, et Gabriela Ruse, 85e, après être descendue de deux échelons. Jacqueline Cristian (105e) et Ana Bogdan (106e) ne sont pas loin des cent premières. En double dames, après la finale jouée à Moscou, Raluca Olaru est montée d’une marche et elle est 36e. Les autres Roumaines du top 100 sont Monica Niculescu (39e) et Irina-Camelia Begu (65e). Elles sont loin du Tournoi des championnes individuellement, mais Raluca Olaru et Nadia Kicenok (Ukraine) ont une chance en tant que duo, et occupent présentement la 11e place au classement WTA Race après leur évolution à Moscou.