Tag: autoroute

  • 29.09.2023 (mise à jour)

    29.09.2023 (mise à jour)

    Cour Constitutionnelle – L’Union sauvez la Roumanie et la Force de la
    droite, deux partis d’opposition membres du Parlement de Bucarest ont dénoncé vendredi, à la Cour Constitutionnelle le paquet de
    mesures fiscales et budgétaires pour lequel le gouvernement a engagé
    dernièrement sa responsabilité. Les deux partis affirment que le document comporte
    des articles qui contreviennent à la Loi fondamentale et que leur démarche
    bloquera, ne serait-ce que temporairement, cette loi qui entraînerait la hausse
    des taxes pour tous les Roumains. La
    saisine déposée à la Cour Constitutionnelle porte aussi la signature de deux
    représentants du Parti national libéral, a déclaré le leader du groupe des
    députés de l’USR, Ionuţ Moşteanu. Selon lui, la réforme du Gouvernement
    s’applique d’une manière non-unitaire et transgresse le principe de la sécurité
    juridique, à cause de son manque de clarté et de prédictibilité. La décision de
    l’USR a suscité les critiques des élus de l’AUR, également en opposition qui
    avaient commencé en début de semaine à ramasser des signatures pour déposer une
    motion de censure. Le leader AUR, George Simion a dit que les élus nationaux de
    l’USR auraient pu tout simplement signer la motion, indépendamment de l’action
    auprès de la Cour Constitutionnelle et les a accusés de faire le jeu du
    Pouvoir. Par ailleurs, le ministre des Finances, Marcel Bolos a déclaré que le
    paquet de mesures fiscales adopté par le gouvernement était nécessaire dans le
    cadre du processus de modernisation de la Roumanie. Ne pas résoudre le problème
    de déficit budgétaire compromettrait l’accès aux 75 milliards d’euros de fonds
    européens destinés aux projets de développement. La CC examinera la saisine le 18 octobre.


    PNRR – La Commission européenne a
    versé à la Roumanie un financement de 2,7 milliards d’euros, comme réponse à la
    demande de paiement de la deuxième tranche du PNRR, formulée en décembre
    dernier. Le ministre des Finances, Marcel Bolos, affirme que la Roumanie figure
    parmi les premiers pays européens à avoir entrepris toutes les démarches
    nécessaires à l’octroi de cette enveloppe. Dans un article sur les réseaux de
    socialisation, le responsable roumain a rappelé que le pays a reçu jusqu’à
    présent, 10 des 29 milliards d’euros attribués via le PNRR.









    Défense – La Roumanie se munira de
    tous les équipements militaires nécessaires au renforcement du niveau de
    sécurité dans la région de la mer Noire. C’est ce qu’à affirmé le ministre
    roumain de la Défense, Angel Talvar, lors d’une visite à une fabrique
    d’équipements militaires de Timisoara. La Roumanie est un pays sûr et elle
    n’est en conflit avec personne, a déclaré le ministre, tout en rappelant qu’il
    est toujours possible que des incidents militaires se produisent sur le
    territoire nationale, comme par exemple la chute de drones russes. On fait de
    notre mieux et on a déjà adopté des mesures supplémentaires après que des débris
    de drones russes ont été trouvés en Roumanie. On essaie de faire en sorte pour
    maintenit le climat de normalité a ajouté Angel Talvar. Et lui de préciser que
    l’armée espère pouvoir recruter des jeunes notamment après les départs à la
    retraite du dernier temps.

    Avion – Un nouvel avion Hercule de transport militaire a été offert par
    les Etats-Unis aux Forces aériennes roumaines. Depuis la mi-septembre quand il
    a été livré, l’avion a servi de manœuvres communes sur la base 90 de transport
    aérien censées permettre aux militaires roumains de se familiariser avec les
    nouveaux équipements. Un deuxième avion Hercule sera donné à la Roumanie avant la fin de l’année.



    Energie – En Roumanie,
    les tarifs du gaz et de l’électricité seront subventionnés jusqu’à la fin du
    mois de mars 2025, a fait savoir l’Autorité nationale pour la règlementation
    dans l’Energie (ANRE). Par conséquent, pour une consommation de moins de 100
    kW, les Roumains paieront 68 bani (13 centimes d’euro) pour un kilowatt, pour
    une consommation allant de 100 à 255 kW, le tarif d’un kW sera de 80 bani (soit
    16 centimes d’euro) et pour une consommation entre 255 et 300 kW, le tarif d’un
    kW sera d’1,3 lei (26 centimes d’euro). Enfin, si la consommation dépasse les
    300 kilowatts, il y a un tarif unique de 1,3 lei. Pour le gaz, le prix d’un kW/heure
    ne dépassera pas les 31 bani (6 centimes d’euro). Selon le représentant de
    l’Autorité, Valeriu Steriu, cette mesure apporte de la prédictibilité et
    rassure la population et les consommateurs industriels. La semaine dernière, la
    somme totale remboursée par l’Etat roumain aux compagnies énergétiques se
    chiffrait à 21 milliards de lei (4,2 milliards d’euros). Entre temps, la
    Compagnie nationale Transgaz a annoncé avoir déjà stocké des réserves de gaz qui
    couvrent 96 % de la capacité de stockage du pays.




    Autoroute – Le
    Ministère roumain du Développement a approuvé un investissement de 6 milliards
    d’euros dans la construction d’un tronçon d’autoroute entre Miercurea Nirajului
    et Leghin, sur l’autoroute A8 dite de l’Union. Le tronçon d’une longueur de 160
    kilomètres aura 47 tunnels et plus de 250 passages. Une fois approuvé l’investissement en séance
    gouvernementale, un appel d’offre sera lancé. La durée des travaux sera de 54
    mois. Sur les 300 km que la future autoroute A8 entre Targu Mures-Iasi et
    Ungheni devrait avoir, seuls 30 font l’objet d’un contrat déjà signé.






    Brancusi -
    L’Exposition « Brancusi : des sources roumaines et des perspectives
    universelles » s’ouvre samedi, au Musée national des Beaux-arts de
    Timisoara. C’est pour la première fois ces 50 dernières années que la Roumanie
    consacre une exposition à cet artiste d’origine roumaine. L’événement fait
    partie du programme Timisoara – capitale européenne de la culture en 2023. Une
    occasion d’admirer des sculptures célèbres telles Mademoiselle Pogany, Tête
    d’enfant, le Baiser ou la Prière. Les œuvre de Brancusi proviennent de
    collections publiques et privées de Roumanie et de l’étranger, de galeries
    célèbres telles le Centre Pompidou de Paris ou Tate Gallery de Londres.
    L’exposition reste en place jusqu’au 28 janvier 2024. La dernière
    exposition Brancusi de Roumanie date de 1970.




    Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie affronte
    samedi à Lille la sélection écossaise, dans son 3e match de la Coupe
    du monde de rugby qui se tient en France. Ces deux premiers matchs au sein de
    la poule B, la Roumanie les a perdus, d’abord devant l’Irlande et après devant
    l’Afrique du Sud. Le dernier match des tricolores roumains est prévu le 8
    octobre prochain, toujours à Lille, contre Les Tonga.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, et plus chaud que la normale
    saisonnière. Les maxima vont de 24 à 29 degrés. Samedi, à midi, nous aurons 29
    degrés.

  • 02.08.2022 (mise à jour)

    02.08.2022 (mise à jour)

    Romgaz – La compagnie roumaine d’Etat Romgaz a annoncé avoir finalisé le rachat des actions détenues par le géant énergétique américain ExxonMobil, au projet Neptun Deep, d’exploitation des gisements de gaz en mer Noire. Le ministre roumain de l’énergie, Virgil Popescu a affirmé que dans une période particulièrement difficile en Europe, cette transaction de plus d’un milliard de dollars était un pas important dans l’obtention par la Roumanie de son indépendance énergétique. A l’heure actuelle, la Roumanie est le pays européen le moins dépendant du gaz russe. Le volume estimé des gisements est de 200 milliards de mètres cubes. La quantité la plus importante est à retrouver dans le périmètre Neptun Deep, que Romgaz devrait exploiter aux côtés d’OMV Petrom. Pourtant les premières quantités de gaz issues de ce périmètre devraient être extraites fin 2026 – début 2027. Entre temps, dans le périmètre Midia, à quelque 120 kilomètres des côtes roumaines, les travaux d’exploitation effectués par la compagnie Black Sea Oil&Gas ont déjà commencé. Grâce à cet investissement, 1 milliard de mètres cubes de gaz pourraient être extraites chaque année. Les premières quantités ont déjà été introduites dans le système national.

    Roms – Le Gouvernement roumain se préoccupe d’offrir à la minorité tsigane de Roumanie une vie de qualité meilleure, fondée sur leur inclusion sociale et économique et sur la mise en valeur de leur patrimoine culturel. C’est ce qu’a affirmé le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, à l’occasion de la Journée de la mémoire de l’Holocauste des Roms. A cette occasion, la diplomatie roumaine a rappelé que les souffrances infligées aux Roms dans les camps de concentration nazis pendant la Seconde Guerre mondiale sont restés trop longtemps méconnues. Voilà pourquoi, le Ministère des Affaires Etrangères de Roumanie soutient les initiatives nationales et internationales censées promouvoir l’éducation, la recherche et la commémoration du génocide contre les Roms. La Roumanie dénonce aussi tout discours de haine contre cette minorité. Dans un message transmis pour l’occasion, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que la stigmatisation et la discrimination des Roms devrait être sévèrement sanctionnée. Le 2 août 1944, presque 3000 Roms du camp de concentration d’Auschwitz ont été exterminés par les nazis. Le nombre de Roms tués en Europe pendant l’Holocauste s’élève à 500.000.

    Sécheresse – En Roumanie, la sécheresse a compromis plus de 190.000 hectares, de 30.000 hectares de plus par rapport à la veille, a annoncé le Ministère de l’Agriculture. Aux dires des météorologues, le temps se réchauffera progressivement jusqu’au 8 août. Autre souci : le niveau des eaux du Danube à l’entrée du fleuve en Roumanie est de 50% plus bas que le niveau pluriannuel du mois d’août. L’Administration nationale des Eaux roumaines affirme que les 40 principaux lacs du pays ont ensemble un volume de 3,19 milliards de mètres cubes d’eau, de 3,45 milliards de moins qu’au début du mois de juillet.

    Covid – Le ministre roumain de la santé, Alexandru Rafila, n’exclut pas la possibilité d’une septième vague pandémique à la rentrée. A son avis, le port du masque dans les moyens de transports en commun et à l’intérieur reste l’élément essentiel pour contrôler la pandémie. Mardi, la Roumanie a rapporté plus de 11600 nouveaux cas d’infection enregistrés en 24 heures, dont la plupart à Bucarest et dans les départements de Cluj et de Timisoara. 4 000 malades sont actuellement hospitalisés, dont 600 enfants et 277 malades dans des unités de soins intensifs. Le bilan pandémique s’est alourdi aussi de 38 décès dont celui d’un enfant. ROBOR – En Roumanie, le taux Robor 3 mois, en fonction duquel sont calculés les crédits à la consommation a dépassé le seuil psychologique de 8%. Selon la BNR, Robor est actuellement à 8,01%, soit son niveau le plus élevé des 12 dernières années. En début d’année, le taux était de 3%. En échange, l’indicateur de référence pour les crédits des consommateurs IRCC est de 2,65% par an. Par rapport au niveau enregistré en début d’année, les taux d’intérêt des crédits hypothécaires ont augmenté de plus de 50% et ont quasiment doublé par rapport à leur niveau d’il y a six ans.

    Transports – Le contrat pour la construction du tronçon d’autoroute le plus couteux de Roumanie vient d’être signé au ministère des Transports de Bucarest. Il s’agit de la 3e section de l’autoroute reliant les villes de Sibiu – dans le centre – à Pitesti – dans le sud. La valeur du contrat s’élève à 1 milliard d’euros. L’élaboration du projet technique devrait durer 12 mois et les travaux, près de quatre ans. Suite à la signature de ce contrat, tous les cinq tronçons de l’autoroute qui traversera la vallée de la rivière Olt, sont actuellement en construction ou en cours de projection, a annoncé le ministre des Transports, Sorin Grindeanu.

    Untold – Le Festival « Untold », l’un des 5 festivals de musique électronique les plus importants du monde se déroule du 4 au 7 août à Cluj, dans le nord-ouest de la Roumanie. Considéré comme l’évènement musical le plus important de Roumanie, Untold accueillera 4 jours et 4 nuits des milliers de fans de musique électronique venus des quatre coins du monde. A l’affiche, des noms célèbres tels J Balvin, David Guetta, Hardwell ou Vini Vinci.

    Météo – En Roumanie, le temps sera au beau fixe dans les 24 prochaines heures, notamment dans l’ouest, le sud et le sud-est du territoire. Le ciel sera partiellement couvert et des pluies éparses pourraient tomber sur les régions orientales ou méridionales, tout comme sur les sommets des Carpates. Le vent soufflera légèrement sur le relief et plus fort sur l’est du pays. Les températures iront de 26 à 34 degrés. Mercredi, nous aurons 32 degrés à Bucarest.

  • 02.08.2022

    02.08.2022

    Holocauste – Le ministère roumain des Affaires Etrangères rend aujourd’hui hommage à la mémoire des Rom victimes de l’Holocauste. A l’occasion de la journée nationale de commémoration de l’Holocauste contre les Rom, le MAE rappelle que les souffrances éprouvées par les membres de ce groupe ethnique dans les camps de concentration et d’extermination des nazis et de leurs alliés durant la Deuxième guerre mondiale sont restées malheureusement inconnus au grand public. C’est pourquoi, le Ministère des Affaires Etrangères soutient les initiatives nationales et internationales de promotion de l’éducation, de la recherche et de la commémoration du génocide contre les Rom. Le ministère des Affaires Etrangères condamne la prolifération du discours de la haine contre les membres de cette communauté. Et au président de la Roumanie, Klaus Iohannis d’ajouter dans un message que la stigmatisation et la discrimination des minorités devraient être durement sanctionnées. Ce fut le 2 août 1944 que 3 000 Roms du camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau sont tombées victimes du régime nazi. Au total, en Europe un demi-million de Roms ont été tués durant l’Holocauste.

    Romgaz – La compagnie roumaine d’Etat Romgaz a annoncé avoir achevé le processus d’achat des actions détenues par le géant énergétique américain ExxonMobil au projet Neptun Deep d’exploitation des gisements de gaz en mer Noire. Le ministre roumain de l’énergie, Virgil Popescu a affirmé sur un réseau de partage que cette transaction de plus d’un milliard de dollars était un pas important dans l’obtention de l’indépendance énergétique de la Roumanie durant une période difficile pour toute l’Europe. La Roumanie, actuellement l’Etat de l’UE le moins dépendant du gaz russe, dispose de grandes quantités de gaz naturel non-exploité en mer Noire. Le volume estimé des gisements est de 200 milliards de mètres cubes. La quantité la plus importante est à retrouver dans le périmètre Neptun Deep, que Romgaz devrait exploiter aux côtés d’ OMV Petrom. Pourtant les premières quantités de gaz issues de ce périmètre devraient être extraites à la fin 2026 et le début de l’année 2027. Entre temps, dans le périmètre Midia, à quelque 120 kilomètres des côtes roumaines, les travaux d’exploitation effectués par la compagnie Black Sea Oil&Gas ont déjà commencé. Grâce à cet investissement, 1 milliard de mètres cubes de gaz pourraient être extraites chaque année. Les premières quantités ont déjà été introduites dans le système national.

    ROBOR – En Roumanie, l’indicateur ROBOR pour 3 mois en fonction duquel est calculé le cout des crédits à la consommation a dépassé le seuil psychologique des 8%. Conformément à Banque centrale roumaine, l’indicateur est arrivé à 8,01%, soit le niveau le plus élevé des 12 dernières années. En début d’année, l’indicateur ROBOR était de 3%. En échange, l’indicateur de référence pour les crédits des consommateurs IRCC est de 2,65% par an. Par rapport au niveau enregistré en début d’année, les taux d’intérêt des crédits hypothécaires ont augmenté de plus de 50% et ont quasiment doublé par rapport au niveau d’il y a six ans. Depuis le mois de mai, plus de 10 000 bénéficiaires du programme gouvernemental « la première maison » ont demandé la modification du calcul des taux d’intérêt en remplaçant l’indicateur ROBOR par l’IRCC.

    Covid – Le ministre roumain de la santé, Alexandru Rafila, n’exclut pas la possibilité d’une septième vague de la pandémie de Covid 19 suite à la rentrée scolaire et universitaire. A son avis, le port du masque de protection dans les transports en commun et dans les espaces fermés est l’élément essentiel pour contrôler la pandémie. Lundi, plus de 5 200 cas d’infection ont été dépistés en 24 heures. Près des 4 200 malades sont actuellement hospitalisés, dont plus de 600 enfants. 263 malades sont à l’heure actuelle en réanimation.

    Transports – Le contrat de construction du segment d’autoroute le plus couteux de Roumanie vient d’être signé au ministère des Transports de Bucarest. Il s’agit du 3e secteur de l’autoroute qui reliera les villes de Sibiu – dans le centre – et Pitesti – dans le sud. Sa valeur s’élève à 1 milliard d’euros. L’élaboration du projet technique devra durer 12 mois et les travaux près de quatre ans. Suite à la signature de ce contrat, tous les cinq segments de l’autoroute qui traversera la vallée de la rivière Olt, sont actuellement en chantier ou en cours de projection, a annoncé le ministre des Transports, Sorin Grindeanu.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, 16e mondiale s’est qualifiée dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 250 à Washington. Elle a battu 6-3, 7-5 Cristina Bucsa, une joueuse née en République de Moldova qui représente l’Espagne.

    Pompiers – Les pompiers roumains sont arrivés au terme de leur mission en Grèce, mission qui porte sur la lutte contre les feux de forêts dans ce pays. Des collègues d’autres pays européens les ont depuis remplacés dans le cadre du Mécanisme commun de protection civile. Il s’agit de 56 pompiers roumains répartis en deux groupes, de 28 chaque qui ont participé à tour de rôle à cette mission. En effet la Grèce doit faire face depuis le début de l’été à des centaines de feux de forêts, ç cause notamment d’une grande canicule et d’une grave sècheresse. A présent ce sont les pompiers de Bulgarie, de France et d’Allemagne qui remplacent leurs collègues roumains pour un mois. Ils seront suivis par des finlandais et des norvégiens.
    Untold – Le Festival de musique électronique « Untold » dans le nord ouest de la Roumanie, l’un des 5 plus grands festivals dans le monde se déroule du 4 au 7 août à Cluj. C’est aussi le plus grand évènement musical en Roumanie. Pour 4 jours et 4 nuits des centaines d’amoureux de musique électro venus des quatre coins du monde vont participer à l’évènement. Parmi les artistes invités on compte J Balvin, David Guetta, Hardwell ou Vini Vinci.

    Météo – Il fait chaud sur la plupart du territoire roumain. Le ciel est variable, couvert sur l’est du territoire où des pluies à verse sont également possibles. Les maximas vont de 25 à 32 degrés. 28 degrés en ce moment à Bucarest.

  • L’autoroute Sibiu –Pitesti, un pas en avant

    L’autoroute Sibiu –Pitesti, un pas en avant


    D’une longueur totale de presque 580 kilomètres, l’autoroute
    A1 commence à Bucarest et elle est censée relier la capitale à Nadlac, à la
    frontière avec la Hongrie, en passant par Pitești, Sibiu, Deva, Timișoara et
    Arad. A jeter un coup d’oeil sur la carte, on remarque qu’il faudrait encore de
    10 kilomètres d’autoroute, constitués principalement de tunnels, entre les localités roumaines de
    Lugoj et Deva et de 120 kilomètres d’autoroute dans la vallée de l’Olt pour que
    le corridor européen reliant le
    poste-frontière Nădlac 2 du port de Constanta, à la Mer Noire soit prêt. Tandis
    que pour le tronçon du département de Timiş, six constructeurs se disputent le
    contrat dont on ne saurait garantir la signature d’ici la fin de l’année, les cinq sections de l’autouroute Sibiu -
    Piteşti ont depuis le 1er août, des contrats en vigueur. D’ailleurs, les travaux
    de construction du premier et du dernier tronçon ont déjà démarrés, et selon le
    calendrier officiel, dans six ans, l’autoroute Sibiu – Piteşti devrait être terminée.

    Cela permettra à
    la Roumanie d’avoir sa première autoroute traversant les Carpates, se félicite
    le ministre des Transports, Sorin Grindeanu, lors de la
    signature du contrat pour la construction des 37 kilomètres du troisième lot de
    l’autoroute Sibiu – Piteşti. Il s’agit d’un contrat d’un montant de 5,3
    milliards de lei, soit d’un milliard d’euros, prévoyant une période de douze
    mois pour la projection et de quatre ans pour l’exécution. Il convient de préciser
    que la section dont il est question est la plus difficile à construire, puisque
    elle implique 95 ponts et passages, un tunnel à deux galeries indépendantes,
    chacune longue de 1,7 kilomètres, deux noeuds routiers et un écoduc. A l’heure
    où l’on parle, les travaux de construction ont pris une belle avancée sur la
    section entre Sibiu et Boiţa, ce qui fait que ce tronçon pourrait être inauguré
    avant Noël, affirme le ministre Grindeanu qui ajoute: « Nous avons désigné les gagnants des appels d’offre
    pour toutes les cinq sections de l’autoroute Sibiu-Piteşti. Parmi elles, la première, celle qui relie
    Sibiu à Boita, a des chances d’être mise en service avant la fin de l’année.
    Voilà qu’après tant de retard, les contrats sont enfin signés. Du coup, on
    espère que les entreprises gagnantes respectent leurs délais et que le pays ait
    enfin, au bout des dizaines d’années d’attente, sa première autoroute qui
    traverse les Carpates.


    Reste à voir si les constructeurs arrivent à respecter leurs
    engagements, en sachant que celui qui est en charge de la troisième section d’autoroute
    est le même censé construire les 30 kilomètres d’autoroute entre Piteşti et Curtea de Argeş. Une section beaucoup plus
    facile à réaliser, mais dont les travaux ont pris du retard. Dragoş Burlan, de la part de l’entrepreneur, explique : « Les 32 kilomètres d’autoroute sont parsemés de 146
    petits ponts ce qui nous oblige à diviser le terrassement tous les 30, 50 ou
    100 mètres. Or, pour pouvoir nous occuper des travaux de terrassement, il faut
    d’abord nous occuper des ponts. Cela fait seulement cinq semaines qu’on a commencé
    à faire les terrassements. »


    Par ailleurs, le ministre des Transports a annoncé que
    deux autres chantiers seront inaugurés en août, sur l’autoroute A7 dite de la
    Moldavie, reliant Ploieşti à Paşcani, grâce à des financements obtenus via le
    Plan national de relance et de résilience. (Trad. Ioana Stancescu)







  • Les communautés locales face au progrès technologique

    Les communautés locales face au progrès technologique

    Au cours des 30 années écoulés depuis la chute du
    communisme, en Roumanie, le secteur du bâtiment a connu un essor remarquable.
    Mais souvent son développement s’est avéré assez chaotique : immeubles
    résidentiels trop hauts érigés au beau milieu de quartiers de villas à un seul étage,
    constructions en verre et acier apparues tout près d’immeubles historiques ou
    encore des constructions ayant différentes formes et couleurs. Le résultat est
    un désordre assez fatiguant. Le chaos
    architectural, des milieux urbain et rural est principalement le résultat de
    l’absence de normes claires dans le secteur du bâtiment. S’y ajoutent aussi les
    autorités qui souvent ferment les yeux face aux transgressions au code
    d’urbanisme.


    Aujourd’hui nous faisons la connaissance de Cristina et
    de Paul Budan, les initiateurs d’un projet qui, une année durant, a étudié
    l’architecture vernaculaire de la partie supérieure de la rivière Topolog dans
    le département d’Arges, dans le sud, afin trouver des solutions pour sa
    conservation. Pourquoi ? Eh bien parce que la région sera traversée à
    l’avenir par une autoroute. Or, l’initiative des époux Budan vise justement à
    concilier le progrès et la spécificité de l’endroit. Ou bien, si le changement
    est inévitable, il faudrait au mettre sur papier la façon de vivre des
    habitants des parages pour la rendre accessible à la postérité.


    Cristina
    Budan est assistante universitaire à la
    Faculté d’architecture de l’Université Ion Mincu et elle nous explique les
    principaux repères du projet déroulé le long de la rivière Topolog : «
    Le projet visait à cartographier toute la partie supérieure de la Vallée du
    Topolog, afin de découvrir quels éléments
    d’architecture traditionnelle pourront survivre et aussi pour passer en revue les
    éléments qui disparaitront suite à la construction d’un segment de l’autoroute
    reliant les localités de Cornetu et de Tigveni. Celui-ci traversera la vallée
    et changera le plus probablement toute la région. A présent, la vallée est
    assez paisible parce qu’il n’y a aucune route majeure et c’est pourquoi elle
    s’est conservée tellement bien et que l’architecture traditionnelle se soit préservée
    sans aucun effort considérable dans la région. Evidemment, la nouvelle
    infrastructure produira des changements notables dans la structure des
    villages, dans l’évolution de la région et aura un impact sur le patrimoine
    architectural »
    .


    Côté expériences, quelles révélations ont eu les nombreux
    volontaires qui ont cartographié la partie supérieure de la vallée de la
    rivière Topolog ? Cristina Budan répond
    : « Comme il n’y a aucune route majeure, la vallée est particulièrement
    calme et autonome. Ce qui est intéressant, c’est le fait qu’elle fonctionne
    comme une région unitaire, homogène. C’est très beau de vivre dans cette vallée,
    dans le sens où les habitants possèdent des maisons, des vergers, des pâturages
    et par leurs activités quotidiennes font l’unité de ce lieu. Ce fut la première
    chose que nous avons aimée. Les routes sont spectaculaires, surtout lorsqu’on
    sillonne les collines adjacentes. C’est une très belle expérience que de
    parcourir la vallée et les chemins menant aux maisons historiques sont
    superbes. Nous y avons trouvé de très belles maisons, difficiles à classifier.
    Nous avons eu du mal d’ailleurs à identifier des typologies claires, parce
    qu’elles sont tellement variées. Nous avons trouvé des maisons dotées de très
    belles vérandas, que l’on peut inclure dans l’architecture traditionnelle, mais
    nous avons également découvert des maisons aux murs particulièrement décorés,
    avec des toits très raffinés et complexes. Bref, toute une richesse de l’expression
    traditionnelle, que nous ignorons le plus souvent. Il est très important pour
    nous de garder une base de données, avec tout ce qui existe actuellement et
    avec des témoignages de la manière dont la vallée fonctionne. En fin de compte,
    les maisons témoignent de la vie dans ces lieux. Et nous avons décidé de faire
    une base de données avec différentes maisons, avec les formes qu’elles peuvent avoir,
    afin de montrer la variété de l’architecture locale. »



    Paul
    Budan habite actuellement à Bucarest. Néanmoins, ce projet est particulièrement important pour lui, vu
    que la région longeant la rivière de Topolog est sa région natale. Il y passe
    les étés et il est particulièrement concerné par l’aspect que la région aura après
    la construction de l’autoroute.


    Paul Budan nous fait part de ses impressions : « Il est difficile d’imaginer une telle
    transformation. En quelques années seulement, la vallée sera probablement un
    grand chantier, mais à la fin, peut-être avec l’aide des autorités, elle se
    développera d’une manière harmonieuse, nous l’espérons bien. Il faudra refaire
    les rives, les sentiers et les ponts, peut-être proposer plusieurs types de nouvelles
    constructions locales, y compris des constructions desservant l’autoroute -
    parkings, hôtels, gites ruraux – qui aident à préserver la spécificité locales
    et la cohérence architecturale de la vallée. Ce projet permettra d’initier un
    dialogue et de réunir les autorités locales et centrales pour faire reconstruire
    la vallée d’une manière harmonieuse. Nous espérons avoir une influence positive
    et intervenir d’une manière bénéfique dans ce processus de changement ».



    Certes, notre invité parlait d’un dénouement idéal. Si,
    malheureusement, tel ne sera pas le cas, l’initiative de Cristina et Paul
    Budan restera un travail exceptionnel de documentation, rendu possible aussi par
    l’Ordre des architectes de Roumanie, le musée du village de Bucarest, celui de
    la viticulture et de la pomoculture de Golesti, au compté d’Arges, mais aussi grâce
    à la participation des spécialistes en histoire, sociologie, géographie, sans
    oublier ni les bénévoles, notamment des étudiants en architecture, ni le professionnels
    du secteur. Les résultats de leur travail sont à retrouver sur le site petopologinsus.ro,
    sur la page Facebook du projet et surtout dans un album dont la qualité, le
    contenu et la taille sont vraiment exceptionnels.

    Cristina Budan conclut : « Il faut l’avouer : la modernisation est nécessaire et nous la
    souhaitons tous et, d’ailleurs, tous ces projets sont particulièrement
    nécessaires. Par ailleurs, la manière dont ces chantiers se déroulent est très
    importante. D’abord, parce qu’un projet d’infrastructure ne devrait pas
    modifier le développement futur de la contrée. Nous espérons qu’il apportera
    cette richesse promise et qu’il fera plus de bien de que mal à cet endroit ».


    Pour résumer les paroles de Cristina Budan, assistante
    universitaire à la Faculté d’architecture de Bucarest, qui sont un véritable
    slogan – oui au progrès mais pas à n’importe quel cout ! (trad. Alex Diaconescu)

  • 05/02/2022 (mise à jour)

    05/02/2022 (mise à jour)

    Coronavirus — Près de 29 000 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés en 24 h, en Roumanie, et 108 décès, dont 2 antérieurs à la période de référence. Le taux de positivité est supérieur à 32,5 %. Le taux d’incidence calculé sur 14 jours est, pour Bucarest, supérieur à 28 cas par mille habitants — le plus grand jamais atteint jusqu’à présent. Rappelons que le plus grand nombre de cas de contamination au coronavirus depuis le début de la pandémie — 40 018 — a été enregistré le 1er février. La secrétaire d’Etat au ministère de la Santé, Adriana Pistol, affirme que le taux de reproduction du virus est à la baisse, mais que de nouvelles hausses du nombre d’infections sont encore attendues. Selon la même responsable de Bucarest, la Roumanie a adapté aux normes européennes la validité du Certificat Covid à présenter à l’entrée au pays, au moment de l’arrivée depuis un autre Etat membre de l’UE — soit 9 mois à compter de la dose de rappel. Après la dose booster, le certificat Covid est valable jusqu’au 31 décembre 2022. L’Union européenne n’a pas décidé d’un tel délai de validité pour l’heure. Autrement dit, pour franchir la frontière roumaine, toute personne devra présenter le résultat négatif d’un test PCR fait 72 h auparavant ou un certificat de rétablissement de la maladie datant de 180 jours tout au plus – ou encore le Certificat Covid numérique.



    Accord La Roumanie pourrait signer un accord avec la Serbie à la fin du mois de mars pour la construction d’une autoroute reliant la ville de Timişoara de l’ouest de la Roumanie à la capitale serbe, Belgrade. Sorin Grindeanu, le ministre des Transports, a fait cette annonce suite à une rencontre avec les autorités serbes afin de discuter de ce projet. Selon l’étude de faisabilité, un tel projet coûterait plus de 14 millions de lei (soit environ 2,8 millions d’euros) et serait financé grâce à des fonds européens à hauteur de 85 %, les 15 % restants étant à la charge des intéressés. La durée du contrat pour élaborer l’étude de faisabilité est de 32 mois.



    Migrants — L’année 2021 a apporté une hausse du nombre de migrants qui ont tenté de franchir clandestinement la frontière de la Roumanie en provenance de Bulgarie. Il s’agit principalement de citoyens de Syrie, d’Irak, de Turquie ou d’Afghanistan. Le nombre d’arrivées illégales s’est accru de 280 % par rapport à 2020, année où les restrictions imposées par la pandémie ont réduit de manière drastique l’arrivée des migrants. Pour ce qui est des passeurs, ils proviennent de pays tels la Turquie, la Grèce ou la Bulgarie, mais aussi la Roumanie, informe l’Inspection territoriale de la police aux frontières de Giurgiu (sud).



    Nageur — Le nageur roumain Avram Iancu, bibliothécaire de son état, a reçu la distinction pour la performance de l’année 2021 dans le monde pour natation en eau libre. Le prix lui a été accordé par le forum mondial de spécialité, après que le Roumain eut réussi à parcourir, l’année dernière, 26 km à contre-courant sur le Danube, pendant plus de 18 h. C’est le premier Roumain à avoir réussi à réaliser la plus grande performance du monde pour la nage en eau libre. Après que son record a été homologué, Avram Iancu a été nominé pour ce prix et il a été voté en ligne par des supporters du monde entier. Ces 8 dernières années, il a réussi plusieurs performances notables, a traversé la Manche à la nage, sans costume de néoprène, a nagé tout le cours du Danube, depuis sa source jusqu’au delta, et a établi plusieurs records d’endurance.



    OTAN – L’OTAN doit trouver un successeur à son secrétaire général, Jens Stoltenberg, dont le mandat s’achève le 1er octobre, date à laquelle il prendra ses nouvelles fonctions en tant que gouverneur de la Banque centrale de Norvège. Selon l’agence de presse DPA, il n’existe pour le moment aucun candidat favori à la succession, même si les noms de l’ancienne Première ministre britannique Theresa May, du Premier ministre néerlandais Mark Rutte, de la cheffe du gouvernement estonien Kaja Kallas, de l’ancienne Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini et du Président roumain Klaus Iohannis ont été évoqués. La décision des 30 Etats membres de l’OTAN sera annoncée au plus tard en juin, à l’occasion du sommet de l’Alliance. Au cours de la conférence de presse de vendredi, Jens Stoltenberg a promis de rester pleinement investi dans ses fonctions actuelles, et ce jusqu’à la fin de son mandat.



    Faux – Mihai Chirica, le maire libéral de la ville de Iaşi (est), la ville la plus peuplée de Roumanie après Bucarest, a été accusé de faux intellectuel et d’instigation à usurper des fonctions par les procureurs anticorruption. Placé sous contrôle juduiciaire pendant 60 jours, il n’a plus le droit d’exercer ses fonctions. Une enquête judiciaire a été ouverte contre Mihai Chirica et l’ancien adjoint au maire, Gabriel Harabagiu (PSD), par le Parquet national anticorruption pour avoir initié et signé des documents pour un immeuble qui aurait été construit et inscrit au cadastre au défi de la loi. L’USR, d’opposition, a estimé que le maire de Iaşi, champion du nombre des dossiers pénaux ouverts par le Parquet national anticorruption et la Direction pour l’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme, devait être destitué d’urgence du PNL et que des élections locales anticipées devaient se tenir.



    Rugby — La sélection nationale de rugby de la Roumanie a débuté par une victoire, 34 à 25, à domicile, à Bucarest, contre la Russie, dans une nouvelle édition de la Coupe d’Europe de rugby, seconde compétition continentale après le célèbre Tournoi des six nations. Le match fait également partie de la campagne de qualifications à la Coupe du monde accueillie par la France. Les équipes qui sont les deux premières classées, de manière cumulative, aux éditions 2021 et 2022 de la Coupe seront directement qualifiées au tournoi final. La troisième jouera dans les requalifications. Après la victoire contre les Russes, la Roumanie, qui rencontrera dans la prochaine étape la sélection du Portugal, toujours à domicile, a consolidé sa 2e position au classement, derrière la Géorgie.



    JO — Les sportifs roumains Daniel Andrei Cacina et Andrei Feldorean se sont qualifiés aujourd’hui à l’épreuve individuelle masculine de saut à ski depuis le tremplin normal, aux JO d’hiver de Pékin. A la base de Zhangjiakou, Cacina s’est classé 40e dans les qualifications, avec un saut de 83,3 m, pour lequel il s’est vu accorder 70,9 points, alors que Fedorean a occupé la 45e place, avec un saut de 76,5 m, noté 55 points. Les 50 premiers sportifs se sont qualifiés pour le concours proprement-dit, prévu dimanche. Dimanche, le Roumain Valentin Creţu évoluera dans ses deux derniers tours (3 et 4) en luge simple messieurs. La Roumanie participe avec 21 sportifs aux JO 2022, à sept disciplines : luge, bobsleigh, ski alpin, ski de fond, saut à ski, biathlon et patinage de vitesse.

  • 05/02/2022

    05/02/2022

    Coronavirus — Près de 29 000 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés en 24 h, en Roumanie, et 108 décès, dont 2 antérieurs à la période de référence. Rappelons que le plus grand nombre de cas de contamination au coronavirus depuis le début de la pandémie — 40 018 — a été enregistré le 1er février. La secrétaire d’Etat au ministère de la Santé, Adriana Pistol, affirme que le taux de reproduction du virus est à la baisse, mais que de nouvelles hausses du nombre d’infections sont encore attendues. Selon la même responsable de Bucarest, la Roumanie a adapté aux normes européennes la validité du Certificat Covid à présenter à l’entrée au pays, au moment de l’arrivée depuis un autre Etat membre de l’UE — soit 9 mois à compter de la dose de rappel. Après la dose booster, le certificat Covid est valable jusqu’au 31 décembre 2022. L’Union européenne n’a pas décidé d’un tel délai de validité pour l’heure. Autrement dit, pour franchir la frontière roumaine, toute personne devra présenter le résultat négatif d’un test PCR fait 72 h auparavant ou un certificat de rétablissement de la maladie datant de 180 jours tout au plus – ou encore le Certificat Covid.



    Coopération — Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, et son homologue italien Roberto Speranza ont signé vendredi, à Rome, un mémorandum d’accord qui prévoit le développement de la coopération dans le domaine de la santé, allant des urgences en matière de santé publique, passant par la formation et l’intervention et jusqu’à la gestion de la pandémie. La signature a été précédée par une visite à l’Institut supérieur de santé, où les bases d’une collaboration avec l’Institut national de santé publique de Roumanie ont été discutées. La coopération est d’autant plus importante que plus d’1,2 millions de citoyens roumains sont en Italie, lit-on dans un communiqué. Les autorités italiennes ont reconfirmé les engagements pour l’octroi d’une assistance médicale aux enfants de Roumanie atteints d’affections oncologiques et cardiaques et pour la formation de spécialistes roumains dans le domaine de la chirurgie cardiovasculaire pédiatrique.



    Accord La Roumanie pourrait signer un accord avec la Serbie à la fin du mois de mars pour la construction d’une autoroute reliant la ville de Timişoara de l’ouest de la Roumanie à la capitale serbe, Belgrade. Sorin Grindeanu, le ministre des Transports, a fait cette annonce suite à une rencontre avec les autorités serbes afin de discuter de ce projet. Selon l’étude de faisabilité, un tel projet coûterait plus de 14 millions de lei (soit environ 2,8 millions d’euros) et serait financé grâce à des fonds européens à hauteur de 85 %, les 15 % restants étant à la charge des intéressés. La durée du contrat pour élaborer l’étude de faisabilité est de 32 mois.



    OTAN – L’OTAN doit trouver un successeur à son secrétaire général, Jens Stoltenberg, dont le mandat s’achève le 1er octobre, date à laquelle il prendra ses nouvelles fonctions en tant que gouverneur de la Banque centrale de Norvège. Selon l’agence de presse DPA, il n’existe pour le moment aucun candidat favori à la succession, même si les noms de l’ancienne Première ministre britannique Theresa May, du Premier ministre néerlandais Mark Rutte, de la cheffe du gouvernement estonien Kaja Kallas, de l’ancienne Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini et du Président roumain Klaus Iohannis ont été évoqués. La décision des 30 Etats membres de l’OTAN sera annoncée au plus tard en juin, à l’occasion du sommet de l’Alliance. Au cours de la conférence de presse de vendredi, Jens Stoltenberg a promis de rester pleinement investi dans ses fonctions actuelles, et ce jusqu’à la fin de son mandat.



    JO — Les sportifs roumains Daniel Andrei Cacina et Andrei Feldorean se sont qualifiés aujourd’hui à l’épreuve individuelle masculine de saut à ski depuis le tremplin normal, aux JO d’hiver de Pékin. A la base de Zhangjiakou, Cacina s’est classé 40e dans les qualifications, avec un saut de 83,3 m, pour lequel il s’est vu accorder 70,9 points, alors que Fedorean a occupé la 45e place, avec un saut de 76,5 m, noté 55 points. Les 50 premiers sportifs se sont qualifiés pour le concours proprement-dit, prévu dimanche. Dimanche, le Roumain Valentin Creţu évoluera dans ses deux derniers tours (3 et 4) en luge simple messieurs. La Roumanie participe avec 21 sportifs aux JO 2022, à sept disciplines : luge, bobsleigh, ski alpin, ski de fond, saut à ski, biathlon et patinage de vitesse.



    Météo — En Roumanie, les températures sont aujourd’hui au-dessus des moyennes de saison, dans la majeure partie du pays. Les maximales du jour, en hausse par rapport à hier, vont de 2 à 12°, avec 7° sous le soleil à Bucarest. Le ciel est variable, avec des passages nuageux dans l’ouest, le nord, le centre et l’est, où des chutes de neige sont possibles en montagne, alors que de la pluie, des giboulées ou même des chutes de neige sont attendues sur les autres formes de relief. Le vent est faible à modéré, plus fort sur les sommets des Carpates méridionales et orientales, où les rafales dépassent les 60 — 80 km/h. Par endroits, il souffle aussi sur l’ouest, le sud-ouest, le centre et le nord-est, à 45-55 km/h.

  • 162 ans depuis l’Union des Principautés roumaines

    162 ans depuis l’Union des Principautés roumaines

    Les Roumains ont marqué ce dimanche les 162 ans écoulés depuis l’Union de la Moldavie avec la Valachie, soit le premier pas vers la création de l’Etat unitaire roumain, réalisée en 1918. A Bucarest et dans plusieurs localités roumaines, des événements en format restreint ont eu lieu dimanche, dans le respect total des restrictions imposées sur fond de pandémie. Les institutions culturelles à travers le pays ont marqué ce moment par des pièces de théâtre, dont la plupart ont été transmises en ligne. Toutes les églises orthodoxes roumaines ont célébré des messes en l’honneur de cette fête nationale, tandis que le ministère de la Défense a organisé des cérémonies militaires aux monuments dédiés à l’Union des Principautés.

    Iasi, dans le nord-est, et Bucarest (dans le sud), les capitales des deux Etats qui en 1859 ont élu le même prince régnant, en la personne d’Alexandru Ioan Cuza (1859 – 1866), ont accueilli une multitude d’événements. Dans le cadre d’une cérémonie militaire dans la capitale, des couronnes de fleurs ont été déposées devant la statue du prince régnant.

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que l’héritage légué par les architectes de l’Union de 1859 constitue une fondation solide qui doit être continuée par la modernisation de la Roumanie, une des directions majeures étant un meilleur enseignement roumain, visant à fournir une éducation accessible et performante. « L’Union des Principautés roumaines sous la direction d’Alexandru Ioan Cuza nous rappelle que le pouvoir d’atteindre des objectifs en tant que nation réside en notre unité », a déclaré le premier ministre Florin Cîtu. « Unis, nous avons obtenu la garantie du parcours euro-atlantique que la Roumanie suit depuis plus d’une décennie et demie. Unis, nous avons prouvé que nous pouvons arrêter de graves dérapages, nous pouvons sauver la démocratie, lorsqu’un pouvoir légitime mais oppressif a agi contre son propre peuple. Et c’est également unis que nous réussirons à protéger la santé de tous et à redresser l’économie après la pandémie », a écrit le premier ministre roumain sur une page de socialisation.

    162 ans après cet événement, le moment est venu de mener à bien cette union et de donner à la Moldavie une véritable infrastructure de transport, afin de pouvoir attirer davantage d’investissements, a déclaré à l’occasion des cérémonies déroulées à Focsani, dans l’est, le président de la Chambre des députés, Ludovic Orban.

    En fait, à Iasi, dans le nord-est, au lieu des discours et des spectacles des années précédentes, y compris de la célèbre « Ronde de l’Union », une protestation a été organisée par l’Association « Ensemble pour l’A8 ». L’A8, c’est le projet de l’autoroute qui devrait relier les villes de Targu Mures, Iasi et Ungheni, que les participants aux protestations souhaitent voir financer et démarrer. Elle a aussi une importance symbolique puisqu’elle devrait relier ainsi la Moldavie à la Transylvanie et de là à l’Europe. « Nous avons choisi le jour de l’Union parce que cette autoroute est appelée l’autoroute de l’Union. Malheureusement, les messages les plus récents des autorités suggèrent qu’elle est impossible à réaliser, que c’est un projet difficile à réaliser avant 2030. Nous voulons rouler sur cette autoroute au cours de nos vies. L’Autoroute A8 a une importance capitale pour la Moldavie. Elle constitue le développement de la région dans laquelle nous vivons et notre route vers l’ouest », ont déclaré les protestataires de Iasi. Voilà donc qu’un siècle et demi après, l’Union des deux Etats n’est toujours pas complète.

    Des événements censés marquer la Journée de l’Union des Principautés roumaines ont également eu lieu à l’étranger. L’Ambassade de Roumanie au Vatican et l’Institut de la langue roumaine à Rome ont organisé en milieu virtuel un événement censé rendre hommage à la culture roumaine.

  • Quelle sécurité routière et quelles autoroutes en Roumanie?

    Quelle sécurité routière et quelles autoroutes en Roumanie?

    Tout Roumain qui voyage en voiture à travers le pays, pour des raisons professionnelles ou personnelles, en tant que touriste, ne peut ignorer la précarité de l’infrastructure routière nationale. C’est une réalité archiconnue dans la société roumaine. En fait, en Roumanie, de nombreuses routes nationales et départementales traversent le centre même de villages et communes alors que l’état de la chaussée est parfois pitoyable, avec des nids-de-poule et des glissières de sécurité endommagées ou tout simplement inexistantes. Le résultat ? En 2019, plus de 1 800 personnes, dont 729 piétons, sont décédés dans quelque 32 000 accidents de la route. Et les chiffres n’arrivent pas à illustrer les tragédies provoquées au sein des milliers de familles de ceux ayant perdu des membres dans des accidents ou dont les membres se sont retrouvés infirmes à cause d’accidents graves. Ce sont justement ces personnes que Oana Baciu représente. Elle est la présidente de l’Association nationale d’appui aux victimes et de prévention des accidents de la route.

    Oana Baciu : « Ces dix dernières années, on a constaté une certaine baisse du nombre d’accidents de la route, suite aussi à des campagnes de prévention menées par la police. L’idée, c’est que par rapport à 2008, année marquée par un record désastreux de plus de 3 000 morts dans des accidents de la route, la moyenne est aujourd’hui de 1 800 personnes décédées chaque année au niveau national. Donc le nombre des victimes a baissé, mais depuis quelques années, nous ne réussissons pas à améliorer la situation. Malheureusement, notre bilan demeure triste : la première place en Europe pour ce qui est des personnes décédées et blessées. »

    Mais une route mauvaise, mal entretenue, étroite ou mal placée peut-elle mettre notre vie en danger ? Inévitablement oui, répond Oana Baciu : « En raison de contraintes professionnelles, il faut souvent arriver à destination avant une certaine heure. Toutefois, nous aussi, autres membres du public, on veut parfois tout simplement parcourir un trajet dans un laps de temps décent. Si on circule sur une route étroite, il est impossible ou difficile de doubler en toute sécurité ; nous sommes donc contraints de faire différentes manœuvres. Ainsi, on ne fait que s’exposer aux dangers et on est entièrement responsable si on provoque un accident avec ou sans victimes. Mais on peut également être responsable d’un accident de la route quand on évite un nid-de-poule par exemple. Il est difficile de démontrer que la responsabilité appartient uniquement à l’institution qui aurait dû mieux gérer tel ou tel segment de route. C’est pourquoi, depuis des années, nous nous efforçons de faire comprendre aux Roumains que l’infrastructure ne nous aide pas du tout et qu’ils devraient apprendre à se protéger eux-mêmes contre les accidents de la route. Pour les chauffeurs, à cause des routes mauvaises et mal éclairées, éviter tout obstacle peut s’avérer souvent une mission impossible. »

    Au cours des années, peu de Roumains ont attaqué en justice des institutions de l’Etat, dont la mauvaise gestion des routes a mené à des accidents graves. Mais la vaste majorité des victimes ne connaît même pas ses droits et n’a pas les moyens pour envisager d’ouvrir un procès.

    Oana Baciu, présidente de l’Association nationale d’appui aux victimes et de prévention des accidents de la route : «Le problème le plus important auquel nous nous confrontons dans notre combat pour faire justice, c’est tout simplement la crainte des gens. Ils ont peur de lutter pour leur propre justice, ils ont toujours l’impression que cet effort est vain. Un tel processus est très difficile à comprendre par les gens, et pour l’initier il faut disposer de moyens financiers substantiels pour assurer l’assistance juridique de chacun. Et ceux qui ne se permettent pas d’entamer un tel parcours commencent un chemin long et difficile et à ce que je sache, il n’y a pas beaucoup de procès au niveau national à l’issue desquels les autorités soient rendues responsables pour les accidents provoqués par l’état précaire des routes.»

    Les autoroutes seraient des voies routières plus sûres, puisqu’elles évitent les localités et aident à fluidifier le trafic. Mais la Roumanie est connue et reconnue aussi parce qu’elle ne dispose pas d’un véritable réseau autoroutier. Fin 2019, seules 4,8% des routes nationales étaient des autoroutes et elles comptaient 866 kilomètres, alors que la Roumanie est le 9e État le plus étendu de l’UE, avec quelque 238 397 km carrés. Et dans ces conditions, que peut faire Monsieur tout-le-monde ? Il peut essayer par exemple de construire sa propre autoroute, comme ce fut le cas de l’entrepreneur Stefan Mandachi en 2019. A l’époque, le 15 mars, il a initié une grève inhabituelle : il a invité les Roumains à faire une pause de 15 minutes à 15 heures. Nombre d’activités, dont notamment celles qui impliquent des voyages en voiture, ont été interrompues par des gens qui ont protesté contre l’absence totale d’autoroutes dans des régions entières, telle la Moldavie par exemple, dans l’est du pays, mais aussi contre l’état précaire des routes nationales en général. Originaire de Suceava, dans le nord-est de la Roumanie, Stefan Mandachi a fait bâtir dans le cadre d’une action à haute valeur symbolique un mètre d’autoroute dans la commune de Cumpărătura de sa Moldavie natale, région entièrement dépourvue d’autoroute. Malgré l’énorme succès de sa démarche qui visait à souligner encore une fois l’importance des autoroutes, de nos jours, plus d’une année après l’inauguration du premier mètre d’autoroute en Moldavie, il n’y a même pas un seul projet sérieux de construction d’autoroutes dans cette région historique.

    N’empêche, Stefan Mandachi a continué son action civique dans un film documentaire intitulé « 30 ans et 15 minutes » : « Ce film est une protestation. Je proteste pour déplorer l’absence d’autoroutes en Moldavie. La ville de Suceava est entièrement coupée de la ville transylvaine la plus importante, Cluj, et de la Capitale de la Roumanie, Bucarest. Afin de pouvoir me déplacer de Suceava à Cluj, de Suceava à Bucarest ou bien de Suceava à Timişoara pour mes affaires, je suis arrivé à utiliser un avion léger afin de faire une heure et demie jusqu’à Cluj au lieu de sept heures en voiture – et même huit si je dois me déplacer à Bucarest. Nous, les hommes d’affaires, nous sommes obligés par les circonstances à chercher de nouveaux moyens de transport parce que pour nous le temps est très précieux. En plus, en Roumanie, les voies routières sont beaucoup plus dangereuses que les voies aériennes. »

    Le documentaire « 30 ans et 15 minutes » repose sur les drames de plusieurs familles marquées par des accidents, comme ce fut d’ailleurs le cas aussi de la famille de Stefan Mandachi : « J’ai failli mourir à plusieurs reprises lorsque je voyageais en voiture sur nos routes. Et d’ailleurs, ma famille a été impliquée dans des accidents de la route. Ce fut le cas de ma mère et de mon frère. Toutes les personnes de mon entourage sont entrées en contact d’une manière ou d’une autre avec des victimes d’accidents de la route ou avec des personnes qui ont souffert à cause de l’absence de routes modernes en Roumanie. J’aimerais vivre dans une Roumanie avec une infrastructure normale. Ce que nous voulons avoir, ce ne sont pas des OVNIs, on ne demande pas de rouler sur des autoroutes suspendues ; nous voulons des routes décentes, qui ne nous mettent pas la vie en danger jour après jour. J’ai fait de nombreux voyages, dès un âge très jeune, aux côtés de mes parents. Le voyage jusqu’à la mer Noire, de Suceava à Constanta, je l’ai fait à plusieurs reprises et j’ai été le témoin de nombreux accidents. Et j’ai voulu introduire mon histoire dans ce film pour qu’elle s’ajoute à celle des victimes, de leurs familles, des parents qui ont perdu leurs enfants. On les a mis ensemble et on a imaginé une histoire à part. »

    Selon Oana Baciu – présente elle aussi dans le film réalisé par Stefan Mandachi – il s’agit d’une histoire qui devrait être répétée sans cesse afin de sensibiliser les autorités, mais aussi pour prouver aux gens que leur voix a une puissance à part lorsqu’il s’agit de lutter pour défendre leurs droits. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Financement européen pour l’infrastructure

    Financement européen pour l’infrastructure

    On ne saurait nous déclarer surpris qu’à chaque fois qu’il est question du rythme de modernisation trop lent de la Roumanie, il s’agit implicitement de l’échec de tous les gouvernements d’après 1989 de doter le pays d’un réseau d’autoroutes similaire à ceux existant dans les ex pays communistes situés plus à l’ouest. Trente ans après la chute de la dictature de Ceausescu et treize ans après l’adhésion européenne, la Roumanie ne compte que 800 kilomètres d’autoroutes dont une centaine construite par les communistes. En plus, aucun tronçon ne traverse les montagnes. Mais cette situation pourrait bientôt changer.

    Jeudi, la Commission européenne a annoncé allouer à la Roumanie une enveloppe de plus de 875 millions d’euros censée lui servir à la construction d’un premier tronçon d’une autoroute reliant la ville de Pitesti à celle de Sibiu et traversant les Carpates du sud au nord. L’argent provient du Fonds de cohésion dont le but est de réduire les décalages de développement entre les différentes régions et pays de l’UE. Une fois la construction finie, la Roumanie détiendra, enfin, sa première autoroute à travers les Carpates, assurant une connexion Est-Ouest sans entrave, entre le port de Constanta à la Mer Noire et le poste-frontière de Nadlac, clôturant pratiquement le Corridor IV paneuropéen Rhin – Danube.

    Aux dires de la commissaire européenne chargée de la Cohésion et des Réformes, Elisa Ferreira, le projet permettra à la Roumanie de surmonter un blocage majeur dans son réseau routier, de renforcer sa sécurité routière, réduire la durée des déplacements et implicitement des coûts aussi bien pour le transport des personnes que des pour celui des marchandises. Ensuite, cette connexion ininterrompue Est-Ouest sur le territoire roumain aura des effets bénéfiques pour l’ensemble du réseau de transport transeuropéen sur le corridor Rhin-Danube.La nouvelle autoroute sera divisée en cinq tronçons. Les travaux de construction ont déjà démarré dans le cas du premier, tandis que pour le dernier, un contrat de construction a déjà été signé et l’étape de conception est en cours. Des offres ont été avancées pour le quatrième tronçon, tandis que dans le cas des deuxième et troisième tronçons, après la documentation déposée auprès de l’Autorité nationale pour les acquisitions publiques, un avis d’appel d’offre aura bientôt lieu.

    Deux autres tronçons d’autoroute devraient traverser les Carpates orientales. Il s’agit d’une autoroute dite de l’Union et reliant les villes de Târgu Mureş, Iaşi et Ungheni, et d’une autre entre les villes de Bacau et de Brasov. Les deux tronçons feront la liaison entre la Moldavie, la province historique la plus pauvre de Roumanie et la seule dépourvue complètement d’autoroute, et la Transylvanie. Selon le premier ministre roumain, Ludovic Orban, la modernisation de l’infrastructure routière du pays entraînera son développement économique.

    Par ailleurs, la Commission européenne a approuvé jeudi un financement de 578 millions d’euros censés aider la Roumanie à améliorer sa capacité de réponse en cas de désastre – inondations, séismes ou accidents nucléaires. L’argent servira à l’achat de nouveaux équipements et à la formation du personnel.(Trad. Ioana Stancescu)

  • Le débat sur l’infrastructure routière se poursuit

    Le débat sur l’infrastructure routière se poursuit

    L’absence des autoroutes – voici un des points faibles de la Roumanie. Cet aspect revient dans l’attention des responsables à la recherche de nouvelles solutions. A l’heure où l’on parle aucune autoroute ne relie le sud et le centre du pays, l’ouest et l’est non plus.

    Récemment, le premier ministre libéral Ludovic Orban déclarait que son cabinet allait prendre une décision, avant la fin février, en ce qui concerne la construction de l’autoroute entre les villes de Comarnic et Brasov se trouvant sur le principal itinéraire touristique du pays. A son avis, ce projet devrait être financé du budget de l’Etat, et non pas par des partenariats public-privé. Il faudrait aussi réviser d’urgence l’état de faisabilité du projet et démarrer l’appel d’offres. C’est toujours un partenariat public-privé que vise l’autoroute reliant les villes de Târgu Mures (centre) et Iasi (est). Le premier ministre envisage de demander un financement européen pour l’étude de faisabilité de celle-ci.

    Ces déclarations surviennent quelques jours seulement, après que le gouvernement de Bucarest ait débattu un projet de décret d’urgence qui propose l’annulation les procédures en vue de la conclusion de partenariats public-privé. Jeudi dernier, le chef de la chancellerie du premier ministre, Ionel Dancă, a annonçait déjà l’arrêt les procédures de partenariat public – privé pour 2 autoroutes. (A3 Comarnic – Brașov et A8 Targu Neamț – Iași – Ungheni.)

    On ne saurait oublier non plus l’autoroute la plus attendue, censée traverser les Carpates pour relier la ville de Pitesti (sud) et celle de Sibiu (centre), le projet d’infrastructure le plus important de Roumanie financé de fonds européens. Bucarest assure que le projet sera continué et que la Commission européenne recevra à temps toutes les précisions demandées, pour que la demande de financement suive son cours normal. La valeur totale du projet dépasse les 1,3 milliards d’euros, dont 85% proviendront de la part de l’UE. Rappelons aussi que Bruxelles a déjà approuvé la demande de financement de ce projet, mais la procédure d’octroi des fonds a été suspendue dans l’attente des clarifications en ce qui concerne les 100 km d’autoroute qui traverseront 11 sites Natura 2000, soit des aires strictement protégées. Selon les responsables européens, les autorités de Bucarest n’ont pas pris de mesures suffisantes pour la conservation de la flore et de la faune de ces sites.

    Notons aussi que, fin 2018, la Roumanie ne comptait qu’environ 800 km d’autoroute, dont une centaine héritée de l’époque communiste. Exaspéré par le manque d’initiative des autorités et par leur désintérêt pour ce problème, l’année dernière, un homme d’affaires roumain, Ștefan Mandachi, a fait construire de manière symbolique le premier mètre d’autoroute de la région la plus pauvre du pays, la Moldavie (est). C’est déjà 2020 et les autoroutes roumaines se laissent toujours attendre. (Trad. valentina Beleavski)

  • Le projet de l’autoroute Piteşti – Sibiu

    Le projet de l’autoroute Piteşti – Sibiu

    Le projet de construction de lautoroute reliant la ville de Pitesti, dans le sud, à celle de Sibiu, au centre de la Roumanie, va continuer et les autorités roumaines vont fournir dans les meilleurs délais toutes les clarifications sollicitées par la Commission européenne, de sorte que la demande de financement puisse suivre son parcours normal, a fait savoir le ministre libéral des Transports, Lucian Bode. Il a précisé quil sagissait du projet dinfrastructure routier le plus important financé par des fonds européens. Les fonds européens non-remboursables compteront pour 85% de la valeur totale du projet, qui s’élève à 1,3 milliards d’euros.


    Les représentants de plusieurs institutions gouvernementales de Bucarest se sont réunis lundi en séance de travail au siège du ministère des Transports pour élaborer les réponses aux questions formulées par la Commission européenne relatives à limpact environnemental de lautoroute Sibiu-Piteşti, dont dépend loctroi des fonds européens non-remboursables. La Commission a exigé des éclaircissements sur certaines aires naturelles protégées situées dans la zone que traversera la future autoroute. Les autorités roumaines présenteront également le calendrier de la mise en place à léchelle nationale des Plans de management et celui relatifs aux objectifs de protection des espèces vivant dans les aires naturelles protégées à travers le pays. Au moins 11 sites naturels protégés, situés sur le trajet de l’autoroute nécessitent des mesures concrètes de conservation que la Roumanie na pas encore prises, met en garde la Commission européenne. Lancien ministre social-démocrate des Transports, Răzvan Cuc, a récemment rendu public léchange de messages entre la Commission européenne et le ministère de tutelle de Bucarest. Il en ressort que la Roumanie na pas mis en place des mesures concrètes en ce sens, notamment pour la protection dun coléoptère figurant sur la liste des espèces menacées, raison pour laquelle la Commission pourrait suspendre le financement du projet de lautoroute. En réplique, lactuel ministre des Transports, Lucian Bode, accuse lancien gouvernement de navoir pas transmis en temps utile des explications aux officiels européens. Il précise quil ne saurait être question de suspendre le financement européen de lautoroute Sibiu – Piteşti, vu que largent na pas encore été versé. LAutorité environnementale a délivré en 2018 un avis favorable à la construction de cette autoroute, a-t-il souligné. Seulement pour un des cinq tronçons de l‘autoroute ont jusquici été signés les contrats de conception et dexécution, les travaux devant démarrer au printemps 2020. Deux lots de lautoroute sont en cours dévaluation et deux autres, situés en région de montagne, devraient faire lobjet dun appel doffres. Le ministre a également déclaré que la Roumanie nétait pas le seul pays auquel la Commission européenne a demandé des clarifications sur des projets dinfrastructure denvergure, la Pologne et la Bulgarie ayant reçu elles aussi de telles sollicitations. (Trad.Mariana Tudose)


  • 13.01.2020 (mise à jour)

    13.01.2020 (mise à jour)

    Iran – La Roumanie suit de près la situation au Golfe Persique, où l’Iran a reconnu avoir abattu le Boeing 737 d’Ukraine International Airlines. Bucarest suit aussi le respect de la Convention de Vienne, qui gère les relations diplomatiques et la liberté du rassemblement dans l’espace public, lit-on dans un message du Ministère roumain des Affaires Etrangères. D’amples protestations ont eu lieu en Iran ces trois derniers jours, les protestataires demandant au leader suprême, l’ayatollah Khamenei de démissionner. Cinq pays à avoir perdu des ressortissants dans la tragédie se réuniront à Londres pour évoquer la possibilité d’une action légale, a déclaré le ministre ukrainien des AE, Vadim Pristaiko. Selon l’agence Reuters, les dédommagements qui devraient être accordés aux familles des victimes et l’enquête des faits figureront également à l’agenda de la réunion. Conformément à M Pristaiko, les autorités de Téhéran ont accepté de céder à Kiev les boites noires de l’avion pour qu’elles soient décryptées. Il a souligné que toutes les personnes impliquées dans cet incident doivent être tenues responsables.

    Autoroute – Les autorités roumaines expliqueront à la Commission européenne la manière dont Bucarest a estimé l’impact sur le trafic routier et ferroviaire et sur l’environnement de la future autoroute reliant les villes de Pitesti dans le sud et de Sibiu dans le centre, fait savoir le ministère des Transports. Un calendrier visant la mise en œuvre des plans de management et des objectifs de conservation des espèces se trouvant dans les aires naturelles protégées de Roumanie sera également présenté. Aux dires du ministre roumain des transports, Lucian Bode, l’année 2020 sera marquée par l’inauguration du chantier de l’autoroute Sibiu-Pitesti et l’Union Européenne recevra toutes les informations et les documents nécessaires dans les délais prévus, pour que la demande de financement puisse suivre son parcours normal. Au moins 11 sites naturels protégés, situés le long du projet de l’autoroute qui doit traverser les Carpates Méridionales longeant la Vallée de la rivière Olt, doivent bénéficier de mesures concrètes de conservation que la Roumanie n’a pas encore adoptées, met en garde la Commission européenne. Le projet de l’autoroute Sibiu – Pitesti s’élève à 1,3 milliards d’euros, dont 85% des fonds seront assurés par l’UE.

    Politique – Le Parti National Liberal au pouvoir a appelé le premier ministre Ludovic Orban à convoquer « au juste moment », une réunion extraordinaire du Parlement romain consacrée au débat et à l’adoption de projets d’actes normatifs prioritaires. Parmi eux figurent l’élimination des régimes spéciaux de retraite, la fermeture de la section spéciale d’investigation des magistrats et l’élection des maires suite à des scrutins à deux tours, a déclaré Ionel Dancà, porte parole du PNL. Pour sa part, le leader des députés libéraux, Florin Roman a précisé que le projet visant le déclenchement des élections législatives anticipées exclut toute possibilité que le premier ministre présente sa démission. Par ailleurs, l’Union Sauvez la Roumanie, de droite demande au président roumain, Klaus Iohannis et au premier ministre de proposer un calendrier clair pour l’adoption de la loi des élections locales à deux tours de scrutin et pour la tenue d’élections anticipées au plus vite. Selon l’alliance, tout ajournement ne fait que bloquer tout progrès de la Roumanie, puisque le Parlement demeure dominé par le PSD. Lundi également, le président de l’Alliance des libéraux et des démocrates, d’opposition, Calin Popescu Tariceanu a demandé au premier ministre Ludovic Orban d’analyser d’une manière responsable la solution des élections anticipées, affirmant qu’aucune raison sérieuse n’impose l’organisation d’un scrutin législatif anticipé. Le PSD réaffirme son opposition à l’idée d’un scrutin législatif anticipé, alors que PRO ROMANIA de centre-droit affirme qu’il ne s’oppose, mais ne soutient non plus cette variante.

    Déficit – La Roumanie a enregistré le troisième déficit du compte courant le plus important de l’Union européenne. Selon les chiffres rendus publiques par l’office européen des statistiques Eurostat, les pays membres de l’UE ayant enregistré des déficits les plus élevés au cours du troisième trimestre de l’année dernière ont été le Royaume Uni (avec 23,9 milliards d’euros), la France (avec 4,1 milliards d’euros) et la Roumanie (avec 3,6 milliards d’euros). Par ailleurs, la Banque centrale de Roumanie a annoncé ce lundi qu’entre janvier et novembre 2019 le compte courant de la balance de paiements a enregistré un déficit de près de 10 milliards d’euros, en hausse de près de 21% par rapport à la même période de l’année précédente. Par
    ailleurs, l’indicateur BET de la Bourse de Bucarest a dépassé ce lundi le seuil
    des 10 mille points, pour se situer au niveau maximum de 12 dernières années.



    Navires – La Roumanie assumera ce jeudi pour une durée de 6 mois le commandement du groupement naval permanent de l’OTAN de lutte contre les mines. Le navire de commandement sera le mouiller de mines Viceamiral Constantin Balescu des Forces navales roumaines. Trois officiers des Etats partenaires feront partie de l’Etat major du groupement, conformément à la politique Ottonienne d’organisation des groupements navals permanents. Les missions qui se dérouleront en Mer Noire et en Mer Méditerranée seront réalisés par des bâtiments de guerre de Bulgarie, Allemagne, Italie, Espagne et Turquie.

    Météo – En Roumanie, les températures sont toujours à la hausse un peu partout. Au cours des 24 prochaines heures, le brouillard est prévu dans la région des plaines du sud et du sud-est et clair sur le relief. Les minimas iront de – 10 à 0 degrés, alors que les maximas iront jusqu’à 10 degrés. A Bucarest, les températures iront jusqu’à 4 degrés mardi à midi.

  • 13.01.2020

    13.01.2020

    Moyen Orient – La Roumanie suit de près la situation au Moyen Orient, après que l’Iran a reconnu avoir abattu par erreur l’avion ukrainien, y compris en s’assurant que la Convention de Venise est respectée, document qui régit les relations diplomatiques et la liberté de manifestation dans l’espace public. C’est le message que l’on peut lire sur le profil officiel de Twitter du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Samedi et dimanche, des protestations ont eu lieu en Iran, contre la manière dont les autorités iraniennes ont communiqué les informations liées à l’avion ukrainien abattu près de Téhéran. Les premières informations transmises faisaient état d’un accident. Des milliers de manifestants iraniens ont demandé la démission du leader suprême Ali Khamenei, après la confirmation par les Gardes de la Révolution Islamique du fait que l’avion en question avait été abattu. 176 personnes, des Iraniens et des Canadiens pour la plupart, y ont perdu la vie.

    Autoroute – Une réunion importante pour la future autoroute reliant les villes de Sibiu (centre) et de Pitesti (sud), est prévue ce lundi au ministère des Transports de Bucarest. Les discussions devraient apporter les clarifications sollicitées par la Commission européenne au sujet de l’impact sur l’environnement de ce projet d’infrastructure. C’est de ces clarifications que dépend l’octroi des fonds européens non remboursables destinés à la réalisation des travaux. A la réunion annoncée par le ministre de tutelle, Lucian Bode, devraient participer les représentants des ministères des Transports, des Fonds européens et de l’Environnement, des agences chargées de la gestion des aires protégées et de la protection de l’environnement. On a également fait appel à l’expertise de spécialistes européens qui offriront conseil en vue de la préparation des projets d’infrastructure importants. Seulement pour un des cinq tronçons de l’autoroute ont jusqu’ici été signés les contrats de conception et d’exécution, les travaux devant démarrer au printemps 2020. Deux lots de l’autoroute sont en cours d’évaluation et deux autres, situés en région de montagne, devraient faire l’objet d’un appel d’offres. Les fonds européens non-remboursables compteront pour 85% de la valeur totale du projet, qui s’élève à 1,3 milliards d’euros.

    Ecole – Les élèves de Roumanie ont commencé ce lundi le second semestre de l’année scolaire 2019-2020. Ce sera un des semestres les plus longs de l’histoire récente de l’éducation roumaine, vu qu’il a 5 semaines de plus que le premier semestre. Les prochaines vacances sont prévues du 4 au 21 avril.

    PE – Le Parlement Européen démarre ce lundi, à Strasbourg, sa première session de 2020. Au programme : des débats sur les manières à détendre la situation en Iran et en Lybie, dans le contexte de l’actuelle crise au Moyen Orient. De même, la Croatie, qui assume pendant les 6 premiers mois de l’année la présidence tournante de l’UE, doit présenter les priorités de son mandat. D’autres discussions viseront la mise en œuvre et le suivi des droits des citoyens européens vivant en Grande Bretagne, la situation de la justice en Hongrie et en Pologne ou encore le Pacte écologique européen. Notons que la Roumanie compte 32 députés au PE.

    Semaine verte – « La semaine verte internationale 2020 » démarrera le vendredi 17 janvier à Berlin. Organisée depuis 1926 et arrivée à sa 85e édition, c’est la foire européenne la plus importante du domaine alimentaire, ‘agricole et horticole. Y sont attendus des centaines de milliers de visiteurs et 1800 exposants de 75 pays, dont la Roumanie. Cette année, la Croatie est partenaire de l’événement. L’importance de la Semaine verte pour la Politique Agricole Commune est confirmée par la présence à Berlin de 200 ministres et secrétaires d’Etat du monde entier. L’événement inclut entre autres le Forum Global pour l’Alimentation et l’Agriculture, lors duquel les spécialistes seront invités à débattre sur des sujets tels les matières première renouvelables, la durabilité, l’avenir de l’agriculture écologique ou des zones rurale, ou encore sur des questions liée à l’industrie alimentaire. Pour rappel, en 2019, un demi-million de personnes ont visité l’exposition internationale « La semaine verte », et les média en ont fait écho partout dans le monde.

    Handball – La sélection nationale de handball masculin de la Roumanie a vaincu dimanche à Benevento (Italie) l’équipe du pays hôte, sur le score de 29 buts à 24, dans son dernier match du Groupe 3 des préliminaires pour le Championnat du monde de 2021. Les Roumains étaient déjà qualifiés dans l’étape suivante des qualifications suite à leur victoire contre le Kossovo, samedi, et la Géorgie, vendredi. La Roumanie se classe première dans son groupe, avec 6 points cumulés, suivie par le Kossovo (3 points), la Géorgie (2) et l’Italie (1). L’équipe roumaine est la seule du groupe qui reste en compétition. Toutefois, avant d’arriver en lice pour la Coupe du monde, d’Egypte, en 2021, les tricolores ont encore deux tours de play-offs devant eux. La dernière participation de notre équipe à une compétition mondiale remonte à 2011.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep (nr 4 WTA) affrontera mardi l’Australienne Ajla Tomljanovic (52 WTA), dans le cadre du Tournoi d’Adélaïde. Dans la même compétition, à l’épreuve de double, les Roumaines Simona Halep et Raluca Olaru ont été vaincues aujourd’hui par le duo Kveta Peschke (République tchèque)/ Demi Schuurs (Pays-Bas). Par rapport à la semaine dernière, Simona Halep a reculé d’une place au classement du tennis mondial féminin, étant devancée par la Japonaise Naomi Osaka, demi-finaliste à Brisbane. L’Australienne Ashleigh Barty reste leader détaché du classement mondial, suivie, par la Tchèque Karolina Pliskova, qui a remporté dimanche le trophée de Brisbane.

    Météo – En Roumanie, les températures sont toujours à la hausse un peu partout, avec des maxima qui iront ce lundi de -2 à 10 degrés. 0 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 12.01.2020 (mise à jour)

    12.01.2020 (mise à jour)

    Déclaration – Toutes les modalités permettant dadopter la loi sur les élections municipales en deux tours de scrutin sont prises en compte par les libéraux au pouvoir en Roumanie. Le premier ministre Ludovic Orban nexclut pas lengagement de la responsabilité ou le décret durgence, mais il estime quil y a des chances que lacte normatif soit adopté par le Parlement. Il a également précisé que le PNL allait désigner son candidat aux élections pour la fonction de maire général de Bucarest dès quil aurait reçu les résultats dun sondage dopinion. En ce qui concerne la loi sur le doublement de lallocation familiale, le chef de lExécutif se dit favorable à la prorogation de léchéance jusquau moment où il sera possible dassurer les ressources financières, via un collectif budgétaire, soit après le 1er juillet prochain. Cette déclaration a été faite dans le contexte où le président Klaus Iohannis a fait savoir quil allait promulguer lacte normatif en question, adopté en décembre dernier suite à une initiative de lancien parti au pouvoir, le PSD.



    Autoroute – Une réunion importante pour la future autoroute reliant les villes de Sibiu et de Pitesti, dans le centre de la Roumanie, est prévue lundi au ministère des Transports de Bucarest. Les discussions devraient apporter les clarifications sollicitées par la Commission européenne au sujet de limpact sur lenvironnement de ce projet dinfrastructure. Cest de ces clarifications que dépend loctroi des fonds européens non remboursables destinés à la réalisation des travaux. A la réunion annoncée par le ministre de tutelle, Lucian Bode, devraient participer les représentants des ministères des Transports, des Fonds européens et de l‘Environnement, des agences chargées de la gestion des aires protégées et de la protection de lenvironnement. On a également fait appel à lexpertise de spécialistes européens qui offriront conseil en vue de la préparation des projets dinfrastructure importants. Seulement pour un des cinq tronçons de l‘autoroute ont jusquici été signés les contrats de conception et dexécution, les travaux devant démarrer au printemps 2020. Deux lots de lautoroute sont en cours dévaluation et deux autres, situés en région de montagne, devraient faire lobjet dun appel doffres. Les fonds européens non-remboursables compteront pour 85% de la valeur totale du projet, qui s’élève à 1,3 milliards d’euros.



    Gendarmes – 14 gendarmes roumains, qui ont participé, 6 mois durant, à la mission de lOTAN de formation, de conseil et d’assistance au profit des forces et des institutions de sécurité afghanes, sont rentrés dans le pays, ce dimanche. Ces gendarmes, qui ont mené avec succès plusieurs dizaines de missions de conseil et de protection, ont été distingués de la médaille de lOTAN non-Article 5, peut-on lire sur la page Facebook de la Gendarmerie roumaine. 12 contingents de gendarmes roumains ont jusquici été déployés en Afghanistan pour cette mission otanienne. La Gendarmerie roumaine participe à présent à 9 missions internationales menées sous légide de lUE, de lONU et de lOSCE.



    Escrime – Lescrimeuse roumaine Ana-Maria Popescu (35 ans) a décroché largent à la Coupe du monde dépée accueillie par la capitale cubaine, la Havane, après sêtre inclinée en finale devant la Polonaise Aleksandra Zamachowska. Championne olympique à Rio de Janeiro en 2016, avec son équipe, Ana-Maria Popescu a triomphé, dans les huitièmes de finale, contre lUkrainienne Olena Krivitsa. Dans les quarts de finale, elle a eu raison de son adversaire chinoise Sun Yiwen, tandis que dans les demi-finales elle sest imposée devant Marie-Florence Candassamy, de France. Une autre Roumaine, Amalia Tătăran, victorieuse de lItalienne Giulia Rizzi dans les huitièmes de finale, a été vaincue, dans les quarts de finale, par la Polonaise Aleksandra Zamachowska.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud pour cette période de lannée, les températures maximales devant aller de – 2° à 10°.Le ciel sera variable et le brouillard fera son apparition en matinée.