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  • Noël au Maramureș

    Noël au Maramureș

    Noël, une des fêtes les plus aimées et les plus attendues de l’année

     

    En Roumanie, Noël est l’une des fêtes les plus aimées et les plus attendues de l’année. C’est une période riche en traditions et coutumes qui ont été transmises d’une génération à l’autre. Aller de maison en maison en chantant des cantiques, décorer le sapin, préparer des repas traditionnels abondants, préparer les cadeaux – autant de pratiques répandues partout dans le pays. Si les villes se sont déjà parées de millions de lumières et décorations et sont prêtes pour une célébration moderne des fêtes de fin d’année, les villages roumains ont gardé vives les traditions authentiques anciennes. Nous en découvrons aujourd’hui quelques-uns, où Noël est célébré en toute sa splendeur, selon des rituels anciens.

     

    Le Maramureș et ses villages hors du temps

     

    Nous sommes au Maramureș, dans le nord de la Roumanie, une des zones les plus recherchées par les touristes en cette période de de fin d’année. Ici, 12 villages longent les vallées des rivières de Mara et de Cosău, entourés par les Monts Gutâi. Ils forment ce que l’on appelle la Destination écotouristique du Maramureș.

     

    Edit Pop, manager du projet, nous y invite:

    « Ces villages authentiques proposent aux visiteurs d’y passer les fêtes d’hiver. Comment ? Par une immersion totale dans la vie du village. Les touristes pourront ainsi en apprendre davantage sur les traditions locales, qui sont très nombreuses. Parmi elles, les plats traditionnels préparés avec beaucoup d’attention par les hôtes. Et puisqu’il s’agit d’une destination écotouristique, ce sont principalement les activités en nature que nous proposons aux touristes : parcourir les ruelles du village, découvrir leur esprit unique, découvrir l’art local du bois, l’architecture des maisons etc., le tout au cœur d’un paysage de conte de fées.  » 

     

    Les églises en bois, au coeur des célébrations

     

    Le Maramureș est connu pour ses superbes églises en bois, avec leurs très hauts clochers. Elles sont encore plus importantes à Noël puisque les touristes les découvrent en assistant à la messe. Edit Pop explique :

    « Pratiquement, les églises sont l’attraction principale par temps de fête. Les touristes sont invités à participer aux rituels de fête aux côtés des habitants des lieux. Ceux qui arrivent plus tôt, vers le 20 décembre, peuvent assister au rituel du sacrifice du cochon. Mais, sans doute, les rituels les plus intéressants sont observés la veille de Noël et le jour de Noël. La veille, toutes les maisons sont illuminées, toutes les portes sont ouvertes et les enfants et les jeunes vont de maison en maison en chantant des chansons traditionnelles et religieuses qui annoncent la naissance de Jésus-Christ. Les villageois les récompensent de bretzels, de noix et de pommes, puisqu’avant l’apparition dans le ciel de la première étoile de la nuit, tout le monde observe encore le carême de Noël. Une fois la nuit tombée, la fête commence. Petits et grands, tous se vêtissent de costumes traditionnels. Les touristes peuvent emprunter eux aussi des vêtements traditionnels chez les villageois pour aller à la messe qui célèbre la naissance de Jésus. Il y a plein d’autres activités qu’ils peuvent faire durant leurs vacances. Par exemple, si la neige est de la compagnie, on peut faire une randonnée en traîneau tiré par des chevaux. S’il n’y a pas de neige, pas de problème, on fait des randonnées en charrue. Bref, le Maramureș est très beau avec ou sans neige.»

     

    Unique : des portails en bois sculpté 

     

    Dans ce paysage qui s’annonce déjà magnifique, un autre élément attire les regards des visiteurs : les jardins avec leurs superbes portails et clôtures en bois sculpté. Cela fait partie d’une autre tradition spécifique de la zone : la civilisation du bois. Edit Pop nous en parle :

    « La civilisation du bois ou l’histoire du bois, comme nous l’avons présentée dans notre offre touristique, est en quelque sorte la colonne vertébrale de cette destination. Le bois a toujours été une matière première à la portée des villageois de la zone, grâce aux forêts immenses du Maramureș. C’est donc en bois qu’ils ont construit leurs églises, leurs maisons, ainsi que les portails de leurs jardins, entourés de clôtures en bois tressé. Chaque village du Maramureș possède une église en bois, certains en ont deux. Cela a suscité la curiosité des touristes étrangers qui sont de plus en plus nombreux à vouloir découvrir l’Europe. Ils viennent des pays scandinaves, des Etats-Unis, d’Australie, d’Israël. Tous sont fascinés par la vie authentique du village, par l’atmosphère des lieux, puisque le Maramureș a su garder son unicité ».

     

    Les ateliers des maîtres artisans

     

    Les festivités et les événements en tout genre ne manquent pas non plus en cette période de l’année. Par exemple, le Festival des Traditions et Coutumes de Sighetu Marmatiei qui arrive cette année à sa 55e édition. Les maîtres artisans seront eux aussi sur place, assure le père Valeriu Mircea Vana :

    « Les visites chez les maîtres artisans sont incluses dans les paquets touristiques des fêtes de fin d’année. Il est très important non seulement de les voir, mais aussi d’expérimenter, d’essayer de fabriquer nous-mêmes une assiette, par exemple. L’art du bois est représenté aussi, le tissage aussi, tout comme la peinture sur verre ou encore la céramique dace. Des ateliers sont organisés à plusieurs endroits. D’abord les touristes sont invités à visiter une église en bois inscrite au patrimoine de l’UNESCO, puis ils peuvent se divertir en optant pour un atelier interactif. Tout le monde est invité, enfants, adultes, grands-parents – les ateliers de céramique ou de peinture d’icônes sur verre sont ouverts à tous. Ensuite, c’est le moment de découvrir la gastronomie locale et d’admirer les costumes traditionnels. Ceux-ci témoignent de la relation de l’homme avec la divinité, notamment par leurs motifs et couleurs qui ont toujours une valeur symbolique. » 

     

    Bref une immersion totale dans le monde du village roumain authentique, c’est ce qui vous attend au Maramureș. N’hésitez pas à vous loger dans une maison traditionnelle aménagée comme il y a de plus de 100 ans, avec ses murs peints en couleur bleue, ses petites fenêtres, ses objets faits à la main par les artistes locaux. Bonne découverte et bonnes fêtes ! (trad. Valentina Beleavski)

  • Le nouveau Code forestier roumain

    Le nouveau Code forestier roumain

    Les mesures figurant dans le nouveau Code forestier

     

    Le nouveau Code forestier, un jalon important du Plan national de relance et de résilience (PNRR) de la Roumanie, a été adopté à une large majorité par la Chambre des députés de Bucarest, en tant que chambre décisionnelle. La loi prévoit, entre autres, l’inclusion des forêts dans les ceintures vertes autour des villes, la multiplication des zones forestières, l’introduction du droit de préemption et celui de bénéficier de matières premières de qualité à un prix favorable pour les fabricants de meubles autochtones, l’obligation d’organiser des cours de formation pour le personnel forestier et une augmentation de 25 % du salaire de base des employés de la Garde forestière nationale. Le projet de loi prévoit également la vidéosurveillance des routes forestières, la confiscation du bois volé et des machines utilisées pour le transporter, ainsi que des peines allant de de 1 à 5 ans de prison ferme pour la falsification de données informatiques liées au secteur forestier.

     

    Quelques nouveautés 

     

    Le nouveau code introduit également le concept de « îles de vieillissement » – un mécanisme par lequel des superficies d’au moins 1000 m² seront protégées face aux coupes de bois, car considérées comme ayant un rôle dans le maintien de la biodiversité.

     

    Et c’est toujours ce nouveau document qui porte création du Registre national des forêts et stipule que c’est l’Etat qui est en charge du reboisement et de la surveillance des forêts complètement coupées et abandonnées, même en l’absence de l’accord favorable du propriétaire. Plus encore, les patrons des sociétés de l’exploitation du bois et les membres de leurs familles ne pourront plus se faire embaucher à l’office sylvicole. Enfin, désormais, les randonneurs auront accès libre dans les forêts roumaines.

     

    Un nouveau chapitre dans la gestion des forêts

     

    C’est un nouveau chapitre dans la gestion des forêts que marque cette nouvelle loi, estime le ministre de l’environnement, Mircea Fechet, qui précise aussi que les mesures incluses au nouveau Code forestier garantissent aussi le reboisement des terrains défrichés.

     

    Mircea Fechet : « La superficie du fonds forestier de Roumanie a connu une légère tendance à la hausse ces 30 dernières années, et surtout l’année dernière, lorsque nous avons réussi, grâce à l’argent du PNRR, à boiser des zones qui n’avaient jamais appartenu à la forêt. Aujourd’hui, nous disposons de près de 9 000 hectares prêts à faire l’objet de contrats, dont plus de 3 000 hectares ont déjà été boisés cette année et l’année dernière, et je pense que cette tendance se poursuivra »

     

    Et d’ajouter que le secteur forestier, celui de l’industrie du bois et l’industrie du travail du bois compte pour 3,5 % du PIB de la Roumanie.

     

    Des avis contre cette loi

     

    Pourtant, tout le monde n’est pas content de ce nouveau Code Forestier. Dans l’opposition, par exemple, le député de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR, ultra-nationaliste), Dan Tanasă pointe du doigt le fait que la loi n’interdit pas aux compagnies étrangères d’exploiter le bois roumain.

     

    Dan Tanasă: « Les forêts roumaines seront vraiment protégées, lorsque vous allez envoyer les compagnies étrangères exploiter le bois chez elles, pas en Roumanie et lorsque les forêts roumaines seront exploitées par les Roumains. C’est à peine à ce moment-là que vous pourrez vous vanter d’avoir fait une bonne chose pour les forêts roumaines ! ».

     

    Disons pour terminer que cela faisait plus de 7 mois déjà que le nouveau Code forestier avait été adopté par le Sénat, en tant que première chambre saisie. Pendant tout ce temps, le texte a subi plus de 200 modifications. Désormais, il a été envoyé au président de la Roumanie pour promulgation. (trad. Valentina Beleavski)

  • La civilisation du bois au Maramures

    La civilisation du bois au Maramures

    Le bois, la vedette du Maramures

     

    Les touristes se disent émerveillés de nos jours encore, par la beauté des maisons anciennes, des portails sculptés et des églises surplombées de hauts clochers, entièrement en bois. Tout cela est à retrouver en empruntant une route culturelle-touristique consacrée à « la civilisation du bois en Roumanie ».

     

    Explication avec Edit Pop, manager de la destination d’écotourisme Eco Maramures.

    « Les grandes étendues boisées du Maramures historique ont fourni des sources de matière première aux habitants de la région. C’est ainsi qu’ils ont utilisé le bois pour en faire leurs maisons, les annexes, les portails sculptés et les enclos. De nos jours, la civilisation du bois existe encore, à une autre échelle. D’une perspective touristique, les églises en bois des 16e et 18e siècles, sont de véritables monuments historiques qui existent dans tous les villages compris par la destination Eco Maramureș. La route de la « civilisation du bois » est née en 2021 en tant qu’instrument de promotion du tourisme culturel. Nous avons proposé une route vers la destination Eco Maramureș, mais, un mois après son attestation, cette route a été englobée par une route culturelle beaucoup plus vaste, qui permet au touriste de découvrir la civilisation du bois en Roumanie, la civilisation du bois en Bucovine et le festival « Le coffre de dot » du département de Neamț.”

     

     

    La route de la Civilisation du bois en Roumanie a comme point de départ la région du Maramures écologique.

    Edit Pop : « Cette route sillonne à travers les villages où se trouvent les objectifs en bois les plus représentatifs de la région. Le trajet commence dans la commune de Budesti, où vous pourriez visiter l’église en bois de Josani, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO et celle de Susan, classée monument historique. Le trajet se poursuit par la suite vers la localité Vecini de la commune Sârbi, où les touristes sont invités à découvrir différentes installations en bois, utilisées de nos jours encore par les habitants des villages. Il s’agit d’un moulin qui permet le lavage des tissus épais, en laine, d’un moulin à eau, à roue horizontale, pour les céréales et des installations de distillerie pour la célèbre horinca, eau de vie qui fait la fierté du Maramures. Et puis, n’oublions pas les métiers à tisser en bois qui permettent aux habitants de la région de continuer à tisser la laine pour en faire leurs magnifiques costumes d’hiver ».

     

    Point de départ: la ville de Breb

     

    Inclus sur la route de la civilisation du bois, Breb fait désormais partie des villages qui se disputent une place parmi les meilleurs villages touristiques de l’ONU. Une initiative mondiale visant à mettre en valeur les localités où le tourisme préserve les cultures et les traditions, célèbre la diversité, offre des opportunités et préserve la biodiversité. Déroulé par l’Organisation mondiale du tourisme, l’initiative représente un instrument censé permettre la conservation du patrimoine culturel et de la diversité. Le village de Breb doit sa renommée aux maisons traditionnelles en bois dont certaines sont vieilles de plusieurs centaines d’années. Elles s’enorgueillissent de beaux portails, des clôtures joliment réalisées ou encore des toitures pointues, tout construit en bois, avec une attention particulière accordée aux moindres détails.

     

    Edit Pop, à la tête de la destination de tourisme écologique, Eco Maramures insiste pour faire halte dans le village de Breb:

    « Après les églises de Călinești et Susani, je vous invite à visiter le village de Breb, avec son ancienne église en bois et ses fermes traditionnelles. Ce sera une occasion d’admirer le savoir-faire des maîtres artisans qui continuent de travailler le bois. La route de la civilisation du bois se termine par le village de Desești, connu pour son église inscrite sur la liste du patrimoine de l’UNESCO. »

     

    Entrez sur ecomaramures.com

     

    Pour en savoir davantage sur les attractions touristiques à découvrir le long de cet itinéraire, Edit Pop nous conseille d’aller sur le site ecomaramures.com qui propose des pages en roumain et en anglais:

    « Notre site est très bien mis au point, ils fournit plein d’informations. Le Maramures, en tant que destination écotouristique, a beaucoup à offrir, notamment des attractions culturelles. Toute l’information nécessaire est à retrouver sur le site et nous invitons les touristes à prendre le temps de l’étudier avant de planifier leurs vacances. Ce sentier culturel peut être parcouru en 8 heures, mais à grande vitesse. Personnellement je vous conseille d’allouer plus de temps, plusieurs jours même, pour avoir une visite plus calme afin de pouvoir profiter pleinement des histories que cette destinations peut vous raconter, surtout qu’elle en a plein, je vous assure. »

     

    Bref, des vacances au Maramureș riment avec un voyage très riche. Les touristes sont de plus en plus nombreux à vouloir vivre cette expérience unique, constate notre invitée :

    « Après la pandémie notamment, des plus en plus de touristes étrangers sont venus visiter la zone. Après une période plus difficile, avec moins de touristes, les choses semblent s’arranger et j’avoue qu’ils sont désormais plus nombreux qu’en 2019. Tous sont fascinés, captivé tout de suite par la vie authentique des villages, puisque les villages se trouvant sur cet itinéraire n’ont pas été dotés artificiellement pour faire du tourisme. Ici, la vie se déroule tout naturellement, à son rythme, les gens s’occupent du bétail, des foyers comme ils le font depuis toujours. Les touristes qui arrivent dans ces villages et commencent à les parcourir à pas, tout doucement, se sentent tout de suite intégrés à cette vie. Et ils y découvrent quelque chose qu’ils ne trouvent pas au-delà des frontières de la Roumanie et de ses zones rurales, puisque cette vie authentique n’existe plus ailleurs. Ils sont donc heureux de la retrouver et de la revivre.  »

     

    Attestée depuis déjà 2014, le Maramures en tant que destination écotouristique fait déjà partie de tout un réseau national de telles destinations. Depuis sa création, cet itinéraire a mis l’accent sur l’idée de que le tourisme écologique doit devenir un moteur de développement local pour les communautés. Son objectif est que tout villageois doit y trouver sa place pour que sa famille puisse avoir une vie prospère pour offrir à son tour de la valeur et de nouvelles expériences aux touristes qui visitent la Roumanie. (trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)

     

  • Mesures visant l’efficacité énergétique

    Mesures visant l’efficacité énergétique

    En ce début d’année électorale marquée par tous les
    quatre types d’élections qui peuvent être organisées en Roumanie, le ministre
    de l’environnement, le libéral Mircea Fechet, compte
    parmi les hommes politiques les plus visibles et apparemment les plus actifs. Farouche
    partisan de l’efficacité énergétique, il a annoncé le lancement d’un tout
    nouveau programme-pilote visant à remplacer les poêles à bois et qui bénéficiera
    d’un budget d’une centaine de millions d’euros.




    Le gouvernement financera l’achat de poêles à bois modernes, efficaces et
    moins polluantes




    Mentionnons que dans le
    milieu rural, la vaste majorité des maisons sont toujours chauffées au bois à
    l’aide de poêles en terre cuite. Le financement est accordé aux personnes qui
    souhaitent acheter de poêles dont le rendement est d’au moins 80% et dont les
    émissions polluantes sont très réduites. Le programme vise à réduire tant les
    dépenses des Roumains que la pollution atmosphérique. Les bénéficiaires sont
    les habitants du milieu rural des 28 départements des régions de montagne du
    pays. Le ministère financera à hauteur de 70% les coûts de remplacement d’un
    telle poêle à bois dans la limite des 2 000 euros par bénéficiaire. Selon les
    chiffres officiels cités par le ministre, ce jeudi, dans une intervention en
    direct sur la radio publique roumaine, l’efficacité moyenne des poêles qui
    utilisent la biomasse solide, c’est-à-dire du bois, va de 20 à 40%, en fonction
    de l’âge du dispositif de chauffage et de ses paramètres. Aujourd’hui, dit M
    Fechet, il y a des technologies qui peuvent transformer une buche en 80%
    chaleur et seulement 20% fumée.




    Des panneaux photovoltaïques sur
    tous les toits du pays




    Le ministre également a
    promis que le programme qui subventionne l’installation de panneaux photovoltaïques
    bénéficiera cette année d’une enveloppe de quelque 400 millions d’euros et que
    les autorités ne s’arrêteraient que lorsque tous les toits du pays seraient
    recouverts de tels panneaux. Egalement au micro de la radio publique roumaine, Mircea
    Fechet a reconnu que pour le moment aucune solution n’avait été identifiée pour
    subventionner l’installation de panneaux solaires sur les toits des immeubles
    collectifs à plusieurs étages, puisque ceux-ci sont assez vieux, sont un espace
    commun et il est difficile de décider lequel des appartements a le droit de
    bénéficier en priorité de la potentielle production d’énergie. Le ministre affirme
    que désormais la priorité du programme est l’installation de panneaux
    photovoltaïques sur les toits des maisons, des supermarchés et des entrepôts,
    après quoi il promet de chercher des solutions pour installer des panneaux sur
    les toits des HLMs.




    30 000 euros de subvention par fermier pour le remplacement des tracteurs
    et des outillages agricoles




    Le ministre de l’environnement
    a également annoncé un programme visant à financer le remplacement des
    tracteurs et des outillages agricoles. Les fermiers pourraient bénéficier d’une
    aide de 30 000 euros pour l’achat d’équipements nouveaux, plus efficaces
    et moins polluants. Egalement cette
    semaine, le ministre Fechet a participé à Bruxelles, aux côtés de ses
    homologues d’autres Etats membres de l’UE au Conseil Environnement, organisé
    par la présidence tournante belge de l’Union. Il a déclaré que la Roumanie
    s’était alignée aux efforts de l’Union de promouvoir l’économie circulaire et
    d’autres objectifs de développement durable, qui contribuent à la croissance
    économique et à la création de nouveaux emplois.


    (trad. Alex Diaconescu)

  • La civilisation du sel dans l’espace carpatique

    La civilisation du sel dans l’espace carpatique

    Appelé, aujourd’hui encore, « l’or blanc », le sel a été une
    denrée particulièrement convoitée depuis la nuit des temps. Les régions riches
    en gisements de sel ont acquis une importance croissante, étroitement liée à la
    valeur de la matière, comme ce fut d’ailleurs le cas de l’espace roumain,
    réputé pour abriter les gisements de sel les plus grands d’Europe.

    Valerii Kavruk, directeur du Musée national des
    Carpates orientales, de la ville de Sfântu Gheorghe, s’attarde sur l’ancienneté
    des exploitations de sel sur le territoire actuel de la Roumanie et sur
    l’histoire des régions saline du pays: L’exploitation appliquée, systématique, du sel sur le
    territoire de la Roumanie remonte à environ l’an 6050 av. J. Ch
    . Ce qui est sûr c’est
    qu’en Europe, l’exploitation la plus ancienne se trouve en Roumanie. Des
    vestiges plus tardifs, datant approximativement de l’an 6.000 av. J. Ch., existent
    en Pologne, près de la ville de Cracovie, et dans le nord-est de la Bulgarie,
    sur le territoire de la ville de Provadia. Ces exploitations sont apparues
    plusieurs siècles après celles de l’espace roumain.



    En plus, l’exploitation du minerai salin continue de nos jours dans les
    zones où se trouvent les plus anciennes mines du pays, tels les gisements de
    sel gemme en surface notamment dans les départements de Prahova, Buzău, Vrancea
    et Harghita (la mine de Praid). Mais les matières salines les plus facilement
    exploitables sans recourir à des outillages modernes sont les accumulations
    d’eau salée, à l’exemple de celles de Bucovine et de la Moldavie Subcarpatique.
    De l’autre côté des Carpates, la dépression du Maramourech (nord) est arrosée
    par des centaines de ruisseaux aux eaux salées, tout comme la partie de la
    Transylvanie qui longe la chaîne des montagnes. Le bois a accompagné, depuis la
    nuit des temps, les exploitations de sel, un type particulier de civilisation
    matérielle s’étant ainsi développé dans les régions en question. Valerii Kavruk
    en ajoute des détails:
    Le plus souvent, lorsqu’il s’agit
    des époques anciennes, le bois n’est pas mentionné, car il n’est pas trop
    utilisé à cause de sa périssabilité. En général, les fouilles archéologiques
    découvrent des restes d’une sorte de charbon, le bois étant pratiquement
    détruit par des microbes. En revanche, dans les régions riches en eaux, boues
    ou sols salés, les conditions de préservation du bois sont optimales. Dans
    certaines zones, notamment en Transylvanie, un grand nombre d’installations et
    d’outils en bois se sont conservés dans les couches de boues superposées, dans
    les périmètres des exploitations salines. Cela ne veut pas dire que les gens
    n’ont pas recouru à d’autres matériaux aussi, ni que de tels objets et
    structures n’ont pas existé ailleurs aussi. C’est tout simplement le hasard qui
    a rassemblé ces conditions de conservation du bois.

    « Nous avons trouvé des
    traces de bois sur la plupart des sites archéologiques d’exploitation du sel »,
    poursuit Valerii Kavruk, qui dirige, depuis plusieurs années, les fouilles
    archéologiques de Băile Figa, près de la ville de Beclean, dans le département
    de Bistrița-Năsăud (nord-ouest). Là-bas, une couche de boue salée, de
    trois mètres d’épaisseur, s’est déposée sur le gisement de sel. Cette couche de
    boue conserve à l’intérieur des milliers d’objets et de traces de structures en
    bois, utilisés pour exploiter le gisement, depuis environ 3.500 ans av. J. Ch. jusqu’à
    nos jours. Actuellement, il n’existe nulle part ailleurs en Roumanie autant de
    vestiges en bois de la préhistoire que sur le site de Băile Figa. De tels
    objets et structures se trouvent, certes, dans d’autres endroits aussi, mais
    nous connaissons mieux ceux de Băile Figa, car, pour l’instant, c’est l’unique
    site où les fouilles archéologiques sont
    systématiques., précise-t-il.


    Le bois est un des quelques matériaux qui se conservent très bien dans un
    environnement salin. À Băile Figa, les archéologues ont découverts, par
    exemple, des palissades de renfort en bois de chêne, construites sur les
    terrains où la boue a été excavée pour arriver aux couches de minerai, ainsi
    que les galeries en bois à l’intérieur des mines. (Trad. Ileana Ţăroi)



  • SUMAL, le Système d’Information Intégré pour le suivi des matériaux en bois, après deux ans d’activi

    SUMAL, le Système d’Information Intégré pour le suivi des matériaux en bois, après deux ans d’activi

    Il y a deux ans, SUMAL 2.0, – le Système d’Information intégré pour le suivi des matériaux en bois – a été mis en place en Roumanie. Le système fournit des informations sur la provenance, la circulation et la commercialisation des matériaux en bois, sur le régime des installations de stockage du bois et des installations de transformation du bois rond. Ce système a été créé comme un outil contre l’exploitation forestière illégale. Les militants écologistes et les organisations non gouvernementales ont remarqué le fait que les forêts roumaines disparaissent à un rythme alarmant et qu’en l’absence de mesures adéquates, six hectares sont défrichés toutes les heures. Selon les responsables de Bucarest, le système aurait prouvé son efficacité, car au cours des deux dernières années, il n’y a eu aucune coupe illégale de bois sur de grandes surfaces.

    Lors d’une conférence professionnelle des gestionnaires et propriétaires forestiers du département de Harghita (dans l’est de la Transylvanie), organisée fin janvier, le ministre de l’Environnement, Tanczos Barna, a déclaré que le système informatique SUMAL 2 était le système de traçabilité le plus complexe d’Europe, ayant prouvé à la fois son efficacité et son utilité dans la lutte contre les exploitations illégales de bois. Outre les éléments de traçabilité et de suivi de l’exploitation de la masse ligneuse, du transport et de la transformation du bois, le système fournit également un aperçu fidèle et à jour des activités forestières en Roumanie.

    Le ministre de l’Environnement a souligné qu’au cours des deux années de fonctionnement du système SUMAL, le plus grand défi dans le domaine forestier était de regagner la crédibilité de la Roumanie devant les institutions européennes. Cette déclaration a été faite dans le contexte où la Commission européenne a lancé une procédure d’infraction contre la Roumanie à cause des nombreuses années d’exploitation forestière illégale. Selon Agerpres, le ministre de l’Environnement, Tanczos Barna, a déclaré : « 2023 sera la première année au cours de laquelle les zones touchées, en particulier par l’exploitation forestière illégale, seront restaurées dans les sites Natura 2000 que nous avons surveillés, évalués, inventoriés et présentés à la Commission européenne et où nous commencerons les premières restaurations d’habitats forestiers. Ces engagements représenteront probablement une autre étude de cas pour l’Europe, dans la perspective de nouvelles ambitions de la Commission européenne de restaurer 30% des habitats perdus en Europe au cours des 50 à 70 dernières années. À cet égard, une nouvelle réglementation est en préparation en Europe, et je suis persuadé que la Roumanie en sera un exemple. »

    Le but de SUMAL 2.0, le système de suivi du chemin du bois des forêts aux entrepôts, est d’éliminer toute confusion liée à la quantité et au type de matériau de bois transporté. Les transporteurs doivent télécharger dans le système des photos montrant la quantité de bois quittant la forêt et de celle entrant dans les entrepôts ou dans les usines de traitement. Tout transport de masse de bois, du point de chargement au point de déchargement, peut être suivi par GPS, éliminant ainsi la possibilité que le moyen de transport, disposant d’un seul avis, puisse être utilisé à plusieurs reprises. Une autre particularité du système SUMAL est que l’on peut y voir les volumes de bois de tous les entrepôts du pays. De plus, les quantités de bois dans les entrepôts sont automatiquement mises à jour par SUMAL 2.0, éliminant ainsi la possibilité que certains volumes de masse de bois fassent l’objet de transactions illégales et disparaissent du système. (Trad. Rada Stănică)

  • 31.10.2022

    31.10.2022

    Energie – Le gouvernement de Bucarest poursuit cette semaine son analyse de la législation sur l’énergie, dans une tentative de contrôler la progression des prix sur le marché. Egalement à l’ordre du jour de la réunion de l’Exécutif : une stratégie sur l’exploitation des ressources minérales – Horizon 2035. L’acte normatif figure déjà sur le site du Ministère de l’Economie et compte parmi ses objectifs l’identification de ressources minérales exploitables dans les terrils et d’autres étangs en conservation. Parallèlement, le décret sur le plafonnement du prix du bois de chauffage revient sur la table des sénateurs des commissions spécialisées, à cause de la crise sur ce marché générée par le document élaboré initialement par le gouvernement. Une des solutions imaginées est celle d’amender le décret en vigueur par des tickets de valeur accordés aux personnes vulnérables.

    Colectiv
    Les victimes de la tragédie du club bucarestois Colectiv ont été commémorées
    dimanche dans la Capitale roumaine. Sept ans se sont écoulés depuis l’incendie
    meurtrier qui a ravagé la discothèque et tué 64 jeunes. La commémoration de
    cette année a été la première déroulée alors qu’une partie des coupables se
    trouvent en prison. Et pourtant, la société civile, les blessés et les familles
    de victimes affirment que les problèmes liés à la sécurité contre les incendies
    dans les espaces publics et aux infections nosocomiales dans les hôpitaux n’ont
    toujours pas été solutionnés. Trois ONGs ont organisé une marche de
    protestation entre la discothèque Colectiv et le Parquet général pour dénoncer
    le fait que l’enquête n’avait pas été menée à terme et que pas tous les
    responsables ont été punis pour leurs actions.

    Coopération UE – République de Moldova – C’est ce 1er novembre qu’entrera en vigueur un nouvel accord de coopération douanière entre l’Union européenne et la République de Moldova – un important pas en avant dans les relations commerciales bilatérales. Les deux parties reconnaitront réciproquement les commerçants qui remplissent une série de critères et qui peuvent bénéficier ainsi de moins de contrôles et de la priorité aux douanes. L’accord offrira aussi des opportunités commerciales et contribuera à une bonne circulation des marchandises entre les deux entités, sans compromettre les hautes normes sécuritaires. L’UE est le partenaire commercial de la République de Moldova le plus important, avec plus de 50% des échanges commerciaux du pays. Les exportations de l’UE vers la République de Moldova se sont élevées à 3,8 milliards d’euros en 2021.

    Défense – Le chef de l’Etat major de la défense de Roumanie, le général Daniel Petrescu entame aujourd’hui une visite officielle aux Etats Unis. 10 jours durant, il rencontrera le président du Comité réuni des chefs d’Etats majeurs américains et d’autres hauts responsables militaires et experts en défense des Etats Unis. La visite s’inscrit dans les actions de consolidation soutenue de la coopération militaire avec les Etats Unis. Selon un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest, les relations solides de collaboration qui existent entre les deux armées sont une conséquence du partenariat stratégique entre les deux Etats et suivent les intérêts nationaux de la Roumanie de promotion de la stabilité en Europe.

    Météo – Temps doux en Roumanie et particulièrement chaud pour la fin octobre, notamment sur le sud-ouest, le sud et le sud-est. Ciel bleu sur le reste du territoire. Les maximas iront de 14 à 27 degrés.

  • La Roumanie s’inquiète de la flambée des prix des combustibles

    La Roumanie s’inquiète de la flambée des prix des combustibles


    Inquiété par la flambée des
    tarifs énergétiques, le gouvernement de Bucarest poursuit cette semaine ses
    débats au sujet des lois de l’énergie et prépare une stratégie de gestion des
    ressources minérales non énergétiques. Réunis au sein des commissions
    parlementaires spécialisées, les sénateurs se repenchent aussi sur l’ordonnance
    visant le plafonnement du prix du bois de chauffage, après que le document tel
    qu’il a été élaboré par le gouvernement, a généré une crise sur le marché.


    Quant à la majoration des prix
    énergétiques, le cabinet examine un acte normatif élaboré par le Ministère de
    tutelle et censé régler le marché intérieur, compte tenu de certaines
    conditions. Aux dires du secrétaire d’Etat au Ministère de l’Energie, Dan Drăgan, le marché intérieur de l’énergie est pratiquement
    réglementé, mais les autorités continuent à chercher des mesures à long terme.Dan Drăgan:


    A l’heure actuelle, nous examinons toutes les
    opportunités, toutes les options et tous les scénarios pour voir si de
    nouvelles mesures s’imposent. Le marché est plus ou moins réglementé suite aux
    plafonds décidés aussi bien dans le cas du tarif de l’électricité que du gaz
    naturel. Mais, comme je viens de le dire, on continue à imaginer différents
    scénarios que nous pourrions mettre en place. Dans ce sens, on discute aussi
    bien avec nos partenaires du gouvernement, notamment avec le Ministère des
    Finances pour trouver ensemble, des sources de financement supplémentaires
    .


    Cette semaine encore, le gouvernement roumain prépare une
    stratégie d’exploitation de ressources minérales non énergétiques, Horizon2035. Il s’agit d’un
    acte normatif par lequel la Roumanie se propose de trouver des ressources
    minérales exploitables, de lancer une industrie du cuivre afin d’obtenir des
    produits relevant d’un taux élevé de la TVA et d’exploiter les gisements de graphite
    utilisé dans la fabrication de piles.


    Quant à la crise sur le marché national du bois, nous
    rappelons que celle-ci a été provoquée après le plafonnement à 400 lei, soit 80
    euros du mètre cube de bois de chauffage, suite auquel le bois et les produits
    forestiers sont disparus. Dans ce contexte, les experts tirent la sonnette d’alarme
    et affirment que le plafond n’est pas réaliste, car il ne couvre pas les coûts
    d’exploitation et de transport. Dans le contexte où le tarif du bois a provoqué
    de blocages sérieux sur le marché, les représentants de l’Association ProLemn,
    ProBois, réclament une baisse de la TVA à 5% pour tous les produits forestiers
    destinés au chauffage. Selon eux, on ne saurait mettre en place un prix unique
    pour toutes les chaînes de distribution du bois de chauffage. Le plus
    probablement, l’Ordonnance visant la mise en place d’un tarif plafonné du bois
    sera amendée par les sénateurs afin qu’un soutien puisse être offert aux consommateurs
    vulnérables, pendant les mois d’hiver. Le sénateur USR, Aurel Oprinoiu, nous explique en quoi ce soutien
    consiste-t-il:


    Il faudrait qu’on lance un système de coupons à l’intention
    des consommateurs en situation de vulnérabilité, tout comme on l’a déjà fait
    dans le cas d’autres citoyens vulnérables pendant cette période de crise, en
    plafonnant les tarifs de l’électricité ou du gaz.


    Les sénateurs doivent proposer une solution dans les jours
    à venir, sinon l’ordonnance bénéficiera d’une procédure d’approbation tacite du
    Sénat, première chambre parlementaire saisie dans cette affaire.











  • 05.10.2022

    05.10.2022

    Chauffage – Le prix du bois de chauffage et des produits dérivés sera plafonné d’ici fin mars 2023. Un projet d’ordonnance d’urgence en ce sens figure à l’agenda de la réunion de mercredi, du gouvernement. Le prix plafonné s’appliquera dans le cas des ménages, des établissements scolaires publics et privés, des fournisseurs de services de sécurité sociale, des structures administratives territoriales ou des églises. La mesure s’inscrit dans une série de mesures censées aider les Roumains à bien traverser l’hiver, dans le contexte de la flambée des tarifs de l’énergie et des combustibles. Ce mercredi encore, l’Exécutif roumain s’apprête à voter la Stratégie nationale pour les forêts à l’horizon 2030.

    Schengen – Le Parlement européen examine ce mercredi les demandes d’adhésion à l’espace Schengen de la Roumanie et de la Bulgarie. Les eurodéputés exigeront que la zone de libre circulation soit finalisée rapidement à travers l’intégration à Schengen de tous les pays membres de l’UE qui le souhaitent. Une résolution en ce sens sera soumise au vote du Législatif européen lors d’une prochaine session plénière. D’autres sujets sur la table des euro-parlementaires: la mobilisation des réservistes russes, les simulacres de référendums en Ukraine et les menaces nucléaires proliférées par Vladimir Poutine. Le Parlement européen demandera une réponse ferme de la part des pays européens vis-à-vis de l’escalade des tensions en Ukraine et de l’annexion par la Russie de nouveaux territoires. Pacte Résilience – Un pacte pour une énergie propre a été lancé mardi, à Bucarest, par l’Association de l’Energie Intelligente. L’initiative se veut une invitation adressée aux autorités et au milieu privé de mettre en place des campagnes qui savent conscientiser la population et les industries de la nécessité de réduire la consommation énergétique et de s’ouvrir vers des sources d’énergie propre. La baisse de la consommation devrait se faire à travers des mesures de consommation efficace et non pas, par des restrictions, opine Dumitru Chisăliţă, à la tête de l’Association. D’ailleurs, l’organisme a lancé un guide pour apprendre aux autorités des solutions pour réduire la consommation énergétique.

    Justice – La Chambre des députes de Bucarest a voté avec 198 voix pour, 80 contre et 4 abstentions, le projet de loi sur le statut des juges et des procureurs. Le projet de loi a parcouru toutes les étapes procédurales et a reçu tous les avis nécessaires à sa mise en place, notamment celui de la part du Conseil supérieur de la magistrature. C’est ce qu’a fait savoir le ministre de la Justice, le libéral Catalin Predoiu. De l’opposition, l’USR (Union Sauvez la Roumanie) et l’AUR (Alliance pour l’Union des Roumains) ont critiqué le texte adopté par la coalition au pouvoir à majorité de voix.

    Roi Charles iII – La Maison royale de Roumanie a célébré mardi soir, dans le cadre d’une cérémonie organisée au Château de Peles, de Sinaia, le partenariat économique roumano- britannique et le règne de l’actuel roi Charles III. Dans son discours, la princesse Margareta, gardienne de la Couronne roumaine, a évoqué les relations bilatérales de longue date et a transmis un message de soutien à l’actuel roi de la Grande Bretagne. Pour sa part, l’ambassadeur britannique à Bucarest, Andrew Noble, a affirmé que pour les Britanniques de Roumanie, la présence à la tête de leur pays d’un roi épris par cet Etat de l’Est de l’Europe était une véritable bénédiction. Rappelons-le, le roi Charles III détient plusieurs propriétés au centre de la Roumanie où il avait l’habitude de se rendre souvent avant qu’il ne devienne roi.

    Blue Air – L’Autorité nationale pour la Protection des consommateurs a amendé encore une fois la campagnie aérienne roumaine à bas prix, Blue Air, pour l’annulation de ses vols depuis le 15 juin et jusqu’à présent. Il s’agit d’une amende de plus de 2 millions d’euros qui s’ajoute à une autre, similaire, dont Blue Air a été frappé le 14 juillet, pour avoir annulé plus de 11.000 vols prévus entre le 30 avril 2021 et le 30 avril 2022.

    Météo – Ce mercredi, les températures approchent la normale saisonnière presque partout en Roumanie. Le ciel est variable, partiellement couvert et des pluies éparses pourraient tomber sur le centre et les sommets des Carpates Orientales. Les températures maximales vont de 14 à 22 degrés.

  • Modulary Factory – maisons modulaires en bois, dans le vent

    Modulary Factory – maisons modulaires en bois, dans le vent

    Antoine Dussenne parle de lui-même comme d’un Robin des Bois des affaires. Entrepreneur établi en Roumanie depuis le début des années 1990, après avoir dirigé plusieurs affaires à succès, il lance une start-up de production de maisons modulaires en bois haut-de-gamme. Là encore, le carnet de commandes est plein. Une entreprise du temps présent. Au cours d’un show télévisé, le propriétaire d’une grande enseigne du mobilier et de l’aménagement d’intérieur lui propose d’investir 250 000 euros dans son entreprise. Il refuse, mais négocie avec lui un partenariat commercial. Questionné sur sur son arrivée en Roumanie, Antoine Dussenne se souvient…

  • La biomasse, une solution de chauffage pour les régions rurales ?

    La biomasse, une solution de chauffage pour les régions rurales ?

    Beaucoup d’Etats d’Europe du sud-est ont des potentiels élevés de biomasse, mais qui ne sont pas utilisés du tout ou le sont inefficacement pour assurer de l’énergie au niveau local et soutenir le développement économique régional. Les systèmes de chauffage à la biomasse mettent à profit des matières végétales et organiques, tels des déchets de bois, des résidus agricoles et même des déchets urbains, afin de générer de la chaleur. L’idée est donc d’utiliser de la biomasse non forestière. Ce système peut remplacer à succès les ressources coûteuses d’énergie conventionnelle par des ressources locales de biomasse. Un système de chauffage à la biomasse se compose d’une chaudière, d’un système de distribution de la chaleur et d’un système d’approvisionnement en biomasse. Et cela permet en même temps une bonne gestion des déchets. Mon interlocuteur est aujourd’hui Vajda Lajos, président du cluster Green Energy, rencontré à la Foire de l’Agriculture INDAGRA de Bucarest, édition 2021.



  • Leçon 185 – Parlons matières

    Leçon 185 – Parlons matières

    Lecţia o sută optzeci şi cinci



    Dominique : Bună ziua!


    Ioana : Bună dimineaţa!


    Alexandru : Bună seara!


    Valentina : Bună!


    Bun venit, dragi prieteni. Aujourdhui nous nous tournons vers les éléments – au nombre de 4, selon les anciens :


    pământ – terre


    apă – eau


    aer – air


    foc – feu



    Pământul este umed. La terre est humide.


    Apa este potabilă. Leau est potable.


    Aerul este pur. Lair est pur.


    Focul este misterios. Le feu est mystérieux.



    La diversité de la matière sétalant au-delà de ces 4 éléments est inouïe. Nous la découvrons aujourdhui dans ses formes les plus habituelles.


    Pour désigner la matière dont différents objets sont faits, on utilise dhabitude deux petits mots: de et din, qui sont le plus souvent interchangeables, tout comme leurs correspondants français «de» et «en».



    lemn – bois


    Ioana: o masă de lemn – une table en bois


    Alexandru: o lingură de lemn – une cuillère en bois


    Valentina: La bucătărie se utilizează linguri de lemn. En cuisine on utilise des cuillères en bois.



    piatră – pierre


    o fântână de piatră – une fontaine en pierre


    o inimă de piatră – un coeur de pierre


    o piatră preţioasă – une pierre précieuse


    Ador pietrele preţioase. Jadore les pierres précieuses.



    metal – métal


    metale preţioase – métaux précieux


    aur – or argint – argent platină – platine


    o bijuterie de aur – un bijou en or



    Mentionnons aussi trois métaux habituels:


    fier – fer


    o poartă de fier forjat – un portail en fer forgé


    oţel – acier


    un cuţit cu lamă de oţel – un couteau à lame dacier


    bronz – bronze


    o statuie de bronz – une statue en bronze



    Ajoutons-y quelques autres matières courantes:


    ceramică – céramique porţelan – porcelaine



    Nu doresc un bol de ceramică, doresc un bol de porţelan. Je ne souhaite pas un bol en céramique, je souhaite un bol en porcelaine.


    sticlă – verre


    o figurină de sticlă – une figurine en verre


    hârtie – papier


    o foaie de hârtie – une feuille de papier


    plastic – plastique


    o pungă de plastic – un sac en plastique



    Côté vêtements, il y a 3 mots et 3 matériaux textiles à privilégier:


    lână – laine


    şosete de lână – des chaussettes en laine


    bumbac – coton


    un tricou de bumbac – un T-shirt en coton


    mătase – soie


    o bluză de mătase – une blouse en soie



    La chanson de notre leçon nous fait retourner à lor, plus exactement à un dérivé du mot aur, à savoir auriu – doré. Nous allons traverser en musique les champs dorés de Narcisa Suciu: Câmpuri aurii.





    LA REVEDERE!



    Câmpuri aurii



    Anunţuri bizare şi maşini în rand, pavaje şi stâlpi de beton


    Femei uşoare, aerul vibrand, reclame lumini de neon


    Ziarul de seară şi calmul perfid, cerşetori lipsiţi de noroc


    Preţuri ce zboară, un carnet de partid, cântăreţi din loc în loc



    Excursii în rai, dolarul în flux, electrice şoapte de-amor,

    Un concert de nai, limuzine de lux, urmări şi instituţii a lor

    Înserarea i-un gri, un poet conformist, ce-şi pierde cumpătul său

    Cadenţă kaki, cetăţean optimist şi nevoia mea de zâmbetul tău.



    Refren


    Şi dacă toate astea nu voi regăsi

    Şi dacă nu e ăsta drumul meu de a fi

    La voi mă voi întoarce sigur într-o zi

    Oooo voi, campuri aurii!!!



    Furnicar meschin, copii rătăciti, statuile ca un deăeu

    Oraş manechin cu paşii grăbiţi şi lacrimi pe zâmbetul meu

    Baletul mechanic şi un pictor nebun, biserici ce-aşteaptă căiţi,

    Râsul organic, un balon de săpun, şi-o voce şoptind, fiţi cuminţi

    Refren



  • Jean Barbat (France) – Comment les Roumains se chauffent-ils ?

    Jean Barbat (France) – Comment les Roumains se chauffent-ils ?

    Conformément aux chiffres publiés par Eurostat en 2020 et valables pour l’année 2018, environ 9,6% des habitants de la Roumanie ne se permettaient pas de chauffer suffisamment leur logement. Cela peut sembler beaucoup, néanmoins, ce chiffre est à la baisse pour les Roumains. Disons qu’en 2007, 33,3% d’entre eux déclaraient avoir du mal à assurer ces coûts, alors qu’en 2012, le chiffre était encore à 11%, mais a continué de baisser depuis. Le taux enregistré par la Roumanie est supérieur à la moyenne européenne, qui est de 7%, mais sa situation n’est pas la pire. Ainsi, au niveau européen, le taux le plus important de personnes qui déclarent ne pas se permettre de chauffer leur logement est à retrouver en Bulgarie, avec 34%, suivie par la Lituanie avec 28%, la Grèce avec 23%, Chypre avec 22%, le Portugal avec 19% et l’Italie avec 14%. A l’opposé, on retrouve des pays tels que l’Autriche, la Finlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Estonie et la Suède, où seulement 2% de la population a ce genre de problèmes.



    La plupart des Roumains utilisent un poêle à bois pour se chauffer en hiver : 45,7% de la population, soit 3,415 millions de foyers, selon l’Institut national de la statistique. Le charbon ou le gaz sont également utilisés. A la campagne, 2,773 millions de foyers se chauffent au bois, soit 85% de l’ensemble des logements enregistrés en milieu rural. Et ce même si le rendement de transformation du bois en source de chaleur est faible, se situant entre 20 et 40%, ce qui fait du bois une matière chère. Par rapport au bois, le gaz a un meilleur rendement pour obtenir une giga calorie (entre 200 et 349 lei, soit entre 40 et 70 € pour le premier et de 35 à 37 € pour le second). En plus, les poêles à bois sont généralement inefficaces et polluants et ne chauffent qu’une partie de l’habitation – donc un faible confort.



    Selon un sondage national, 35,7% des Roumains ont une chaudière à gaz par logement, 13,5% emploient le réseau de chaleur, 1,8% font appel à un système électrique et 5,5% – à d’autres sources, notamment des centrales à bois, par exemple. La fréquence de l’utilisation du poêle comme système de chauffage est plus élevée parmi les personnes entre 45 et 59 ans, parmi ceux qui ont un faible niveau d’éducation, les personnes inactives et les cols bleus, mais aussi par ceux qui gagnent moins de 1200 lei (environ 245 €), par les personnes résidant en milieu rural, notamment dans les régions Nord-Est, en Munténie et en Olténie et par ceux qui habitent dans des maisons. Les centrales individuelles à gaz sont utilisées surtout par les personnes ayant des études supérieures, par les plus de 60 ans, par les cols gris et blancs, par celles qui gagnent plus de 2000 lei (soit plus de 410 euros) par mois, celles qui résident dans les régions Centre et Ouest, et aussi à Bucarest et en milieu urbain et par ceux qui habitent dans des immeubles collectifs.



    Selon le Conseil de la concurrence, entre août 2016 et août 2018, la demande en bois de chauffage a dépassé l’offre ; de ce fait, le prix du bois ayant cette destination a augmenté de près de 50%, et cela a créé des dysfonctionnements dans l’assurance du bois de chauffage pour la population. L’institution mentionnée a constaté après une étude faite dans quatre départements du pays que les prix moyens pour ce type de bois étaient de 220 lei/tonne (45 €) auprès des producteurs de masse ligneuse, de 300 à 450 lei/tonne (donc de 62 à 93 €) dans les entrepôts des commerçants et de 600 à 650 lei/tonne (donc de 125 à 135 €) dans les réseaux de bricolage. La Direction sylvicole de Vrancea (est) annonce vendre du bois de chauffage avec des prix allant de 55 lei (11 €) à 291 lei (60 euros) le mètre cube. Voilà un peu où en est la Roumanie en ce moment.



    L’Union européenne fait des plans pour éliminer les combustibles fossiles. Le Conseil de la concurrence de Roumanie recommande l’élargissement du réseau gazier, de manière à renoncer progressivement au chauffage au bois. Ainsi, la pollution serait réduite, elle aussi, cette matière première pourrait être économisée et il y aurait moins de coupes illégales.



    La plupart des usagers des centrales à gaz — 42% – sont très satisfaits de ce système de chauffage. Parmi ceux qui utilisent le chauffage urbain, près de 27% en sont très satisfaits, mais parmi ceux qui se chauffent au poêle à bois, à charbon ou à gaz, 25,6% seulement sont très satisfaits.



    Selon un sondage national, 35,4% des Roumains préféreraient utiliser l’énergie produite par les panneaux solaires, 18,5% l’énergie éolienne, 12,6% – celle produite par les centrales hydrauliques et 10,2% donneraient la préférence au gaz. 75% de ceux qui emploient un poêle à bois/charbon/gaz changeraient de système de chauffage, 44,6% des usagers du chauffage urbain le feraient aussi s’ils en avaient les moyens, et également près de 37% de ceux qui ont une centrale à gaz. La plupart, soit plus de 60% de ceux qui sont mécontents du système de chauffage qu’ils utilisent à présent, feraient choix d’une centrale thermique individuelle à gaz.

  • Les dernières modifications en date du Code forestier

    Les dernières modifications en date du Code forestier

    Ce qui est certain c’est que le Code en vigueur jusqu’alors n’était pas arrivé à stopper les coupes illégales, franches et massives, qui défigurent les forêts de Roumanie. Les derniers amendements apportés à la loi s’avèrent dès lors salutaires : les coupes illégales entrent dorénavant sous l’incidence de la loi pénale, alors que les véhicules utilisés pour transporter le bois coupé illégalement pourront être saisies sans autre forme de procès. La nouvelle législation en la matière fut d’ailleurs précédée, et cela depuis le mois de juillet passé, par la mise en route du système informatique de suivi, intitulé SUMAL, système censé réaliser la traçabilité en temps réel du bois coupé, depuis le moment de la coupe et jusqu’à l’arrivée du bois à destination. Cela évitera, espère-t-on, la double comptabilité, alors que les quantités de bois présentes dans tel ou tel entrepôt seront connues avec précision, et cela à tout moment, éliminant de la sorte le risque des transactions illégales, qui jusqu’à présent passaient sous les radars.

    La communauté en ligne intitulée Declic, celle-là même qui avait initié nombre de pétitions en faveur de la protection de l’environnement, crois que la promulgation du nouveau Code forestier soit, je cite : « un pas essentiel pour la sauvegarde des forêts, mais que, pour faire chuter le nombre d’infractions, il est urgent à ce que le dispositif de mise en application de la loi soit d’emblée d’application », fin de citation. Le communiqué issu par la communauté Declic à l’occasion met en exergue l’importance de la distinction réalisée par le nouveau Code entre le bois de diverses qualités. Et, en effet, le nouveau Code s’évertue à distinguer les bûches, la sciure, l’écorce, et tout autre matériel, qui sera enregistré comme tel dans le système informatique de suivi, pouvant être confronté à tout moment avec la réalité. D’un autre côté, la branche roumaine du Fonds mondial pour la nature presse d’ores et déjà le gouvernement afin que ce dernier émette une ordonnance d’urgence, censée réparer ce que le Fonds apprécie comme des erreurs de la nouvelle loi, tel le seuil de 10 mètres cubes, en-deçà duquel le transport du bois coupé illégalement sort du domaine de la loi pénale pour rentrer dans le domaine des contreventions.

    Quoi qu’il en soit, au mois de février dernier, la Commission européenne, décidée d’en finir avec l’histoire des coupes illégale du bois roumain, avait déclenché une procédure d’infraction à l’encontre de la Roumanie. Dans son communiqué, l’exécutif communautaire mettait en exergue, je cite, « les incongruences de la législation nationale, qui empêchent les autorités nationales à vérifier la légalité de larges quantités de bois, coupé de manière illicite », fin de citation. La CE sommait en outre la Roumanie à mettre sa législation en accord avec le règlement « Bois » de l’UE, et qui a pour objectif d’interdire la mise sur le marché européen de bois (et des produits dérivés) provenant de récoltes illégales.(Trad. Ionut Jugureanu)

  • Un nouveau système digital de suivi du bois abattu

    Un nouveau système digital de suivi du bois abattu


    L’exécutif de Bucarest avait pris fin octobre dernier un décret qui règle les normes portant sur l’origine, la circulation et le commerce du bois ainsi que le régime des entrepôts qui l’abritent et les installations de débitage de bois rond. Et c’est par cet acte normatif qu’a vu le jour l’instrument opérationnel le plus important de lutte contre les coupes illégales, appelé SUMAL.








    Lors de la conférence de presse tenue à l’occasion, le ministre de
    l’Environnement, Costel Alexe, a déclaré : « Avec la mise en place de ce nouveau système, nous allons pouvoir
    suivre à la trace le circuit du bois coupé, 24h/24, en temps réel. Nous saurons
    à tout moment où et combien l’on coupe, où le bois coupé est transporté, vers
    quel entrepôt, et aussi pour quelle destination, qui est le client final. C’est
    très important de pouvoir suivre l’ensemble du parcours. Et pour cela, toutes
    les institutions responsables se retrouvent en étroite collaboration, qu’il s’agisse
    de la direction responsable de la sylviculture, des gardes forestiers, des
    institutions subordonnées au ministère de l’Intérieur. Elles devront collaborer
    et s’assurer que tout ce que l’on coupe aujourd’hui en Roumanie relève de
    l’exploitation légale, durable, qu’aucun mètre cube de bois ne soit prélevé
    illégalement ».








    Car en dépit de multiples signalements réalisés par les simples citoyens et
    jusqu’aux activistes environnementaux, les coupes illégales sont jusqu’à
    maintenant allées bon train, sur fond de législation défaillante. Le nouveau
    système de suivi mis en place devrait éviter les contournements possibles, la traçabilité
    du bois étant gérée depuis le fin fond de la forêt et jusqu’à l’entrepôt, pour
    éviter les confusions volontaires en termes de quantité transportée ou encore de
    type du bois exploité.








    Le ministre de l’Environnement, Costel Alexe : « Avec la mise en place du système SUMAL, réaliser des transports multiples sur base d’un même avis
    de transport deviendra mission impossible. Aussi, nul ne pourra augmenter les
    quantités de bois qu’il achemine, en faisant fi des mentions portées sur cet avis.
    A chaque fois, les transporteurs devront réaliser au départ de leur course trois
    photos, prises à l’avant, à l’arrière et sur le côté du véhicule. Ces images
    seront téléchargées dans le système, et constitueront la preuve de la quantité
    qui va sortir de la forêt, et c’est bien la même quantité qui devrait parvenir
    à destination. »






    En outre, SUMAL simplifie grandement le travail des
    sylviculteurs. Le transport pourra être suivi à la trace par GPS, éliminant du
    coup le risque des transports multiples, réalisés à l’aide d’un même avis. Qui
    plus est, le système permet le suivi en temps réel des volumes de bois qui
    existent à tout moment dans n’importe quel entrepôt. Ces derniers seront
    actualisés en permanence, éliminant la possibilité que des quantités de bois disparaissent
    tout simplement, comme par enchantement, des statistiques, et sans laisser de
    trace. (Trad. Ionut Jugureanu)