Tag: banques

  • Le Parlement européen – un appui au niveau continental

    Le Parlement européen – un appui au niveau continental

    Une séance plénière du Parlement européen s’est tenue ce jeudi. Mais elle a tout d’une exception ; l’hémicycle de Bruxelles est resté presque vide, seuls le président de l’institution, David Sassoli, et 32 députés qui devaient prendre la parole étaient présents. Tous les autres députés ont voté en ligne, depuis chez eux. L’objectif de cette séance exceptionnelle : l’adoption de mesures en réponse à la crise provoquée par la pandémie du coronavirus.

    Pour commencer, le PE a approuvé la création du fonds d’investissement promis il y a plus de deux semaines par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le montant total de 37 milliards d’euro devrait servir à soutenir les systèmes de santé, les PMEs, le marché de l’emploi et les secteurs économiques les plus vulnérables. Les députés européens ont aussi voté l’extension de l’utilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne. Jusqu’ici destiné à aider les Etats membres en cas de désastre naturel, il a été élargi pour couvrir également les urgences sanitaires. Cela permettra aux Etats membres de bénéficier d’aides supplémentaires de 800 millions d’euros. Le PE a également voté la suspension temporaire des normes européennes concernant les créneaux horaires sur les aéroports pour soutenir ainsi les compagnies aériennes, fortement impactées par la crise actuelle. Autrement, elles auraient été obligées de maintenir leurs vols, même vides, dans le seul but de conserver leurs créneaux.

    Le président de l’institution, David Sassoli, ainsi que les autres députés européens qui ont pris la parole, ont tous réclamé plus de solidarité et de collaboration entre les Etats membres. Un autre point vital selon les députés : le maintien des frontières intérieures ouvertes pour permettre la livraison d’équipements médicaux et de marchandises. David Sassoli a réitéré le fait que le Parlement ne cessera pas son activité, malgré la pandémie. « C’est la seule manière de servir les gens, nos communautés et le personnel médical qui se sacrifie dans les hôpitaux d’Europe », a précisé le haut responsable. Egalement présente à la séance, la présidente de la Commission européenne a indiqué que la libre circulation des biens et des services était le seul moyen d’approvisionner les régions qui sont dans le besoin. Ursula von der Leyen a plaidé pour une action commune des Etats européens et pour le maintien du marché unique.

    Jeudi toujours, les leaders du G20, réunis eux aussi en visioconférence extraordinaire, ont promis d’injecter plus de 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale. Cela devrait être une réponse coordonnée des 20 plus importantes économies mondiales face à la pandémie de coronavirus. Parmi les autres mesures annoncées : l’augmentation des capacités de production pour faire face à la demande accrue d’équipements médicaux, le maintien des flux transfrontaliers de biens et de services, la résolution des perturbations qui affectent les chaînes d’approvisionnement mondiales et la facilitation du commerce international. Des pays gravement affectés par le coronavirus, comme l’Espagne, la Jordanie, Singapour et la Suisse, se sont joints à la réunion du G20, ainsi que les dirigeants de plusieurs organisations internationales : les Nations Unies, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation mondiale du commerce. (Trad. Elena Diaconu)

  • 26.03.2020

    26.03.2020

    Coronavirus en Roumanie — Le ministre roumain de la Santé, Victor Costache, a démissionné aujourd’hui. L’annonce a été faite par le premier ministre Ludovic Orban, qui a précisé que le secrétaire d’Etat Nelu Tătaru deviendrait ministre par intérim. Par ailleurs, le nombre des décès des suites de l’infection au COVID-19 est arrivé à 17. 906 personnes sont infectées, dont plus de 100 parmi le personnel médical. 86 personnes ont guéri jusqu’à présent. Neuf Roumains sont décédés à létranger à cause de cette maladie : sept en Italie et deux en France. Le président de la Société roumaine de microbiologie, Alexandru Rafila, considère qu’au plus tard d’ici deux ou trois semaines, la Roumanie rapportera au moins 1.000 cas quotidiens d’infection, à cause de l’augmentation du nombre de personnes testées.



    Mesures spéciales — En Roumanie, en état d’urgence à cause de l’épidémie de coronavirus, le gouvernement approuve aujourd’hui de nouvelles mesures spéciales. On s’attend à une ordonnance d’urgence permettant de reporter le paiement des mensualités dues aux banques pour une période maximale de 9 mois. Elle s’appliquera tant aux personnes physiques qu’aux entreprises. L’annonce a été faite mercredi par le président Klaus Iohannis, qui a exprimé sa conviction que pendant ce laps de temps, l’économie et les gens se reprendraient, et que les choses entreraient plus facilement dans la normalité. Le ministre des Finances, Florin Cîţu, a expliqué qu’aucun certificat d’état d’urgence ne serait nécessaire pour obtenir une telle facilité. Une simple demande adressée à la banque suffira. Il a mentionné que la proposition a également été discutée avec la Banque nationale et avec le système bancaire. Le gouvernement de la Roumanie pourrait encore décider de l’octroi d’un bonus pour des conditions de travail particulièrement dangereuses, pour les personnels des autorités et des institutions responsables de la prévention, de la limitation et de des soins pour la COVID-19. Des mesures supplémentaires de protection sociale seront prises et des modifications seront apportées au régime de l’état de siège et de l’état d’urgence.



    Sondage — Six Roumains sur dix pensent que la situation globale générée par la pandémie de coronavirus peut affecter leur travail — selon une enquête réalisée par l’Institut roumain pour l’évaluation et la stratégie. Plus de trois quarts des sujets questionnés disent respecter strictement les mesures imposées par le gouvernement et le Comité national pour les situations d’urgence. La consigne de rester à domicile a été respectée par près de six personnes sur dix. Les courses sont la principale raison des Roumains pour quitter leur domicile. Dans le même temps, près de la moitié des gens croient que les autres ne respectent pas les recommandations des autorités. La plupart des participants à l’enquête déclarent s’informer sur la pandémie à la télévision. Plus de la moitié d’entre eux affirment que les nouvelles à ce sujet leur transmettent un sentiment de peur. Au moins sept personnes sur dix se déclarent satisfaites par l’activité des autorités locales et estiment que les actions des autorités centrales leur donnent le sentiment que la pandémie sera dépassée. En revanche, un tiers des Roumains sont d’avis que les autorités cachent des informations. L’enquête, réalisée entre le 21 et le 24 mars, a une marge d’erreur d’environ 2,5%.



    Rapatriement — Un groupe de 190 citoyens roumains a été rapatrié, mercredi soir, de Rome, par un vol de la compagnie aérienne nationale, TAROM, informe un communiqué du ministère des Affaires étrangères. L’action fait partie de la série des démarches communes du ministère des Affaires étrangères et du ministère des Transports, de l’Infrastructure et des Communications pour faciliter le retour au pays des citoyens roumains, non résidents, qui sont des travailleurs saisonniers. Ces personnes sont affectées par la limitation drastique des activités économiques qu’ils exerçaient en Italie ou sont des citoyens roumains qui se trouvaient dans la Péninsule dans des situations spéciales, sans possibilités réelles de continuer à rester dans ce pays. Dans ce contexte, le ministère roumain des Affaires étrangères appelle les citoyens roumains qui ont leur domicile ou leur résidence à l’étranger de respecter strictement les recommandations des autorités de ces Etats et souligne que les déplacements vers la Roumanie ne sont pas recommandés, parce qu’ils peuvent constituer un facteur supplémentaire de propagation de l’infection au coronavirus.



    Vols — Tarom, la compagnie roumaine de transport aérien suspend, à partir d’aujourd’hui, ses vols vers la France et l’Allemagne pour au moins deux semaines. Mercredi, elle avait également arrêté tous ses vols internes, suite aux restrictions imposées pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. La mesure ne concerne pas les vols des aéronefs d’Etat, les vols cargo et de services postaux ou ceux qui assurent des services médicaux d’urgence. Tous les passagers affectés par la suppression des vols peuvent choisir entre le report de leur voyage sans frais supplémentaires ou le remboursement intégral des billets. En février, la Commission européenne approuvait l’accord d’un emprunt de 176 millions de lei (environ 36,5 millions d’euros) à Tarom. La compagnie se confronte à un déficit accru de liquidités à cause de l’augmentation des coûts d’exploitation suite au vieillissement de sa flotte. Selon la Commission européenne, ce crédit était indispensable pour permettre à Tarom de continuer son activité.



    Météo – Alerte orange au vent violent, jusquà vendredi matin, dans la région montagneuse du sud-ouest; les rafales auueindront les 80-110 Km/h. Vigilance jaune au vent sur tout le relief, jusquà vendredi matin. Les maximales vont de 5 à 16°, avec 10° à Bucarest.

  • Les clients, mieux protégés face aux banques

    Les clients, mieux protégés face aux banques

    Les Sénateurs viennent d’adopter plusieurs projets législatifs portant sur la protection des consommateurs dans la relation avec les banques, à l’initiative du président de la Commission économique, le social-démocrate Daniel Zamfir. Un de ces projets vise la protection des consommateurs face aux risques engendrés par les crédits en devises étrangères. Le projet stipule le fait qu’une personne peut demander à la banque de convertir son crédit au taux de change de l’octroi initial en y rajoutant 20%. Si la banque ne répond pas dans un délai de 45 jours, la personne en question peut s’adresser à un tribunal et les mensualités seront suspendues entre le moment où la demande de conversion a été formulée et le verdict des juges.

    Le sénateur social-démocrate Daniel Zamfir explique : « Cette loi rend finalement justice à ceux qui ont contracté des crédits en francs suisses et ont dû supporter, malheureusement, à leurs propres frais, la crise financière de 2008. Les mensualités de ces gens ont largement dépassé leurs revenus, et cette proposition législative ne fait que remédier à cet état de choses. »

    De l’autre côté de la barricade, le Parti National Libéral, à la gouvernance, s’est prononcé contre cette loi, estimant qu’elle lance des mesures populistes. Le leader des sénateurs libéraux, Daniel Fenechiu, affirme : « Ce type de réglementation populiste ne fait que bloquer les normes de l’économie de marché. Elle ne produira jamais d’effet, car elle contrevient à un principe essentiel de l’économie de marché, à savoir le jeu de la demande et de l’offre. Ce qui se passe ici n’a rien à voir avec la protection du consommateur ».

    Les autres actes normatifs adoptés par le Sénat visent les exécutions forcées, les taux d’intérêt excessifs et la limitation des cessions de créances. Par exemple, il s’agit d’interdire le transfert de crédits afin de protéger les consommateurs contre les cessions spéculatives. Si la banque transfère un crédit, celui-ci est considéré comme spéculatif, et la personne qui doit le rembourser est considérée comme libre de dettes uniquement après avoir payé le montant obtenu par la banque quand elle a vendu le crédit. « Même cas de figure pour les crédits arrivés chez les récupérateurs de créances. Dans sa forme actuelle, la loi serait appliquée aux crédits en déroulement, y compris ceux en francs suisses », explique encore Daniel Zamfir.

    Enfin, un autre projet adopté par le Sénat porte sur la protection du consommateur face aux exécutions forcées abusives ou intempestives. Selon le même Daniel Zamfir, ce projet de loi est censé protéger les habitations des familles.

    La démarche des sociaux-démocrates est soutenue par l’Union démocrate – magyare de Roumanie (UDMR), qui estime que ces lois améliorent les conditions d’exécution forcée ou celles de la conversion des crédits.

    Bien qu’ils ne soient pas parfaits, ces nouveaux actes normatifs se retrouveront devant les députés de Bucarest, qui devront prendre la décision finale. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Le crédit, sous la loupe de la banque centrale.

    Le crédit, sous la loupe de la banque centrale.

    Dans le cadre d’une conférence annuelle du Centre de résolution des litiges dans le secteur bancaire, qui a eu lieu récemment à Bucarest, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu a proposé de nouvelles solutions censées assurer une poursuite la croissance économique de la Roumanie. Sachez que la mission du centre est principalement de concilier les intérêts, souvent divergents des clients et des institutions financières. « La banque abuse à chaque reprise de sa position dans la relation avec ses clients », c’est l’expression qui nuit le plus à la confiance des clients dans les banques affirme Mugur Isarescu, le gouverneur de la Banque centrale roumaine. Et c’est justement la mission de ce centre, d’aider les banques à regagner la confiance des clients, explique M Isarescu. A son avis, une alternative saine à l’expansion de la consommation en tant que moteur de la croissance économique pourrait se retrouver dans le crédit.

    Même si à l’heure actuelle les déficits de la Roumanie sont bien inférieurs à ceux des années 2007 – 2008, le système financier roumain possédant suffisamment de liquidités, le pays se confronte à un problème lié aux politiques fiscales promues ces dernières années. Mugur Isarescu : « Qu’est ce qui nous manque pour transformer le crédit en une source alternative de croissance économique ? Eh bien il nous manque justement la confiance, une atmosphère plus calme, plus paisible, un cadre législatif stable dans son entier, et non pas une ou deux innovations, le fruit de bonnes intentions. Mais vous savez ce que disait Dante il y a des centaines années : « le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions ». »

    Celui-ci a également dit que la croissance économique de la Roumanie reposait actuellement sur la consommation, couverte en grande partie par les importations, ce qui contribue à la création d’emplois dans d’autres pays. Une solution serait d’assurer une croissance économique soutenable reposant sur une compétitivité accrue. Aux dires du chef de la Banque nationale de Roumanie, les banques disposent de suffisamment de fonds pour accorder des crédits et ce rétablissement de la confiance pourrait donner une nouvelle impulsion à cette activité. Ceux qui font appel aux banques pour obtenir des prêts devraient connaitre l’ABC du secteur, soit le fait que l’intérêt primordial des institutions de crédit dans leur relation avec les clients est de récupérer leur argent et non pas de partager le risque commercial avec les bénéficiaires des crédits.

    Au cours des trois années et demie depuis la création du centre de résolution alternative des litiges dans le secteur bancaire, les négociations entre consommateurs et institutions financières bancaires et non-bancaires par le biais de conciliateurs ont produit des bénéfices dépassant les deux millions d’euros. La valeur moyenne d’un dossier visant un contrat de crédit, solutionné par le centre s’élève à environ 2.150 euros. Selon les études réalisées au niveau de la Banque Mondiale, lorsqu’un consommateur dispose de la possibilité de résoudre une doléance, une complainte, un mécontentement d’une manière extrêmement simple et peu couteuse, sa confiance dans le système financier-bancaire dans son entier ne fait qu’augmenter.

  • A la Une de la presse roumaine 21.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 21.03.2019

    Pendant qu’Adevărul annonce le changement de la manière de calculer l’indice ROBOR, celui qui a une influence directe sur les mensualités des crédits en lei, le journal Gândul essaie d’expliquer la raison qui a poussé Liviu Dragnea à faire choix d’un hôpital privé pour se faire soigner. Il a voulu payer lui-même les frais d’hospitalisation pour ne pas dépenser l’argent public, a affirmé un député ALDE cité par la presse. Enfin, les fermiers roumains souhaitent faire connaître le fromage et les charcuteries autochtones aux touristes qataris



  • 16.02.2019

    16.02.2019

    Conférence — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, qui participe, en tant qu’invité d’honneur, à la 55e Conférence de sécurité de Munich, a déclaré samedi que le système international multilatéral subit une pression croissante. La réponse à cela est la cohésion et l’objectif principal devrait être un Engagement européen accru, a-t-il précisé. Et lui d’ajouter que ce message d’unité et de cohésion définit de manière fondamentale les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Le président Iohannis a par ailleurs affirmé que les efforts devraient viser surtout une démarche harmonisée de l’OTAN et de l’UE. Selon lui, ce but peut être atteint en combinant le rôle unique que l’OTAN joue en matière de défense collective avec l’approche intégratrice de l’UE dans la gestion des crises et sa capacité à rassembler les ressources et les moyens les plus divers. Les défis qui se posent devant l’Alliance sur son flanc oriental ne sauraient être ignorés et l’Alliance se doit de continuer à renforcer sa posture de défense et de dissuasion sur ce flanc, a souligné le chef de l’Etat roumain. A l’agenda de la Conférence de sécurité de Munich figurent la gestion des défis sécuritaires, la relation transatlantique, les priorités de l’OTAN, l’avenir du projet européen et la coopération entre l’UE et l’OTAN.



    Candidature — Le social-démocrate Mircea Drăghici a fait savoir sa décision de retirer sa candidature pour le poste de ministre des Transports au sein du cabinet de Bucarest. Sa collègue de parti, Lia Olguţa Vasilescu, avait elle aussi renoncé à sa candidature pour le poste de ministre du Développement régional et de l’Administration publique. Le président Klaus Iohannis avait rejeté la nomination de Lia Olguţa Vasilescu, mais n’avait fait aucune référence à celle de Mircea Draghici.



    Justice – A Bucarest et dans d’autres grandes villes de Roumanie ont eu lieu vendredi soir des manifestations de soutient à l’ancienne cheffe de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruța Kövesi. Les manifestants ont scandé des slogans contre la coalition au pouvoir et brandi les drapeaux de la Roumanie et de l’UE. Laura Codruța Kövesi, s’est présentée vendredi à la Section d’investigation des magistrats près le Parquet général de Bucarest, où elle s’est vu communiquer les accusations d’abus de fonction, pots-de-vin et faux témoignage à son encontre. Après l’audition, Mme Kövesi a déclaré qu’elle avait déposé deux requêtes de récusation du procureur qui instruit le dossier et du procureur en chef de la Section. L’ex procureure en chef anti-corruption se dit innocente et affirme que ce n’est pas une coïncidence d’être citée à comparaître juste avant de se rendre au Parlement européen, pour les entretiens des candidats au poste de procureur en chef européen, où certaines sources européennes la donnent pour favorite.



    Budget — Le Parlement roumain a adopté vendredi les projets de loi du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale pour l’année en cours. La construction budgétaire repose sur une croissance économique estimée à 5,5%, sur un déficit de 2,76% et sur un Produit intérieur brut (PIB) supérieur à mille milliards de lei (soit plus de 200 milliards d’euros). La coalition au pouvoir estime que le budget adopté reflète bien la situation sociale et économique de la Roumanie d’aujourd’hui, mettant l’accent sur trois domaines prioritaires : la santé, l’éducation et les investissements. Les parlementaires d’opposition, membres du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du mouvement populaire, ont voté contre l’adoption du budget, estimant qu’il est surévalué.



    Finances — L’UE disposera bientôt d’un cadre plus solide de régelementation et de surveillance des banques, après l’approbation, vendredi, par les ambassadeurs des Etats membres d’un accord convenu par la présidence roumaine du Conseil de l’UE et le Parlement européen. Le document comporte un paquet de normes révisées censées diminuer les risques dans le secteur bancaire européen. Ces mesures permettront aux banques de disposer de suffisamment de capital pour accorder des crédits aux personnes morales et aux particuliers, dans des conditions sûres. Les contribuables seront protégés contre les éventuelles difficultés auxquelles seront confrontées les banques, a déclaré le ministre roumain des finances, Eugen Teodorovici.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, principale favorite au tournoi WTA de Doha, au Qatar, rencontre aujourd’hui en finale la Belge Elise Mertens (21WTA). Halep, qui sera n°2 mondiale, à partir de lundi, a vaincu, dans les demi-finales, l’Ukrainienne Elina Stivolina, tandis qu’Elise Mertens a disposé de l’Allemande Angelique Kerber. Le palmarès de Halep est riche de 18 titres, dont un remporté à Roland Garros.



    Rugby — La sélection de rugby de Roumanie affronte ce samedi à Botosani (nord-est du pays ), l’équipe allemande, pour le deuxième match de la nouvelle édition du Championnat dEurope (Rugby Europe International Championship). Léquipe roumaine a perdu le premier match de la compétition, qui l’a opposée à la Géorgie, score 19-8, tandis que l’Allemagne s’est inclinée devant la Belgique. Le Championnat dEurope de rugby est la deuxième grande compétition continentale après le célèbre tournoi des Six nations. Dans la hiérarchie internationale, la Roumanie occupe la 18e place, alors que l’Allemagne se trouve en 27e position.



    Météo — La météo s’adoucit. Le ciel est variable, plutôt couvert sur l’est et le nord-ouest. Les températures de la journée iront de 1 à 11°. Il faisait 8° à midi, dans la capitale, Bucarest.




  • 15.02.2019

    15.02.2019

    Budget – Le
    parlement roumain a adopté aujourd’hui les projets de loi du budget de l’Etat
    et du budget de la sécurité sociale pour l’année en cours. La construction
    budgétaire repose sur une croissance économique estimée à 5,5%, sur un déficit
    de 2,76% et sur un Produit intérieur brut (PIB) supérieur à mille milliards de
    lei (soit plus de 200 milliards d’euros). Les secteurs privilégiés seront la
    santé, l’éducation et les investissements, affirment les représentants du
    pouvoir.





    Anti-corruption
    – L’ancienne cheffe de la Direction nationale anti-corruption (DNA) de
    Roumanie, Laura Codruța Kövesi, a été entendue aujourd’hui à la Section d’investigation
    des magistrats, près le Parquet général de Bucarest, où elle s’est vu communiquer
    les accusations d’abus de fonction, prise de pots-de-vin et faux témoignage. Après
    l’audition, Mme Kövesi a déclaré à la presse qu’elle avait déposé deux
    requêtes de récusation du procureur qui instruit le dossier et du procureur en
    chef de la Section. L’ex procureure en chef anti-corruption a dit qu’elle était
    innocente et qu’il n’y avait pas de coïncidence dans le fait d’être citée à comparaître
    juste avant de se rendre au Parlement
    européen, pour les auditions des candidats au poste de procureur en chef européen,
    dont elle est favorite, selon les médias. Mme Kövesi a été entendue suite à une
    plainte déposée contre elle par l’ancien élu social-démocrate Sebastian Ghiţă,
    lui-même protagoniste de plusieurs affaires de corruption et actuellement fugitif
    en Serbie voisine. Le président roumain Klaus
    Iohannis a sollicité à la Section d’investigation des infractions en justice de
    clarifier rapidement le dossier ouvert au nom de l’ancienne cheffe de la DNA.
    Le chef de l’Etat affirme que ladite Section ne doit pas être un instrument
    politique d’enquête et d’intimidation des magistrats de siège et du parquet. L’opposition
    de droite, quant à elle, a qualifié le dossier « d’opération de police
    politique », orchestré sur ordre du pouvoir de Bucarest. La Commission
    européenne a fait savoir qu’elle suivait attentivement l’évolution de la
    situation. En matière d’indépendance de la justice en Roumanie, la Commission a rappelé avoir insisté, à plusieurs
    reprises, sur l’importance cruciale d’une justice indépendante et
    professionnelle.


    Gouvernement -
    Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourd’hui pour approuver entre autres,
    un projet d’arrêté qui fixe la date des élections européennes, celles-ci allant
    se tenir le 26 mai prochain. La Roumanie aura 33 élus au futur Législatif européens,
    1 de plus qu’actuellement. Le gouvernement roumain examine aussi un projet d’arrêté
    concernant la création d’un Registre national des risques de santé en relation
    avec les facteurs environnementaux, ainsi qu’un mémorandum portant sur le
    programme de modernisation et de développement des stations thermales de
    Roumanie.










    Finances – Les
    ambassadeurs des Etats membres de l’Union européenne ont approuvé, aujourd’hui,
    un accord convenu par la présidence roumaine du Conseil de l’UE et le Parlement
    européen et concernant un paquet de normes révisées censées diminuer les
    risques dans le secteur bancaires européen. Ces mesures permettront aux banques
    de disposer de suffisamment de capital pour accorder des crédits aux personnes morales
    et aux particuliers, dans des conditions sures. Les contribuables seront
    protégés contre les éventuelles difficultés auxquelles se confronteront les
    banques, a déclaré le ministre roumain des finances, Eugen Teodorovici. Le
    paquet de mesures inclut, aussi, entre autres, un cadre de coopération et d’échange
    d’informations entre les autorités chargées de surveiller l’activité des
    groupes bancaires transfrontaliers.

    Présidence – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, en sa qualité de haut représentant de l’Etat qui assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, ouvrira demain la série de débats de la 55-e Conférence de sécurité de Munich. Il aura à ses côtés la chancelière de l’Allemagne, Angela Merkel, et le président de l’Egypte, haut représentant de l’Etat qui préside l’Union africaine. Dans son allocution, le président de la Roumanie soulignera la nécessité de consolider l’OTAN, en tant que garant de la sécurité euro-atlantique. Il soulignera aussi le fait que la coopération et la coordination entre l’Alliance et l’Union européenne sont une garantie de sécurité et de prospérité. Le président Iohannis insistera sur le fait que la région de la mer Noire est des repères stratégiques les plus importants dans l’actuel contexte sécuritaire international. Il rappellera que la Roumanie se propose de rester un pilier de stabilité régionale et qu’elle continuera d’être une source de sécurité et de stabilité au sein de l’OTAN et de l’UE. La Conférence de Munich fait partie des forums internationaux annuels où s’expriment les plus importants dirigeants du monde.


    Grippe – Le
    nombre des décès provoqués par la grippe en Roumanie est actuellement de 127,
    un chiffre communiqué par le Centre national de surveillance et de contrôle des
    maladies transmissible. La dissémination des infections respiratoires s’est
    quelque peu calmée, la semaine dernière, dû probablement aux vacances
    scolaires, considèrent les autorités sanitaires. Selon l’Institut national de
    santé publique, plus de 2500 cas de grippe et plus de 103.000 cas de
    viroses respiratoires ont été
    enregistrés la semaine dernière.



















    Tennis – Au tournoi de tennis de Doha, la Roumaine Simona Halep, numéro 3
    mondial et tête de série numéro 1, affronte aujourd’hui en demi-finale, la
    quatrième favorite de la compétition, l’Ukrainienne Elina Stivolina. L’autre
    demi-finale opposera l’Allemande Angelique Kerber et la Belge Elise Mertens.

    Météo – La météo rime aujourd’hui
    avec le moois de février, en Roumanie. Le ciel est couvert, mais les
    précipitations ne sont pas vraiment au rendez-vous. Les températures de la
    mi-journée se situent entre 1 et 11°, avec 4° à Bucarest, à midi.

  • A la Une de la presse roumaine 16.01.2019

    A la Une de la presse roumaine 16.01.2019

    Les effets de la taxe dite « sur la cupidité » sur l’évolution des sociétés cotées à la Bourse de Bucarest, les échos produits par le discours de la première ministre Viorica Dancila au Parlement de Strasbourg et la sanction infligée par le Conseil national de l’Audiovisuel a une chaîne télé d’infos se retrouvent parmi les titres des quotidiens de ce mercredi matin.

  • Nouvelles réactions aux modifications apportées au Code fiscal

    Nouvelles réactions aux modifications apportées au Code fiscal

    Les grandes banques et les grandes compagnies énergétiques, tout comme des représentants du milieu d’affaires, des associations des investisseurs roumains et étrangers ou encore des analystes économiques ont réagi, la semaine dernière, à l’intention du gouvernement d’imposer de nouvelles taxes aux banques, aux sociétés énergétiques et de télécommunications et aux fonds privés de gestion de pensions de retraite. Un scénario gouvernemental qui a mis directement dans le rouge la Bourse de Bucarest qui a enregistré son indice le plus bas historique depuis la crise de 2008.

    Face à toutes ces réactions, le cabinet Dancila a fait la sourde oreille et, après quelques légères modifications, il a fini par adopter ladite ordonnance. Dans le domaine énergétique, le gouvernement a plafonné le prix du gaz et de l’électricité à commencer par le 1er janvier 2019 jusqu’en 2022. Une mesure censée protéger les consommateurs au détriment du budget public. Pour combler ce trou dans le budget, les responsables roumains ont décidé d’imposer aux compagnies énergétiques une taxe de 2% sur leur chiffre d’affaires. Une mesure que le cabinet de Viorica Dancila imposera aussi à toutes les banques si l’indice de référence ROBOR utilisé pour le crédit dépassera les 2%.

    Pour justifier une telle démarche, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a invoqué une série de documents de la Banque centrale roumaine et de la Banque centrale européenne qui indiquent des pratiques incohérentes des institutions bancaires envers la population et envers l’économie. En Roumanie, a précisé le ministre, « le rendement sur le capital investi est supérieur à 21%, soit trois fois plus élevé que la moyenne européenne. En plus, la Roumanie affiche le plus grand écart entre le taux d’intérêt des prêts et celui des dépôts ».

    Il convient de préciser que ces modifications ne sont pas les seules à avoir provoqué le mécontentement du milieu d’affaires. Selon les nouvelles réglementations mises en place par ordonnance d’urgence, le deuxième pilier des pensions complémentaires administrées par un fonds privé deviendra facultatif. Concrètement, même s’ils ne peuvent plus retirer leur argent au bout de quelques années de contribution, comme l’avait proposé dans un premier temps le ministre Teodorovici, les Roumains auront la possibilité de le transférer, au bout de 5 ans de contribution, au fonds administré par l’Etat qui souffre d’un déficit chronique.

    Même si la contribution au deuxième pilier de retraite sera maintenue à 3,75%, la décision du gouvernement de baisser les commissions de gestion frappera de plein fouet les fonds privés. Aux dires de leurs administrateurs, toutes ces modifications entraîneront des effets négatifs les six mois à venir. Révoltée, l’USR, d’opposition, a appelé l’Avocat du peuple à contester auprès de la Cour constitutionnelle l’ordonnance d’urgence sur les mesures fiscales qui, dit-elle, déclenchera une crise grave.

    Les Roumains, qu’ils travaillent dans le secteur public ou privé, se retrouveront encore plus pauvres ou pire, ils risqueront le chômage suite aux licenciements et à la majoration des taux d’intérêts perçus par les banques. Une première conséquence négative de l’ordonnance d’urgence sera la hausse des tarifs de l’énergie et des télécommunications, parallèlement au ralentissement des investissements. De ce fait, le gouvernement sera contraint à demander l’aide du FMI pour pouvoir payer les salaires et les retraites. (Ioana Stancescu)

  • Réactions à l’intention de modification du Code Fiscal

    Réactions à l’intention de modification du Code Fiscal

    L’annonce faite ce mardi par le ministre roumain des Finances a eu l’effet d’un tremblement de terre sur la scène politique roumaine. Selon les déclarations du ministre, le gouvernement souhaite opérer des changements majeurs dans le Code Fiscal pour 2019, qui seraient adoptés par une ordonnance d’urgence d’ici la fin de l’année. Parmi les nouvelles dispositions on compte : le plafonnement du prix du gaz pour une période de trois ans ; la possibilité pour les Roumains de retirer leur contribution au 2e pilier du régime privé des retraites; l’introduction d’un impôt de 3% du chiffre d’affaires pour les fournisseurs d’énergie électrique et de télécommunications ; la taxation des institutions bancaires en fonction de l’évolution du ROBOR, l’indicateur de référence employé dans l’octroi des crédits, alors que ce dernier a fluctué au cours de la dernière année au détriment des compagnies, ainsi que des particuliers.

    Le ministre des Finances Eugen Teodorovici a affirmé que : « Les deux partenaires doivent gagner, celui qui finance – la banque, mais aussi celui qui reçoit le financement. Ce sont, d’un côté, les sociétés de Roumanie qui, malheureusement, ont des coûts beaucoup plus importants que ceux des compagnies d’autres pays. On invoque ainsi le risque de pays. Et de l’autre côté ce sont les particuliers, les personnes physiques. »

    Les réactions à l’annonce d’Eugen Teodorovici n’ont pas arrêté depuis mardi. D’une part, il y a ceux qui soutiennent les modifications présentées par le ministre social-démocrate des Finances. Politiquement, il s’agit de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates, le partenaire de coalition du Parti social-démocrate. Son président, Călin Popescu-Tăriceanu, estime que les banques présentes sur le marché roumain devraient investir l’argent qu’elles reçoivent de la population dans l’économie du pays-hôte, chose qu’elles manquent de faire. En échange, rajoute Călin Popescu-Tăriceanu, les établissements bancaires préfèrent placer leur argent dans des titres d’Etat, qui sont rémunérés par le budget national, donc pratiquement par les taxes des contribuables.

    Dans le camp des opposants, nous pouvons compter le Président Klaus Iohannis, les partis parlementaires de droite et le milieu d’affaires, qui considèrent que les nouvelles taxes annoncées par le gouvernement vont provoquer du chaos dans l’économie du pays. Alors que l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’Energie déclare que les mesures du projet d’ordonnance d’urgence ne mèneront pas, dans la période à venir, à une augmentation des prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques, le président Klaus Iohannis soutient le contraire : « On envisage de surtaxer les compagnies du secteur énergétique. Le seul résultat que nous pouvons prévoir en ce moment c’est que nous payerons tous des tarifs plus élevés pour l’électricité et le gaz. J’ai reçu des réactions des responsables du secteur des télécommunications comme quoi les modifications les affecteront également et que, sans aucun doute, nous payerons à notre tour davantage pour les services de téléphonie et d’internet. C’est uniquement le début, car toutes les compagnies utilisent l’énergie, les carburants, et les télécommunications, alors nous devons nous attendre à des augmentations de prix générales. »

    Des banques jusqu’aux grandes compagnies d’énergie et de télécommunications, des associations des investisseurs roumains et étrangers jusqu’aux analystes économiques, tous s’accordent à dire que les futures taxes toucheront les compagnies pour ensuite être répercutées sur les citoyens. Le premier signal d’alarme a été tiré par la Bourse de valeurs Bucarest dont le principal indice a eu, mercredi, la plus grande baisse depuis la crise économique de 2008. (trad. Elena Diaconu)

  • Propositions de modification du Code fiscal

    Propositions de modification du Code fiscal

    Parmi les nouvelles dispositions fiscales annoncées mardi par le ministre des Finances, on trouve le plafonnement du tarif du gaz pour une période de trois ans et la transformation de la contribution au 2e pilier des retraites, à gestion privée, en un pilier facultatif. Ainsi, les personnes qui ont cotisé au moins cinq ans pourront, si elles le souhaitent, retirer leur retraite du 2e pilier, en payant une commission de retrait. A partir de l’année prochaine, la commission d’administration du 2e pilier baissera.



    La proposition qui fait l’objet de controverses dans le paquet de mesures fiscales et budgétaires annoncé par le ministre Teodorovici, c’est qu’une taxe dite « sur la cupidité » soit appliquée aux établissements bancaires. Cela si les taux du ROBOR — indicateur de référence employé dans l’octroi des crédits — sur 3 et sur 6 mois — dépassent un certain seuil en pourcentages. En chiffres, l’impact estimé de cette mesure pourrait être de 3 milliards de lei (environ 700 millions d’euros) ou zéro, si les banques décident que l’indice ROBOR est en dessous du seuil de référence, de 1,5%. Quels sont les arguments du responsable et pourquoi un tel nom qui accuse ? Le ministre des Finances affirme que l’appellation de taxe « sur la cupidité » est parfaitement justifiée. Elle est censée protéger les intérêts des citoyens roumains, parce que les banques préfèrent la plupart du temps acheter des titres d’Etat, plaçant ainsi leur argent en lieu sûr, au lieu d’accorder des crédits et de financer l’économie réelle. En Roumanie — a précisé le ministre — l’exposition sur les titres d’Etat du côté des banques est la 2e la plus grande de l’UE. Et le bénéfice en Roumanie est lui aussi très attrayant, il compte parmi les plus élevés au niveau européen, et les crédits non performants sont bien des fois transférés vers des compagnies du groupe et sont ensuite vendus à un prix beaucoup plus élevé que celui qui avait été payé pour les avoir. « J’entends dire tout le temps que les banques sont des partenaires de confiance, loyaux pour l’économie. Je le croirai uniquement quand on comprend que les deux partenaires doivent gagner, donc tant celui qui finance — la banque — que celui qui reçoit le financement », a déclaré Eugen Teodorovici.



    Adrian Vasilescu, consultant en stratégie à la Banque nationale de Roumanie, a réagi : « Je ne comprends pas la taxe « sur la cupidité » ; il convient de réfléchir de manière philosophique plus approfondie, parce que je ne sais pas à qui appartient cette cupidité ». Selon lui, le niveau du ROBOR est imputable à l’ensemble du pays. Il dépend des réalités du pays, premièrement du taux de l’inflation, et on ne peut affirmer dès lors que les banques sont cupides parce qu’elles font croître cet indice à cause de certains dérèglements du système économique, a estimé M Vasilescu.



    Le porte-parole du PNL, d’opposition, Ionel Dancă, a accusé ce qu’il a appelé la faim d’argent et la cupidité du gouvernement pour des revenus des taxes et des impôts payés par les compagnies. Dancă met en garde que le gouvernement détruit les secteurs les plus importants de l’économie roumaine, et la surtaxe sauvage des compagnies du domaine de l’énergie, des communications, des banques et du commerce se retournera contre les Roumains qui soutiennent par leur activité honnête le fonctionnement de l’Etat.


    Trad.: Ligia

  • 19.08.2018

    19.08.2018

    Viaduc – Le second Roumain blessé lors de l’effondrement, mardi, du viaduc d’Italie est décédé, a fait savoir le Ministère roumain des AE. Il était hospitalisé et son état était grave. Les représentants de l’équipe consulaire de Roumanie qui se sont rendus à Gènes suite à cette tragédie sont en contact avec la famille du Roumain décédé et lui accordent l’assistance nécessaire. Par ailleurs, le bilan provisoire d’une quarantaine de morts n’est pas encore officiel, a fait savoir l’agence de presse italienne ANSA. Samedi, une journée de deuil national a été observée en Italie et des funérailles nationales ont été organisées pour les victimes de la catastrophe. Beaucoup de familles ont décidé de boycotter la cérémonie officielle, préférant des obsèques privées, en signe de protestation contre le gouvernement de Rome. Environ 35 véhicules et trois poids lourds traversaient cette portion du viaduc au moment de son écoulement, par une pluie torrentielle. Le gouvernement italien a ouvert une enquête sur l’activité de la compagnie Autostrade per l’Italia, responsable de la maintenance du pont de Gênes. La société a fait savoir qu’elle allouerait 500 millions d’euros pour la reconstruction de l’autoroute et pour aider la ville. Plusieurs millions d’euros seront également destinés aux familles de victimes et des dizaines de millions d’euros – pour faire déménager les personnes habitant dans les immeubles se trouvant sous le viaduc, a encore fait savoir le président de la société mentionnée.

    Manif – Le Parquet militaire de Roumanie a reçu jusqu’ici quelque 260 plaintes pénales, et plus d’une centaine de personnes ont été auditionnées dans l’enquête sur la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier dans la capitale roumaine, Bucarest. Les gendarmes sont accusés d’être intervenus de manière abusive pendant la manifestation. Leur intervention fait l’objet de poursuites pénales contre X, lancées par le Parquet militaire de Bucarest, pour comportement abusif, abus de pouvoir et négligence. A compter de lundi, les plaintes devront être déposées au Parquet Général. Le premier procureur du Parquet militaire près le Tribunal militaire de grande instance de Bucarest, Ionel Corbu, a déclaré au sujet de l’intervention des gendarmes lors de la protestation antigouvernementale du vendredi 10 août dernier, que les actes d’agression exacerbée n’avaient été nullement justifiés, tant qu’il existait de multiples moyens d’agir pour tempérer les choses. Samedi soir, quelques dizaines de personnes sont sorties devant le siège du gouvernement, à Bucarest, pour attirer l’attention sur les violences perpétrées par les gendarmes au Meeting de la diaspora.

    Cyber attaques – Le Service roumain de renseignements a annoncé être en possession de données et d’informations certaines, y compris d’ordre technique, que des attaques cybernétiques de grande ampleur ont eu lieu sur des institutions financières de Roumanie entre juin et août 2018. Récemment, d’autres institutions partenaires du SRI ont identifié, dans les pays d’origine, l’imminence de la production d’attaques cybernétiques de grande ampleur dirigées contre plusieurs systèmes financiers du monde, indique un communiqué de presse du SRI. Le document précise que les pirates informatiques utilisent plusieurs instruments d’attaque, dont même certains de l’arsenal de Cobalt Strike, associés à un groupement de criminalité cybernétique originaire de l’est. Une des méthodes utilisées par les attaquants, note le SRI, consiste à retirer de grandes sommes d’argent, par l’élimination des limites de retrait afférentes à certains comptes bancaires.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n°1 mondiale, s’est qualifiée dans la finale du tournoi WTA de Cincinnati, aux Etats-Unis, après avoir vaincu Arina Sabalenka de Biélorussie (n° 34 WTA). La Roumaine affrontera en finale Kiki Bertens des Pays Bas (n° 17 WTA). Ce sera la 33e finale de la carrière de la Roumaine qui compte à son palmarès 18 trophées. Par ailleurs, toujours à Cincinnati, le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean-Julien Rojer, a raté, samedi, la qualification en finale de l’épreuve de double messieurs du Tournoi ATP World Tour Masters 1.000, face à Jamie Murray (de Grande Bretagne) et Bruno Soares du Brésil.

    Météo – Il fait chaud en ce dimanche en Roumanie, notamment dans le sud du pays, où l’inconfort thermique est accentué. Le ciel est couvert par endroits sur le sud, l’est et le centre, où l’on attend des précipitations qui pourraient dépasser les 20 litres par mètre carré. Les températures maximales de la journée iront de 27 à 34 degrés. 29 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La Roumanie – encore attractive pour les investisseurs

    La Roumanie – encore attractive pour les investisseurs

    La crise aiguë de main d’œuvre est une des principales entraves dans la voie du développement des compagnies présentes en Roumanie, et le cadre législatif instable accentue le risque de pays. Or c’est un aspect que les investisseurs prennent en compte lorsqu’ils considèrent d’investir un marché. Pourtant, des ressources pour de nouveaux projets existent en Roumanie, des opportunités aussi, mais le rythme doit être accéléré. Ce sont quelques-unes des conclusions auxquelles sont arrivés les représentants du milieu des affaires et les investisseurs sur le marché roumain lors d’une conférence économique organisée à Bucarest. Ils affirment que la main d’œuvre avec une bonne formation constitue un avantage pour ceux qui sont intéressés par la Roumanie, même si dans le domaine de l’infrastructure, les choses n’ont pas évolué suffisamment.

    Certains investisseurs sont même convaincus que, si le problème des liaisons routières et ferroviaires modernes entre les différentes régions du pays était solutionné, la Roumanie connaîtrait une croissance économique beaucoup plus importante que maintenant. L’instabilité du cadre légal et fiscal figurent aussi sur la liste des problèmes signalés par les entrepreneurs, qui ont énoncé parmi leurs raisons de préoccupation aussi les incertitudes au niveau politique. Malgré cela, le pays est encore attractif pour les investissements, vu que c’est un marché de grandes dimensions, estime le président du Conseil des patronats bancaires de Roumanie, Sergiu Manea: « Que l’on apprécie cela ou pas, tous ceux qui investissent aujourd’hui souhaitent être au plus près des clients. Le fait que nous disposions d’un très grand marché continue d’être un atout. Deuxièmement, je continue de croire que la main d’œuvre avec un certain niveau de qualification reste un avantage pour la Roumanie. Il existe encore des zones très importantes sans investissements, et cela offre un contexte et un potentiel. Au niveau sectoriel, il y a encore des zones qui n’ont pas découvert leur potentiel. »

    Le ministre pour le Milieu des affaires, Ştefan Radu Oprea, pense que la meilleure solution au problème de main d’œuvre, c’est de garder au pays les personnels qualifiés, mais il ajoute que la hausse des salaires n’est pas suffisante pour faire rentrer au pays les Roumains qui sont déjà partis à l’étranger, c’est pourquoi on essaie de solutionner les aspects qui relèvent du domaine social. D’autres difficultés mentionnées par le milieu des affaires portent sur les évolutions démographiques, l’absence de soutien réel pour les PMEs qui ont des problèmes de compétitivité, l’inadéquation du système d’enseignement aux besoins du marché du travail et l’utilisation inefficace des fonds européens.

    Au sujet de ces fonds, la ministre de tutelle, Rovana Plumb, affirme que la Roumanie vise à atteindre un taux d’absorption de 100% jusqu’en 2023, dont 70%, donc 30 milliards d’euros, jusqu’en 2020. Elle ajoute qu’en l’absence de l’argent de l’Union européenne, la Roumanie aurait eu un produit intérieur brut inférieur de 13%, cumulé ces dix dernières années.

  • 13.10.2017

    13.10.2017

    Gouvernement – Trois membres du gouvernement de Bucarest ont annoncé, jeudi, leur démission, lors de la réunion du Comité exécutif national du PSD, principal parti au pouvoir. Il s’agit de la vice-première ministre Sevil Shhaideh, qui est également ministre du Développement régional, de la ministre en charge des Fonds européens, Rovana Plumb, et du ministre des Transports, Razvan Cuc. Le Comité exécutif national se réunira également vendredi, pour discuter de possibles remplaçants. Le premier ministre Mihai Tudose, qui a insisté pour le remaniement, a discuté à ce propos tant avec le président Klaus Iohannis qu’avec le leader social-démocrate Liviu Dragnea. M Tudose avait déclaré ces jours-ci que les ministres remplaçables étaient ceux ayant des démêlés judiciaires et ceux qui n’étaient pas efficaces dans leur travail. Mmes Shhaideh et Plumb sont poursuivies dans une affaire de corruption. Le ministre en charge de la relation avec le Parlement, Viorel Ilie, membre de l’Alliance des libéraux et des démocrates, partenaire de la coalition gouvernementale, est dans une situation similaire. L’ALDE a annoncé ne pas souhaiter le remplacer.

    Ukraine – Le ministre ukrainien des AE, Pavlo Klimkine, fait aujourd’hui une visite de travail à Bucarest, où il doit s’entretenir avec son homologue Teodor Melescanu, avec la ministre chargée de la relation avec les Roumains de l’étranger, Andreea Pastârnac, ainsi qu’avec une délégation du parlement roumain. Le principal sujet à l’agenda des discussions est la situation de la communauté roumaine d’Ukraine, affectée par la nouvelle loi de l’éducation de ce pays, dans le sens d’une limitation sévère de l’accès à l’enseignement en langue maternelle. La loi en question a été vivement critiquée dans une résolution adoptée jeudi par l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe.

    Visite – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, reçoit aujourd’hui le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui se trouve à Bucarest pour discuter, entre autres, de l’avenir de l’Union européenne. La rencontre des deux hommes a lieu une semaine avant la prochaine réunion du Conseil, qui sera consacrée à la migration, à l’Europe numérique, à des questions sécuritaires et de défense, ainsi qu’à la politique étrangère de l4UE, avec un accent sur la relation avec la Turquie.

    Banques – L’indice ROBOR, pris en compte dans le calcul des intérêts de la plupart des crédits en lei (la monnaie nationale roumaine) est, ce vendredi, de 1,84%, son niveau le plus élevé des dernières années, a indiqué la Banque nationale de Roumanie. La hausse de cet indice, amorcée en septembre, est liée aux problèmes de liquidités sur le marché, dans le contexte où la collecte fiscale s’est accrue ; les experts de la Banque centrale avaient annoncé à l’époque qu’ils allaient trouver un moyen de tempérer l’évolution du ROBOR. Une récente intervention de la Banque centrale, qui a prêté aux banques commerciales le montant record de 9 milliards de lei (environ 2 milliards d’euros), n’a pas produit le résultat escompté.

    Météo – La Roumanie est coupée en deux en termes de météo. Il fait chaud dans le sud et le sud-est du pays, partout ailleurs le temps se refroidit doucement. Des pluies éparses sont signalées dans le nord, le centre et l’est. Les maximales de la journée se situent entre 15 et 25°. A Bucarest, on enregistrait 17° à midi.

  • 04.10.2017 (mise à jour)

    04.10.2017 (mise à jour)

    Protestations — Quelque 6000 personnes ont participé, mercredi, devant le siège du gouvernement, à une protestation organisée par une des confédérations syndicales les plus importantes de Roumanie, Cartel Alfa. Une délégation des syndicalistes a eu une première série de discussions avec le premier ministre Mihai Tudose et avec la ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu. La prochaine rencontre aura lieu vendredi. Les principales revendications : labandon du transfert des taxes sociales depuis lemployeur à lemployé et la reprise des négociations, ainsi que la signature de conventions collectives à tous les niveaux. Les syndicalistes contestent également la Loi des salaires dans le système public et la Loi du dialogue social. Selon Cartel Alfa, environ 10.000 personnes devraient participer aux manifestations de Bucarest. La semaine dernière, d’autres actions de protestations ont eu lieu dans plusieurs villes roumaines.



    Banques — ROBOR, le taux moyen d’intérêt pour les crédits en lei sur le marché interbancaire, un taux établi par la Banque Centrale, a atteint ce mercredi le niveau de 1,79% à trois mois, par rapport à 1,8% mardi, selon la Banque nationale de Roumanie. Antérieurement, cette dernière est intervenue sur le marché interbancaire pour prêter aux banques commerciales plus de 9 milliards de lei (soit environ 2 milliards d’euros) à un taux d’intérêt de 1,75%. Cette action intervient dans le contexte où, mardi le taux de l’indicateur ROBOR à 3 mois a augmenté pour le 15e jour consécutif, jusqu’à 1,8%, soit son niveau le plus élevé depuis novembre 2014.



    Motion — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté mercredi la motion simple déposée par le PNL et l’USR, d’opposition, portant sur l’infrastructure de transport. Dans le document intitulé « L’infrastructure de transport de la Roumanie sous la domination des intérêts du PSD. Désillusion, démagogie et découragement », les signataires accusent le ministre Răzvan Cuc de gestion défectueuse, non professionnelle et extrêmement politisée de son ministère. Ils lui reprochent notamment davoir bloqué de grands projets dinfrastructure. Le ministre a répliqué que la motion était dépourvue de fondement et de consistance, étant un enchaînement d’opinions personnelles de personnes qui, lorsqu’elles détenaient le pouvoir, n’ont pas été capables ou n’ont voulu contribuer en rien au développement du domaine si important des Transports. Ce mercredi aussi, le PNL et l’USR ont déposé une motion simple contre le ministre de la Santé, Florian Bodog. Les signataires l’accusent entre autres d’incompétence dans la gestion de la crise des vaccins.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a annoncé mercredi que le projet de loi sur l’achat du premier système Patriot serait déposé au parlement dans deux semaines tout au plus. La Roumanie acquerra au total sept systèmes Patriot des Etats Unis, équipés d’un radar de dernière génération. Le ministre Fifor a rappelé que près de 40% du budget alloué à la Défense — 2% du PIB — sont destinés à équiper l’armée.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 2 WTA, a obtenu mercredi une victoire importante contre la célèbre Maria Sharapova de Russie (104e), score 6-2, 6-2, dans les 8es de finale du tournoi de Pékin. C’est le premier succès de Simona Halep sur les 8 matchs joués contre Sharapova. Cette victoire lui donnera une nouvelle chance de devenir numéro 1 mondiale, prenant la place de Garbine Muguruza d’Espagne qui a abandonné la compétition au premier tour. Ce mercredi encore, la Roumaine Monica Niculescu, n° 65 WTA, a été vaincue par Shuai Peng de Chine (25e mondiale) dans les 16es de finale du tournoi de Pékin. Enfin, une autre Roumaine évolue dans la même compétition: Sorana Cîrstea, 44e mondiale. Elle affrontera jeudi, dans les 8es de finale, la Tchèque Karolina Pliskova (4e mondiale).