Tag: Banat

  • QSL-Serie 2019: Volkstrachten und Bauernschmuck aus dem Banat

    QSL-Serie 2019: Volkstrachten und Bauernschmuck aus dem Banat

    Die Volkstrachten in der westrumänischen Region Banat sind äu‎ßerst vielfältig. Trotz gewisser Ähnlichkeiten in den Hauptteilen der Volkstrachten von Frauen und Männern waren die jeweiligen Dekorationen sehr vielfältig, und nahezu jedes Dorf hatte seine eigenen Besonderheiten in der Ausschmückung der traditionellen Festkleider.



    Die diesjährige QSL-Serie zeigt historische Volkstrachten und Bauernschmuck von Ende des 19. Jh. bis Anfang des 20. Jh. aus der heute westrumänischen Region Banat (genauer gesagt: aus dem Kreis Timiş / dt. Temesch). Die Abbildungen stammen aus der ethnographischen Kollektion von Marius Matei, die insgesamt über 1000 Exponate umfasst und ständig erweitert wird. Alle Bilder lassen sich in Gro‎ßansicht öffnen.





















    QSL 1/2019


    Frauentracht aus dem Dorf Şanoviţa,


    Kreis Timiş,1880

    QSL 2/2019


    Frauentracht aus dem Dorf Păru,


    Kreis Timiş, 1870


    QSL 3/2019


    Frauentracht aus dem Dorf Coşteiu,


    Kreis Timiş, 1890–1920



    QSL 4/2019


    Frauentracht aus dem Dorf Belinţ,


    Kreis Timiş, 1910

    QSL 5/2019


    Frauentracht aus dem Dorf Păru,


    Kreis Timiş, 1920



    QSL 6/2019


    Frauentracht aus dem Dorf Topolovăţu Mare,


    Kreis Timiş, 1930

    QSL 7/2019


    Frauentracht aus dem Dorf Petroman,


    Kreis Timiş, 1900



    QSL 8/2019


    Männertracht aus dem Dorf Păru,


    Kreis Timiş, 1920

    QSL 9/2019


    Männertracht aus dem Dorf Topolovăţu Mare,


    Kreis Timiş, 1920



    QSL 10/2019


    Haarnadel aus Silber (Filigranarbeit),


    Westrumänien, Anfang 20. Jh.

    QSL 11/2019


    Halskette aus Silbermünzen,


    Giroc, Kreis Timiş, 1924

    QSL 12/2019


    Halskette aus Silbermünzen,


    Giroc, Kreis Timiş







    Au‎ßerdem gibt es dieses Jahr noch eine Bonus-QSL-Karte:

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    QSL 13/2019


    Stirnreif und kleine Schatulle


    aus den Regionen Temeswar


    und Deta-Ciacova




    Weitere Einzelheiten zur Entstehung der Kollektion sowie zu den Exponaten erfahren Sie hier:



    https://prinbanat.ro/de/die-ethnografische-sammlung-marius-matei/

  • Timişoara

    Timişoara

    Nous vous invitons aujourd’hui vous laisser tenter par un petit tour dans l’ouest du pays, dans une ville cosmopolite, et distante de près de 700 km par rapport à pas moins des 13 des capitales européennes. Il s’agit bien de Timişoara, cette ville dont le nom était ressassé inlassablement par toutes les agences de presse et par les chaînes de télévision du monde entier, durant les jours de la révolution de décembre 1989, qui mirent un terme au régime communiste en Roumanie. Mais Timişoara est aussi une ville de vieille histoire, ancrée dans la géographie à la fois réelle et fantasmée de la Mitteleuropa. C’est à Timisoara qu’a été fondée la première brasserie, en 1718. Et il s’agit toujours de Timisoara, première ville européenne électrifiée, ou encore première ville, de Roumanie cette fois, où sera mis en fonction le premier tramway électrique, en 1899.





    Le centre de la ville, connu sous le nom de Piața Victoriei, la Place de la Victoire, ou la Place de l’Opéra, concentre un nombre impressionnant de palais et d’hôtels particuliers au cachet bien distinct. C’est la zone du centre ville, dont les limites actuelles sont définies par le Palais de la Culture et par la Cathédrale métropolitaine. L’imposant baroque viennois ressurgit de partout, en toile de fond, alors que les styles plus tardifs, le Néo-byzantin et l’Art Nouveau, accrochent le regard des visiteurs.





    Mais ses habitants contemporains se préparent déjà à fêter en 2021 leur ville, d’élection et de cœur, alors qu’elle endossera ses habits de Capitale culturelle européenne. Ses habitants d’aujourd’hui dessinent ainsi déjà les trajets des visites thématiques, des parcours qui dévoileront non seulement la majestueuse architecture des pierres façonnées, mais aussi l’histoire des gens qui y ont habité, les légendes et les contes dont nulle ville riche de son histoire n’est dépourvue.





    Un objectif plus récent et moins connu sans doute est la centrale hydroélectrique, construite en 1909, prouesse technologique de l’époque, symbole de progrès qui a fait le bonheur des habitants de Timisoara pendant de longues décades.



    Violeta Mihalache, directrice de l’Association Urban Survey et responsable de la communication et des relations publiques dans le cadre du projet Aquapic, nous plonge dans l’histoire de cette usine électrique : « L’usine d’eau industrielle se retrouve de nos jours au beau milieu d’un quartier résidentiel récent de la ville, alors que l’usine est abritée par un immeuble Art Nouveau, vieux de plus de cent ans, dessiné par le premier architecte en chef de la ville, Laszlo Szekely, le même qui laissera son empreinte sur le développement urbain de Timisoara du début du XXe siècle. L’usine est par ailleurs entourée par un superbe parc étendu sur 3 hectares, et doté de deux bassins de décantation. Un endroit merveilleux pour sûr, dans tous les sens du terme. Quant à nous, à travers notre projet, nous visons le réaménagement d’une grande partie du parc, près de deux hectares, où l’on a placé des équipements pour créer une sorte d’aires de jeux d’un type nouveau, où les enfants pourront apprendre ce qu’est l’eau, les processus technologiques où l’eau détient un rôle essentiel. De l’usine, nous en avons gardé tout ce qu’il y avait à l’intérieur, c’est-à-dire l’équipement industriel, les machines, les vannes, tout ce qu’il y avait au moment où l’usine avait été inaugurée, en 1916. Mais notre volonté a été de rendre cet endroit amical, sinon ludique, pour que les grands et les petits puissent comprendre ce qu’était une usine qui produisait de l’eau industrielle, comment cela marchait, pour qu’ils puissent saisir le déroulement des processus technologiques. Un processus obsolète aujourd’hui, car l’eau industrielle est devenue elle aussi histoire ».





    Depuis 1953, Timişoara est devenue la seule ville d’Europe à détenir trois scènes, des théâtres publics, où les pièces sont jouées en roumain, en hongrois et en allemand. Le Palais de la Culture, qui dessine la frontière nord du vieux centre, abrite aujourd’hui l’Opéra nationale de la ville et les trois théâtres publics : le Théâtre national Mihai Eminescu, le Théâtre magyar Csiky Gergely et le Théâtre allemand d’Etat. Le bâtiment initial du Palais, érigé en style Renaissance, a souffert les terribles effets de deux grands incendies, en 1880 et en 1920, qui ne laisseront intactes que les ailes latérales du bâtiment. Le corps central, reconstruit en style néo-byzantin, tout comme la façade, par l’architecte Duiliu Marcu, n’empiète pas sur le style d’origine des corps latéraux. Se laisser porter par les airs d’opéra dans ce cadre majestueux – voilà le bonheur absolu. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Muzeul de Artă din Timişoara

    Muzeul de Artă din Timişoara

    După 164 de ani
    de suzeranitate otomană asupra Banatului, care a durat între 1552 și 1716,
    Timișoara avea să fie inclusă în teritoriile aparținând imperiului habsburgic
    în anul 1718, deși fusese cucerită de trupele austriece încă din 1716. Pentru
    această regiune vestică a României de azi, începea o perioadă de reconstrucție
    sub domnia Casei de Habsburg.Împăratul Carol al VI-lea
    a semnat decretul de înfiinţare a Administraţiei Banatului, iar Timişoara a
    devenit capitala noii provincii imperiale, astfel începând un amplu program de
    schimbări urbanistice demne de noua funcție a orașului. Unul din rezultatele
    acestui este și construirea Palatului Baroc aflat în Piața Unirii, din centrul
    vechi al orașului de azi, clădire ce găzduiește în prezent Muzeul de artă al
    Timișoarei. Directorul actual al instituției, istoricul Victor Neumann, ne
    întoarce acum, în timp, spre începuturile Palatului Baroc. El este construit între
    anii 1733 și 1752. Devine reședința guvernatorului, apoi a președintelui
    comitatului Timiș, fiind, de fapt, sediul administrației Banatului în epoca
    respectivă. Administrația austriacă asupra Banatului se va întinde din 1718
    până în 1779, palatul fiind sediul atât al administrației, cât și al
    guvernatorului, chiar funcționarii locuind aici. E o construcție ridicată de
    inginerii austrieci, de constructori care au venit de la Viena. De altfel
    întreaga zona învecinată a fost reconstruită, fiind dărâmat tot ce ținea de
    vechea cetate turcă. Timișoara e unul din puținele orașe europene care au fost
    dărâmate aproape în întregime pentru a fi reconstruite în secolul al XVIII-lea.


    Pe tot parcursul
    acelui secol, aspectul Timișoarei, și nu doar al acestui oraș bănățean, se
    schimbă potrivit principiilor urbanistice și arhitectonice ale unui baroc
    târziu, mai sobru, specific Europei Centrale. Între caracteristicile acestui stil se numără
    şi un anumit tip de împărțire a spațiului interior: parterul ocupat de spaţii
    administrative sau comerciale, zona de locuit orientată spre stradă, culoare
    boltite pentru accesul spre anexele din curţile interioare. Acestor rigori
    arhitecturale li se supune şi Palatul Baroc de azi, proiectat de arhitecți
    necunoscuți, dar care de-a lungul timpul și-a tot schimbat denumirea, în
    funcție de diversele roluri pe care le-a avut în administrația Timișoarei. Adevenit palatul administrativ al
    Banatului de Timiş până în 1778, iar după reanexarea Banatului la Ungaria,
    din iunie 1778, a fost sediul Prefecturii, până în 1848. După
    suprimarea Revoluţiei Maghiare, din 1849, aici s-a aflat guvernul Banatului
    Timişan şi Voivodinei Sârbeşti. Victor Neumann. El este, mai întâi, un
    spațiu al administrației germano-sârbești a orașului. Are parter și două etaje.
    Are două curți, anexe cu grajduri și depozite care apar chiar și în secolul al
    XIX-lea. Parterul a fost folosit pentru administrația cancelariei Banatului și
    pentru serviciul casierie militare. În perioada secolului al XIX-lea și în
    prima parte a secolului al XX-lea, a continuat să fie sediu administrativ.
    Prefectura a fost găzduită aici de când regiunea și orașul Timișoara au intrat
    în componența României în 1918. După al doilea război mondial, în perioada
    comunistă, a fost folosită clădirea ca sediul al Universității de Agronomie și
    Medicină Veterinară, iar din 1990, a devenit o clădire dedicată Muzeului de
    Artă. Practic din 2006, muzeul funcționează aici.



    La
    sfârşitul secolului al XIX-lea,Palatul Baroc a suferit o transformare, ajungând
    la forma de astăzi. Modificarea ei a fost tributară gustului timpului, adică
    orice intervenţie asupra unei clădiri trebuia făcută prin înnoire şi prin
    găsirea unui stil reprezentativ pentru arhitectura contemporană. Prin urmare,
    s-a propus o restaurare prin aşa-numita ,,purificare stilistică. Ea a fost
    executată în anii 1885-1886 de către Jakob-Jacques Klein (1855-1928), arhitect
    şi constructor originar din Cernăuţi, oraș aflat azi în componența Ucrainei. Nu
    a fost, evident, ultimul proces de modificare prin care a trecut clădirea. În
    prezent, se apropie de final alte lucrări de restaurare, în urma cărora nu doar
    Palatul Baroc să-și recapete strălucirea de odinioară, ci și colecțiile și
    expozițiile Muzeului de Artă să fie bine puse în valoare. Printre aceste
    colecții se numără cele de artă românească modernă, de icoane bănățene, de artă
    europeană modernă precum și o expoziție permentă cu picturile maestrului
    Corneliu Baba. (

  • Großrumänien: Frankreich unterstützte Anschluss Siebenbürgens und des Banats an Altreich

    Großrumänien: Frankreich unterstützte Anschluss Siebenbürgens und des Banats an Altreich

    Laut Studien für Geschichte und Völkerrecht sei Mittel- und Osteuropa nach dem Jahr 1918 eine Schöpfung Frankreichs. Die Staaten, die nach dem ersten Weltkrieg gegründet wurden, verdanken gewisserma‎ßen Frankreich ihre Existenz. Polen, Rumänien, die Tschechoslowakei und Jugoslawien sind die Staaten, die nach 1918 eine neue Form annahmen, nachdem die siegreiche Entente die Friedensbedingungen des 4-jährigen Krieges festlegte.



    Am Ende des Jahres 1918 herrschte europaweit eine düstere Stimmung, die von Rumänen und anderen Ethnien besiedelten Territorien unter der Habsburgermonarchie waren umstritten und die Kontrolle über die jeweiligen Territorien hing mit der Fähigkeit der politischen Akteure zusammen, bei den Friedensverhandlungen eine starke Position einzunehmen. Im westlichen Teil des heutigen Rumäniens spielte Frankreich eine wichtige Rolle bei der Friedenserhaltung und eine entscheidende Rolle bei der Grenzziehung des Königreichs Rumäniens. Der französische General Henri Mathias Berthelot war der stärkste Befürworter der rumänischen Causa. Der Historiker Aurel Ardelean von der Universität Vasile Goldiș“ in Arad beschreibt die komplizierte Situation der Zeit:



    Am Ende des Jahres 1918 und Anfang des Jahres 1919 war die Situation im Westen Gro‎ßrumäniens nicht gerade ideal. Rumänien zog in den Krieg gegen das Versprechen, dass nach Kriegsende das westliche Territorium befreit wird, insbesondere das Banat, das de facto unter serbischer Militärbesetzung stand. Der rumänische Premier und Au‎ßenminister Ion C. Brătianu richtete am 22. Dezember ein Telegramm an den französischen Botschafter Saint Aulaire, in dem er dem Botschafter mitteilte, dass die serbische Armee in Banat hunderte Rumänen in Belgrad hinter Gitter brachte. Im westrumänischen Arad gab es zahlreiche Menschen, die vor dem Terror der serbischen Armee im Banat flüchteten. Die serbische Armee im westrumänischen Timișoara hatte den Rumänischen Nationalrat des Kreises Timiș und alle rumänischen Nationalgarden aufgelöst.“




    Der General Berthelot traf in Rumänien im Oktober 1916 an der Spitze seiner Mission ein, die im März 1918 abgebrochen werden musste, als Rumänien nach seiner Niederlage einen Waffenstillstand mit den Mittelmächten vereinbarte. Berthelot kehrte im Oktober 1918 an der Spitze einer neuen französischen Mission nach Rumänien zurück. Aurel Ardelean kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten:



    Die Amtseinführung der rumänischen Verwaltung in Siebenbürgen und im Banat erfolgte nicht reibungslos. »Das Martyrium der Rumänen in Siebenbürgen ist mir völlig bekannt. Ich empfinde eine besondere Liebe gegenüber Ihrem Volk und ich versichere Ihnen meine volle Unterstützung und mein starkes Engagement für die territoriale Integrität Gro‎ßrumäniens« — das waren die Worte des französischen Generals, Stabchefs der Donau-Armee und Leiters der französischen Mission in Rumänien an die vom Politiker Vasile Goldiş geleitete Delegation, die in Bukarest dem König Ferdinand I. die Urkunden der Gro‎ßen Vereinigung aushändigen sollte. Die damaligen Zeitungen im westrumänischen Arad, insbesondere die Publikation »Românul«, berichteten wie folgt über den Besuch des französischen Generals im Westen des Landes in den Jahren 1918-1919, in einer Zeit, in der Arad, Siebenbürgen und das Banat mit Schwierigkeiten und Zwischenfällen unter rumänische Verwaltung kamen: »Der Besuch des französischen Stabchefs sollte über eine vom Krieg erschütterte Region, in der noch starke Spannungen herrschten, wieder Frieden bringen.« Ungarische Provokateure haben die Rumänen beschossen, die den französischen General in Arad empfangen wollten, traten ihre Flaggen mit den Fü‎ßen, es gab zahlreiche Opfer. »Die Ungarn müssen sich dessen bewusst werden, dass nicht die Demonstrationen dieser verrückten Menschen die politische Situation der Rumänen und der Ungarn entscheiden werden, sondern der Friedenskongress. Bis zu dem Zeitpunkt, in dem dieser zusammenkommt, müssen sowohl die Rumänen als auch die Ungaren ruhig Blut bewahren, das internationale Gericht wird Gerechtigkeit widerfahren lassen« — das war die offizielle und pazifistische Stellungnahme der Rumänen, die in der Zeitung »Românul« erschien. Der französische General selber hatte allerdings eine praktische Lösung gefunden, die den interethnischen Konflikten ein Ende setzen sollte: die Besetzung der ganzen Region durch französische Truppen.“




    Die Rolle der französischen Truppen war, die Gemüter zu beruhigen, und der General Berthelot habe seine Aufgabe erfüllt, glaubt Aurel Ardelean:



    Wie die Presse damals berichtete, überzeugte der General Berthelot nicht nur durch Worte, sondern auch durch Taten. In der Zeitung »Kirche und Schule« vom 23. Dezember 1918 stand: »Französische Truppen im Banat. Als Folge der blutigen Auseinandersetzungen wurden vorige Nacht auf Befehl des Generals Berthelot französische Truppen eingesetzt, um die öffentliche Ordnung wiederherzustellen und die Sicherheit der Bevölkerung zu garantieren.« Laut einer anderen Nachricht »wird die rumänische Armee Oradea (Gro‎ßwardain), Arad und Sighetul Marmaţiei im Norden des Landes besetzen. Ein französischer General hat die ungarische Regierung benachrichtigt, dass die rumänische Armee das Recht hat, die Trennlinie zu überschreiten und die folgenden Städte zu besetzen: Cluj, Dej, Satu Mare, Oradea, Radna, Arad, Marghita und Sighetul Marmației.«“




    Die militärische Operation hat bis zur Ankunft der französischen Truppen gedauert. Die westliche Grenze des heutigen Rumänien wurde mit der Unterstützung seines gro‎ßen Verbündeten Frankreich erreicht.

  • Alba Iulia – die Stadt der Großen Vereinigung

    Alba Iulia – die Stadt der Großen Vereinigung

    Am 1. Dezember 1918 tagte in der siebenbürgischen Stadt Alba Iulia (dt. Karlsburg od. Wei‎ßenburg) im Zentrum des heutigen Rumäniens die Gro‎ße Nationalversammlung, die die Vereinigung der Provinzen Siebenbürgen, Banat, Kreischgebiet (rum. Crişana), Marmarosch (rum. Maramureş) und Sathmar (rum. Sătmar, heute Satu Mare) mit dem Königreich Rumänien ausrief. Der 1. Dezember ist seit 1990 der Nationalfeiertag Rumäniens.




    Die Fragen sind gar nicht kompliziert:




    Was wird am 1. Dezember gefeiert und welche Bedeutung hat dieser Festtag?



    Wo fand die Gro‎ße Nationalversammlung vom 1. Dezember 1918 statt?



    In welchem Teil Rumäniens liegt Alba Iulia?




    Unter den Teilnehmern, die die richtigen Antworten einsenden, losen wir zwei Gro‎ße Preise aus: je eine Reise, für eine Person, vom 10. zum 18. September 2018, getragen vom Hotel Transilvania in Alba Iulia bzw. der Herberge Casa Moţului“ in Arieşeni, Landkreis Alba. Die Anreise müssen die Gewinner allerdings selbst bezahlen. Zu gewinnen gibt es natürlich auch andere kleinere Preise, vor allem Kulturprodukte. Das Quiz veranstalten wir zusammen mit dem Landkreisrat Alba, der Stadtverwaltung Alba Iulia, der Filiale Alba Iulia des Verbands Bildender Künstler, dem Orthodoxen Erzbistum Alba Iulia und der Porzellanfabrik Apulum in Alba Iulia.



    Unsere Koordinaten bleiben unverändert:



    Radio România Internaţional,


    General-Berthelot-Str. Nr. 60-64, Sektor 1, Bukarest, PO Box 111, PLZ 010171.


    Fax: 00.40.21.319.05.62


    E-Mail: germ[at]rri.ro.



    Der Wettbewerb läuft bis zum 30. Juni 2018, es gilt das Datum des Poststempels. Die letzten Antworten über die Online-Kanäle sollten um 24.00 Uhr rumänischer Zeit am 30. Juni 2018 abgegeben sein.



    Schreiben Sie uns bitte auch, was Sie zur Teilnahme veranlasst hat.



    Viel Erfolg!




    
    Allgemeine Teilnahmbedingungen für das Gewinnspiel
    
    Alba Iulia -- die Stadt der Gro‎ßen Vereinigung



    1. Der Veranstalter



    Die Rumänische Rundfunkgesellschaft (Societatea Română de Radiodifuziune), mit Sitz in Bukarest, General-Berthelot-Stra‎ße Nr. 60-64, Steuernummer RO8296093, organisiert über Radio Rumänien International (RRI) ein Gewinnspiel unter den Stichworten Alba Iulia die Stadt der Gro‎ßen Vereinigung“.



    Der Veranstalter behält sein Recht vor, Konzept und Format des Gewinnspiels jederzeit bei Bedarf zu ändern oder das Gewinnspiel jederzeit während der Durchführung einzustellen. Die Veränderungen werden dem Publikum vor Inkrafttreten durch Ansagen im Sender RRI und im Internet unter www.rri.ro mitgeteilt.




    2. Dauer der Durchführung



    Das Gewinnspiel findet statt im Zeitraum 1. April — 30. Juni 2018. Es gilt das Datum des Poststempels (bzw. 30. Juni 2018, 24.00 Uhr, rumänische Ortszeit). Das Gewinnspiel findet in allen Sendesprachen von RRI statt.




    3. Teilnahmeberechtigung und Teilnahmebedingungen



    Teilnehmen am Gewinnspiel dürfen sämtliche natürliche Personen, die das Alter von 18 Jahren bis zum 1. April 2018 erreicht haben. Von der Teilnahme ausgeschlossen sind Beschäftigte und vertragliche Mitarbeiter der Partner sowie Beschäftigte und vertragliche Mitarbeiter der Rumänischen Rundfunkgesellschaft und deren Verwandte bis zum zweiten Grad.




    4. Konzept



    a) Das Gewinnspiel findet im Zeitraum 1. April — 30. Juni 2018 in allen Sendesprachen von RRI statt.



    b) Ein Hörer oder Nutzer kann jeweils einen einzigen Preis gewinnen, der aus Produkten zur kulturellen und touristischen Förderung des rumänischen Landkreises Maramureş besteht.



    c) Die Quizfragen werden regelmä‎ßig in den Sendungen von RRI ausgestrahlt bzw. im Internet unter www.rri.ro sowie im Rahmen der Social-Media-Auftritte von RRI (Facebook, Google+, LinkedIn) veröffentlicht.



    d) Die Teilnehmer müssen schriftlich auf alle Quizfragen antworten. Zu schicken sind die Antworten per Post an Radio România Internaţional, Str. G-ral Berthelot Nr. 60-64, sector 1, Bucureşti, PO Box 111, Cod 010171; per Fax an 00.40.21.319.05.62; per E-Mail an die Adressen der jeweiligen Sprachdienste. Sie können auch im Facebook-, Google+- oder LinkedIn-Profil des jeweiligen Sprachdienstes veröffentlicht werden. Wir ermutigen die Teilnehmer, uns auch mitzuteilen, warum sie am Gewinnspiel teilnehmen und vor allem warum sie die Sendungen von RRI einschalten oder die Berichterstattung von RRI online verfolgen.



    e) Schreibt ein Hörer oder Nutzer mehrere Sprachdienste an, zählen nur die Antworten an den ersten angeschriebenen Dienst.



    f) Der jeweilige Preis wird ausschlie‎ßlich als Gegenstand zur Kulturförderung vergeben (z.B. CDs, Alben, Broschüren, DVDs); der Geldwert des Preises kann nicht beantragt oder ausgezahlt werden.




    5. Bestätigung der Gewinner und Empfang der Gewinnpreise



    a) Der teilnehmende Hörer oder Nutzer wird gebeten, die vollständigen Identifikationsdaten und die Anschrift (sowie die Wohnortadresse, falls unterschiedich) per Post oder E-Mail an RRI mitzuteilen, um in Besitz eines eventuellen Preises kommen zu können.



    b) Für die Vergabe der Preise zählen nur richtige, vollständige und fristgemä‎ß abgeschickte Antworten.



    c) Die Preise werden auf Kosten von RRI, in den Grenzen staatlicher Zuwendungen, schnellstmöglichst per Post verschickt.



    d) Erhaltene Preise können nur aus sachlichen, schriftlich vorgetragenen Gründen abgelehnt oder zurückgeschickt werden, um Zusatzkosten für RRI zu vermeiden. Sollte ein Preis ohne klare, von RRI schriflich akzeptierte Begründung abgelehnt oder zurückgeschickt werden, führt dies zum Auschluss der Person von dem nächsten Gewinnspiel, das die Rumänische Rundfunkgesellschaft über RRI veranstaltet. Das Gleiche trifft zu, wenn aus Verschuldung der Teilnehmer die Wohnanschrift falsch mitgeteilt wird.



    e) Gewinner werden gebeten, RRI den Erhalt des Pakets und dessen Inhalt auf jedem Weg schriftlich mitzuteilen, um die die Vollständigkeit der Postsendung überprüfen zu können.




    6. Verantwortung



    Durch die Einschickung der Quizantworten erklären sich alle Teilnehmer mit den Anforderungen und Bedingungen vorliegender Teilnahmeordnung einverstanden und verpflichten sich zu deren Einhaltung.




    7. Datenschutzbestimmungen



    Gemä‎ß der geltenden Gesetzgebung ist der Veranstalter verpflichtet, die Namen der Gewinner dieses Preisausschreibens und die verliehenen Preise zu veröffentlichen. Der Veranstalter verpflichtet sich desgleichen, die Verordnung (EU) 2016/679 (Datenschutzgrundverordnung DSGVO“) zum Schutz natürlicher Personen bei der Bearbeitung personenbezogener Daten zum freien Datenverkehr der während des Preisausschreibens gespeicherten Daten zu respektieren. Der Veranstalter verpflichtet sich somit, die Vertraulichkeit der personenbezogenen Daten der Teilnehmer am Preisausschreiben zu gewährleisten. Mit der Teilnahme am Preisausschreiben und der Weitergabe der personenbezogenen Daten erteilen die Teilnehmer ihre Zustimmung für die Erfassung dieser in einer Datenbank des Veranstalters. Auf ausdrückliches schriftliches Ersuchen der Teilnehmer wird der Veranstalter die personenbezogenen Daten nach Ablauf des Preisausschreibens löschen.





    8. Höhere Gewalt



    Im Sinne dieser Teilnahmebedingungen gilt als höhere Gewalt jedes Ereignis, das vom Veranstalter nicht kontrolliert, beseitigt oder vorhergesehen werden kann und dessen Eintreten es ihm unmöglich macht, seine durch diese Teilnahmebedingungen angenommenen Verpflichtungen einzuhalten; dazu gehören nicht ausschlie‎ßlich Kriege, Brände, Überschwemmungen, Streiks und Blockaden, Erdbeben, andere Katastrophen jeder Art. Verhindert eine Situation der höheren Gewalt teilweise oder vollständig die Abwicklung des Gewinnspiels nach den Bedingungen in vorliegender Ausführung, ist der Veranstalter von seiner Verantwortung für die von der Situation der höheren Gewalt betroffenen Zeitdauer befreit.




    9. Rechtsstreitigkeiten



    Eventuelle Streitigkeiten zwischen dem Veranstalter und den Teilnehmern des Wettbewerbs werden einvernehmlich gelöst. Ist eine gütliche Einigung nicht möglich, wird die Streitigkeit zur Beilegung an die in Bukarest zuständigen rumänischen Gerichte verwiesen.




    10. Veröffentlichung der Teilnahmebedingungen



    Die Teilnahmebedingungen werden im Internet unter www.rri.ro sowie innerhalb der Social-Media-Auftritte von RRI (Facebook, Google+, LinkedIn) veröffentlicht. Als Grundlage dient die englische Sprachfassung.

  • Aktionsgruppe Banat

    Aktionsgruppe Banat

    « Aktionsgruppe Banat » ou « Le groupe d’action Banat » a été un mouvement littéraire et d’opposition politique au régime communiste de Roumanie, mouvement qui rassemblait plusieurs écrivains roumains de langue allemande. C’est en 1972, sur fond de l’assouplissement idéologique débuté au milieu des années 1960, que neuf auteurs créent ce cénacle littéraire dans un lycée de la ville de Sânnicolau Mare (département de Timis, ouest de la Roumanie). En avril ’72, le journal de langue allemande « Neue Banater Zeitung » de Timisoara publiait les opinions d’un nombre de jeunes écrivains sur la littérature et la réalité sociale de l’époque, sur la situation des jeunes en général. Le groupe a pris son nom, « Aktionsgruppe Banat », pour montrer qu’il avait assumé la mission d’être un groupe d’action des jeunes écrivains. « Aktionsgruppe Banat » est rapidement devenu un groupe culturel non-conformiste, de critique sociétale et d’action politique contre le régime Ceauşescu.

    L’historien Corneliu Pintilescu, de l’Institut d’histoire « George Bariţiu » de Cluj-Napoca, affirme que le groupe avait dès le début prouvé sa force. Comme tout intellectuel vivant sous le régime communiste et sa toute-puissante censure, les membres du Groupe d’action Banat se sont confrontés aux problèmes liés à la publication de leurs textes. Pour les éviter, ces jeunes écrivains de langue allemande ont fait appel à l’humour ; et puis le fait de se revendiquer idéologiquement du marxisme les avait aidés, dans un premier temps, à échapper à la répression, souligne Corneliu Pintilescu : « Le groupe a été actif à Timisoara, mais s’est fait connaître aussi dans d’autres villes du Banat, entre 1972 et 1975 à peu près. Il a cependant continué à produire des effets après cette période, y compris par l’activité d’auteurs tels Herta Müller, prix Nobel de littérature en 2009. Même si elle-même et d’autres écrivains n’ont pas fait partie de l’Aktionsgruppe Banat, ils en ont subi l’influence. Ce cercle littéraire a été réinventé, par la suite, sous d’autres formes, mais ce qui l’individualise, ce sont l’appartenance idéologique assumée au marxisme critique occidental et la tentative de reproduire l’esprit des révoltes étudiantes occidentales de 1968. »

    Au plan littéraire, le Groupe d’action Banat s’est fait remarquer par une série de textes porteurs, notamment à travers des jeux de mots, de critiques voilées des réalités de la Roumanie des années 1970-1980. Ces opinions, qui prenaient appui sur des théories marxistes, ont embarrassé la Securitate, lançant un véritable défi aux agents de la tristement célèbre police politique. Bien que surveillés et, parfois, interrogés ou arrêtés, ces écrivains ont beaucoup écrit et publié. La maison d’éditions Kriterion, par exemple, a publié un grand nombre de leurs créations, ce qui évoque une certaine ambiguïté dans leur relation avec le pouvoir communiste. Autre aspect intéressant – l’existence d’un réseau de liens avec les milieux marxistes d’Allemagne fédérale et d’Autriche.

    Dans les années 1970, les membres du Groupe d’action Banat ont signé des textes dans de nombreuses revues occidentales de gauche. Ils expérimentent beaucoup, signent les textes individuellement ou collectivement, mais les organes de répression changent d’attitude, en fonction de la situation, explique Corneliu Pintilescu : « Le Groupe Banat est un cas particulier que moi, je considère comme un cas d’école. Il montre les politiques générales que le régime et la Securitate avaient mises en place pour maîtriser les intellectuels dans les années 1970-1980. Et puis, on y voit très bien l’évolution des méthodes, des techniques et des politiques employées par la Securitate. En 1971, William Totok est arrêté et interrogé par la police politique pour avoir envoyé une lettre à Radio Free Europe. Il est pourtant relâché, les enquêteurs ayant jugé qu’il n’avait pas commis quelque chose de trop grave et qu’une séance de rééducation appliquée par l’Union de la jeunesse communiste suffirait pour le remettre sur le bon chemin. Pour comparaison, une décennie plus tard, des cas similaires ont donné lieu à des enquêtes et débouché sur des peines de prison. Dans d’autres mots, l’apprivoisement des intellectuels est peu à peu abandonné et remplacé par des méthodes plus violentes, plus répressives. Ensuite, le cas du Groupe d’action Banat met aussi en lumière les politiques de la Securitate ciblées sur les élites intellectuelles de la minorité allemande à l’époque de Ceauşescu, des politiques liées au spécifique de cette minorité : ses liens forts avec l’ancienne République fédérale d’Allemagne, avec l’espace occidental de langue allemande. »

    La Securitate a fait appel à des experts en littérature pour interpréter les textes et décrypter leur humour. Les historiens considèrent que l’appareil répressif s’était spécialisé dans le décryptage littéraire, nombreux étant ceux qui parlent même de l’apparition d’une « esthétique policière ». Il était difficile de transformer l’humour en culpabilité politique et la Securitate l’a parfaitement compris, ses agents ayant essayé de recruter l’écrivain William Totok parmi ses collaborateurs, raconte Corneliu Pintilescu : « La source Thomas, c’est-à-dire William Totok, est quelqu’un qui passe par les trois étapes de la relation qu’une personne aurait pu avoir avec la police politique. Il a été en même temps surveillé, interrogé et source d’informations. Sa surveillance débute en 1971, lorsque la Securitate découvre qu’il était l’auteur des lettres envoyées, à la fin des années 1960, à Radio Free Europe depuis la ville de Sânnicolau Mare. C’est la mère de Totok qui l’a dévoilé, sans le vouloir, dans une lettre qu’elle avait envoyée à une connaissance. Le fils est arrêté et interrogé, mais la Securitate a choisi de ne pas le renvoyer devant la justice, en dépit d’un dossier solide. Au milieu des années 1970, lorsque William Totok participait aux réunions de l’Aktionsgruppe Banat, la Securitate a voulu le recruter. Totok est d’accord, mais se signale lui-même à ses collègues. »

    Tout comme d’autres mouvements d’opposition, l’Aktionsgruppe Banat – le Groupe d’action Banat, a fini par être annihilé. Certains portent un regard assez critique sur son activité, mais il faudrait lui appliquer une grille de lecture qui prenne en compte la logique entièrement répressive d’un régime de type criminel. (IT)

  • Rumänisches Kloster betreibt Naturprodukte und pflanzliche Heilmittel aus eigener Produktion

    Rumänisches Kloster betreibt Naturprodukte und pflanzliche Heilmittel aus eigener Produktion

    Das Kloster Nera, um das es heute gehen soll, befindet sich im Locva-Gebirge, in der Nähe der Ortschaft Sasca Montană. Die Initiative für die Grundsteinlegung der Siedlung hatte 1994 ein aus der Gegend stammender Arzt. Noch im darauffolgenden Jahr begann sich das Kloster auszudehnen, infolge der Einrichtung mehrerer Werkstätten für die dort arbeitenden Nonnen. Und diese besondere Geschichte ist auch auf ein Spezifikum des Klosters Nera zurückzuführen: Mehr als 80 Prozent der Nonnen sind Akademikerinnen, sie haben überwiegend Psychologie und Medizin studiert, andere sind ausgebildete Arzthelferinnen. Das hei‎ßt, dass jenseits der Werkstätten für Malerei, Lithographie und Holzskulpturen die Werkstatt für Heilpflanzen und später die Entstehung eines Labors eine logische Folge waren. Hier haben die Nonnen mit der Verarbeitung der gepflückten Heilpflanzen begonnen. Auf der Suche nach den passenden Exemplaren wandern die Frauen entlang der Nera-Klamme und besteigen manchmal sogar das Semenic-Gebirge.



    Simona Huţuţuc vertritt ein Unternehmen, das Handel mit den Erzeugnissen des Klosters treibt. Sie sagte uns, dass vor allem die Herstellverfahren auf Basis von Heilpflanzen die unterschiedlichen Produkte attraktiv machen.



    Für die Kunden ist es begrü‎ßenswert, dass die Produkte nach eigenen Rezepten geschaffen werden, die aus den traditionellen Heilmethoden der Klöster inspiriert sind. Au‎ßerdem wird der gesamte Herstellprozess — von der Ernte, der Trockenlegung, Zerkleinerung und bis hin zur Aufbereitung, Verpackung und Etikettierung — von Hand gemacht, eben von den Nonnen des Nera-Klosters selbst. Die Erzeugnisse basieren auf konzentrierte Pflanzenextrakte aus den Früchten und Beeren, die im Nera-Tal und im Banater Gebirge gesammelt werden. Die Gebiete sind bekannt für die Vielfalt der Heilkräuter.“




    Die Nonne Rasofora Caliopia vom Nera-Kloster sagte uns, wie die Geschichte der hier hergestellten Produkte begann.



    Es ist die Geschichte, in der es darum geht, dem Herren und den Menschen zu dienen, mit unserer Tätigkeit als Nonnen. Es gibt dieses Bild von der Kirche als Krankenhaus der Seelsorge, als Ort der Heilkräfte und überhaupt sind in unserem rumänischen Einzugsgebiet die Krankenpflegestationen in der Nähe der Klöster entstanden. Vor Jahrhunderten lebten Mönche hier, die die Kraft der Heilpflanzen kannten. Mit Unterstützung des Stifters unserer Kirche, des Herrn Doktor Pavel Chirilă, haben wir diesen Weg der Pflanzenheilkunde beschritten, um einerseits den Reichtum der Heilpflanzen-Flora im Banat zu verwerten und andererseits um Behandlungsrezepte für unterschiedliche Beschwerden bereit zu stellen, die auch in alten Zeiten mit Pflanzen behandelt wurden.“




    Wodurch unterscheiden sich aber die Produkte des Klosters von herkömmlichen Erzeugnissen, fragten wir die Nonne Caliopia.



    Wir sagen, dass es von Hand und mit Liebe zubereitete Produkte sind, es sind natürliche Erzeugnisse ohne chemische Zusatzstoffe, ohne synthetische Verfahren, ohne Konservierungs- und Farbstoffe, als ein Zeichen der Würdigung für die Gabe des Lebens und der Gesundheit. Diese Gabe möchten wir denjenigen bieten, die natürliche Heilmittel und Klostermedizin suchen.“




    Die Teesorten, dann die Tinkturen und Öle stellten die ersten Schritte dar. Dann aber sei das Angebot vielfältiger geworden, berichtet die Nonne Caliopia und fügt dem hinzu:



    Wir wollten, dass unsere Rezepte einen gesamten Pflanzenkomplex beinhalten, das spiegelt sich auch in den meisten Bezeichnungen wider. Damit sollten die Produkte ein möglichst breites Anwendungsspektrum erhalten, also wirksam für unterschiedliche Beschwerden sein. Die gewählten Zutatenkombinationen sind sehr beliebt, etwa die Flüssigseife mit Gemeiner Schafgarbe und Eberraute, die Seife aus Wermutkraut und Getreidekleie, Alante-Honig und andere.“




    Und dann fragten wir Simona Huţuţuc bei welchen Produkten die grö‎ßte Nachfrage besteht.



    Es sind die Naturcremes mit Propolis, Wermutkraut oder Echtem Beinwell, dann die Salbei-Öle oder Öle mit Zutaten wie Basilikum oder Sand-Thymian mit Oregano, die Naturseifen mit Lavendel, die Essigkuren mit einem Sonderrezept für die Gewichtabnahme und den Ausgleich des Darmtransits sowie den Aussto‎ß von Schadstoffen. Und in diesem Jahr haben die Nonnen vom Nera-Kloster auch die Produktpalette auf Basis von Honigerzeugnissen geschaffen, dort sind komplexe Zusatzzutaten enthalten, unterschiedliche Pflanzenextrakte und Blütenstaub, etwa von Kamille, Bärlauch, Birkenblättern oder Nesseln und viele andere Pflanzen, die wir alle kennen, entweder aus alten Traditionsrezepten oder von unseren Gro‎ßeltern.“




    Das Kaltverfahren zur Einwässerung, die natürliche Gärung, die Öl- und hydroalkoholischen Extrakte, aber auch der einfache Wunsch, zu helfen — das ist also die Grundlage für die Tradition eines jungen Klosters.

  • Nationalitätenverhältnis in Rumänien 1918-38: Pendeln zwischen Toleranz und Konflikten

    Nationalitätenverhältnis in Rumänien 1918-38: Pendeln zwischen Toleranz und Konflikten

    Wer über das Verhältnis der rumänischen Mehrheitsbevölkerung mit den vielen Minderheiten recherchiert, muss die Umstände berücksichtigen, unter denen der Erste Weltkrieg zu Ende gegangen war. Zwischen den beiden Weltkriegen kann man über den Daumen gepeilt von guten Beziehungen sprechen, sagt der Historiker Ioan Scurtu: Bei der Pariser Friedenskonferenz von 1919-1920 ist man vom Nationalprinzip ausgegangen: Die neuen Staaten, die nach dem Zusammenbruch des Habsburger Reiches und des Zarenreiches entstanden, sollten Nationalstaaten sein. Die Wirklichkeit zeigte aber, dass keiner der neuen Staaten ethnisch rein sein konnte“, so Prof. Scurtu.




    Auch Rumänien war keine Ausnahme, doch gab es gewisse Unterschiede im Vergleich zu anderen Ländern wie die Tschechoslowakei, Polen oder Jugoslawien. Zwar gab es in Rumänien historisch bedingt viele Minderheiten — in der Dobrudscha wurden vom Osmanischen Reich zwischen 1417 und 1878 Türken und Tataren kolonisiert; das Russische Reich kolonisierte Bessarabien mit Russen, Juden, Ukrainern, Bulgaren und Gagausen. Siebenbürgen hatte Sachsen und Szekler, in der Bukowina waren es Deutsche, Juden und Ukrainer, im Banat Deutsche, Serben und andere Minderheiten. Dazu kommt, dass Rumänen verfolgte Minderheiten hier aufnahmen, zum Beispiel Juden, die vor Pogromen aus Polen oder Russland flüchteten. Doch bei all diesem Flickmuster hatte keine einzige Minderheit mehr als 10 Prozent, führt Prof. Scurtu aus. Problematisch war dabei das Spannungsfeld zwischen der ungarischen Minderheit und dem neuen rumänischen Staat, meint er:




    Aufgrund des Vertrags von Trianon hatten einige der Siebenbürger Ungarn — sogenannte Entscheider — die ungarische Staatsangehörigkeit angenommen und siedelten nach Ungarn um. Bei einer Bodenerform waren Gro‎ßgrungbeseitzer enteignet worden, das Land ging an die Bauern. Natürlich wurden auch ungarische Besitzer enteignet, die Mehrheit waren aber rumänische Landeigentümer. Boden bekamen gleicherma‎ßen ungarische und rumänische Bauern, aber auch Ukrainer, Russen, Bulgaren und andere. Die Entscheider fühlten sich unberechtigt und klagten gegen die rumänische Regierung beim Völkerbund.“ Doch alles sei Propaganda des ungarischen Staates gewesen, der der Welt zeigen wollte, dass es ein Siebenbürgenproblem geben würde, meint der Historiker. Durch die Haager Konvention von 1932 wurde schlie‎ßlich festgelegt, dass die Entscheider von dem ungarischen Staat entschädigt werden sollten, das Geld kam aus den Kriegsentschädigungen, die Ungarn an Rumänien zu zahlen hatte.




    Neben der ungarischen Minderheit gab es auch mit den Bulgaren einige Probleme, meint der Historiker Ioan Scurtu. Durch den Vertrag von Bukarest von 1913, durch den der Zweite Balkankrieg zu Ende ging, bekam Rumänien die Region Süddobrudscha (Cadrilater), wo ein beträchtlicher Anteil Bulgaren lebte. Doch es gab keine eigentliche Mehrheit — weder Rumänen noch Bulgaren noch Türken stellten eine absolute Mehrheit. Es war einfach ein Patchwork der Ethnien. Bulgarien forderte nicht nur diese Region zurück, sondern die gesamte Dobrudscha und setzte bulgarische Bauern [als Aufständische] ein, die die Gemüter erhitzen sollten.“




    Wie der Historiker erklärt, gab es einen Schulterschluss zwischen ungarischen und bulgarischen Revisionisten, die auf eine Zerschlagung des rumänischen Staates aus waren — was 1940 auch eintrat. Doch die rumänische Verfassung räumte sowohl Ungarn als auch Bulgaren und anderen Minderheiten Rechte und Freiheiten ein — zum Beispiel eine Vertretung im Parlament.




    Die jüdische Minderheit hatte unter dem politischen Klima der Zwischenkriegszeit am meisten zu leiden — Juden wurden nicht selten auch ermordert. Doch Prof. Scurtu glaubt, dass das Verhältnis bis etwa 1935 normal war: Es wird meiner Meinung nach überspitzt dargestellt, dass es Konflikte oder Progrome gegeben hat. Ich akzeptiere das nicht, und auch dokumentarische Belege gibt es keine. Nach 1934-1935, vor dem Hintergrund des Aufschwungs rechtsextremer Bewegungen, vor allem nach Hitlers Machübernahme in 1933, gab es in der Tat auch ein Erstarken der Nationalisten, die unter dem Motto »Rumänien den Rumänen!« agierten. Was dann nach 1940 geschah, kann nicht mehr als natürliche Entwicklung der rumänischen Gesellschaft betrachtet werden. Unter dem Militärregime von Ion Antonescu wurden 1941 Ma‎ßnahmen zur Massenvernichtung der Juden getroffen. Sie sind zu verurteilen, denn Juden aus der Bukowina und Bessarabien wurden ohne Rechtfertigung nach Transnistrien deportiert“, so der Historiker abschlie‎ßend.

  • Serbia – Cod portocaliu de precipitații abundente

    Serbia – Cod portocaliu de precipitații abundente

    Ministerul
    Afacerilor Externe informează cetăţenii români care se află, tranzitează sau
    doresc să călătorească în Republica Serbia că prognozele meteorologice locale
    indică pentru perioada 19-21 septembrie 2017 căderi de precipitații abundente,
    mai ales în regiunea Banat, fiind emis un cod portocaliu de ploi și vânt pentru
    data de 20 septembrie 2017.

    Pentru
    informaţii actualizate, se recomandă consultarea paginilor web de
    specialitate www.meteoalarm.rs şi http://www.meteoalarm.eu/ro_RO/0/0/RS-Serbia.html, precum și cele ale Automobil Clubului
    Sârb: www.amss.org.rs și www.autozona.rs. În situaţii de
    urgenţă, pe teritoriul Republicii Serbia, se pot apela numerele de urgență
    locale +38111192 (poliția), +38111193 (pompierii) și +38111194
    (ambulanța), precum şi +381111987 pentru asistență auto.


    Cetățenii
    români pot solicita asistenţă consulară la numerele de telefon ale Ambasadei
    României în Republica Serbia: +381113670361, +381113670798 şi ale
    Consulatului General al României la Vârşeţ: +381013831099: +381013831199; +381013831299, apelurile
    fiind redirecționate către Centrul de Contact și Suport al Cetăţenilor Români
    din Străinătate (CCSCRS) şi preluate de către operatorii Call Center în regim
    de permanență.


    De
    asemenea, cetăţenii români care se confruntă cu o situaţie dificilă, specială,
    cu caracter de urgenţă, au la dispoziţie şi telefonul de urgență al misiunii
    diplomatice a României la Belgrad: +38163319425 şi telefonul
    de urgență al Consulatului General al României la Vârșet: +381644584833.



    Ministerul Afacerilor
    Externe recomandă consultarea paginilor de Internet http://belgrad.mae.ro, http://varset.mae.ro, www.mae.ro

  • Secretele bucătăriei româneşti: Haioş

    Secretele bucătăriei româneşti: Haioş

    Haioşul
    este un foetaj specific Transilvaniei şi Banatului, aşa cum plăcinta cu brânză
    numită poale-n brâu este un preparat specific Moldovei. Acest desert se
    distinge prin faptul că la preparare este folosită osânza de porc sau, în lipsa
    acesteia, untura de porc. Chiar denumirea de haioş trădează faptul că provine
    din bucătăria maghiară, hai însemnând untură. Pe cât este de bun, pe atât are
    nevoie de un timp mai mare pentru preparare.


    Avem nevoie de un kg de făină şi de
    circa jumătate de kg de osânză de porc, de 4 ouă, de drojdie, zahăr pudră şi de
    gem de prune pentru umplutură. Cel mai mult durează pregătirea aluatului. În
    primul rând, osânza trebuie trecută prin maşina de tocat după care se amestecă
    cu un sfert de kg de făină, până când se omogenizează. Separat, se mai face un
    aluat la care punem restul de făină, gălbenuşurile, drojdie, puţină sare şi apă
    atât cât trebuie pentru ca aluatul să nu fie lipicios. În acest aluat se mai
    adaugă, conform altor reţete, câteva linguri de smântănă. După frământare, cele
    două tipuri de aluat sunt date cu făină şi lăsate la rece, să se odihnească
    după cum se spune, pentru circa jumătate de oră.


    Urmează împăturirea celor două
    tipuri de aluat. Porţionăm în trei aluatul la care am folosit osânză. Întindem
    aluatul cu ou într-o formă dreptunghiulară şi în mijloc punem o parte din
    aluatul cu osânză, întins tot sub forma unui dreptunghi, dar mai mic, pe care
    îl acoperim cu foaia de aluat mai mare. Se pudrează cu făină şi se lasă din nou
    la rece. Cu ajutorul unui sucitor, aluatul este adus la forma dreptunghiulară
    iniţială şi din nou se pune în mijlocul acestuia dreptunghiul de aluat cu
    osânză peste care se pliază marginile foii mai mari de aluat. Operaţiunea se
    repetă pentru a înclude şi aluatul cu osânză care a mai rămas. Aluatul obţinut
    se lasă din nou la rece, iar în continuare este întins pentru a obţine un strat
    de circa jumătate de centimetru. Aluatul este tăiat în pătrate, cu latura de circa
    5 centimetri, în mijlocul cărora se pune câte o jumătate de linguriţă de gem de
    prune. Se pliază pe diagonală şi se pun într-o tavă, în cuptorul încins şi se
    lasă la foc puternic până ce foile încep să se desfacă şi să capete o culoare
    gălbuie, după care focul se dă mai mic, timpul total de coacere fiind de circa
    20 de minute. După ce se răcesc, peste bucăţile de haioş se presară zahăr
    pudră.

  • Secretele bucătăriei româneşti: Haioş

    Secretele bucătăriei româneşti: Haioş

    Haioşul
    este un foetaj specific Transilvaniei şi Banatului, aşa cum plăcinta cu brânză
    numită poale-n brâu este un preparat specific Moldovei. Acest desert se
    distinge prin faptul că la preparare este folosită osânza de porc sau, în lipsa
    acesteia, untura de porc. Chiar denumirea de haioş trădează faptul că provine
    din bucătăria maghiară, hai însemnând untură. Pe cât este de bun, pe atât are
    nevoie de un timp mai mare pentru preparare.


    Avem nevoie de un kg de făină şi de
    circa jumătate de kg de osânză de porc, de 4 ouă, de drojdie, zahăr pudră şi de
    gem de prune pentru umplutură. Cel mai mult durează pregătirea aluatului. În
    primul rând, osânza trebuie trecută prin maşina de tocat după care se amestecă
    cu un sfert de kg de făină, până când se omogenizează. Separat, se mai face un
    aluat la care punem restul de făină, gălbenuşurile, drojdie, puţină sare şi apă
    atât cât trebuie pentru ca aluatul să nu fie lipicios. În acest aluat se mai
    adaugă, conform altor reţete, câteva linguri de smântănă. După frământare, cele
    două tipuri de aluat sunt date cu făină şi lăsate la rece, să se odihnească
    după cum se spune, pentru circa jumătate de oră.


    Urmează împăturirea celor două
    tipuri de aluat. Porţionăm în trei aluatul la care am folosit osânză. Întindem
    aluatul cu ou într-o formă dreptunghiulară şi în mijloc punem o parte din
    aluatul cu osânză, întins tot sub forma unui dreptunghi, dar mai mic, pe care
    îl acoperim cu foaia de aluat mai mare. Se pudrează cu făină şi se lasă din nou
    la rece. Cu ajutorul unui sucitor, aluatul este adus la forma dreptunghiulară
    iniţială şi din nou se pune în mijlocul acestuia dreptunghiul de aluat cu
    osânză peste care se pliază marginile foii mai mari de aluat. Operaţiunea se
    repetă pentru a înclude şi aluatul cu osânză care a mai rămas. Aluatul obţinut
    se lasă din nou la rece, iar în continuare este întins pentru a obţine un strat
    de circa jumătate de centimetru. Aluatul este tăiat în pătrate, cu latura de circa
    5 centimetri, în mijlocul cărora se pune câte o jumătate de linguriţă de gem de
    prune. Se pliază pe diagonală şi se pun într-o tavă, în cuptorul încins şi se
    lasă la foc puternic până ce foile încep să se desfacă şi să capete o culoare
    gălbuie, după care focul se dă mai mic, timpul total de coacere fiind de circa
    20 de minute. După ce se răcesc, peste bucăţile de haioş se presară zahăr
    pudră.

  • Hörerpostsendung 4.12.2016

    Hörerpostsendung 4.12.2016

    Liebe Freunde, herzlich willkommen zur Hörerpostsendung von RRI. Zu aller erst möchte ich mich für die von mehreren Hörern übermittelten Grü‎ße zum Nationalfeiertag Rumäniens am 1. Dezember bedanken. Der war in Rumänien ein arbeitsloser Tag, der mit einer Militärparade und einem Aufmarsch mit Panzerfahrzeugen, Raketen und Gewehr präsentierenden Soldaten direkt unter dem Bukarester Triumphbogen gefeiert wurde, in Anwesenheit des Staatschefs und anderer hochrangiger Politiker. Nun, das mag man sich vielleicht ein bisschen an Frankreich abgeguckt haben, ich fand es aber etwas befremdend, bei manchen TV-Sendern und in den sozialen Netzwerken Kommentare über die Schönheit“ der Panzer und Raketen zu hören bzw. zu lesen. Denn Waffen haben — au‎ßer vielleicht für Waffennarren oder Liebhabern von phallischen Symbolen — nichts Schönes an sich, sondern dienen der Tötung von Menschen, auch wenn der Einsatz von Waffen im Fall der Selbstverteidigung oder der Notwehr als legitim erscheinen mag.



    Das bringt mich direkt zu einer Frage von unserem Hörer Andreas Pawelczyk aus Mannheim:



    Ich hätte eine Frage zum Waffenbesitz und zu den Tötungsdelikten in Rumänien. In Deutschland gibt es zurzeit 5,5 Millionen legale Schusswaffen, die verteilt 1,45 Millionen Besitzer haben. Es sind Jäger, Sportschützen, Sammler und Sicherheitsunternehmer. Die Tötungsrate ist dazu in Deutschland etwa 2000 Tötungsdelikte pro Jahr, die aber nicht unbedingt mit einer Schusswaffe in Verbindung zu bringen sind. Wie sieht es da in Rumänien aus? Gibt es statistisches Zahlenmaterial dazu?




    Vielen Dank für Ihre interessante Frage, lieber Herr Pawelczyk. Ich muss zugeben, dass ich mir nie dazu Gedanken gemacht habe, zumal es in den Medien hierzulande selten Berichte über Tötungsdelikte im Zusammenhang mit Schusswaffen gibt. Auch ist es schwierig, an aktuelle Statistiken zu kommen, die Polizei und die Staatsanwaltschaft veröffentlichen nur selten derart Statistiken, man bekommt sie möglicherweise als Journalist oder als Forschungseinrichtung nur auf Anfrage und nach langem Warten und Nachhaken. Und auf der Webseite des Rumänischen Statistikamts muss man registrierter und zahlender Benutzer sein, um an vollständige und detaillierte Informationen zu kommen, was aber beim Statistischen Bundesamt in Deutschland auch nicht anders ist. Die kostenpflichtige Auskunft ist aber letztendlich normal, denn die Beantwortung jeder Anfrage ist natürlich mit einem gewissen Aufwand verbunden.



    Ich habe dennoch ein paar Zahlen im Internet gefunden, die zwar nicht ganz aktuell und auch nicht aus direkter Quelle sind, aber zumindest einen Einblick ermöglichen. So wurde etwa in einer Presseagenturmeldung von 2014 eine Statistik der Weltgesundheitsorganisation (WHO) von 2012 zitiert, laut der im genannten Jahr die Tötungsrate in Rumänien bei 2,09 je 100.000 Einwohnern gelegen habe. Auf 19 Mio. Einwohnern hochgerechnet waren das rund 397 Tötungsdelikte im Jahr 2012. In 28% der Fälle sei die Tat mit einem Messer oder anderen scharfen Gegenständen verübt worden, bei 10% sei brachiale Gewalt zur Anwendung gekommen, in 34% der Fälle sei die Todesursache ungeklärt gewesen und nur in 3% sei der Tod des Opfers infolge des Gebrauchs einer Schusswaffe eingetreten. Über die restlichen 15% klärt das Presseportal nicht auf, auch werden keine genaueren juristischen Kategorien wie fahrlässige Tötung, Körperverletzung mit tödlichen Folgen, Totschlag und Mord angeführt, was für den Durchschnittsleser sicherlich auch nicht unbedingt interessant gewesen wäre.



    Nach einer anderen Statistik des Büros der Vereinten Nationen für Drogen- und Verbrechensbekämpfung sei die Tötungsrate in Rumänien 2012 in Höhe von 1,7 pro 100.000 Einwohner gewesen (auf Seite 132 im verlinkten Dokument), bei einer Gesamtanzahl von 378 Kapitalverbrechen, also niedriger als in der zuvor angegebenen Quelle. Die Statistiken sind also nicht besorgniserregend, zumal in Rumänien nicht jeder eine Waffe tragen darf, wie etwa in den USA. Au‎ßer Militär, Polizei, Sicherheitsdiensten, Jägern und Sportvereinen dürfen nur ganz wenige Bürger Waffen tragen, und auch das nur unter Erfüllung bestimmter Bedingungen und Auflagen. Laut einem weiteren Presseartikel von 2014, der sich auf Quellen aus dem Innenministerium beruft, gab es knapp 125.000 registrierte tödliche Schusswaffen in Rumänien, wovon etwas mehr als 107.000 Jagdwaffen waren, knapp 3.700 waren Schusswaffen für Selbstverteidigung und Schutzagenten und ca. 9.230 Sportschusswaffen.



    Laut dem Internet-Auftritt eines rumänischen Schützenvereins, der sich wiederum auf Polizeiquellen beruft, sei Rumänien EU-weit das Land mit den wenigsten Schusswaffen pro Einwohnerkopf. Demnach würden knapp 164.300 Personen in Rumänien insgesamt etwas mehr als 214.000 Waffen besitzen, davon seien über 117.000 tödliche Schusswaffen (knapp 0,60 je 100 Einwohner) und etwas mehr als 96.000 sogenannte nichttödliche Schusswaffen (knapp 0,50 je 100 Einwohner). Von den tödlichen Schusswaffen seien es zu 95% Jagdwaffen. Was man unter nichttödlichen Schusswaffen versteht, wird da nicht näher erläutert, es sind vermutlich Gas- und Luftdruckpistolen u. dgl. gemeint, die aber aus unmittelbarer Nähe sehr wohl tödlich sein können. Alles in allem: Ich finde es gut, dass der Waffenbesitz in Rumänien streng geregelt ist, vor allem wenn ich an die Gro‎ßstadtneurotiker denke, die sich sonst beispielsweise im Bukarester Stra‎ßenverkehr austoben.



    Dennoch kommt es auch in Rumänien, wenn auch selten, zu aufsehenerregenden Vorfällen im Zusammenhang mit Schusswaffen. So ereignete sich beispielsweise 2012 in Bukarest eine Tragödie, die als Frisiersalon-Amoklauf bezeichnet wurde. Dabei handelte es sich um ein Beziehungsdrama. Ein 51-jähriger Mann, der als Chauffeur beim rumänischen Innenministerium angestellt war, stürmte, mit einer Glock-Pistole bewaffnet, ein Bukarester Frisiersalon und eröffnete das Feuer. Im Kugelhagel starben seine als Friseurin arbeitende Frau und die Kassiererin, weitere sechs Menschen wurden z.T. schwer verletzt. Nach der Flucht und einer kurzen Verschanzung in einem benachbarten Gebäude stellte sich der Täter schlie‎ßlich der Polizei. Das Motiv der Tat soll Eifersucht gewesen sein, seine Ehefrau wollte sich von ihm trennen, was er nicht hinnehmen wollte oder konnte. Der Täter wurde zu lebenslänglicher Haft verurteilt. Dieser Fall warf damals viele Fragen auf, etwa ob Angestellte des Innenministeriums nicht zu leicht die Erlaubnis bekommen, eine Waffe zu tragen, und zwar ohne eine gründliche psychologische und psychiatrische Begutachtung. Wie auch immer, es gab auch Konsequenzen: Der Chef der Bukarester Polizei und weitere Mitarbeiter des Führungsstabs mussten ihre Posten räumen.




    Und nun zu einem friedlicheren Thema. Das Interesse der deutschen Medien für Rumänien hat scheinbar etwas zugenommen, denn es gibt immer wieder interessante Reportagen über und aus Rumänien in den verschiedenen TV-Sendern zu sehen. Mehrere Hörer (darunter Bernd Seiser und Andreas Pawelczyk) haben uns auf eine Ende September im SWR ausgestrahlte Reportage aufmerksam gemacht. In der Serie Eisenbahn-Romantik“ wurde die Folge Bahnraritäten im Banat“ gesendet, in der auch auf die Geschichte der Banater Schwaben eingegangen wurde und sogar der deutschen Redaktion von Radio Temeswar ein Besuch abgestattet wurde. Und damit bleiben wir bei Andreas Pawelczyk aus Mannheim, denn er fasste den Inhalt folgenderma‎ßen zusammen:



    Der Spätsommer im Banat hat viele Gesichter. Es ist eine historische Landschaft. Menschen aus Deutschland haben hier Geschichte geschrieben. In der Stadt Arad ist das Stra‎ßenbahnsystem gut ausgebaut. Die Eisenbahn hat hier einen schweren Stand, aber es gibt sie noch. In der Stadt fahren nach Bukarest die meisten Stra‎ßenbahnen. Arad hat 16 Linien mit 48 km Länge und ist ein Knotenpunkt. Das Depot gibt es seit 1920. Die deutschen Stra‎ßenbahnen, die hier fahren, sind gut in Schuss und sehr komfortabel. Stra‎ßenbahnen fahren sogar aus der Stadt raus.



    Im Industriegebiet von Arad sind viele deutsche Unternehmen ansässig. Das liegt an den niedrigen Löhnen und der gro‎ßen Motivation der Arbeiter. Hier ist auch die Modelleisenbahnschmiede. 1911 ist hier die erste Stra‎ßenbahn Südosteuropas gefahren. In Ghioroc gibt es ein Eisenbahnmuseum mit vielen Stra‎ßenbahnen. Star im Museum ist ein Triebwagen von 1905. In der Gegend gibt es einen Wallfahrtsort, dem der Priesternachwuchs fehlt. 1898 wurde in Arad der Bahnhof gebaut. Es ist ein Backsteingebäude. Hier gibt es auch die Malaxa-Firma mit den Vorkriegstriebwagen. Nicolae Malaxa hatte in Deutschland studiert und war von deutscher Eisenbahntechnik begeistert. Die Donauschwaben sind hier im 17. Jahrhundert aus Ulm gekommen. Gutenbrunn ist eine deutsche Enklave, aber es gibt hier nur noch wenige dieser Leute. In der Gegend sind noch Schienenbusse der DDR im Dienst. Etliche stammen aus dem Jahre 1986.



    Radio Temeswar sendet aus der Gegend täglich 60 Minuten. Es hat seine Hörerschaft auch in Deutschland. Im Umfeld finden die Hatzfelder Tage statt, weil hier vor 250 Jahren die Banater Schwaben eine Gemeinde gegründet haben. Zurzeit ist hier der Grenzverkehr zwischen Rumänien und Serbien eingestellt. Man kann hier auf die Semmering-Bahn treffen, die 33 Km fährt und von der Stilllegung bedroht ist.



    Soweit diese Sendung über das Banat, die bei mir gro‎ßes Interesse erzeugt hat.




    Vielen Dank für Ihr Interesse, liebe Freunde. Bei der Semmering-Bahn handelt es sich um die Banater Semmering-Bahn, die natürlich nach dem österreichischen Vorbild so benannt wurde, der ersten gro‎ßspurigen Gebirgsbahn in Europa, die neun Jahre zuvor gebaut worden war. Die rumänische Semmering-Bahn wird auch Anina-Bahn genannt, sie führt durch 14 Tunnels und über 10 Viadukte von Oraviţa an der Donau nach Anina im Banater Bergland und wurde in den Jahren 1861 bis 1863 gebaut. Grund für den Bau der Bergbahn im Osten der damals österreichisch-ungarischen Monarchie, heute im Westen Rumäniens, war die Beförderung der Kohle von den Gruben aus dem Karpatenbogen an die Donau. Und der Bergarbeiterort Anina im Banater Bergland wird im Deutschen Steierdorf genannt, wohl nach der Herkunft der ersten Siedler aus der Steiermark. Und auch eine Ortschaft namens Tirol ist auf der Strecke zu finden. Sie sehen also, die historischen Verbindungen zu Österreich sind im Banat immer noch zuhauf anzutreffen. Die Reportage Bahnraritäten im Banat“ kann immer noch in der SWR-Mediathek abgerufen werden (den Link werden Sie auf unserer Webseite finden), wer keine Internetverbindung hat, merke sich den nächsten Sendetermin: am Donnerstag, den 5. Januar 2017, um 14:45 Uhr im SWR.



    (Mehr Info und Fotos von der Anina-Bahn finden Sie in diesem Artikel eines deutschsprachigen Blogs: http://weltenfinder.de/2014-03-07-09-50-06/eur/rumaenien/166-aninabahn. Historische Fotos und weitere Info zur Bahnstrecke und zur Region finden Sie in englischer Sprache auch hier: http://www.oravita-anina.eu/en/history.php.)




    Zum Schluss noch einen aktuellen Kinotipp, den wir von unserem Hörer Georg Barth aus Passau erhielten. Es handelt sich um ein rumäniendeutsches Familiendrama und um eine pointierte Zeitreise zwischen Tragik und Komik, der Film hei‎ßt Die Reise mit Vater“ (Regie: Anca Miruna Lăzărescu), ist eine internationale Koproduktion Deutschland-Schweden-Ungarn-Rumänien und hatte seinen Start in deutschen Kinos am 17. November. Die Hauptdarsteller sind rumänische und deutsche Schauspieler; ich selbst habe den Film noch nicht gesehen, daher kann ich vorerst nur zitieren, was auf der Webseite filmstarts.de zum Inhalt steht:



    1968 in Rumänien: Seit dem Tod der Mutter ist es am jungen Arzt Mihai Reinholtz (Alex Mărgineanu), seine Familie zusammenzuhalten. Sein jüngerer Bruder Emil (Răzvan Enciu) hingegen verbringt viel Zeit damit, gegen den Staat zu rebellieren, und zu allem Überfluss ist Vater William (Ovidiu Schumacher) nicht nur langsam am Erblinden, sondern auch noch lebensbedrohlich erkrankt. Das einzige, was ihn jetzt noch retten könnte, ist eine Operation in der DDR. Gemeinsam ziehen Mihai, Emil und William also los in Richtung Ostdeutschland. Kaum angekommen, müssen die drei erfahren, dass sowjetische Panzer, die den Aufstand in der Tschechoslowakei unterdrücken, den Weg zurück versperren und die Männer darum in Deutschland festsitzen. In einem Auffanglager lernt Mihai die Studentin Ulrike (Susanne Bormann) kennen und verfällt ihr sofort. Als Familie Reinholtz dann dank eines Transitvisums unverhofft in der BRD landet, steht sie vor der gro‎ßen Frage: im Westen bleiben oder in die Heimat zurückkehren?



    So, das war’s für heute, ganz zum Schluss geschwind die Postliste. Briefe konnte ich mir auch diese Woche nicht aushändigen lassen, die Poststelle war Dienstagnachmittag schon geschlossen, denn nicht nur der Nationalfeiertag am 1. Dezember war ein freier Tag in Rumänien, sondern auch der vorangegangene Mittwoch am 30. November, dem Tag des Hl. Andreas. Andreas gilt als der Apostel Kleinasiens, Konstantinopels, der Russen und der Rumänen und er ist der Nationalheilige von Russland, Schottland und Rumänien. Seine Bedeutung soll für die Orthodoxe Kirche vergleichbar mit der seines Bruders Petrus für die Römisch-Katholische Kirche sein. Folglich haben sich viele Menschen auch am Freitag einen zusätzlichen freien Tag genommen und damit ein superverlängertes Wochenende genossen.



    E-Mails erhielten wir bis Freitagnachmittag von Wolodymyr Bondar (UA), Adam Grzenia (PL), Gérard Koopal (NL) sowie von Hans-Joachim Pellin, Bernd Seiser, Georg Barth und Heinz-Günter Hessenbruch (alle aus D).



    Das Internetformular nutzten Christian Laubach (D) und Paul Gager (A).



    Danke fürs Zuhören, tschüss und bis nächsten Sonntag!




    Audiobeitrag hören:




  • 1. Dezember 1918: Zur Bedeutung des rumänischen Nationalfeiertages

    1. Dezember 1918: Zur Bedeutung des rumänischen Nationalfeiertages

    Der 1. Weltkrieg, der von der Entente gewonnen wurde, führte zu einer tiefgreifenden Veränderung der geopolitischen Karte Europas. Neue Staaten entstanden auf den Trümmern ehemaliger Reiche, andere haben ihre Landesfläche vergrö‎ßert. Rumänien war auf der Gewinnerseite. Am 1. Dezember 1918 entstand durch die Vereinigung des bis dahin aus der Walachei und der Moldau bestehenden Königreichs Rumänien mit den Provinzen Bessarabien, Bukowina, Banat, Kreischland und Siebenbürgen der Staat Gro‎ßrumänien. Die neue geopolitische Karte Europas bedeutete auch eine Umgestaltung der politischen Strukturen nach nationalen Kriterien und war ein letzter Ausdruck der Moderne in ihrer Auseinandersetzung mit den Weltreichen. Der Grundsatz der nationalen Selbstbestimmung war entscheidend beim Entstehen der neuen Staaten, und bis heute funktioniert dieser Grundsatz im Rahmen der internationalen Beziehungen.



    Als Siegermacht im Ersten Weltkrieg bestimmte die Entente die Friedensbedingungen für die besiegten Mittelmächte. Abgesehen von den wichtigen Gebietsabtretungen mussten Deutschland, Österreich-Ungarn und ihre Alliierten nach dem Ersten Weltkrieg auch Reparationen zahlen. 1916 hatte Rumänien einen Vertrag mit der Entente unterzeichnet, um in den Krieg einzutreten, und war dadurch berechtigt, beim Friedensschluss maximale Reparationen zu verlangen. Mehr über die Situation der europäischen Länder nach dem Ersten Weltkrieg erfahren wir von Ion Scurtu, Professor für rumänische Gegenwartsgeschichte an der Universität Bukarest:



    Der Waffenstillstand bedeutete das Einstellen aller militärischen Operationen; auf dieser Basis wurde die Friedenskonferenz vom Januar 1919 einberufen. Der Friedensvertrag von Versailles wurde bei der Pariser Friedenskonferenz 1919 im Schloss von Versailles von den Mächten der Triple Entente und ihren Verbündeten bis Mai 1919 ausgehandelt. Mit der Unterzeichnung des Friedensvertrags endete der Erste Weltkrieg völkerrechtlich. Der Vertrag konstatierte die alleinige Verantwortung Deutschlands und seiner Verbündeten für den Ausbruch des Weltkriegs und verpflichtete es zu Gebietsabtretungen, Abrüstung und Reparationszahlungen an die Siegermächte. Nach ultimativer Aufforderung unterzeichnete Deutschland am 28. Juni 1919 den Vertrag im Spiegelsaal von Versailles. Nach der Ratifizierung und dem Austausch der Urkunden trat der Vertrag am 10. Januar 1920 in Kraft. Laut dem Friedensvertrag von Versailles war Deutschland verpflichtet, die neuen Grenzen Rumäniens anzuerkennen, Kriegsreparationen und Kompensationen für die Besatzungszeit zu zahlen. Ferner musste Deutschland Kompensationen für das Drucken von Lei durch die Generalbank der Walachei, die keine Golddeckung hatten, und von der Besatzungsmacht als Währung vorgeschrieben wurden. Im Friedensvertrag von Versailles waren Bestimmungen über alle am Krieg beteiligten Staaten enthalten. Als weitere Pariser Vorortverträge mit den Verlierern folgten am 10. September 1919 der Vertrag von St. Germain mit Deutschösterreich, am 27. November 1919 der Vertrag von Neuilly-sur-Seine mit Bulgarien, am 4. Juni 1920 der Vertrag von Trianon mit Ungarn sowie am 10. August 1920 der Vertrag von Sèvres mit dem Osmanischen Reich. Die Rumänen in Österreich-Ungarn sprachen sich für die Vereinigung mit dem Königreich Rumänien aus. Am 28. November 1918 wurde im Synodensaal der Erzbischöflichen Residenz in Czernowitz durch einen Rumänischen Kongress mit Unterstützung der deutschen und polnischen Vertreter die Vereinigung der Bukowina mit dem Königreich Rumänien proklamiert. Die Rumänen Siebenbürgens sprachen sich am 1. Dezember 1918 im sogen. »Karlsburger Beschluss« (rum. Rezoluţia de la Alba Iulia) für die Vereinigung mit Rumänien aus. Bei der Nationalen Versammlung in Alba Iulia/Karlsburg haben Tausende Rumänen aus Siebenbürgen und dem Banat die Vereinigung mit dem Königreich Rumänien abgesegnet. Die von der Nationalversammlung festgelegten Beschlüsse wurden von Vasile Goldiş verlesen. Am 3. Dezember hat eine Delegation bestehend aus Alexandru Vaida Voevod, Vasile Goldiş, dem griechisch-katholischen Bischof Iuliu Hossu und dem orthodxen Bischof Miron Cristea dem König Ferdinand I. die Karlsburger Beschlüsse eingereicht. Durch ein königliches Dekret wurde am 25. Dezember 1918 der Staat Gro‎ßrumänien proklamiert.“




    Als Gro‎ßrumänien (rumänisch România Mare“) wurde umgangssprachlich das Königreich Rumänien in der Zeitspanne 1919–1940 bezeichnet, als es seine grö‎ßte territoriale Ausdehnung erreichte. Das Königreich Rumänien (umgangssprachlich: Altreich) erhielt nach dem Ersten Weltkrieg und dem Ungarisch-Rumänischen Krieg mehrere Territorien von Ungarn (Siebenbürgen und Teile der historischen Provinzen Banat, Kreischland und Maramuresch), von Österreich (die Bukowina), Russland (Bessarabien) und Bulgarien (Rückgabe der Süddobrudscha). In diesen Gebieten wurde der Anschluss an Rumänien durch Volksversammlungen gefordert. Der neue Staat musste aber international anerkannt werden, was nicht besonders einfach war. Professor Ioan Scurtu dazu:



    Der damalige Ministerpräsident und Leiter der rumänischen Delegation bei der Friedenskonferenz, Ionel Brätianu, war davon überzeugt, dass Rumänien die gleiche Behandlung wie die anderen Gewinnerstaaten genie‎ßen würde. ‚Bei den Kämpfen und bei der Aufopferung waren wir gleich; bei der Friedenskonferenz müssen wir auch gleichberechtigt behandelt werden‘, sagte Ionel Brătianu. Bei der Friedenskonferenz bildete sich aber eine Staatengruppe, der sog. Rat der Fünf, der eigentlich als Rat der Vier funktionierte. Der Rat der Vier, auch die Gro‎ßen Vier genannt, traf die wichtigsten Entscheidungen nach dem Ersten Weltkrieg im Rahmen der Pariser Friedenskonferenz von 1919. Er bestand aus den vier Regierungschefs der mächtigsten Siegernationen, Georges Clemenceau (Frankreich), David Lloyd George (Gro‎ßbritannien), Vittorio Emanuele Orlando (Italien) und Woodrow Wilson (USA), die unter den 32 insgesamt anwesenden Nationen ausschlaggebend waren. Ionel Brătianu bestand auf die Beibehaltung der Gleichheit unter den Gewinnerstaaten, aber der US-Präsident Wilson präzisierte bei der Konferenz, dass jedes Land nur so viel Gewicht habe, wie viel seine jeweilige militärische Macht wert sei. Verglichen zu den anderen Siegerstaaten war Rumänien keine gro‎ße militärische Macht. Das war das wichtigste Problem. Ferner gab es auch gewisse Schwierigkeiten in Bezug auf das Unterzeichnen des separaten Friedens und auf die Tatsache, dass der Vertrag von 1916 sich nicht auch auf Bessarabien (Teile Bessarabiens bilden die heutige Republik Moldau) sondern nur auf die rumänischen Territorien in Österreich-Ungarn bezog. Dann gab es Probleme mit den Reparationen, mit dem freien Verkehr von Waren, Personen sowie von Gütern der Entente auf rumänischem Territorium, und auch mit dem Schutz der Volksminderheiten. Zum letzten Punkt könnte ich Ionel Brătianu zitieren; er erklärte bei der Friedenskonferenz, Rumänien sei in jedem Moment bereit, dieselben Minderheitenrechte anzuerkennen, die die Mitgliedsstaaten vom Rat der Vier auch garantieren. Mit anderen Worten sollten Rumänien, die Tschechoslowakei, Jugoslawien und Griechenland nicht diskriminiert werden. Leider wurden Brătianus Vorschläge nicht angenommen.“




    Letzten Endes erreichte der rumänische Ministerpräsident Ionel Brătianu die Anerkennung des neuen rumänischen Staates mit der Unterstützung Frankreichs. Die Friedensverträge wurden aber vom Ministerpräsidenten Alexandru Vaida Voevod unterzeichnet, dem ersten siebenbürgischen Ministerpräsidenten Gro‎ßrumäniens. Gro‎ßrumänien war ein grandioses Projekt, das von allen Rumänen verwirklicht wurde, aber die wichtigsten Figuren, die eine besondere Rolle dabei spielten, waren der König Ferdinand I., seine Ehegattin, Königin Maria, und der liberale Politiker Ion I. C. Brătianu, besser bekannt als Ionel Brătianu. Der königliche Text der Proklamation vom 25. Dezember bestätigte mit kargen, ernsten Worten den nationalen Willen aller Rumänen: In Anbetracht der einstimmigen Entscheidung der Nationalen Versammlung in Alba Iulia dekretieren wir: Die in dem Beschluss der Nationalen Versammlung in Alba Iulia vom November und Dezember 1918 enthaltenen Territorien sind und bleiben für immer vereinigt mit dem Königreich Rumänien.“

  • Chambres entrouvertes

    Chambres entrouvertes

    Arrivés dans la région au 17e siècle, fuyant lempire ottoman et les guerres, les Bulgares du Banat ont assimilé, réinterprété et fait leurs les cultures avec lesquelles ils sont venus en contact. Ils sont catholiques et non orthodoxes, leur langue a subi de nombreuses influences roumaines, allemandes, hongroises, leur alphabet est latin. Aujourdhui, il nen reste quun millier de personnes environ de cette communauté, qui renferme toujours, soigneusement, nombre de secrets. Pusha Petrov, artiste visuelle et chercheuse, a souhaité fouiller un peu dans les tiroirs aux souvenirs des vieilles chambres. Des chambres appelées “soba”, poêle en traduction littérale. Pusha Petrov est lauteure de “Soba”, lexposition sur les Bulgares du Banat, à voir à la galerie de ICR, au 1 rue de lExposition à Paris.




  • Erster Weltkrieg: Rumänen kämpften auf beiden Seiten der Barrikaden

    Erster Weltkrieg: Rumänen kämpften auf beiden Seiten der Barrikaden

    Rumänien ist in den Ersten Weltkrieg 1916, nach zwei Jahren der Neutralität getreten. Dennoch waren die Zahl der Toten und die Sachschäden nicht weniger verheerend. Obwohl Rumänien nur zwei Jahre gekämpft hat, entspricht der Anteil der toten rumänischen Soldaten auf Seite der Entente 6% der gesamten Todesopfer, während die USA 1% nach einer einjährigen Beteiligung verzeichnet haben. In Zahlen ausgedrückt verlor Rumänien ungefähr 500.000 Soldaten und einige weitere hunderttausende Zivilisten wegen der Flecktyphusepidemie. Hinzu kommt noch der Verlust des Staatsschatzes, der 1916 nach Russland verlagert wurde und von dort nie mehr zurückkam.



    Die Rumänen au‎ßerhalb des Altreichs haben allerdings vier Jahre in dem Gro‎ßen Krieg gekämpft. Als Bürger Österreich-Ungarns, Russlands und der Balkanländer waren die Rumänen dort im Einsatz, wohin sie die Verpflichtung gegenüber den Ländern, in denen sie lebten, gerufen hat. Viele von ihnen bezahlten mit dem Leben. Die Rumänen in Siebenbürgen, Banat und in der Bukowina, Territorien Österreich-Ungarns, waren von Anfang an an der Front des grö‎ßten militärischen Konfliktes bis zum damaligen Zeitpunkt. Hunderttausende fielen auf dem Kampffeld oder wurden gefangen genommen. Die Rumänen in Bessarabien, dem rumänischen Gebiet, das sich in der Gliederung Russlands befand, kämpften gegen die Armeen der Zentralmächte in der zaristischen Armee. Auch die Aromunen in Albanien, Griechenland, Bulgarien und Jugoslawien brachten dem Kriegsgott auch ihr Opfer zwischen 1914 und 1918.



    Nicht nur die Rumänen befanden sich aber in der Situation, an mehreren Fronten zu kämpfen, einige von ihnen sogar gegen die eigenen Überzeugungen. Die Nationalitäten in Österreich-Ungarn wählten die Loyalität gegenüber ihrem Land und gegenüber dem Kaiser. Wenn am Ende des Krieges alles anders gekommen ist, als sie es sich die Menschen vorgestellt hatten, ist es damit zu erklären, dass sich Meinungen verändert haben und alte Werte verfallen sind. Der Historiker Ion Bulei sagt, dass im Gro‎ßen Krieg nicht nur die Rumänen für beide Parteien gekämpft haben, sondern auch andere Völker wie die Polen. Ion Bulei glaubt, dass die Rumänen es sogat ein bisschen leichter hatten.



    Wir Rumänen hatten einen Staat, was die Slowaken, Tschechen und Polen nicht hatten. Wir zählten, gemeinsam mit den Serben, zu den glücklichen Völkern, die einen Kernstaat hatten, um den man einen grö‎ßeren Staat zusammenbilden konnte. Das war der Vorteil der Rumänen. Wir befanden uns zwischen den Reichen, standen diesen Reichen zur Verfügung. Die anderen Völker befanden sich in den Reichen, sei es das Habsburgische, Zaristische oder das Deutsche. Die Rumänen befanden sich nicht alleine in dieser Sondersituation, für andere war es viel komplizierter. Der Nationalismus, der das 19. Jahrhundert geprägt hat und Anfang des 20. bösartig ausartete, machte sich auch während des Ersten Weltkriegs stark bemerkbar. Dieser kam in einer Völkermischung zum Vorschein. Jedes Volk suchte seinen eigenen Weg. Auch die Rumänen waren auf der Suche. Sie waren auf der Suche nach einem grö‎ßeren Staat als den, den sie hatten.“




    Nationalismus war mit Sicherheit die stärkste Motivation für die Verklemmung im Gro‎ßen Krieg. Dieser erweckte das Gefühl der Bruderschaft zwischen den Sprechern derselben Sprache, die sich aber in verfeindeten Ländern befanden. Die grö‎ßten Schuldgefühle hatten die Menschen, als sie sich auf den beiden Seiten der Barrikaden befanden und zwischen der Verpflichtung und der Ehre einerseits und den persönlichen Überzeugungen andererseits gequetscht wurden. In der rumänischen Literatur schrieb der Schriftsteller Liviu Rebreanu den pointiertesten Roman Wald der Gehenkten“. Hier treffen die Zweifel, die Empörungen, die Verwirrtheit und die Überzeugungen des Hauptdarstellers, des rumänischen Offiziers in der österreichisch-ungarischen Armee Apostol Bologa, auf die der anderen. Ungewissheit, der Wunsch, aus dem Wahnsinn des Krieges auszubrechen, die Hoffnungen auf eine neue Welt gehören sowohl ihm als auch den anderen und alle betrachten das Ende durch eine apokalyptische Linse. Am Ende des Krieges sah alles anders aus. Die Rumänen, die in verfeindeten Lagern kämpften, fanden sich in Gro‎ßrumänien wieder. In Siebenbürgen, Banat und in der Bukowina bildeten sich Nationalgarden aus den von der Front zurückgekehrten rumänischen Militärs. Sie waren diejenigen, die die Ortschaften verteidigten und die Volksversammlung von Alba Iulia unterstützten, wo die Vereinigung mit Rumänien verkündet wurde. Der Historiker Liviu Maior, Autor des Buches Zwei Jahre früher. Siebenbürger, Bukowiner und Bessarabier im Krieg, 1914-1918“, sagte, dass ein Krieg, abgesehen von Siegern und Verlierern, Dinge hinterlässt, die nicht mehr wieder gut zu machen sind.



    Der Anfang des Gro‎ßen Krieges beweist, wie schnell und wie unvorhergesehen ein Krieg mit verheerenden Konsequenzen für die Menschheit ausbrechen kann. Es war ein grauenvoller Krieg. 77.000 Rumänen au‎ßerhalb des Altreichs starben auf den Kampffeldern, andere mussten sich mit Krankheiten und dem ganzen Elend auseinandersetzen, die der Krieg mit sich bringt. Ich habe mich über das Dorfleben, über das Leben des einfachen Menschen während des Krieges, über seine Reaktionen erkundigt. Alles ging von den Gefangenenlagern aus. Dort wurden die ehemaligen Soldaten und Offiziere radikalisiert. Nicht nur die rumänischen. In Siebenbürgen hat es Lager von italienischen und serbischen Soldaten gegeben. Z.B. sind in Arad ungefähr 4.000 Serben unter grauenvollen Bedingungen gestorben. Die italienischen Gefangenen wurde beim Stra‎ßenbau eingesetzt.“




    Nach 1918 hat die neue europäische Ordnung versucht, aufgrund der Nationalitätsgrundsätze das zu berichtigen, was man für falsch befand. Die Nationen gründeten ihre eigenen Staaten, die Menschen wurden erneut zu Bürgern. Die Rumänen, egal auf welcher Seite der Barrikaden sie zwischen 1914 und 1918 gekämpft hatten, vereinigten sich im als Gro‎ßrumänien bezeichneten Staat, ein Vorhaben, an das sie geglaubt haben und in dem sie ihre Ruhe und Freude wiederfinden wollten.