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  • A la Une de la presse roumaine – 27.02.2018

    A la Une de la presse roumaine – 27.02.2018

    Sous
    une météo capricieuse avec des températures polaires et des tempêtes de neige,
    l’actualité politique est attentivement décortiquée par nos confrères de la
    presse écrite. Les pensions de retraite, l’immobilier et l’automobile se
    retrouvent également dans les éditions enligne des quotidiens roumains.


  • A la Une de la presse roumaine – 19.02.2018

    A la Une de la presse roumaine – 19.02.2018

    La semaine commence avec plusieurs sujets relatifs à la Justice et à la politique. Les quotidiens constatent de que plus en plus de célébrités de la politique roumaine ayant de démêlés avec la Justice roumaine se retrouvent actuellement dans des lieux exotiques, tels le Madagascar et la Costa Rica. Ce choix n’est pas le fruit du hasard, puisque là, les procédures d’extradition sont compliquées,
    presqu’impossibles à mener à bonne fin.



  • 17.01.2018

    17.01.2018

    Consultations – Le président roumain, Klaus Iohannis rencontre aujourd’hui les représentants des partis parlementaires pour des consultations visant à désigner un nouveau premier ministre, après la démission de Mihai Tudose. Ce dernier s’est vu retirer l’appui politique de la part du PSD, principal parti de la coalition gouvernementale. Celle-ci, qui inclut aussi l’Alliance des libéraux et des démocrates propose l’eurodéputée Viorica Dancila pour les fonctions de premier ministre. Pour ce qui est des partis de l’opposition de centre-droit, soit le Parti national libéral et l’Union sauvez la Roumanie, ceux-ci ont annoncé ne pas soutenir cette nomination et qu’ils prenaient en compte la possibilité que des élections anticipées soient organisées. Enfin le Parti du mouvement populaire affirme qu’il fera sa propre proposition pour le fauteuil de premier ministre.

    Gouvernement – La réunion hebdomadaire du gouvernement roumain est dirigée aujourd’hui par le premier ministre par intérim, Mihai Fifor. Celui-ci analysera la situation dans laquelle se trouve la direction de la police roumaine, suite au scandale provoqué par l’arrestation la semaine dernière d’un agent de la police routière accusé d’abus sexuels et de pédophilie. Sur la toile de fond des soupçons qu’il était en fait protégé par ses supérieurs et par ses collègues, une polémique a éclaté entre le premier ministre Mihai Tudose et la ministre de l’intérieur Carmen Dan, polémique qui s’est terminée par la démission du chef de l’Exécutif de Bucarest.

    Défense – Le chef de l’Etat major de la défense de Roumanie, le général Nicolae Ciuca participe aujourd’hui à Bruxelles à la deuxième journée de la réunion du Comité militaire de l’OTAN, en session des chefs d’état-major de la défense. Selon un communiqué du ministère de la défense de Bucarest, les pourparlers visent les défis du milieu sécuritaire sur le flanc oriental et la contribution de l’Alliance pour le stabiliser, la mission en Afghanistan le rôle de l’OTAN dans la réforme des forces de sécurité d’Irak. Le Comite militaire allié se réunit deux fois par an à Bruxelles pour analyser les opérations et les missions de l’OTAN.

    Automobiles – Les ventes d’automobiles neuves ont dépassé l’année dernière le seuil de 15 millions d’unités en Union européenne pour la première fois depuis 2007, a annoncé aujourd’hui l’Association des constructeurs européens d’automobiles. Considérées comme un indicateur révélateur de la situation générale de l’économie, les ventes d’autos neuves ont connu une baisse dramatique après la crise financière de 2008 mais ont constamment augmenté depuis la fin 2013. Plus de 460 mille autos Dacia ont été immatriculés l’année dernière, en hausse de 12% par rapport à 2016, alors que le part de marché de la marque roumaine a augmenté à 3,1% en 2017 à travers l’UE. Les usines Dacia ont été rachetées par Renault en 1999. Relancée en 2004 avec le modèle Logan, Dacia est une marque très connue sur le marché européen, notamment pour son concept de producteur de véhicules low-cost.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu, 40e WTA s’est inclinée aujourd’hui face à la croate Petra Martici sur le score de 6 – 4, 7 – 6 dans le deuxième round de l’Open d’Australie, deuxième tournoi du grand chelem de l’année. Trois autres joueuses roumaines évoluent dans le deuxième tour de la compétition de simple. Simona Halep, no 1 mondiale et principale favorite du tournoi affronte Eugenie Bouchard du Canada. Sorana Carstea (36e) et Ana Bogdan (no 104 WTA) affronteront Lucie Safarova de République Tchèque et Yulia Putintseva du Kazakhstan. Pour ce qui est de la compétition de double féminin, Irina Begu, Monica Niculescu, Raluca Olaru et Sorana Cîrstea se sont qualifiées au deuxième round de l’Open d’Australie. Irina Begu et Monica Niculescu ont battu le double Mirjana Lucic-Baroni (Croatie)/Andrea Petkovic (Allemagne) 6-7, 6-3, 6-2. Le double Sorana Cîrstea (Roumanie)/Beatriz Haddad Maia (Brésil) a eu raison du double Veronika Kudermetova (Russie)/ Arina Sabalenka (Belarus) 6-2, 6-2. Enfin, Raluca Olaru et Olga Savciuk (Roumanie et Ukraine ont vaincu le double Putintseva/Katerina Kozlova (également d’Ukraine). Aujourd’hui également, Engin Dans le premier tour de la compétition de double messieurs, le Roumain Florin Mergea et son coéquipier serbe Nenad Zimonjic onbt perdu le match contre les espagnols Feliciano Lopez/Marc Lopez 6-2, 6-4.

    Météo – Températures à la hausse en Roumanie. Quelques nuages couvriront le ciel à travers le pays. Des pluies sont attendues sur toutes les régions et des chutes de neige en montagne. Les quantités d’eau dépassent les 10 – 15 litres par mètre carré pour arriver jusqu’à 25 litres par mètre carré. Une couche épaisse de neige devra se former dans les Carpates Méridionales. La vitesse du vent sera plus élevée en montagne où des tempêtes de neige se produiront. Les températures iront de -1 à 10 degrés durant la journée. 3 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine – 03.01.2018

    A la Une de la presse roumaine – 03.01.2018

    Un ancien responsable local et ex-politicien social-démocrate, Radu Mazare, ancien maire de la ville de Constanta, sur la côte, a bien choisi une destination exotique pour ses vacances d’hiver : le Madagascar.

  • L’année 2017 pour le marché automobile

    L’année 2017 pour le marché automobile

    Si l’industrie auto roumaine représente un secteur économique important pour l’économie nationale, tant au regard de sa contribution au PIB qu’à l’égard de son poids dans les exportations roumaines, on doit néanmoins observer l’évolution plutôt sinueuse du marché auto interne cette dernière décennie. En effet, les relents de la crise internationale de 2008 ont affecté aussi les ventes de voitures neuves. Néanmoins, la situation semble en train de se redresser, comme le remarque Marius Tudor, le secrétaire général de l’Association des producteurs et des importateurs automobiles (APIA) : « En 2017, le marché auto roumain a poursuivi sur sa lancée de croissance, remarquée déjà dès 2014. On est néanmoins encore loin des volumes enregistrés en 2007, l’année de référence dans la vente des véhicules neufs. On est entre 35 et 38% des chiffres enregistrés en 2007, l’année de gloire du marché automobile. Si à ce moment, l’ensemble des constructeurs arrivait à écouler plus de 300 mille voitures sur le marché roumain, en 2017 on préconise d’arriver à en faire autant pour un peu plus de 120 mille voitures. Sur les dix premiers mois on remarque toutefois un accroissement de 13% par rapport à l’année passée, ce qui dépasse la moyenne européenne. Nos estimations font état d’une croissance de 10 à 12% du marché automobile roumain sur l’ensemble de l’année 2017 par rapport à l’année passée. »

    Mais quels sont les domaines qui ont enregistré la plus forte croissance ? Marius Tudor: « Je remarquerai d’abord une croissance accélérée du segment des SUV, de près de 26%, c’est-à-dire le double de la croissance moyenne enregistrée du secteur. On constate également une croissance soutenue du segment des voitures écologiques ou à propulsion mixte. La vente des voitures électriques a pratiquement doublé de volume cette année. Certes, la subvention de 10.000 € accordée par l’Etat via le Fonds pour l’environnement lors de l’acquisition d’une voiture électrique, et de 4.500 € à l’achat d’une voiture hybride y est pour beaucoup. C’est un soutien important ; il s’agit pratiquement de la subvention publique la plus importante en termes de valeur dans un pays membre de l’UE. Si les aides continuent en 2018, si les fonds seront toujours disponibles pour ce faire, je suis persuadé que les volumes des ventes des voitures électriques et hybrides nous réserveront des belles surprises. Mais pour que cela devienne une histoire à succès, les subventions publiques seules ne seront pas suffisantes. Les producteurs devront eux aussi prendre leur part à l’effort et surtout, il est indispensable de développer le réseau d’alimentation de ce type de véhicules. Cela ne sert à rien d’avoir un véhicule électrique si on ne peut pas recharger aisément sa batterie. L’infrastructure dédiée à ces nouvelles formes de mobilité devrait continuer à se développer. »

    Ne soyons pas dupes néanmoins. Si les volumes de vente des voitures électriques ont doublé cette dernière année en Roumanie, les chiffres en termes absolus demeurent modestes par rapport à ceux enregistrés dans les pays à tradition de l’Union européenne. En France ou en Allemagne, les producteurs réussissent à écouler des dizaines de milliers de voitures électriques chaque année, alors que les chiffres en Roumanie sont de l’ordre de quelques centaines.Le secteur automobile contribue de façon conséquente aux exportations roumaines, et les tendances sont à la hausse. Toujours selon Marius Tudor, le secrétaire général de l’Association des producteurs et des exportateurs auto roumains : « L’industrie auto est un exportateur important, contribuant de façon conséquente au budget de l’Etat, c’est pourquoi il faudrait accorder une attention particulière à cette industrie. Nous sommes persuadés que les exportations augmenteront en volume, tant dans le segment des ventes automobiles que dans celui des composantes. Car il faut savoir que pas mal de voitures assemblées dans d’autres Etats membres de l’Union européenne comprennent des composantes fabriquées en Roumanie. Par ailleurs, la valeur de l’exportation de ces dernières dépasse l’exportation des véhicules, et on comprend bien là l’importance de cette industrie. »

    Un sérieux défi est néanmoins représenté par l’augmentation accentuée des immatriculations de véhicules usagés, grâce notamment à la suppression au mois de février dernier de la taxe environnementale. Par ce biais, les véhicules d’occasion étaient taxés principalement en fonction de leur année de fabrication, de la cylindrée ou encore du degré de pollution engendré. A l’heure actuelle, de par la suppression de cette taxe dissuasive, l’acquisition des véhicules usagés et polluants s’est trouvée encouragée… Marius Tudor, le secrétaire général de l’Association des producteurs et des exportateurs auto roumains, précise : « Il est fort probable que le nombre d’immatriculations de ce type de véhicule atteigne les 500 mille cette année, par rapport à 300 mille l’année passée. Cela fera une hausse de 70%, alors que la plupart de ces véhicules sont vieux de dix ans, respectant des normes anti-pollution nettement inférieures à celles en vigueur actuellement. Si 75% des ventes des voitures neuves commercialisées l’année dernière respectait les normes de pollution Euro 4, 5 et 6, le pourcentage des voitures respectant ces normes est passé cette année en dessous de la barre de 60% des nouvelles immatriculations. Il y a bien sûr aussi les problèmes engendrés par l’arrivée brutale d’un nombre si important de ces voitures dans le trafic quotidien, déjà sur encombré. Mais le taux de pollution représente un problème autrement plus important, affectant l’état de santé de la population dans son ensemble. Selon les données publiées par l’Agence européenne pour l’environnement, on estime à 28.000 le nombre de décès prématurés provoqués par la pollution engendrée par le trafic automobile en 2015 en Roumanie. »

    Qui plus est, l’importation des véhicules usagés, souvent le fait de commerçants indélicats et qui réalisent ce trafic à titre privé plutôt qu en tant que société commerciale, va en éludant les taxes et les impôts dus à l’Etat. De surcroît, ils font par ce biais de la concurrence déloyale aux représentants des fabricants automobiles.

  • Nachrichten 07.11.2017

    Nachrichten 07.11.2017

    Rumäniens Präsident Klaus Iohannis hat am Dienstag das EU-Freihandelsabkommen mit Kanada per Dekret dem Bukarester Parlament zur Ratifizierung vorgelegt. Laut dem sogenannten Umfassenden Wirtschafts- und Handelsabkommen zwischen der Europäischen Union und Kanada (kurz CETA) werden die meisten Zollgebühren aufgehoben. Ferner werden vorläufig rumänische Staatsbürger, die ein gültiges Einreisevisum für die USA haben, oder in den letzten 10 Jahren ein Einreisevisum für Kanada erhalten haben, ohne Visum nach Kanada einreisen können. Anschließend werden alle rumänische Bürger ab 1. Dezember 2017 ohne Visum nach Kanada einreisen können. Im September war das Umfassende Wirtschafts- und Handelsabkommen zwischen der Europäischen Union und Kanada nur provisorisch in Kraft getreten. Uneingeschränkte Wirkung erhält CETA aber erst nachdem alle EU-Staaten es ratifiziert haben.



    Die Angestellten der Automobilfabrik Dacia, Teil der französischen Gruppe Renault, haben am Dienstag eine Protestkundgebung im südrumänischen Mioveni organisiert. Hauptgrund der Arbeiterproteste ist die Absicht der Regierung, die Pflicht für das Entrichten der Sozialbeiträge vom Arbeitgeber auf den Arbeitnehmer zu übertragen. Außerdem kritisierten sie die Verspätungen beim Bau der Autobahn ziwschen Pitesti und Sibiu. Die Bukarester Exekutive will am Mittwoch grünes Licht für neue Steuerregelungen geben, darunter die Übertragung der Sozialbeitragspflicht vom Arbeitgeber auf den Arbeitnehmer, das Entrichten des sogenannten Arbeitssicherungsbeitrags vom Arbeitgeber und die Herabsetzung der Einkommensteuer von 16% auf 10%. Die Absicht der Exekutive wurde auch von den Gewerkschaften, vom rumänischen Staatspräsidenten Klaus Iohannis und von der Nationalliberalen Opposition hart kritisiert. Die Änderungen des Steuergesetzbuches sollten auf einen beträchtlich späteren Zeitpunkt verschoben werden. Das geplante Inkraftreten der neuen Gesetze am 1. Januar 2018 sei unangebracht, so der rumänische Staatspräsident.



    Die Regierung will für die Haushaltseinbuße der Kommunalbehörden aufkommen, die durch die Änderung des Steuergesetzbuches verursacht werden. Dies erklärte Ministerpräsident Mihai Tudose nach dem Treffen mit den Vertretern des Verbandes der rumänischen Großstädte. Zuvor hatte die Oberbürgermeisterin von Bukarest, Gabriela Firea, gesagt, die angekündigten Steuermaßnahmen würden den Investitionshaushalt der Kommunalbehörden vermindern. Als Beispiel nannte sie die Herabsetzung der Einkommensteuer von 16% auf 10%, die zu geringeren Einnahmen der Kommunalverwaltung führen würde. Dazu sagte Ministerpräsident Mihai Tudose, Zweck der neuen Steuermaßnahmen seien die Konsolidierung der wirtschaftlich-finanziellen Disziplin, die Verbesserung der Effizienz bei der Bekämpfung des Schmuggels und die Verbesserung der Disziplin beim Entrichten der Mehrwertsteuer.



    Die Nationalliberale Opposition in Bukarest hat am Dienstag im Plenum der Abgeordnetenkammer einen Antrag gegen den Energieminister, Toma Petcu, eingereicht. Die Nationalliberale Partei erklärte, es gebe sehr viele Probleme mit der Erhöhung der Energiepreise, mit den Erdgasreserven, mit den fehlenden Investitionen im Bereich Infrastruktur sowie mit der Entkapitalisierung der staatlichen Unternehmen. Schuld dafür sei das schlechte Management, deshalbt sollte der Energieminister entlassen werden oder sein Amt niederlegen, meinen die Nationalliberalen.

  • 17.10.2017 (mise à jour)

    17.10.2017 (mise à jour)

    Gouvernement — Les trois nouveaux ministres du cabinet de Bucarest, proposés par les sociaux-démocrates, ont prêté serment mardi, en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Paul Stănescu prendra la tête du ministère du Développement régional, Felix Stroe sera le nouveau titulaire du portefeuille des Transports, tandis que Marius Nica sera le nouveau ministre en charge des Fonds européens. Ils remplacent les ministres démissionnaires Sevil Shhaideh, Rovana Plumb et Răzvan Cuc, qui ont décidé de quitter leurs fonctions pour ne pas affecter l’activité du gouvernement. Mmes Shhaideh et Plumb sont poursuivies dans une affaire de corruption, tandis que Răzvan Cuc s’est vu reprocher le manque de résultats à la tête du ministère des Transports. L’Alliance des libéraux et des démocrates, partenaire du Parti social-démocrate au sein de la coalition gouvernementale, a annoncé qu’elle ne retirait pas son appui à son représentant, Viorel Ilie, ministre en charge de la relation avec le Parlement qui a, lui aussi, des démêlés avec la justice dans une affaire de trafic d’influence.



    Justice — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté mardi, par vote secret, la demande de la Direction nationale anti-corruption de lancer des poursuites pénales contre Rovana Plumb, députée et ancienne ministre déléguée aux Fonds européens, qui est concernée par une affaire de corruption. 99 de ses collègues ont voté pour la levée de son immunité parlementaire, tandis que 183 ont vote contre. Rovana Plumb, ancienne ministre de l’Environnement, est soupçonnée de complicité d’abus de fonctions, aux côtés de Sevil Shhaideh, ancienne titulaire du portefeuille du Développement régional. Le dossier les concernant a trait au transfert illégal, en 2013, de morceaux de l’île Belina et du bras Pavel, situés dans le lit mineur du Danube, de l’administration d’Etat à celle du Conseil départemental de Teleorman (sud de la Roumanie). De l’avis des procureurs, les deux sites font partie du domaine public de l’Etat et, par conséquent, leur transfert ne pouvait pas faire l’objet d’un décret gouvernemental, mais uniquement d’une loi approuvée par le Parlement.



    Réunion — Le Conseil suprême de défense de Roumanie, réuni mardi à Bucarest, sous la direction du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a approuvé la participation du pays à l’initiative de l’UE dans le domaine de la Défense. Selon l’Administration présidentielle, la Roumanie envisage de collaborer à 10 projets du programme PESCO de renforcement de la défense commune des Etats membres de l’Union européenne et de l’industrie européenne de défense. La réunion du Conseil suprême de défense a eu lieu deux jours avant le Conseil européen de Bruxelles, où il sera aussi question de la défense commune.



    Economie — La Roumanie a besoin d’une économie saine si elle veut intégrer la zone euro dans des conditions favorables, a déclaré mardi le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu. L’adhésion à cette zone est une cible stratégique pour Bucarest, même si l’Europe est confrontée à des défis relevant de la structure et du fonctionnement de cette union économique, a-t-il précisé. Et lui d’ajouter que la Roumanie doit s’impliquer dans les efforts visant à définir l’avenir de la construction européenne.



    Automobile — L’industrie automobile de Roumanie, qui compte pour un quart du volume des exportations du pays, demande au gouvernement de faire preuve de transparence. Lors d’une conférence organisée à Bucarest, Dragoş Anastasiu, président de la Chambre roumano-allemande de Commerce et d’Industrie, a déclaré que les mesures fiscales et économiques insuffisamment préparées étaient dommageables à ce domaine, dans lequel sont actives près de 600 compagnies qui emploient quelque 200 mille personnes. A son tour, le conseiller gouvernemental Florin Vodiţă a fait savoir que l’Exécutif continuait d’encourager le secteur automobile roumain. Le gouvernement, a-t-il souligné, a pris des mesures censées stimuler les activités d’innovation, de recherche et de développement, en exemptant les compagnies du secteur du paiement de l’impôt sur les bénéfices durant les dix premières années d’activité.



    Conférence — La cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, a participé, mardi, à Bruxelles, à une conférence organisée par le Parlement européen. Elle a déclaré à cette occasion que les actions des procureurs anti-corruption ne sauraient produire des effets durables que si elles étaient complétées par des activités de prévention menées par les institutions habilitées. Laura Codruta Kovesi a également présenté les caractéristiques du Parquet national anticorruption et les résultats obtenus ces dix dernières années dans la lutte contre la haute corruption. La Direction nationale anticorruption de Roumanie figure parmi les cinq exemples de bonne pratique au niveau de l’UE, a-t-elle souligné, lors de la conférence intitulée “Leçons à tirer de l’expérience roumaine: échange de bonnes pratiques entre les autorités anticorruption de Roumanie et d’Ukraine”.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera plus chaud qu’à l’accoutumée pour cette période de l’année. Les températures maximales iront jusqu’à 27 degrés.

  • A la Une de la presse roumaine – 27.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 27.09.2017

    Entre temps, le ministère de l’environnement envisage d’introduire une nouvelle taxe de pollution, suite à l’invasion de voitures d’occasion en 2017. Enfin, le gaspillage de l’argent public nous rapproche à grands pas d’une crise économique.



  • A la Une de la presse roumaine – 18.07.2017

    A la Une de la presse roumaine – 18.07.2017

    Dacia Pitesti versus Dacia Tanger ; nombre de salariés versus total de la population active ; offre et demande de main d’œuvre sur le marché de l’emploi – des sujets économiques à retrouver dans la presse roumaine en ligne de ce mardi.



  • Mioveni, ville qui vit pour l’automobile

    Mioveni, ville qui vit pour l’automobile

    « Il n’y a rien à voir ». C’est ce que l’on dit toujours des villes industrielles, ces endroits qui s’articulent autour des usines en tout genre, ces endroits qui vivent, respirent et meurent avec ces dernières. L’idée généralement répandue est qu’il ne se passe jamais rien dans ces localités. On évite également de trop penser aux gens qui y vivent, on sait pertinemment que c’est utile ce qu’ils produisent, mais on n’arrive pas vraiment à comprendre pourquoi ils y restent.



    En Roumanie, le fief des usines Dacia — Groupe Renault, Mioveni, est une de ces villes où les touristes ne mettent jamais les pieds. Mioveni, qu’est-ce qui se cache derrière ce nom écrit en lettres minuscules et que personne ne remarque sur les livrets de chaque voiture qui sort de ces usines ? C’est tout l’enjeu de « Mioveni, ville usine », un projet de recherche déroulé depuis 2012 par la journaliste Julia Beurq et la photographe Anne Leroy. Le résultat est, entre autres, une exposition, à voir jusqu’au 19 mai, dans la capitale française, au Centre Paris Anim’ la Grange aux Belles, 6 rue Boy-Zelensky, 10e arrondissement. Lever de rideau avec Julia Beurq.





  • 12.03.2017 (mise à jour)

    12.03.2017 (mise à jour)

    Turquie – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à des sanctions internationales contre le gouvernement de la Haye après le refus de celui-ci d’autoriser l’accès sur le territoire néerlandais de deux ministres turcs. M Erdogan a déclaré que les Pays-bas se comportaient comme une république bananière et il a critiqué les Etats membres de l’UE pour ne pas avoir réagi à l’attitude du gouvernement de La Haye. La participation du ministre turc des AE, Mevlut Cavusoglu et de la ministre turque de la Famille, Fatma Betül Sayan Kaya à des meetings visant à promouvoir auprès de la diaspora turque le vote du +oui+ lors du référendum du 16 avril sur le renforcement des pouvoirs de M. Erdogan a donné lieu ces derniers semaines a des passes d’armes entre Ankara et plusieurs capitales européennes, explique l’AFP. Le gouvernement néerlandais a expliqué que de telles réunions généraient des tensions quelques jours seulement avant le scrutin législatif des Pays-bas. La police néerlandaise a utilisé les canons à eau pour disperser dans la nuit de samedi à dimanche des milliers de protestataires turcs qui manifestaient devant le consulat de Rotterdam. Protestations aussi en Turquie en réponse aux actions du gouvernement néerlandais : les manifestants ont jeté des œufs et des oranges contre l’Ambassade des Pays-bas à Ankara alors qu’à Istanbul, ils ont arraché le drapeau néerlandais du consulat de ce pays et l’ont remplacé par celui turc, générant des protestations de la part du gouvernement de La Haye. Les autorités turques sont responsables de la sécurité du personnel diplomatique des Pays-bas en Turquie, a déclaré dimanche le ministre néerlandais des Affaires Etrangères. Auparavant, l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse avaient refusé plusieurs demandes d’organisation de réunions en faveur de l’initiative du président turc Reccep Tayyip Erdogan.

    Premier ministre – Le chef du gouvernement roumain, Sorin Grindeanu est l’invité du débat politique « l’heure du premier ministre », organisé ce lundi durant la réunion de la Chambre des Débutés de Bucarest. Le débat consacré aux effets d’une gouvernance opaque vise les décrets no 6 et 9 sur 2017 et il est organisé à la demande du Groupe parlementaire du PNL. Le décret d’urgence no 6 vise à modifier et à compléter des actes normatifs afin de réaliser des investissements publics. Le décret No 9 vise des mesures budgétaires pour l’année en cours ainsi que le report de certaines dates butoir. La présidente par intérim du PNL, Raluca Turcan a déclaré que le budget pour l’année en cours accordait au ministre du développement régional la possibilité d’accorder des fonds européens d’une manière discrétionnaire, asservissant ainsi les autorités locales de Roumanie.

    Automobile – En Roumanie, le nombre de voitures neuves immatriculées le mois dernier a été de 48% supérieur à celui enregistré en février 2016, conformément aux chiffres officiels. Ceux-ci révèlent le fait que sur la toile de fond de l’élimination du timbre vert, 12 mille nouveaux véhicules ont été immatriculés en Roumaine. La plupart ont été des Dacias, marque suivie dans le classement par VW, Renault et Ford.

    Migration – Huit migrants d’Iran et de Syrie, dont deux enfants ont été arrêtés dimanche par la police roumaine aux frontières dans le comté de Timis, dans le sud-ouest, lorsqu’ils tentaient d’entrer illégalement en Roumanie depuis la Serbie. Les migrants qui ne détenaient pas des papiers d’identité ont déclaré qu’ils souhaitaient se rendre dans des pays de l’ouest de l’Europe, selon News.ro. Depuis plusieurs mois, la police roumaine aux frontières a déjoué de nombreuses tentatives de passage illégal de la frontière sud et ouest de la Roumanie.

    Météo – L’administration nationale de météorologie de Roumanie a émis une alerte aux pluies et au vent fort valable à partir de ce dimanche et jusqu’à mardi à 9 heures du matin. Des pluies sont attendues sur le sud et l’est et puis sur le sud-ouest et le nord-est. La neige tombera sur les montagnes où des tempêtes de neige sont possibles. Des précipitations mixtes sont également attendues sur le nord-est du pays. Sur le sud-est du pays, la vitesse du vent dépassera les 50 à 65 km/h. Les températures iront de 5 à 14 degrés.

  • 09.03.2017 (mise à jour)

    09.03.2017 (mise à jour)

    Sommet — Les leaders européens, dont aussi le Président de la Roumanie Klaus Iohannis, ont réélu, jeudi, à Bruxelles, Donald Tusk à la présidence du Conseil européen. D’autres thèmes à l’agenda de la réunion du Conseil européen de printemps, qui se poursuit vendredi, sont liés à l’emploi, la compétitivité et la croissance économiques, la migration, des aspects institutionnels ainsi que les relations étrangères de l’Union européenne. Une réunion à 27, sans le Royaume Uni, est prévue vendredi. Avant son départ pour Bruxelles, le président Klaus Iohannis a rappelé que la Roumanie croyait en une UE forte, unie et solidaire, et qu’elle rejette l’idée d’une Europe à deux vitesses. Le chef de l’Etat roumain considère que ce serait entièrement contre-productif si l’UE n’acceptait que des projets accessibles à seulement quelques-uns de ses membres.



    Rencontre — Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, a rencontré, jeudi, à Bruxelles, le chancelier autrichien, Christian Kern. Les deux ont discuté principalement des priorités du gouvernement de gauche de Bucarest et de la coopération bilatérale dans les domaines économique, social et culturel. A l’occasion, il a été établi que le premier ministre Grindeanu fasse une visite officielle à Vienne, pour une discussion sur l’avenir de l’UE, alors que la Roumanie reprendra de l’Autriche, en 2019, la présidence tournante du bloc communautaire. L’entrevue a été occasionné par la participation des deux à la réunion du Parti des socialistes européens. Le chef du cabinet de Bucarest a soutenu la nécessité de relancer l’UE et a expliqué que, pour la Roumanie, les politiques concernant les fonds de cohésion et la Politique Agricole Commune sont importantes. Il a rencontré, entre autres, le président français, François Hollande, la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, et le président du Parti des socialistes européens, Sergueï Stanichev.



    Salaires — En Roumanie, les salaires de l’Education connaîtront une hausse de 57% en moyenne, a déclaré le président de la Fédération « Spiru Haret », Marius Nistor, après les négociations de ce jeudi au ministère du Travail, sur la loi de la grille des salaires dans le secteur public. Ces augmentations auront lieu graduellement, jusqu’en 2021. Vendredi, ce sera le tour des syndicats de la culture de discuter avec les représentants du ministère, tandis que les syndicalistes des secteurs de la défense, de l’ordre public et de la santé ont déjà fait connaître leurs positions. La loi mentionnée devrait être adoptée avant le 1er juillet et commencerait à produire des effets à partir du 1er janvier 2018. La ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu, a précisé que les salaires du secteur public seraient majorés progressivement jusqu’en 2021, seuls les salariés du système de santé allant bénéficier d’une hausse salariale intégrale l’année prochaine.



    Médecins — Après l’adhésion à l’UE, en 2007, la Roumanie est confrontée à un exode des cadres médicaux, attirés par les salaires plus conséquents et les meilleures conditions de travail des pays d’Europe Occidentale, lit-on dans un reportage publié jeudi par Reuters. L’agence note que les effets de cet exode sont terribles, la Roumanie comptant parmi les Etats communautaires avec le nombre le plus bas de médecins, même si elle compte parmi les premiers par rapport au nombre de diplômés sortis des facultés de médecine. Un tiers à peu près des emplois des hôpitaux roumains sont vacants, et un tiers environ des Roumains ont un accès insuffisant à l’assistance médicale basique. Reuters cite l’ancien ministre roumain de la Santé, Vlad Voiculescu, selon lequel il existe des villes entières dépourvues de médecin traitant. Le ministère de la Santé a élaboré, en 2016, un plan pluriannuel, qui comporte, entre autres, la simplification du recrutement et des aides pour ceux qui acceptent d’exercer en milieu rural, mais il n’a pas encore été approuvé par el gouvernement en place, écrit Reuters.



    Tennis — Le joueur roumain de tennis Marius Copil (111e mondial) s’est qualifié, pour la première fois dans sa carrière, au tableau principal du tournoi de simple au tournoi ATP Masters d’Indian Wells, aux Etats Unis. Il a eu raison, jeudi, de l’Américain Denis Kudla (130e), et affrontera au premier tour l’Argentin Horacio Zeballos (73e). Dans la compétition féminine, la Roumaine Monica Niculescu (45e) a vaincu sa compatriote Sorana Cârstea (66e) et s’est qualifiée au deuxième tour, où elle rencontrera la Suissesse Timea Bacsinszky (16e). La meilleure joueuse roumaine du moment, Simona Halep (4e mondiale) jouera directement au deuxième tour, contre la gagnante du match entre la Croate Dona Vekic et l’Américaine Alison Riske. Irina Begu (31e) rencontrera, au 2e tour, l’Américaine Louise Chirico (65e).



  • 09.03.2017

    09.03.2017

    Salaires – Les leaders des syndicats enseignants de Roumanie devraient se rendre aujourd’hui au ministère du Travail, pour la reprise des négociations sur la loi de la grille des salaires dans le secteur public. Demain, ce sera le tour des syndicats de la culture de discuter avec les représentants du ministère, tandis que les syndicalistes des secteurs de la défense, de l’ordre public et de la santé ont déjà fait connaître leurs positions. La loi mentionnée devrait être adoptée avant le 1er juillet et commencerait à produire des effets à partir du 1er janvier 2018. La ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu, a précisé que les salaires du secteur public seront majoré graduellement jusqu’en 20121, seuls les salariés du système de santé allant bénéficier d’une majoration salariale intégrale l’année prochaine.

    Sommet – Le Président de la Roumanie Klaus Iohannis participe, aujourd’hui et demain, à Bruxelles, au Conseil européen de printemps, dont l’agenda inclut des sujets liés à l’emploi, à la compétitivité et la croissance économiques, à la migration, à des aspects institutionnels ainsi qu’aux relations étrangères de l’Union européenne. Une réunion à 27, sans le Royaume Uni, est prévue pour demain. Les dirigeants de l’UE éliront aussi le président du Conseil européen pour la période 1er juin 2017 – 30 novembre 2019. Le président Klaus Iohannis a rappelé que la Roumanie croyait en une UE forte, unie et solidaire, et qu’elle rejeté l’idée d’une Europe à deux vitesses. Le chef de l’Etat roumain considère que ce serait entièrement contreproductif si l’UE n’acceptait que des projets accessibles à seulement quelques-uns de ses membres Le premier ministre roumain Sorin Grindeanu se trouve lui aussi dans la capitale belge, où il participe à une réunion du parti des socialistes européens. Les leaders socialistes se pencheront, entre autres, sur des aspects concernant l’avenir de l’UE, post Brexit.

    Automobile – Le Salon de l’automobile de Genève ouvre aujourd’hui ses portes au grand public. Pendant dix jours, les visiteurs pourront regarder de près 900 voitures, dont 148 sont des premières mondiales ou européennes. La 87e édition du Salon de Genève rassemble plus de 180 exposants, l’événement bénéficiant du soutien de l’Organisation internationale des constructeurs automobiles. La marque roumaine Dacia expose la version Stepway de son break Logan MCV. Le groupe français Renault, qui détient aussi la marque Dacia, arrive à Genève avec, entre autres, une version sportive de sa voiture électrique Zoé, alors que l’autre producteur de l’Hexagone, PSA, présente sa Peugeot 3008, élue voiture de l’année en Europe.

    Tennis – Le joueur de tennis roumain Marius Copil (111e mondial) s’est qualifié, pour la première fois dans sa carrière, au tableau principal du tournoi Masters d’Indian Wells, aux Etats Unis. Dans les qualifications, il a eu raison de l’Américain Denis Kudla, et affrontera au premier tour l’Argentin Horacio Zeballos. Dans la compétition féminine, la Roumaine Monica Niculescu a vaincu sa compatriote Sorana Cârstea et s’est qualifiée au deuxième tour, où elle rencontrera la Suissesse Timea Bacsinszky. Une autre Roumaine, Patricia Ţig affrontera au premier tour aussi la Colombienne Mariana Duque Marino. La meilleure joueuse roumaine du moment, Simona Halep (4e mondiale) jouera directement au deuxième tour, où s’est également qualifiée Irina Begu.

    Météo – Les températures ont baissé partout en Roumanie, où il pleut notamment sur l’ouest et le nord-ouest. Les maximales du jour vont de 8 à 18°. 8° à midi, à Bucarest

  • A la Une de la presse roumaine – 30.01.2017

    A la Une de la presse roumaine – 30.01.2017

    « De la justice, pas de la corruption », « Energies que le PSD devrait craindre » « Les Roumains n’ont pas abandonné le combat ! », « La plus grande protestation des 20 dernières années », la presse roumaine a consacré d’amples articles aux protestions de dimanche contre deux initiatives gouvernementales visant la Justice.



  • L’année économique 2016 (deuxième partie)

    L’année économique 2016 (deuxième partie)

    Pas avant de vous rappeler que la semaine dernière, nous vous avons informés, entre autres, sur la croissance économique, estimée à environ 5%, sur la baisse de la TVA de 24 à 20% à compter du 1er janvier 2016 et sur le maintien par la Banque centrale de Roumanie de son taux directeur au niveau de 1,75%.

    Le 12 mars a vu le lancement de la plate-forme intitulée « Transparence budgétaire » qui présente les recettes et les dépenses de toutes les institutions étatiques. A l’adresse www.transparenta-bugetara.gov.ro, les Roumains ont accès à toute l’activité financière des institutions publiques, ainsi qu’à leurs contrats. Le but, c’est de réduire les fraudes et la corruption.

    Une nouvelle apprise le 16 mars, c’est que la Roumanie continuera de bénéficier de l’expertise de la Banque européenne d’investissements, de la BERD et de la Banque Mondiale pour moderniser son administration publique, soutenir les réformes structurelles, préparer et mettre en œuvre les projets financés par les Fonds européens structurels et d’investissements. Cela afin d’accroître le financement dans l’exercice actuel, 2014-2020, et de préparer le futur exercice. Les accords avec les trois institutions sont valables jusqu’au 31 décembre 2023.

    Le 23 mars, le Parlement de la Roumanie a donné le vote final à la loi sur la création d’un Comité national de suivi dans le domaine de la macro-prudence. Un tel organisme existe aussi au niveau de l’Union européenne – le Comité européen du risque systémique -, étant le résultat des évolutions durant et après la crise. A son tour, ce dernier a émis la recommandation que chaque Etat se dote d’un comité similaire. Le Comité national de suivi dans le domaine de la macro-prudence évalue les risques pesant sur l’économie et fait des recommandations, y compris au gouvernement, pour les combattre. S’il ne tient pas compte de ces recommandations, le gouvernement engage sa responsabilité, sans pouvoir dire qu’il n’en a pas été averti, déclarait le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu, à l’été 2015, sur la toile de fond des débats publics sur l’opportunité de créer un tel organisme.

    Le 22 mars, le constructeur automobile américain Ford a annoncé qu’il investirait 200 millions d’euros pour produire le modèle EcoSport de classe B à l’usine de Craiova (sud) en 2017. Les ventes de ce modèle, présentement fabriqué en Inde, sont à la hausse sur le marché européen. Le mini-SUV de ville EcoSport aura des accessoires et des paramètres de fonctionnement améliorés et sera le deuxième modèle de marque Ford fabriqué en Roumanie, après le modèle B-Max. Le 31mars, la compagnie américaine « 8×8, Inc. », basée dans la Silicon Valley, en Californie, et qui fournit des solutions de communications dans le cloud, a ouvert à Cluj-Napoca son premier centre opérationnel d’Europe de l’Est. La société a fait savoir qu’elle envisageait de créer une centaine d’emplois avant la fin de l’année.

    Le 4 avril, le groupe allemand Daimler a officiellement inauguré à Sebeş sa production de boîtes de vitesse de dernière génération pour les automobiles Mercedez-Benz. Ce projet, estimé à 300 millions d’euros, repose sur le travail de 500 personnes, employées dans la fabrique située dans le département d’Alba (centre). Star Transmission, la filiale roumaine du groupe allemand Daimler, a été créée en 2001, par l’ouverture, à Cugir, d’une unité de production de roues dentées, d’axes et de composants pour les moteurs, les boîtes de vitesse et les systèmes de direction. Ultérieurement, plus précisément en 2013, une autre unité allait être ouverte à Sebeş, spécialisée dans la fabrication des boîtes de vitesse automatiques.

    Toujours le 4 avril, le Conseil de l’Autorité de surveillance financière a approuvé le rachat de la compagnie d’assurances générales Credit Europe Assurances-Réassurances par le groupe allemand ERGO. C’est la première transaction réalisée par un investisseur de réputation internationale sur le marché roumain des assurances générales, après la crise économique de 2008, déclaraient à ce moment-là les représentants de l’Autorité de surveillance financière.

    Le 8 avril, l’agence de notation Standard&Poor’s a confirmé les notes pour les dettes de la Roumanie sur le court et long terme, contractées en devise étrangère et en monnaie locale, soit BBB – / A- 3, avec perspective stable. La note BBB -, qui entre dans la catégorie « investement grade », concerne les investissements. La Roumanie s’est vu accorder un Baa3 par l’agence de notation Moody’s et un BBB – par Fitch. Standard&Poor’s a précisé que le maintien de ses notes pour la Roumanie s’explique par le niveau modéré d’endettement extérieur, sur la toile de fond des perspectives stables de croissance économique.

    A compter du 1er août, la TVA sur les services agricoles, les graines de semence, les pesticides et les engrais chimiques a baissé de 20% à 9%. Cette mesure a eu des effets positifs sur les prix pratiqués par les fournisseurs, faisant aussi diminuer le nombre des services réalisés au noir.

    Le 13 septembre, Airbus Helicopters a inauguré en Roumanie une nouvelle usine où il construira l’hélicoptère à double rotor H215, un investissement de 52 millions d’euros. Le premier exemplaire doit sortir des lignes d’assemblage en 2018. L’usine Airbus Helicopters Industries est située à Ghimbav, près de Brasov, au centre du pays, et s’étale sur 10.000 m2.