Tag: banques

  • L’économie planifiée et les banques

    L’économie planifiée et les banques

    Après l’installation du premier gouvernement communiste de Roumanie le 6 mars 1945, le Parti communiste roumain a commence à bâtir l’économie planifiée. Durant le passage du capitalisme au communisme, le PCR a compté sur les institutions de l’Etat qu’il avait accaparés avec l’aide de l’armée soviétique, sur ses propres apparatchiks, sur le travail idéologique, sur les pressions et les intérêts communs. Le passage d’une économie libérale de marché à une économie centralisée et planifiée a duré plusieurs années, et il s’est réalisé conformément à une feuille de route prévoyant des objectifs bien définis à accomplir. La méthode utilisée a été la nationalisation ou la confiscation des moyens de production, les banques figurant parmi les premières sociétés à être incluses au patrimoine de l’Etat. Symboles du capitalisme, les banques ont été dépourvues de leurs prérogatives et actifs, de leur droit d’octroyer des crédits et de proposer des taux d’intérêt, de leurs dépôts et créances.



    La loi no. 119 du 11 juin 1948 nationalisait les entreprises industrielles, les banques, les sociétés d’assurances, les mines et les sociétés de transports, qui devenaient propriété de l’Etat. Celui-ci possédait dorénavant tout moyen de production générateur de profits. Nicolae Magherescu, membre de la jeunesse libérale et chef de cabinet du ministre des finances Mihail Romniceanu se souvenait en 1996 lorsqu’il avait été interviewé par le Centre d’histoire orale de la radiodiffusion roumaine, des moments qui avaient suivi la nationalisation.





    Nicolae Magherescu : « Tous les salariés des autres banques ont été absorbés par la Banque nationale, qui est devenue ainsi banque commerciale d’Etat. C’était uniquement par le biais de cette institution que se déroulaient toutes les opérations bancaires : opérations de caisse, crédits, décomptes, tout. La centralisation de l’économie a commencé par le système bancaire puisque c’était lui qui détenait les leviers économiques. La fermeture du système bancaire privé et la concentration de toutes les opérations dans les mains d’une seule banque a donné naissance au système de l’économie centralisée. »



    La nationalisation des banques a provoqué l’écroulement de l’économie de marché et du système des prêts, de la circulation de la masse monétaire, le moteur d’une économie saine.



    Mihai Magherescu évoque les nouvelles conditions de travail dans lesquelles les salariés des banques se sont retrouvés : « J’étais débutant et je touchais le salaire le plus bas, environ 45 millions de lei, alors qu’un pain coûtait 200 mille lei, parfois même 400 mille ou plus. Afin de détruire ou de confisquer tous les moyens de production dont disposait la classe moyenne ou la bourgeoisie, le gouvernement a introduit une réformé monétaire. Ce n’était pas une réforme monétaire dans le vrai sens du mot, mais une véritable liquidation de toutes les sommes d’argent. Leurs possesseurs ne recevaient rien en échange. Nous, qui étions employés, nous étions le seuls privilégiés. Certes, nos salaires étaient maigres, mais ils constituaient des rentrées mensuelles. Je me souviens qu’à l’époque, en 1947, je touchais 30 lei, mais avec ces 30 lei on pouvait faire quelque chose. Les autres, qui n’étaient pas inclus dans ce que les communistes appelaient « le champ du travail », ne touchaient rien. Et cette réforme a constitué le coup le plus dur infligé à la bourgeoisie, qui fut pratiquement dépourvue d’argent. Une année plus tard, le gouvernement a commencé la nationalisation de toute les entreprises privées. Ce fut le deuxième coup dur. En 1952, une deuxième réforme monétaire fut effectuée. La parité n’était plus de 1 à 1, mais de 1 à 20 et les possesseurs de comptes en banque n’ont pas pu convertir l’intégralité de leurs sommes d’argent, mais jusqu’à un certain seuil. Voilà donc quels ont été les moyens par lesquels le Parti communiste a cherché à annihiler la bourgeoisie et à s’emparer de tout l’argent du pays. »



    Les conseillers soviétiques ont constitué un élément essentiel au sein du nouveau type d’économie que le pouvoir communiste de Bucarest avait mis en place.



    Mihail Magherescu : De tels conseillers, on les avait implantés même au sein de la Banque centrale de Roumanie que j’ai intégrée après mon départ de la Banque roumaine. Comme à l’époque j’étais jeune et célibataire, on m’a muté à la succursale de Ploiesti où j’ai passé deux ans avant de réintégrer le siège central, dans la capitale. Vers 1949-1950 j’étais donc de retour à Bucarest. A l’époque, il y avait à la banque un conseiller soviétique qui s’appelait Romashov ou quelque chose comme ça, je m’en souviens plus parfaitement. Il s’habillait négligemment et ses pantalons étaient toujours froissés. Or, ce Romashov a débarqué avec des instructions précises de la banque russe Gostbank en nous obligeant à dérouler toutes les opérations bancaires selon le modèle moscovite.



    Mihail Magherescu a précisé que pour atteindre à ses objectifs, le régime s’est remis aussi aux anciens cadres-dirigeants: Le passage à ce processus tellement bien mis au point n’aurait jamais été possible sans l’appui des anciens cadres- dirigeants. Si vous étiez sans faute, un salarié loyal, sans propriété aucune, sans aucune entreprise privée, alors là, on vous laissait travailler dans la banque. C’était tout un appareil bureaucratique qui a assumé ce rôle durant 8 ou 9 ans. Comme quoi, les communistes préféraient collaborer toujours avec les anciens dirigeants. Personnellement, je peux vous fournir plus de détails sur la situation de la Banque centrale puisque j’y ai travaillé jusqu’à ma retraite. Petit à petit, tous les anciens directeurs âgés, à l’époque, de 45 ou 50 ans, se sont vus remplacer par des anciens cadres du parti communiste ou même des travailleurs qui, en l’absence de toute formation bancaire, comptaient beaucoup sur l’appui des technocrates gardés sur place sans se voir pourtant attribuer de fonction importante.



    Suite à la nationalisation, les banques roumaines ont fini par se voir intégrer au sein d’un type d’économie complètement inconnu à l’Occident. A regarder les documents, l’économie semblait bien supérieure aux chiffres véhiculés sur le marché. En réalité, la situation n’était pas du tout rose et le système bancaire roumain risquait la faillite. (Trad. Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)

  • A la une de la presse roumaine – 14.08.2015

    A la une de la presse roumaine – 14.08.2015

    Un virus informatique configuré pour attaquer douze des principales banques de Roumanie vient d’être découvert. Si contre le virus on peut encore se mettre à l’abri, contre l’aridité qui sévit depuis plusieurs mois, on n’y peut rien. Le journal considère que 2015 restera une année noire pour l’agriculture roumaine. La situation de la Compagnie nationale de routes nationales et autoroutes et le vote par correspondance sont également sous la loupe de la presse écrite.



  • 04.08.2015

    04.08.2015

    Banque centrale – A Bucarest, le Conseil d’administration de la Banque centrale a décidé de maintenir le taux directeur au niveau minimum historique actuel de 1,75% par an. Lors de la réunion consacrée à la politique monétaire, les responsables de la Banque centrale roumaine ont décidé de maintenir le niveau des réserves obligatoires pour les passifs en lei et en devises des banques commerciales, même si les analystes s’attendaient également à une réduction de celles-ci. Par ailleurs, la Banque centrale a annoncé ce lundi que ses réserves en devises ont baissé de près d’un milliard d’euros le mois dernier par rapport à juin pour se chiffrer à 29,1 milliards d’euros. Cette réduction est due notamment au remboursement d’une émission d’obligations en euros du Ministère des finances, dont l’échéance était le 29 juillet. La réserve d’or de la Roumanie s’est maintenue à 103,7 tonnes, d’une valeur totale de près de 3,3 milliards d’euros.

    Sécheresse – En Roumanie, l’aridité prolongée des dernières semaines a endommagé plus de 860 milliers de hectares de cultures et compromis au moins un quart des cultures agricoles de cette année, a déclaré le secrétaire d’Etat au ministère de l’Agriculture, Daniel Botanoiu. Il a dit que les fermiers avaient demandé l’aide du Ministère pour amortir leurs pertes, mais aussi pour pouvoir déclencher le mécanisme d’appui. Pour ce faire, les pertes devraient être supérieures à 30% pour chaque culture. Selon les représentants des producteurs agricoles, la sécheresse installée a des effets directs sur les fermes d’animaux et sur les cultures de fruits et légumes. Les températures élevées et l’absence de précipitations devraient caractériser le mois d’août aussi.

    Foot – Le club champion de Roumanie au foot, Steaua Bucarest doit rencontrer mercredi les Serbes de Partizan Belgrade, en match retour du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le match aller s’est achevé sur un égal, 1 partout. Deux autres équipes roumaines sont présentes dans l’autre compétition continentale, la Ligue Europa. Astra Giurgiu reçoit à domicile la visite du West Ham United, après une égalité à Londres (2 partout). En France les vice-champions de ASA Tg Mures, affrontent le Saint-Etienne après avoir perdu le match aller à domicile sur le score de 3 buts à zéro.

    Chişinău – Le premier ministre de la République de Moldova, Valeriu Streleţ, a plaidé, lors d’un entretien avec l’ambassadeur américain à Chisinau, James Pettit, en faveur de l’approfondissement du Dialogue stratégique avec les Etats-Unis, informe Radio Chişinău. Streleţ a surtout fait évoqué les projets d’investissements en République de Moldova, avec l’appui des partenaires américains. A son tour, le diplomate américain a salué la formation du nouveau gouvernement moldave et réitéré le soutien de Washington à la poursuite de la mise en place des réformes assumées par Chişinău dans les domaines de la lutte contre la corruption, de la démocratisation de la société et de l’économie. Chişinău a reçu depuis 1992, de la part des Etats-Unis, de l’assistance financière d’un montant de près de 1,2 milliards de dollars, dont 20 millions de dollars en 2014.

  • Réactions de la Roumanie à l’égard de la situation grecque

    Réactions de la Roumanie à l’égard de la situation grecque

    La chancellerie de Bucarest n’a pas tardé à réagir aux résultats du référendum organisé dimanche dernier en Grèce. Les responsables politiques de Bucarest ont considéré avec respect, mais aussi avec inquiétude, le refus de l’électorat hellène d’accepter les mesures d’austérité demandées par les bailleurs de fonds internationaux. Tout comme dans le cas des réactions des autres leaders européens, on peut lire entre les lignes la crainte d’une éventuelle contagion, vu que l’économie continentale repose sur l’interdépendance des pays. Séparées sur la carte par la seule Bulgarie et liées par une relation politique cordiale, Athènes et Bucarest sont partenaires au sein de l’UE et alliées dans le cadre de l’OTAN.

    En outre, la Roumanie accueille d’importants investissements grecs, tandis que la Grèce est une des destinations estivales favorites des touristes roumains. Autant de raisons pour lesquelles le président roumain Klaus Iohannis espérait que des solutions seraient trouvées pour l’avenir européen de la Grèce. Dans un message posté sur Facebook, le chef de l’Etat roumain estime qu’« il est très important, pour tous les Etats de l’UE, que l’on continue à chercher les modalités permettant à Athènes de sortir de la crise. »

    A son tour, le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, trouve que la solution réside dans le dialogue et non pas dans les décisions unilatérales. Depuis la Turquie, où il se remet après une intervention chirurgicale au genou, le premier ministre roumain écrit sur le même réseau social que, quelle que soit la voie qu’elle aura choisie, de longues années de réformes et de sacrifices attendent la Grèce. Se référant aux retombées de la crise hellène sur la Roumanie, Ponta rappelle le fait que le pays connaît sa quatrième année consécutive de croissance économique, précisant que les événements extérieurs ne sauraient perturber cette tendance positive.

    « La Roumanie ne ressemble point à la Grèce » – martèle le social-démocrate Ponta. Il affirme que la Grèce est une démocratie fonctionnelle et avoue détester ceux qu’ils qualifie de « talibans » ou de « bouchers sociaux », termes par lesquels il désigne les personnes qui n’acceptent pas que le peuple ne partage pas leurs opinions. Sur le plan économique, les quatre grandes banques hellènes détiennent environ 12% du total des actifs bancaires de Roumanie.

    Toutefois, les décisions prises à Athènes ne les toucheront pas, car il s’agit de personnes morales roumaines, a souligné le porte-parole de la Banque centrale de Bucarest, Dan Suciu. Et lui de préciser que « ce ne sont pas des banques grecques, mais des banques roumaines, qui, à un moment donné, ont bénéficié de capitaux de lancement hellènes. » Ces institutions sont soumises à la législation roumaine, qui stipule que les dépôts effectués auprès de n’importe quelle banque de Roumanie sont garantis à hauteur de 100 mille euros. Voilà pourquoi, du point de vue de la Banque centrale de Roumanie, il n’y a aucun motif d’inquiétude en ce qui concerne les réserves ou l’épargne des citoyens roumains. (trad. Mariana Tudose)

  • En attendant le référendum de Grèce

    En attendant le référendum de Grèce

    Un compromis salutaire pour la Grèce semblait prendre contour mercredi matin. Le gouvernement d’Athènes aurait accepté, avec certains amendements, la proposition des bailleurs de fonds internationaux, laissant entendre qu’il pourrait renoncer au référendum.

    Cependant, le château de cartes s’est à nouveau écroulé dans l’après-midi lorsque le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a annoncé que le référendum de dimanche se déroulerait comme prévu, invitant ses concitoyens à rejeter l’arrangement proposé par les partenaires internationaux du pays. (La communication entre Athènes et Bruxelles a été, donc, coupée, et les chances qu’elle reprenne dépendent de l’avis des Grecs, en fin de semaine. Un non majoritaire serait un Grexit de facto, une sortie du pays de la zone euro, ont mis en garde les leaders européens, une interprétation que l’imprévisible Tsipras rejette.

    Pour sa part, le leader de l’opposition conservatrice, Antonis Samaras, a appelé ses compatriotes à dire un oui clair à l’Europe. La responsabilité des citoyens doit vaincre l’irresponsabilité du gouvernement, a-t-il martelé, ajoutant que son pays traversait le moment le plus critique des dernières décennies.)

    Tous ces développements sont attentivement suivis en Roumanie, de nombreuses banques à capital grec étant très actives dans le pays. Le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu, a de nouveau appelé leurs clients au calme et à la sagesse, les invitant à ne pas agir de manière irréfléchie en retirant leur argent. Toutes les filiales roumaines de ces banques sont sûres, disposent de capitaux suffisants et observent les réglementations de la Banque centrale de Bucarest, non les décisions d’Athènes, a précisé Mugur Isărescu. En cas de panique, la Banque nationale de Roumanie est prête à intervenir avec tous les instruments dont elle dispose, a-t-il encore indiqué.

    Mugur Isărescu: La Banque nationale a pris des mesures qui assurent à ces banques des liquidités suffisantes, en cas de rumeurs ou de sur-réactions émotionnelles qui les empêcherait de trouver du cash sur le marché, même si leur situation est bonne. Ces banques pourraient en acheter à la Banque centrale; les seuls perdants seront les clients. Ils perdront du temps, les intérêts, aussi bas qu’ils soient, de même que les commissions de retrait d’argent.

    La Grèce est au bord du gouffre financier, tandis que la Roumanie se trouve sur un terrain financier et bancaire ferme. Les situations ne sont nullement comparables, selon Mugur Isarescu, mais la crise grecque exige une réflexion sérieuse sur les relations de Bucarest avec des partenaires tels le FMI ou l’UE, estime-t-il encore.

    Mugur Isărescu: Ce contexte international incertain, avec la situation en Grèce et dans la zone euro, en général, de même que la situation interne, avec le besoin de consolidation, exigent le maintien, sous différentes formes, des accords avec nos partenaires internationaux, l’UE et le FMI. Je pense que les négociations avec eux se poursuivront et c’est très bien qu’elles se poursuivent; c’est une question de crédibilité.

    Le gouverneur de la Banque centrale roumaine a également rejoint les positions du FMI et de la Commission européenne précisant que la donne économique actuelle n’était pas un argument en faveur de l’allègement fiscal amorcée par l’exécutif, pomme de discorde entre ce dernier et les bailleurs de fonds internationaux. (Trad. Andrei Popov)

  • A la une de la presse roumaine – 24.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 24.06.2015

    La presse en ligne de ce mercredi est intéressée par l’Union européenne et l’OTAN, par le style de travail du premier ministre par intérim de Bucarest, par l’activité des parlementaires, par le commerce de proximité, les banques roumaines à actionnariat grec et par les effets de la robotisation dans l’industrie automobile de Roumanie.


  • A la une de la presse roumaine – 22.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 22.06.2015

    La situation en Grèce fait toujours la une de la presse nationale en ce début de semaine et les quotidiens ne cessent d’évoquer les éventuelles retombées sur l’économie roumaine. Entre temps, le président Klaus Iohannis présente aujourd’hui au parlement de Bucarest la nouvelle stratégie nationale de défense du pays. Enfin les quotidiens évoquent aussi la convalescence du premier ministre Victor Ponta, qui pourrait s’avérer assez longue.



  • A la une de la presse roumaine – 19.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 19.06.2015

    Plein de sujets européens dans la presse roumaine qui s’interroge sur la
    capacité de la Roumanie de faire face à la crise des migrants. Par ailleurs, un
    procès opposant deux hommes d’affaires d’origine roumaine à l’Etat roumain a mené
    la Commission à déclencher une procédure d’infraction à la législation communautaire.
    Enfin, les journaux décortiquent aussi les retombées de la crise de la dette
    grecque sur la Roumanie.



  • Le système bancaire de Roumanie

    Le système bancaire de Roumanie

    Le document anticipe que les banques de Roumanie vont s’axer sur la maximisation du bénéfice net et mettront encore davantage l’accent sur la gestion efficace des actifs non performants. A noter qu’en 2014 le secteur bancaire roumain avait enregistré un manque à gagner de près d’un milliard d’euros. Le bilan de quatre des 6 dernières années a été négatif, seulement deux années ayant clôturé positivement.


    « Les pertes en euros se chiffrent à 1,6 milliards. S’il n’y avait pas eu les efforts permanents des institutions bancaires, ce manque à gagner aurait affaibli le secteur. Heureusement, le contrôle que la Direction de surveillance de la Banque centrale de Roumanie a exercé sans discontinuer et les actionnaires, qui ont dû supporter ces pertes, ont finalement contribué avec des capitaux irréversibles », a précisé le premier vice-gouverneur de la Banque centrale, Florin Georgescu.

    Selon lui, cette contribution, qui s’est élevée à 1,8 milliards d’euros ces 4 – 5 dernières années, excède la perte nette enregistrée en début de crise. A ce montant s’ajoutent des crédits totalisant plus de 400 millions d’euros, remboursables sur plus de deux ans. « Si le système est solide à présent, c’est grâce aux efforts considérables consentis par les banques et les propriétaires, dans le but de maintenir la qualité du secteur à un niveau approprié. Ces coûts ont été assumés par les actionnaires», a encore souligné Florin Georgescu.

    Par ailleurs, de l’avis du gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, les trois tendances du secteur sont la hausse modérée des prêts, la qualité du crédit et l’importance accrue des sources de financement locales. Il convient de mentionner que dans la première décade du mois de mai, la Banque centrale a décidé de réduire son taux directeur, le ramenant de 2% à un nouveau plus bas historique, soit 1,75%.

    Mugur Isărescu a conseillé aux institutions bancaires de faire preuve de prudence en ce qui concerne la diminution des taux d’intérêt sur les dépôts, car elles auront besoin d’argent, au fur et à mesure que le crédit sera relancé: « A mon avis, certaines banques ont abaissé le taux d’intérêt de l’épargne plus qu’il n’aurait fallu, mais d’autre part, celles-ci ont un excédent de liquidités. Toutefois, la prudence est de mise, puisque cet excédent ne s’inscrit pas dans la durée. Il finira par être absorbé, au fur et à mesure de l’augmentation des prêts en monnaie nationale, le leu. Plus prudentes, certaines banques ont maintenu leurs taux d’intérêt à plus de 2%, faisant preuve ainsi d’un sens de la perspective. »

    Sur les 40 institutions bancaires de Roumanie, seulement 4, de petite taille, opèrent toujours avec des taux d’intérêt sur les dépôts supérieurs ou égaux à 3%. En dehors d’abaisser son taux directeur, la Banque centrale a également décidé de diminuer de 10% à 8% les réserves minimales obligatoires, a fait savoir l’analyste économique Radu Crăciun: « Les deux mesures relèvent de la relaxation de la politique monétaire. L’idée en est, d’une part, de rendre les lei moins chers, et de l’autre, d’en faire augmenter le nombre. La réduction du ratio de réserves obligatoires des banques injectera près de 3 milliards de lei (soit environ 675 millions d’euros) de liquidité dans le marché interbancaire et les banques devront trouver des solutions pour mettre cet argent à profit.»

    Le système bancaire a contribué à la croissance de l’économie roumaine, mais son impact sur le PIB a été limité en raison de l’indiscipline budgétaire des compagnies et des erreurs commises dans l’octroi de fonds au niveau des banques, est-il souligné dans l’étude élaborée par Deloitte pour le Conseil des patronats bancaires en Roumanie. La fragilité du secteur et de l’économie dans son ensemble est à l’origine de la faible performance de l’activité de prêt, laquelle a été rendue possible par la contribution financière des actionnaires. Selon l’étude mentionnée, en 2015, le prêt aux entreprises ira croissant, au bout de trois années consécutives de baisse.

    Daniel Dăianu, professeur des universités et membre du Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie, affirme que le pays a connu des progressions économiques proches de son potentiel actuel, qui est de 3%, et ce grâce à l’excédent de liquidité existant sur le marché après la période de récession: « A la sortie de la récession profonde en Amérique Latine, en Asie ou en Europe, la reprise économique n’a pas nécessité d’activité de prêt exceptionnelle. Pourquoi? Parce qu’il existe des liquidités, lesquelles, valorisées comme il faut, peuvent faire tourner la roue de l’économie. En outre, ce qui particularise la Roumanie au sein des pays d’Europe centrale et de l’Est, c’est le fait d’enregistrer une croissance économique même dans les conditions d’un exercice budgétaire très serré. »

    Daniel Dăianu ne manque pas pour autant de mettre en garde contre le fait que, sur le moyen et le long terme, la Roumanie ne saurait séparer la croissance économique du financement bancaire car, insuffisamment développé, son marché de capitaux ne peut pas accomplir son rôle d’alternative aux crédits bancaires. (trad.Mariana Tudose)

  • Le problème des crédits en Francs suisses

    Le problème des crédits en Francs suisses

    Mécontents de lenvolée du taux de change du Franc suisse et confrontés à l’impossibilité de rembourser leurs mensualités, des milliers de Roumains titulaires de crédits en devise helvétique sont descendus dans la rue à Bucarest, mais aussi dans d’autres grandes villes roumaines pour demander l’élaboration d’une loi censée rendre possible la conversion des crédits au taux de change historique, plus 20%.



    L’Autorité nationale pour la protection du consommateur qui plaide pour une solution censée partager les risques entre les clients et les banques enregistre de plus en plus de plaintes. Ecoutons le président de l’Autorité, Marius Dunca :« On évoque toujours le risque auquel sont soumises les banques, la menace de la faillite, toute sorte d’arguments en faveur des institutions de crédit. En ce sens, je m’exprime publiquement à toutes les institutions financières et bancaires impliquées dans la crise du Franc suisse et je pose la question suivante : quelles sont les solutions concrètes que vous donnez aux clients qui ne peuvent plus payer leurs mensualités, qui étaient des clients modèles avant la crise ? Et dans ce cas, il nous faut des solutions visant toute la période de remboursement des prêts et non pas des solutions à court terme », a déclaré le président de l’Autorité nationale de protection du consommateur.



    Lors d’une émission télévisée, le ministre roumain de Finances, Darius Vâlcov, a affirmé quil sattendait à une implication plus importante de la part de la Banque nationale et des banques commerciales. A son avis, la restructuration des crédits demeure la meilleure solution.



    Darius Vâlcov :“Jaimerais voir la Banque centrale simpliquer davantage dans ce problème. Surtout que de mon point de vue, ils en ont les moyens. Je ne crois pas dans une solution donnée par décret gouvernemental ni par loi élaborée par le Parlement roumain et basée sur un taux de change historique, parce que toute personne possédant quelques connaissances économiques peut comprendre le risque auquel serait soumise la Roumanie, dans ce cas”, a déclaré Darius Vâlcov.



    La restructuration des prêts quavait évoquée le ministre roumain des Finances prévoit une réduction des mensualités allant jusquà 35%, suivie par une déduction de limpôt sur le revenu allant jusquà 55 euros par mois, des fonds qui devraient être couverts par le budget de lEtat. A leur tour, la Banque nationale et les banques commerciales plaident pour des solutions individuelles, affirmant quune éventuelle conversion de tous les crédits serait inconstitutionnelle ou bien quelle présupposerait un manque à gagner difficile, voire impossible à couvrir.



    Plus de 75 mille personnes physiques ont des prêts en Francs suisses, accordés au total par 14 institutions de crédit. (trad. Alex Diaconescu)

  • A la une de la presse roumaine – 26.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 26.01.2015

    Sujets plutôt sociaux ce lundi dans la presse nationale. Les débiteurs en francs suisses ont protesté ce dimanche à Bucarest. Entre temps, la carte nationale de Santé s’avère être un échec. Entre autres, de nombreux Roumains refusent de l’utiliser pour des raisons religieuses.


  • L’année économique 2014 (troisième partie)

    L’année économique 2014 (troisième partie)

    Pendant la première décade du mois de mai, DEUTSCHE BANK a inauguré à Bucarest un centre dont le nombre d’employés sera jusqu’à 2016 de 500 employés. Ce centre est censé créer des applications de logiciels pour les opérations de trésor et de gestion du risque de crédit de la banque allemande. Le choix de la Roumanie à l’égard de ce centre, le quatrième de la banque allemande a eu pour fondement l’excellente infrastructure IT&C, la qualité des espaces de bureaux et la capacité et l’inventivité des spécialistes roumains dans le domaine de IT&C auxquelles s’ajoute leur bonne connaissance de l’anglais.



    Le 8 mai, RENAULT ROUMANIE a annoncé que la voiture portant le numéro 5 est sortie par les portes de la fabrique DACIA de Mioveni fondée en 1966 atteignant le seuil d’un millions de véhicules produits en 1985. En 1998, une année avant de se trouver sous la houlette du groupe RENAULT, DACIA marquait les 2 millions de véhicules produits, le seuil des 3 millions étant franchi en 2007. En mars 2011, on a produit la voiture numéro 4 millions. La capacité de l’usine de Mioveni est de 350 000 de véhicules par an, 93% de la production de 2013 étant exportée.



    La compagnie allemande BOSCH a inauguré le 9 mai dans la commune de Jucu, au département de Cluj (centre-ouest) sa deuxième fabrique de composantes auto détenue en Roumanie, un investissement de plus de 70 millions d’euros. Dirk Hoheisel, membre du Conseil d’Administration du groupe BOSCH a déclaré que cette nouvelle fabrique était un pilier important de la compagnie ayant un rôle de consolidation de l’activité de production et de développement en Europe.



    Le 16 mai, l’Agence de notation financière STANDARD&POOR’S a amélioré la note attribuée à la Roumanie à « BBB moins » sur la toile de fond de la croissance économique et du maintien de la discipline fiscale par le gouvernement. « BBB moins » est la première note de la catégorie recomadée pour les investissements. Ainsi, la note nationale de la Roumanie est similaire à celle attribuée à la Russie, au Brésil et à l’Espagne. STANDARD &POOR’S est la seule grande agence ce notation qui maintenait la Roumanie dans la catégorie non-recommandée pour les investissements dans les circonstances où FITCH RATINGS et MOODY’S plaçaient la Roumanie depuis déjà 2013 parmi les pays à bas risque pour les investissements.



    Conformément au rapport annuel de ERNST&YOUNG EUROPEAN ATTRACTIVENESS SURVEY publié le 25 mai, la Roumanie a dépassé la Hongrie dans le classement des pays les plus attrayants pour les investissements étrangers d’Europe Centrale et Orientale en 2014 se situant sur la troisième position dans la région après la Pologne et la Tchéquie. Pourtant, les deux premières marquent une tendance rétrograde en 2014 vis-à-vis de 2013 tendis que l’attractivité de la Roumanie augmente de 2%. La Roumanie pourrait devancer la Tchéquie en 2015 pour devenir le deuxième pays de l’Europe Centrale et Orientale du point de vue de l’attractivité pour les investisseurs étrangers — précise-t-on dans ce rapport.



    Une nouvelle fabrique a été inaugurée le 8 juillet à Cluj-Napoca par la compagnie américaine EMERSON, la valeur de l’investissement étant de quelques 76 millions de dollars. La fabrique produit des composantes pour systèmes d’automation. La compagnie américaine a entamé ses investissements à Cluj en 2006. Hormis le groupe de fabriques de Cluj, la société américaine a investi autres 50 millions d’euros dans une fabrique de Oradea(ouest).



    La Commission Européenne a adopté le 6 août l’Accord de Partenariat avec la Roumanie, document établissant la stratégie d’utilisation optimale des fonds européens alloués à Bucarest de 2014 à 2020. « L’accord prépare le terrain pour l’investissement de 23 milliards d’euros, montant représentant le total des financements dans le cadre de la politique de cohésion ainsi que de 8 milliards d’euros pour le développement rural et 168 millions d’euros pour le secteur de la pêche et pour celui maritime » a annoncé la CE.




    Le 6 septembre, FITCH a confirmé la note accordée à la dette gouvernementale en devises fortes à long terme de Roumanie de BBB moins et en monnaie locale de BBB, ce qui confirme la note pour la catégorie investment grade. L’agence a précisé que le maintien de la note roumaine est du en priorité aux attentes que la Roumanie peut accomplir la cible de déficit budgétaire de l’année à 2,2% du PIB.



    Depuis le 1er octobre, baisse de 5% des contributions au fond d’assurances sociales chez l’employeur. Cette mesure était attendue par les patrons et estimée comme bénéfique par le milieu d’affaires



    Le 17 octobre, l’agence de notation STANDARD &POOR’S a confirmé le qualificatif de Roumanie à l’égard des dettes à long et à bref terme en devises fortes de BBB moins à perspective stable. Selon cette agence, le maintien des notes pour la Roumanie est du à la continuation du processus de consolidation fiscale et à la baisse du degré d’endettement extérieur du pays.



    Le 13 novembre on a annoncé que le géant américain PROCTER&GAMBLE a vendu sa fabrique de détergents de Timisoara au groupe allemand DALLI qui produit des marques privées. Remarquons, par ailleurs, qu’en 2010 la compagnie américaine inaugurait à Urlati, au département de Prahova (sud) une fabrique de shampoing et de produits pour soigner les cheveux dans laquelle on a investi plus de 100 millions de dollars, premier investissement greenfield du groupe américain en Roumanie.



    Le 10 décembre on a annoncé que BANCA TRANSILVANIA à capital roumain majoritaire a acheté 100 des actions VOLKSBANK Roumanie à ÖSTEREICHISCHE VOLKSBANK AG chez deux banques allemandes et une française. Le président du conseil d’administration de BANCA TRANSILVANIA, Horia Ciorcilà, a annoncé que BANCA TRANSILVNIA reprend chez VOLKSBANK 180 000 clients et de nombreux crédits hypothécaires. La valeur de la transaction n’a pas été rendue publique. (Trad. Costin Grigore)


  • A la une de la presse roumaine – 24.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 24.12.2014

    Après deux accidents aéronautiques, les vols de secours médical sont réalisés par quelques aéronefs seulement. Les banques roumaines évitent de donner des crédits alors que les Roumains ont peur de les contracter. Finalement, le fisc envisage de taxer les per diems des camionneurs, alors que les fumeurs payeront une taxe sur le vice majorée.


  • Marché immobilier roumain

    Marché immobilier roumain

    Le marché immobilier roumain demeure particulièrement dépendent des crédits bancaires à la suite du faible développement du marché de capital vis-à-vis des autres pays d’Europe où se manifeste une tendance de hausse du poids des financement dans ce domaine de sources non-bancaires selon une analyse de la compagnie de consulting immobilier DTZ ECHINOX.



    C’est la raison pour laquelle les fonds d’investissements qui détiennent des propriétés en Roumanie et qui, en général, font appel à l’attraction de ressources du marché de capital le font, malheureusement, sur d’autres bourses et non pas de Bucarest — précise-t-on dans un communiqué de la société mentionnée.



    Les détails concernant les mouvements récents du marché en question sont offerts pour Radio Roumanie par le président de l’Association des Brokers Immobiliers, Dragos Vâlceanu : “Le marché immobilier a toujours présente de l’intérêt car si l’argent est investi soigneusement peut rapporter des bénéfices beaucoup supérieurs par rapport à l’intérêt bancaire, surtout dans les circonstances où les intérêts ont beaucoup baissé actuellement. Plus que cela, les prix ont atteint un niveau qui motive les clients à faire un tel investissement car, d’habitude, si on fait un calcul, même à première vue, le taux auquel on s’engage pour in crédit hypothécaire est, souvent, moindre que le loyer q’on pourrait toucher pour le même logement et, donc, le marché immobilier subit , aussi, cette pression. Les gens qui louent leur appartement et qui payent depuis longtemps ce loyer mettent la pression sur le marché immobilier et réfléchissent sérieusement à faire une acquisition et, en plus, il y a aussi les petits investisseurs qui disposent de liquidités et qui n’ont pas besoin d’un crédit mais qui sont obligés, au lieu de placer 50 milliers d’euros dans une banque et ne pas obtenir d’intérêt, d’acheter plutôt un apertement à deux pièces à louer et obtenir 7 à 8% par an du loyer ce qui est un très bon rendement. »



    Mais, qu’est-ce qui se passe au niveau des prix du marché immobilier ? Dragos Vâlceanu répond : “A tout moment, on peut s’attendre à ce que les prix reprennent leur croissance car il y a, déjà, des statistiques qui le suggèrent puisque les prix ont cessé de baisser. Au contraire, dans certaines zones et pour certaines types de propriétés, les prix ont d’ores et déjà entamé leur croissance, timidement, il est vrai, mais croissance quand même. Le tout dépend du type de propriété et de la zone. De toute façon, ces prix ont baissé jusqu’au niveau duquel cette hausse a démarré. Chez nous, le choc de la baisse des prix n’a pas été tellement évident, comme dans d’autres pays et n’a pas affecté si grièvement beaucoup de personnes, de sorte que nombreux sont ceux qui ont oublié que dans ce domaine un petit risque demeure, comme le fait qu’on peut se retrouver dans la situation d’acheter un appartement dont le prix soit moindre dans deux ans. Oui, ce risque existe. »



    Ces derniers temps, selon l’Institut National des Statistiques de Bucarest, le nombre des autorisations de construire pour les immeubles résidentiels a commencé d’augmenter vis-à-vis de l’année dernière, pas beaucoup, mais la croissance est là. « Cette évolution est un signe positif pour le secteur du bâtiment mais doit être consolidée au fil des jours et être accompagnée d’une dynamique positive de léconomie en général” dit l’analyste immobilier Radu Zilisteanu : “Ceci reflète une légère croissance du sentiment à l’égard du marché immobilier ce qui est l’expression d’un léger réviriment de la confiance. Plus que cela, la stabilisation économique à l ‘échelon européen a permis aux citoyens roumains qui travaillent à l’étranger aient des envois d’argent accrus vers leurs familles de sorte à pouvoir dire qu’un léger sentiment positif s’est installé vis-à-vis de ce qui va se passer l’année prochaine. »



    Remarquons qu’à partir du mois de septembre, le prix moyen des appartements de Bucarest a légèrement baissé par rapport au mois précédent jusqu’au niveau de 1.054 euros le mètre carré selon le portail « imobiliare.ro ».



    En échange, à Cluj Napoca, Timisoara et Brasov les prix ont augmenté de 1,5% à 3,1%. Ainsi, à Cluj, le prix moyen est parvenu à 95,1 euros /mètre carré, à Timisoara à 835 euros /mètre carré et à Brasov à 840 euros le mètre carré. Selon un rapport rédigé par la compagnie JONES LANG LASSALLE, le volume des investissements du marché immobilier de Roumanie enregistré pendant la première moitié de l’année de 2014 est estimé à 432 millions d’euros, davantage que toutes les valeurs annuels enregistrées depuis 2008.



    Le représentant de la compagnie mentionnée, Andrei Vàcaru, s’attend à ce que « ce volume augmente de façon significative jusqu’à la fin de l’année et s’approcher des niveaux enregistrés avant la crise car plusieurs projets importants se trouvent actuellement en phase de négociations avancées.



    Au-delà de la hausse du volume des investissements, les transactions en déroulement montrent que le nombre des acheteurs potentiels intéressés par des propriétés en Roumanie est plus grand, ce qui se reflète dans une croissance significative des liquidités du marché » – apprécie Andrei Vàcaru. (Trad. Costin Grigore)

  • 27.10.2014 (mise à  jour)

    27.10.2014 (mise à jour)

    Politique – La Chambre des députés de Bucarest a pris acte, ce lundi, de la démission du député social – democrate Viorel Hrebenciuc, sous enquête dans trois affaires de corruption. Antérieurement, le Parquet national anti-corruption avait demandé à la Chambre des députés d’approuver le placement en détention provisoire de Hrebenciuc et d’un autre parlementaire social-démocrate, Ioan Adam. Tous les deux font l’objet de poursuites pénales dans le dossier concernant la rétrocession illégale de plusieurs dizaines de milliers d’hectares de forêts. Le préjudice causé à l’Etat dépasserait 300 millions d’euros. Par ailleurs, les procureurs anti-corruption ont poursuivi les auditions dans le dossier Microsoft, portant sur l’attribution préférentielle de licences informatiques. Plusieurs hommes d’affaires et 9 anciens ministres de tous bords et de différents gouvernements en sont concernés. Lundi encore, l’instance suprême a rejeté la requête formulée par le libéral Klaus Iohannis, candidat à l’élection présidentielle de la part de l’Alliance Chrétienne — Libérale (opposition de centre-droit). Il demande l’accélération de son procès avec l’Agence nationale pour l’intégrité, qui l’accuse d’incompatibilité. Le prochain délai du procès est prévu le 18 novembre, deux jours après le second tour de la présidentielle.



    Elections — Le président roumain, Traian Băsescu, s’est félicité du résultat des élections législatives organisées dimanche en Ukraine. Il a précisé que Bucarest serait le partenaire loyal de Kiev sur son parcours européen, lequel est extrêmement difficile, mais représente l’unique choix correct. Le résultat des élections législatives est un signal clair de la solidarité du peuple ukrainien pour ce qui est de sa volonté de paix, de démocratie et d’unité nationale, a déclaré aussi le ministre roumain des affaires étrangères. Les réactions de Bucarest interviennent après que les formations pro – occidentales d’Ukraine eurent remporté une victoire nette, s’adjugeant environ trois quarts des voix. Selon les résultats préliminaires, le Front Populaire du premier ministre Arseni Iatseniouk et le Bloc du président Petro Porochenko se situeraient sur les premières places, avec plus de 20% des suffrages. De l’avis des analystes, la nouvelle majorité du Parlement est favorable à une offensive plus dure contre les séparatistes pro-russes de l’est du pays. Les combats menés depuis avril dans cette région ont fait plus de 3.700 morts. Pour la première fois depuis 1991, les communistes n’ont pas franchi le seuil de 5 % et ne seront pas représentés à la Rada de Kiev.



    Banques — Les filiales des groupes bancaires activant sur le marché roumain concernées par les évaluations réalisées à l’échelle européenne ont des taux d’adéquation de leurs capitaux supérieurs aux seuils réglementaires, a fait savoir lundi la Banque centrale de Roumanie. Elle mentionne que, selon les résultats des stress tests appliqués au niveau national, les banques présentent un niveau confortable des indicateurs d’adéquation du capital. Notons que près d’un cinquième des banques de la zone euro ont échoué aux tests de résistance menés en parallèle par l’Autorité bancaire européenne et par la Banque centrale européenne Sur la liste des banques qui opèrent aussi en Roumanie, l’on retrouve National Bank of Greece, Eurobank, Piraeus Bank, Volksbank, Veneto Banca, Banco Comercial Portugues – BCP et Bank of Cyprus.



    Motion — La Chambre des députés de Bucarest doit voter aussi la motion simple concernant la situation des Roumains de la diaspora « Les Roumains du monde — victimes d’un acteur sans talent et manquant d’intérêt ». Ses initiateurs, les députés du PNL et du PDL, demandent au ministre délégué aux Roumains de l’étranger, Bogdan Stanoevici, de lancer une procédure « d’évaluation sérieuse et crédible du nombre de Roumains vivant à l’étranger ». Ils soutiennent que le ministre n’a proposé aucun projet pour la diaspora roumaine. Par ailleurs, Bogdan Stanoevici, poursuit sa visite de 3 jours en Italie — à Turin et Florence. Il doit rencontrer des représentants des associations des deux villes, le président de la région de Toscane, Enrico Rossi, ainsi que d’autres officiels locaux.



    Concours — Fin du séjour dans le comté de Prahova (sud) de nos auditers belges Philippe Sonnet et Cynthia Marie Rozewicz. Les deux ont gagné le Grand prix du concours de RRI, « De la Route du vin à celle des voïvodes », organisé avec le Conseil départemental de Prahova. Ils ont été, 4 nuits durant, les invités de l’Hôtel « Cumpătu » de Sinaia, et ont passé 4 autres nuits à l’Hôtel « Cautis » d’Azuga, deux stations de montagne très connues. Accompagnés par notre collègue Andrei Popov, nos deux auditeurs belges ont visité les attractions les plus importantes du comté de Prahova (châteaux et palais, maisons-musée, musées et monastères), y compris les stations de Sinaia, Buşteni, Azuga, Predeal et le Plateau des monts Bucegi, mais aussi des vignobles inclus dans le projet de promotion touristique « La Route du vin ».



    Tennis — La Roumaine Simona Halep est de retour à la 3e place au classement mondial des joueuses professionnelles de tennis (WTA) rendu public lundi, même si elle a perdu, dimanche, la finale du Tournoi des championnes de Singapour. L’Américaine Serena Williams, qui a remporté le dernier acte de cette compétition qui a clôturé la saison WTA, conserve sa première place, suivie par la Russe Maria Sharapova. Irina Begu est la 2e Roumaine dans le « top 100 », se maintenant 42e, alors que Monica Niculescu continue d’occuper la 47e position. Sorana Cîrstea est descendue d’une place et elle est maintenant 95e.