Tag: Banque mondiale

  • Les conclusions des missions du FMI et de la Banque Mondiale en Roumanie

    Les conclusions des missions du FMI et de la Banque Mondiale en Roumanie

    Fin de discussions entre les délégations du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) avec les représentants des principales institutions du domaine fiscal et de politique monétaire de Roumanie. Plus concrètement, l’équipe du FMI a rencontré les représentants du nouveau gouvernement de Bucarest et ceux de la Banque Centrale de Roumanie, afin d’analyser les récentes évolutions financières et économiques et de mettre à jour les perspectives macro-économiques du pays. À noter qu’à présent, la Roumanie n’a pas d’accord de financement en déroulement avec le Fonds monétaire international, mais l’institution financière examine annuellement l’évolution de l’économie roumaine.

     

    Bucarest réitère son engagement de réduire le déficit

     

    À cette occasion, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a assuré les experts du FMI de l’engagement de son Exécutif de respecter le déficit budgétaire de 7 % du PIB fixé avec Bruxelles et de mettre en place les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience de la Roumanie. Il a aussi présenté les mesures prises par son cabinet afin de réduire les dépenses publiques en matière de personnel, les mesures portant restructuration de l’appareil budgétaire et réorganisation du système administratif et territorial – autant de priorités pour la période à venir. À son tour, le ministre roumain des Finances, Tánczos Barna, a lui aussi réaffirmé, lors des entretiens avec la mission du FMI, l’engagement du gouvernement de réduire le déficit budgétaire, tout en assurant le développement du pays dans les 7 années à venir, par la croissance des investissements capables de soutenir l’économie. Selon le ministre des Finances, il faut mettre en place plusieurs mesures pour rétablir par étapes l’équilibre budgétaire et éviter une crise économique, similaire à celle de 2009.

     

    Les chiffres du dernier rapport du FMI

     

    Pour rappel, l’automne dernier le FMI avait publié ses prévisions, sur l’évolution de l’économie roumaine. A ce moment-là, l’institution tablait pour la fin 2025 sur le même déficit que celui établi par le gouvernement à savoir 7 % du PIB. Pourtant, les estimations du Fonds étaient plus optimistes en ce qui concerne la croissance économique de la Roumanie, à savoir : 3,3 % par rapport à seulement 2,5 %, comme estimé par Bucarest. Il en va de même pour le taux d’inflation, avec un niveau de 3,6 % prévu par le FMI, qui est inférieur aux 4,4 % estimés par le gouvernement roumain.

     

    La Banque Mondiale – “la Roumanie était un partenaire fort et résiliant”

     

    Présents eux aussi à Bucarest, les représentants de la Banque Mondiale ont salué le plan de réformes proposé par le gouvernement roumain et l’attention faite aux investissements, précisant que la Roumanie était un partenaire fort et résiliant de l’institution. Pour une meilleure gestion des projets communs, les deux parties se sont mis d’accord sur la création d’un mécanisme de travail, avec des rencontres plus fréquentes dans la période à venir. Le directeur exécutif du groupe représentant la Banque Mondiale, Eugene Rhuggenaath, a réaffirmé l’intention de son institution de multiplier les investissements en Roumanie, notamment dans l’énergie, la transition verte, l’infrastructure et autres domaines avec un potentiel de croissance.

     

    Et pas en dernier lieu, les représentants de la Banque Mondiale se sont félicités de l’appui offert par la Roumanie à la République de Moldova voisine et à l’Ukraine, tout comme de la contribution de Bucarest pour assurer la stabilité dans la région. Enfin, en discutant avec la mission de la BM, le premier ministre Macel Ciolacu a réitéré que les autorités roumaines continueraient d’appuyer le développement de l’infrastructure, des secteurs agricole et industriel et du BTP. Bucarest s’engage également à poursuivre les projets censés améliorer les services médicaux, sans oublier les projets du domaine de l’énergie, a encore précisé le chef du gouvernement de Bucarest lors de ces entretiens avec les représentants des institutions financières internationales. (trad. Valentina Beleavski)

  • 04.02.2025 (mise à jour 1)

    04.02.2025 (mise à jour 1)

    Banque mondiale – La Roumanie est « un pays politiquement et économiquement sûr et stable », orienté vers les investissements et les réformes, a affirmé mardi le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, lors d’une rencontre avec des représentants de la Banque mondiale à Bucarest. Selon un communiqué publié par l’Exécutif, Bucarest considère la Banque mondiale comme un partenaire dans ses objectifs et continue à compter sur le financement et l’expertise offerts par le groupe. Au cours de la réunion, les projets dans les domaines de la santé et de la gestion des urgences développés en partenariat ont été analysés. Les représentants de la Banque mondiale ont salué le plan de réforme du gouvernement et l’accent mis sur les investissements, notant que la Roumanie est un partenaire solide et résilient : « Je suis convaincu qu’ensemble nous continuerons à mettre en œuvre les projets en cours et à élargir le portefeuille avec de nouveaux investissements dans l’énergie, la transition verte, les infrastructures et d’autres domaines présentant un potentiel de croissance », a déclaré Eugene Rhuggenaath, directeur exécutif de la Banque mondiale. Les représentants de l’institution ont également salué le soutien de la Roumanie aux pays voisins, la République de Moldova et l’Ukraine, et sa contribution à la stabilité de la région.

     

    Commission européenne – Le président Klaus Iohannis a souligné mardi, lors de sa rencontre avec la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Roxana Mînzatu, le rôle essentiel de l’éducation dans la lutte contre la désinformation et la manipulation et dans le renforcement de la résilience démocratique des sociétés européennes. Selon un communiqué de presse de l’administration présidentielle, la dimension sociale des politiques de l’Union européenne, l’augmentation de la compétitivité globale de l’UE, la stratégie de l’Union dans les domaines de la préparation et de la résilience aux défis, les approches de l’UE en matière d’éducation et l’implication du système éducationnel roumain dans le contexte européen figuraient parmi les sujets à l’ordre du jour des discussions à Bucarest. La vice-présidente exécutive de la Commission européenne a, à son tour, présenté les priorités de la nouvelle Commission, y compris dans les domaines de l’emploi, des droits sociaux et des programmes d’éducation financés par l’UE en Roumanie, ainsi que de la préparation à la crise. Lundi et mardi à Bucarest, Roxana Mînzatu a également discuté avec le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, le président du Sénat, Ilie Bolojan, et le président de la Chambre des députés, Ciprian Șerban, des priorités européennes et nationales, en mettant l’accent sur l’éducation, le marché du travail, la cohésion sociale et la gestion des fonds européens.

     

    Budget – Les parlementaires roumains ont examiné mardi les projets du budget public et de la Sécurité sociale. L’opposition a avancé plus d’un millier d’amendements qui seront débattus dans les commissions parlementaires de spécialité. Le ministre des Finances, Tánczos Barna, a expliqué que le projet du gouvernement se visait à faire baisser des dépenses et à encourager les investissements, qui se verront allouer une enveloppe record de près de 30 milliards d’euros afin de permettre au pays de respecter la cible de déficit de 7 % du PIB. Adopté par le gouvernement à la fin de la semaine dernière, le projet du budget public 2025 table sur une croissance économique de 2,5% et un taux moyen d’inflation de 4,4%. Les débats et le vote du Parlement s’annoncent sans surprise puisque les élus des partis de la coalition au pouvoir sont majoritaires.

     

    Défense – La défense européenne sans les États-Unis “ne fonctionnera pas”, a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, lors d’une réunion informelle des leaders européens à Bruxelles, consacrée à des sujets de défense. Le responsable de l’Alliance a mis en avant l’importance du partenariat OTAN-UE, en affirmant que la sécurité européenne repose sur la liaison transatlantique. L’ancien premier ministre hollandais a plaidé pour l’augmentation du budget de la défense et de la production militaire. Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré à son tour que les industries européennes de la défense devraient renforcer leur collaboration. Il a également réitéré le fait que la Roumanie n’est pas l’adepte d’une défense européenne séparée.

     

    Douanes – L’Autorité douanière roumaine a démarré des procédures de surveillance en temps réel des moyens de transport à l’aide des scellés intelligents mis en place par des équipes mobiles d’inspecteurs de douanes agissant dans le cadre du Système national RO e-Scellé. Ce système décourage les fraudes puisqu’il rend transparent tout le processus de transport. Equipés de capteurs qui recueillent des informations cruciales ces scellés permettent la surveillance en temps réel des moyens de transport et donc, si c’est le cas, l’intervention rapide des équipes mobiles pour sanctionner les fraudes douanières et fiscales et la manipulation frauduleuse des marchandises.

     

    Eglise – L’Eglise orthodoxe roumaine a fêté ce mardi un siècle depuis qu’elle s’est vu accorder le titre de Patriarcat. Selon le patriarche Daniel, « cet anniversaire n’est pas qu’une célébration du passé, mais aussi un appel à la reconnaissance des mérites de nos ancêtres et du rôle de l’Eglise dans la vie du peuple roumain. A son tour, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a affirmé que l’année du centenaire du Patriarcat roumain marque un moment de grande importance historique pour toute l’Eglise Orthodoxe roumaine et pour les fidèles de Roumanie et de la diaspora roumaine. Les experts rappellent que le Patriarcat orthodoxe roumain a été fondé le 4 février 1925 dans un contexte historique marqué par la Grande Union de 1918.

     

    Météo – En Roumanie, les températures seront proches des normales saisonnirères, bien que légèrement plus élevées dans l’ouest et le sud du pays.  Le ciel sera variable dans l’ouest et le sud-ouest du pays. Les maximas seront comprises entre moins 2 et 8 degrés. 2 degrés et un ciel variable aujourd’hui à Bucarest

  • La Banque Mondiale : des prévisions à la baisse pour la Roumanie

    La Banque Mondiale : des prévisions à la baisse pour la Roumanie

    L’avancée de l’économie roumaine ralentit

     

    L’économie roumaine connaîtra une avancée de 2,1 % cette année, à la différence des 3,8 % estimés pour 2025 en milieu de l’année dernière, apprend-on dans le plus récent rapport sur « Les perspectives économiques mondiales », publié par la Banque Mondiale (BM). Les prévisions pour l’année prochaine sont également à la baisse – de 3,8 à 2,6 %.

     

    Selon la BM, en Europe centrale, la croissance économique devrait se redresser à 2,8 % en 2025, pour atteindre les 3 % en 2026, tout cela sur toile de fond de la demande privée robuste. Néanmoins, la hausse des exportations depuis l’Europe centrale sera toujours modeste, tout comme celle de la zone euro. Les investissements devraient s’améliorer, notamment en Pologne et en Roumanie, en raison des réformes structurelles et des fonds européens arrivés en retard, anticipent également les experts de l’institution financière. Ces deux pays se sont vus octroyer 19 % et respectivement 33 % des fonds qui leur étaient destinés dans le cadre de la Facilité de redressement et de résilience, car ayant rempli environ 13 % des objectifs assumés et bénéficié d’une évaluation positive, lit-on dans le même rapport.

     

    Les nouvelles mesures fiscales, sous la loupe du FMI

     

    Pour ce qui est de la Roumanie, c’est en raison des mesures de consolidation fiscale récemment annoncées par le gouvernement de Bucarest, que la Banque Mondiale a révisé à la baisse ses perspectives. Dans ce contexte, début février prochain, une mission du Fonds Monétaire International se rendra à Bucarest pour rencontrer des représentants du nouvel Exécutif et de la Banque Nationale. Ce sera l’occasion de se pencher sur les évolutions économiques et financières récentes et de mettre à jour les perspectives macro-économiques. Rappelons aussi qu’à la fin de l’année dernière, l’agence de notation Fitch avait révisé à la baisse ses pronostics sur la croissance du PIB de la Roumanie en 2025 et 2026, à 1,4 et respectivement 2,2 %, tablant sur un redressement moins évident que dans la zone euro.

     

    Des prévisions moins optimistes pour la zone euro

     

    D’ailleurs, la BM estime que le PIB de la zone euro devrait enregistrer une hausse de seulement 1 % cette année, alors qu’en juin dernier elle estimait une avancée de 1,4 %. Pourquoi un tel état de choses ? Les perspectives empirent en raison de la consommation réduite, des investissements réduits de la part les compagnies et de l’évolution faible de l’industrie. La BM met aussi en garde contre les conséquences des problèmes auxquels est confrontée l’Allemagne, pays qui assure actuellement environ 30 % du PIB de la zone euro.

     

    Clin d’oeil sur les Etats-Unis

     

    Plus encore, la BM estime que les potentielles taxes douanières supplémentaires que les États-Unis pourraient imposer, pourraient entraîner une diminution de 0,3 % de la croissance économique mondiale, qui est déjà fragile. Tout cela, dans la situation où les partenaires commerciaux des États-Unis imposeront leurs propres tarifs. Les potentielles taxes douanières causeraient une diminution de 0,9 % de la croissance économique américaine, estimée à 2,3 % en 2025. Quant aux investissements étrangers directs dans les pays en cours de développement, ceux-ci se situent actuellement à la moitié du niveau enregistré en 2000, alors que les restrictions commerciales mondiales sont par 5 fois plus élevées que la moyenne des années 2010 – 2019, précise encore l’institution financière dans son rapport sur « Les perspectives économiques mondiales ». Autant de défis majeurs à relever en ce début d’année par les économies du monde. (trad. Valentina Beleavski)

  • Les perspectives économiques du moment

    Les perspectives économiques du moment


    La hausse constante
    des taux directeurs semblent être devenue une habitude pour la Banque nationale
    roumaine, dans sa tentative de juguler une inflation qui ne cesse de grimper,
    et qui bat de nouveaux records. Montée à 16%, l’inflation n’est pas prête de s’arrêter
    de sitôt, les experts de la Banque nationale tablant sur la poursuite de la
    hausse de l’inflation vers la fin de l’année, même si ce serait à un rythme
    moins soutenu. En effet, la guerre en Ukraine et les conséquences des sanctions
    imposées à la Russie, la sécheresse prolongée, qui a durement éprouvé le
    continent européen l’été passé, la hausse associée des prix de l’énergie et des
    matières premières comptent parmi les causes de cette hausse ininterrompue de l’inflation.
    Adrian Vasilescu, le consultant en stratégie de la Banque nationale roumaine met
    en cause la conjonction de plusieurs crises, dont notamment la crise
    énergétique et la crise des prix. L’inflation, explique-t-il, se nourrit du
    passé, soit de la hausse passée des prix au combustible, au tabac, à l’énergie
    électrique, au gaz, ou encore à l’énergie thermique. Aussi, au mois de
    septembre, l’indice des prix aux produits alimentaires n’a cessé de grimper,
    alors que les prix de l’énergie sont, eux, demeurés stables. Et cela, parce que
    les premiers n’ont intégré la hausse des prix de l’énergie qu’avec un certain
    décalage. Et à l’expert de parier sur un ralentissement prochain de la hausse
    des prix, et donc de l’inflation, dans les mois à venir.


    Adrian Codirlaşu, analyste
    financier et vice-président de l’Institut CFA Roumanie, association de
    référence regroupant des analystes financiers et des gestionnaires de fortunes,
    table quant à lui sur une inflation de moins de 10% à la fin de l’année
    prochaine.


    « Il faut s’attendre à une pression constante de l’inflation,
    mais le plus dur est derrière nous. Les prochaines hausses des taux directeurs
    seront de moindre amplitude, se limitant probablement à un quart ou à un demi de
    point des principaux taux directeurs de la Banque nationale. Il est probable à
    ce que l’année prochaine, les poussées inflationnistes se calment graduellement,
    plus fortes durant la première partie de l’année, pour retomber de façon nette pendant
    la seconde moitié de l’année, pour revenir à un taux de l’inflation annuelle à
    un seul chiffre, peut-être à 9% environ ».



    Mais l’imprédictibilité et la volatilité qui
    caractérise le contexte international que nous traversons ne manque pas de jeter
    un doute sur la fiabilité des prognoses avancées par les experts, apprécie le
    même Adrian Codirlaşu. Et l’incertitude
    demeure la principale clé de lecture d’une situation caractérisée par une forte
    volatilité. Les experts de la Banque nationale ne font pas un mystère de leurs
    craintes au sujet d’une escalade toujours possible de la guerre en Ukraine, et
    des risques considérables que font peser sur l’économie mondiale les trains de
    sanctions de plus en plus durs imposés à la Russie. D’où, une incertitude
    toujours aussi forte au sujet de l’évolution de l’inflation. Car l’inflation ronge
    le pouvoir d’achat et la confiance des consommateurs, elle impacte directement sur
    l’état de santé de l’économie réelle, affecte les profits des entreprises et
    leurs plans d’investissements. La Banque nationale roumaine estime dans le
    contexte que la panacée est à chercher dans un mix de politiques macroéconomiques
    et des réformes structurelles, y compris en utilisant au mieux les fonds
    européens, qui ont la capacité de stimuler le potentiel de croissance sur le
    long terme, et qui demeurent essentiels pour le maintien de la stabilité
    macroéconomique et pour l’augmentation de la résilience de l’économie roumaine
    dans son ensemble. Malgré tout, les données récentes font état d’un ralentissement
    de la consommation des ménages, une nouvelle qui risque d’affecter grandement
    une économie roumaine qui avait fondé dernièrement sa croissance sur la
    consommation. Une tendance qui pourrait bien se poursuivre les mois à venir,
    selon l’analyste économique Constantin Rudniţchi :


    « Il est fort probable à ce que la croissance économique
    roumaine doive prochainement se départir de son principal allié : la
    consommation des ménages. Le trimestre actuel semble déjà plutôt compliqué pour
    les deux. L’inflation est bien présente et la baisse du pouvoir d’achat et du
    niveau de vie ne fait plus de mystère. Or, cela impacte sans faute la
    consommation des ménages, et l’économie roumaine tout entière risque de se retrouver
    dans un cul-de-sac. La croissance ralentit déjà, les données du deuxième
    trimestre sont là pour le prouver, la production industrielle ralentit
    également, les carnets de commande sont à moitié vides, et le déficit de la
    balance commerciale ne cesse de se creuser, car la dynamique des exportations
    est en berne
    ».


    La Banque mondiale tire à son tour la sonnette d’alarme depuis Washington,
    s’alarmant du ralentissement brutal de la croissance, et faisant état de ses craintes
    d’une récession globale. Des craintes déjà matérialisées dans la baisse des
    prix des matières premières, une baisse qui risque de se poursuivre, estime la
    Banque mondiale, pendant les deux prochaines années, mais dont le niveau demeure
    toujours supérieur à la moyenne des cinq dernières années. La Banque mondiale
    table ainsi sur une baisse de 11% des prix de l’énergie en 2023, et de 12% en
    2024. Par ailleurs, la même institution estime à 5% la baisse des prix des
    produits agricoles en 2023, et de 15% la baisse des prix des métaux durant la
    même année, avant une éventuelle stabilisation des prix des matières premières
    à l’horizon 2024.


    (Trad. Ionut Jugureanu)







  • 08/06/2022 (mise à jour)

    08/06/2022 (mise à jour)

    Economie — Au cours du premier trimestre de cette année, le PIB de la Roumanie a connu une croissance de 6,5 % par rapport à la même période de 2021, alors que par rapport au trimestre antérieur, il a augmenté de 5,2 %, selon les données provisoires publiées ce mercredi par l’Institut national de la statistique. Pour sa part, la Banque Mondiale tablait récemment sur une croissance économique de 2,9 % cette année, conformément à son rapport intitulé « Perspectives économiques globales ». A comparer au rapport de janvier dernier, l’institution a révisé à la baisse et d’une manière considérable ses estimations, vu qu’en début d’année elle prévoyait une avancée de 4,3 % pour l’économie roumaine. Pour 2023, la Banque Mondiale s’attend à une progression de 3,7 % du PIB roumain et de 3,9% en 2024.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a approuvé ce mercredi le projet de loi portant ratification de l’Accord concernant l’espace aérien commun entre l’UE et ses Etats membres et l’Ukraine, signé à Kiev, en octobre 2021. « Cet accord intègrera le marché de transport d’Ukraine dans le marché unique européen, créant les prémisses du développement des relations de transport entre la Roumanie et l’Ukraine, avec des bénéfices économiques des deux côtés », a précisé le porte-parole de l’Exécutif, Dan Cărbunaru. Selon l’exposé des motifs, l’objectif, c’est de créer graduellement un espace aérien commun, régi par des normes identiques pour ce qui est de la sécurité, de la gestion du trafic aérien, de la protection de l’environnement, de la protection des consommateurs, des systèmes de réservation en ligne, sans oublier les aspects sociaux. D’autre part, le nombre des salariés travaillant dans les douanes pour le compte de l’Autorité sanitaire-vétérinaire sera majoré de 25, afin de mieux gérer leur activité aux frontières, sur toile de fond du conflit en Ukraine voisine.



    Défense — L’expertise de la Roumanie pourrait être utile dans le processus de transformation de l’armée de la République de Moldova en une institution moderne, mobile, bien équipée — a déclaré ce mercredi, à Bucarest, le ministre moldave de la Défense, Anatolie Nosatyi, dans une conférence conjointe avec son homologue roumain, Vasile Dîncu. M Nosatyi a souligné que le soutien de la Roumanie est apprécié dans le contexte où Chişinău « se confronte actuellement à une multitude de problèmes avec un impact négatif sur la stabilité régionale ». A son tour, Vasile Dîncu a déclaré que « La Roumanie exprime fermement sa disponibilité et son intérêt de développer la coopération avec l’armée nationale de la République de Moldova pour notre bénéfice mutuel et pour soutenir ses efforts. Nous avons le devoir moral de soutenir la République de Moldova dans son parcours d’intégration à l’UE. La situation sécuritaire d’Ukraine générée par l’invasion brutale et injustifiée de la Fédération de Russie nous préoccupe, parce qu’elle entraîne plusieurs crises ».



    Réfugiés — Mardi, quelque 7 500 réfugiés ukrainiens ont franchi les frontières de la Roumanie, annonce l’Inspection générale de la Police aux frontières roumaine. Depuis le déclenchement du conflit au pays voisin, près d’un million et demi d’Ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont la plupart ont uniquement transité le pays, se dirigeant vers d’autres destinations, notamment d’Europe Occidentale.



    Football — Mardi soir, la sélection nationale de foot de la Roumanie s’est inclinée devant l’équipe de Bosnie-Herzégovine, sur le score de 1 but à 0, dans son 2e match de la Ligue B de la Ligue des Nations. C’est la 2e défaite pour les tricolores, après celle face au Monténégro. Actuellement, la Roumanie occupe la dernière place de son groupe, n’ayant pas cumulé de points. Ses prochains matchs sont prévus à domicile – d’abord contre la Finlande, le 11 juin, puis contre le Monténégro, le 14 juin.




  • La sécurité alimentaire du monde en question

    La sécurité alimentaire du monde en question

    La Banque mondiale, le Fonds monétaire international, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies et l’Organisation mondiale du commerce ont appelé cette semaine tous les Etats à prendre des mesures urgentes et coordonnées visant la sécurité alimentaire. Dans une déclaration commune, les leaders des quatre institutions ont averti que la guerre en Ukraine venait s’ajouter aux pressions qui existaient déjà suite à la crise générée par la Covid-19 et aux changements climatiques pour menacer des millions de personnes du monde. Les prix beaucoup plus élevés des produits de base et les difficultés en termes d’approvisionnement ont mis une pression supplémentaire sur les consommateurs. Les pays pauvres sont les plus exposés aux risques, mais déjà même les catégories aux revenus moyens sont de plus en plus vulnérables.

    Et c’est également à cause de la guerre en Ukraine que le FMI a révisé à la baisse ses prévisions sur l’avancée de l’économie mondiale tant pour 2022 que pour 2023, dans le contexte de la pression de plus en plus grande des prix des aliments et de l’énergie sur les économies fragiles, a indiqué jeudi la directrice générale du FMI. Kristalina Georgieva a précisé que l’invasion russe de l’Ukraine avait produit des ondes de choc à travers le monde et avait provoqué des difficultés supplémentaires aux Etats qui tentaient de refaire leurs économies après la pandémie. « Simplement dit, nous nous confrontons à une crise qui s’ajoute à une autre crise. En termes économiques, la croissance ne fait que diminuer, alors que l’inflation ne fait qu’augmenter. En termes humains, les revenus des gens sont à la baisse et les difficultés se multiplient », a conclu la cheffe du FMI.

    L’institution financière internationale, qui devrait publier mardi ses nouvelles prévisions économiques, révisera à la baisse ses estimations pour 143 économies du monde, qui comptent ensemble pour 86 % du PIB mondial, mais la majorité des Etats connaitront toujours la croissance économique. Même si elle n’a pas fourni de chiffre concret relatif à l’avancée de l’économie mondiale, Kristalina Georgieva a affirmé qu’elle serait inférieure à la prévision de 4,4 % faite par le FMI au mois de janvier, une prévision déjà réduite de de 0,5 % à cause des perturbations apparues dans les chaines d’approvisionnement.

    Le danger imminent pour de nombreuses économies est pourtant l’inflation, qui demeurera élevée pour une période plus longue que l’estimation initiale. Autre danger selon le FMI : la fragmentation de l’économie mondiale en blocs géopolitiques, avec différentes normes commerciales et technologiques, avec différents systèmes de paiement et des monnaies de réserve différentes. Une telle fragmentation constitue la menace la plus importante à l’adresse de l’ordre économique depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Dans ce contexte, en Roumanie, les autorités tentent de venir en aide à la population sérieusement touchée par un taux d’inflation de plus de 10 %, soit le plus élevé en 18 ans. A Bucarest, le premier ministre Nicolae Ciucă a présenté au président de la Banque Mondiale, David Malpass, le programme « Soutien pour la Roumanie », d’une valeur de quelque 3 milliards et demi d’euros, dont plus de 60 % sont destinés aux investissements. Le gouvernement roumain soutient également le transit des marchandises, afin de faciliter les exportations depuis l’Ukraine. Les autorités de Bucarest élaborent des plans de développement des capacités de production d’électricité et d’élargissement des exploitations gazières, y compris en haute mer, et se proposent aussi de mieux mettre à profit le potentiel agricole de la Roumanie.

  • 13/04/2022 (mise à jour)

    13/04/2022 (mise à jour)

    Visite — Le président de la Chambre des députés du parlement roumain, Marcel Ciolacu, fera une visite à Kiev le 27 avril, selon des sources officielles de Bucarest. La visite, qui a lieu suite à l’invitation adressée par le président de la Rada suprême d’Ukraine, Ruslan Stefantchouk, aura lieu notamment sur le terrain et comprendra plusieurs zones affectées par la guerre, dont des lieux où l’armée russe a commis des atrocités. Marcel Ciolacu pourrait prononcer un discours devant la Rada suprême d’Ukraine. Le président du Sénat roumain, Florin Cîţu, a lui aussi été invité à Kiev. Les détails de la visite seront établis ultérieurement.



    OTAN — Nous poursuivrons nos efforts pour assurer la réponse prompte, ferme et robuste de l’Alliance de l’Atlantique Nord à toute provocation ou menace possible, a déclaré, mercredi, le président roumain Klaus Iohannis. Il a remercié tous les alliés présents avec des troupes en Roumanie. Le chef de l’Etat a visité la Base aérienne 57 Mihail Kogălniceanu (sud-est), aux côtés du premier ministre roumain Nicolae Ciucă et de son homologue belge Alexander De Croo. L’OTAN représente la garantie de sécurité la plus forte et la plus concrète pour les Etats membres, a affirmé Nicolae Ciucă. Il a ajouté qu’il fallait développer une posture de dissuasion et de défense efficace sur le flanc est de l’Alliance. Le premier ministre belge a déclaré à son tour que l’OTAN est une alliance défensive, et les Etats membres sont prêts à défendre le territoire en cas d’attaque. Et d’ajouter que l’invasion russe en Ukraine constitue un assaut brutal sur les valeurs fondamentales de l’UE et de l’Alliance de l’Atlantique Nord — la liberté, la démocratie et les droits de l’homme. Un contingent militaire belge est présent en Roumanie, déployé dans le cadre de la Forces de réponse de l’OTAN.



    Banque Mondiale – Le président du Groupe de la Banque Mondiale, David Malpass, effectue ces mercredi et jeudi une visite officielle en Roumanie. Selon un communiqué de l’institution financière, cette visite réaffirme l’engagement du Groupe de la Banque Mondiale de soutenir la Roumanie dans ses efforts d’atteindre une croissance économique durable et inclusive. David Malpass doit rencontrer à Bucarest les représentants du secteur public et des partenaires de son institution. Il doit visiter aussi un projet déroulé avec l’aide de la BM dans le domaine de l’éducation, visant notamment à soutenir la communauté rom. A noter aussi que le portefeuille actif de la BM en Roumanie réunit 9 projets d’investissements chiffrés à environ 1,8 milliards de dollars, s’y ajoutent des services d’assistance technique et analytique dont la valeur dépasse les 124 millions de dollars.



    Réfugiés La Police aux frontières roumaine a annoncé que 9 429 citoyens ukrainiens ont traversé la frontière au cours des dernières 24 heures, soit 12,9 % de plus que la veille. Depuis le début de la crise russo-ukrainienne, près de 700 000 réfugiés sont entrés sur le territoire roumain, la plupart afin de se rendre ensuite dans d’autres pays d’Europe occidentale. Par ailleurs, les contrôles aux frontières roumaines sont effectués selon les législations roumaine et communautaire en vigueur. Des mesures de renforcement de la surveillance des frontières terrestres ont été adoptées en soutien aux équipes sur le terrain.



    Rapport — L’impunité des auteurs d’abus à l’adresse des droits de l’homme a continué d’être un problème en Roumanie, alors que le système judiciaire a pris des mesures afin de mettre sous accusation et de punir les responsables qui ont commis des abus, indique un rapport pour 2021 du Département d’Etat des Etats-Unis. Toutefois, les autorités roumaines n’ont pas disposé de mécanismes efficaces à cet effet et ont ajourné les procédures relatives aux abus et à la corruption au sein de la police. Bien des fois, les responsables ont été acquittés, indique le document. Il ajoute que les autorités civiles ont maintenu un contrôle efficace sur les services de renseignement et les agences de sécurité subordonnées au ministère des Affaires étrangères. Un autre aspect relevé par le rapport porte sur les conditions dures des prisons de Roumanie, qui sont surpeuplées et ne respectent pas les normes internationales. Le document mentionne aussi que les pratiques spécifiques à la corruption demeurent fréquentes en dépit de la mise sous accusation de certains hauts dignitaires.



    Covid — 1 600 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés mercredi en Roumanie, sur plus de 25 000 tests effectués. La plupart ont été enregistrés à Bucarest. Les autorités ont également annoncé 36 décès des suites du Covid-19. A présent, plus de 1 900 patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés, dont 253 en soins intensifs.



    Echecs – Les deux meilleurs joueurs d’échecs roumains, Bogdan-Daniel Deac (numéro 59 mondial) et Constantin Lupulescu (151e), ont été invités à participer aux premières étapes du Grand Chess Tour 2022, fondé par le célèbre Garry Kasparov. Bogdan-Daniel Deac participera aux épreuves organisées à Bucarest dans le cadre du Superbet Chess Classic Roumanie, qui auront lieu du 4 au 15 mai. Constantin Lupulescu prendra part, quant à lui, aux épreuves organisées à Varsovie dans le cadre du Superbet Rapid & Blitz Pologne, du 17 au 24 mai prochain. Le montant des différents prix accordés aux gagnants du Grand Chess Tour 2022 atteindra cette année 1,4 millions de dollars, dont 350 000 seront accordés au gagnant de l’épreuve d’échecs classique et 175 000 au gagnant de l’épreuve rapide & blitz. D’autres tournois auront aussi lieu ailleurs, comme le Saint Louis Rapid & Blitz et la Sinquefield Cup organisés à Saint Louis aux Etats-Unis, et la SuperUnited Rapid & Blitz qui se déroulera en Croatie.



  • 11/04/2022 (mise à jour)

    11/04/2022 (mise à jour)

    Schengen — Le Groupe de l’Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen s’engage à soutenir fermement l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen. La déclaration a été faite à Bucarest par la présidente du Groupe, Iratxe García Pérez, qui a affirmé que la Roumanie satisfaisait aux critères techniques pour être incluse dans la zone de libre circulation européenne. « Il n’y a aucune excuse pour que cela ne devienne réalité le plus vite possible », a souligné Mme Pérez. La Roumanie aurait dû être admise à Schengen dès 2011, mais plusieurs Etats européens s’y sont opposés, au motif que le pays avait des problèmes de corruption et d’autres en matière de justice.



    Sanctions — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a salué l’adoption du nouveau paquet de sanctions contre la Russie, soulignant l’importance d’une mise en œuvre efficace de ces dernières, et a exprimé sa disponibilité à discuter de nouvelles sanctions. Il a participé à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, accueillie par Luxembourg. En ce qui concerne l’Ukraine, M Aurescu a exprimé son inquiétude pour les rapports de plus en plus nombreux relatifs à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité et a souligné le soutien de la Roumanie pour les efforts de la Cour pénale internationale de les enquêter. Le chef de la diplomatie roumaine a également indiqué que l’unité et la solidarité de l’UE ainsi que la coordination avec les Etats-Unis, l’OTAN et avec d’autres partenaires demeuraient fondamentales pour contrecarrer l’impact de la guerre d’Ukraine.



    Banque Mondiale — La Banque Mondiale a révisé à la baisse ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie cette année, de 4,3 % comme estimé en janvier à 1,9 %. Selon l’institution internationale, les risques économiques ont augmenté de manière significative, surtout à cause de l’invasion russe en Ukraine. Pour l’année prochaine, la Banque mondiale a amélioré ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine, à 4,1 %, alors que pour 2024, le PIB devrait progresser de 4,3 %.



    Motion — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté, lundi, la motion simple de l’Union Sauvez la Roumanie à l’encontre du ministre de l’Environnement, Tanczos Barna. Ce parti d’opposition avait affirmé que le ministre de l’UDMR du gouvernement roumain de coalition aurait été le principal coupable pour les coupes illégales de forêts, pour les destructions causées à l’environnement et pour l’incapacité de l’Etat de mettre à profit les opportunités offertes par l’économie verte, mais aussi pour le mépris avec lequel est traitée la société civile lorsqu’elle attire l’attention sur tous ces problèmes, a encore ajouté l’USR. Tanczos Barna a affirmé que les soi-disant défrichements illégaux n’étaient pas vrais, vu que personne ne peut indiquer un cas de coupe massive illégale durant son mandat.



    Transports — Les projets relatifs à la mobilité de l’avenir dans l’Union européenne contiennent trois mots clé : durabilité, performance et résilience, a déclaré lundi la commissaire européenne aux Transports, Adina Vălean, à la conférence sur l’avenir de l’Europe, tenue à Bucarest. La responsable européenne espère que dans un proche avenir, l’infrastructure roumaine opère « un saut qualitatif important ». Mardi, Adina Vălean participera à une visioconférence avec les ministres des Transports de Roumanie, de République de Moldova et d’Ukraine. Adina Vălean a déclaré vouloir parler aux responsables de Bucarest d’une meilleure absorption des fonds communautaires en matière d’infrastructure et des solutions pour le transport ferroviaire, routier, fluvial et maritime des marchandises d’Ukraine et de République de Moldova, Etats voisins de la Roumanie.



    Sénat — La sécurité énergétique de la Roumanie, des mesures dures contre la Russie, le renforcement du flanc est de l’OTAN et l’impact de la guerre d’Ukraine sur l’économie roumaine ont été les principaux sujets de discussion à la rencontre de Bucarest du président du Sénat, Florin Cîţu, avec une délégation dirigée par le leader de la minorité républicaine à la Chambre des Représentants des Etats-Unis, Kevin McGarry. Les deux parties ont mis en exergue, entre autres, que les projets pour l’énergie nucléaire constituent une priorité pour l’accroissement de la sécurité énergétique de la Roumanie et la réduction de la dépendance de la Russie en la matière. Il a également été question de l’importance d’adopter une réponse unitaire et cohérente de la communauté internationale aux actions de la Fédération de Russie contre l’Ukraine.



    Réfugiés — Plus de 85 mille personnes, dont 7 915 ressortissants ukrainiens, sont entrés dimanche en Roumanie. Selon un communiqué de la Police aux frontières, depuis le déclenchement de la crise des réfugiés suite à l’invasion russe, un peu plus de 677 mille Ukrainiens sont arrivés en Roumanie, dont la vaste majorité a seulement transité le pays vers l’ouest de l’Europe.



    Covid — Un peu plus d’un millier de nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés lundi en Roumanie, en hausse par rapport au jour précédent. La majorité des cas ont été enregistrés à Bucarest. Les autorités ont également annoncé trois décès des suites de la Covid-19. A présent, les hôpitaux soignent plus de 2 100 malades de Covid, dont 275 en réanimation.



    Elargissement — La République de Moldova et la Géorgie ont reçu, lundi, de la part du commissaire européen à l’Elargissement, Oliver Varhelyi, le questionnaire relatif à la demande d’adhésion à l’UE. Le document sert de base aux négociations d’adhésion, qui présupposent toutefois un processus laborieux et de longue durée. La remise du questionnaire par la Commission européenne est une étape importante du cheminement européen de la République de Moldova, et la Roumanie est à ses côtés et lui offre tout son soutien, a écrit sur Twitter le président roumain, Klaus Iohannis. Le premier ministre Nicolae Ciucă a salué l’événement, mentionnant que le gouvernement de Bucarest était prêt à fournir son appui pour formuler la réponse.


  • 11.04.2022

    11.04.2022

    Gouvernement – Les leaders de la coalition gouvernementale en Roumanie doivent décider et annoncer aujourd’hui de la forme finale du paquet d’appui de la population et de l’économie, dans le contexte de l’actuelle flambée des prix. Ce sont des mesures évoquées depuis plusieurs semaines – soit la majoration des montants alloués à la nourriture des malades hospitalisés, la majoration de la valeur des tickets restaurant et l’octroi de vouchers à la population vulnérable. Le salaire minimum devrait également augmenter, une mesure optionnelle pour les entreprises et la possibilité d’ajourner le paiement des mensualités de la population, comme ce fut le cas durant la pandémie, sera également analysé. Les transporteurs pourraient également être soutenus. Ils auront la possibilité de décompter une partie des dépenses avec les carburants. Le premier ministre libéral Nicolae Ciuca a déclaré que le paquet de mesures assurera le fonctionnement de l’économie et la protection des citoyens vulnérables. Pour sa part, le leader du PSD, Marcel Ciolacu a souligné que c’était pour la première fois qu’un gouvernement proposait une telle initiative et que le montant alloué à l’application du paquet d’appui est de quelque 3 millions en demi d’euros, dont la moitié de la somme est assurée par des fonds européens.

    Transports – Les projets relatifs à la mobilité de l’avenir en Union européenne contiennent trois mots clé : soutenabilité, performance et résilience, a déclaré lundi la commissaire européenne aux Transports, Adina Valean, à la conférence sur l’avenir de l’Europe, tenue à Bucarest. La responsable européenne espère qu’au proche avenir, l’infrastructure roumaine fasse « un saut qualitatif important ». Mardi, Adina Valean participera à une visioconférence avec les ministres des Transports de Roumanie, République de Moldova et d’Ukraine. Adina Vălean a déclaré vouloir parler aux responsables de Bucarest d’une meilleure absorption des fonds communautaires en matière d’infrastructure et des solutions pour le transport ferroviaire, routier, fluvial et maritime des marchandises d’Ukraine et de République de Moldova, Etats voisins de la Roumanie.

    Sanctions – Les ministres des Affaires Etrangères de l’UE, dont celui roumain, Bogdan Aurescu, analysent aujourd’hui le sixième paquet de sanctions contre Moscou, mais la question d’un éventuel arrêt total de l’achat de pétrole et de gaz depuis la Russie divise toujours les 27. L’Allemagne, l’Italie, l’Autriche et la Hongrie sont en grande mesure dépendantes du gaz russe. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a constamment demandé à ses interlocuteurs européens à « adopter des sanctions fortes », y compris à arrêter les achats de pétrole et de gaz et de fournir de l’armement lourd pour les forces ukrainiennes, afin de résister à l’offensive russe annoncée dans le Donbass. Selon plusieurs diplomates européens cités par l’AFP, les ministres de l’UE devraient valider le versement de 500 millions d’euros pour le financement et la livraison d’armes à l’Ukraine.

    Motion – La Chambre des députés de Bucarest débat aujourd’hui de la motion simple de l’Union Sauvez la Roumanie à l’encontre du ministre de l’environnement, Tanczos Barna. Le vote est prévu pour mercredi. Le parti de l’Opposition affirme que le ministre de l’UDMR du gouvernement roumain de coalition serait le principal coupable pour les coupes illégales de forêts pour les destructions provoquées à l’environnement et pour l’incapacité de l’Etat de mettre à profit les opportunités offertes par l’économie verte ainsi que pour le mépris avec lequel est traitée la société civile lorsqu’elle attire l’attention sur tous ces problèmes.

    Banque Mondiale – La Banque mondiale a révisé à la baisse ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie cette année de 4,3% comme elle était estimée en janvier à 1,9%. Selon l’institution internationale les risques économiques ont augmenté significativement, surtout à cause de l’invasion russe en Ukraine. Pour l’année prochaine la Banque mondiale a amélioré les estimations sur la croissance de l’économie roumaine, à 4,1% alors que pour 2024, le PIB devrait progresser de 4,3%.

    Réfugiés – Plus de 85 mille personnes, dont 7 915 ressortissants ukrainiens sont entrés dimanche en Roumanie. Selon un communiqué de la Police aux frontières, depuis le déclenchement de la crise des réfugiés suite à l’invasion russe, un peu plus de 677 mille ukrainiens sont arrivés en Roumanie, dont la vaste majorité a seulement transité le pays vers l’ouest de l’Europe.

    Météo – Temps frisquet pour la mi-avril en Roumanie, même si les températures sont à la hausse. Les maxima iront de 7 à 16 degrés. Ciel couvert et des pluies isoles sur de vastes parties du territoire. Quelques chutes de neige sont possibles en montagne. La vitesse du vent est plus élevée sur les Carpates Méridionales et les rafales dépasseront les 90 km à l’heure. 15 degrés actuellement à Bucarest.

  • 12/01.2021 (mise à jour)

    12/01.2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – 8 600 nouveaux cas dinfection au coronavirus dépistés en 24 heures ont été rapportés ce mercredi en Roumanie. Le Groupe de communication stratégique a également rapporté 44 décès liés à cette maladie. Le taux dincidence des cas dinfection a augmenté dans plusieurs villes à travers le pays, y compris dans la capitale, pour se chiffrer à plus de 3 cas pour mille habitants. Dans ces villes, les restaurants, les salles de cinéma et les gyms doivent réduire leur capacité d’accueil à 30 % du total. De même, l’obligation d’avoir 60 % des personnels vaccinés dans les écoles entre en vigueur là où il y a plus de 3 cas pour mille habitants, dans le sens où les élèves suivront des cours en ligne si au moins 60 % des employés de leurs écoles ne sont pas immunisés. C’est valable aussi pour les maternelles. Mardi, la Roumanie la franchi le seuil de 8 millions de vaccinés avec la première dose du vaccin anti-Covid. Pour ce qui est du variant Omicron, il a une transmission communautaire en Roumanie, a fait savoir l’Institut de santé publique. Selon l’institution, dans la moitié des cas, les personnes contaminées n’ont eu aucun contact avec d’autres malades de Covid. Sur toile de fond de la hausse des nouvelles contaminations, les autorités roumaines sont en train d’identifier les endroits où il est possible d’ouvrir des centres d’évaluation en ambulatoire pour les malades de Covid.



    Politique étrangère — « La Roumanie continuera à se développer en tant qu’Etat membre de l’UE et de l’OTAN actif, digne de confiance, impliqué et respecté. Ainsi, l’approche de la Roumanie est centrée sur la continuité, d’après les trois piliers essentiels de sa politique étrangère : renforcement du rôle et de l’influence du pays au sein de l’UE et respectivement de l’OTAN, et développement et approfondissement du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Cette déclaration a été faite mercredi, par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Il a souligné que l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie demeurait un objectif important. « Face aux récents défis sécuritaires, il est évident que nous avons besoin d’une action plus forte en matière de dissuasion et de défense, et cette action doit être articulée dans l’esprit de l’unité et de la coopération transatlantique et des engagements assumés dans le cadre de l’OTAN », a déclaré le chef de l’Etat. Klaus Iohannis a ajouté que la Roumanie est préoccupée par la situation de sécurité dans son voisinage, engendré par le déploiement « massif » de troupes à proximité de l’Ukraine et par les implications de ce fait pour la stabilité euro-atlantique. Par ailleurs, le président a mentionné que Bucarest continuerait de soutenir activement les efforts d’intégration européenne de la République de Moldova et son programme de réformes démocratiques en vertu du Partenariat stratégique pour l’intégration européenne de ce pays et en vertu de la communauté de langue, d’histoire et de culture.



    Plan national de relance et de résilience — Plus de 1,9 milliards d’euros de fonds seront versés jeudi sur les comptes de l’Etat roumain, au titre de préfinancement du crédit accordé à la Roumanie par le Plan national de relance et de résilience (PNRR). Cela fait suite au fait que la Roumanie a atteint les cibles et jalons du Ive trimestre de 2021, apprend-on par le ministère des Investissements et des projets européens de Bucarest. Selon la source citée, ce montant complète la première tranche du préfinancement, dans sa composante de subvention, de 1,85 milliards d’euros, payée par la Commission européenne le 2 décembre dernier. Ainsi, depuis le moment de l’approbation et de la mise en œuvre du Plan, le 3 novembre 2021, la Roumanie s’est vu accorder un montant total de 3,79 milliards d’euros. Bucarest devrait recevoir de Bruxelles une enveloppe totale de 29 milliards d’euros pour financer le PNRR. Les crédits de ce programme, accordés dans des conditions très avantageuses, seront utilisés pour financer des projets de grande envergure pour la Roumanie : plusieurs centaines de km d’autoroutes, des dizaines de milliers de logements branchés aux réseaux d’eau et d’assainissement, des facilités pour la numérisation de plusieurs milliers de PME ou encore des reboisements sur plusieurs dizaines de milliers d’hectares.



    Perquisitions — Des policiers de la Direction générale anticorruption du ministère de l’Intérieur ont procédé, mercredi, à 25 perquisitions aux domiciles de certaines personnes des départements de Neamţ et Iaşi (nord-est), soupçonnées d’avoir commis des infractions de faux et corruption au sujet de l’obtention illégale de certificats Covid numériques. L’instruction vise des aspects de nature délictuelle commis à compter de la seconde moitié de 2021, par des médecins et des infirmiers des deux départements. Pour de l’argent perçu au titre de pots-de-vin, ces derniers ont délivré des pass sanitaires à des personnes sans même que ces dernières aient franchi le seuil des cabinets médicaux ou des centres de vaccination. A la fin de l’année dernière, les procureurs du Parquet national anticorruption annonçaient que, depuis le début de la pandémie, voici deux ans, ils avaient enregistré 168 affaires pénales pour des infractions ayant trait à la situation sanitaire ou à la vaccination fictive. Selon la source citée, la Roumanie a mené l’enquête la plus ample de toute l’UE, avec plus de 3 000 faux certificats Covid numériques délivrés à la douane de Petea (nord-ouest) par des personnels sanitaires corrompus de différents hôpitaux. Actuellement, la moitié de ces affaires sont encore pendantes. Depuis le début de la pandémie, 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et environ 60 000 personnes atteintes par la maladie sont décédées. Sur la toile de fond de la psychose anti vaccin entretenue par une partie des médias, par quelques politiciens et d’autres figures publiques, le pays enregistre le deuxième taux d’immunisation le plus faible de l’UE, après la Bulgarie.



    Economie — L’économie roumaine devrait enregistrer cette année une croissance de 4,3 %, par rapport à une avancée de 4,5 % prévue en juin dernier, selon le rapport de la Banque Mondiale « Perspectives économiques globales », rendu public mercredi. Pour 2023, la Banque Mondiale prévoit une progression du PIB de la Roumanie de 3,8 %, par rapport à 3,9 % prévu en juin 2021. En 2021, l’institution estime que la croissance enregistrée a été de 6,3 %. Dans la région Europe et Asie Centrale, qui comprend la Roumanie, la Banque Mondiale prévoit une croissance économique de 3 % cette année, et de 2,9 % l’année prochaine. L’économie mondiale devrait connaître une avancée de 4,1 % en 2022, et de 3,2 % en 2023.



    PIB — L’Institut national de la statistique a maintenu à 0,4 % ses estimations sur la progression de l’économie roumaine durant le 3e trimestre de l’année dernière par rapport au trimestre précédent, mais des modifications importantes sont apparues visant la contribution des investissements et de la consommation à l’avancée du PIB. Par rapport au même trimestre de l’année 2020, cet indicateur a déjà connu une progression de 7,4 %. De janvier à septembre 2021, le Produit Intérieur Brut de la Roumanie s’est chiffré à 175 milliards d’euros. La valeur ajoutée brute durant le troisième semestre de 2021 a progressé dans les secteurs des télécoms, du BTP, des services financiers, des assurances et dans l’immobilier.



    Schengen — Paris fera tous les efforts nécessaires pour contribuer à l’élargissement de l’espace Schengen, a déclaré l’ambassadrice de France à Bucarest, Laurence Auer, lors de la cérémonie du lancement en Roumanie de la Présidence française du Conseil de l’UE. Dans une interview pour Radio Roumanie, l’ambassadrice a expliqué que, du point de vue de la Présidence française de l’UE, il fallait discuter simultanément de l’élargissement et du renforcement de l’espace de libre circulation Schengen. La Roumanie a passé toutes les épreuves techniques et elle est prête pour y accéder, a encore ajouté la diplomate. Présente à l’événement, la cheffe de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, Ramona Chiriac, a déclaré à son tour que la Commission européenne était favorable à l’élargissement de l’espace Schengen à la Roumanie, le pays ayant rempli toutes les conditions pour y être admis.



    Cinéma — « Man and Dog » (Homme et chien) le premier long métrage du roumain Ştefan Constantinescu, ayant deux protagonistes importants — Bogdan Dumitrache et Ofelia Popii — sera présenté en première mondiale durant la 45e édition du Festival du film de Göteborg, en Suède, qui aura lieu du 28 janvier au 6 février prochains. Cette coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie, la Suède et l’Allemagne, est une histoire sur l’amour et l’exil racontée sous la forme d’un film noir, qui est un mélange de sensations telles : paranoïa, aliénation, humour absurde ou encore le sentiment d’une catastrophe imminente. Somme toute, 400 productions du monde entier figurent à l’affiche du Festival de Göteborg. Près de 2 milliers de cinéastes, journalistes et membres de l’industrie cinématographique y sont attendus sur place, vu qu’à la différence de l’édition 2021, déroulée en ligne, cette année, le festival est organisé en présentiel.



    Tennis — Au tournoi de Sydney, la joueuse de tennis roumaine Jaqueline Cristian (n° 73 WTA) s’est inclinée ce mercredi devant la n° 4 mondiale et championne en titre de Roland Garros, la Tchèque Barbora Krejcikova. Ce mercredi encore, une autre Roumaine, Gabriela Ruse (n° 82 WTA) a été vaincue dans les 8e de finale de la compétition australienne par l’Estonienne Anett Kontaveit (n° 7 WTA). Le tournoi de Sydney fait partie de la catégorie WTA 500 et précède l’Open d’Australie, prévu du 17 au 30 janvier.


  • Données économiques d’automne

    Données économiques d’automne

    En Roumanie, l’inflation a continué son cours ascendant en septembre, lorsqu’elle a dépassé les 6 %, soit 1 % de plus que le mois précédent. Les données officielles indiquent que cette augmentation s’est produite alors que tant les denrées alimentaires que les produits non alimentaires et les services ont connu des hausses de prix. Les prix les plus élevés ont été enregistrés le mois dernier pour les pommes de terre, qui ont connu une flambée de près de 19 %, les « autres légumes et légumes en conserve », les agrumes et autres fruits et la catégorie des « autres services ». Les plus fortes hausses de prix depuis le début de l’année ont toutefois été enregistrées à l’électricité, 23 %, et au gaz, 20 %, qui ont littéralement explosé partout sur le marché européen.



    Les spécialistes de la Banque nationale de Roumanie prévoyaient récemment que les prix de l’énergie, du gaz et des carburants entraîneraient encore des augmentations du taux annuel de l’inflation à des niveaux nettement plus élevés que prévu. Afin de tempérer l’inflation, la Banque centrale a relevé son taux directeur à 1,5 % en glissement annuel après près d’une année de stagnation. Les dernières estimations de la Banque centrale relatives à l’inflation tablaient sur 5,6 % à la fin de l’année. L’Institut national de la statistique a également annoncé qu’au cours des huit premiers mois de 2021, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’était accru de plus de 3 milliards d’euros par rapport à la même période de 2020.



    Pour sa part, le Fonds monétaire international a mis en garde que la relance économique après la pandémie de coronavirus est hésitante et que ce sont les économies en développement qui en souffrent le plus. Selon le FMI, la croissance a été affectée par les taux de vaccination et la hausse des prix des denrées alimentaires et des marchandises. Des retards plus importants que prévu dans l’approvisionnement des réseaux de distribution se traduisent par l’inflation et ils ont entraîné une réduction des prévisions de croissance mondiale pour 2021. Le FMI a toutefois amélioré ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine, qui devrait progresser de 7 % cette année, contre 6 % – estimation faite au printemps dernier. Selon le nouveau rapport « Perspectives économiques mondiales », publié mardi par l’institution financière internationale, seules l’Irlande (13 %), l’Estonie (8,5 %) et la Hongrie (7,6 %) connaîtront cette année une croissance économique supérieure à la Roumanie. En revanche, pour 2022, le Fonds monétaire international n’a pas modifié ses estimations sur l’avancement de l’économie roumaine, chiffrées à 4,8 %. Au-delà de 2022, le rythme de croissance de l’économie roumaine ralentira, pour n’atteindre que 3,5 % en 2026. La Banque Mondiale a elle aussi récemment amélioré ses estimations sur les évolutions en Roumanie, indiquant une progression du PIB de 7,3 % pour cette année et une croissance de 4,8 % l’année prochaine.


    (Trad. : Ligia)

  • La lecture, une urgence nationale

    La lecture, une urgence nationale

    Vous avez peut-être entendu parler des statistiques dans lesquelles les Roumains sont en queue de peloton au niveau européen pour ce qui est de la place accordée à la lecture. On entend parfois des voix crier à la manipulation, à une stratégie de contre-marketing censée donner une mauvaise image du pays en Europe. Toutefois, la réalité est bel et bien dramatique : une étude de la Banque Mondiale datant de mars dernier indique qu’un Roumain lit, en moyenne, moins de cinq minutes par jour. Pour les Roumains, finir de lire un livre par an relève déjà de l’exploit et 35 % d’entre eux affirment n’avoir lu aucun livre de leur vie ! Et ce malgré les bienfaits indiscutables de la lecture : au niveau individuel, elle favorise un développement harmonieux et réduit le stress. Pratiquée tous les jours, elle construit et consolide les circuits neuronaux. En plus, au niveau collectif, elle participe au développement économique et social. La Banque Mondiale indique qu’un taux important d’alphabétisation est associé à une population plus saine, vivant dans une société qui connaît moins d’infractions et une croissance économique plus importante.

    L’intérêt des Roumains pour la lecture a commencé à décliner environ une décennie après la révolution anticommuniste de 1989, évolution qui ne peut être entièrement associée au développement d’Internet. Les jeunes générations se sont progressivement désintéressées de la lecture, alors que l’importance de la lecture dans le développement des capacités cognitives des jeunes est bien connue. Quelles causes et surtout quelles solutions, voilà les questions que nous avons posées à Marina Constantinoiu, journaliste et collaboratrice de la Faculté de journalisme et des sciences de la communication de l’Université de Bucarest : « Malheureusement, la relation des étudiants avec la lecture est plutôt mauvaise – et cela sans lien avec l’ère d’internet. Ce n’est pas quelque chose de récent, cela fait environ 25 ans que c’est comme ça. On montre du doigt Internet, mais ce n’est pas du tout le seul responsable, ni le plus important. Je crois que c’est dans les familles que cela se joue – quand la famille n’encourage pas les enfants à lire ou qu’elle tolère le manque d’intérêt des enfants. Je ne sais pas si on nait avec un appétit pour la lecture, mais il est certain qu’une partie d’entre nous avons été encouragés dans cette voie. C’est ce qui devrait arriver il me semble. A mon avis, c’est une affaire d’urgence nationale, les chiffres sont désastreux. On le remarque dans la pauvreté du vocabulaire que nous employons pour communiquer. »

    Des valeurs telles l’éducation, le culte pour le livre, le respect pour les professeurs disparaissent peu à peu de la société. Si on veut garder notre identité nationale et assurer la survie de notre culture, il faudrait déclarer la lecture une urgence nationale, estime notre interlocutrice, Marina Constantinoiu : « J’ai aussi été étudiante et à présent j’ai l’occasion de voir les étudiants depuis ma place de professeur, en enseignant ou quand on discute parfois en dehors des cours. J’essaie souvent d’apprendre d’eux ce qui les passionne, s’ils lisent et combien. Mais dernièrement je n’ai plus cette curiosité, car les choses deviennent de plus en plus évidentes. On sent le manque de lecture dans leur façon de s’exprimer ou dans leur la manière de rédiger les travaux qu’ils ont à remettre. Ou même dans la peur que j’ai pu percevoir chez certains lorsqu’ils étaient devant un texte plus long, car cela était synonyme d’ennui. Rester tranquille pendant quelques minutes, lire, se concentrer sur un texte et essayer de le comprendre. Eh bien, cela fait peur à beaucoup. »

    C’est si important que la famille, peu importe le niveau d’éducation, cultive le respect et l’intérêt de l’enfant pour la lecture. Sans les connaissances et les expériences auxquelles la lecture nous donne accès, on se retrouve complètement démuni, juge Marina Constantinoiu : « Les générations plus âgées, les gens qui ont 40 ans ou plus, lisent. Je fais partie de cette catégorie et j’ai l’impression d’être un dinosaure. Mais cette situation n’est pas normale ! Cette éducation devrait venir de la famille et, si on n’y arrive pas, je suis d’avis qu’il faudrait imposer la lecture par la force, car c’est elle qui vous forme. J’explique cela à des lycéens qui font la grimace quand il s’agit de lire. Oui, ce sont les années les plus rebelles, mais ce n’est pas possible de partir dans la vie sans provisions. On a besoin de ce bagage d’informations, de tous les mots que l’on apprend en lisant. Peu importe comment on les appelle – informations, mots, idées, métaphores – ce qui compte, c’est de les avoir et de pouvoir les utiliser tout au long de sa vie. »

    Si votre interlocutrice vous a convaincus, vous aussi, faites de votre mieux pour apprendre la joie de la lecture aux jeunes. Faites-leur découvrir la joie de se plonger dans un livre. C’est si important pour leur avenir ! (Trad. Elena Diaconu)

  • La semaine du 5 au 11 avril 2021

    La semaine du 5 au 11 avril 2021

    Après la vaccination, le relâchement…


    Après une période de stagnation à une cadence moyenne denviron 50 000 doses par jour, la campagne de vaccination devrait connaître une forte accélération en Roumanie dans un proche avenir. Les autorités demandent aux gens de se faire vacciner, mais pour le moment, du moins, cest le rythme de limmunisation qui pose problème. Beaucoup de Roumains se plaignent de ce quils souhaitent se faire vacciner, mais nont pas où aller, vu que la population manifeste une certaine réticence à choisir le produit AstraZeneca. Quoi quil en soit, de nouveaux centres de vaccination seront ouverts dans tout le pays, des équipes mobiles de vaccination seront mises en place pour les zones rurales et les médecins traitants seront cooptés dans le processus afin quils puissent vacciner dans leurs cabinets sils le souhaitent.

    Voici les propos du premier ministre Florin Cîţu : « Avril et de mai sont deux mois très importants pour nous, parce que pendant ces deux mois, près de 8,3 millions de doses de vaccin seront livrées à la Roumanie ; ce sont des mois très importants, car dans le pire des cas, fin mai, nous aurons 5 millions de personnes vaccinées. Dans un scénario plus optimiste, 6,3 millions de personnes seraient vaccinées jusquà ce moment-là. 5 millions de personnes vaccinées, cest près de 35 % de la population adulte qui doit être immunisée et il est temps, je crois, de parler de la reprise de léconomie à la fin du mois de mai. Cest pourquoi il est très important – et là je lance un appel à tous les politiciens, à la coalition au pouvoir, aux maires élus, aux conseillers locaux, aux présidents des Conseils départementaux – quils aillent tous présenter la campagne de vaccination auprès de la population. Tous les Roumains doivent avoir des informations à jour sur la campagne dimmunisation. »


    Pour la première fois depuis le début de la pandémie, les autorités de Bucarest ont donné aux citoyens une date concrète pour un retour à la normalité. Cela commencerait graduellement à partir du 1er juin, mais ce qui a été très clair, cest que cela est indissolublement lié au succès de la vaccination de masse. À cette fin, un Comité interministériel a été créé pour le retour à la vie normale en Roumanie, qui déterminera les domaines dintervention et leurs coordinateurs, les actions prioritaires, les mesures spécifiques et le calendrier de mise en œuvre. Jusque-là, cependant, létat dalerte a été prolongé dun mois, tout comme les restrictions afférentes, à quelques exceptions près pour la période des Pâques orthodoxes.



    Plus dargent pour qui renonce au congé parental…


    Les parents en congé parental bénéficieront dune prime majorée, de 1 500 lei (environ 300 euros), sils choisissent de retourner au travail avant que leur enfant nait atteint lâge de 6 mois, selon une ordonnance durgence du gouvernement adoptée cette semaine. Les mesures incitatives antérieures sont maintenues, et cette nouvelle mesure est censée encourager le retour au travail. Selon la ministre de ressort, Raluca Turcan, cette décision contribue à laugmentation des revenus des parents, diminue le risque de déprofessionnalisation et fournit une main-dœuvre nécessaire aux employeurs à lheure actuelle. Lordonnance prévoit également un stimulant dinsertion de 650 lei (environ 130 euros) pour les parents qui retournent au travail pendant la période durant laquelle ils ont le droit délever leur enfant en situation de handicap, âgé de 3 à 7 ans.



    L’avenir économique de la Roumanie semble bon, du moins vu de Washington…


    Le Fonds monétaire international a considérablement amélioré ses estimations relatives à l’évolution de l’économie roumaine, qui devrait progresser de 6 % cette année. Le FMI a également amélioré ses estimations pour 2022, et prévoit maintenant une avancée de 4,8 %. Selon ces données, en 2021 et 2022, les performances de l’économie roumaine seront supérieures à la moyenne européenne. Conformément au rapport « Perspectives économiques mondiales », publié mardi par linstitution financière précitée, en Europe, la Roumanie ne sera dépassée que par l’Espagne cette année. Fin mars, la Banque Mondiale avait également amélioré ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine, indiquant une progression du PIB de 4,3 % en 2021. Bucarest a construit le budget de l’Etat pour l’année en cours en tablant sur une croissance de 4,31%. En termes d’inflation, le FMI a révisé ses estimations à la hausse, et indique que la Roumanie devrait enregistrer une augmentation annuelle moyenne des prix de 2,8 % en 2021. Quant au déficit du compte courant de la Roumanie, le FMI affirme qu’il baissera très peu cette année, jusquà 5 % du PIB.



    La Roumanie et lItalie – sur la même longueur donde dans les questions européennes et transatlantiques…


    La Roumanie et lItalie ont constamment soutenu et continueront de soutenir limportance dune Union européenne forte, inclusive, plus proche du citoyen, a affirmé mercredi le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, dans une déclaration de presse conjointe avec son homologue italien, Luigi Di Maio. M Aurescu a réitéré, à Rome, les objectifs de la Roumanie relatifs à ladhésion à lOCDE et à lespace Schengen et a adressé des remerciements à lItalie pour son appui constant dans ces dossiers. Les deux Etats soutiennent le renforcement du rôle de lOTAN et de la composante de dissuasion et de défense, y compris sur le flanc est. Le ministre Di Maio a remercié de nouveau la Roumanie pour sa solidarité en 2020, durant la première étape de la pandémie, lorsquelle a envoyé une équipe médicale pour aider les médecins italiens. Il a également parlé du rôle très important de la communauté roumaine dItalie, qui compte officiellement environ 1,1 millions de membres. Cest la communauté étrangère la plus nombreuse de la péninsule, la plus grande communauté roumaine en dehors des frontières du pays et cest un lien important entre nos Etats, a déclaré Bogdan Aurescu.



    Les Roumaines ont remporté des médailles à Moscou


    La Roumanie a remporté 13 médailles aux Championnats dEurope dhaltérophilie de Moscou : 7 dor, 4 dargent et 2 de bronze. Lor a été réservé aux dames : Monica Suneta Csengeri et Loredana Toma – 3 médailles chacune, et Raluca Olaru – une. Les messieurs ne peuvent se vanter que de 2 médailles dargent, conquises par Valentin Iancu-Ionadi.


    (Trad. : Ligia)



  • 07.10.2020 (mise à jour)

    07.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a lancé, mercredi soir, un nouvel appel au respect rigoureux des normes de protection contre le virus SARS-CoV-2. Il fait suite aux 2 958 nouveaux cas d’infection rapportés ce mercredi, le plus grand nombre enregistré en 24 h depuis le début de la pandémie. Le total des contaminations a atteint 142 570. Le chiffre des décès est également un record pour une seule journée – 82, ce qui fait que la Roumanie déplore 5 203 morts des suites de la pandémie. 612 patients sont en soins intensifs. A Bucarest, les autorités ont de nouveau fermé l’intérieur des restaurants et des bars, des boîtes de nuit et des discothèques, des théâtres et des cinémas. Nous reviendrons sur ce sujet après nos infos.



    HORECA — Environ 100 000 travailleurs de l’HORECA seront licenciés jusqu’à la fin de l’année, et l’industrie aura trois milliards d’euros de pertes, suite aux restrictions décidées par le gouvernement dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a déclaré ce mercredi Călin Ile, le président de la Fédération de l’industrie hôtelière de Roumanie. Il a affirmé que la décision du Comité de la ville de Bucarest pour les situations d’urgence de fermeture des restaurants et des cafés avait été prise sans que les autorités présentent de preuve que ce secteur a effectivement contribué à la propagation de l’infection. Selon Călin Ile, le secteur a survécu jusqu’ici grâce aux décisions du gouvernement de payer le chômage partiel et de compenser 41,5% du salaire après le retour des salariés au travail.



    Grève — En Roumanie, les membres de la Fédération Sanitas ont déclenché ce mercredi une grève à la japonaise au niveau national. Ils visent à attirer l’attention de l’opinion publique et des autorités sur la situation du système médical et demandent au gouvernement de respecter les promesses faites auparavant. La Fédération Sanitas, qui réunit une centaine de milliers de salariés des hôpitaux, a annoncé vendredi dernier le déclenchement d’une grève à la japonaise si le chef du gouvernement ne participe pas à une rencontre avec la direction de la fédération pour évaluer les problèmes des salariés du système sanitaire. Les syndicalistes demandent que le personnel médical qui durant l’état d’urgence a soigné des personnes suspectes d’infection au coronavirus touche une rémunération revalorisée. Ils demandent aussi au gouvernement de débloquer les embauches dans le système sanitaire et de fournir des équipements de protection.



    Prévisions — La Banque Mondiale prévoit une plongée de 5,7% de l’économie roumaine en 2020, dans la dernière mise à jour de ses prévisions pour l’Europe et l’Asie centrale. L’institution financière anticipe aussi une relance de l’économie roumaine, de 4,9%, en 2021. Selon la Banque Mondiale, la sévérité de la récession et l’ampleur du revirement prévu l’année prochaine dépendront de l’évolution de la crise sanitaire, de la réponse des autorités, de l’impact des stimulants économiques et des conséquences des mesures prises au niveau de l’Union européenne. L’institution considère que les Etats aux économies émergentes d’Europe et d’Asie centrale traverseront la récession la plus sévère depuis la crise de 2008 et qu’ils pourraient se confronter à une baisse de l’économie allant jusqu’à 4,4% fin 2020. La semaine dernière, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement avait également prévu pour l’économie roumaine un recul de 5% cette année et une croissance de 3% l’année prochaine.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciucă, entamait ce mercredi une visite aux Etats-Unis, à l’invitation du secrétaire américain de la Défense, Mark T. Esper, indique un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest. Nicolae Ciucă rencontrera plusieurs hauts responsables du Département américain de la Défense pour évaluer les moyens de consolider le Partenariat stratégique aves les Etats-Unis. Le ministre roumain réaffirmera l’engagement de Bucarest de poursuivre le développement de sa capacité de défense par des programmes d’instruction et de dotation avec des systèmes d’armement et des équipements performants, lit-on dans ledit communiqué du ministère de la Défense. La situation sécuritaire en mer Noire et une présence cohérente et consistante de l’OTAN dans la région sera également évoquée.



    Football — L’équipe nationale de football de la Roumanie rencontre jeudi soir, en déplacement, la sélection de l’Islande, dans les demi-finales du barrage de qualification au Championnat européen prévu l’année prochaine. S’ils se qualifient, les Roumains joueront en finale, le 12 novembre, toujours en déplacement, contre la gagnante du match entre la Hongrie et la Bulgarie. Au Groupe 1B de la Ligue des nations, la Roumanie est leader, après avoir fait match égal, 1 partout, à domicile, contre l’Irlande du Nord et vaincu l’Autriche à Vienne 3-2. La Norvège est également dans le même groupe ; les Roumains la rencontrent dimanche, en déplacement.



  • 08.06.2020 (mise à jour)

    08.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, l’état d’alerte pourrait être prolongé après le 15 juin, vu qu’il existe toujours une transmission intracommunautaire du nouveau coronavirus et que de nouveaux foyers apparaissent, a déclaré le ministre de la Santé, Nelu Tataru. La décision devrait être adoptée par le Comité national des situations d’urgence, en fonction de l’évolution de l’épidémie après la levée de certaines restrictions imposées pour limiter la propagation du virus. Le rapport le plus récent indique quelque 1339 personnes décédées en Roumanie suite à l’infection au nouveau coronavirus, sur plus de 20.600 cas confirmés. Selon le Groupe de Communication stratégique 3.304 citoyens se trouvant dans d’autres Etats ont été dépistés positifs au coronavirus, dont la plupart en Italie, soit près de 1900. La plupart des décès ont eu lieu au Royaume-Uni, plus de 40, alors que le nombre de cas de Roumains infectés dans ce pays est inférieur à 100. Ces données sont remontées par les missions diplomatiques et les offices consulaires de la Roumanie à l’étranger, par les autorités compétentes des Etats de résidence ou directement par les citoyens roumains de la diaspora, précisent les autorités de Bucarest.

    TAROM – La compagnie aérienne nationale TAROM a introduit, de nouveau, des vols de Bucarest à Londres et retour depuis ce lundi. Selon une annonce postée sur la page Facebook de la compagnie, seuls les citoyens qui souhaitent se rapatrier seront acceptés sur les vols de Londres à Bucarest, alors que de Bucarest à Londres – seuls les citoyens britanniques. Le prix des billets commence à 267 euros. Tarom précise avoir pris cette décision alors que cette année selon les estimations, la majorité des Roumains choisiront de passer leurs vacances d’été en Roumanie. A partir de lundi, le Royaume-Uni introduit la quarantaine obligatoire pour tous ceux qui entreront sur son territoire.

    Rapatriement – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a annoncé ce lundi que 316 ressortissants roumains ont été rapatriés depuis l’Allemagne et l’Espagne. Le rapatriement a eu lieu dans le sillage des démarches entreprises pour faciliter le retour au pays des citoyens roumains se trouvant à l’étranger et qui ont été touchés par les mesures de restriction du trafic aérien adoptées dans le contexte de la gestion de la pandémie de COVID-19. 136 ressortissants roumains se trouvant en Allemagne et 180 ressortissants roumains d’Espagne ont pu rentrer en Roumanie. Les démarches des autorités roumaines ont permis le retour dans leur pays d’onze citoyens étrangers résidents en Roumanie.

    Team Europe – La Roumanie participe à un des plus ambitieux projets d’assistance internationale – « Team Europe » et en même temps elle fait partie de l’initiative de collecte de fonds « The coronavirus Global Response », qui a comme objectif de développer, de produire et de mobiliser des soins, a fait savoir ce lundi le Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Les ministres et les secrétaires d’Etat responsables avec la coopération pour le développement des pays membres de l’UE ont analysé ce lundi dans le cadre d’une réunion informelle du Conseil des Affaires Etrangère, programme censé assurer l’appui aux Etats en cours de développement ou mois développés, qui se confrontent à des difficultés dans la lutte contre la pandémie COVID 19. Parmi les priorités de financement de la Roumanie, dans le cadre de l’initiative Team Europe figurent le renforcement de la capacité institutionnelle des systèmes de santé, la sécurité alimentaire, l’administration durable des ressources d’eau, la lutte contre les intox sur la toile de fond de pandémie. Un autre moyen d’offrir de l’assistance est celui de l’éducation, où par rapport à l’année universitaire 2019 – 2020, la Roumanie a double le nombre de bourses accordées aux jeunes des Etats africains.

    Météo – Températures à la hausse en Roumanie pour les prochaines 24 heures où le temps sera toujours instable, notamment sur le nord et l’ouest du pays et sur le relief. Des pluies à verse et des orages sont attendus sur ces régions. Les températures iront de 22 à 32 degrés.

    Coronavirus dans le monde – Le nombre des cas de coronavirus rapportés dans le monde a dépassé le 7,1 millions, dont plus de 3 millions et demi ont guéri. Plus de 406.000 malades sont décédés. Aux Etats Unis, où près de deux millions de personnes ont été infectées le nombre des décès dépasse les 110 mille. Les chiffres enregistrés aux Etats Unis sont les plus élevés au monde. En échange, par rapport à la population, plusieurs pays dépassent les Etats Unis pour ce qui est du nombre de décès pour 100 mille habitants, dont la France, l’Italie et l’Espagne. Le Brésil figure en deuxième position après les Etats Unis pour ce qui est des cas d’infection confirmés avec plus de 690.000 malades et plus de 37.000 décès.

    Banque Mondiale – La Banque Mondiale s’attend à ce que le déclin économique provoqué cette année par la pandémie de coronavirus se propagera le plus dans le monde que toute autre récession de ces 150 ans. Selon les prévisions, l’économie mondiale connaitra une contraction de 5,2%. La pandémie ne fait que péricliter des décennies de progrès, a déclaré le président de l’institution financière, David Malpass, rappelant que nombre de pays en cours de développement mènent un combat sur deux fronts : l’épidémie interne de coronavirus et les conséquences économiques des profondes récessions dans les pays riches.