Tag: automobile

  • A la Une de la presse roumaine

    A la Une de la presse roumaine

    Hormis des sujets ayant fait la une de la presse ces derniers jours, tels le dossier pénal visant Gabriel Oprea et l’affaire des contrats d’assurance auto, les quotidiens roumains parle de l’essor du secteur de l’industrie automobile en Roumanie. C’est un essor qui repose pourtant sur un niveau très bas des salaires.



  • La semaine du 12 au 17 septembre 2016

    La semaine du 12 au 17 septembre 2016

    Visite en Roumanie du président français



    Le président roumain, Klaus Iohannis, et son homologue français, François Hollande, ont convenu à Bucarest d’intensifier le partenariat stratégique bilatéral et de développer la coopération dans les domaines de l’économie, de la défense, de l’éducation et de la recherche. Le chef de l’Etat roumain a déclaré à cette occasion que la relation avec la France est une priorité pour la politique étrangère de Bucarest. A son tour, le président François Hollande a affirmé que sa visite en Roumanie témoignait des liens particuliers qui existent entre les deux pays, sur les plans économique, scientifique et culturel. Il a fait savoir que les ministres roumain et français de la Défense auraient désormais des rencontres régulières, censées renforcer le partenariat dans ce secteur.



    Klaus Iohannis et François Hollande ont discuté entre autres de l’adhésion de la Roumanie dans l’espace Schengen et de la situation en Ukraine. Ils se sont rendus à Măgurele, dans la banlieue de la capitale roumaine, pour visiter l’Institut national de recherche – développement pour la physique et l’ingénierie nucléaire, ainsi que le Centre de recherche scientifique et les installations du laser ELI, au cœur dun programme de recherche européen destiné a développer les lasers les plus puissants au monde. Ils ont également participé à l’ouverture d’un forum d’affaires roumano-français. Par ailleurs, le président François Hollande et le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, ont inauguré l’usine d’hélicoptères Airbus de Ghimbav, près de la ville roumaine de Braşov, dans le centre du pays. La dernière visite dÉtat dun président français à Bucarest remonte à François Mitterrand en 1991.



    Baisse des prix d’assurance automobile



    Les transporteurs routiers de Roumanie ont abouti à un accord avec l’Autorité de surveillance financière au sujet des tarifs des assurances de responsabilité civile obligatoire, qui devraient baisser de près de trois fois. Les syndicats des transporteurs ont organisé d’amples prestations à travers le pays, y compris dans la capitale. A son tour, le gouvernement de techniciens de Bucarest a adopté un décret d’urgence aux termes duquel les prix d’assurance automobile seront gelés pour une période de six mois.


    Par ailleurs, l‘Exécutif de Bucarest a adopté le Plan directeur routier de la Roumanie. Selon le ministre du domaine, Sorin Buşe, le document prévoit la construction de quelque 6.800 km de route, dont plus de 1.500 km d’autoroutes, ainsi que la modernisation d’environ 5.000 km de voie ferrée, de 15 aéroports et d’une trentaine de ports.




    Problèmes dans le secteur public



    Les employés des pénitenciers de Roumanie envisagent d’organiser des protestations. Ils sont mécontents de ne pas bénéficier des mêmes augmentations salariales que leurs collègues qui travaillent dans d’autres institutions du secteur de la défense et de l’ordre public. Selon les syndicalistes, l’impact sur le budget ne serait pas important et l’enveloppe dédiée cette année au système pénitentiaire peut couvrir une éventuelle majoration salariale. Les salariés de ce secteur ont initié certaines formes de protestation, dont le refus d’effectuer des heures supplémentaires, ce qui risque de bloquer l’activité, étant donné le déficit en personnel.



    Les personnels médicaux sont eux mécontents des différences de rémunération dans le secteur public. Ils réclament l’élimination des iniquités créées par le décret du gouvernement qui a accordé des hausses salariales à certaines catégories de personnels. Les syndicalistes de la Santé ont fait savoir leur intention de démarrer, la semaine prochaine, des protestations qui devraient culminer avec une grève générale, prévue le 31 octobre.




    Préparatifs en vue des élections législatives



    Les Roumains vivant hors des frontières nationales ont eu jusqu’au 14 septembre pour s’inscrire au registre électoral, en vue des législatives prévues le 11 décembre. Selon les données fournies par l’Autorité électorale permanente, sur les plus de 10 mille demandes validées, quelque 7.200 concernent le vote par correspondance et 2.800 celui dans les bureaux de vote. L’option pour le vote par correspondance peut être vérifiée en ligne cinq jours après l’expiration du délai d’inscription au registre électoral. Une fois inscrits, 30 jours au plus tard avant le scrutin, les électeurs ayant opté pour cette modalité de vote recevront par la poste les documents nécessaires accompagnés d’un accusé de réception.




    Rentrée scolaire



    Pour plus de 3 millions d’écoliers roumains, le lundi 12 septembre a sonné lheure de la rentrée des classes. La nouvelle année scolaire est structurée en deux semestres et comporte 35 semaines d’école. En début d’année scolaire, il y a une pénurie de professeurs titulaires et la moitié des établissements d’enseignement manquent d’autorisation de fonctionnement.




    Echecs dans la Ligue Europa



    Les deux équipes roumaines de foot présentes dans la phase des poules de la Ligue Europa sont parties du mauvais pied. Il s’agit du club Astra Giurgiu, champion en titre, et des vice-champions du Steaua Bucarest. Astra Giurgiu a été vaincu à domicile par le club autrichien Austria Vienne, sur le score de 2 à 3, tandis que Steaua s’est incliné devant les Turcs


    d’Osmanlispor, score 0-2. Dans cette saison de la Ligue Europa, la Roumanie a également été représentée par Viitorul Constanţa, Pandurii Târgu Jiu et CSMS Iaşi, qui ont été éliminés dès les tours préliminaires. ( trad. : Mariana Tudose)

  • Investissements étrangers dans l’industrie automobile roumaine

    Investissements étrangers dans l’industrie automobile roumaine

    Il s’agit d’une entreprise d’assemblage des boîtes de vitesses automatiques de dernière génération, à neuf rapports, installées sur une vingtaine de modèles Mercedes, vendus partout dans le monde. 500 nouveaux emplois ont été créés dans la ville de Sebes. Si on prend en compte aussi les salariés des usines de Cugir, le groupe Daimler emploie jusqu’ici 2300 ouvriers en Roumanie.

    Ecoutons Bernd Krottmayer, représentant du groupe allemand. « L’histoire à succès commence durant un hiver morose de l’année 2001 suite à un concours de projets où plus de 70 entreprises roumaines étaient en lice pour une coopération avec Daimler. Les usines mécaniques de Cugir ont remporté ce projet et fondé une usine mixte avec Daimler AG. Le savoir-faire des deux partenaires en ce qui concerne la fabrication des roues dentées et la transformation des métaux a été l’ingrédient secret de cette histoire à succès. Les responsables de la compagnie mixte Star Transmission Cugir souhaitaient produire à long terme des engrenages complets, mais aussi les assembler, ce qui s’est passé 12 années plus tard. Les objectifs de la société étaient la construction d’une deuxième halle de production et la majoration du nombre de salariés à 500. Et voilà qu’en 2004, une deuxième halle de production est érigée. En 2010, un nouveau site de production est inauguré à Sebes. En 2013, la société comptait plus d’un millier d’employés et le grand rêve se transforme en réalité. Star Transmission démarre le montage de série des boîtes de vitesses. »

    Début 2014, le site spécialisé dans l’assemblage des boîtes de vitesses à double embrayage pour les autos Mercedes Benz est inauguré, soit un investissement de près de 40 millions d’euros. Enfin la fabrique spécialisée dans la production des boîtes de vitesses Mercedes 9G Tronic fut inaugurée. Ecoutons Bernd Krottmayer :« Malgré les nombreuses réalisations, nous avons fait un pas important pour ce qui est de la formation des jeunes. Nous avons inauguré à Alba une école de métiers en alternance, où, en coopération avec d’autres entreprises du département, nous nous impliquons dans la formation technique des jeunes. Le vieillissement de la population et l’évolution démographique rendent difficile la tâche de trouver des ouvriers spécialisés. Il est important de former aujourd’hui des jeunes d’après des méthodes modernes qui se plient aux besoins des entreprises ».

    Ces investissements sont extrêmement importants, affirme aussi le vice-premier ministre roumain Costin Borc, présent à l’inauguration du nouveau site industriel de Sebes. « C’est extraordinaire, puisque nous parlons d’un produit de haute technologie, de nouveaux emplois hautement qualifiés. Le gouvernement roumain a redoublé d’efforts pour réindustrialiser la Roumanie. C’est pourquoi nous avons besoin de main d’œuvre qualifiée. Ces efforts incluent aussi le développement de l’enseignement technique, de la participation des communautés locales pour créer les conditions nécessaires aux investisseurs étrangers. »

    L’industrie des composantes automobiles a connu un développement impressionnant après 1999 lorsque Renault a racheté la société Automobile Dacia, de Mioveni, dans le sud de la Roumanie. Dès lors, une série de fournisseurs traditionnels de Renault ont fait des investissements en Roumanie. Même cas de figure après le rachat par Ford des Usines automobiles de Craiova, puisque nombre d’équipementiers du géant automobile américain ont réalisé des investissements dans la région. D’autres producteurs de composantes automobiles qui étaient déjà présents en Roumanie sont devenus des fournisseurs de Ford.

    Qu’ils soient allemands, américains, français, espagnols ou japonais, les investisseurs étrangers du domaine, y compris Dacia Groupe Renault et Ford, ont demandé à maintes reprises aux différents gouvernements d’améliorer l’infrastructure routière, notamment par la construction d’autoroutes à travers les Carpates, qui pourraient réduire les coûts opérationnels des industriels du domaine. Les ouvriers de Dacia ont même protesté début mars demandant la construction au plus vite de l’autoroute censée relier les villes de Pitesti et de Sibiu.

    La Compagnie nationale d’autoroutes et des routes nationales de Roumanie a répondu que l’étude de faisabilité serait achevée avant le 15 décembre de cette année, et que la conception et la construction de l’autoroute démarreraient après l’élaboration de ce document. Le délai estimé pour l’inauguration de ce secteur d’autoroute est l’année 2021. (trad. Alex Diaconescu)

  • 06.08.2016 (mise à jour)

    06.08.2016 (mise à jour)

    Gardes — A compter du 1er octobre, les médecins roumains se verront payer les services de garde supplémentaires qu’ils assurent, a annoncé samedi le ministère roumain de la Santé. Cela veut dire une hausse de l’enveloppe dédiée de quelque 22 millions d’euros qui résulteront d’une gestion plus efficace des ressources existantes dans le système sanitaire, mais cet effort n’aura aucun impact sur le déficit budgétaire estimé pour cette année, assurent les représentants du ministère. Cette hausse de la rémunération pour les services de garde est une des mesures les plus importantes adoptées au profit des médecins, ces dernières années, a encore estimé le ministère de la Santé.



    Automobiles — Plus de 175 mille automobiles nouvelles ou d’occasion ont été immatriculées en Roumanie dans les six premiers mois de cette année, soit 19% de plus par rapport à la première moitié de 2015, apprend-on d’une analyse de l’Institut national de la statistique. Tendance à la hausse aussi pour les immatriculations de véhicules de fret qui augmentent de 17,5%. En revanche, le nombre de bus et de minibus nouvellement enregistrés a diminué de 8%. L’année repère en la matière reste 2007, avec plus de 300 mille immatriculations.



    Marine — La Fête de la Marine roumaine, traditionnellement marquée le 15 août, est précédée par des journées portes ouvertes organisées par les Forces navales roumaines dans les ports militaires de Constanta et de Mangalia, à la mer Noire. Ce weekend, le public peut visiter les navires militaires et se familiariser avec les équipements et l’armement utilisés par les marins roumains. On propose également des ateliers interactifs ou encore des jeux et des compétitions navales.



    OTAN — Deux officiers, l’un Roumain et l’autre Tchèque, assureront des programmes de formation pour la mise à niveau des services militaires ukrainiens aux normes de l’Alliance nord-atlantique, a annoncé Viktor Muzhenko, chef d’État-major de l’armée ukrainienne, cité par l’agence Interfax. Les deux militaires otaniens sont des spécialistes des systèmes de défense post-soviétiques et ont œuvré aux réformes des armées de leurs pays respectifs, a encore précisé le responsable ukrainien. Kiev entend aligner ses services militaires aux exigences de l’OTAN à l’horizon 2020.



    Invention — A Lucerne, en Suisse, une équipe d’élèves roumains a remporté le Prix d’excellence en technologies de l’information, lors de la 27e édition de la compétition « JA Europe Company of the Year » (Jeunes réussites — société européenne de l’année). Ils y ont présenté des lunettes intelligentes qui aident les malvoyants à s’orienter dans leur environnement. Réalisées à l’aide d’une imprimante 3D, ces lunettes sont équipées de capteurs qui scannent et analysent les objets et le relief environnants ; elles transmettent quasi instantanément les résultats à l’usager sous la forme de sons à intensité et fréquence variables. « Jeunes réussites — société européenne de l’année » s’est déroulée du 25 au 28 juillet et a rassemblé plus de 200 jeunes entrepreneurs de 35 pays européens.



    Météo — Temps très chaud, voire caniculaire dans le sud et le sud-est de la Roumanie, pour les 24 prochaines heures. Le ciel sera variable, partiellement couvert sur le centre du pays où l’on attend des pluies à verse et des phénomènes électriques. Les maximales doivent grimper jusqu’à 37 degrés.

  • Abdelhamid Djebbari (Algérie) – quelles voitures pour les Roumains?

    Abdelhamid Djebbari (Algérie) – quelles voitures pour les Roumains?

    A l’instar de certains autres peuples, l’on constate que les Roumains préfèrent les véhicules d’occasion. A preuve, les plus de 250.000 immatriculations d’occases en 2015, un chiffre à la hausse de 14% par rapport à l’année précédente. La statistique a été réalisée par la Direction pour les permis de conduire et l’immatriculation des véhicules. Les Roumains ont donné la préférence aux marques suivantes : Volkswagen, qui arrive en tête du classement, suivi à grande distance par Opel, puis Ford, BMW, Audi, Skoda, Renault et Mercedes. Il est à remarquer que chacune de ces marques a connu une hausse entre 10 et 24% par rapport à 2014.



    Les Roumains sont très friands de voitures : les immatriculations de véhicules, neufs et d’occasion, ont progressé de 14% en 2015 par rapport à l’année antérieure. Il convient de mentionner aussi que les Roumains n’ont immatriculé en 2015 que 81.000 véhicules neufs. Cette tendance s’est poursuivie et s’est même accentuée les 5 premiers mois de 2016, puisque le marché des occases s’est accru de 21%.



    Même les ventes de véhicules neufs ont progressé de 16% par rapport à la même période de l’année dernière. Ainsi, en 2016, pour les véhicules neufs immatriculés, les Roumains ont donné la préférence au producteur national Dacia, groupe Renault, suivi de loin par Skoda et Volkswagen. Pour les occases, les trois premières marques choisies n’ont pas bougé.



    Le parc automobile national de Roumanie comptait, fin 2015, près de 6,6 millions d’unités, à la hausse de 5% par rapport à 2014. Sur ce chiffre, 5,15 millions étaient des voitures. Pourtant, plus de 2 millions et demie de ces véhicules étaient plus vieux de 12 ans, et à la baisse de 12% par rapport à 2014. 1,9 millions de véhicules avaient une ancienneté entre 6 et 10 ans, et 1,2 millions avaient plus de 20 ans. La plupart de ces véhicules sont Diesel.

  • A la Une de la presse roumaine – 15.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 15.06.2016

    La Cour Constitutionnelle doit
    décider du sort de quelques 4500 dossiers d’abus de fonction. La loi électorale
    qui prévoit l’élection des maires en un seul tour sera également discutée par
    la Cour Constitutionnelle. Entre temps, les élus souhaitent abaisser les
    charges patronales, alors que les sociétés de l’industrie automobile ont du mal
    à trouver du personnel en Roumanie.


  • A la une de la presse roumaine – 19.05.216

    A la une de la presse roumaine – 19.05.216

    Dans la presse électronique de ce
    jeudi : les raisons de la décision du gouvernement de majorer certains
    salaires dans le secteur public ; le scandale des désinfectants médicaux
    dilués ; l’actualité du marché automobile en Europe et en Roumanie ;
    un inventaire de promesses farfelues de campagne électorale.


  • 15.04.2016

    15.04.2016

    Forum – Le ministre roumain des affaires étrangères, Lazar Comanescu, est présent aujourd’hui à Bratislava, en Slovaquie, au Forum global de sécurité GLOBSEC, où il parlera des priorités de la Roumanie, dans la perspective du Sommet de l’OTAN, prévue à Varsovie au mois de juillet. Dans son intervention, le chef de la diplomatie roumaine mettra l’accent sur le processus d’adaptation de l’Alliance, afin de donner les meilleures réponses aux défis de l’environnement sécuritaire actuel, précise le MAE de Bucarest. M. Comanescu présentera aussi le point de vue de la Roumanie concernant les évolutions de sécurité dans le voisinage oriental de l’OTAN. Enfin, en marge de la conférence, il aura également plusieurs entretiens bilatéraux. Riche d’une tradition de plus de 10 ans en Europe, GLOBSEC est une importante plate-forme centre-européenne de politique étrangère et de sécurité, qui bénéficie des contributions de hauts responsables politiques et d’experts reconnus d’Europe et d’Amérique du Nord.

    Démission – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos a fait savoir que son gouvernement continuerait, la semaine prochaine, les négociations avec les partenaires sociaux au sujet des salaires dans le secteur public, afin d’y trouver une solution faisable du point de vue du budget et de la législation en vigueur. Le chef de l’Exécutif a accepté hier la démission de la ministre du travail, Ana Costea, et désignera bientôt un autre titulaire pour ce portefeuille.

    Automobile – Les ventes de véhicules de la marque Dacia – le plus important constructeur automobile roumain, appartenant au groupe français Renault – ont progressé de 4,9% en Europe le mois dernier, sa part de marché s’est maintenu à 2,3%, indiquent les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’Association des constructeurs européens d’automobiles. Les immatriculations de véhicules Dacia neufs était de 41.000 en Europe, en mars, en hausse par rapport à mars 2015.

    Réunion – Bucarest réaffirme son engagement de contribuer activement aux efforts de la communauté internationale de combattre le terrorisme, a déclaré le représentant permanent de la Roumanie à l’ONU, Ion Jinga, lors d’un débat au Conseil de sécurité. L’ambassadeur roumain a affirmé que le terrorisme était une menace constante contre l’humanité et qu’aucun pays n’était épargné par ce fléau. Les Nations Unies occupent une position spéciale dans l’effort de mise en œuvre d’une coalition anti-terroriste universelle, a-t-il ajouté.

    Tennis – L’équipe de Fed Cup de Roumanie affrontera ce week-end l’Allemagne, dans une rencontre accueillie par la ville roumaine de Cluj-Napoca (nord-ouest) et qui compte pour le maintien dans le Groupe mondial de la compétition de tennis féminin par équipes. La sélection roumaine rassemble les joueuses Simona Halep, Monica Niculescu, Irina Begu et Alexandra Dulgheru. Par ailleurs, le double Florin Mergea, Roumanie-Rohan Bhopanna, Inde, affronte aujourd’hui Jamie Murray (UK)/Bruno Soares (Brésil), dans les quarts de finale du tournoi de Monte Carlo. Le double roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer s’est incliné en 8e de finale devant Henri Kontinen (Finlande)/John Peers (Australie).

  • A la une de la presse roumaine – 15.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 15.04.2016

    La démission de la ministre roumaine
    du Travail Ana Costea suite à l’échec de la loi du système unitaire de salaires
    dans le secteur fait la une de la presse roumaine. L’automobile est également
    le sujet fédérateur des quotidiens nationaux qui annoncent la relance du
    programme de renouvellement du parc automobile national, du succès dont
    bénéficient les voitures d’occasion en Roumanie et du poids de plus en plus
    important de la marque roumaine Dacia parmi les véhicules usés provenant
    d’Allemagne et de France.



  • Le marché roumain de l’automobile

    Le marché roumain de l’automobile

    Comme les années précédentes, ce sont les achats de véhicules effectués par les entreprises qui ont le plus pesé – 74% par rapport aux 26% dans le cas des particuliers. La Police routière annonce, à son tour, 81.100 nouvelles immatriculations en 2015, près de 16% de plus qu’une année auparavant.

    Le journaliste spécialisé Adrian Mitrea en fait l’analyse suivante : « Il faut séparer les données fournies par l’Association des producteurs et des importateurs d’automobiles (APIA), qui mettent en évidence les achats, et celles de la Police, qui parlent des immatriculations. Malheureusement, le marché automobile roumain continue d’être marqué par un phénomène bien particulier – des véhicules déclarés vendus à l’intérieur du pays de et par l’APIA. Une fois arrivés en Roumanie, ils repartent, pour différentes raisons, à l’exportation. Ces voitures figurent comme vendues en Roumanie et c’est ainsi que les statistiques relèvent des ventes à la hausse. Ce n’est qu’ensuite, quand on examine les chiffres de la Police que l’on découvre que l’augmentation n’est pas si grande et qu’il existe une différence de plusieurs milliers de véhicules entre les deux statistiques. C’est pour cette raison que nous constatons une progression spectaculaire des ventes rapportée par l’APIA et une évolution modérée selon les rapports de la Police. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser ces données. »

    Et pourtant, selon les chiffres de la Police, en 2015, plus de 250 mille autos d’occasion ont été immatriculées en Roumanie, en hausse de 14% par rapport à 2014. Adrian Mitrea : « On a toujours affaire à de nombreuses importations de véhicules d’occasion. Evidemment, le rapport est défavorable aux voitures neuves, même si tout le monde aime ces dernières : nous les clients, les constructeurs, les importateurs. Les clients préféreraient conduire une voiture flambant neuve, et les concessionnaires souhaiteraient vendre des voitures de dernière génération. Mais avant d’arriver là, la réalité économique roumaine fait état de ce que les Roumains se permettent réellement – les voitures d’occasion. Ce qui plus est, cette importation massive de voitures de deuxième main indique aussi que les concessionnaires automobiles roumains n’ont toujours pas appris comment faire ce genre de commerce. C’est à peine depuis une année qu’il existe un intérêt réel pour ce segment du marché, mais jusqu’ici c’était une catégorie de marché totalement ignorée par les concessionnaires, même si c’était à leur désavantage. Désormais, il existe aussi des sociétés spécialisées uniquement dans la vente de voitures d’occasion qui font à un très haut niveau ce que les concessionnaires de voitures neuves auraient dû faire. »

    Aux dires du président de l’Association des producteurs et des importateurs d’automobiles, Ernest Popovici, pour encourager l’achat de voitures neuves, une nouvelle série de mesures s’imposerait: « Il faudrait fiscaliser les importations de véhicules d’occasion, recalculer le taux annuel d’imposition pour les automobiles en fonction de leur niveau de pollution, sanctionner sévèrement toute modification de kilométrage et encourager réellement l’achat de véhicules moins polluants, aux émissions réduites de CO2. »

    Pour 2016, l’APIA estime une hausse des ventes de véhicules neufs de 10 à 12% par rapport à l’année dernière. Côté production, les statistiques indiquent que sur un total de 387.000 unités, 339 mille ont été fabriquées par le constructeur automobile Dacia Groupe Renault, tandis que 48.000 unités portent la signature du producteur Ford. En échange, les exportations ont ralenti en 2015 – 355 mille véhicules exportés, un chiffre inférieur de 2,5% à celui enregistré en 2014. Avec 162.000 unités exportées, la Duster est restée, en 2015 aussi, le modèle le plus exporté. La Logan a occupé la deuxième marche du podium, suivie par la Dacia Sandero, la Ford B-Max et la Logan MCV.

    Avec 33.800 unités vendues en 2015, Dacia reste la marque la mieux vendue en Roumanie, suivie par Volkswagen et Skoda. Bien qu’il continue à dominer le marché roumain avec 53,5%, le diesel perd des parts de marché par rapport aux années dernières, grignoté par l’essence, mais aussi par les autos électriques dont le nombre s’est monté à 495 en 2015, soit 100% de plus qu’en 2014. A la fin de l’année dernière, le parc automobile roumain était estimé à 6,6 millions d’unités, soit 5,27% plus grand qu’en 2014. Sur ce total, 1,19 millions étaient enregistrées à Bucarest dont 956.000 figuraient dans la catégorie automobiles. (trad, Ioana Stancescu, Ileana Taroi, Alex Diaconescu)

  • Oltcit ou la Citroën fabriquée en Olténie

    Oltcit ou la Citroën fabriquée en Olténie

    Sur les trois marques automobiles que la Roumanie avait produites à l’époque communiste, seule Dacia existe encore de nos jours. Après les quatre-quatre Aro et les familiales Dacia 1100 et 1300, des licences Renault 8 et 12 respectivement, la troisième marque automobile à voir le jour en Roumanie fut l’Oltcit.

    Apparue dans la seconde moitié des années 1970, plus précisément en 1976, l’Oltcit était le fruit de l’association entre le gouvernement roumain et le constructeur automobile français Citröen, qui venait d’être racheté par Peugeot. On renouait ainsi une tradition des relations franco-roumaines, considérablement diminuées entre 1945 et 1965. Les partenariats de la Roumanie avec la France avaient connu un dégel vers le milieu des années 1960 et se sont traduits par une importation considérable de technologie française dans toutes les branches industrielles.

    Le partenariat le plus connu a été celui entre l’Etat roumain et la Régie Renault qui a donné naissance aux automobiles Dacia à la fin des années ’60. L’entreprise qui allait produire la nouvelle voiture fut bâtie à Craiova, dans la région d’Olténie du sud-ouest de la Roumanie. La participation de l’Etat roumain était de 64%, alors que Citroën contribuait avec 36% du capital. Le nom Oltcit était en fait un mélange être l’abréviation des noms « Oltenia/Olténie » et « Citroën ».

    Le principal produit de la marque était le véhicule homonyme dont la production fut lancée en 1981. La plate-forme sur laquelle a été conçue l’Oltcit était appelée par le ingénieurs de Citroën le projet Y, une bicorps à deux portes qui était sur le point d’être produite juste avant le rachat de la marque par Peugeot. Les nouveaux patrons de Sochaux mettent le projet à rebut pour le ressortir des tiroirs au moment où le dictateur communiste roumain Nicolae Ceauescu se porte acquéreur d’un projet clefs en main pour la fourniture d’une usine et d’un modèle à fabriquer.

    L’Oltcit roumaine est donc la dernière voiture de conception 100% Citroën et cela se voyait notamment dans ses atouts : tenue de route, confort de suspension, nervosité et habitabilité meilleure grâce au coffre vaste et pratique d’accès par son seuil de chargement bas. En Roumanie, l’Oltcit était un progrès notable par rapport aux vieillottes Dacia conçues une décennie auparavant. Trois moteurs étaient disponibles pour l’Oltcit : un bi-cylindre à plat de seulement 652 cm3 et 34 cv, un quatre cylindres boxer de 1 129 cm3 et 57 cv et un quatre cylindres de 1300 cm3 et 61 cv. La vitesse maximale des différents modèles Oltcit allait de 120 km/h à 150 km/h.

    Pourtant, l’Oltcit se vend assez mal en Roumanie, puisqu’au début cette voiture était plus chère que les Dacia, plus gourmande et moins spacieuse. PSA apporte son aide en distribuant les voitures sous le nom de Citroën Axel dans plusieurs pays non communistes : en France, en Europe Occidentale et au Canada. Malgré une capacité de production de 130 mille unités, environ 60 mille voitures sortaient des portes des usines de Craiova, dont la plupart étaient vendues sur le marché roumain. En France, l’Axel aura une carrière discrète bien que bénéficiant d’un prix de vente très intéressant, la version de base étant moins chère que la 2 CV.

    L’Oltcit était une voiture destinée notamment au trafic urbain. Si Dacia était la voiture populaire, utilisée pour presque toutes les tâches possibles, Oltcit était choisie notamment par la population citadine, aux familles jeunes et aux célibataires. La voiture était associée notamment à une catégorie sociale plutôt cosmopolite, celle des intellectuels.

    Finalement, en 1990, Citroën abandonne le projet Axel et sort du partenariat avec l’Etat roumain. L’entreprise française déplore la faible qualité de la voiture, tant de ses composantes que de l’assemblage général. Ce qui plus est, la qualité des Oltcit destinées au marché roumain était même inférieure à celle des Axel, destinés aux marchés du monde. D’ailleurs, à l’époque communiste, les Roumains payaient même des pots-de-vin pour pouvoir s’acheter une Oltcit portant le label « rejetée à l’exportation ».

    L’Etat roumain s’approprie le paquet de 36% des actions des usines de Craiova et change leur nom en Automobile Craiova. La marque sous laquelle sont vendues ses produits n’est plus Oltcit, mais Oltena. Avec un face lift esthétique et quelques modifications techniques, la voiture portant un nouveau badge allait être vendue jusqu’en 1994. Pourtant, les réformes économiques et la transition vers une économie de marché ont constitué des coups durs pour la voiture Oltcit. En 1993, la production ne s’élevait qu’à 12 mille exemplaires, moins de 10% de la capacité des usines lors de leur inauguration en 1981. Malgré cette situation désastreuse, les ingénieurs d’Oltcit réussissent à produire aussi une dérivation du véhicule d’origine : une pick-up à deux places qui se vend assez bien surtout à l’exportation.

    En 1994, les usines automobiles entrent dans une nouvelle ère suite au rachat par le fabriquant sud-coréen Daewoo qui y produit nombre de modèles plus modernes mais surtout plus fiables : Tico, Cielo – connue dans d’autres pays comme Nexia – Espero, Matiz et Nubira. Pourtant, suite à d’autres transactions entre les géants de l’industrie automobile mondiale, l’entreprise de Craiova se voit à nouveau sans patron. Elle est encore une fois rachetée par l’Etat roumain en 2006, qui la revend une année plus tard à Ford. Le géant américain de l’automobile détient actuellement 72% des actions de la société Automobile Craiova, qui y produit des Transit Connect et la B-Max. D’ailleurs ce petit monospace est produit uniquement en Roumanie. Après une pause de 72 ans, Ford renoue avec la tradition de sa présence en Roumanie. Entre 1935 et 1941 Ford avait assemblé des voitures et des camions dans une usine du quartier Floreasca de Bucarest. (trad. Alex Diaconescu)

  • Le marché et l’industrie automobile roumaines

    Le marché et l’industrie automobile roumaines

    Pour sa part, le marché automobile roumain a progressé en 2014 après six ans de recul jusquà 100.300 unités vendues, en hausse de 21,5% par rapport à lannée précédente. Ecoutons les explications du journaliste Adrian Mitrea : « Le marché automobile roumain était à un niveau tellement bas quil ne pouvait plus reculer encore. Les ventes actuelles étaient en quelques sorte programmées puisquil sagit de ventes de véhicules pour les entreprises qui remplacent leur flotte à la fin dun cycle dutilisation. Cest de là que cette croissance est issue. Sur le segment clients personnes physiques, le marché est en stagnation. Le programme de renouvellement du parc automobile « Le Tacot » a bien fonctionné grâce à ce système de tickets électroniques alloués directement aux concessionnaires, ce qui a aidé aussi. On parle en fait dune croissance justifiée par le niveau très bas du point de départ. »



    Près de 400 mille véhicules ont été produits en Roumanie en 2014, 4,8% de moins quen 2013. Sur ce, près de 340 mille unités ont été produites par Dacia et plus de 50 mille par Ford. En fait, lannée dernière, Automobile Dacia a consolidé sa position de plus importante entreprise de Roumanie après avoir enregistré un chiffre daffaires de 4,24 milliards deuros, en hausse par rapport à 4,16 milliards deuros en 2013, et une exportation couvrant 92% de sa production. Pour ce qui est des véhicules doccasion, les ventes annuelles sont trois fois supérieures à celles de voitures neuves.



    Ecoutons Adrian Mitrea. « Le marché de loccasion sest pratiquement stabilisé depuis plusieurs mois, depuis deux ans environ à un volume très important. Les importations de voitures usagées sont donc très élevées. Evidemment le rapport est défavorable aux autos neuves, même si tout le monde préférerait une voiture neuve. Les clients, les producteurs et les concessionnaires souhaitent conduire ou vendre une auto neuve. Et pourtant, la réalité économique de la Roumanie illustre le fait que ce que les Roumains se permettent réellement, ce sont des autos usagées. Et cette importation massive de véhicules doccasion indique aussi autre chose, à savoir que les concessionnaires autochtones nont pas encore appris à vendre des autos doccasion. Je perçois un certain intérêt sur ce segment depuis une année environ, mais jusquici, cétait une catégorie de marché complètement ignorée par les concessionnaires, à leur défaveur. Des concessionnaires spécialisés uniquement en occases sont apparus et qui font à un niveau très professionnel ce que les concessionnaires qui vendaient principalement des véhicules neufs auraient dû faire. Ils ont ignoré cette partie, et maintenant ils sen ressentent. »



    La discussion sur lintention dun troisième constructeur automobile dinvestir en Roumanie a été évoquée à plusieurs reprises. Le président de lAssociation des constructeurs automobiles de Roumanie, Constantin Stroe, sexprime à ce propos pour Radio Roumanie : « La Roumanie a réellement un potentiel énorme pour accueillir aussi un troisième constructeur automobile, mais une telle décision ne peut être prise sans une étude de faisabilité, qui tienne compte aussi de linfrastructure routière, particulièrement importante. Et deuxièmement, il sagit de toute une série davantages du pays, appelons-les ainsi. Nous avons donc besoin dinfrastructure routière, dinfrastructure routière, et encore dinfrastructure routière. Pourquoi pensez-vous que tous ceux qui se sont installés en Roumanie ont choisi louest du pays ? Justement pour éviter la traversée du pays dest en ouest qui, bien des fois, coûte du temps, de la tension nerveuse et de largent, plus que le transport de louest du pays jusquen Europe Occidentale. Après, il y a certaines facilités, certaines au niveau national, dautres au niveau local. Au niveau national, il existe les aides dEtat. Bien sûr, ces aides dEtat ne sont pas que des coûts pour lEtat roumain, ce sont aussi des avantages parce que le futur investisseur est tenu de créer un certain nombre demplois. Et au niveau régional, il peut y avoir des taxes et des impôts qui peuvent déterminer un investisseur à venir sinstaller en Roumanie. A tout cela, jajoute encore un avantage, même sil nest pas bon pour les citoyens roumains, cest celui du coût de la main dœuvre, qui est bas, et cest un avantage qui compte. »



    Les premiers mois de cette année, des ventes de 10% plus importantes que lannée dernière ont été constatées, ce qui est encourageant.


  • Dumitru Văsescu

    Dumitru Văsescu

    Le nom de lingénieur et inventeur roumain Dumitru Văsescu est lié à lautomobile à vapeur. A une époque où le vélo et le chariot étaient les moyens de transports de prédilection, lautomobile construit par Văsescu passait pour un engin spectaculaire. Le moteur à vapeur est un moteur à combustion externe qui produit du travail mécanique en utilisant lénergie thermique des vapeurs.



    Lingénieur Nicu Dumitrache, du Musée technique national Dimitrie Leonida, nous a fourni des détails supplémentaires sur Dumitru Văsescu: « Dumitru Văsescu est né en 1859 à Iaşi. Après le lycée, il va à Paris, où il suit les cours de lEcole centrale, une école technique dingénierie, domaine qui le passionnait. Dès son enfance, il se plaisait à bricoler toute sorte de dispositifs. Pour accomplir son rêve, celui de construire un véhicule autopropulsé, il fait aménager un atelier dans la capitale française, du temps de ses études universitaires. Cest là, rue Michelet, quil se met à travailler à ce projet. En 1880, il achève de construire son automobile à vapeur. Ses promenades en auto, sur lAvenue des Champs Elysées, ne tardent pas à susciter lintérêt des Parisiens. Le moteur à combustion interne nallait être inventé quaux alentours de 1885 par lAllemand Nikolaus August Otto. Le moteur qui porte depuis lors son nom est un moteur à allumage par étincelle. En 1893, un autre Allemand, Rudolf Diesel, propose le moteur à allumage par compression. Bref, dans les années 1880, on ne connaissait que lautomobile à vapeur.


    Le premier véhicule routier propulsé à la vapeur avait été construit en 1769 par lingénieur Nicolas Joseph Cugnot. Ce prototype na roulé que sur des chemins communaux. La France des années 1870-1880 a donné plusieurs constructeurs dautomobiles à vapeur, dont Amédée Bollée. Celui-ci allait construire en 1873, une auto très lourde, qui pesait 5 tonnes, ni plus ni moins. Ce véhicule, conçu pour le transport de plusieurs personnes, ressemblait à un carrosse. A la différence de son confrère français, lingénieur roumain Dumitru Văsescu a réussi à construire un véhicule léger, à la portée de tous et très populaire »



    On retrouve aujourdhui encore des éléments propres à lautomobile inventée par le Roumain Dumitru Văsescu. Il sagit des jantes métalliques et des enveloppes en caoutchouc. Il faut rappeler que, dans les années 1800, on ne connaissait que les roues en bois et que le pneu était une notion totalement inconnue. Dumitru Văsescu parvient à munir le pont arrière de son véhicule de jantes, dont les rayons étaient fabriqués en acier. Pour la partie où sagençait lenveloppe rigide en caoutchouc, lingénieur rooumain avait choisi un métal plus mou. Les roues avant, elles aussi métalliques, étaient prévues denveloppes rigides. Le système de freinage était formé de deux pièces mécaniques indépendantes, qui actionnaient les roues arrière. Un élément de modernité, adopté par toutes les autos fabriquées après 1900, consiste en ce que toutes les composantes sont placées à lintérieur du châssis.



    Dumitru Văsescu a fait breveter son invention en 1880, à Paris. En 1906, il revient en Roumanie, en amenant avec lui lautomobile qui avait fait couler beaucoup dencre dans toute lEurope et quil expose à lEcole des Ponts et Chaussées de Bucarest, où il enseigne. Linventeur roumain meurt le 29 octobre 1909 à Bucarest. (trad.: Mariana Tudose)

  • A la une de la presse roumaine – 24.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 24.06.2015

    La presse en ligne de ce mercredi est intéressée par l’Union européenne et l’OTAN, par le style de travail du premier ministre par intérim de Bucarest, par l’activité des parlementaires, par le commerce de proximité, les banques roumaines à actionnariat grec et par les effets de la robotisation dans l’industrie automobile de Roumanie.


  • A la une de la presse roumaine – 22.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 22.04.2015

    L’exercice militaire que l’OTAN déroule à la frontière orientale de l’Europe, est le plus important déploiement de forces de ces dernières années en Roumanie, constatent les quotidiens bucarestois qui estiment que le pays bénéficie actuellement « d’une chance historique ». Par ailleurs, les journaux esquissent le portrait rebot du fonctionnaire corrompu roumain et effectuent un survol de l’industrie automobile de Roumanie.