Tag: Balkans

  • May 19, 2024 UPDATE

    May 19, 2024 UPDATE

     

    CROATIA Romania’s PM Marcel Ciolacu Sunday congratulated Andrej Plenkovic, who was reconfirmed for a 3rd time as prime minister of Croatia. Marcel Ciolacu voiced his confidence that the Romanian-Croatian relationship will be further strengthened, as will relations within the EU and NATO. Following April’s elections in Croatia, PM Andrej Plenkovic’s party, the Croatian Democratic Union (HDZ) won 61 out of the 151 seats in Parliament, significantly above the 42 won by the Social Democratic Party. Andrej Plenkovic has been the prime minister of Croatia since October 2016.

     

    FORUM The 8th annual Black Sea and Balkans Security Forum will take place in Bucharest in the coming days. The event is organised by New Strategy Center, a Romanian think tank, with support from the national defence and foreign ministries and from the NATO Public Diplomacy Division. The conference focuses on the situation in Ukraine, as the scope and intensity of Russian attacks threaten the existence of Ukraine as a sovereign state and the security of Europe on the whole. Political leaders, security experts and civil society representatives will try to identify means to help Ukraine withstand the Russian invasion.

     

    OIL Romania’s crude oil output dropped 3.4% in the first quarter of 2024, while imports went down 15.1% compared to the corresponding period in 2023. According to the National Statistics Institute, in Q1 2024 Romania produced over 682,000 tonnes of equivalent oil less than in the corresponding period of 2023, while crude imports exceeded 1.7 mln toe. According to the National Strategy and Forecast Commission, Romania’s crude output will be on a downward trend until 2026, with an average annual drop of 2.2%, as a result of the natural decline in deposits. On the other hand, the Commission predicts an increase in crude imports by an annual 4.1%.

     

    NUCLEAR The Cernavodă nuclear power plant’s Unit 1 has been shut down for regular maintenance works on Sunday, Nuclearelectrica announced. The company promised the works will be safe for the power plant personnel, for citizens and for the environment. The Cernavodă nuclear power plant, the only one in Romania, has 2 operational units with an installed production capacity of 700 MW. The 2 reactors in Cernavoda cover around 20% of Romania’s energy consumption. The plant uses the Canadian technology CANDU 6 (Canadian Deuterium Uranium), using natural uranium as a fuel.

     

    ROWING Romania’s Mihai Chiruţă qualified into the quarter-finals of the men’s skiff event in the last Olympic qualifier regatta held in Lucerne, Switzerland on Sunday. The Romanian rower had the 4th best time in the 5 series. The quarter-finals and the semis are scheduled on Monday, with the final to be held on Tuesday. The final’s top 2 rowers qualify for the 2024 Olympics. Romania, with 11 boats, is already the nation with the most teams qualified for the Paris Olympics.

     

    HANDBALL CS Dinamo Bucharest won Romania’s men’s handball Cup after defeating CSM Constanţa 23-19, on Sunday in the final. Dinamo also won the championship without any matches lost this season. This is the 8th Cup won by Dinamo, as against 2 for CSM Constanţa. (AMP)

  • Une réunion régionale à Athènes

    Une réunion régionale à Athènes

    Deux décennies après le sommet de Thessalonique où
    l’Europe a convenu de l’intégration graduelle des Balkans occidentaux à l’UE, des
    chefs d’Etat et de gouvernement de plusieurs pays européens ont participé à
    Athènes, à une réunion informelle organisée par le premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Censée faire le point
    sur le développement de la coopération régionale entre les pays de l’Europe du
    sud-est et sur les défis à relever suite à la guerre en Ukraine, la réunion
    s’est déroulée en présence des responsables serbe, monténégrin, moldave,
    macédonien, kosovar, roumain, bulgare, croate, bosniaque, et des présidents du
    Conseil européen et de la Commission européenne, Charles Michel et
    respectivement Ursula von der Leyen. Par ailleurs, le leader ukrainien,
    Volodymir Zelenski, s’est également rendu à Athènes pour participer à cette
    rencontre considérée comme un fort message de soutien à Kiev, dans la
    perspective euro-atlantique de toute la région. Il faut faire venir nos amis,
    les futurs membres de l’UE, plus proches de nous et ça, plus vite encore. Nous
    continuerons nos efforts pour détruire les barrières entre nos régions a
    affirmé la cheffe de l’Exécutif européen sur une plateforme en ligne.






    Le sujet de l’élargissement européen mis à part, les
    participants à la réunion d’Athènes ont discuté de la sécurité énergétique et
    des sanctions contre Moscou auxquelles Belgrade n’a pas voulu adhérer.
    D’ailleurs, la position du président serbe, Aleksandar Vučić, a obligé les
    autres dirigeants d’éliminer de leur déclaration finale l’appel à la mise en
    place des sanctions contre la Russie, précise l’agence Sputnik.


    Les dirigeants européens et des Balkans présents à
    Athènes ont agréé l’importance de poursuivre leur dialogue et de coordonner
    leurs efforts visant la sécurité et la coopération économique régionale. Ils
    ont également réitéré leur solidarité envers l’Ukraine et la République de
    Moldova, tout comme leur appui à la poursuite de l’élargissement européen vers
    les Balkans de l’Ouest et les pays du voisinage oriental. Dans son allocution,
    le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a présenté en détails le soutien
    que Bucarest accorde à Kiev, avec un accent particulier sur les problèmes
    auxquels sont confrontés les agriculteurs roumains dans le contexte des
    exportations des céréales ukrainiennes. Pour remédier à ce problème, le chef du
    gouvernement de Bucarest a proposé la mise en place d’un mécanisme européen de
    gestion du transport des céréales, parallèlement à une enveloppe supplémentaire
    versée à l’industrie agroalimentaire et à un renforcement de l’infrastructure
    spécifique. Par ailleurs, le responsable roumain a mis en évidence l’importance
    stratégique de l’élargissement de l’Espace de libre circulation que la Roumanie
    devrait intégrer rapidement. Lors des pourparlers qu’il a eus à Athènes avec
    Ursula von der Leyen, M. Ciolacu a demandé un renforcement des efforts communs
    censés permettre l’adhésion de Bucarest à Schengen. Le premier ministre roumain
    a également proposé la mise en oeuvre de plusieurs projets régionaux communs
    dans le domaine de l’énergie, du commerce et de la cybersécurité. Lors des
    débats de la capitale grecque, Marcel Ciolacu a discuté avec son homologue
    d’Athènes, de l’élargissement de la coopération bilatérale régionale. Il a
    également assuré Volodymir Zelenski de la volonté de Bucarest de soutenir
    l’Ukraine jusqu’à l’obtention de la victoire et durant le processus de
    reconstruction.





  • Le Musée National d’histoire de Roumanie à l’exposition internationale First Kings of Europe

    Le Musée National d’histoire de Roumanie à l’exposition internationale First Kings of Europe

    L’exposition
    internationale « First Kings of Europe » a été inaugurée, fin-mars,
    au Field Museum of Natural History de Chicago, aux États-Unis. Ce projet
    culturel exceptionnel, imaginé par le musée américain il y a six ans, met en
    lumière des œuvres précieuses appartenant aux patrimoines de vingt-six musées
    de onze pays sud-est européens, dont l’Albanie, la Bulgarie, la Croatie, la
    Hongrie, le Monténégro, la Roumanie, la Serbie et la Slovénie.

    La muséographe Corina
    Borș, coordinatrice de la participation roumaine à l’exposition de Chicago à
    travers le Musée national d’histoire de Roumanie, a expliqué cet ample projet international: C’est la deuxième exposition internationale à laquelle le
    Musée national d’histoire de Roumanie participe aux États-Unis et au Canada. Et
    c’est un projet mené par le prestigieux musée « Field Museum of Natural
    History » de Chicago. Malgré un titre choisi pour attirer le public et
    pour souligner une idée très spéciale, l’expo propose au public une thématique
    archéologique préhistorique et une histoire vieille de plus de 7.000 ans. Le
    projet « First Kings of
    Europe » a pris corps il y a plus
    de 6 ans, au moment de la visite à Bucarest de l’archéologue et chercheur
    américain William Parkinson et d’Attila Gyucha, son partenaire de recherche et
    de mise en page de l’expo. La thématique de l’exposition est archéologique,
    l’accent étant mis sur la préhistoire, du Néolithique à la fin du deuxième Âge
    du Fer. Le public est invité à explorer l’ascension au pouvoir des premiers
    rois et reines dans l’ancienne Europe, à découvrir la naissance et l’évolution
    des concepts de pouvoir, d’iniquité sociale et de hiérarchie dans les
    communautés agricoles égalitaires. C’est un voyage dans le temps, jusque vers
    l’an 5.000 av. J.Ch., à l’aide d’artefacts préhistoriques de première
    importance, appartenant aux collections de 26 musées de 11 pays sud-est
    européens. Ces objets – outils, armes, sculptures, bijoux, d’autres éléments
    réalisés en céramique, métal, os ou pierre – sont une invitation à découvrir le
    quotidien de ces anciennes communautés de la région des Balkans. L’exposition
    nous exhorte à tenter l’aventure et à suivre plusieurs routes qui ont modelé le
    monde que nous connaissons aujourd’hui. Les artefacts parlent aussi des
    cérémonies de ces époques lointaines, en reconstituant par exemple un autel
    néolithique ou une scène funéraire. Pas en dernier lieu, il faut remarquer
    aussi des objets particulièrement précieux, tels des armes ou des symboles du
    pouvoir, qui ont transformé les guerriers en, disons, dynastes.



    La
    muséographe Corina Borș a expliqué la structure de l’exposition: L’exposition est structurée sur quatre grands thèmes et
    organisée chronologiquement, du Néolithique au Premier Âge du Fer. La première
    section, consacrée au Néolithique, explore les terres sur lesquelles se sont
    développées ces civilisations préhistoriques avant l’apparition des premiers
    rois. L’Âge du Cuivre ou le Chalcolithique est celui des premiers objets
    réalisés en un métal précieux, parmi les plus anciens au monde et découverts
    sur le territoire actuel de la Roumanie et de la Bulgarie. La troisième
    section, consacrée à l’Âge du Bronze, met en lumière l’apparition des nouvelles
    routes du pouvoir et des premiers dynastes, si l’on peut parler de royauté. La
    dernière partie de l’exposition, dédiée à l’Âge du Fer, pratiquement au premier
    millénaire avant Jésus Christ, parle de la naissance de l’idée de royauté.



    En quoi
    consiste la contribution de la Roumanie à ce projet? Réponse avec Corina Borş: Six musées de Roumanie participent
    à cette exposition importante, le coordonnateur en étant le Musée national
    d’histoire de Roumanie. Les autres sont
    le Musée national d’histoire de la Transylvanie de Cluj, le Complexe muséal
    national de Piatra-Neamț, le Musée de la civilisation Gumelnița d’Oltenița, le
    Musée de l’Olténie de Craiova et le Musée départemental de Buzău. Les six
    musées ont envoyé outre-Atlantique une sélection de 90 artefacts pré et protohistoriques
    de leurs collections respectives, des objets datant du Néolithique, de l’Âge du
    Bronze et jusqu’au deuxième Âge du Fer.



    Quel a été
    l’accueil du public nord-américain? Corina Borș précise: Pour l’instant, il n’est pas facile
    de répondre à cette question, parce que l’exposition n’est arrivée qu’à sa
    deuxième destination. Les destinations sont trois – New York, Chicago et
    Gatineau, au Canada, pour un parcours de plus de deux ans et demi. Nous
    espérons qu’elle aura du succès, par son thème entièrement inédit pour le
    public américain. Il faut attendre un peu avant d’avoir des réactions et des opinions
    .- a conclu
    la muséographe Corina
    Borș. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Dernières négociations pour l’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne. 

    Dernières négociations pour l’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne. 

    Présent au sommet Union européenne – Balkans de l’Ouest à Tirana, en Albanie, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que les négociations sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen ne se sont pas achevées et que les pourparlers devraient se dérouler jusqu’au dernier moment afin d’obtenir un résultat favorable au pays. Le chef de l’Etat a soutenu devant les participants au sommet que la Roumanie était prête à soutenir les efforts de l’Union européenne de combattre la migration illégale sur la route des Balkans de l’Ouest même si le pays ne se trouve pas sur cette route et qu’il n’est toujours pas une source de flux migratoires à l’intérieur de l’UE. Il a confirmé que les ministres de la Justice et de l’Intérieur de l’UE avaient mis à l’ordre du jour de la réunion de jeudi l’adhésion de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Croatie à l’espace européen de libre circulation. D’ici là, assure le président roumain, les pourparlers et les négociations se poursuivent. Klaus Iohannis: « Ce sujet se retrouvera sur la table du Conseil des ministres de l’Intérieur et de la Justice. Il sera amplement débattu. Mais d’ici là il faut toujours négocier. Le texte de cette décision est toujours un sujet de débats et nous nous sommes engagées à rester déterminés jusqu’au dernier moment et de porter la décision là où nous le souhaitons. » a déclaré le président roumain.

    Malgré le voyage des responsables roumains à Vienne pour illustrer le fait que la Roumanie est prête à adhérer à Schengen, le chancelier autrichien Karl Nehammer, déclare que son pays n’est toujours pas d’accord avec l’admission de la Roumanie et qu’il faut plus de temps pour une telle décision. Il invoque le problème de la migration et affirme que 75 000 migrants illégaux existent actuellement dans son pays et qu’il faut d’abord trouver des réponses à toutes ces questions sécuritaires. Les problèmes de la migration ne peuvent pas être imputés à la Roumanie, a déclaré le ministre de l’intérieur, Lucian Bode, réaffirmant que Bucarest accomplissait toutes les conditions techniques pour adhérer à l’espace Schengen et a expliqué que le flux migratoire ne passait pas par la Roumanie.


    « Le refus d’une adhésion serait une situation profondément injuste pour la Roumanie » est d’avis aussi le ministre des projets européens, Marcel Boloş. Rappelons-le aussi que le gouvernement néerlandais qui s’était opposé également à l’adhésion a donné vendredi le feu vert à l’adhésion de la Roumanie à Schengen. La récente proposition de la Commission européenne sur la conclusion du mécanisme de coopération et de vérification a également pesé dans cette décision. Ce mécanisme suit l’évolution des réformes dans le domaine de la Justice en Roumanie depuis 2007, suite à l’adhésion à l’Union.

    Après une position similaire, le parlement de la Suède a également voté favorablement à l’adhésion de la Roumanie à l’espace européen de libre circulation. Et lundi, la Commission européenne a souligné à nouveau que la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie accomplissent « en totalité toutes les demandes » pour être membres à plein droits de l’espace Schengen et s’attend à ce que les 27 Etats membres donnent le feu vert jeudi à l’entrée de ces trois pays à l’espace de libre circulation européenne.

  • Les Roumains face à la conquête ottomane des Balkans

    Les Roumains face à la conquête ottomane des Balkans

    La poussée de la Sublime Porte vers l’Europe durant les 14e et 15e siècles a été marquée par des guerres, entrecoupées de brefs moments de paix relative. En 1453, le sultan Mehmet II arrive à conquérir Constantinople, mettant ainsi fin à la glorieuse existence de l’empire de Byzance. La chute de Constantinople marque aussi un tournant dans l’existence des peuples des Balkans.

    Avant cela, surtout entre 1360 et 1453, les Roumains avaient essayé, à l’instar des autres peuples de la région, de trouver un modus vivendi avec une puissance ottomane en pleine expansion, essayant de concilier, tant que cela se pouvait, la civilisation chrétienne orientale, à laquelle ils appartenaient, mais qui se trouvait en déclin, et la civilisation ottomane, en pleine expansion. Cette longue coexistence entre ces deux mondes, apparemment irréconciliables, avait fini par donner naissance à ce que l’on peut aujourd’hui appeler la culture balkanique, issue de la fusion entre deux mondes, deux cultures et deux civilisations. Une synthèse qui rapprocha les peuples des Balkans, dans leurs pratiques religieuses, dans leurs traditions et leurs coutumes, arrivant à générer des comportements humains assez semblables.

    Les Grecs, les Serbes, les Bulgares, les Albanais et, à certains moments, aussi les Roumains, soit les peuples de souche des Balkans, étaient forcément hostiles et s’opposaient militairement à la poussée ottomane, ce qui ne les empêcha pas de cohabiter, à certains moments, avec les Turcs Ottomans, suite à des défaites militaires.

    L’historien suisse Oliver Jens Schmitt, professeur à l’Université de Vienne et spécialiste de l’histoire médiévale de l’Europe du Sud-Est, met en exergue le nombre significativement plus important des princes chrétiens de la région disposés à collaborer avec les Ottomans, plutôt qu’à les combattre militairement.

    Oliver Jens Schmitt : « La plupart des voïvodes ont collaboré avec les Ottomans. La liste des partenaires chrétiens de ces derniers est bien mieux fournie que celle des voïvodes qui se soient opposés par les armes à la poussée ottomane. Parmi les commandants chrétiens à avoir laissé leur vie dans les batailles contre les Turcs mentionnons les commandants serbes de la bataille de Marița, Uglješa et son frère, le roi Vukašin, puis aussi le prince albanais Balša II, en 1385, le voïvode serbe Lazar Hrebeljanović, les princes et les voïvodes valaques Mihail, en 1420, Dan II, Vlad, dit l’Empaleur, et encore l’empereur byzantin Constantin XI. Les Ottomans ont également mis à mort le père du voïvode albanais Skanderbeg, Ioan Kastriota, ou encore le dernier duc italien d’Athènes et le dernier roi bosniaque, ainsi que nombre de représentants de la noblesse bosniaque, telles les familles Kovacevici et Pavlovici. »

    « Les Turcs adorent les bagarres entre chrétiens », notait à l’époque un chroniqueur resté anonyme. En effet, les élites chrétiennes n’hésitaient pas à aller jusqu’à embaucher des mercenaires turcs pour les aider à remporter une succession au trône contre des rivaux chrétiens, et il n’était pas rare que ces mercenaires, appelés ponctuellement en aide, deviennent les véritables maîtres du pays, une fois la victoire remportée. C’est de la sorte que l’empire ottoman était arrivé à bâtir autour de ses frontières une véritable ceinture d’Etats vassaux, dépendants de la Sublime Porte, des Etats qui intervenaient d’ailleurs massivement, à leur tour, dans les luttes de pouvoir de l’empire ottoman.

    Ce fut ainsi le cas lors de la longue guerre civile ottomane, qui s’était déroulée entre les années 1402 et 1413. Les historiens s’accordent sur le fait qu’après la bataille de Marița de 1371, lors de laquelle les Serbes se sont inclinés devant les Turcs, les peuples des Balkans commencent à s’accommoder de la suzeraineté ottomane. Les Roumains se retrouvent ainsi en première ligne. La première bataille importante est celle de Rovine, en 1395, où les troupes roumaines sont commandées par le voïvode Mircea, dit le Vieux.

    Oliver Jens Schmitt montre que, déjà à l’époque, les Serbes étaient devenus des alliés de confiance des Ottomans : « Les boyards serbes Marko Kraljević et Konstantin Dragaš sont tombés lors de la bataille de Rovine de 1395 en luttant du côté des Ottomans contre la Valachie, dirigée par Mircea dit le Vieux. Cela montre la direction de la conquête ottomane. En fait, sans l’appui des chefs locaux chrétiens vassaux, l’offensive ottomane n’aurait pas été possible. Dans tous les moments essentiels de la conquête ottomane des Balkans, l’on voit les élites serbes guerroyer du côté des Ottomans. On les retrouve à Rovine, ou encore à Nicopolis, où c’est la cavalerie de Ștefan Lazarevici qui fait pencher la balance en faveur des Turcs, ou encore à Ankara, où la même cavalerie lutte jusqu’au bout pour Bayazid 1er, alors que ses troupes à lui avaient déjà pris la poudre d’escampette. Enfin, en 1430, c’est encore le même cas de figure, lorsque l’on voit Grigore Brankovici aider les Turcs à s’emparer de Salonique, et même en 1453, lorsque l’on voit les Serbes apparaître à Constantinople, non pas du côté des Grecs, mais du côté des Ottomans. »

    Aussi, dans les principautés roumaines situées au nord du Danube apparaissent progressivement les premiers signes d’accommodement avec le nouveau rapport de forces, qui faisait des Ottomans la puissance dominante de la région.

    Oliver Jens Schmitt : « Les élites roumaines ont commencé à se diviser entre les partisans des Ottomans et ceux du roi hongrois. Les voïvodes misaient sur l’une ou l’autre puissance, au gré de l’évolution de la situation politique ou militaire. Il n’est pas aisé de décider qui manipulait qui, et qui arrivait à mieux tirer son épingle de ce jeu des alliances changeantes: les Turcs et les Hongrois, ou les boyards et les voïvodes locaux, dans leurs luttes de pouvoir internes. Certes, les derniers manipulaient ainsi pour pouvoir raffermir leur position, asseoir leur pouvoir, en changeant fréquemment d’alliances. Les successions effrénées sur le trône bosniaque ou sur les trônes des principautés roumaines sont redevables à ces jeux d’alliances. Parmi les voïvodes roumains favorables à la Sublime Porte, mentionnons Radu II Prasnaglava, Alexandru Aldea ou encore Radu dit le Beau ».

    1453 c’est le moment de la rupture. La balance du pouvoir régional allait enfin, et pour longtemps, pencher en faveur des Ottomans. La Valachie et la Moldavie entraient ainsi, pour quatre siècles, dans le giron ottoman. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • July 15, 2020 UPDATE

    July 15, 2020 UPDATE

    ALERT The State of Alert in effect in Romania until July 16th will be
    prolonged for 30 more days, the country’s president Klaus Iohannis announced on
    Wednesday at the end of a government meeting on managing the health crisis sparked
    off by the novel coronavirus. The Romanian president specified that no more
    restrictions would be added to the already existing ones, as well as no
    relaxation measures. Authorities in Romania have announced 641 new infections and
    21 fatalities. The total number of infections has exceeded 34 thousand and the death
    toll stands at almost two thousand. 249 patients are in intensive care units
    and roughly 22 thousand patients have been cured.










    RESTRICTIONS As of Wednesday, Greece no longer allows visitors coming by car to
    enter its territory without producing a negative COVID-19 test. Tests must be
    carried out in licensed laboratories, 72 hours before entering the Greek soil
    and certificates must be issued in English. Hungary has also imposed
    restrictions for citizens coming from the so-called yellow or red areas. Romania
    is in the first category, and its citizens will undergo medical checks at the
    border. If they show no sign of infection, they will be allowed access on the
    Hungarian territory, but they will have to stay under quarantine or isolation
    for 14 days, with the exception of those who present two consecutive negative
    COVID-19 tests. In keeping with the new regulations in force, crossing Hungary
    is allowed only on special corridors. Romanians are also on the list of
    restrictions in Austria. Thus, direct flights to
    Austria will be suspended beginning July 16, following a decision of the
    Austrian authorities. This is also valid for another nine states, among which
    Bulgaria, Moldova and countries from the Western Balkans.






    GROWTH Data provided by the
    National Institute of Statistics shows the beginning of economic growth in
    Romania, Economy Minister Florin Citu said on Tuesday. He also said that the
    recovery started quicker than expected and pleaded for a further
    massive allocation of budget resources towards investment. Romania is among the
    EU countries with the strongest advance of industrial production in the month
    of May as compared with April, being on 5th place after Italy, France, Slovakia
    and Hungary.










    PLAGIARISM The High Court of
    Cassation and Justice in Bucharest on Tuesday dismissed a request by the former
    Social Democrat PM Victor Ponta, leader of Pro Romania party at present, to cancel
    the education minister’s order from 2016, through which his PhD in law was
    withdrawn due to plagiarism. The National Council for Attesting University
    Titles, Diplomas, and Certificates found in late-June 2016 that the plagiarism
    allegations against the former PM were justified and asked the education
    minister to withdraw Ponta’s PhD. The former Prime Minister opened two legal cases
    asking for the cancellation of the minister’s order, but they have both been
    dismissed.












    (translated by bill)

  • May 7, 2020

    May 7, 2020

    COVID-19 Another 12 people died in Romania from the novel coronavirus, taking the death toll to 876, the Strategic Communication Group announced on Thursday. One of the victims is a Bulgarian truck driver, the first foreign citizen to die from COVID-19 in Romania. The total number of confirmed cases is drawing close to 14,500, of whom over 6,100 have recovered. Another 2,419 Romanian citizens living abroad have tested positive for the virus, most of them in Italy and Spain. Since the start of the pandemic, 96 Romanians living abroad have died, many of them in the UK. Meanwhile, the Romanian interior minister Marcel Vela announced, in a video posted on social media, that after May 15, when the state of emergency ends, people will be allowed to travel outside their home locality or county. Prosecutor General Gabriela Scutea said the Romanian justice system will be facing a huge wave of complaints filed by the people who received fines for breaching the military orders issued in the context of the pandemic. On Wednesday the Constitutional Court ruled that the fines were unconstitutional. As many as 300,000 people received fines totalling around 120 million euros.




    PANDEMIC We are running the risk of returning to lockdowns if restrictions are lifted too soon, warned the head of the World Health Organisation, Tedros Ghebreyesus, insisting that the lifting should be gradual, special attention should be paid to serious cases and that the healthcare system must be prepared. At present the total number of COVID-19 cases worldwide is nearing 3.8 million, with the death toll exceeding 265,000, and with 1.3 million patients having recovered, according to Worldometer. The worst hit country in the world is the USA, where over 2,000 deaths were once again reported in 24 hours, taking the total number of deaths to 75,000. The US president Donald Trump said the coronavirus has been a worse attack on the US than Pearl Harbour and 9/11. In Europe, the UK reports over 30,000 deaths and is the worst hit country on the continent, followed by Italy, Spain and France. Spains parliament extended the state of emergency by another 2 weeks, starting on Sunday.




    AID Today, a convoy of 20 trucks full of medical equipment as part of aid provided by Romania to the neighbouring Republic of Moldova, to help it fight the Covid-19 epidemic, is reaching its destination. The convoy is accompanied by an official delegation including the health minister Nelu Tătaru, the head of the Emergency Situations Department Raed Arafat, and the secretary of state on relations with the Republic of Moldova Ana Guţu. Last week, the government in Bucharest decided to grant Moldova humanitarian aid worth 16.5 million lei in the form of medical equipment and medicines. Romania has also sent a team of 52 doctors and nurses who will be working in hospitals in Moldova treating patients infected with the novel coronavirus.




    EU – Western Balkans The EU is experiencing a crisis, but it will not forsake its strategic goals and its closest partners, said the president of Romania Klaus Iohannis attending a video conference of EU and Western Balkans leaders. According to the Presidency, Iohannis welcomed the strategic decisions taken by the EU in March 2020 with respect to furthering the enlargement process, by initiating accession negotiations with Albania and the Republic of North Macedonia. The Romanian official also pleaded for a strengthened partnership with the Western Balkans, as the best response to the ongoing crisis, and as a means of consolidating fundamental values and democratic principles. Participants in the summit adopted the Zagreb Declaration, concerning, among others, an economic aid package granted by the EU to support Western Balkans states in fighting the COVID-19 epidemic and in post-crisis recovery. This includes immediate aid in the healthcare sector, particularly through delivering medical equipment, as well as a 750 million euro package of Macro-Financial Assistance and a 1.7 billion euro package of assistance from the European Investment Bank.




    SPORTS Romanian football celebrates today 34 years since the Bucharest club Steaua won the European Cup final. On May 7, 1986, in Seville, Spain, the team comprising Romanian footballers exclusively defeated the famous FC Barcelona in the final, in a penalty shoot-out. Steauas goalkeeper, Helmuth Duckadam, saved all the 4 spot-kicks by the Spanish opponents. In February 1987, in Monte Carlo, Steaua also won the European Super Cup, outplaying the Soviet side Dinamo Kyiv 1-0. Two of the participants in this unique performance in Romanian football, midfielder Lucian Bălan and defender Ilie Bărbulescu, died in recent years.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Coup d’envoi des négociations d’adhésion à l’UE de l’Albanie et de la Macédoine du Nord

    Coup d’envoi des négociations d’adhésion à l’UE de l’Albanie et de la Macédoine du Nord

    L’Union européenne a enfin donné le coup d’envoi des négociations d’adhésion avec l’Albanie et de la Macédoine du Nord, après avoir dépassé les réticences exprimées par certains Etats membres. De la sorte, selon les officiels de Bruxelles, l’UE remplit ses obligations et tient ses promesses. Aussi, cette décision conforte-t-elle l’importance géostratégique de la région des Balkans occidentaux, démontrant du coup la capacité de l’Europe à rebondir en matière de géopolitique alors même que le continent se trouve aux prises avec la terrible pandémie de coronavirus, comme l’affirme Olivér Várhelyi, le commissaire européen à l’Elargissement. Il s’est empressé de tweeter: « Je félicite les deux Etats. Cette décision renvoie un message on ne peut plus clair à toute la région des Balkans occidentaux : votre avenir se trouve au sein de l’UE. ».

    Pour comprendre la position de Bucarest à ce sujet, nous avons approché Iulia Matei, secrétaire d’Etat chargée des Affaires européennes, au ministère des Affaires étrangères de Bucarest. « Les décisions prises durant cette période par l’UE concernant l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Albanie et la Macédoine du Nord recouvrent sans doute une importance particulière, d’abord pour ces deux Etats, mais encore au niveau européen, car il s’agit d’un signal fort, indiquant le fait que la politique d’élargissement est une politique clé de l’Union. La décision revêt d’autant plus d’importance qu’elle tombe après une longue suite d’atermoiements sur la question. Avoir réussi à prendre cette décision dans le contexte actuel, occupé par la gestion de la pandémie, réitère la capacité dont dispose l’UE à observer ses engagements pris auprès de ses partenaires des Balkans occidentaux, et la capacité de Bruxelles à reconnaître les progrès significatifs accomplis par ces deux Etats dans leur parcours européen. »

    Et il est vrai que les deux pays candidats ont dû batailler ferme avant de voir leur rêve s’accomplir. En effet, la France et les Pays-Bas ont, à plusieurs reprises, exprimé leurs réserves à égard de l’évolution des deux Etats dans les domaines de la démocratie et de la lutte contre la corruption. Ils craignaient par ailleurs de mettre à mal la cohésion du bloc communautaire dans une période dominée par l’affaire du Brexit. Mais Paris et La Haye ont adouci dernièrement leur position, le processus pouvant s’accélérer en dépit de la crise provoquée par la pandémie. La Grèce a elle aussi été convaincue de changer le fusil d’épaule, après que l’Albanie avait accordé des garanties plus fermes aux minorités nationales.

    Quant à la position de Bucarest, Iulia Matei précise:« La Roumanie a maintenu sa position de principe, qui est celle de soutenir l’élargissement de l’UE. Pour la Roumanie, ce processus constitue un investissement stratégique en matière de stabilité dans la région, et fait partie des efforts d’ensemble visant le raffermissement de l’Union. Au départ de notre propre expérience comme Etat candidat et compte tenu du bilan des réformes que nous avions traversées grâce à ce processus, il est évident que l’élargissement a des retombées positives, autant pour l’Etat candidat que pour l’ensemble de l’Union. Des retombées positives en matière politique, pour ce qui est de la structure démocratique, de la convergence économique et sociale, de la réduction des décalages au niveau européen. Par conséquent, nous avons constamment soutenu l’ouverture des négociations entre l’UE et l’Albanie et la République de Macédoine, perçue comme une priorité de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, et encore par la suite. »

    La Roumanie ne peut dès lors que saluer l’intention de la Commission de présenter les propositions qui vont jalonner les négociations avec les deux Etats candidats. Bucarest plaide pour que les réunions au niveau des deux gouvernements puissent être organisées aussi vite que possible, avant la fin de l’année en cours. La Macédoine du Nord vient par ailleurs de rejoindre l’Alliance de l’Atlantique du Nord, au terme d’un long processus, qui a vu ce pays changer son nom officiel, pour devenir le 30e Etat membre de l’OTAN. « Nous avons exaucé les vœux des générations de Macédoniens », affirmait, à l’occasion, par voie de communiqué le gouvernement de Skopje. « La Macédoine du Nord fait aujourd’hui partie de la famille nord-atlantique, qui recense une trentaine de nations et près d’un milliards de gens. Une famille qui partage la certitude que l’on est plus fort et plus en sécurité ensemble, peu importe les défis qui nous attendent », avait souligné, à son tour, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. « L’adhésion représente le point d’orgue de beaucoup d’années d’efforts consentis par le gouvernement et les citoyens de la Macédoine du Nord », avait conclu Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain, alors que la Macédoine du Nord venait de déposer les instruments de ratification du traité d’adhésion à Washington, capitale de la puissance dépositaire du traité de l’Atlantique Nord.

    Mike Pompeo avait aussi mis en avant le fait que, dotée de cette nouvelle qualité de membre de l’OTAN, la Macédoine du Nord irait de l’avant sur la voie des réformes démocratiques et d’une intégration accrue dans le domaine du commerce, tout autant qu’elle militerait pour un renforcement de la sécurité et pour le maintien de la stabilité dans la région. Le secrétaire d’Etat américain a par ailleurs tenu à souligner que la porte de l’OTAN demeurait ouverte aux autres candidats potentiels. L’année précédente, la Macédoine avait finalement consenti à changer son nom officiel, devenant du coup la République de Macédoine du Nord, réglant ainsi une vieille querelle qui l’opposait à la Grèce, Etat membre de l’OTAN et de l’Union européenne. C’était un pas considéré par Athènes comme un préalable au processus de l’adhésion de Skopje aux deux organisations. Pour sa part, l’Albanie avait déjà rejoint l’OTAN dès 2009. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • September 4, 2019 UPDATE

    September 4, 2019 UPDATE

    REPATRIATION All diplomatic personnel of the Embassy of Romania in Kabul will be brought back to the country as soon as possible, in the wake of Monday nights terror attack. A 43-year old Romanian member of the security team was killed, while another member of the diplomatic mission was wounded and is currently stable. The embassy headquarters was damaged severely and is out of use. In Bucharest, the Foreign Ministry, President Klaus Iohannis and PM Viorica Dăncilă firmly condemned the attack and reiterated Romanias support to the fight against terrorism. The head of state awarded the Romanian killed in Kabul the Star of Romania order in the rank of Knight. Romania is one of the top 5 contributors to the NATO mission in Afghanistan, with over 760 troops deployed so far to that theatre of operations.




    CONFERENCE NATO will continue to make long-term investments, in line with its commitment in the Western Balkans, the chairman of NATOs Military Committee, Air Chief Marshal Stuart Peach said in Bucharest on Wednesday, at the end of the conference of Balkan defence chiefs on military cooperation. In turn, the Romanian chief of staff, Gen. Nicolae Ciucă, said maintaining appropriate military cooperation and the provision of real support would help Balkan countries to build efficient institutions and to reform their defence sectors in order to cope with the challenges generated by poverty, terrorism, social and inter-ethnic tensions. President Klaus Iohannis in turn said in a message that Romania, as a NATO and EU member country, pays special attention to the countries in this region and supports closer ties between them and the European and trans-Atlantic family. Attending the conference were delegations from Albania, Bosnia- Herzegovina, Bulgaria, Greece, North Macedonia, Montenegro, Romania, Serbia and Turkey, with Croatian and Slovenian officials as observers. This has been the 13th edition of this event designed to improve regional cooperation, strengthen security in the Balkans, identify and develop a regional crisis management mechanism and enhancing the interoperability of military forces in the region.




    VOTE A total of 20,040 Romanians living abroad had registered to vote by mail and 19,430 for polling station voting until Wednesday, ahead of the November presidential election, the Permanent Electoral Authority has announced. According to the same source, the registration deadline may be postponed from September 11 to 15, which means that Romanian citizens who live abroad have another 11 days to enrol as voters abroad on a dedicated platform, www.votstrainatate.ro. Around 9.7 million Romanians are currently living outside the country, according to data provided by the 70 diplomatic missions and centralised by the Ministry for the Romanians Abroad.




    FOOTBALL Romanias national football team plays against Spain in Bucharest on Thursday, in the Euro 2020 qualifying campaign. Organisers say over 50,000 tickets have been sold. Spain is the unchallenged leader of Group F with 12 points, followed by Sweden with 7 points and Romania, also with 7 points but a worse goal difference. The group also includes Norway (5 points), Malta (3 points) and the Faroe Islands (0 points). Romanias next match is against Malta, on September 8, on home turf. The Romanian U21 team is to take on Denmark on September 10 in Aalborg, in the first qualifier for the EURO 2021.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • 04/09/2019 (mise à jour)

    04/09/2019 (mise à jour)

    Attentat – Tout le personnel diplomatique de l’Ambassade de Roumanie à Kabul sera bientôt rapatrié, suite à l’attentat terroriste déroulé dans la capitale afghane dans la nuit de lundi à mardi et qui a fait en tout une vingtaine de morts et plus de 100 blessés. Un Roumain âgé de 43 ans, membre de l’équipe de sécurité de l’Ambassade, a perdu la vie dans les attaques, tandis qu’un représentant de la mission diplomatique roumaine a été blessé. Le bâtiment qui abrite l’Ambassade a été sévèrement endommagé et ne peut plus être utilisé pour le moment. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères, le président Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dăncilă ont fermement condamné l’attentat et ont réitéré le soutien de la Roumanie à la lutte contre le terrorisme. Par ailleurs, le président Iohannis a déclaré post-mortem le Roumain tué à Kaboul Chevalier de l’Ordre « L’Etoile de la Roumanie ». La Roumanie compte parmi les cinq premiers Etats à contribuer à la mission de l’OTAN en Afghanistan, avec plus de 760 militaires engagés sur ce théâtre d’opérations.

    Défense – L’OTAN continue à faire des investissements à long terme, en assumant des engagements dans la région des Balkans de l’Ouest. C’est ce qu’a fait savoir mercredi, à Bucarest, le président du Comité militaire de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Stuart Peach, à l’issue de la Conférence des responsables de la défense des pays balkaniques. A son tour, le chef de l’Etat major de la défense de Roumanie, le général Nicolae Ciuca, a affirmé que la préservation d’une coopération militaire adéquate et un sutien réel accordé à la région des Balkans aiderait les pays concernés à mettre en place des institutions efficaces et à réformer le secteur de la Défense afin de relever les défis qui découlent de la pauvreté, le terrorisle, les tensions sociales et interethniques. En tant que membre de l’Union européenne et de l’OTAN, la Roumanie accorde une attention particulière aux Etats de la région des Balkans et soutien leur rapprochement des familles européenne et euro-atlantique, a déclaré pour sa part le président roumain Klaus Iohannis. Des délégations de plusieurs pays ont participé à cette 13e édition de l’événement : Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Grèce, Macédoine de Nord, Monténégro, Roumanie, Serbie et Turquie. La Croatie et la Slovénie y ont été présentes en tant qu’observateurs. La Conférence des chefs d’Etat-major de la défense des pays des Balkans vise le développement de la coopération militaire régionale, le renforcement de la sécurité dans les Balkans, l’identification et le développement d’un mécanisme régional de gestion des crises et l’augmentation de l’interopérabilité des forces armées de la région.

    Football – La sélection roumaine de football rencontre jeudi, à Bucarest, l’Espagne, dans les préliminaires de l’Euro 2020. Les organisateurs s’attendent à une présence de plus de 50.000 de spectateurs sur le stade Arena National de la capitale roumaine. A l’heure où l’on parle, le groupe F est dominé par l’Espagne, suivi par la Suède, la Roumanie, la Norvège, Malte et les Iles Féroé. Le prochain match est prévu le 8 septembre, à Ploiesti, quand la Roumanie affrontera Malte. Par ailleurs, l’équipe roumaine des Moins de 21 ans rencontrera la sélection danoise le 10 septembre, à Aalborg, pour un match ouvrant les préliminaires à l’Euro 2021.

    Météo – La météo restera clémente pour les 24 prochaines heures. Le ciel sera plutôt variable et quelques pluies pourront faire leur apparition en altitude. Les températures maximales iront de 22 à 29 degrés.

  • 04.09.2019

    04.09.2019

    Attentat – Tout le personnel diplomatique de l’Ambassade de Roumanie à Kabul
    sera rapatrié au plus vite, suite à l’attentat terroriste déroulé dans la
    capitale afghane dans la nuit de lundi à mardi et qui a fait en tout une
    vingtaine de morts et plus de 100 blessés. Un Roumain âgé de 43 ans, membre de
    l’équipe de sécurité de l’Ambassade, est décédé dans les attaques. Un représentant
    de la mission diplomatique roumaine a aussi été blessé, mais son état est
    stable. Le bâtiment de l’Ambassade a été gravement endommagé et ne peut être
    utilisé pour le moment. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères, le
    président Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dăncilă ont fermement condamné
    l’attentat et ont réitéré le soutien de la Roumanie à la lutte contre le
    terrorisme. La Roumanie compte parmi les cinq premiers Etats contributeurs à la
    mission de l’OTAN en Afghanistan, avec plus de 760 militaires engagés sur ce
    théâtre d’opérations.










    Défense – En tant que membre de l’Union européenne et de l’OTAN, la Roumanie
    accorde une attention particulière aux Etats de la région des Balkans et
    soutien leur rapprochement des familles européenne et euro-atlantique. C’est
    le message transmis par le président roumain Klaus Iohannis aux participants à
    la Conférence des chefs d’Etat-major de la défense des pays des Balkans. Le
    chef de l’Etat roumain a rappelé que, durant son mandat à la tête du Conseil de
    l’Union européenne, la Roumanie a traité en priorité l’élargissement de l’UE
    vers les Balkans de l’Ouest. Des délégations de plusieurs pays participent
    à cette 13e édition de l’événement : Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie,
    Grèce, Macédoine de Nord, Monténégro, Roumanie, Serbie et Turquie. La Croatie
    et la Slovénie y sont présentes en tant qu’observateurs. La Conférence des
    chefs d’Etat-major de la défense des pays des Balkans vise le développement de
    la coopération militaire régionale, le renforcement de la sécurité dans les
    Balkans, l’identification et le développement d’un mécanisme régional de
    gestion des crises et l’augmentation de l’interopérabilité des forces armées de
    la région.








    Eurostat – Les dépenses de santé en Roumanie en 2016 ont représenté 4,99% du
    PIB, soit le pourcentage le moins élevé de toute l’Union européenne, montrent les
    données rendues publiques aujourd’hui par Eurostat. La moyenne européenne des
    dépenses publiques pour la santé est de 10% du PIB, avec la France qui est
    championne d’Europe en la matière, avec 11,5% du PIB, suivie par l’Allemagne (11,1%)
    et la Suède (11%). En revanche, dans 12 Etats membres de l’UE, les fonds publics
    alloués à la santé ne dépassent pas 7,5% des PIB nationaux.




    Diaspora – Le Forum des Roumains du monde démarre aujourd’hui à Bucarest et continuera
    jusqu’au 8 septembre. Organisé par le ministère homonyme, l’objectif du Forum est
    de créer une plate-forme pour débattre des idées et des propositions relatives
    aux problèmes des Roumains vivant à l’étranger. L’objectif à plus long terme
    serait d’étendre le soutien accordé aux initiatives culturelles,
    éducationnelles, entrepreneuriales et médias des associations roumaines de l’étranger.
    L’événement comprend également des séances de travail sur l’identité culturelle
    et le droit à l’éducation des Roumains vivant à l’étranger, sur les
    opportunités d’affaires qu’ils se voient offrir dans les pays d’accueil et sur
    leur insertion sociale et économique.








    Musique – L’Orchestre et le Chœur de la Radiodiffusion, sous la baquette de Vladimir
    Jurowski, présentent aujourd’hui, à Bucarest, l’opéra en version concert « La
    Femme sans ombre » de Richard Strauss, dans le cadre du festival international
    George Enescu. Le chœur d’enfants de la Radiodiffusion roumaine et la
    réalisatrice multimédia Carmen Lidia Visu participeront également à la représentation.
    Avec pour thème « Le monde en harmonie » et sous la direction artistique de
    Vladimir Jurowski, l’édition de cette année se déroule jusqu’au 22 septembre à
    Bucarest, dans dix autres villes de Roumanie et dans cinq autres pays – Allemagne,
    France, Italie, Canada et République de Moldova. A Bucarest, plus de 2500
    artistes seront présents à l’affiche du festival pour 84 concerts et récitals.








    Météo – Le temps est généralement instable et les températures sont en
    baisse, surtout dans le sud, l’est et le centre de la Roumanie. Dans ces
    régions, le ciel est couvert et l’on signale des pluies et des orages. Le vent connaîtra
    aussi des intensifications allant jusqu’à 45-55 km/h. Ailleurs dans le pays, le
    ciel est variable, avec des pluies locales de courte durée. Les maximales iront
    de 20 à 30°C, avec 25° et un ciel légèrement voilé à midi à Bucarest.





  • L’UE en perpétuelle adaptation

    L’UE en perpétuelle adaptation

    Confirmant qu’une politique d’élargissement crédible constitue un investissement géostratégique dans la paix, la stabilité, la sécurité et la croissance économique de toute l’Europe, la Commission européenne a adopté fin mai son évaluation annuelle de la mise en œuvre des réformes dans les pays partenaires des Balkans occidentaux et en Turquie. Elle y a attaché des recommandations pour les prochaines étapes que doivent franchir ces pays.

    Selon Bruxelles, une perspective européenne ferme et crédible pour les Balkans occidentaux reste essentielle pour favoriser le changement, encourager la réconciliation, exporter la stabilité dans la région et promouvoir les valeurs, les règles et les normes de l’Union européenne (UE). Adoptée en février 2018, la stratégie de la Commission européenne pour les Balkans occidentaux a donné naissance à un engagement renouvelé de l’UE et de ses États membres. Une année plus tard, on constate des progrès réels dans les Balkans de l’Ouest, même si l’acceptation globale des réformes varie. L’Albanie et la Macédoine du Nord ont mis en place le plus grand nombre de réformes et, du coup, la Commission a recommandé que le Conseil ouvre les négociations d’adhésion avec ces deux pays.

    Federica Mogherini, la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a précisé: « L’Albanie et la Macédoine du Nord ont fait leur part du travail, maintenant c’est à l’UE d’accomplir son rôle. La balle se trouve dans le terrain du Conseil. Par ailleurs, on avance au Conseil la demande d’adhésion formulée par la Bosnie-Herzégovine. Dans ce contexte, la Commission trace une série de priorités en matière de démocratie, Etat de droit, droits fondamentaux et de réforme de l’administration publique, des priorités nécessaires à propulser un pays au statut de candidat avant d’entamer les négociations. »

    Les Balkans de l’Ouest sont partie intégrante de l’Europe et feront partie de l’avenir de l’Union, d’une Union encore plus forte, plus stable et plus unie, a affirmé Federica Mogherini. En revanche, l’incertitude plane au-dessus de la Turquie.

    Federica Mogherini: « Même si le gouvernement turc affirme son engagement pour l’adhésion d’Ankara à l’UE, on remarque un éloignement de plus en plus accentué de la Turquie des valeurs européennes. Je pense qu’il serait bénéfique pour tout le monde – pour nous, les Européens, et pour les Turcs aussi, si on met un terme à cet éloignement. Par ailleurs, on insiste sur l’importance des relations de bon voisinage et sur l’apaisement des tensions dans l’est de la Méditerranée. »

    Prévu dans un premier temps pour mars dernier, le Brexit a été reporté au moins, jusqu’au 31 octobre, dans le contexte où le gouvernement de Londres a approuvé l’accord avec Bruxelles, que le Parlement a rejeté par la suite, à trois reprises. Suite à cet échec, Theresa May a démissionné le 7 juin. Elle a vu sa position se fragiliser à cause du compromis stipulé dans l’accord et censé éviter le contrôles des marchandises en Irlande. Un compromis rejeté aussi bien par la plupart des collègues conservateurs de Mme May que par les partenaires nord-irlandais.

    Suite aux élections européennes de mai dernier, les partis pro-européens ont occupé le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée législative européenne et, du coup, ont averti Londres ne pas renégocier l’accord. La position de Bruxelles a été très claire là-dessus – plus de négociations sur le Brexit. En cas de sortie sans accord, le Royaume Uni deviendra un pays tiers qui ne bénéficiera d’aucune des mesures de transition stipulées par l’accord de retrait. Pire, après le Brexit, le pays ne se conduira plus selon les normes européennes, qui ne s’appliqueront plus. Selon un tel scénario, les rapports entre Londres et l’UE se dérouleront selon les normes du droit international public général et selon celles de l’OMS. Parmi ses normes, une oblige l’UE à mettre en place ses tarifs douaniers aux frontières britanniques.

    Pour l’instant, la situation demeure incertaine et l’idée d’un nouveau référendum est véhiculée dernièrement, en espérant qu’une nouvelle consultation populaire puisse trouver une réponse à cette équation à plusieurs inconnues. (trad. Ioana Stăncescu)

  • 14.06.2019

    14.06.2019

    Moldova – Le diplomate roumain Bogdan Aurescu, conseiller de politique extérieure du président roumain Klaus Iohannis, fait aujourd’hui une visite en République de Moldova, dans le contexte de la crise politique à laquelle est actuellement confrontée cette république ex-soviétique. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest, Bogdan Aurescu doit rencontrer des représentants des forces parlementaires et politiques impliqués dans cette crise. Ce sera l’occasion de « réitérer notre appel au calme, à la retenue et au dialogue, des éléments nécessaires pour maintenir la stabilité de la République de Moldova et pour la poursuite du parcours européen de celle-ci. En tant que partenaire stratégique de la République de Moldova, la Roumanie estime nécessaire de trouver aussi rapide que possible une solution pacifique à cette crise, en conformité avec les valeurs et les principes de l’UE, de l’Etat de droit et avec les options exprimées par vote par les citoyens, lors des élections parlementaires de février 2019 », précise le communiqué. Rappelons-le, en ce moment, à Chisinau, deux gouvernements parallèles, l’un formé par les socialistes russophones et la droite pro-européenne, et l’autre par le Parti Démocrate de l’oligarque Valdimir Plahotniuc, s’accusent l’un l’autre d’avoir accaparé le pouvoir.


    ECOFIN – Le ministre roumain des finances, Eugen Teodorovici, participe, à Luxembourg, à la dernière réunion du Conseil Affaires économiques et financières (ECOFIN) du semestre de la Roumanie à la présidence du Conseil de l’UE. L’agenda de cette dernière réunion inclut des thèmes tels l’Union bancaire, le Semestre européen, le Pacte de stabilité et de croissance ou encore le plan d’action pour les crédits non performants. Ce vendredi encore, le ministre roumain doit présider la réunion annuelle des gouverneurs de la Banque européenne d’investissements (BEI).

    Finances – La représentation de la Commission Européenne en Roumanie organise ce vendredi une conférence intitulée : « Le semestre européen : lancement des recommandations spécifiques pour la Roumanie », tout cela dans le contexte de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assure au premier semestre de cette année, mais aussi dans le contexte de la Stratégie Europe 2020. Y participent des représentants de la CE et des responsables dans le cadre des ministères chargés du semestre européen. Pour sa part, la CE avertit qu’après des années d’efforts continus pour renforcer le secteur financier, la stabilité financière en Roumanie est à nouveau en danger en raison de plusieurs mesures législatives prises par le gouvernement et le Parlement. De même, la Commission estime que la nouvelle Loi des retraites, adoptée par le Parlement de Bucarest en décembre dernier, pourrait engendrer de nouveaux risques pour ce qui est de la durabilité des finances publiques. Notons qu’aux termes de cette nouvelle loi, le point de retraite doit augmenter de 15% à compter de septembre prochain et de 40% à partir de septembre 2020.

    Réunion – La commissaire européenne à la politique régionale, Corina Crețu, participe, les 13 et 14 juin, à la réunion informelle des ministres de l’Union européenne en charge du développement urbain, accueillie par Bucarest, dans le cadre de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Le point central de la réunion est l’adoption de la Déclaration de Bucarest, dont l’objectif principal est d’ouvrir la voie à la mise en place d’un cadre d’action commun en matière de développement urbain au sein de l’UE. Un rapport sur « L’avenir des villes » rédigé par le Centre commun de recherche de la Commission européenne sera également présenté à la réunion. Le document concerne la manière dont les politiques publiques peuvent anticiper et offrir des solutions aux défis que devront relever les villes.

    Aéronautique – 8 sociétés roumaines de l’industrie aéronautique participeront la semaine prochaine au Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, dans une tentative de renforcer la coopération internationale et de trouver de nouveaux partenaires d’affaires dans le domaine. Les entrepreneurs roumains rencontreront des représentants des grandes compagnies aéronautiques participantes au Salon – telles Airbus, Boeing, et des compagnies activant dans le secteur militaire, telles Lockheed Martin, Pratt & Whitney ou Raytheon. A présent l’industrie aéronautique roumaine a un chiffre d’affaires d’environ 600 millions de dollars, avec une croissance annuelle de 12% et des exportations qui comptent pour 90% de la production. Notons aussi que la Roumanie a participé à toutes les éditions du Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget, depuis son lancement dans les années 1960.

    Sécurité – La 3e édition du Forum international sur la « Sécurité en mer Noire et dans les Balkans » s’achève ce vendredi à Constanta, (ville port dans le sud-est), après 6 jours de débats sur les défis sécuritaires de la région. Y participaient de hauts responsables roumains et étrangers de l’OTAN et de l’UE, des représentants des institutions ayant des attributions dans le domaine des affaires étrangères et de la sécurité nationale, aux côtés d’invités du milieu académique international. Présent à la conférence, le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a parlé du paquet de soutien et de l’initiative de renforcer la capacité de défense de la Géorgie et de la République de Moldova, mais aussi de la plate-forme OTAN – Ukraine pour la lutte contre la guerre hybride.

    Exercice – Le plus important exercice multinational de l’OTAN organisé cette année en Roumanie – Saber Guardian 2019 – se poursuit jusqu’au 24 juin. Les activités d’instruction commune incluent entre autres des exercices tactiques d’Etat-major et des tirs, et se déroulent sur 5 sites. L’exercice vise à montrer la cohésion, l’unité et la solidarité des Etats partenaires et alliés à travers leur mobilisation rapide pour se défendre contre toute agression, partout en Europe. Pour rendre plus efficaces les activités d’instructions dans le contexte international, Saber Guardian 2019 est lié à plusieurs autres exercices nationaux et multinationaux, de sorte que le nombre total des militaires participants s’élèvera à quelque 13.500. Au total 14 pays alliés et partenaires seront représentés. L’armée roumaine y compte 7600 militaires.

    FITS – 3300 artistes et invités de 73 pays participent à compter du 14 juin à la
    26e édition du Festival international de théâtre de Sibiu (FITS),
    dont le thème est cette foic-ci : « L’art de donner ». Au programme
    des 10 jours du festival : 540 événements dans 75 espaces. Selon les
    organisateurs, cette manifestation se veut une célébration de la beauté, qui
    réunit plusieurs arts du spectacle des 4 coins du monde : théâtre, danse,
    musique, cinéma, conférences, lancements de livres, cirque contemporain,
    expositions et la liste se poursuit. Le Festival international de théâtre de
    Sibiu est l’événement de ce genre le plus grand et le plus complexe de
    Roumanie, voire d’Europe. Radio Roumanie en est un des coproducteurs.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Gabriela Ruse affronte aujourd’hui la Française Caroline Garcia, dans les quarts de finale du tournoi de tennis de Nottingham, en Grande Bretagne. Jeudi, la Roumaine a vaincu la Suisse Viktorija Golubic. Gabriela Ruse participe aussi à la compétition de double aux côtés de sa compatriote, Monica Niculescu. Elles se sont qualifiées dans les quarts de finale, après avoir vaincu le duo formé de Sharon Fichman (Canada) / Miyu Kato (Japon). Leurs prochaines adversaires seront Alexa Guarachi (Chili) et Erin Routliffe (Australie).

    Météo – En Roumanie, les météorologues ont prolongé jusqu’à dimanche l’avertissement contre l’instabilité atmosphérique et l’inconfort thermique pour la plupart du territoire de la Roumanie. Il fait chaud aujourd’hui, notamment sur l’ouest, le nord-ouest, le sud et le sud-est, où inconfort thermique est accentué. L’instabilité atmosphérique concerne notamment les collines et les montagnes, où on attend des pluies à verse et du vent fort, voire de la grêle. Par endroits les précipitations pourraient dépasser les 25, voire les 40 litres par mètre carré. Les températures maximales de la journée iront de 29 à 35 degrés. 30 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Moussaka de choux

    Bonjour, aujourd’hui je vous propose de préparer une autre variante de la fameuse moussaka, plat d’origine grecque, décliné dans d’innombrables variantes à travers les Balkans. Normalement, la moussaka est préparée avec des tranches d’aubergines ou de pommes de terre, mais la celle que je vous propose aujourd’hui est faite à partir de choux, une recette spécifique à la région de Teleorman, dans le sud de la Roumanie. Il vous faut un demi kilo de viande de porc maigre, 150 grammes de riz, deux oignons, 6 poivrons, un chou, 200 ml d’huile, un kilo de tomates, du bouillon de bœuf, une cuillerée de coulis de tomates, 200 ml de crème fraîche, un peu de coulis de piments rouges, thym, du sel et du poivre du moulin.

    Hachez les oignons et la viande et puis faites-les dorer dans deux ou trois cuillerées d’huile de tournesol. Lavez le riz rigoureusement et faites-le bouillir. Hachez le chou et si vous avez choisi de la choucroute, lavez-la rigoureusement pour la dessaler. Lorsque le riz est bien cuit, mettez-le dans une passoire et mélangez-le avec la viande. Ajoutez les coulis de tomates et de piments, poivrez et salez si nécessaire. Coupez les tomates et les poivrons en rondelles. Huilez une casserole qui va au four et puis mettez des rondelles de tomates et de poivrons et une couche de chou.

    Puis posez une couche de viande avec du riz, ensuite des tomates et des poivrons, un peu de thym et à nouveau du chou et ainsi de suite. A la fin mettez une couche de chou, de tomates et de poivrons. Versez du bouillon de bœuf et ajoutez aussi de la crème fraîche avant d’enfourner au couvert pendant une heure environ. Prévoyez un petit rouge de campagne pour ce plat savoureux et inédit. Bon appétit !

  • La semaine du 23 au 29 juillet 2018

    La semaine du 23 au 29 juillet 2018

    Le gouvernement roumain
    a dressé le bilan de ses six mois de mandat




    Le
    troisième cabinet en près d’une année et demie, formé par les représentants du
    Parti social – démocrate et de l’Alliance des démocrates et des libéraux, a
    présenté cette semaine le bilan de ses six mois de mandat. L’augmentation des
    rentrées fiscales et des investissements et une meilleure absorption des fonds
    européens ne sont que quelques-unes des réalisations de l’Exécutif en place,
    mises en exergue lors de la récente présentation de son bilan. La première
    ministre, Viorica Dăncilă, a également rappelé les mesures censées stimuler le
    marché de l’emploi et les programmes d’aide aux fermiers. Sur les six premiers
    mois de l’année en cours, le montant des recettes fiscales a dépassé de 3,2
    milliards d’euros celui enregistré dans la même période de 2017, a précisé la
    cheffe du gouvernement roumain. Le doublement de la retraite et la hausse de
    25% des salaires dans l’enseignement se sont retrouvés au chapitre
    « mesures économiques ». Le gouvernement Dancila a approuvé 13
    projets majeurs d’investissements stratégiques, dont 4 dans les infrastructures
    de transport et souhaite mettre en place des partenariats public-privé dans le
    secteur de la santé. Au premier semestre 2018, ont été finalisés les travaux
    sur 192 km de lignes électriques permettant l’interconnexion avec les réseaux
    de la Hongrie et de la Serbie voisines.Le
    chef de file des libéraux, Ludovic Orban, a sévèrement critiqué l’activité du
    pouvoir en place, affirmant que celui-ci avait réussi la contreperformance de
    freiner la croissance économique de ces dernières années et de diminuer le
    pouvoir d’achat des Roumains.




    Visite de la cheffe du gouvernement
    roumain au Monténégro et en République de Macédoine




    Lors de sa visite au Monténégro, la
    première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a réitéré le soutien de Bucarest
    au parcours européen de Podgorica. La cheffe de l’Exécutif roumain a
    été reçue par le président Milo Djukanovic et a rencontré son homologue Duško Markovic, ainsi que le chef du
    Législatif monténégrin, Ivan
    Brajovic. Mme Dancila a promis que les Balkans occidentaux constitueraient une
    priorité de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, durant le premier
    semestre 2019. Bucarest fournira conseil et assistance technique pour que cette
    démarche réussisse, a précisé la responsable roumaine. Celle-ci a félicité le
    Monténégro pour sa récente adhésion à l’OTAN et déclaré que la Roumanie
    resterait son ami et allié. La tournée de la première ministre dans les Balkans occidentaux a également
    inclus une visite en République de Macédoine, où elle a eu des entretiens avec le
    chef de l’Etat, Gjorge Ivanov, le premier-ministre
    Zoran Zaev et avec le président du Parlement, Talat Xhaferi. Parmi les sujets
    abordés ont figuré les opportunités de développement des relations bilatérales.






    Recherche
    d’un nouveau chef de la DNA


    Le ministère roumain de la
    Justice a annoncé vendredi avoir repoussé tous les quatre candidatures au poste
    de procureur en chef de la Direction nationale anticorruption, la procédure de
    sélection devant être reprise. Aucun des candidats ne remplit les conditions
    requises, est-il précisé dans un communiqué de presse. Les quatre candidats en
    lice ont participé jeudi à des entretiens avec le ministre de la Justice, Tudorel
    Toader. Il s’agissait de Florentina Mirică – procureure en chef de la Section
    « Lutte contre la corruption », de la DNA, de Cristian Lazar, adjoint
    au procureur en chef de la Section Poursuites pénales du Parquet général, de
    Marius Iacob, adjoint au procureur en chef du Parquet anticorruption et d’Elena
    Grecu, procureure en chef dans la structure centrale de la Direction nationale
    anticorruption. L’ancienne cheffe de la DNA, Laura Codruta Kovesi a été
    révoquée le 9 juillet dernier par le chef de l’Etat, conformément à une
    décision en ce sens de la Cour constitutionnelle.


    La Roumanie appuie la Grèce durement
    éprouvée




    La
    Roumanie est venue en aide à la Grèce durement éprouvée par les incendies
    meurtriers autour d’Athènes. Bucarest a envoyé
    mercredi un aéronef C-27 J Spartan, équipé contre les
    incendies et un avion C-130 Hercules, destiné à l’appui logistique et déployé 20 militaires
    roumains. La dépositaire de la couronne de Roumanie et
    présidente de la Croix rouge roumaine, la princesse Margarita, a adressé un
    message de condoléances et de solidarité au peuple grec. La Croix rouge
    roumaine a déjà offert 3 mille euros à
    son homologue de Grèce. A son tour, le Patriarcat roumain
    a appelé ses éparchies du pays et de l’étranger à venir en aide aux sinistrés
    grecs et annoncé l’ouverture de plusieurs comptes bancaires, les sommes
    amassées étant destinées à l’Archevêché d’Athènes.




    La météo défavorable touche la Roumanie




    Une
    personne est décédée emportée par les eaux et de nombreuses maisons, ainsi que plusieurs
    centaines d’hectares de terrains
    agricoles ont été affectés par les inondations survenues cette semaine en
    Roumanie. Tous le mois de juillet a été caractérisé par des températures
    inférieures à la moyenne saisonnière et par des précipitations
    quasi-quotidiennes, raison pour laquelle les météorologues ont lancé plusieurs
    alertes aux pluies abondantes et aux phénomènes orageux. Les sapeurs-pompiers
    et les militaires sont venus en aide aux sinistrés. Le gouvernement a promis
    des aides d’urgence aux localités affectées.




    La peste porcine africaine fait des ravages
    en Roumanie




    Le
    virus de la peste porcine africainecontinue
    de se répandre en Roumanie et de causer d’immenses dégâts aux producteurs de
    viande, de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros. Quelque 440 foyers
    de maladie ont été dépistés depuis le début de l’année, la plupart dans le
    département de Tulcea (sud-est du pays). Des dizaines de milliers de cochons ont
    été abattus et on a institué des restrictions pour les transports de viande et
    de produits dérivés. La peste porcine africaine ne se transmet pas à l’homme,
    mais il n’existe pour l’instant aucun traitement ni vaccin contre cette
    maladie, expliquent les spécialistes.