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  • L’intelligence artificielle dans le monde des banques

    L’intelligence artificielle dans le monde des banques

     

    Le monde de la finance à l’ère de l’intelligence artificielle

     

    De plus en plus présentes dans nos vies, les nouvelles technologies transforment grandement les différents domaines et industries. Le monde de la finance n’y fait pas exception, le recours à l’intelligence artificielle (IA) devenant un impératif pour maintenir un niveau compétitif et offrir de meilleurs services aux clients, affirment les spécialistes du domaine. Rationaliser les processus administratifs, personnaliser les services, prévenir la fraude et améliorer l’expérience de l’usager ne sont que quelques-uns des avantages offerts par l’introduction de l’IA. Il n’en va pas moins que certains risques se font jour devant ce virage technologique, des risques principalement liés à la protection des données et aux pertes d’emplois.

     

    Mais finalement comment l’intelligence artificielle peut-elle contribuer à protéger et sécuriser le secret bancaire et les données sensibles ? Premièrement, en détectant et en prévenant les cyberattaques de manière plus rapide et plus précise, ce qui constitue l’une des caractéristiques clés des pare-feu bancaires qui utilisent l’IA. L’intelligence artificielle peut alors évaluer et analyser rapidement un grand volume de données en temps réel, permettant ainsi une identification rapide et efficace des menaces et la mise en œuvre de mesures de sécurité appropriées. Ses algorithmes peuvent également être utilisés pour automatiser des tâches répétitives et routinières, comme vérifier l’authenticité des documents, ouvrir des comptes en banque ou évaluer la solvabilité d’un emprunteur potentiel, par exemple.

     

    Ces technologies peuvent être encore utilisées pour analyser les données des clients et fournir des solutions personnalisées concernant la gestion des comptes, la planification financière ou les investissements. Par ailleurs, l’usage de l’IA peut jouer un rôle crucial dans la détection et la prévention de la fraude. En effet, des algorithmes d’apprentissage automatique peuvent être formés pour identifier d’éventuelles anomalies présentes dans les transactions, tirant ainsi la sonnette d’alarme sur d’éventuels montages frauduleux.

     

    L’IA – un instrument utile pour les Banques centrales

     

    Quant aux banques centrales, l’intelligence artificielle pourrait représenter un outil prometteur dans la lutte contre l’inflation, affirme Cristian Popa, membre du conseil d’administration de la Banque Nationale de Roumanie, lors d’une récente conférence

     

     Cristian Popa : « Le processus de décision en matière de politique monétaire est encore plus complexe dans les périodes caractérisées par d’énormes changements structurels, telle celle que nous traversons actuellement. Et pour n’en mentionner que quelques-uns : La mondialisation, qui recule ; La régulation, qui devient de plus en plus intense ; Le protectionnisme, que nous voyons croître, au moins au niveau transatlantique ; Les dividendes de la paix qui s’amenuisent, alors que de plus en plus de ressources sont dirigées vers le secteur militaire, au détriment de l’éducation ou de la santé par exemple ; Le vieillissement de la population qui s’accompagne d’une baisse significative du taux de natalité ; La disparition du dividende énergétique ; La question des déficits budgétaires chroniques, qui ne cessent d’augmenter ; Enfin, la transition vers l’économie verte, qui implique également de nouveaux coûts. Tous ces changements structurels semblent indiquer que les pressions inflationnistes persisteront pendant longtemps. Face à cela, l’intelligence artificielle peut limiter l’impact des changements structurels mentionnés, dans la mesure où son utilisation massive pourrait stimuler une croissance économique durable grâce à la hausse de la productivité du travail, et en ouvrant de nouvelles voies vers l’innovation et le progrès. »

     

    Des effets visibles sur le long terme

     

    Cristian Popa estime cependant que le rythme de ces changements reste encore incertain et que l’impact généralisé de la mise sur le marché des technologies qui utilisent l’intelligence artificielle ne pourrait devenir palpable que sur le long terme, car nécessitant une période d’ajustement progressif pour le bien-être des usagers.

     

    Mais l’intelligence artificielle sera à terme en mesure d’améliorer certaines capacités que nous pourrons exploiter dans de nouvelles opportunités professionnelles, explique Cristian Popa. Il n’en reste pas moins, ajoute-t-il, qu’il subsiste des risques liés à la protection des données et à leur juste interprétation par les algorithmes utilisés par l’intelligence artificielle. C’est pourquoi si la BNR compte introduire progressivement ces nouvelles technologies, elle gardera l’œil ouvert sur les risques potentiels et les biais qui pourraient survenir.

     

    Prévisions: l’IA pleinement intégrée dans les services bancaires dès 2030

     

    L’introduction des technologies qui font appel à l’IA se fera dans un premier temps dans les activités bancaires non critiques, excluant pour l’instant d’utiliser l’IA dans la gestion des risques bancaires ou de la prise de décision d’octroi de prêts, a également déclaré Cristian Popa. Pourtant, et en dépit des autres risques associés à l’introduction de l’intelligence artificielle dans le domaine de la gestion financière, liés notamment à la confidentialité des données mais aussi à de possibles effets sociaux, les spécialistes estiment que l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le secteur bancaire soit pleinement intégrée dans la plupart des processus et services bancaires dès 2030. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Progression des crédits à la consommation

    Progression des crédits à la consommation

    Les nouveaux crédits à la consommation en monnaie roumaine, le leu accordés à la population ont enregistré une progression de 70 % en mars 2024, par rapport au même mois de l’année dernière, selon les chiffres de la Banque nationale de Roumanie. L’institution annonce également que ces 12 derniers mois, les crédits ont avancé de 8,2 %. En effet, les Roumains ont emprunté un montant record de 830 millions d’euros, supérieur même au total des crédits hypothécaires accordés pour l’achat de propriétés immobilières. Cette avancée intervient dans le contexte où le taux annuel d’intérêt aux crédits à la consommation en lei a été inférieur à 11,3 % par an en mars 2024, par rapport au taux de 14 % enregistré en mars 2023, soit un niveau maximum record de la dernière décennie.

     

    Les crédits encouragent la consommation

    Le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu a récemment expliqué le phénomène de cette demande accrue pour les crédits à la consommation par le fait que les taux d’intérêts les plus élevés sont toujours inférieurs au taux d’inflation. Le crédit est désormais assez avantageux et ses couts relativement réduits – affirme le responsable roumain. De l’avis des analystes, la récente majoration des revenus a donné un coup d’accélérateur à la consommation en Roumanie et son évolution contribuera à la croissance économique, mais aura aussi un impact sur l’inflation, dont le rythme de baisse a ralenti par rapport aux estimations antérieures.

     

    Cette tendance de progression est normale sur toile de fond de la baisse de l’inflation et par conséquent des taux d’intérêt, affirme à son tour l’analyste financier, Adrian Codirlaşu:
    « La progression de l’octroi des crédits suit la baisse de l’inflation et nous allons constater des niveaux records dans le volume des crédits. D’où cet état de choses ? C’est une conséquence de la croissance économique, de la croissance du PIB, ce qui se traduit par une hausse des actifs bancaires et par conséquent du volume des crédits. Côté population, les crédits à la consommation ont augmenté en une année de 8,2 %, alors que les dépôts bancaires de la population ont progressé de près de 22 %. La progression du volume des crédits a automatiquement entraîné une hausse de la consommation et de la croissance économique, la consommation étant un des moteurs de croissance de l’économie » déclare Adrian Codirlasu.

     

    Le revenu moyen net en Roumanie tourne autour des mille euros

    Qui plus est, les chiffres les plus récents de l’Institut national de la statistique indiquent que le revenu moyen brut a grimpé au mois de mars à 1 700 euros, avec un montant net mensuel d’un peu plus de mille euros. Dans ce contexte, le gouverneur de la Banque centrale a souligné qu’en Roumanie, cette situation aurait un impact significatif sur l’inflation. Et justement au sujet de l’inflation, le gouverneur Mugur Isarescu s’attend à une baisse de son taux, mais à un rythme plus lent qu’anticipé initialement. Rappelons-le, dans son dernier rapport, la Banque centrale roumaine a légèrement révisé à la hausse ses prévisions sur le taux annuel d’inflation pour la fin de cette année de 4,7% à 4,9%. Enfin, conformément aux prévisions de printemps de la Commission européenne, la Roumanie se confrontera à un des taux d’inflation les plus élevés de l’Union, de près de 6%, soit le double par rapport à la moyenne européenne estimée.
    (Daniela Budu)

  • Baisse de l’inflation en Roumanie

    Baisse de l’inflation en Roumanie

    Le taux annuel d’inflation continuera à baisser en Roumanie d’une manière accélérée dans les mois à venir, annonce la Banque centrale roumaine. L’institution affirme pourtant que toute une série d’incertitudes et de risques existent toujours dans le contexte de la guerre en Ukraine, mais aussi sur la toile de fond de la politique fiscale de Roumanie, qui doit mélanger le besoin de réduire le déficit budgétaire aux mesures d’appui de la population et de l’économie.

    La Banque centrale roumaine a décidé de maintenir son taux directeur à 7% par an, afin de limiter la progression des mensualités aux crédits. C’est de cet indicateur que dépend la quantité de monnaie en circulation, le taux de change, les taux d’intérêt sur le marché, tout comme d’autres leviers utilisés pour réaliser les objectifs de la politique économique. C’est la première réunion de la direction de la Banque centrale roumaine qui maintient inchangé le taux directeur depuis deux ans déjà, étant donné que celui-ci n’a fait que progresser sans interruption depuis novembre 2021.

    L’analyste financier Adrian Codîrlasu affirme que la décision était anticipée et qu’elle n’aurait aucun impact significatif sur les taux d’intérêt perçus actuellement par les banques. Adrian Codîrlaşu : « En fait, aucune décision de politique monétaire n’a été adoptée et les marchés s’en attendaient. Par conséquent, l’impact sur l’évolution des taux d’intérêt sur le marché monétaire est extrêmement réduit. Ils sont à la baisse mais l’indicateur ROBOR, soit le taux d’intérêt sur le marché interbancaire, ne devrait pas baisser en dessous la barre des 6%. Par conséquent, ce n’est que dans le cas des échéances longues que les mensualités pourraient baisser, une fois le processus désinflationniste confirmé. L’indicateur de référence pour les crédits à la consommation a atteint au cours de ce trimestre sa valeur maximale. A commencer par le prochain trimestre, il devra baisser légèrement, de 5,98 % peut être vers 5,93 – 5,94. Une baisse des taux d’intérêt serait possible l’année prochaine, lorsque la Banque centrale roumaine opérera probablement la première réduction du taux directeur. » a expliqué l’analyste Adrian Codîrlasu.

    Selon les évaluations actuelles, le taux annuel d’inflation devrait accélérer son évolution à la baisse au cours des prochains mois. Et pourtant, toute une série de risques et d’incertitudes persistent dans l’économie roumaine. Adrian Codîrlasu en explique deux : « Le principal risque est la guerre, qui peut engendrer d’autres surprises négatives dans cette région et même à travers l’UE. L’OPEP Plus, c’est-à-dire Organisation des pays exportateurs de pétrole plus la Russie a annoncé une baisse de la production de pétrole, afin de faire augmenter le prix sur les marchés internationaux. Cette annonce pourrait faire augmenter l’inflation si le prix demeure élevé ou bien si cette opération est mise en pratique et le prix du pétrole augmente réellement. Donc l’énergie demeure un facteur de vulnérabilité, tout comme les incertitudes liées à la guerre. » explique Adrian Codîrlasu.

    Et ce sont toujours des incertitudes et des risques qui résultent des turbulences enregistrées par les systèmes bancaires des Etats Unis et de la Suisse, qui pourraient avoir des conséquences négatives sur les économies des Etats développés et de la perception des risques en Europe centrale et de l’est, qui a comme conséquence la majoration des coûts du crédit.

  • 16.03.2023

    16.03.2023

    Francophonie – Trente ans après son adhésion à l’OIF, la
    Roumanie est championne de la Francophonie et de la promotion de ses valeurs, a
    déclaré jeudi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, en ouverture de la
    conférence de Bucarest. Et lui d’affirmer que la francophonie de l’avenir ne
    pourra se développer que dans un contexte de paix et de stabilité. Klaus
    Iohannis a rappelé que la promotion de la paix, de la démocratie et des droits
    de l’homme, tout comme la protection de l’environnement et la lutte contre les
    changements climatiques préoccupent tout le monde et donc, ce n’est qu’à
    travers une coopération internationale et des efforts communs que l’humanité
    pourrait les gérer. Présent à la conférence internationale de Bucarest, le premier
    ministre, Nicolae Ciuca a déclaré que l’éducation reste essentielle pour les
    jeunes francophones qui sont intéressés à avoir accès au marché de l’emploi. La secrétaire générale de la Francophonie, Louise
    Mushikiwabo se trouve également à Bucarest, à l’invitation du président
    roumain, Klaus Iohannis.

    Bystroe – L’Ukraine a permis à la Roumanie
    voisine la permission de faire des vérifications partielles sur le bras
    danubien de Chilia, entre les kilomètres 22 et 116. Les mensurations débuteront
    vendredi et elles auront lieu uniquement en journée. Le ministre roumain des
    Transports, Sorin Grindeanu, a déclaré que lors des discussions précédentes avec
    la partie ukrainienne, Bucarest avait demandé que les vérifications commencent
    à partir du kilomètre 11. Selon le responsable roumain, dans le contexte où la
    Bruxelles soutient les sollicitations formulées par la Roumanie, ce serait dans
    l’intérêt des deux pays que la question des travaux de dragage menés sur les canaux
    de Sulina et de Bystroe soit tirée au clair. Le Danube est une voie de
    transport extrêmement importante pour l’Ukraine qui, suite à l’invasion russe
    de son territoire, tente de trouver des solutions pour pouvoir exporter ses
    céréales. Mais Bucarest craint l’impacte que le dragage pourrait avoir sur la
    région protégée du Delta du Danube. Le
    ministère ukrainien de l’Infrastructuee a déclaré que suite aux travaux
    d’entretien, le canal est passé de 3,9 à 6,5 mètres de profondeur.



    Visa Waiver – Richard Durbin, le numéro deux de la
    majorité démocrate au Sénat américain et Jeanne Shaheen, la présidente de la
    sous-commission pour l’Europe ont avancé un projet de loi pour que la Roumanie
    soit incluse dans le programme d’exemption de visas, Visa Waiver, peut-on lire
    dans un communiqué de l’Ambassade roumaine à Washington. L’initiative fait
    suite à la visite que les deux sénateurs ont entreprise en février, en
    Roumanie. Parmi les arguments en faveur de ce projet, notons le rôle de
    Bucarest au sein de l’OTAN et de l’UE et le Partenariat stratégique avec les
    Etats-Unis. L’ambassadeur roumain aux Etats-Unis, Andrei Muraru, a apprécié
    cette proposition comme étant le signal législatif le plus fort que la Roumanie
    reçoit de la part de Washington. Le Programme d’exemption de visa permet à des
    ressortissants de certains pays de voyager aux États-Unis pour un voyage
    touristique ou d’affaires (visa visiteur) pour un séjour de 90 jours maximum
    sans obligation d’obtenir un visa.


    AGRITEQ – La Roumanie participe à la 10ème édition de l’exposition
    agro-alimentaire AGRITEQ 2023 qui se déroule à Doha, au Quatar, du 15 au 19
    mars. Notre présence sur place représente une opportunité aussi bien pour le
    Ministère roumain de l’Agriculture et du Développement rural de promouvoir ses
    politiques et ses stratégies dans le domaine agricole que pour les opérateurs économiques du
    secteur de présenter leurs produits, tout en explorant le marché quatariote,
    lit-on dans un communiqué. Plus de 650 exposants de 52 pays sont présents à l’exposition
    de Doha dont 7 de Roumanie.



    Banques – La Banque centrale européenne essaie d’établir en urgence les
    conséquences d’une potentielle faillite du géant Crédit Suisse sur les banques
    de la zone euro. Selon les responsables européens, les problèmes auxquels la
    banque suisse se confronte ne sont pas sismiques et donc, ils ne devraient pas
    porter atteinte aux institutions de crédit européennes. Crédit Suisse a vu ses
    actions s’écrouler mercredi, après une déclaration du président de la banque
    saoudienne qui a affirmé ne pas participer à une nouvelle majoration du
    capital, quelques jours après la faillite de la banque américaine, Silicon
    Valley. La banque suisse n’a pas demandé l’aide du gouvernement et tente
    regagner la confiance des investisseurs. Crédit Suisse se trouvait en pleine
    restructuration après une série de scandals autour des salaires extravagants de sa direction. La
    valeur des actions des principales banques européennes et américaines a connu
    une chute significative mercredi, de jusqu’à 3%. La bourse de Bucarest a fermé
    elle aussi à la baisse, avec des pertes plus élevées qu’à la veille.




    Météo – Le temps est en cours de refroidissement, avec des températures en
    dessous des valeurs saisonnières. Le ciel est plutôt couvert et des pluies
    tombent sur le sud, le sud-est, le centre, le nord-est et les régions
    collinaires. Il neige à la montagne. Jeudi, les températures maximales vont de
    2 à 10 degrés. Nous avons 9 degrés à midi, à Bucarest



  • 20.01.2022

    20.01.2022

    Médicaments -
    Bruxelles a permis à la Roumanie de suspendre temporairement, pour une période
    de trois mois, de l’exportation de certains médicaments, notamment des
    antibiotiques et des antithermiques à administration orale. Selon les autorités
    de Bucarest, cette mesure est censée assurer la présence de ces médicaments
    dans les pharmacies pour les patients roumains, en pleine saison de viroses
    respiratoires. Les autorités assurent que l’exportation des médicaments
    produits par les compagnies roumaines n’en sera pas affectée.










    Economie – Présent
    au Forum économique mondial de Davos, qui se ces
    19 et 20 janvier, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, s’est
    entretenu avec plusieurs représentants du milieu des affaires, dont Ian
    Edwards, le chef de la compagnie canadienne SNC Lavalin et William Young, le
    président du Conseil d’administration de la même compagnie. Leurs discussions
    ont porté notamment sur la participation de la société canadienne à des projets
    du domaine nucléaire civil de Roumanie, notamment à la modernisation
    technologique de l’Unité 1 et la construction des Unités 3 et 4 de la Centrale
    nucléaire de Cernavoda (sud-est). L’occasion pour Bogdan Aurescu de réitérer
    aussi le rôle central que le développement du secteur nucléaire civil détient
    dans le cadre de la stratégie nationale de la sécurité énergétique, notamment
    dans le contexte géopolitique actuel, qui impose l’intensification des
    démarches censée faire croître l’indépendance énergétique.






    Banques – Cette année aussi les incertitudes au niveau mondial,
    déterminées par l’inflation, l’intensification de la guerre en Ukraine, la
    crise énergétique et les problèmes des chaines d’approvisionnent influenceront
    la Roumanie. C’était une des conclusions du rapport sur la stabilité financière
    de la Roumanie, par la Banque Nationale. Le rapport mentionne un risque
    systémique et en hausse à cause du retard des reformes et de l’absorption des
    fonds européens. Ce qui plus est, la BNR exhorte les Roumains d’être prudents
    en ce qui concerne les prêts immobiliers, car ils courent le risque de ne pas
    pouvoir couvrir les échéances, à cause du taux augmenté de l’inflation.








    Statistiques – Selon les données publiées ce vendredi par l’Institut National
    de la Statistique (INS), en Roumanie les affaires en commerce ont augmenté de
    23 % dans les premiers 11 mois de l’année dernière, par rapport à la période
    similaire de 2021. Ces données n’incluent pourtant pas le commerce
    d’automobiles et de motocyclettes, un domaine qui a enregistré une croissance
    plus élevée. Le commerce des produits agricoles bruts et du bétail a enregistré
    une croissance significative de plus de 38 %. Le commerce des produits
    alimentaires, des boissons et du tabac a eu une croissance de presque 17 %. Les
    ventes des biens de consommation et d’équipements électroniques, ont connu
    aussi une augmentation de presque 14 %.




    Chisinau – La Cour
    Suprême de la Justice de Chişinău vient de permettre au socialiste Igor Dodon,
    l’ancien président pro-russe de la République de Moldova (pays ex-soviétique,
    en majorité roumanophone), de se rendre en Roumanie voisine. La permission est
    donnée pour une semaine, à la fin de ce mois et en début de février, à Igor
    Dodon, à son épouse et à leur enfant mineur. Selon Radio Chişinău, Igor Dodon
    avait soutenu en instance qu’il souhaitait aller en Roumanie afin de bénéficier
    d’un traitement médical. L’ex président fait l’objet de deux enquêtes pénales
    de corruption et de l’interdiction de quitter la République de Moldova. Les
    procureurs avaient démontré aux juges qu’afin d’éluder l’enquête, le plan
    d’Igor Dodon était de s’enfuir en Russie, d’où son parti politique avait reçu
    des financements illégaux massifs.




    Ukraine – Selon
    la presse internationale, les pays alliés mettront de la pression sur l’Allemagne
    afin d’envoyer des chars modernes Leopard en Ukraine, envahie par les troupes
    russes, ou de permettre aux autres pays d’organiser cet envoi. Cela fera
    l’objet d’une réunion, ce vendredi, des représentants de 50 Etats, alliés de
    Kiev, qui se réunissent pour la troisième fois sur la base militaire de
    Ramstein, en Allemagne. Ces chars de combat sont considérés comme décisifs afin
    que l’Ukraine puisse se défendre face à une nouvelle offensive russe. La
    Roumanie, voisine de l’Ukraine, y est représentée par le Ministre de la Défense
    Angel Tîlvăr.






    Météo – Après
    plusieurs journées extrêmement chaudes, les températures commencent à baisser
    en Roumanie, mais elles resteront néanmoins trop élevées dans le sud. Jeudi,
    des nouveaux records ont été enregistrés, soit près de 21 degrés à Bucarest et
    22,5 à Turnu Magurele (sud). Les
    spécialistes s’attendent à ce que les températures baissent dans les jours à
    venir, mais resteront plus élevées que la normale saisonnière. C’est à peine à
    la fin de la semaine prochaine que l’on peut attendre des températures
    adéquates pour le mois de janvier. 14
    degrés et du soleil à midi à Bucarest.



  • 29/06/2022 (mise à jour)

    29/06/2022 (mise à jour)

    OTAN — Les leaders de l’OTAN ont lancé officiellement, mercredi, au sommet à Madrid, le processus d’adhésion de la Finlande et de la Suède, rendu possible par la levée par la Turquie de son droit de veto mardi soir. Présent à la réunion, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a précisé que le soutien à l’Ukraine avait été consolidé, par l’adoption d’un paquet de mesures d’assistance. Il a également annoncé qu’un nouveau concept stratégique de l’Alliance avait été adopté, qui assure les directions majeures d’action pour au moins les 10 prochaines années, et la mer Noire y est déclarée zone d’intérêt stratégique. Dans le contexte des évolutions sécuritaires dramatiques d’Ukraine, la posture alliée de dissuasion et de défense a été renforcée sur le flanc est, une démarche absolument nécessaire exigée avec insistance par la Roumanie, a ajouté le chef de l’Etat. D’autre part, il a expliqué qu’à Madrid, il avait été décidé d’intensifier le soutien pour les partenaires, notamment pour ceux du voisinage oriental, République de Moldova et Géorgie comprises, et qui sont les pays les plus exposés aux évolutions en matière de sécurité. La Roumanie a atteint tous les objectifs qu’elle s’était proposé au sommet de l’OTAN de Madrid, a conclu Klaus Iohannis.



    Biden — Les Etats-Unis consolident leurs forces en Europe en réponse aux nouvelles menaces qui se sont fait jour avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie, apprend-on par Reuters. Le président Joe Biden a annoncé un accroissement de la présence militaire et des capacités américaines en Espagne, en Pologne, en Roumanie, dans les pays baltes, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie. Le leader de la Maison Blanche a confirmé ce mercredi, au sommet de l’OTAN de Madrid, que le nombre des destroyers américains basés en Espagne passerait de quatre à présent à six. Deux escadrons supplémentaires d’avions F-35 de dernière génération seront envoyés en Grande Bretagne, et un quartier général du Corps d’armée 5 sera réinstallé en Pologne. 5 000 militaires viendront s’ajouter aux effectifs américains de Roumanie. Une présence américaine accrue aura un rôle bénéfique pour la Roumanie, mais aussi pour la sécurité de toute la région, a déclaré le président roumain, Klaus Iohannis.



    Gaz — La Roumanie peut devenir indépendante du point de vue énergétique, un fournisseur de sécurité énergétique dans la région et un couloir de transport pour le gaz et l’énergie verte depuis la mer Caspienne, a déclaré le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu. Il participait, aux côtés du premier ministre, Nicolae Ciuca, à la cérémonie marquant le début de l’exploitation du gaz dans le périmètre roumain de Midia en mer Noire, le 15 juin dernier. Là, l’extraction du gaz a été estimée à 1 milliard de mètres cubes par an.



    Aide — La Commission européenne a approuvé un schéma d’aide financière pour la Roumanie de 60,7 millions d’euros à l’intention des entreprises activant dans le domaine du transport routier de marchandises et de passagers. L’argent sera disponible pour toute compagnie qui détient une licence communautaire valable et qui a été touchée par la crise actuelle, engendrée par l’invasion russe en Ukraine. L’aide financière ne dépassera pas les 400 000 euros par entreprise et sera accordée jusqu’au 31 décembre 2022.



    Sénat — Les fonctions de président du Sénat sont vacantes après que les sénateurs aient pris acte de la démission de Florin Cîţu. Par 81 voix pour et 12 abstentions, ces fonctions ont été déclarées vacantes. L’intérim sera assuré par la sénatrice Alina Gorghiu. L’ancien premier ministre Florin Cîţu a déposé son mandat après que le groupe de sénateurs du PNL l’eût informé qu’il ne bénéficiait plus de son appui politique pour occuper ces fonctions.



    Visite — Le premier ministre Nicolae Ciucă a reçu, à Bucarest, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, en visite en Roumanie. Cette rencontre a été une bonne occasion de souligner la position constante de la Roumanie dans ses relations avec les pays arabes, et l’approche équilibrée du processus de paix au Proche orient, indique un communiqué du gouvernement. A l’agenda — l’impact de l’agression militaire russe en Ukraine ; les efforts pour soutenir les réfugiés et le rôle assumé par la Roumanie, aux côtés des pays partenaires, a été présenté. Le premier ministre roumain a passé en revue la situation de sécurité de la région et a fait état de sa préoccupation sur les perspectives de paix. Il a souligné que les analystes évoquent la perspective d’une guerre prolongée en Ukraine. Ahmed Aboul Gheit a mis en exergue les efforts de la Ligue arabe pour la médiation d’une formule de paix et a remercié la Roumanie pour ses efforts d’approvisionner les pays arabes en céréales.



    Banques — Le gouvernement de Bucarest a adopté ce mercredi le décret d’urgence qui permettra à la population et aux compagnies affectées par la flambée des prix de reporter les mensualités dues aux banques. Les sociétés en question devront déposer une demande à la banque et prouver que leur chiffre d’affaires a baissé ces trois derniers mois d’au moins 25 %. Quant aux personnes physiques, elles devront prouver que leurs dépenses mensuelles ont augmenté d’au moins 25 %. Les mensualités pourront être reportées pour une période maximum de 9 mois. Il sera possible d’ajourner seulement les crédits qui n’ont pas eu d’arriérés de paiement ces 6 derniers mois. Aux termes de l’acte règlementaire, le taux d’intérêt sera capitalisé sur le solde du crédit en question à la fin de la période d’ajournement.



    Covid — En Roumanie, le nombre des cas de Covid est à la hausse. Près de 4 000 nouvelles infections ont été rapportées la semaine dernière, soit 1 400 de plus par rapport à la semaine précédente. Le nombre des patients en soins intensifs augmente lui aussi, il y en avait 58 la semaine dernière sur un total de 638 personnes qui ont été hospitalisées. 13 décès ont également été rapportés, dont 10 chez des patients non vaccinés.



    Pollution — Bucarest est une des 5 capitales les plus polluées de l’UE, constate un rapport réalisé par un groupe intergouvernemental d’experts du climat. Les 4 autres sont Varsovie, Zagreb, Athènes et Sofia. La situation est causée par plusieurs aspects, dont notamment le trafic routier. En Roumanie il y a de nombreux vieux véhicules, avec une période moyenne d’utilisation de 17 ans, alors qu’au niveau européen cette moyenne est de 12 ans. S’y ajoute un faible taux de zones vertes, Bucarest offrant 7 m² de zone verte publique par habitant, à comparer avec la moyenne européenne de 18 m². Autres facteurs à prendre en compte : les systèmes de chauffage, avec des chaudières à gaz dont sont dotés de nombreux foyers.


  • 29.06.2022

    29.06.2022

    Banques – Le
    gouvernement de Bucarest se penche ce mercredi sur le projet du décret
    d’urgence qui permettra à la population et aux compagnies affectées par la
    flambée de l’inflation de reporter les mensualités dues aux banques. Les
    sociétés en question devront déposer une demande à la banque et prouver que
    leur chiffre d’affaires a baissé ces trois derniers mois d’au moins 25 %, alors
    que les personnes physiques devront prouver que leurs dépenses mensuelles ont
    augmenté d’au moins 25 %. Les mensualités pourront être reportées pour une
    période maximum de 9 mois. Il sera possible d’ajourner seulement les crédits
    qui n’ont pas eu de retards ces 6 derniers mois. Aux termes de l’acte normatif,
    le taux d’intérêt du crédit en question sera capitalisé à la fin de la période
    d’ajournement.


    Gaz – La
    Roumanie peut devenir indépendante d’un point de vue énergétique, un
    fournisseur de sécurité énergétique dans la région et un couloir de transport
    pour le gaz et l’énergie verte depuis la mer Caspienne, a déclaré le ministre
    roumain de l’Energie, Virgil Popescu. Il participait mardi, aux côtés du
    premier ministre, Nicolae Ciuca, à la cérémonie marquant le début de
    l’exploitation du gaz naturel dans le périmètre roumain de Midia en mer Noire,
    le 15 juin dernier. Ici, l’extraction du gaz a été estimée à 1 milliard de mètres
    cubes par an.


    Aide – La
    Commission européenne a approuvé un schéma d’aide financière pour la Roumanie
    de 60,7 millions d’euros à l’intention des entreprises activant dans le domaine
    du transport routier de marchandises et de passagers. L’argent sera disponible
    pour toute compagnie qui détient une licence communautaire valable et qui a été
    touchée par la crise actuelle, engendrée par l’invasion russe en Ukraine.
    L’aide financière ne dépassera pas les 400 000 euros par entreprise et sera
    accordée jusqu’au 31 décembre 2022.


    Covid – En
    Roumanie le nombre des cas de coronavirus est à la hausse. Près de 4 000
    nouvelles infections ont été rapportées la semaine dernière, soit 1400 de plus
    par rapport à la semaine précédente. Le nombre des patients en soins intensifs
    augmente lui aussi, il y en avait 58 la semaine dernière sur un total de 638
    personnes qui ont été hospitalisées. 13 décès ont également été rapportés, dont
    10 chez des patients non vaccinés.


    OTAN – Réunis
    dans le cadre d’un sommet à Madrid, les chefs d’Etat et de gouvernement des
    Etats membres de l’OTAN doivent approuver la croissance de la Force de réaction
    rapide de l’Alliance à plus de 300 000 militaires, par rapport aux 40 000
    militaires qu’elle dénombre en ce moment. Ils approuveront également le
    renforcement des brigades des groupements tactiques de l’Alliance sur le flanc
    oriental. Selon l’envoyée sur place de Radio Roumanie, le président ukrainien Volodymyr
    Zelensky aura une intervention par visioconférence en début de la première
    session du sommet. La seconde session sera consacrée aux défis mondiaux, avec
    la participation des pays partenaires et des présidents du Conseil Européen et
    de la Commission Européenne. La Roumanie y est représentée par son président,
    Klaus Iohannis. Celui-ci profitera de l’occasion pour saluer le nouveau concept
    stratégique de l’OTAN, en partant de la reconnaissance de la Fédération de
    Russie en tant que principale menace à l’adresse de l’Alliance. Qui plus est la
    région de mer Noire sera mentionnée en première comme ayant une importance
    stratégique pour la sécurité euro-atlantique. A Madrid encore, le chef de
    l’Etat roumain doit réitérer l’appui ferme de Bucarest pour la politique des
    portes ouvertes de l’OTAN, y compris en ce qui concerne l’adhésion de la
    Finlande et de la Suède.


    Pollution -
    Bucarest est une des 5 capitales les plus polluées de l’UE, constate un rapport
    réalisé par un groupe intergouvernemental d’experts du climat. Les 4 autres
    sont Varsovie, Zagreb, Athènes et Sofia. La situation est causée par plusieurs
    aspects, dont notamment le trafic routier. En Roumanie il y a de nombreuses
    voitures anciennes, avec une période moyenne d’utilisation de 17 ans, alors
    qu’au niveau européen cette moyenne est de 12 ans. S’y ajoute un taux réduit de
    zones vertes, Bucarest offrant 7 m de zone verte publique par tête d’habitant,
    à comparer avec la moyenne européenne de 18m. Autres facteurs à prendre en
    compte : les systèmes de chauffage, dont les chaudières à gaz dont sont
    dotés de nombreux foyers.






    Météo – Les
    météorologues annoncent 3 jours de canicule en Roumanie. Une alerte orange
    entrera en vigueur cet après-midi dans l’ouest, le nord-ouest et le centre du
    pays, où l’on attend des maxima de 37-38 degrés. Une alerte jaune concerne
    l’ensemble du pays vu que les maxima iront partout de 33 à 37 degrés.



  • Le sixième train de sanctions contre Moscou

    Le sixième train de sanctions contre Moscou


    Dans le
    contexte de la poursuite de l’offensive russe en Ukraine, l’UE a annoncé
    mercredi une sixième série de sanctions contre Moscou. Aux dires de la cheffe
    de l’Exécutif européen, le nouveau train de mesures portent principalement sur
    quatre types de sanctions. D’abord, l’UE veut une fois de plus frapper le
    portefeuille russe, en proposant d’exclure trois banques supplémentaires, dont
    Sberbank – le plus gros établissement du pays – du système financier
    international Swift.Autre proposition : sanctionner de nouvelles
    personnalités. Parmi elles, des militaires gradés responsables des crimes de
    guerre commis à Boutcha.

    Par ailleurs, trois grosses chaînes de radio détenues
    par l’État russe seraient interdites sur les ondes européennes, tandis que des
    sociétés européennes de consulting et lobbying n’auront plus le droit de
    travailler pour le Kremlin. Mais, la sanction la plus importante est sans doute
    l’embargo sur le pétrole russe. Ursula von der Leyen a proposé d’éliminer progressivement
    les livraisons russes de pétrole brut et de produits raffinés afin de trouver
    des sources d’approvisionnement alternatives.Bien sûr, ce n’est pas facile pour l’Europe d’accepter un tel embargo,
    surtout que certains pays membres dépendent à 100% du pétrole russe. Voilà
    pourquoi, le sixième paquet comporte aussi quelques exceptions et quelques
    mesures de transition pour les pays concernés, a encore ajouté Ursula von der
    Leyen.




    « Poutine
    doit payer le prix fort pour sa brutale agression. L’avenir de l’Europe s’écrit
    en Ukraine. Il s’agira d’une interdiction complète des importations de pétrole
    russe, transporté par voie maritime ou par oléoduc, brut et raffiné. On
    veillera à ce que l’interdiction soit progressive et ordonnée afin que nous et
    nos partenaires, puissions bénéficier d’autres voies d’approvisionnement et que
    l’impact sur le marché mondial soit réduit. Voilà pourquoi, nous renoncerons
    progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six prochains
    mois et à celles de produits raffinés d’ici à la fin de l’année
    , a
    déclaré à Strasbourg la Présidente de la Commission.


    Selon Reuters, la Hongrie, la Slovaquie,
    la République Tchèque et la Bulgarie ont manifesté leur inquiétude quant à un
    possible embargo sur le pétrole russe. Prague et Bratislava ont réclamé une
    période de grâce de quelques années afin qu’elles puissent accroître leur
    capacité de transport des gazoducs, tandis que Budapest ne soutient pas une
    proposition qui porterait atteinte à sa sécurité énergétique. Pour sa part, la
    Bulgarie a annoncé que si Bruxelles prévoyait des exceptions, elle aimerait pouvoir
    en bénéficier. L’Allemagne, quant à elle, s’est dite prête pour un tel embargo
    qui pourrait, selon elle, provoquer de possibles perturbations de
    l’approvisionnement en carburants.

    Quant
    à la Roumanie, par la voix de son ministre de l’Energie, Virgil Popescu, le
    pays s’est montré solidaire avec la position de la CE sur la question du pétrole
    russe. Le responsable roumain a affirmé que sur l’ensemble du pétrole consommé,
    70% provient des importations, dont seulement 30% d’origine russe.





  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à l’adresse de la Russie. Il s’agit de plusieurs compagnies et de 18 personnes, dont les filles du président Vladimir Poutine, mais aussi du vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev. Deux institutions financières russes majeures sont visées, entre autres : SberBank et Alpha Bank. La nouvelle série de sanctions comprend aussi l’interdiction de faire de nouveaux investissements dans ce pays. Moscou doit être tenue pour responsable pour les crimes de guerre commis par ses forces en Ukraine, a affirmé le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, lors d’une intervention au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Kremlin a rejeté à nouveau les accusations. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendra à Kiev cette semaine, et sera accompagnée par le chef de la diplomatie, Josep Borrell. Le Pape François a condamné, mercredi, « le massacre de Boutcha » et a embrassé le drapeau de l’Ukraine envoyé par la ville ukrainienne où, suite au retrait des troupes russes, des personnes ont été trouvées abattues en pleine rue, les mains attachées, mais aussi des fosses communes. Sur le terrain, l’Ukraine se prépare pour une nouvelle offensive des forces russes dans l’est du pays et tente d’évacuer les civils, avant que les forces russes ne coupent les voies de retrait. Les bombardements russes se poursuivent tant là que dans d’autres parties du pays. Médecins sans frontières a lancé un appel que les hôpitaux, les patients et le personnel médical ne fassent plus l’objet d’attaques. Selon la BBC, trois hôpitaux de Mikolaïv, ville sous l’assaut des forces russes, ont été bombardés en l’espace de deux jours. Antérieurement, d’autres centres médicaux d’Ukraine avaient fait l’objet de bombardements russes.

  • La guerre en Ukraine, dernières évolutions

    La guerre en Ukraine, dernières évolutions

    14 oligarques et 146 sénateurs russes ont été ajoutés à la liste noire des
    personnalités dont les avoirs ont été gelés par les Etats européens. Mise en
    place en 2014, lors de l’annexion de la Crimée par la Russie, la liste noire
    européenne comporte désormais 862 personnes et 53 entités. Les Etats membres
    ont également décidé d’interdire l’exportation vers la Russie de pièces et de
    technologies destinées au secteur maritimeafin
    de pénaliser les moyens de transport et le fret du pays, après avoir déjà ciblé
    le secteur aérien. En plus, les Vingt-Sept ont décidé de débrancher trois
    banques biélorusses de la plateforme financière internationale Swift.Les Européens interdisent par ailleurs toutes
    les transactions liées aux actifs de la Banque centrale biélorusse, contribuant
    à isoler l’institution en réduisant fortement ses marges de manœuvre, et
    restreignent en outre drastiquement l’accès des marchés financiers européens
    aux Biélorusses pour des sommes supérieurs à 100 000 euros. Toutes ces mesures
    approuvées par les représentants des pays membres réunis à Bruxelles et qui
    entreront en vigueur une fois parus dans le Journal officiel de l’UE, visent
    notamment à empêcher la Russie de contourner les sanctions qui frappent déjà
    son secteur financier et bancaire. L’UE accuse la Biélorussie de complicité à l’invasion
    russe de l’Ukraine.

  • 22.06.2020 (mise à jour)

    22.06.2020 (mise à jour)

    Covid-19 en Roumanie -
    En Roumanie, le nombre total des infections au coronavirus depuis le début de la
    pandémie s’élève à 24.300, avec un total de 1523 décès et 246 nouveaux cas de
    contamination annoncés lundi. Le nombre de malades en soins intensifs est lui
    aussi à la hausse, soit 195 personnes. Les autorités ont multiplié les
    contrôles afin de vérifier si les règles d’hygiène, le port du masque de
    protection et la distanciation sociale dans les espaces clos sont respectés.

    Par
    ailleurs, 5 autres pays – l’Italie, la Finlande, l’Estonie, l’Irlande et le
    territoire européen de la France – ont été rajoutés par Bucarest à la liste des Etats qui
    font exception à la norme de la quarantaine ou de confinement. Les vols vers et
    depuis ces pays seront repris sur tous les aéroports de Roumanie. Cette
    évaluation prend en compte la moyenne du nombre des cas d’infection rapportés
    ces 14 derniers jours, soit moins de 5 cas sur un million d’habitants.








    Motion – La chambre des Députés de Bucarest
    doit débattre mardi de la motion simple déposée par le Parti Social-Démocrate
    (PSD, d’opposition) contre le ministre libéral de la Santé, Nelu Tataru. On lui
    reproche la mauvaise gestion de la crise médicale de coronavirus en Roumanie,
    dont notamment le fait que la Roumanie se classe première en Europe Centrale et
    de l’Est pour ce qui est du nombre de décès causés par le coronavirus recensés pour un million d’habitants. Selon les sociaux-démocrates, le
    ministère de la Santé bloque l’accès des malades chroniques au traitement
    spécialisé. Le vote de la motion aura lieu mercredi. Antérieurement, le Parlement
    de Bucarest a adopté plusieurs autres motions simples contre les ministres de
    l’Education, de l’Intérieur, des Finances et de l’Agriculture. A noter que cela
    n’entraîne pas automatiquement la destitution des ministres.


    Avocat du peuple – A
    Bucarest, le Parti National Libéral (PNL, à la gouvernance) a démarré lundi les
    procédures de révocation de ses fonctions du Défenseur des droits, Renate
    Weber. Les libéraux l’accusent d’avoir dépassé ses attributions en déposant
    auprès de la Cour constitutionnelle une saisine sur l’imposition du régime
    spécial de retraite. A leur avis, c’est la manière de Mme Weber de protéger sa
    propre retraite spéciale, dont elle bénéficie en tant qu’Avocat du Peuple. De
    son côté, Renate Weber refuse de commenter cette démarche et attend le
    déroulement de la procédure parlementaire. Selon la législation en vigueur,
    l’Avocat du peuple ne bénéficie pas d’un régime spécial de retraite,
    précise-t-elle encore. Depuis l’opposition, le PSD et le parti Pro Romania qui
    dominent le Législatif roumain, ont fait savoir qu’ils n’allaient pas voter en
    faveur de la démission de Mme Weber.




    Rapatriements
    – Ces samedi et dimanche derniers 394
    ressortissants roumains sont rentrés au pays, 146 – de Grande Bretagne, 138 -
    des Pays – Bas, 101 d’Espagne et 9 de Tunisie. Cette action s’inscrit dans les
    démarches communes des ministères des AE, de l’Intérieur et des Transports
    censées faciliter le retour au pays des Roumains se trouvant à l’étranger et
    qui n’ont pas pu voyager à cause des restrictions imposées au transport aérien
    dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Ces personnes ne pouvaient pas
    prolonger leur séjour à l’étranger. Les autorités roumaines ont également
    facilité le retour en Roumanie de plusieurs citoyens étrangers résidant dans
    notre pays, des Tunisiens, des Espagnols, des Britanniques, des Italiens, et
    d’autres.

    Banques – Jusqu’ici les banques de Roumanie ont solutionné 90% des demandes de suspension des mensualités déposées par les clients ayant contracté différents crédits. Selon un communiqué de l’Association roumaine des Banques, aux cours des 3 premiers mois depuis le début de la pandémie, 362.000 demandes ont été formulées. Sur celles qui ont été approuvées avant le 15 juin, plus de 60% ont déjà été solutionnées, dont 40% – en s’appuyant sur les mesures de soutien adoptées par les banques à compter de mars dernier. 41.000 demandes attendent encore une réponse.

    OTAN – La présence militaire américaine sur le territoire de la Roumanie pourrait augmenter, et la base de Mihail Kogalniceanu (sud-est) est l’endroit idéal pour un élément militaire expéditionnaire, a déclaré le secrétaire général adjoint de l’OTAN, le Roumain Mircea Geoana. A son avis, cette croissance des troupes américaines pourrait être justifiée dans le contexte où la Russie continue de renforcer de manière substantielle ses capacités militaires dans la région de la Mer Noire.


    Baccalauréat – Près
    de 135.000 lycéens en terminale ont participé lundi à la première épreuve du Baccalauréat,
    celle de langue et de littérature roumaines, a fait savoir le ministère de
    l’Education de Bucarest. Plus de 3600 candidats se sont absentés. Cette année,
    en raison de la pandémie, les examens se déroulent dans des conditions
    spéciales. Les candidats sont soumis à un tri épidémiologique et, dans les
    salles de classe, ils respectent une distance de deux mètres entre eux. Une
    deuxième session du bac aura lieu pour les élèves qui ont eu des problèmes de
    santé lors de la première. Pour la première fois, les candidats s’identifient
    sur les listes non pas d’après leurs noms, mais par des codes qui leur ont été
    communiqués par leurs lycées.






    Théâtre -
    La première édition en ligne du Festival international de Théâtre de Sibiu
    (FITS) s’est achevée dimanche. Déroulée 10 jours durant sous le titre « Le
    pouvoir de croire (Empowered) », elle a réuni sans près de 218.000 visiteurs
    uniques et quelque 804.000 visualisations, ont annoncé ses organisateurs. A
    l’affiche – 138 événements proposés par des invités de 30 pays sur 5
    continents, le tout présenté sur le site www.sibfest.ro, ainsi que sur la page
    Facebook et la chaîne YouTube du festival. S’y ajoutaient 12 conférences
    spéciales. Selon les organisateurs, la manifestation de Sibiu est le festival
    de arts du spectacle le plus grand d’Europe Centrale et de l’Est, offrant cette
    année 250 heures de théâtre, danse, musique, cirque, conférences, débat,
    spectacles de lecture et représentations pour enfants – toutes transmises en
    ligne à titre gratuit.


    Météo – Dans les 24 prochaines heures, la
    météo reste instable dans la plupart des régions de la Roumanie. Plus de la
    moitié du territoire est placée en alerte orange aux orages, valable jusqu’à
    mardi matin. En sont concernés le sud-ouest, le centre, le nord et l’est du
    pays, où l’on attend des pluies torrentielles, des orages et des chutes de grêle.
    Les précipitations pourraient y dépasser les 40 l/m2, voire les 80 l/m2, par
    endroits. Les météorologues ont également émis un avertissement jaune pour
    instabilité atmosphérique dans 14 départements, situés dans le sud et le
    sud-est du territoire. Les pluies torrentielles risquent de provoquer de
    nouvelles inondations, mettent en garde les hydrologues. Les températures
    maximales iront de 21° à 29°.






  • 02.05.2020

    02.05.2020

    Coronavirus en Roumanie – La Roumanie a confirmé jusqu’à présent plus de 12.700 cas de contamination au nouveau coronavirus, dont plus de 4.500 personnes ont guéri. Le nombre de décès des suites de l’infection au Sars-Cov-2 a atteint les 755, après 27 nouveaux décès rapportés vendredi et 11 autres ce samedi. A l’étranger, plus de 2.300 ressortissants roumains ont été testés positifs, la plupart d’entre eux en Italie, alors que 93 d’entre d’eux ont perdu la vie. De même, à compter de ce 2 mai, les vols depuis la Roumanie vers l’Autriche, la Belgique, la Suisse, les Etats-Unis, le Royaume Uni, l’Irlande du Nord, les Pays Bas, la Turquie et l’Iran restent suspendus jusqu’au 14 mai. Par ailleurs, un avion C-27J Spartan des Forces aériennes roumaines a transporté ce samedi, en Espagne, pays sévèrement touché par la pandémie de coronavirus, 90.000 masques de protection du type FFP 2. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, ces masques font partie de la réserve de contre-mesures médicales pour la pandémie de covid-19 constituée en Roumanie, des équipements rachetés par Bucarest sur base d’une allocation de 10 millions d’euros de la part de la Commission européenne, conformément à un document signé entre le Département pour les situations d’urgence de Roumanie et la Direction générale de protection civile et opérations humanitaires européennes.

    Education – La ministre roumaine de l’Education, Monica Anisie, a déclaré ne pas exclure la possibilité que les établissements scolaires roumains ne rouvrent pas à la rentrée de septembre. Son intention est que d’ici là, tout élève roumain ait accès à l’éducation assistée par la technologie. Dans une interview télévisée, la ministre a affirmé que des leçons vidéo seront préparées pour toutes les classes, bien que ce fut difficile de trouver des espaces pour les enregistrer toutes. Les cours ne reprendront pas durant cette année scolaire, ont décidé les autorités. Seule exception font les élèves des années terminales de collège et de lycée qui reviendront en classe en juin, dans des conditions spéciales, afin de se préparer pour les examens qui les attendent, à savoir l’évaluation nationale qui précède l’admission au lycée et le Baccalauréat.

    Banques – En Roumanie, les personnes physiques et les compagnies peuvent demander aux banques de reporter leurs mensualités, jusqu’à la mi-mai, conformément à un décret d’urgence émis par le gouvernement en ce sens. Ces demandes peuvent être transmises par email, par téléphone, sur papier ou bien en remplissant un formulaire en ligne. Selon les données de l’Association roumaine des banques, environ 260.000 personnes physiques et quelque 10.000 compagnies ont déjà déposé de telles demandes pour le report des mensualités. Toutefois, l’Institution attire l’attention sur le fait que cet ajournement doit être accepté uniquement pour ceux qui ont des difficultés financières en raison de la pandémie de coronavirus, pour ne pas affecter la liquidité et la solvabilité du système bancaire. Notons que les banques roumaines comptent environ 1 million et demi de clients personnes physiques et environ 100.000 sociétés.

    Tourisme – Le ministre roumain des Finances, Florin Cîţu, rencontrera la semaine prochaine les représentants des organisations les plus importantes du tourisme roumain, un secteur sévèrement touché par les mesures prises par les autorités afin de limiter la propagation du coronavirus. Hormis les facilités accordées par le programme IMM Invest (PME Invest), dont le paiement du chômage technique et le report des mensualités dues aux banques, les opérateurs du tourisme doivent bénéficier aussi de mesures spécifiques de relance des affaires, a précisé le ministre. Selon les représentants des agences de tourisme les pertes du domaine s’élèvent à quelque 60 millions d’euros rien que pour a fête du 1er Mai, journée où, normalement, démarrait officiellement la saison touristique sur le littoral roumain de la mer Noire. A comparer avec l’année dernière lorsque plus de 30.000 touristes se sont rendus dans les hôtels du littoral roumain pour fêter les mini-vacances du 1er Mai.

    Autisme – 150 personnes participent à l’Ultra-marathon Autisme 24 heures Mer Noire en courant au moins une centaine de km chacune, chez elles, à compter de ce samedi, ont fait savoir les organisateurs dans un communiqué de presse. Pour la première fois dans l’histoire de cette compétition, l’événement n’a pas lieu sur la plage de Mamaia, sur littoral de la Mer Noire, mais au domicile de chaque participant, évidemment sur toile de fonds de la crise sanitaire engendrée par le nouveau coronavirus. Ceux qui s’y sont inscrits courront jusqu’à dimanche pour soutenir financièrement les enfants touchés d’autisme qui sont confinés à domicile et ne peuvent plus continuer leur traitement.

    Météo – Le temps est assez instable ce samedi en Roumanie, notamment sur le nord, le centre et l’est où des pluies à verse sont signalées et des phénomènes orageux. En revanche, il fait beau et chaud dans le sud. Les températures maximales de la journée vont de 17 à 27 degrés. 22 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 24.04.2020 (mise à jour)

    24.04.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Les autorités roumaines font état, jusqu’à présent, de plus de 10.400 personnes testées positives au Sars-Cov-2, dont 2.800 ont déjà guéri. L’on compte plus de 560 décès.

    Coronavirus dans le monde – Les restrictions à l’exportation d’équipements médicaux et de denrées alimentaires « peuvent se révéler dangereusement contre-productives » dans le contexte de la pandémie de coronavirus, ont averti vendredi le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), relate Reuters. Dans un communiqué commun, les deux institutions invitent les Etats à la prudence en la matière, exprimant par ailleurs leur inquiétude face à la baisse des ressources nécessaires pour garantir que les produits alimentaires et médicaux parviennent aux pays qui en ont le plus besoin. Les restrictions à l’exportation « perturbent les chaînes d’approvisionnement, nuisent à la production et limitent l’accès aux produits de première nécessité », estiment le FMI et l’OMC.

    Travailleurs roumains – Les autorités autrichiennes mettront en place, à partir du 2 mai, un transport ferroviaire pour faire venir les travailleurs roumains dont le système autrichien d’assistance aux personnes âgées a cruellement besoin. Un train de nuit fera le lien chaque semaine entre la Roumanie et l’Autriche, via la Hongrie, en évitant ainsi les risques liés au transport aérien dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. La ministre autrichienne aux Affaires européennes, Karoline Edtstadler, s’est dite heureuse que, malgré la fermeture des frontières, on pouvait trouver des solutions pour créer un corridor « humanitaire » pour les travailleurs de Roumanie. En Autriche, le système d’accompagnement aux personnes âgées est fortement dépendant des soignants originaires d’Europe de l’Est. Vienne a décidé d’ouvrir ses frontières pour ceux qui font des allers-retours de courte distance depuis les pays voisins. En temps normal, 65.000 soignants, dont 80% sont des femmes de Slovaquie et de Roumanie, travaillent officiellement en Autriche. Le pays compte 33.000 personnes qui ont besoin d’assistance médicale permanente.

    Economie – Le ministre roumain de l’Economie Virgil Popescu a déclaré, dans une interview pour la chaîne américaine de télévision Bloomberg, qu’un tiers de l’économie roumaine est affecté par la pandémie de coronavirus, notamment le tourisme et l’industrie automobile. Il a affirmé, néanmoins, qu’une fois que l’activité reprendra, le déficit budgétaire du pays ne sera pas aussi important que l’estiment les spécialistes européens. Les journalistes de Bloomberg citaient en ce sens des spécialistes en économie selon lesquels la Roumanie comptera parmi les pays européens les plus durement frappés par la crise économique, avec un déficit estimé à 7,5% du PIB cette année. Selon Virgil Popescu, il faudra repenser la production industrielle et l’attention du gouvernement roumain ira vers les secteurs qui ont montré leur potentiel avant la crise : l’énergie, l’industrie pétrochimique et la défense.

    Crédits – Près de 260.000 particuliers et environ 10.000 sociétés ont demandé, jusqu’à présent, le report de leurs mensualités de crédit auprès de leur banque. Ca équivaut à 17% des crédits aux particuliers et un peu moins de 10% des crédits aux entreprises, selon les données de l’Association roumaine des banques. 175.000 demandes ont déjà été traitées, soit 65%, les autres étant en cours de traitement. Cette facilité est accordée par les banques roumaines aux clients qui ont été affectées directement ou indirectement par la pandémie de coronavirus.

    Moldavie – La Cour constitutionnelle de République de Moldova a suspendu l’entrée en vigueur d’un accord de prêt de 200 millions d’euros par la Russie, après sa ratification par le Parlement moldave. L’opposition pro-européenne avait critiqué le prêt en question à cause de plusieurs clauses qu’elle jugeait floues et suspectes et qui aurait endetté le pays de manière significative. Les correspondants de Radio Roumanie à Chişinău notent que le document accorde aux compagnies russes un accès prioritaire aux appels d’offre financés avec l’argent de Moscou. Les analystes qualifient ce prêt de crédit électoral en faveur du président socialiste pro-russe Igor Dodon, en vue des élections présidentielles prévues à la fin de l’année.

    Handball – L’équipe de Roumanie féminine de handball est qualifiée pour le Championnat Européen 2020 prévu en décembre prochain au Danemark et en Norvège. La nouvelle est tombée ce vendredi, avec la décision de la Fédération européenne de Handball d’annuler les matchs qualificatifs restants. Ca veut dire que cet Euro proposera un tableau identique à la dernière compétition continentale, celle de 2018. En plus des deux pays hôtes et de la Roumanie, la compétition regroupera la France, la Russie, les Pays-Bas, la Suède, la Hongrie, le Monténégro, l’Allemagne, la Serbie, l’Espagne, la Slovénie, la Pologne, la République Tchèque et la Croatie.Les qualifications pour le Championnat du monde masculin de handball 2021 ont également été annulées, tout comme les huitièmes et les quarts de finale de la Ligue des champions hommes. Dinamo Bucarest devait jouer dans les huitièmes de finale de la compétition, une première pour les champions de Roumanie, qui allaient affronter les Français de Paris Saint-Germain. Une décision est attendue aussi concernant les quarts de finale de la Ligue des champions Femmes, où deux équipes roumaines sont en compétition : la championne nationale SCM Râmnicu Vâlcea qui devrait rencontrer l’équipe de Metz (France) et les vice-championnes de Roumanie, CSM Bucarest, avec, pour adversaire, l’équipe de Gyor (Hongrie).

    Météo – Le temps reste généralement beau en Roumanie, avec des températures allant bien au-delà des moyennes saisonnières. Une alerte jaune aux vents forts est en vigueur samedi sur la plupart du territoire. Sur les crêtes, les rafales pourraient même atteindre 80-100 km/h. Dans le nord, nord-est et le centre du territoire, ainsi qu’en montagne, l’on attend des averses orageuses. Les maximales iront de 16 à 26 degrés.

  • 27.03.2020

    27.03.2020

    Coronavirus — Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a déclaré aujourd’hui que les mêmes directions d’action dans la lutte contre le nouveau coronavirus seraient maintenues. L’objectif fondamental, c’est de protéger la santé et la vie des citoyens, de réduire la propagation du virus et d’accroître la capacité de diagnostic. Il a fait ces précisions après une réunion qui a eu lieu au ministère de la Santé. Mercredi soir, 45 tonnes d’équipements médicaux de Corée du Sud sont arrivées en Roumanie. Jusqu’à présent, la Roumanie déplore 24 décès des suites de l’infection au nouveau coronavirus. Selon le Groupe de communication stratégique, 1229 cas de personnes infectées ont été confirmés. 115 personnes ont guéri et sont sorties de l’hôpital. A l’étranger, 11 citoyens roumains sont morts à cause de l’infection au COVID-19 : huit en Italie, deux en France et un au Royaume Uni. Ce soir, près de 300 ressortissants roumains d’Italie, des régions de Lombardie, Emilie Romagne et Vénétie, avec des situations spéciales, sans emploi et sans logement, quitteront Venise pour Constanţa. A leur arrivée, elles seront placées en quarantaine pour au moins deux semaines.



    Mesures spéciales — En Roumanie, les personnes physiques ou morales peuvent bénéficier, sur demande, d’un report des mensualités dues aux banques jusqu’au 31 décembre prochain au plus tard. Cette annonce a été faite par le ministre des Finances, Florin Cîţu. Selon une ordonnance adoptée dans la réunion gouvernementale, cette mesure s’applique aux débiteurs dont les revenus ont été affectés — de manière directe ou indirecte – par la situation grave engendrée par la pandémie. Ils peuvent déposer leur demande à la banque jusqu’à la cessation de l’état d’urgence au plus tard. Le ministre a précisé que les normes d’application seraient publiées 15 jours après l’adoption de cet acte règlementaire et approuvées par arrêté gouvernemental.



    Bessarabie — Des manifestations exclusivement en ligne marquent aujourd’hui les 102 ans depuis l’Union de la Bessarabie (est) avec la Roumanie. Le 27 mars 1918, vers la fin de la Première Guerre mondiale, sur la toile de fond de la dissolution de l’Empire des tsars, le Conseil du pays, organe législatif de Bessarabie, a voté l’union de cette province roumaine majoritaire avec le Royaume de Roumanie. Ce fut le premier acte de constitution de l’Etat national unitaire roumain. Ce processus allait s’achever à la fin de la même année par l’entrée sous l’autorité de Bucarest de la Bucovine (nord-est), de la Transylvanie (centre), du Banat, de la Crişana et du Maramureş (ouest), qui se trouvaient jusque là sous l’autorité de l’Empire d’Autriche-Hongrie. A l’automne de 1940, suite à un ultimatum, l’URSS a annexé tant la Bessarabie que le nord de la Bucovine — des territoires appartenant actuellement aux anciennes républiques soviétiques de Moldova et d’Ukraine. En 2018, au moment du Centenaire de la Roumanie, de nombreuses administrations locales de République de Moldova ont adopté des déclarations symboliques de réunion avec la Roumanie.



    Chômage – Le taux de chômage a augmenté à 3,9% au quatrième trimestre de 2019, contre 3,8% au trimestre antérieur, selon les chiffres rendus publics par lInstitut national de la statistique. Le niveau de chômage le plus élevé, 18,5%, est enregistré parmi les jeunes entre 15 et 24 ans. Toujours au quatrième trimestre de l’année dernière, la population active de la Roumanie comptait 9,008 millions de personnes, dont 8,654 millions avec un emploi.



    Théâtre — Le 27 mars – Journée mondiale du théâtre — est marqué, cette année, à Bucarest par des théâtres fermés au public, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Même dans ce cas, les amateurs de théâtre peuvent suivre différents spectacles, présentés par les théâtres bucarestois dans des transmissions live ou des productions enregistrées postées sur leur page des réseaux sociaux. Lancée pour la première fois à Vienne, en 1961, par l’Institut national de théâtre, la Journée mondiale du théâtre est devenue, depuis 1962, un événement annuel, organisé par les centres nationaux de l’Institut, l’ONG la plus importante du domaine artistique.



    Santé – Plus de la moitié des citoyens de l’UE entre 16 et 74 ans déclarent avoir cherché en ligne, courant 2019, des informations sur les blessures, les maladies, la nutrition, l’amélioration de l’état de santé etc. Parmi les Etats membres, le taux le plus réduit de gens qui cherchent des informations médicales sur Internet est à retrouver en Bulgarie (30% de la population) et la Roumanie (31%), selon Eurostat. Au pôle opposé se trouve la Finlande, avec 76%, suivie par les Pays-Bas, Chypre, le Danemark et l’Allemagne.

  • Mesures sociales par temps de pandémie

    Mesures sociales par temps de pandémie

    Hormis la course contre la montre pour sauver la vie des personnes infectées au nouveau coronavirus, un autre souci majeur de cette période est de trouver des solutions pour soutenir une population déjà éprouvée financièrement et une économie fragilisée. C’est dans ce contexte que l’exécutif libéral de Bucarest a adopté jeudi un décret d’urgence qui permet aux Roumains de reporter leurs mensualités jusqu’au 31 décembre de cette année, si les revenus des débiteurs, personnes physiques ou morales ont été touchés par la pandémie de Covid-19. Les débiteurs peuvent transmettre une demande à la banque ayant accordé le prêt uniquement durant l’état d’urgence, c’est-à-dire au cours des trois prochaines semaines. Pour qu’elles bénéficient de cette mesure, les personnes intéressées ne doivent pas enregistrer de retards de remboursement.

    Pour plus de détails, voici ce qu’a déclaré le ministre roumain des finances, Florin Cîţu : « La suspension du paiement est accordée uniquement aux débiteurs dont les revenus ont été touchés directement ou indirectement par la situation grave générée par la pandémie de Covid-19. Ils seront définis par les normes d’application de la loi, puisque d’amples catégories de personnes peuvent bénéficier de cette option. En effet, aujourd’hui en Roumanie nous sommes tous touchés par cette pandémie, de manière directe ou indirecte », a conclu Florin Cîţu.

    Ceux qui s’attendaient à un simple ajournement du paiement des mensualités seront malheureusement déçus par l’annonce du gouvernement libéral. L’intérêt relatif aux mensualités suspendues s’ajoutera au principal de la dette pour être ensuite rééchelonné sur toute la durée du remboursement. Il s’agit donc d’un coût supplémentaire pour le débiteur. Cette solution du gouvernement est-elle viable ? Ecoutons l’opinion de l’analyste économique Constantin Rudniţchi : « Je ne sais pas si c’était voulu ou pas, mais la réalité est la suivante : par ce décret, les autorités ont donné plutôt des espoirs que des solutions, dans le sens où avant cette réunion du gouvernement, on a beaucoup évoqué le fait que tous les Roumains, personnes physiques ou morales, accéderont inconditionnellement aux mesures prévues par ce décret et en fin de compte auront la possibilité de reporter le paiement de leurs mensualités. Eh bien, ce décret ne contient pas de mesures applicables à tout le monde puisqu’il y a ce critère pas trop clair et assez flou pour le moment selon lequel les bénéficiaires seront des personnes touchées directement et indirectement par cette crise du coronavirus. Et voilà pourquoi il s’agit d’une définition vague, car on ne sait pas ce que signifie indirectement », a précisé Constantin Rudniţchi.

    Par ailleurs, malgré les difficultés générées par la pandémie de coronavirus, l’économie roumaine doit toujours fonctionner. C’est pourquoi le premier ministre Ludovic Orban a demandé au ministre des Transports, Lucian Bode, de démarrer de nouveaux investissements. Les dates butoir des projets en cours n’ont pas été modifiées et les chantiers se dérouleront comme prévu. Il en sera de même pour ce qui est des investissements dans l’énergie, nous rassure le ministre de l’Economie, Virgil Popescu. L’agriculture n’a pas été ignorée non plus, le ministre de tutelle Adrian Oros travaille déjà pour identifier des opportunités issues de cette situation particulière et pour proposer des mesures censées les exploiter.