Tag: banques

  • A la Une de la presse roumaine – 04.10.2017

    A la Une de la presse roumaine – 04.10.2017

    L’explosion du taux ROBOR, l’indicateur utilisé par les banques pour calculer les taux d’intérêt aux crédits en lei, est sous la loupe de la presse roumaine. Les quotidiens s’intéressent aussi à la possible disparition d’une multitude de médicaments génériques dont les couts de production pourraient devenir supérieurs aux prix de vente. Enfin, le maire du 4e arrondissement de la Capitale a suspendu tous les contrats de gardiennage des écoles et lycées. Les parents s’organisent pour payer de leur propre poche la sécurité des institutions d’enseignement.



  • L’économie roumaine en 2017

    L’économie roumaine en 2017

    Le PIB a progressé de 5,8% sur les six premiers mois de l’année en cours, par rapport à la même période de 2016. En plus, les données fournies par Eurostat révèlent qu’au deuxième trimestre de 2017, la Roumanie a connu la troisième plus grande croissance de l’UE, soit 1, 6%. Elle a été devancée par la République Tchèque (2,3%) et la Suède (1,7%). Quatre secteurs y ont largement contribué : les technologies de l’information et de la communication, qui ont progressé de 15,3% par comparaison avec le premier trimestre de 2016, les activités scientifiques et techniques, les services administratifs et de support, qui ont augmenté de 9,4%, le commerce, qui a enregistré une hausse de 7,4% et l’industrie qui a avancé de 6,8%.

    Selon les statistiques officielles, au premier trimestre 2017, seul le secteur des finances, qui inclut notamment les banques, les assurances et le système privé des pensions de retraite, a baissé de 0,7%. Des taux de croissances plus modestes ont été enregistrés par les secteurs de l’agriculture (+0,9%), du bâtiment (+1,2%) et de l’immobilier (+2,8%). En ce qui concerne l’utilisation du PIB, au premier trimestre de l’année en cours, l’économie a été soutenue surtout par la consommation. Les dépenses de consommation finale des ménages ont progressé de 7,4%, contribuant à la croissance du PIB pour 4,8%, tandis que la part de contribution de la variation des stocks a été de 0,2%.

    La croissance économique commence à se faire sentir dans les poches des Roumains aussi. Le revenu salarial moyen brut a augmenté de 15,5%, tandis que le salaire moyen net s’est accru de 14,9%. Voici ce que déclarait le premier ministre roumain, Mihai Tudose : « C’est là le meilleur indicateur du bon fonctionnement de l’économie réelle, mais aussi de la faisabilité des politiques économiques promues. Il est évident que notre programme de gouvernance reflète les besoins de l’économie roumaine. Cette dernière ne cesse d’améliorer son efficacité et sa compétitivité, ce qui fait que le développement et le taux de croissance élevé soient soutenables. La croissance économique assumée et annoncée dans le projet de budget 2017 a été de 5,2%, mais il y a toutes les chances de faire mieux. Rien qu’au mois de juillet, les investissements se sont montés à 2,4 milliards de lei, un volume deux fois plus grand que la moyenne mensuelle du premier semestre et de 33% supérieur à celui enregistré en juillet 2016. »

    Ces deux dernières années, le gouvernement roumain a plus d’une fois stimulé l’économie, notamment par la majoration substantielle des salaires dans le secteur public et du salaire minimum. Côté fiscalité, à compter du 1er juin 2017, le gouvernement a diminué la TVA sur les produits alimentaires de 24% à 9%. Quant au taux général de TVA, il a été réduit par deux fois, passant de 24% à 20%, le 1er janvier 2016, et puis à 19%, depuis le 1er janvier 2017. Par ailleurs, l’impôt sur les dividendes et sur plusieurs catégories d’accises a été abaissé en 2016. Enfin, début 2017, on a supprimé l’accise sur les carburants et la taxe sur les pylônes électriques.

    De l’avis des analystes, majorer les salaires avant que la production ne s’accroisse c’est prendre des risques. Selon Cristian Pârvan, secrétaire général de l’Association des hommes d’affaires, la stimulation de la consommation a déterminé la croissance des importations et par conséquent le déséquilibre de la balance commerciale. D’où la nécessité de mettre en place des politiques de soutien aux produits innovants, à même de booster les exportations. A son tour, l’analyste économique Aurelian Dochia est convaincu que l’économie roumaine se dirige vers une situation moins stable.

    En clair, le déficit public subit une forte pression en 2017 et il paraît que la situation ne changera pas l’année prochaine. Les taux d’intérêt pour les prêts en monnaie locale augmenteront dès cet automne, car en Roumanie, comme ailleurs en Europe, leur niveau est inférieur à la normale. Cela fait un certain temps que les banques centrales préparent une normalisation. Enfin, les analystes mettent en garde contre le fait qu’à part les déficits, la croissance économique générée exclusivement par la consommation risque d’entraîner l’inflation, c’est-à-dire l’augmentation des prix à la consommation, laquelle limitera le pouvoir d’achat des ménages.

  • A la Une de la presse roumaine – 30.01.2017

    A la Une de la presse roumaine – 30.01.2017

    « De la justice, pas de la corruption », « Energies que le PSD devrait craindre » « Les Roumains n’ont pas abandonné le combat ! », « La plus grande protestation des 20 dernières années », la presse roumaine a consacré d’amples articles aux protestions de dimanche contre deux initiatives gouvernementales visant la Justice.



  • Changements sur le marché roumain de l’immobilier…

    Changements sur le marché roumain de l’immobilier…

    Récemment adoptée et entrée en vigueur à la mi-mai, la loi qui permet au Roumains de céder leur logement à la banque s’ils ne peuvent plus ou ne veulent plus rembourser leur crédit hypothécaire (de moins de 250.000 euros) porte déjà ses premiers fruits sur le marché roumain de l’immobilier. Le loyer a augmenté ces dernières semaines de 1,5%, selon le journal économique Ziarul Financiar. Sur la même toile de fond, on s’attend à ce que les personnes souhaitant s’acheter un logement obtiennent plus difficilement un crédit. « Les demandes de rachat ont baissé de 10 à 15% et on s’attend à une majoration des loyers », a confirmé Marian Teleleu, broker chez Re/Max, dans Ziarul Financiar. « Ceux qui ont la possibilité de se procurer un logement font des pressions sur le vendeur pour qu’il baisse les prix, car ils sont conscients de leur avantage », ajoute Marian Teleleu.

    Pour sa part, le président de l’Association des brokers immobiliers, Dragoş Vâlceanu, nous parle de la situation sur le marché : « Depuis quelques années, les financements ont repris dans ce domaine, les banques finançant même des projets très ambitieux. La différence par rapport à l’année dernière est visible sur le marché des terrains, notamment, celui des terrains résidentiels. C’est valable pour les petits lots, de 500 m carrés, jusqu’aux grands lots, de plus de 5000 m carrés où l’on construit des ensembles résidentiels. C’est dans ce secteur que l’on remarque un changement radical par rapport à l’année dernière. Si en 2015 les gens ne faisaient que des plans, à présent ils commencent déjà à acheter des terrains pour y faire construire les logements qu’ils avaient mis sur papier l’année dernière. Donc, le marché des terrains est très chargé, en ce sens qu’il existe de très nombreux acheteurs qui veulent acheter tout de suite, pour réussir à obtenir leurs permis de construire avant l’automne. Il y a, donc, une forte demande de terrains en ce moment, visible aussi dans les prix, qui se sont quelque peu calmés, vu la marge assez réduite de négociations. Pour le reste, la situation n’est aucunement influencée par la nouvelle Loi des crédits hypothécaires. Ni en matière d’achat de terrains, d’espaces logistiques, d’entrepôts ou de bureaux, dont le prix négocié doit être versé en une seule tranche. Toutes ces catégories ne sont pas influencées par les dispositions de la nouvelle loi.»

    Dragos Valceanu s’est également penché sur la fourchette des prix sur le marché immobilier : « Les prix varient beaucoup en fonction de la zone choisie, des équipements du logement et du degré de confort. Prenons l’exemple de la zone de Dristor, desservie par de nombreuses lignes de bus, de tram et de métro. La plupart des immeubles datent des années 1980 et ici, le prix d’un deux-pièces se monte à 50.000 euros. Au pôle opposé, on a les ensembles immobiliers construits dans la banlieue bucarestoise, où l’absence presque totale des transports en commun et la distance par rapport au centre-ville font que les prix soient assez bas : 30 milles euros pour un deux-pièces et 20 milles pour un studio. Mais, attention, on parle d’appartements à grande surface, dans des immeubles neufs, construits cette année même. »

    Après Bucarest, voyons ce qui se passe sur le marché immobilier dans le reste du pays. Dragos Valceanu : « La province agit selon un principe d’inertie. Du coup, au bout d’un certain temps, tous les changements qui interviennent sur le marché immobilier de la capitale finissent par se produire des effets en province aussi. Mais là on constate un équilibre quasi permanent entre l’offre et de la demande. Il ne faut pas oublier non plus le fait que la province affiche des prix bien en dessous de ceux de la capitale et qu’en plus, elle ne risque pas de subir, chaque année, des changements majeurs.»

    Mentionnons que le nombre de transactions immobilières s’est chiffré en 2015 à plus de 890.000, ce qui signifie 65.000 de plus par rapport à 2014, selon les données fournies par l’Agence nationale du cadastre. Sur ce total, 83.000 ont eu lieu à Bucarest, suivi par les départements d’Ilfov – 57.000 et de Timis – 44.000. Au pôle opposé, on retrouve les départements de Covasna, avec 7700 transactions, de Bistrita- 7900 et de Gorj- 9100. En 2015, le nombre d’hypothèques figurant au registre de la conservation foncière s’est élevé à 185.000, 34.000 de plus par rapport à 2014. 6,4 millions d’opérations cadastrales et de publicité immobilière ont eu lieu, à l’échelle nationale, l’année dernière, 600.000 de plus par rapport à 2014.

    Il est prévu que le marché immobilier local continue son ascension dans les années à venir, surtout dans des domaines-clé, tels le marché des investissements, les bureaux et l’industriel, peut-on lire dans le rapport d’une étude de marché d’une compagnie immobilière. « A la différence d’autres pays d’Europe centrale et Orientale, la Roumanie enregistre une demande intérieure saine. Des signes concrets prouvent que le marché immobilier roumain est de plus en plus attrayant. Les investisseurs internationaux tentent de se tailler de gros parts de marché le plus vite possible. Soit on se développe et on s’adapte, soit on se retire c’est le mot d’ordre actuel sur le marché immobilier. Il existe pas mal de projets et la victoire reviendra à celui qui saura s’adapter le mieux aux exigences du marché » affirme Ilinca Paun, directrice pour la Roumanie chez Colliers International. (Trad. Valentina Beleavski, Ioana Stancescu)

  • A la Une de la presse roumaine – 05.08.2016

    A la Une de la presse roumaine – 05.08.2016

    Etait-il vraiment nécessaire de décréter une journée de deuil national pour la Reine Anne ? se demandent plusieurs journalistes roumains. Egalement dans la presse nationale, les dernières tendances dans l’immobilier roumain. Plus d’appartements flambant neufs, mais aussi des prix à la hausse.


  • A la Une de la presse roumaine – 27.07.2016

    A la Une de la presse roumaine – 27.07.2016

    La brigade multinationale de l’OTAN qui sera déployée en Roumanie est-elle un succès pour la diplomatie roumaine ? Réussira la Roumanie à convaincre ses alliés d’y participer ? Est-elle un projet de l’OTAN ou de la Roumanie ? Egalement dans la presse : les banques roumaines, qui seraient les plus profitables d’Europe, le sort du trésor roumain de Russie et le jeu en réalité augmentée Pokemon go s’empare de la Roumanie.



  • 24.05.2016 (mise à jour)

    24.05.2016 (mise à jour)

    Corruption — Le président du Sénat de la Roumanie, Călin Popescu-Tăriceanu, fait l’objet d’une poursuite pénale pour faux témoignage et pour avoir entravé le déroulement de l’enquête dans un dossier de restitution illégale de biens ayant provoqué une perte de 135 millions deuros à lEtat, a annoncé mardi la Direction nationale anticorruption (DNA). Titulaire de la deuxième fonction d’Etat, M. Popescu-Tăriceanu est aussi co-président d’une formation politique de centre-droit récemment constituée, l’Alliance des libéraux et des démocrates ALDE. Entre 2004 et 2008, lorsqu’il était à la tête du Parti national libéral, il a occupé le fauteuil de premier ministre. Rappelons que les procureurs anti-corruption ont mis en examen plusieurs dizaines de personnes, impliquées dans des restitutions illégales de forêts et de terrains dans la banlieue de Bucarest.



    Enquête — L’enquête sur l’accident de la route, qui a coûté la vie à Dan Condrea, le patron de la compagnie productrice de désinfectants Hexi Pharma, se poursuit. La mort de M. Condrea est survenue alors que sa compagnie se trouve au cœur du plus gros scandale du système de santé roumain, déclenché par l’information que les produits de Hexi Pharma étaient fortement dilués. Une vérification de l’ADN et une expertise technique de la voiture impliquée dans l’accident sont en cours. Entre 2014 et 2016, 152 établissements médicaux ont signé avec Hexi Pharma des contrats d’achats de produits biocides d’un montant d’environ 51 millions de lei, près de 11 millions et demi d’euros.



    Economie — Les banques de Roumanie ont réalisé, au premier trimestre de cette année, un profit net 1,17 milliards d’euros, qui dépasse de 43% celui enregistré pendant la même période de l’année dernière. Entre 2010 et 2014, les pertes nettes des banques se chiffrent à 1,8 milliards d’euros. Par ailleurs, les institutions bancaires ne pourront plus imposer aux clients de payer des commissions pour certaines opérations, telles l’ouverture d’un compte ou le retrait d’argent au distributeur de billets. La Roumanie doit appliquer une directive européenne en ce sens, d’ici l’automne.



    Réunion — Le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Cristian Bădescu, a participé, mardi à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires Générales (CAG) de l’UE. Il y a rappelé la position favorable de la Roumanie à une solution commune européenne de gestion de la migration, ainsi que sa contribution importante à la protection des frontières extérieures de l’Union. Le ministère des affaires étrangères de Bucarest précise que M. Bădescu avait salué à Bruxelles l’implémentation de l’Accord UE — Turquie, soulignant la nécessité que les deux parties maintiennent leur engagement, en vue de la consolidation des progrès enregistrés dans la gestion du phénomène migratoire.



    Sommet — La Roumanie fera preuve de solidarité à un moment où le monde est confronté, selon l’ONU, à la plus grave crise humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale, a déclaré le ministre roumain de l’emploi, Dragoş Pâslaru, qui dirige la délégation de la Roumanie au Sommet Humanitaire Global organisé par les Nations Unies, qui se déroule à Istanbul. M. Pâslaru a expliqué que Bucarest soutenait tous les engagements proposés par l’ONU dans la question des réfugiés. La Roumanie pourrait aussi proposer des initiatives dans des domaines tels les aides d’urgence et l’éducation. La Commission européenne a décidé, à Istanbul, d’allouer des fonds supplémentaires à l’assistance humanitaire dans la crise syrienne et ses effets dans les pays voisins. Les statistiques officielles font état de 60 millions de déplacés et d’environ 125 millions de personnes qui ont besoin d’aide, dans le monde.



    Météo — L’instabilité atmosphérique sera généralisée en Roumanie, dans les prochaines 24h. Des pluies abondantes tomberont sur l’est et le sud-est. Les températures, en baisse, se situeront entre 15 et 25°, mercredi en milieu de journée.

  • Une loi controversée

    Une loi controversée

    La loi sur les crédits immobiliers a été adoptée par la Chambre des députés de Bucarest, qui est l’assemblée décisionnelle. Aux termes de cet acte réglementaire, les personnes se trouvant dans l’impossibilité de rembourser les mensualités de leur prêt immobilier peuvent céder le logement à la banque, étant exonérées de toute autre redevance. Cette loi s’adresse à ceux qui ont contracté des crédits afin d’acheter ou de se faire construire un logement, tout comme aux Roumains qui ont garanti le crédit par un immeuble à usage d’habitation. Suite au réexamen du document, sollicité par le président du pays, Klaus Iohannis, il a été décidé que la nouvelle loi s’applique uniquement aux crédits qui ne dépassaient pas l’équivalent de 250.000 euros au moment de leur octroi.

    La principale modification apportée au projet initial consiste en ce que le programme Premier logement, qui facilitait l’accès de la population aux crédits hypothécaires, en sera excepté. L’adoption de cette loi controversée devrait accroître la flexibilité des banques, lesquelles seraient contraintes à des ententes avec les clients, précisent les représentants des débiteurs en devises étrangères. Voilà pourquoi, affirment-ils, il ne faut pas s’attendre à ce que les banques se hâtent de mettre en place les dispositions de ladite loi.

    De l’avis d’un des initiateurs de ce projet législatif, le député libéral Daniel Zamfir, cette loi n’a pas été conçue au détriment des banques. Et lui d’ajouter que les débiteurs ne sont pas que des personnes issues des catégories défavorisées. Certains d’entre eux sont à l’aise financièrement et ont même plusieurs emplois, mais s’ils n’arrivent plus à rembourser leurs dettes c’est à cause des clauses abusives des contrats de crédit.

    Le texte précise nettement qui seront les bénéficiaires de la loi sur les crédits immobiliers, a expliqué Daniel Zamfir : Les bénéficiaires sont les seules personnes physiques ayant la qualité de consommateurs. Autant dire que les personnes physiques qui ont contracté des crédits destinés aux affaires n’en sont pas concernées. La loi s’applique aussi aux personnes qui ont déjà fait l’objet d’une exécution forcée.

    En échange, les personnes contre lesquelles ont été prononcées des sentences définitives de condamnation pour infractions liées au crédit ne bénéficieront pas des dispositions de cette loi. Le texte législatif a été unanimement soutenu par les différents groupes parlementaires, qui ont salué l’appui prêté ainsi à la majorité des titulaires de crédits hypothécaires. Pour leur part, les banquiers mettent en garde contre le fait qu’appliquer aux crédits en cours cette loi rétroactive c’est enfreindre le principe constitutionnel de la non – rétroactivité, ce qui risque d’attirer le déclassement du pays et la hausse des coûts de financement.

    La Banque centrale de Roumanie estime que la mise en place de ce texte législatif entraînerait un manque à gagner de 2,8 milliards de lei (soit 626 millions d’euros), dans les conditions où 97.500 hypothèques, actuellement éligibles au regard de cette loi, se sont fortement dévaluées pendant la période de crise. (trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 04.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 04.03.2016

    Les journaux annoncent l’arrivée d’une première vague de migration en Roumanie et décortiquent ce qui est réel et ce qui est spéculation dans le scandale du fromage. Enfin le conflit entre les banques et les clients s’accentue, suite à l’adoption d’une loi sur les crédits hypothécaires. Détails sur tous ces sujets dans la revue de presse de RRI.

  • 10.01.2016

    10.01.2016

    Enfance – Les autorités roumaines et norvégiennes poursuivront la semaine prochaine les discussions sur les 5 enfants de la famille Bodnariu pris en charge par les services norvégiens de protection de l’enfance après que les parents ont été accusés de leur avoir appliqué des corrections physiques. Le 13 janvier, l’ambassadeur de Roumanie à Oslo aura une entrevue avec les représentants du ministère norvégien de l’Enfant, de l’Egalité et de l’Insertion sociale. Par ailleurs, le ministère roumain des AE a fait savoir qu’à son initiative, l’Autorité pour la Protection des droits de l’Enfance de Roumanie a proposé aux responsables norvégiens d’intégrer les enfants dans la famille de leur oncle qui vit en Roumanie. A son tour, la famille Bodnariu a contesté en justice les mesures prises par les autorités locales norvégiennes. Entre temps, des manifestations de soutien avec la famille roumaine ont eu lieu dans plusieurs villes de Roumanie et de l’étranger.

    Crédits hypothécaires – Le Parti National Libéral proposera la création d’une commission parlementaire spéciale ayant pour mission d’examiner la loi qui permet aux Roumains d’éteindre un crédit hypothécaire en cédant l’immeuble en question à la banque. Le président Klaus Iohannis avait envoyé la loi au Parlement pour ré-examination, la considérant comme insuffisamment explicite, vu qu’elle ne précisait pas les critères, ni le moment où le logement visé pouvait être rendu à la banque. En re-examinant le document, le Parlement doit tenir compte des recommandations formulées par la Banque Centrale Européenne afin de protéger les personnes ayant contracté des crédits hypothécaires et non pas d’autres personnes, a précisé pour sa part le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. La Banque Centrale Européenne avait mis en garde Bucarest sur le fait que cette loi compromettait la sécurité juridique et pouvait engendrer des problèmes côté discipline des paiements. Elle peut aussi affecter la confiance des investisseurs étrangers et la stabilité du système bancaire, a encore averti l’institution financière. Selon le document, le débiteur cédera tous ses biens hypothéqués au créditeur si l’exécution des obligations a été garantie par deux ou plusieurs biens.

    Expulsion – Un citoyen jordanien, Jamal Khalil, a été expulsé ce samedi de Roumanie, pour des raisons de sécurité nationale. La Haute Cour de Cassation et de Justice a rejeté vendredi le pourvoi en cassation contestant le jugement de la Cour d’appel Bucarest du 29 décembre 2015 concernant cet homme. Celui-ci a été déclaré indésirable sur une période de 15 ans, après que le Service roumain de renseignements ait constaté que Jamal Khalil faisait de la propagande en ligne pour l’organisation Etat islamique, qu’il appuyait inconditionnellement, se disant prêt à s’impliquer dans des actions du groupement terroriste sur le territoire roumain. Selon le Service roumain de renseignement, le ressortissant jordanien vit en Roumanie depuis 1991 et fait l’objet d’une surveillance étroite depuis 2014.

    Tourisme – Le magazine américain Vogue a inscrit la capitale roumaine, Bucarest, sur la liste des destinations touristiques incontournables pour 2016. Un article publié sur le site Internet de la publication présente sept attractions bucarestoises qui mettent en évidence la modernité et le cosmopolitisme de cette ville des contrastes architecturaux, ayant subi nombre de transformations radicales au 20e siècle. Parmi les coups de cœur des journalistes figurent un bar avec une décoration design à touche industrielle, une boîte de nuit, un café où les clients peuvent choisir et torréfier eux-mêmes les grains de café ou encore une boutique de haute-couture. Autant de découvertes insolites auxquelles les journalistes de Vogue ajoutent des objectifs touristiques déjà consacrés tels l’Athénée Roumain ou le Musée national d’art contemporain, accueilli par le Palais du Parlement.

    UE – Le président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a plaidé pour l’Accord d’Association entre l’UE et l’Ukraine, dans le contexte où les Pays-Bas accueilleront un référendum qui pourrait bloquer la ratification du document. Dans une interview pour la presse néerlandaise, Jean Claude Juncker appelle les Néerlandais à voter « oui », c’est à dire en faveur de l’accord d’Association avec l’Ukraine. Et pour cause : un vote négatif serait une victoire pour la Russie et pourrait ouvrir la voie a une crise européenne, . Le 6 avril prochain les Néerlandais doivent voter en tant que stratège européen et comprendre que cet accord est aussi dans l’intérêt de leur pays, insiste Le président de la Commission européenne. Pour leur part, les initiateurs du référendum estiment que le rejet de l’accord d’Association de l’UE avec l’Ukraine aidera à stabiliser et à calmer les relations avec la Russie.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale, jouera la semaine prochaine contre la Française Caroline Garcia (numéro 34 WTA), dans le second tour du tournoi de Syndey. C’est pour la première fois que les deux joueuses s’affrontent. Principale favorite de la compétition australienne Simona Halep s’est retirée la semaine dernière de compétition de Brisbane, suite à une blessure, au second tour dans le match avec Victoria Azarenka du Bélarus. Cette dernière a fini par remporter le tournoi de Brisbane.

    Handball – L’équipe masculine de handball de Roumanie joue ce dimanche avec la Finlande le 4e match du groupe préliminaire de qualification pour le Championnat du Monde de Handball de 2017. Dans le match aller, la Roumanie a vaincu la Finlande par 34 buts à 21. De l’avis des spécialistes, le match retour de ce dimanche ressemble plutôt à un entraînement officiel en présence du public avant le vrai test, soit le match contre l’Autriche, prévu le 14 janvier à Bucarest. A ce moment là, les Roumains devront compenser la défaite de Vienne, lorsqu’ils ont perdu par 24 buts à 27.

    Météo – Des quantités importantes de précipitations sont attendues dans l’ouest, le nord, et le centre de la Roumanie, jusqu’à mardi matin, met en garde l’Administration roumaine de météorologie. Il s’agit de pluies, mais aussi de giboulée, sur les montagnes. On attend de 25 à 30 l/m², voire 50 l/m², par endroits. Un temps morose est à attendre dans les autres régions aussi, mais les températures restent clémentes pour cette période de l’année. Les maximales de ce dimanche iront de 2 à 12degrés. 5 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 10.01.2016

    10.01.2016

    Enfance – Les autorités roumaines et norvégiennes poursuivront la semaine prochaine les discussions sur les 5 enfants de la famille Bodnariu pris en charge par les services norvégiens de protection de l’enfance après que les parents ont été accusés de leur avoir appliqué des corrections physiques. Le 13 janvier, l’ambassadeur de Roumanie à Oslo aura une entrevue avec les représentants du ministère norvégien de l’Enfant, de l’Egalité et de l’Insertion sociale. Par ailleurs, le ministère roumain des AE a fait savoir qu’à son initiative, l’Autorité pour la Protection des droits de l’Enfance de Roumanie a proposé aux responsables norvégiens d’intégrer les enfants dans la famille de leur oncle qui vit en Roumanie. A son tour, la famille Bodnariu a contesté en justice les mesures prises par les autorités locales norvégiennes. Entre temps, des manifestations de soutien avec la famille roumaine ont eu lieu dans plusieurs villes de Roumanie et de l’étranger.

    Crédits hypothécaires – Le Parti National Libéral proposera la création d’une commission parlementaire spéciale ayant pour mission d’examiner la loi qui permet aux Roumains d’éteindre un crédit hypothécaire en cédant l’immeuble en question à la banque. Le président Klaus Iohannis avait envoyé la loi au Parlement pour ré-examination, la considérant comme insuffisamment explicite, vu qu’elle ne précisait pas les critères, ni le moment où le logement visé pouvait être rendu à la banque. En re-examinant le document, le Parlement doit tenir compte des recommandations formulées par la Banque Centrale Européenne afin de protéger les personnes ayant contracté des crédits hypothécaires et non pas d’autres personnes, a précisé pour sa part le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. La Banque Centrale Européenne avait mis en garde Bucarest sur le fait que cette loi compromettait la sécurité juridique et pouvait engendrer des problèmes côté discipline des paiements. Elle peut aussi affecter la confiance des investisseurs étrangers et la stabilité du système bancaire, a encore averti l’institution financière. Selon le document, le débiteur cédera tous ses biens hypothéqués au créditeur si l’exécution des obligations a été garantie par deux ou plusieurs biens.

    Expulsion – Un citoyen jordanien, Jamal Khalil, a été expulsé ce samedi de Roumanie, pour des raisons de sécurité nationale. La Haute Cour de Cassation et de Justice a rejeté vendredi le pourvoi en cassation contestant le jugement de la Cour d’appel Bucarest du 29 décembre 2015 concernant cet homme. Celui-ci a été déclaré indésirable sur une période de 15 ans, après que le Service roumain de renseignements ait constaté que Jamal Khalil faisait de la propagande en ligne pour l’organisation Etat islamique, qu’il appuyait inconditionnellement, se disant prêt à s’impliquer dans des actions du groupement terroriste sur le territoire roumain. Selon le Service roumain de renseignement, le ressortissant jordanien vit en Roumanie depuis 1991 et fait l’objet d’une surveillance étroite depuis 2014.

    Tourisme – Le magazine américain Vogue a inscrit la capitale roumaine, Bucarest, sur la liste des destinations touristiques incontournables pour 2016. Un article publié sur le site Internet de la publication présente sept attractions bucarestoises qui mettent en évidence la modernité et le cosmopolitisme de cette ville des contrastes architecturaux, ayant subi nombre de transformations radicales au 20e siècle. Parmi les coups de cœur des journalistes figurent un bar avec une décoration design à touche industrielle, une boîte de nuit, un café où les clients peuvent choisir et torréfier eux-mêmes les grains de café ou encore une boutique de haute-couture. Autant de découvertes insolites auxquelles les journalistes de Vogue ajoutent des objectifs touristiques déjà consacrés tels l’Athénée Roumain ou le Musée national d’art contemporain, accueilli par le Palais du Parlement.

    UE – Le président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a plaidé pour l’Accord d’Association entre l’UE et l’Ukraine, dans le contexte où les Pays-Bas accueilleront un référendum qui pourrait bloquer la ratification du document. Dans une interview pour la presse néerlandaise, Jean Claude Juncker appelle les Néerlandais à voter « oui », c’est à dire en faveur de l’accord d’Association avec l’Ukraine. Et pour cause : un vote négatif serait une victoire pour la Russie et pourrait ouvrir la voie a une crise européenne, . Le 6 avril prochain les Néerlandais doivent voter en tant que stratège européen et comprendre que cet accord est aussi dans l’intérêt de leur pays, insiste Le président de la Commission européenne. Pour leur part, les initiateurs du référendum estiment que le rejet de l’accord d’Association de l’UE avec l’Ukraine aidera à stabiliser et à calmer les relations avec la Russie.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale, jouera la semaine prochaine contre la Française Caroline Garcia (numéro 34 WTA), dans le second tour du tournoi de Syndey. C’est pour la première fois que les deux joueuses s’affrontent. Principale favorite de la compétition australienne Simona Halep s’est retirée la semaine dernière de compétition de Brisbane, suite à une blessure, au second tour dans le match avec Victoria Azarenka du Bélarus. Cette dernière a fini par remporter le tournoi de Brisbane.

    Handball – L’équipe masculine de handball de Roumanie joue ce dimanche avec la Finlande le 4e match du groupe préliminaire de qualification pour le Championnat du Monde de Handball de 2017. Dans le match aller, la Roumanie a vaincu la Finlande par 34 buts à 21. De l’avis des spécialistes, le match retour de ce dimanche ressemble plutôt à un entraînement officiel en présence du public avant le vrai test, soit le match contre l’Autriche, prévu le 14 janvier à Bucarest. A ce moment là, les Roumains devront compenser la défaite de Vienne, lorsqu’ils ont perdu par 24 buts à 27.

    Météo – Des quantités importantes de précipitations sont attendues dans l’ouest, le nord, et le centre de la Roumanie, jusqu’à mardi matin, met en garde l’Administration roumaine de météorologie. Il s’agit de pluies, mais aussi de giboulée, sur les montagnes. On attend de 25 à 30 l/m², voire 50 l/m², par endroits. Un temps morose est à attendre dans les autres régions aussi, mais les températures restent clémentes pour cette période de l’année. Les maximales de ce dimanche iront de 2 à 12degrés. 5 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • Bilan 2015 du secteur bancaire

    Bilan 2015 du secteur bancaire

    Le profit enregistré par les banques de Roumanie les neuf premiers mois de 2015 s’est chiffré à environ 500 millions d’euros. Un bilan positif est attendu pour la fin de l’année aussi, mais le niveau du profit dépendra des provisions que les banques sont tenues de constituer , a déclaré Nicolae Cinteză, chef de la Direction de surveillance dans le cadre de la Banque centrale. Fin septembre, 15 établissements bancaires du pays enregistraient des pertes, alors que 24 déclaraient avoir réalisé du profit. Le taux de prêts non performants a continué à régresser jusqu’à 12,33% en septembre dernier, selon la méthodologie de l’Autorité bancaire européenne, soit le plus élevé d’Europe, mais le taux de couverture par des provisions est, lui aussi, le plus élevé, soit 58,05%.

    Le directeur Nicolae Cinteză affirme que les banques de Roumanie sont très bien capitalisées, les 18,7% de capitaux propres représentant un niveau « incroyablement grand et non profitable pour les banques ». Le président de l’Association roumaine des banques, Sergiu Oprescu, estime que le problème de l’absence de profit dans l’activité des banques de l’après – crise semble avoir été résolu en 2015: « La quasi-totalité des banques s’attendent au retour du profit en 2015, mais la question qui se pose est de savoir si le système bancaire s’est débarrassé des prêts non performants des années 2007-2008. A regarder cette période, on constate la croissance la plus significative du crédit non gouvernemental, surtout pour ce qui est des crédits à la consommation, des crédits non garantis, lesquels à cette époque-là étaient accordés sur 6 à 10 ans. 2015 marque la fin de ce cycle. En tout cas, je crois que l’on a résolu le problème de l’excès de non performance et je pense que c’est aussi l’avis de la Banque centrale de Roumanie. »

    Le président de l’Association roumaine des banques précise que la dynamique encore faible de l’activité de prêt est influencée y compris par la diminution de l’appétit des entreprises et des personnes éligibles pour les crédits. A son tour, le vice gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Bogdan Olteanu, considère que cette situation cessera bientôt, au fur et à mesure que les effets des décisions d’allègement fiscal se feront sentir. Il a réaffirmé que le système bancaire est solide, mais qu’il souffre suite à des processus visant à nettoyer les bilans des crédits non performants: « Le système bancaire est bien capitalisé, il dispose de liquidités, mais le niveau de son activité de prêt est plus faible, d’où la nécessité de relancer le crédit. Cela suppose aussi une évolution de l’économie réelle et des banques, lesquelles doivent faire en outre un effort d’adaptation, dans le sens d’un rapprochement les unes des autres. Bien sûr qu’après une crise financière profonde, le volume des prêts non performants a beaucoup augmenté, mais le nettoyage a été fait dans une grande mesure. Quant au taux d’intérêt, il évoluera en fonction du marché monétaire. On va voir le niveau de l’inflation sur le moyen et le long terme et quelles seront les attentes en la matière. »

    L’activité de prêt dépendra aussi des évolutions de l’économie, a précisé Bogdan Olteanu, en ajoutant que si la tendance actuelle se poursuivait, la Roumanie pourrait atteindre son potentiel de croissance au cours de la première moitié de 2016. Les prévisions de croissance de la Roumanie en 2016 ont été révisées à la hausse tant par le Fonds monétaire international (3,9%), que par la Commission européenne qui table sur un niveau de 4,1%. Le président de l’Association romaine des banques, Sergiu Oprescu, s’attend à une relance des crédits dans la période suivante, sur la toile de fond d’un revirement de tendance pour la consommation et les investissements privés. Selon son analyse, la croissance sera de près de 5% en 2016: « Le crédit non gouvernemental augmentera en 2016 jusqu’à 5%. Cette estimation prend en compte les tendances enregistrées depuis 2014 et qui se sont accentuées en 2015, à savoir la relance de la consommation en général et du marché de l’immobilier en 2015. En plus, je crois qu’en 2016 nous allons assister aussi à un volume accru des crédits contractés par les entreprises, notamment des crédits d’investissements. »

    De l’avis de Sergiu Oprescu, on a pu observer ces derniers temps un rééquilibrage entre les demandes de prêt en devises et celles de crédits en monnaie nationale. On assiste actuellement à la hausse du poids des prêts en lei, une tendance positive et soutenue par l’Association roumaine des banques. Le secteur bancaire de Roumanie se caractérise par un taux de concentration faible à moyen, signe d’un niveau élevé de concurrence, révèle un rapport du Conseil de la concurrence.

    Les deux plus grandes banques du pays, à savoir la BCR, membre du groupe autrichien Erste, et la BRD – Groupe Société Générale, ont connu ces six dernières années des parts de marché de 18 à 20% et respectivement de 14 à 16%. Même si toutes les deux s’inscrivent actuellement sur une pente descendante, elles continuent de dominer le secteur bancaire roumain, est-il souligné dans le rapport du Conseil de la concurrence. Troisième banque importante du pays, la Banque Transilvania a une part de marché de près de 10%.

    Elle a repris cette année la filiale roumaine de Volksbank, qui occupait la 9e place dans le classement, au moment de l’acquisition. Enfin, Raiffeisen Bank, UniCredit Bank et la Caisse d’épargne (CEC Bank, à capital d’Etat majoritaire), détiennent des parts de marché quasi égales, entre 7 et 8%. « Les parts de marché restantes sont très fragmentées entre les 34 autres banques », précise encore le rapport du Conseil de la concurrence. (trad. Mariana Tudose)

  • 11.12.2015 (mise à jour)

    11.12.2015 (mise à jour)

    Budget – Les débats en marge du projet de budget 2016 ont démarré vendredi au sein des commissions spécialisées du Parlement. Celles-ci travailleront aussi pendant le week-end pour que le vote final soit donné mercredi prochain. Le Parti social – démocrate se déclare content du projet de budget, parce quil respecte la projection de lex-gouvernement de gauche pour ce qui est de lallègement fiscal et de la croissance économique. Pour leur part, les libéraux ont précisé que la construction budgétaire était en grande partie satisfaisante et que des corrections mineures pourraient y être opérées lors des débats au sein des Commissions.



    Inflation – En Roumanie l’inflation s’est maintenue dans une zone négative, à – 1,1%, en légère hausse, vu qu’en octobre son taux était de – 1,6%, selon les chiffres rendus publics vendredi par l’Institut national des statistiques. Le mois dernier, la Banque centrale de Roumanie a révisé à la baisse le taux d’inflation pour cette année, qui sera de – 0,7%, alors que pour 2016, les prévisions sont à la hausse, le taux d’inflation devant se chiffrer à 1,1%. Le gouverneur de la Banque Centrale Mugur Isarescu a précisé que l’inflation négative a été engendrée par la réduction de la TVA sur les aliments à 9% cet été.



    Population – La population de la Roumanie a baissé en 2014 en-dessous du seuil des 20 millions d’habitants, soit un niveau similaire à celui de 1966. Selon les chiffres de l’Institut national des statistiques, jusqu’en 2013 le nombre des habitants avait baissé notamment en raison de la migration. La différence entre le nombre des naissances et celui des décès, particulièrement importante l’année dernière, a également contribué à cette situation. Si elle se maintient, la Roumanie comptera environ 14 millions d’habitants d’ici une quarantaine d’années.



    Banques – La Roumanie devrait appliquer intégralement la directive européenne relative aux schémas de garantie des dépôts bancaires par le biais desquels les titulaires peuvent bénéficier de remboursements plus rapides et d’un dispositif de sécurité plus solide. La date butoir pour la transposition de ces normes dans la législation nationale était le mois de juillet, la Commission européenne ayant officiellement demandé aux autorités de Bucarest de se conformer à ces règles. 10 pays communautaires n’ont pas réussi jusqu’ici à transposer ces normes dans la législation nationale et s’ils ne prennent pas les mesures nécessaires dans deux mois, la Commission pourra saisir la Cour de Justice de l’UE.



    Exercice – La Frégate « Regina Maria » (Reine Marie) des Forces navales roumaines participe aux côtés de plusieurs bâtiments de guerre américains, turcs et ukrainiens à un exercice en Mer Noire qui s’achèvera le 16 décembre. L’action fait partie de la série de mesures prises par l’OTAN pour renforcer la confiance entre alliés, précise un communiqué de l’Etat major des forces navales. La frégate « Regina Maria », avec son équipage de plus de 220 marins, le destroyer américain USS Ross, une frégate turque et un navire auxiliaire ukrainien effectueront des exercices de combat contre des menaces multiples : aériennes, navales et sous-marines, d’imposition d’embargo maritime et de surveillance du trafic naval. L’exercice se déroule alors que la situation sécuritaire dans le Bassin de la Mer Noire demande une interopérabilité accrue entre les Forces navales roumaines et celles partenaires.



    Réunion – La Roumanie, qui a exercé, ces six derniers mois, la présidence tournante de lOrganisation de Coopération économique de la mer Noire, (OCEMN), a présenté le bilan de son mandat, lors de la réunion, vendredi à Bucarest, des ministres des Affaires étrangères des pays membres de lorganisation. A cette même occasion, la Roumanie a cédé le mandat à la Fédération de Russie, qui assurera la présidence au premier semestre 2016. Selon le chef de la diplomatie de Bucarest, Lazar Comanescu, pendant son mandat à la tête de lOCEMN, la Roumanie a notamment visé à capitaliser le potentiel de coopération économique, à utiliser au maximum les instruments dont dispose lorganisation, à revitaliser les échanges entre les Etats membres et à stimuler le dialogue, considéré comme prémisse essentielle pour la stabilité régionale. Par ailleurs, une attention particulière a été prêtée à linteraction accrue entre lOCEMN et lUE.

  • 11.12.2015

    11.12.2015

    Budget – Des débats en marge du projet du budget d’Etat pour l’année prochaine se déroulent aujourd’hui au sein des commissions spécialisées du Parlement. Celles-ci travailleront aussi pendant le week-end pour que le vote final soit donné mercredi prochain. Le Parti social démocrate se déclare content du projet du budget, parce qu’il respecte la projection de l’ex-gouvernement de gauche pour ce qui est de l’allègement fiscal et de la croissance économique. Pour leur part, les libéraux ont précisé que la construction budgétaire était en grande partie satisfaisante et que des corrections mineures pourraient y être opérées lors des débats au sein des Commissions.

    Inflation – En Roumanie l’inflation s’est maintenue dans une zone négative, à – 1,1%, en légère hausse, vu qu’en octobre son taux était de – 1,6%, selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’Institut national des statistiques. Le mois dernier, la Banque centrale de Roumanie a révisé à la baisse le taux d’inflation pour cette année, qui sera de – 0,7%, alors que pour 2016, les prévisions sont à la hausse, le taux d’inflation devant se chiffrer à 1,1%. Le gouverneur de la Banque Centrale Mugur Isarescu a précisé que l’inflation négative a été engendrée par la réduction de la TVA sur les aliments à 9% cet été.

    Population – La population de la Roumanie a baissé en 2014 en-dessous du seuil des 20 millions d’habitants, soit un niveau similaire à celui de 1966. Selon les chiffres de l’Institut national des statistiques, jusqu’en 2013 le nombre des habitants avait baissé notamment en raison de la migration. La différence entre le nombre des naissances et celui des décès, particulièrement importante l’année dernière, a également contribué à cette situation. Au cas où cette situation se maintient, la Roumanie comptera environ 14 millions d’habitants d’ici une quarantaine d’années.

    Banques – La Roumanie devrait appliquer intégralement la directive européenne relative aux schémas de garantie des dépôts bancaires par le biais desquels les titulaires peuvent bénéficier de remboursements plus rapides et d’un dispositif de sécurité plus solide. La date butoir pour la transposition de ces normes dans la législation nationale était le mois de juillet, la Commission européenne ayant officiellement demandé aux autorités de Bucarest de se conformer à ces règles. 10 pays communautaires n’ont pas réussi jusqu’ici à transposer ces normes dans la législation nationale et s’ils ne prennent pas les mesures nécessaires dans doux mois, la Commission pourrait saisir la Cour de Justice de l’UE.

    Réunion – La 33e réunion du Conseil des ministres des AE des pays membres de l’Organisation de la coopération économique de la Mer Noire se déroule aujourd’hui à Bucarest. Pays fondateur de l’organisation, la Roumanie en détient la présidence pour la 5e année consécutive. Les travaux sont coordonnés par le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu, qui mettra en exergue les progrès enregistrés dans la consolidation de la coopération économique dans la région de la Mer Noire durant les six mois du mandat roumain, lit-on dans un communiqué du ministère roumain des AE. Selon la même source, M Comanescu doit céder le mandat de président au représentant de la Fédération de Russie, pays qui exercera la présidence de l’organisation durant les six premiers mois de l’année 2016.

    Exercice – La Frégate « Regina Maria » (Reine Marie) des Forces navales roumaines participe aux côtés de plusieurs bâtiments de guerre américains, turcs et ukrainiens à un exercice en Mer Noire qui s’achèvera le 16 décembre. L’action fait partie de la série de mesures prises par l’OTAN pour renforcer la confiance entre alliés, précise un communiqué de l’Etat major des forces navales. La frégate « Regina Maria », avec son équipage de plus de 220 marins, le destroyer américain USS Ross, une frégate turque et un navire auxiliaire ukrainien effectueront des exercices de combat contre des menaces multiples : aériennes, navales et sous-marines, d’imposition d’embargo maritime et de surveillance du trafic naval. L’exercice se déroule alors que la situation sécuritaire dans le Bassin de le Mer Noire demande une interopérabilité accrue entre les Forces navales roumaines et celles partenaires.

    Copenhague
    La sélection nationale de handball de Roumanie doit rencontrer aujourd’hui la
    Russie dans son dernier match du groupe D des Championnats du Monde au
    Danemark. Malgré les défaites face à la Norvège et à l’Espagne, les sportives
    roumaines se sont qualifiées dans les huitièmes de finale suite aux victoires
    contre le Puerto Rico et le Kazakhstan.

  • A la une de la presse roumaine – 26.11.2015

    A la une de la presse roumaine – 26.11.2015

    Aujourd’hui la
    presse roumaine abonde en sujets sociaux et économiques des plus divers :
    les violences faites aux femmes de Roumanie, la loi qui interdit de fumer dans
    les espaces publics, la loi qui permet aux Roumains de céder leur logement à la
    banque s’ils ne sont plus capables de payer leurs mensualités. Toutefois les
    Roumains préfèrent toujours être propriétaires de leurs logements, constate
    l’Eurostat. Enfin, le sujet des défrichements illégaux revient dans
    l’actualité.