Tag: bourse

  • 20.12.2024 (mise à jour)

    20.12.2024 (mise à jour)

     

    Parlement – Les deux chambres du nouveau Législatif roumain, issu des élections du 1er décembre, se sont réunies vendredi, en sessions séparées, pour démarrer la législature 2024 – 2028. Au total, 465 parlementaires – 331 députés et 134 sénateurs – formeront le nouveau Législatif. Sept partis, quatre pro-européens (le PSD, le PNL, l’USR et l’UDMR) et trois souverainistes (AUR, SOS Roumanie et le Parti des Jeunes, POT) ont des représentants au sein des deux chambres. Le groupe des minorités nationales autres que celle hongroise a lui aussi des élus au sein du nouveau Parlement. Le nouveau chef du Sénat est le social-démocrate, Ioan Stan, au Parlement depuis 2000. A ses dires, le Législatif met en première position la sécurité du citoyen, le développement économique et le renforcement de l’équilibre social. Le représentant de l’UDMR, Seres Dénes, au Parlement depuis 1992, est le nouveau président de la Chambre des députés. « Le moment est venu pour agir ensemble afin de protéger les valeurs fondamentales de la démocratie, en surmontant toutes les différences politiques », a-t-il affirmé.

     

    Visite – Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a rencontré vendredi, à Bucarest, son homologue roumain, Marcel Ciolacu. L’occasion pour le chef du gouvernement roumain de mettre en lumière le rôle décisif joué par la Hongrie dans la levée des contrôles aux frontières terrestres de la Roumanie et de la Bulgarie. « Un tel résultat n’aurait pas été possible si Budapest ne s’était pas impliqué » a déclaré le responsable de Bucarest, en ajoutant que la Hongrie reste un des partenaires commerciaux les plus fidèles de la Roumanie. A son tour, Viktor Orban a déclaré entrevoir une nouvelle ère de la collaboration roumano-hongroise. « La Hongrie souhaite poursuivre et approfondir les rapports avec son voisin roumain » a-t-il dit. Le 22 novembre dernier, le chef du gouvernement roumain avait rencontré son homologue hongrois à Budapest, pour discuter de l’adhésion complète de la Roumanie à l’espace Schengen. La visite a eu lieu dans le cadre de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne assurée par la Hongrie jusqu’au 31 décembre 2024.

     

    Défense – Le premier ministre portugais, Luis Montenegru, a visité vendredi la garnison de Caracal pour rencontrer les troupes portugaises déployées en Roumanie. Selon un communiqué, le chef de l’Etat major de la défense nationale, le général Gheorghita Vlad, a rencontré des responsables portugais pour examiner ensemble des aspects essentiels en rapport avec la situation de sécurité, la coopération militaire bilatérale et les opportunités de formation commune des soldats. Le général roumain a mis en évidence les relations renforcées roumano-portugaises et le rôle joué par les soldats portugais pour la consolidation des capacités de réaction de l’OTAN en Roumanie.

     

    Code forestier – Adopté par la Chambre des députés le 17 décembre, le nouveau code forestier a été promulgué vendredi par le chef de l’Etat roumain. Le document met en place le cadre légal pour combattre les coupes illégales de bois. Le nouveau code prévoit la vidéosurveillance des routes forestières, la confiscation du bois volé et des camions utilisés pour le transporter, ainsi que des peines allant de 1 à 5 ans de prison ferme pour usage de faux et falsifications des chiffes dans le secteur forestier. Le Nouveau code prévoit l’élaboration d’un Registre qui répertorie toutes les exploitations forestières et tous  les propriétaires de forêts de Roumanie.

     

    Bourse – La Bourse de Bucarest a clôturé dans le rouge, jeudi, dans le contexte où la création, en Roumanie, d’une majorité parlementaire et d’une nouvelle coalition gouvernementale se trouvent dans une impasse. L’indice BET, qui comprend les 20 sociétés les plus rentables s’est déprécié de 2%, tandis que l’indice BET-Plus, qui montre l’évolution des 43 actions de la Bourse les plus liquides a chuté de 1,97 %. Plus tôt, l’agence de notation Fitch avait abaissé la perspective de la Roumanie, de stable à négative en ce qui concerne les crédits à long terme en devises.

     

    Révolution – Il y a 35 ans, le 20 décembre 1989, Timisoara (ouest) devenait la première ville roumaine affranchie du communisme. A l’époque, les foules rassemblées au centre-ville ont crié pour la première fois dans l’histoire du communisme « Liberté » et « À bas Ceausescu ». Les gendarmes ont ouvert le feu et  des dizaines de personnes ont été tuées par balle, puis brûlées au crématorium de Bucarest, pour effacer les traces de ces crimes. Dans les jours suivants, la révolution anticommuniste s’est propagée à Bucarest, avant de gagner tout le pays. Le 22 décembre le couple dictatorial Nicolae et Elena Ceausescu a pris la fuite. Trois jours plus tard, les deux ont comparus  devant un tribunal militaire qui les a condamnés à mort. Ils ont été fusillés le jour même. Au total, plus de 1 000 personnes sont mortes et environ 3 000 ont été blessées durant les événements de décembre 1989. La Roumanie est devenue ainsi le seul pays d’Europe de l’Est où le changement de régime s’est fait par la violence.

     

    Sommet – La guerre en Ukraine, les relations commerciales entre l’UE et les États-Unis, la situation au Moyen-Orient et l’ingérence de la Russie dans les élections – ce sont quelques-uns de sujets discutés à Bruxelles lors du Sommet européen d’hiver. Invité à la réunion, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à l’unité entre l’UE et les États-Unis pour parvenir à la paix et sauver l’Ukraine. Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont discuté entre autres de la poursuite des livraisons d’équipements militaires ainsi que des moyens de renforcer le secteur énergétique ukrainien et des autres infrastructures civiles que les forces russes prennent délibérément et de plus en plus souvent pour cible. Ils ont également discuté des effets que le retour de Donald Trump à la Maison Blanche pourrait avoir sur les relations commerciales transatlantiques. Dans ce contexte, la commissaire aux Affaires étrangères de l’UE, Kaja Kallas, a déclaré que l’UE et les États-Unis devraient éviter à tout prix une guerre commerciale, car les deux économies en seraient affectées et la Chine serait le seul acteur à en bénéficier. Les dirigeants européens ont également reconnu l’ingérence de la Russie dans les élections de Roumanie, de Moldavie et de Géorgie et ont appelé à une coordination plus efficace au niveau communautaire afin de lutter contre les attaques hybrides de Moscou.

     

    Météo – Les 24 prochaines heures, les températures baisseront, notamment à l’extérieur des Carpates. Le ciel sera plutôt couvert et une nouvelle couche de neige se formera en altitude. Des précipitations mixtes toucheront les régions du centre, de l’est et de l’ouest de la Roumanie, tandis que dans le reste du territoire, les météorologues annoncent de la pluie. Les températures maximales iront de -1 à 8 degrés.

  • Effets économiques de l’instabilité politique

    Effets économiques de l’instabilité politique

    L’impasse de ces derniers jours en Roumanie, liée à la constitution d’une majorité parlementaire pour proposer un premier ministre et, par conséquent, l’impossibilité de former un nouveau gouvernement, se ressent pleinement en termes économiques. Jeudi, la Bourse de Bucarest a clôturé dans le rouge. L’indice BET, qui regroupe les 20 sociétés les plus négociées, s’est déprécié de 2 %. L’indice BET-Plus, qui montre l’évolution des 43 valeurs les plus liquides, a baissé, lui, de 1,97 %. L’indice de référence du rendement des fonds d’investissement et celui qui mesure l’évolution des 10 entreprises de l’énergie et des services publics étaient également à la baisse.

     

    Perspective négative à la Roumanie

    Invoquant l’incertitude politique en Roumanie, l’agence de notation Fitch a abaissé cette semaine la perspective du pays de stable à négative, ce qui signifie qu’une nouvelle dégradation est possible. Cela se traduira par une augmentation des taux d’intérêt pour les prêts internationaux de la Roumanie, ce qui amène les économistes à discuter de la nécessité pour Bucarest de recourir, éventuellement, à l’expertise du Fonds monétaire international, connu pour sa politique d’austérité.

    Cependant, même si la scène politique roumaine avait été stable, la situation économique du pays serait de toute façon difficile. Les déficits budgétaires et de compte courant sont très élevés, l’inflation est toujours un fardeau pour la population, la croissance économique a considérablement ralenti et la dette publique a dépassé les 50 % du Produit intérieur brut et ne cesse de croître.

    Si l’instabilité politique persiste, il est possible que l’économie soit confrontée à d’autres problèmes aussi, met en garde le professeur Mircea Coșea, selon lequel les décideurs politiques sabotent carrément leur propre économie :

    « Quel en est l’effet immédiat ? La chute de la Bourse. La bourse est le thermomètre le plus important de la température économique. Il y a eu une perte de plus d’un milliard d’euros en quelques minutes seulement. Cela pourrait affecter le taux de change du leu, et la monnaie nationale qui pourrait avoir des difficultés. De son côté, la Banque nationale fera un effort, comme elle l’a toujours fait, pour maintenir la stabilité de la monnaie nationale, mais pas indéfiniment. C’est très compliqué. Nous assisterons à une stagnation de l’intérêt des investisseurs pour venir en Roumanie et à un gel des projets des investisseurs étrangers pendant cette période d’instabilité politique. Quant à l’Union européenne, nous aurons un contrôle beaucoup plus strict de ce qui se passe dans le domaine fiscal et budgétaire, étant donné que nous avons signé avec l’Union européenne un programme budgétaire de correction du déficit sur sept ans. Dans le contexte où nous avons de gros retards concernant les jalons du Plan National de Relance et de Résilience, un Planqui n’est pas pérenne d’ailleurs, en fait il nous reste seulement un an et demi pour le mettre en oeuvre, il est très possible que bénéficier de cet argent devienne difficile. »

    Et d’ajouter qu’un pays qui n’est pas stable est un pays imprévisible. Or, l’imprévisibilité constitue la plus grande difficulté à laquelle un business plan puisse être confronté, y compris au niveau national.

     

  • 04.12.2024 (mise à jour)

    04.12.2024 (mise à jour)

    Parlement – Le président par intérim du Parti national libéral, Ilie Bolojan, a annoncé ce mercredi que les partis pro-européens du nouveau Parlement de Roumanie – PSD, PNL, USR, UDMR et le groupe des minorités nationales ont décidé de la création d’une coalition parlementaire. Selon lui, la coalition vise la stabilité et la modernisation. Les quatre partis devraient détenir ensemble plus de 55% des membres du Parlement roumain, un taux qui devrait augmenter après la redistribution des voix. Les trois autres partis, AUR, SOS et POT, qui s’identifient comme souverainistes devraient compter quelque 37% des voix au futur Législatif. La configuration exacte du futur Parlement sera connue à la fin de la semaine prochaine, après la conclusion des procédures de redistribution des mandats qui n’ont pas été remportées par aucun compétiteur, selon le président de l’Autorité électorale permanente, Toni Greblă. Le nouveau Parlement devrait assumer ses attributions le 20 décembre, date à laquelle expire le mandat de quatre ans de l’actuel Législatif.

     

    Documents – Le président roumain, Klaus Iohannis a déclassifié cinq documents présentés par les institutions en charge de la sécurité nationale durant la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie du 28 novembre. Les notes d’informations visent le non-respect des règles de publicité électorale à la veille du 1er tour des présidentielles.   Le SRI, les renseignements généraux, ont identifié 797 comptes sur le réseau TikTok créés dès 2016 pour soutenir un certain candidat, conservées durant ce laps de temps et « activées au maximum » durant la campagne électorale présidentielle. Au total, un réseau constituée de pas mois de 25 000 utilisateurs particulièrement actifs durant les deux semaines avant le premier tour des présidentielles. Selon les services roumains de renseignement, un acteur étatique aurait été impliqué dans les élections de Roumanie par des attaques à l’encontre des systèmes de l’Autorité électorale permanente.

     

    Finances – Le gouvernement a retiré 6 milliards d’euros du Fonds de réserve, en raison des incertitudes sur la scène politique, a déclaré mercredi le ministre roumain des Finances, Marcel Boloș. Selon celui-ci, la première réaction a été celle des banques, qui ont cessé de fournir des liquidités lorsque le ministère des Finances leur demande des prêts pour couvrir les déficits temporaires du Trésor. Le ministre a aussi souligné que le pays traversait une période assez incertaine jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement qui fixera et finalisera les politiques budgétaires de la Roumanie et il a exprimé son espoir que cette crise se termine dans les plus brefs délais. Il a également indiqué que les difficultés auxquelles les Finances sont confrontées, dans l’émission de titres et de prêts gouvernementaux, sont à retrouver également sur les marchés boursiers.

     

    Bourse – La Bourse de Bucarest a ouvert mercredi dans le rouge pour la 3e journée consécutive, après les élections législatives de dimanche. L’indice principal BET, qui montre l’évolution des 20 sociétés avec le plus d’argent, avait baissé de 2,84 %. L’indice des sociétés d’investissement financier était également en baisse, tandis que l’indice des sociétés du secteur énergétique et de services publics avait chuté de près de 3 %. Selon les analystes économiques, les investisseurs s’inquiètent de l’avenir politique du pays et s’attendent à ce que cette période d’incertitude se poursuive. Selon les rapports du marché, après le premier tour des élections présidentielles du 24 novembre et jusqu’à présent, la valeur des actions de la Bourse des Valeurs de Bucarest a chuté de près de 10 % en moyenne. Le second tour des élections présidentielles de Roumanie est prévu ce dimanche, 8 décembre.

     

    Inondations – Le gouvernement de Bucarest a remis à neuf la stratégie nationale de management du risque d’inondations à moyen et long terme. Elle identifie une série d’objectifs généraux, par lesquels : l’importance de la modernisation de l’infrastructure de protection, y compris des digues et des barrages, la mise en place de solutions naturelles, telles le drainage de l’eau, des réglementations strictes pour l’utilisation des terrains dans les zones vulnérables et la préparation du personnel technique pour gérer les risques. Les fonds nécessaires pour réaliser ces objectifs ont été estimés à quelque 18 milliards d’euros et proviendront de fonds européens non-remboursables accordés par le biais du Plan national de relance et de résilience.

     

    Météo – Temps morose durant les prochaines 24 heures en Roumanie. Quelques flocons de neige seront au rendez-vous sur l’est et en montagne alors qu’il pleut sur le sud. Les précipitations devraient se propager sur une grande partie des régions. Sud le sud-est et sur l’ouest des Carpates méridionales, les neiges sont modérées et une couche de neige d’une dizaine de centimètres se formera. Des pluies verglaçantes sont également possibles. Les maxima iront de – 1 à 7 degrés.

     

  • 04.09.2024

    04.09.2024

    Fiscalité – Le gouvernement roumain examine ce mercredi un projet d’amnistie fiscale pour les personnes physiques et les entreprises. Le document prévoit des bonus pour ceux qui paient leurs taxes à jour et qui arrivent à rembourser des dettes envers l’Etat. La cible de déficit budgétaire de cette année pourrait être atteinte à condition que l’Etat encourage la collecte budgétaire, affirme le Ministère des Finances tout en rappelant que fin août, l’Etat roumain devait récupérer  plus de 14 milliards d’euros de dettes auprès des personnes physiques et juridiques. Pour être épargnés de pénalités, les débiteurs sont encouragés à payer leurs arriérés d’ici le 25 novembre. Par ailleurs, les contribuables dont les dettes envers l’Etat sont inférieures à 1000 euros peuvent bénéficier d’une amnistie spéciale. Le projet prévoit aussi des mesures censées limiter aussi bien les dépenses pour les biens et les services que les investissements. Les analystes préconisent pour cette année un déficit budgétaire de plus de 7%.

     

    Energie – Le projet du Corridor vert représente une question de sécurité nationale et une réponse audacieuse au défi énergétique et au besoin de diversification des ressources d’énergie dans la région du Flanc est. C’est ce qu’a déclaré mardi, à l’issue d’une conférence de presse, le ministre roumain de l’Energie, Sebastian Burduja. Son ministère a organisé mardi la 8e réunion des ministres de l’énergie impliqués dans le projet du Corridor vert, un câble sous-marin de transmission d’énergie à haute tension de 1 200 km de long qui reliera l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie.

     

    Bourse – Le marché boursier de Bucarest enregistre l’une des croissances les plus significatives d’Europe et les investisseurs restent optimistes quant à la poursuite de cette tendance. L’indice de référence du marché de capitale de Roumanie, le BET, qui se compose des actions des 20 entreprises les plus significatives a enregistré ces 12 derniers mois un rendement de presque 40%, en se classant 5ème parmi les 90 indices boursiers figurant sur la liste dressée par Bloomberg. Malgré le déclin enregistré en août, l’indice BET a augmenté constamment durant 13 des 15 mois derniers, et approche son maximum historique. La cotation boursière de la compagnie d’Etat Hidroelectrica dont l’offre publique a réuni dans un premier temps 1,8 milliards de dollars, a attiré davantage d’investisseurs en Roumanie. Après le succès enregistré, l’Etat roumain examine actuellement la possibilité de vendre ses participations à d’autres compagnies dont il détient le paquet majoritaire d’actions, comme c’est le cas de la Compagnie nationale des aéroports Bucarest. Selon les experts, le marché roumain de capital pourrait changer de statut à partir de l’année prochaine, en évoluant d’un marché de frontière à un marché émergent. Tout cela dans le contexte où les investisseurs suivent de près les élections parlementaires et présidentielles prévues en décembre, tout comme la manière dont le gouvernement de Bucarest envisage de combattre l’un des taux de déficit budgétaire les plus significatifs d’Europe.

     

    Elections – Le 31 août dernier, le nombre total d’électeurs enregistrés en Roumanie était de 18 millions 974 milles 516, de 3931 de moins que  celui annoncé le 31 juillet, a fait savoir l’Autorité électorale permanente. Parmi les électeurs roumains inscrits dans le Registre électoral, 959781 résident à l’étranger et sont munis d’un passeport électronique. La plupart des électeurs roumains qui vivent en dehors des frontières nationales résident en République de Moldavie, Allemagne, Italie, Etats-Unis, Canada, Grande Bretagne, Hongrie et Autriche.

     

    Football – La sélection roumaine de football masculine débute vendredi au tableau d’une nouvelle saison de la Ligue des Nations. Les Tricolores roumains joueront d’abord contre le Kossovo et ensuite contre la Lituanie. A part ses trois équipes, le groupe comporte aussi la sélection cypriote. Le classement final dans la Ligue des Nations influence directement les matchs de qualification européens pour le Championnat du monde de 2026. Le nouveau sélectionneur de l’équipe roumaine est Mircea Lucescu qui revient aux manettes de l’équipe nationale au bout de presque 4 décennies de pause. Il remplace Edward Iordanescu qui a démissionné après l’Euro 2024 quand la Roumanie s’est qualifiée dans les 8ème de finale.

     

    Météo – Ce mercredi, nous constations une légère chute des températures dans l’est, le sud-est et partiellement le centre de la Roumanie. Dans le reste du territoire, les températures dépassent de 7 à 10 degrés les valeurs habituelles pour le mois de septembre. La canicule persiste dans l’ouest, le nord-ouest et le sud de la Roumanie. Le ciel est variable, partiellement couvert et des phénomènes orageux risquent de se produire en altitude et dans le sud du pays. Les températures vont ce mercredi de 27 à 36 degrés. 33 degrés à midi, à Bucarest.

  • 06.08.2024 (mise à jour)

    06.08.2024 (mise à jour)

    Harcèlement – La période de consultation publique du projet de règlement du ministère de l’éducation sur les comités d’éthique universitaires a été prolongée jusqu’au 23 août. Selon le document, les plaintes concernant des abus ou des violations d’autres règles peuvent également être déposées de manière anonyme auprès du greffier de l’université. Le mandat des comités d’éthique est de quatre ans et leurs membres sont des personnes de prestige professionnel. Les étudiants ont au moins un représentant dans les comités d’éthique. Le gouvernement de Bucarest modifiera la loi actuelle sur les abus, qui ne permet pas les plaintes anonymes, et adoptera également des mesures pour protéger les victimes. C’est la réaction des autorités aux récents rapports sur de tels cas dans les universités. D’anciennes étudiantes ont rendu publiques des allégations de harcèlement sexuel à l’encontre de trois professeurs d’université, dont certains ont déjà été inculpés par la police. L’un d’entre eux, Alfred Bulai de la SNSPA, a été licencié par la direction de la faculté, tandis que les deux autres – Dorin Ștefan Adam de l’université d’architecture de Bucarest et Marius Pieleanu, également de la SNSPA, ont eux-mêmes demandé à être suspendus.

     

    Armée de l’air – La base aérienne « Mihail Kogălniceanu » dans le département de Constanta, au sud-est, a accueilli mardi dernier la cérémonie de certification d’un détachement de l’armée de l’air espagnole déployé en Roumanie. Composé de 150 soldats et de huit avions F-18 Hornet, le détachement effectuera au cours des quatre prochains mois des missions de police aérienne sous le commandement de l’OTAN, en collaboration avec des soldats de l’armée de l’air roumaine. Il poursuit la mission menée au cours des mois précédents par les détachements du Royaume-Uni et de la Finlande. Présent à la cérémonie, le ministre de la Défense, Angel Tîlvăr, a réitéré que les missions de police aérienne accueillies ces dernières années par la base « Mihail Kogălniceanu » contribuent à la sécurité de l’espace aérien roumain, protègent le territoire du pays ainsi que la population, et défendent chaque centimètre de l’espace de l’OTAN.

     

    Commerce de détail – En juin dans l’Union européenne, le volume du commerce de détail a augmenté de 0,1 % par rapport à la même période de 2023. La Roumanie a enregistré la progression la plus significative, avec 10,2 %, selon les données publiées ce mardi par Eurostat. La Roumanie est suivie par le Luxembourg (7,9 %) et la Croatie (5,4 %). Les baisses les plus significatives ont été enregistrées en Belgique (moins 7,3 %), en Estonie (moins 4,1 %) et en Autriche (moins 3,9 %). Dans l’UE, les ventes de produits alimentaires, de boissons et de tabac ont diminué en juin par rapport au même mois de l’année dernière, tandis que les ventes de produits non alimentaires et de carburants ont augmenté.

     

    Energie – La Roumanie rassemble des arguments techniques pour reporter le délai convenu avec l’Exécutif européen pour fermer les capacités de production d’énergie à base de charbon. Lundi, le ministre de l’énergie Sebastian Burduja a expliqué dernier qu’il fallait encore du temps pour passer aux sources d’énergie gazières, étant donné que 15 % de la production énergétique du pays dépend encore du charbon. Avant de fermer les capacités de charbon, il faut les remplacer par des sources de gaz, a déclaré le ministre, rappelant que, malheureusement, les investissements dans ce secteur avaient pris des retards. Le ministre de l’énergie a fait ces déclarations à l’occasion de la signature avec son homologue de Belgrade d’un mémorandum sur la construction d’une interconnexion gazière entre la Roumanie et la Serbie. Les avantages seront la baisse des prix du gaz naturel pour les consommateurs et une diversification des sources d’approvisionnement.

     

    Bourse – Ce mardi en matinée, le marché boursier japonais a brusquement rebondi après la baisse record de lundi qui a touché les grands marchés financiers du monde.  La réaction des marchés boursiers a été générée sur fond de craintes d’une récession de l’économie américaine, après que deux de ces trois principaux indices aient connu leur pire séance en deux ans. Selon les analystes, cités par Reuters, la place tokyoite a vécu un « lundi noir » la veille, sous l’effet combiné du ralentissement de l’économie américaine et du dénouement d’un mouvement de spéculation dit de « carry trade » sur le yen. Ce mouvement consiste à emprunter de l’argent dans la monnaie d’un pays dont la banque centrale pratique des taux faibles pour l’investir dans une devise aux rendements plus élevés. Le yen n’avait pas connu une telle appréciation sur une séance depuis décembre, lorsque les spéculations sur la fin des taux négatifs de la Banque du Japon allaient bon train. A Bucarest, le Conseil d’administration en charge de la politique monétaire de la Banque nationale de Roumanie se réunira ce mercredi pour débattre les derniers développements macroéconomiques et prendre une décision sur le taux directeur. Le marché s’attend à une réduction des taux d’intérêt de la politique monétaire, pour rendre les crédits moins chers, mais cette décision dépend beaucoup de l’évolution de l’inflation et de la situation macroéconomique.

     

    Garantie – En moins de huit mois depuis son lancement en Roumanie, le système de garantie-retour a atteint un milliard d’emballages collectés, a annoncé le ministre de l’Environnement, Mircea Fechet. « Il s’agit de bouteilles en plastique, en verre et des canettes en aluminium. Les emballages en plastique représentent la plus grande partie. Si on place toutes en ligne, on pourrait faire cinq fois le tour de la Terre. Actuellement, les grands transformateurs de plastique n’importent plus cette matière, car le système garantie-retour fournit suffisamment de matière première. L’objectif pour cette année est de 3,2 milliards d’emballages et je suis optimiste, car la réponse des Roumains est étonnante », a annoncé le ministre de l’Environnement Mircea Fechet, sur la page Facebook du ministère.

     

    JO – L’athlète roumaine Alina Rotaru-Kottmann, médaillée de bronze aux Championnats du monde d’athlétisme 2023 à Budapest, s’est qualifiée ce mardi pour la finale du saut en longueur des Jeux olympiques de Paris. Par ailleurs, les athlètes roumains Ilie Sprîncean et Oleg Nuță se sont qualifiés pour les demi-finales du 500 mètres double canoë hommes. La Roumanie a jusqu’à présent remporté sept médailles, trois d’or, trois d’argent et une de bronze. L’or a été remporté par le nageur David Popovici dans le 200 mètres nage libre, les rameurs Andrei Cornea et Marian Enache dans le deux de couple masculin et l’équipage féminin huit plus un. L’argent a été remporté par Ancuța Bodnar et Simona Radiș en double aviron féminin, Ioana Vrînceanu et Roxana Anghel en double aviron féminin, Gianina van Groningen et Ionela Cozmiuc en double aviron féminin – catégorie poids léger, et le bronze a été remporté par David Popovici dans le 100 mètres nage libre.

     

     Foot – Ce mardi Mircea Lucescu (79 ans), l’entraîneur roumain le plus titré de l’histoire du football national, a reçu officiellement le poste de sélectionneur de l’équipe de Roumanie, qu’il occupait il y a 38 ans. Au cours de sa carrière, Mircea Lucescu a entraîné, entre autres, l’équipe nationale roumaine, l’équipe du Dinamo Bucarest, Pise, et bien d’autres encore. Le nouveau sélectionneur a signé un contrat de deux ans. Son objectif est de qualifier l’équipe pour la Coupe du monde organisée en 2026 par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada.

     

    Météo – Dans le nord, le centre et l’est de la Roumanie, les températures sont à la baisse et inférieures aux moyennes pluriannuelles de période. Pourtant il fait toujours chaud dans le sud-ouest. Les températures maximales de ce mardi iront de 20 degrés dans le nord à environ 32 degrés dans le sud. L’instabilité atmosphérique s’accentuera temporairement dans la plupart du sud et du sud-est du pays, où il y aura des nuages, des averses, des décharges électriques, des intensifications de vent, et de la grêle. Des averses sont attendues par endroits. 28 degrés à midi à Bucarest.

     

     

  • La meilleure année de l’histoire de la Bourse des valeurs de Roumanie.

    La meilleure année de l’histoire de la Bourse des valeurs de Roumanie.


    L’année dernière, la Bourse de Bucarest a réalisé sa meilleure
    performance sur le marché financier autochtone. Elle a affiché un record de
    transactions, notamment après que Hidroelectrica, le plus gros producteur d’électricité
    de Roumanie a mis en bourse la plus grande opération sur les marchés européens,
    d’un total de deux milliards d’euros. Le 8 décembre 2023, l’indice BET de
    référence de la bourse de Bucarest a franchi pour la première fois dans son histoire
    le seuil de 15000 points, en clôturant l’année avec un bond de 32% par rapport
    à l’année précédente. La valeur total des transactions a dépassé les 38
    milliards de lei, soit 7,6 milliards d’euros, ce qui se traduit par une
    croissance significative de 58% par rapport à 2022.

    Les presque deux millions
    de transactions déroulées dans le courant de 2023 ont marqué un record sans
    précédent des seize dernières années. Voilà pourquoi, le président de la Bourse
    des valeurs, Radu Hanga, a affirmé que l’année dernière a été la meilleure jamais
    enregistrée sur le marché des capitaux de Roumanie. Toutes ces performances
    reconfirment le fait que les projets se déroulent dans la bonne voie et que le
    marché autochtone de capital remplit à succès son rôle de plateforme de
    financement de l’économie roumaine. Nous avons une excellente collaboration
    avec les autorités publiques, avec le Gouvernement, le Parlement, l’Autorité
    pour la surveillance financière et la Banque centrale, ce qui est essentiel
    pour le développement du marché financier et de l’économie roumaine dans son
    ensemble
    a ajouté Radu Hanga.

    A son tour, le directeur général de la Bourse de
    Bucarest, Adrian Tanase, a souligné qu’en 2023, l’institution a battu tous les
    records en liquidités enregistrés dans le courant de l’année d’avant, dans le
    contexte où le nombre d’investisseurs a atteint un chiffre historique et les
    indices financiers ont eu un rendement substantiel. L’amélioration
    significative du ratio de la liquidité bancaire reflète l’intérêt et la confiance
    des investisseurs dans le marché roumain de capitaux, a-t-il expliqué. Cet
    aspect renforce non seulement notre rôle régional, mais aussi la capacité de la
    Bourse de Bucarest d’attirer de nouveaux investisseurs ce qui contribue au
    développement continuel du marché financier de Roumanie, a expliqué Adrian
    Tanase.


    A travers onze émissions d’obligations corporatives, les émetteurs ont
    attiré 1,6 milliards d’euros ce qui prouve l’appétit pour le financement. Le
    ministère des Finances a été lui aussi très actif sur le marché, en attirant
    1,9 milliards de lei par l’intermédiaire des titres d’Etat Fidelis. Si 2022 a
    provoqué des pertes aux participants au système privé de la retraite, le pic
    enregistré par la suite, par la Bourse
    et l’évolution des taux d’intérêt a débouché sur un rendement excellent de
    ceux-ci. Le profit de 19 milliards de lei, soit 3,8 milliards d’euros, associé
    aux pilliers II et III du système privé de la retraite est presque égal au
    profit total obtenu ces quinze dernières années. Par ailleurs, le nombre d’investisseurs s’est
    monté en automne dernier à 168.000, soit un record historique. Disons aussi,
    que ces quatre dernières années, le nombre d’investisseurs en Bourse de Roumanie
    s’est triplé.





  • Records à la bourse de Bucarest

    Records à la bourse de Bucarest

    La valeur de marché globale des 370 sociétés cotées à la bourse de Bucarest a dépassé pour la première fois les 300 milliards de lei soit environ 60 milliards d’euros à la fin novembre. Le niveau de capitalisation de ces sociétés cotées a augmenté de 43% cette année. Au cours des sept dernières années, la valeur de marché de l’ensemble des sociétés cotées à la bourse de Bucarest a doublé. Depuis le début 2023, la place financière de Bucarest s’est fait remarquer par une augmentation à deux chiffres de tous les indices boursiers. L’indice BET, l’indice de référence de la bourse de Bucarest, qui est composé des 20 premières capitalisations roumaines, a augmenté de 26%.

    Les sociétés cotées à la bourse de Bucarest représentent désormais 21% du PIB de la Roumanie en 2022.

    Cette évolution fulgurante de la bourse roumaine peut être expliquée par plusieurs facteurs, l’introduction en bourse de la société Hidroelectrica, la plus importante introduction en bourse d’une entreprise publique jamais réalisée en Europe, mais aussi le programme d’obligations d’Etat Fidelis qui se poursuit, l’augmentation du nombre d’investisseurs jusqu’au niveau record de 168 000, ainsi que les transactions réalisées au niveau de la Bourse de Bucarest par les traders.

    Les actions les plus échangées ont été celles d’Hidroelectrica, d’OMV, de Petrom et de Romgaz.

    Un autre record a été atteint lundi à la bourse de Bucarest. L’indice principal BET a enregistré une hausse de 0.41%, établissant ainsi la plus longue série de hausses de l’année écoulée. La valeur de l’ensemble des sociétés cotées à la bourse de Bucarest est aujourd’hui à son plus haut niveau historique. Pour le président de la bourse de Bucarest, Radu Hanga, ces données sont des éléments qui dressent un tableau très clair de croissance économique, elles indiquent aussi qu’une économie forte nécessite un marché financier puissant. Radu Hanga a également précisé qu’au cours des 5 dernières années seulement, plus de 175 instruments financiers avaient été enregistrés sur le marché financier roumain, pour une valeur cumulée de 10.8 milliards d’euros.

    Cette croissance boursière n’est pas due au hasard.

    La Roumanie a enregistré la plus forte croissance économique au niveau européen, une croissance d’environ 800% au cours des 20 dernières années, selon une étude réalisée par Iban First, l’un des principaux fournisseurs de services financiers du monde. Selon cette étude, les pays d’Europe centrale et de l’Est connaissent une croissance économique plus importante que les pays ouest-européens et leur PIB devrait augmenter deux fois plus vite que la moyenne de la zone euro dans la période 2023-2026.

    Parmi les avantages des pays d’Europe centrale et de l’Est, on compte l’existence d’une force de travail jeune, diplômée et très qualifiée mais aussi un cout salarial plus faible pour les entreprises, les salaires étant plus faibles qu’à l’ouest de 30 % en moyenne. En même temps, ces régions représentent un marché conséquent, avec un pouvoir d’achat en hausse et une classe moyenne en pleine expansion qui génère une hausse de la demande en produits de marques occidentales, toujours selon l’étude réalisée par Iban First.

  • Le livre fait vivre

    Le livre fait vivre

    Alexandru Stoleru est issu du milieu rural. Malgré les difficultés financières, il a pu bénéficier d’une bourse et d’une aide de l’ONG World Vision Roumanie pour effectuer sa scolarité. Aujourd’hui, il est étudiant à l’université Polytechnique et défend la cause des élèves méritants qui n’ont pas les moyens d’aller à l’école, et à qui l’État devrait venir en aide :



    « Je n’ai jamais été du genre à avoir 20/20. J’étais un élève moyen, qui obtenait des 14 ou des 15. Mais je m’intéresse surtout à ceux qui passent d’une moyenne de 9 à 12. Ce sont les plus importants ! Car un élève ayant obtenu un 18 et qui veut avoir 20 la prochaine fois n’a pas beaucoup d’efforts supplémentaires à fournir. Alors que cet élève qui passe de 9 à 12 a franchi une étape. Il passe du statut de « cancre de la classe » à celui de « tu vois, tu peux y arriver ! ». J’aimerais qu’à un moment donné on n’ait plus à discuter de ces élèves, qu’il s’agisse des cancres ou des premiers de la classe. Ils font tous partie des nombreux élèves qui ont envie d’apprendre, de réussir dans la vie. Nous pouvons travailler ensemble, construire quelque chose ensemble, et pour ça nous avons besoin que certains nous donnent une chance, nous aident, des personnes haut placées qui ont la possibilité de nous rendre plus forts, de nous faire monter sur le devant de la scène. Nous souhaitons aider les personnes plus âgées, les plus démunis etc. »



    Combien perd l’État en n’investissant pas dans l’éducation de ces enfants ? Combien lui coûte un chômeur ? Quel bénéfice obtiendrait-il en misant sur un étudiant diplômé plutôt qu’un nouveau chômeur ? Voilà certaines questions soulevées par World Vision Roumanie dans le cadre de son enquête « Le coût de l’éducation : investissement, rendement, impact », dont les résultats ont récemment été partagés lors d’un débat récent. Les résultats sont sans équivoque.


    Mihaela Nabăr, directrice exécutive de World Vision Roumanie, nous en donne un aperçu :



    « Chaque leu (la monnaie roumaine) investi dans l’éducation nous en rapporte 8. Est-ce peu ou beaucoup ? Je ne sais pas. Mais il est évident que l’éducation est très rentable. Nous avons également examiné dans quelle mesure l’investissement dans l’éducation, ou l’impact de l’éducation sur certains individus, peut influencer le bien-être et le salaire chez chacune des catégories que nous avons observées. Et nous avons souhaité nous concentrer particulièrement sur ce facteur, car très souvent, dans les communautés rurales roumaines avec lesquelles nous travaillons, 78 % des parents sont convaincus que le réseau prime sur l’éducation scolaire. Cette étude vient déconstruire ce mythe. Elle nous prouve, en s’appuyant sur des chiffres, que chaque niveau d’éducation, chaque cycle d’apprentissage, permet de doubler le salaire d’une personne, et aussi les revenus qu’elle reverse ensuite à l’État par d’autres voies. »



    Pour être plus précis, l’étude montre que le salaire brut d’une personne double à peu près à chaque fois qu’elle termine un nouveau cycle d’enseignement. Un bachelier gagnera deux fois plus qu’une personne qui n’a pas poursuivi ses études après le collège. De même, un étudiant diplômé de l’université gagnera deux fois plus qu’un autre n’ayant obtenu que le baccalauréat. Tout ça indépendamment du statut professionnel de chacun, qu’ils soient salariés, agriculteurs ou qu’ils travaillent à leur compte dans un autre domaine.



    De même, pour certains, la contribution au budget de l’Etat augmente proportionnellement à leur niveau d’études et à leurs revenus. Ainsi, un Roumain ayant terminé l’école primaire contribue au budget de l’Etat à hauteur de 10 000 lei (environ 2 000 euros). Cette somme double pour passer à 20 000 lei (environ 4 000 euros) pour les personnes issues d’une filière technique, puis jusqu’à 40 000 lei (environ 8 000 euros) pour les diplômés d’études universitaires ou postuniversitaires. Pour résumer simplement, à chaque nouveau diplôme obtenu, votre contribution au budget de l’État double presque.



    Évidemment, l’État paye aussi nos études ! Mais selon l’enquête sur « Le coût de l’éducation : investissement, rendement, impact », commandée par World Vision Roumanie, pour chaque leu investi dans un cycle scolaire complet (de la maternelle aux formations postuniversitaires), l’État récupère 8 lei, sous la forme d’impôts et autres contributions. Par exemple, pour chaque étudiant diplômé de master, l’État dépense en moyenne chaque année un total de 168 000 lei (environ 33 000 euros), de la maternelle jusqu’à l’obtention du diplôme. L’État récupère du même coup environ 1,45 millions de lei (soit environ 290 000 euros) de la même personne, grâce aux impôts, taxes et autres contributions qu’elle paiera tout au long de sa vie. Ce qui correspond à un investissement avec un taux de rendement de 700 %. A l’inverse, à cause du manque d’accès à l’éducation, l’État dépense en moyenne 90 000 lei (soit environ 18 000 euros) pour un chômeur dont l’éducation n’a pas été au-delà de l’école primaire.


    En d’autres termes, selon Mihaela Nabăr, directrice exécutive chez World Vision Roumanie, l’éducation est l’investissement le plus rentable à faire pour un Etat :



    « Cette étude ne prend pas en compte l’aspect qualitatif de l’éducation en Roumanie. Elle ne cherche pas à savoir si nous sommes bien préparés pour les nouvelles générations d’élèves, ni à quel point les professeurs sont bien formés, ni combien nous devons encore investir, ni quel est l’état de nos infrastructures, ni si l’éducation est assez équipée sur le plan numérique… Toutes ces questions ne sont pas prises en compte dans l’étude. Toutefois, il est évident qu’il y a de la place pour investir dans tous ces domaines, pour que cela rapporte à l’Etat, comme nous l’avons observé. Par exemple, en modifiant le statut des personnes sans emploi, passant de celui de chômeur à celui de diplômé de l’université, prêt à intégrer le marché du travail. »



    A l’heure actuelle, la Roumanie se trouve en fin de classement des Etats membres de l’OCDE en termes d’investissement dans l’éducation. Un investissement à hauteur de 2,5 % du PIB, loin des 6 % minimum promis par le gouvernement. En outre, les problèmes de l’iniquité et de l’accès inégal à l’éducation sont bien réels. Il existe presque deux Roumanies : urbaine et rurale, et les subventions allouées à l’éducation ne sont pas réparties entre elles équitablement. Mais, selon Mihaela Nabăr, si les objectifs du gouvernement sont déjà bien élaborés, il ne reste plus qu’à passer à l’action. D’un côté, la Roumanie dispose d’élèves brillants et méritants, qui chaque année remportent les Olympiades internationales ou sont acceptés dans les plus prestigieuses universités du monde. D’autre part, beaucoup d’élèves roumains sont considérés comme analphabètes fonctionnels. C’est à dire qu’environ 40 % des élèves ne sont pas capables de comprendre ce qu’ils lisent ou de faire un raisonnement simple. C’est à eux que le système doit venir en aide avant qu’il ne soit trop tard !


    (Trad. : Charlotte Fromenteaud)

  • 21.09.2020 (mise à jour )

    21.09.2020 (mise à jour )

    Covid – 19 – La Roumanie a, pour la première fois, franchi la barre des 9.000 nouveaux cas de COVID-19 enregistrés en une semaine. Le taux de résultats positifs sur le nombre total de tests effectués a également augmenté. De plus, l’indice de transmissibilité se situe à nouveau en dessus de 1. Le dernier rapport du Groupe stratégique de communication indique 808 nouvelles infections au cours des dernières 24 heures, sur près de 8 000 tests effectués. On a par ailleurs constaté une diminution du nombre de décès associés au nouveau coronavirus, soit 23 rapportés lundi à midi, et de celui de patients admis en réanimation. 4.458 personnes sont jusquici décédées des suites de la maladie. Les autorités roumaines appellent à nouveau la population à respecter les mesures de sécurité sanitaire pour limiter autant que possible la propagation du nouveau coronavirus. Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a également attiré l’attention sur l’importance de vacciner la population contre la grippe saisonnière, pour pas que lépidémie de COVID-19 se superpose à celle de grippe. Il a déclaré que les premières doses de vaccin étaient déjà arrivées pour les catégories vulnérables, où figureraient aussi les enseignants.



    Bourse – Le marché roumain des capitaux est passé du statut de marché frontalier à celui de marché émergent. Cette décision a été prise suite à lanalyse, trois ans durant, des transactions effectuées par les principales sociétés cotées en bourse à Bucarest. Les deux premières sociétés roumaines incluses dans les indices des marchés émergents sont la Banque Transilvania et Nuclearelectrica. Elles devront encore répondre aux critères de liquidité dans les trois prochains mois. Le moment a été marqué, à la Bourse des valeurs de Bucarest, par une ouverture officielle de la séance de transactions. Le premier ministre Ludovic Orban, qui a participé à l’événement, a réaffirmé l’intention de son cabinet de continuer à soutenir le développement du marché des capitaux.



    Collectif budgétaire– Le projet de collectif budgétaire élaboré par le gouvernement libéral de Bucarest fera lobjet, cette semaine, de débats du Parlement, après avoir été radicalement modifié dans les commissions spécialisées du PSD, principale formation politique d’opposition. La majoration de 40% des pensions de retraite et l’augmentation des salaires des enseignants, à compter du 1er septembre, ont été introduites dans la loi. Le premier ministre libéral, Ludovic Orban, a averti que les propositions budgétaires du PSD ne pouvaient pas être soutenues financièrement. Lundi, le Sénat a adopté la proposition des sociaux-démocrates d’accorder des primes aux enseignants et au personnel auxiliaire de lEducation, couvrant les périodes détat d’alerte et d’urgence, car ces catégories professionnelles sont elles aussi exposées à linfection par le nouveau coronavirus. Dans la prise de cette décision, on a suivi le modèle des primes accordées aux personnels soignants qui traitent les patients infectés par le Covid- 19. Le projet sera envoyé à la Chambre des députés, qui est l’assemblée décisionnelle dans ce cas.



    Diplomatie – « Nous pensons que la Biélorussie en est actuellement à létape de transition vers la modernisation et la démocratie, et que l’UE se doit de soutenir cet effort », a déclaré le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des 27, accueillie par Bruxelles. Il a également affirmé que la Roumanie soutenait l’adoption, au plus vite, de sanctions contre le Belarus ainsi quune mission de l’OSCE censée faciliter le dialogue dans ce pays. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE n’ont pas réussi à faire approuver lundi la liste de responsables biélorusses contre lesquels Bruxelles pourrait imposer des sanctions, pour fraudes électorales lors de l’élection présidentielle, utilisation de la violence contre les manifestants et violation des droits de l’homme. Par ailleurs, à loccasion de sa prochaine réunion, en octobre, le Conseil de lUE examinera, au niveau des ministres des Affaires étrangères, les relations avec la Russie dans le contexte de l’incident impliquant Aleksei Navalny, a annoncé le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n° 2 mondiale, a remporté, lundi, le tournoi WTA de Rome. Elle a rencontré, en finale, la Tchèque Karolina Pliskova (4e WTA), qui a abandonné le match, sur le score de 6-0, 2-1. Halep (28 ans) a disputé pour la troisième fois la finale à Rome. En 2017 et 2018, elle a été vaincue, en finale, par l’Ukrainienne Elina Svitolina.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, il fera beau. Seules quelques légères intensifications du vent sont attendues dans le sud-ouest du territoire. Les températures maximales seront comprises entre 22° et 30°.

  • La Roumanie – marché boursier émergent

    La Roumanie – marché boursier émergent

    L’agence de notation financière Russell avait fait cette annonce en septembre dernier, dans un contexte de satisfaction des exigences nécessaires et après que les transactions des principales sociétés cotées à la Bourse des valeurs de Bucarest ont été surveillées pendant trois ans. Le président du Conseil d’administration de la Bourse de Bucarest à l’époque, Lucian Anghel, déclarait que le passage de la Roumanie au statut de marché émergent pouvait être considéré, du point de vue économique pour le marché des capitaux comme l’équivalent du moment de l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne.



    Les deux premières entreprises roumaines qui seront incluses dans les indices de marché émergent sont la banque Transilvania et Nuclearelectrica, l’unique producteur d’énergie nucléaire en Roumanie. Ces compagnies devront encore satisfaire aux critères de liquidité au cours des trois prochains mois. Le passage de la Roumanie au statut de marché émergent peut être considéré comme historique, estiment les experts, car ce nouveau statut se traduit par de nouvelles opportunités d’investissement. Des fonds qui gèrent des centaines de milliards d’euros, beaucoup plus importants que ceux qui arrivaient dans ce pays jusqu’à présent, pourront investir en Roumanie les années à venir. En effet, jusqu’à maintenant, leurs gestionnaires étaient limités à investir sur des marchés frontaliers tels que le marché roumain. Les spécialistes disent également que grâce à cette promotion, le marché boursier roumain a fait un pas en avant en vue d’atteindre la maturité. A partir de maintenant, il se situera dans la même catégorie que les marchés financiers de pays puissants tels que la Chine, la Russie ou d’autres États dynamiques d’Asie et d’Amérique du Sud. Dans le même temps, estiment les analystes, cette promotion, grâce aux fonds qu’elle est susceptible d’attirer, pourrait aider à financer de grands projets dans l’économie réelle.



    En Roumanie, la Bourse a été fondée en 1882. Tout au long de son existence, son activité a été affectée par les événements sociaux et politiques du temps. Pendant la Première Guerre mondiale, la Bourse a été fermée. Après sa réouverture, le marché boursier a connu une période de sept ans de hausses importantes, suivie d’une autre, toujours de sept ans, de baisse accélérée. L’activité de la Bourse a été interrompue en 1948, au moment de l’établissement du régime communiste en Roumanie. Après près de 50 ans, la Bourse des valeurs de Bucarest a été rétablie en 1995, lorsqu’elle ne comptait que six sociétés cotées. À l’heure actuelle, au niveau des huit premiers mois de cette année, la valeur totale des transactions avec des actions à la Bourse de Bucarest a été de 6,9 milliards de lei, soit 1,44 milliard d’euros. En termes de liquidités quotidiennes, reflétées par la valeur quotidienne moyenne transactionnée, cet indicateur a atteint 8,7 millions d’euros entre janvier et août 2020.


    (Trad. : Ligia)

  • 02.09.2020 (mise à jour)

    02.09.2020 (mise à jour)

    Covid-19 – En Roumanie, près de 90 mille cas de contamination par le nouveau coronavirus ont été confirmés depuis le début de l’épidémie. Environ 1.300 nouveaux cas d’infection ont été recensés ces 24 dernières heures. Le nombre de décès liés au coronavirus a dépassé les 3.700. En même, temps 519 patients sont admis aux soins intensifs. Le président Klaus Iohannis a fait mercredi un nouvel appel au respect de normes de protection sanitaire, dans le contexte où des chiffres « inquiétants » ont été rapportés en ce qui concerne l’épidémie mais aussi vu que de nouvelles restrictions ont été levées en Roumanie. Par ailleurs, le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a déclaré que, dans la perspective de l’apparition sur le marché d’un vaccin contre cette maladie, probablement au début de l’année prochaine, l’Union européenne a contracté une première tranche de 30 millions de doses. La Roumanie devrait en bénéficier de 4%, soit environ 1,3 millions de doses, un chiffre calculé par rapport au nombre d’habitants.

    Bourse – Le titres d’Etat en monnaie nationale de la Roumanie, de la Colombie et du Pérou figurent, à compter du 1er septembre, au Bloomberg Barclays Global Aggregate, un de indicateurs les plus suivis au niveau mondial par les administrateurs de fonds et d’obligations. L’annonce a été faite par la Bourse des valeurs de Bucarest, citée par l’agence de presse Agerpres. « Désormais, les fonds de passifs qui suivent cet indice pourront orienter leurs investissements vers des titres d’Etat en lei », explique encore la Bourse des valeurs de Bucarest, qui ajoute : « Selon les calculs de Bloomberg, les analystes s’attendent à ce qu’un milliard 400 mille dollars soient investis dans les titres d’Etat en lei de la Roumanie ». Notons aussi qu’en septembre 2019, l’agence FTSE Russell a décidé de promouvoir le marché des capitaux de Roumanie du statut de marché de frontière à celui de marché émergent. Cette décision entrera en vigueur après la révision semestrielle prévue en ce mois de septembre.

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, effectue, ces mercredi et jeudi, des visites officielles en Israël et en Palestine. Ce Mercredi, le ministre roumain des AE et son homologue israélien Gabriel Ashkenazi ont signé un programme de coopération entre la Roumanie et Israël dans les domaines de la culture, de l’éducation et du sport et ont convenu de la création d’un groupe commun de travail dont la mission sera d’élargir la coopération bilatérale économique et commerciale. Les consultations témoignent du niveau excellent de nos relations bilatérales, qui ont un caractère stratégique, mais aussi de l’amitié de longue date entre la Roumanie et l’Etat d’Israël, a affirmé Bogdan Aurescu lors d’une déclaration de presse, à Jérusalem. « Cette visite reflète la relation excellente entre nos deux pays. La Roumanie est un de nos bons amis d’Europe. J’apprécie le soutien pour l’Etat d’Israël au sein de l’UE et d’autres organisations internationales », a déclaré à son tour le ministre israélien des AE. Les deux responsables se sont également penchés sur les récentes évolutions au Moyen Orient, notamment sur la récente normalisation des relations entre Israël et les Emirats Arabes Unis. Bogdan Aurescu a aussi mentionné que « les citoyens israéliens de Roumanie forment une communauté forte, bien intégrée, avec un rôle actif dans la société israélienne, facilitant le développement économique entre les deux pays. »

    Biélorussie – Le Sénat de Bucarest a adopté, à l’unanimité, une Déclaration portant sur la transgression des droits fondamentaux de l’homme en Biélorussie. Par cette déclaration, le Parlement de la Roumanie manifeste sa solidarité avec le peuple biélorusse, demande que la violence contre les protestations pacifiques soit arrêtée et considère comme nécessaires « une réaction plus articulée » de la part de la communauté internationale dans l’éventualité où la situation ne s’améliore pas d’urgence. Le document demande également aux autorités de Minsk de respecter le droit des citoyens de participer à des rassemblements publics, de s’abstenir d’utiliser la force de manière illégale ou excessive et de libérer les personnes arrêtées de manière injustifiée, ainsi que d’initier un dialogue politique authentique et substantiel avec la société civile.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cirstea
    s’est qualifiée au deuxième tour de l’US Open de New York, premier tournoi du Grand
    Chelem organisé depuis le début de la pandémie. Cirstea a battu l’Américaine Christina
    McHale, en deux sets, 6-4, 7-5. Une autre Roumaine, Patricia Ţig (88 WTA), a accédé
    au deuxième tour après avoir vaincu la
    Japonaise Kurumi Nara (142e WTA), 6-1, 6-0. En double féminin, le
    duo formé de la Roumaine Raluca Olaru et l’Espagnole Sara Sorribes Tormo s’est
    incliné devant le duo Lucie Hradecka (République tchèque) / Andreja Klepac
    (Slovénie).

    Météo – Les météorologues annoncent de l’instabilité atmosphérique jeudi, en Roumanie, notamment dans le sud-ouest, le centre, le nord et les montagnes. Les maxima devraient aller de 21 à 35 degrés.

  • 21.12.2019 (mise à jour)

    21.12.2019 (mise à jour)

    Révolution – Les cérémonies militaires et religieuses et les manifestations civiques dédiées à la Révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989 se sont poursuivies ce samedi en Roumanie. Déclenchée à Timisoara, dans l’ouest du pays, le 16, la Révolution s’est propagée le 21 dans d’autres villes roumaines pour culminer le 22 par la fuite en hélicoptère du dictateur communiste Nicolae Ceausescu du siège du Comité central du Parti communiste, assiégée par des centaines de milliers de protestataires. Capturé par la suite et soumis à un procès sommaire, Ceausescu fut exécuté le 25 décembre, dans une caserne militaire de Târgoviste, dans le sud. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe Centrale et de l’Est où le renversement du régime communiste s’est réalisé par la force, suite à une révolution sanglante. Jeudi, le parlement européen a adopté une résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la Révolution de décembre 1989, qui reconnaît que le sacrifice des protestataires pacifiques a ouvert la voie à la transition de la Roumanie vers la démocratie. Le texte précise qu’au cours des événements de 1989, 1142 personnes ont été tuées et plus de 3000 ont été gravement blessées, alors que plusieurs centaines de personnes ont été illégalement arrêtées et ensuite torturées. Le parlement européen commémore et rend hommage aux victimes, ainsi qu’à leurs familles, soulignant le fait que le sacrifice de l’époque a permis la transition de la Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit, l’économie de marché ainsi que son intégration ultérieure dans l’Alliance de l’atlantique nord en 2004 et dans l’Union européenne, en 2007. Le parlement européen demande à l’Etat roumain de redoubler d’efforts pour faire la lumière sur les événements de décembre 1989. Ils recommandent aux institutions de l’UE et aux Etats membres, la Roumanie comprise, de déployer tous les efforts pour s’assurer que les crimes commis par les régimes communistes ne seront pas oubliés et garantir qu’ils ne se répètent plus jamais.

    Iohannis – Le président roumain, Klaus Iohannis a prêté samedi serment pour son second mandat présidentiel devant les deux chambres du Parlement de Bucarest. Dans son discours, le chef de l’Etat a précisé que les objectifs de son mandat étaient de moderniser l’administration, de reconstituer la confiance des citoyens dans les institutions de l’Etat, d’élimination la bureaucratie et de simplifier la législation, qui devrait être libérée de « toute forme nuisible de populisme. » Le président a également promis de poursuivre la lutte contre la corruption et de consolider la présence internationale de la Roumanie. Ce 24 novembre, lors du tour décisif du scrutin présidentiel, M Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, qui forme actuellement le gouvernement a décroché plus de 66% des voix, soit un score double par rapport à celui obtenu par son adversaire, l’ex première ministre roumaine Viorica Dancila. Jeudi, il a présenté le bilan de son premier mandat, estimant que ces 5 dernières années avaient été parsemées de défis majeurs, dont le plus grave avait été le danger que la Roumanie quitte sa trajectoire occidentale. En matière de politique étrangère, Klaus Iohannis a notamment visé à accroître le rôle de la Roumanie au sein de l’UE et de l’OTAN, à élargir et à renforcer le partenariat stratégique avec les Etats-Unis.

    Greffiers – Le ministre de la Justice, Catalin Predoiu a rencontré des représentants des greffiers, sur la toile de fond des protestions qu’ils organisent depuis plusieurs jours. Selon un communiqué rendu public samedi par le ministère de la Justice, à l’agenda des pourparlers ont figuré également l’intention du gouvernement de modifier le décret d’urgence nr 114 visant certaines mesures fiscales et budgétaires, ainsi que la décision d’éliminer les retraites spéciales dont bénéficient les greffiers. Dans le cas de cette catégorie de salariés, les heures supplémentaires ne sont pas rémunérées et leur travail se déroule dans des conditions difficiles, ce qui fait que l’espérance de vie d’un greffier ne dépasse pas les 58 ans. Le ministre a précisé que la décision visant les problèmes qu’ils déplorent est partagée entre le gouvernement, le ministère de la Justice et le Parlement et qu’une décision définitive n’a pas été encore adoptée. A la fin de la réunion, Catalin Predoiu et les représentants des greffiers ont décidé d’organiser une nouvelle rencontre entre les représentants du ministère de la Justice et ceux des greffiers, lit-on encore dans le communiqué.

    Bourse – La bourse de valeurs de Bucarest est la troisième bourse la plus performante au monde en 2019 après celles de Grèce et de Russie, vu qu’il y a une année, les actions des entreprises roumaines connaissaient une chute sévère sur la toile de fond de l’annonce d’une taxe sur la cupidité, annoncée par le gouvernement du PSD, annonce Bloomberg. L’optimisme relatif à un nouveau gouvernement, plus ouvert au marché des capitaux, a fait augmenter la demande pour les actions, l’indicateur principal BET, qui reflète l’évolution des 13 premières entreprises cotées à la Bourse de Bucarest a enregistré une croissance de 34% cette année. Bloomberg rappelle que l’agence de notation FTSE Russel, le leader mondial de la notation des indicateurs boursiers a accru la note qu’elle a accordée à la Bourse de Bucarest – celle-ci n’est plus un marché de frontière, mais un marché émergeant. Grace à cette note le volume des transactions à la bourse de Bucarest n’a fait qu’augmenter.

    Fisc – Un des véhicules ayant appartenu au dictateur communiste Nicolae Ceausescu, un tout-terrain de la marque roumaine ARO, a été vendu aux enchères ce samedi, le jour du 30e anniversaire de la chute du régime communiste roumain. L’acheteur a déboursé quelque 40 mille euros au Fisc roumain pour devenir le nouveau propriétaire de ce véhicule tout à fait spécial, produit en 1977. De couleur grise, l’ARO qui affiche un peu plus de 72 mille km au compteur est une voiture produite aux usines de Campulung Muscel, dans le sud suite à une commande spéciale évidemment. Avec une carrosserie rallongée elle est dotée d’un intérieur en cuir et d’un toit ouvrant, par le biais duquel le dictateur communiste saluait les foules lors de ses visites en Roumanie. Ce qui plus est, Nicolae Ceausescu n’est pas l’unique chef d’Etat à avoir voyagé à bord de ce véhicule. En 1987, l’ex dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev a fait une visite à Bucarest et s’est déplacé aux côtés de Nicolae Ceausescu à bord de ce véhicule même, saluant les foules ramassées au bord des boulevards bucarestois. Le fisc n’a pas dévoilé le nom du nouveau propriétaire de ce véhicule chargé d’histoire.

    Météo – Ciel couvert sur la majorité des régions en Roumanie, où les pluies seront signalées sur la plupart du territoire. Sur le relief, notamment en haute montagne des précipitations mixtes sont attendues. Sur l’ouest, le sud-ouest ainsi qu’en montagne les quantités de précipitations seront assez importantes. Le vent sera également fort en montagne et assez présent aussi sur le reste du territoire. Les températures iront de 8 à 17 degrés avec des minima allant jusqu’à 2 degrés.

  • La Roumanie, le point de vue des investisseurs

    La Roumanie, le point de vue des investisseurs

    La Banque nationale de Roumanie réalise tous les ans une étude sur la dynamique des investissements étrangers directs. Dans sa dernière mouture, l’étude fait état d’un volume d’investissements totalisant 5,26 milliards d’euros pour l’année 2018. Il semble que ce soit la meilleure année depuis 2008, même si l’on est encore loin des 9,5 milliards d’euros enregistrés alors. Les investissements ont ciblé, dans l’ordre, le commerce, l’industrie, la finance, les assurances, les constructions et enfin l’immobilier. Les Pays-Bas se taillent la part du lion, suivis par l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la France, Chypre et Suisse.

    L’économiste Aurelian Dochia apprécie la tendance à la hausse des investissements, tout en soulignant qu’en termes relatifs, rapportés au nombre d’habitants, ces chiffres placent la Roumanie toujours derrière les pays de Višegrad, soit la Tchéquie, la Pologne et la Hongrie. Aurelian Dochia : « Le flux des investissements directs est une source d’oxygène pour la Roumanie. Plus encore, il a une influence positive sur le déficit, équilibrant la balance commerciale. Tout le monde craint que le déficit ne pèse trop fortement sur cette balance. Mais tant qu’il sera compensé par des injections de capital, tel les investissements externes, tout va bien. Surtout lorsque le capital est investi dans des secteurs économiques à fort potentiel de croissance. Pourtant, les données dont on dispose nous montrent qu’une partie importante de ces investissements vont s’orienter vers le commerce, or dans ce cas il s’agit donc d’un secteur qui s’adresse au marché intérieur, ce qui ne va pas mener à un accroissement de la production qui aide au remboursement des prêts et à un rééquilibrage de la balance commerciale. Malgré tout, les investissements étrangers demeurent essentiels pour la bonne santé de l’économie roumaine. Et la bonne nouvelle est que la Roumanie demeure toujours attractive aux yeux des investisseurs, qui considèrent qu’elle dispose encore d’une marge de croissance importante dans de nombreux domaines. Le coût de la main d’œuvre reste attractif, encore bien inférieur aux marchés français et allemand, et cela en dépit des hausses salariales de ces dernières années. Et puis le marché roumain est de plus en plus intégré au marché européen, ce qui constitue un autre argument de poids pour les investisseurs étrangers».

    Pourtant les défis ne manquent pas. Les tensions présentes sur le marché du travail et l’accroissement des déficits en font partie. Mais, à moyen terme, les spécialistes tablent sur la poursuite des investissements étrangers sur la même lancée, vu les décalages entre la Roumanie et les pays de la région, décalages qui n’attendent qu’à être comblés, notamment en matière d’infrastructure, mais également de productivité. La confiance dont jouit l’économie roumaine au sein de la communauté des investisseurs s’est récemment traduite par la promotion de la Bourse de Bucarest, devenue place émergente secondaire dans l’indice FTSE Russell.

    Cette bonne note ouvre à la bourse de Bucarest l’accès à des fonds d’investissements dont le volume devient trente fois plus important que le volume des fonds sur lesquels la bourse roumaine pouvait compter auparavant. Lucian Anghel, président du Conseil d’Administration de la Bourse de Bucarest, souligne qu’il ne s’agit point d’une décision politique, mais bien des conclusions des analystes d’un comité composé d’investisseurs, de banquiers et de financiers internationaux qui gèrent un portefeuille de plusieurs centaines de milliards d’euros. « Selon Wood&Company, depuis la montée en grade de notre place boursière, la valeur des fonds d’investissements censés s’intéresser aux valeurs de la bourse de Bucarest est devenu 128 fois plus importante qu’auparavant. Certes, ces investisseurs ne vont pas tous se ruer sur le marché roumain, mais ce qui importe c’est qu’ils peuvent maintenant le faire, alors qu’auparavant, selon leurs règles, ils ne le pouvaient pas. Alors, maintenant, voyez-vous, l’on joue dans une autre ligue. »

    Et ce n’est que le début d’une belle aventure selon les spécialistes, qui n’ont de cesse de pousser à la poursuite des efforts de modernisation et de développement de la Bourse de Bucarest, pour qu’elle raffermisse son nouveau statut. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 27.09.2019 (mise à jour)

    27.09.2019 (mise à jour)

    Commissaires — La Commission européenne attend une lettre de la part du président du Parlement européen, David Sassoli, censée contenir les décisions du Législatif communautaire et les recommandations de la Commission JURI pour les candidats aux postes de commissaire européen proposés par la Roumanie, Rovana Plumb, et par la Hongrie, Laszlo Trocsanyi. Pour des raisons de conflits d’intérêts, ceux-ci n’ont pas reçu jeudi l’aval de la Commission juridique pour se présenter à l’étape suivante de la procédure d’audition, prévue la semaine prochaine. La Roumaine Rovana Plumb était proposée au poste de commissaire européen des Transports ; elle a dû expliquer plusieurs aspects concernant sa déclaration dintérêts, liés à un crédit contracté pour financer une campagne électorale. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a demandé à la première ministre Viorica Dancila de retirer d’urgence la candidature de Mme Plumb.



    Bourse — La Bourse des valeurs de Bucarest a été promue par l’agence FTSE Russell de Marché de frontière au statut de Marché émergent secondaire, ce qui témoigne des progrès enregistrés ces dernières années sur le marché des capitaux de Roumanie. Cela fait environ une dizaine d’années que la Bourse de Bucarest vise ce statut et elle se trouvait sur une liste de suivi. Par ce qualificatif, la Roumanie a désormais accès à des fonds d’investissements 30 fois plus élevés. « C’est une décision historique, le marché roumain des capitaux entre dans un club plus prestigieux des bourses, l’équivalent de la catégorie « investment grade » dont la Roumanie est classée par les agences de notation et il a désormais la chance de contribuer davantage à la capitalisation de l’économie réelle de la Roumanie », a déclaré le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, se trouvant dans une visite de travail aux Etats-Unis. Notons que l’agence FTSE Russell est leader mondial en matière de classification des indices boursiers.



    Antisémitisme — Le gouvernement roumain continuera à lutter contre l’antisémitisme, la xénophobie et l’intolérance, a assuré la première ministre roumaine Viorica Dancila, lors de pourparlers avec Ronald Lauder, le président du Congrès juif mondial, avec Arthur Schneier, le Rabbin en chef de New York, et avec Malcolm Hoenlein, vice-président du Congrès Juif Américain. L’occasion pour la responsable roumaine d’affirmer que son exécutif continuerait de garder vive la mémoire de l’Holocauste et de lutter contre le négationnisme, entre autres par la création du Musée national d’histoire des Juifs et de l’Holocauste, mais aussi en développant des programmes d’étude de l’Holocauste. Viorica Dancila a également mis en évidence l’importance du Partenariat Stratégique existant entre la Roumanie et les Etats-Unis, et a présenté les opportunités du milieu des affaires de notre pays, les mesures prises par le gouvernement pour stimuler les investissements étrangers et les projets à mettre sur pied dans le cadre d’un partenariat public-privé.



    Présidentielle — Le Bureau électoral central a annoncé vendredi la liste des candidatures restées définitives à la présidentielle prévue en novembre en Roumanie, qui comprend 14 personnes. Le Bureau électoral central désignera, samedi, par tirage au sort, l’ordre des candidats sur les bulletins de vote. Le coup d’envoi de la campagne électorale sera donné le 12 octobre. Le premier tour aura lieu le 10 novembre, et le second — le 24 novembre. Selon un arrêté gouvernemental, les Roumains de l’étranger pourront voter au premier tour du 8 au 10 novembre, et pour le second — du 22 au 24 novembre.



    Diaspora — 433.000 Roumains sont enregistrés officiellement au Royaume Uni, mais leur nombre peut être plus grand. Cette déclaration a été faite vendredi par la cheffe du Bureau pour le Brexit du ministère des Affaires étrangères, Adina Bădescu, lors d’un débat sur l’impact de la sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne, organisé par le Bureau du Parlement européen en Roumanie. La responsable a expliqué qu’en ce moment, les Roumains sont la deuxième plus grande communauté d’étrangers au Royaume Uni. Jusqu’ici, a précisé Adina Bădescu, 187.000 Roumains se sont enregistrés pour un nouveau statut post-Brexit. Le gouvernement de Londres a assuré à maintes reprises que les droits des ressortissants roumains seraient protégés même après le Brexit.



    Chirac — L’ambassade de France en Roumanie ouvrira un livre de condoléances en ligne, sur son site, pour ceux qui souhaitent rendre hommage à l’ancien président français, Jacques Chirac, décédé jeudi à 86 ans, a-t-il été annoncé ce vendredi à Bucarest. A l’occasion de la journée de deuil national, décrétée pour lundi par le président Emmanuel Macron, les drapeaux de l’Ambassade de France seront en berne. « La France est en deuil suite au décès de Jacques Chirac, homme d’État, grand européen et ami de la Roumanie, pays qu’il a visité à plusieurs reprises et notamment pour le Sommet de la Francophonie en 2006 », lit-on sur la page Facebook de la mission diplomatique française en Roumanie.



    Visas — Les Roumains peuvent obtenir des visas touristiques entrées multiples en Arabie saoudite, valables un an, a déclaré vendredi l’ambassadeur de ce pays à Bucarest, Abdulaziz M. Al Aifan. Le diplomate a expliqué que la Roumanie était un des 38 Etats d’Europe, sur l’ensemble des 49, qui avaient été inclus dans une première étape d’ouverture du royaume vers le tourisme. Selon l’AFP, l’Arabie saoudite a annoncé, vendredi, qu’elle commencerait à délivrer pour la première fois des visas touristiques dans le cadre des démarches censées diversifier ses sources de revenus, actuellement complètement dépendantes du pétrole.



    Démocratie — La Roumanie accueillera en 2020 une réunion ministérielle de la Communauté des Démocraties pour marquer les 20 ans écoulés depuis la signature du Document de Varsovie jetant les bases de cette initiative. C’est ce qu’a déclaré la cheffe de la diplomatie roumaine, Ramona Manescu, lors de sa participation, jeudi, à la réunion extraordinaire du Conseil gouverneur de la Communauté des Démocraties, organisée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. La Communauté des démocraties est une structure intergouvernementale au niveau mondial, qui vise à promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives pour un développement durable, laccès à la justice pour tous et la création dinstitutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux. Dans ce contexte, Bucarest encouragera la participation des jeunes dans le processus de prise de décisions, ainsi que l’implication active du secteur privé dans l’atteinte des Objectifs de développement durable, a déclaré la ministre roumaine des AE, Ramona Manescu. La Roumanie compte parmi les 106 Etats de l’ONU à avoir signé la Déclaration de Varsovie, document fondateur de la Communauté des démocraties.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea s’est qualifiée, vendredi, en finale du tournoi WTA de Tachkent, en Ouzbékistan, après avoir dépassé Katarina Zavatska (Ukraine), par 6-0, 6-3. Cîrstea, tête de série n° 8, jouera sa deuxième finale à Tachkent, après avoir conquis là l’unique titre individuel de sa carrière, en 2008. Au dernier acte, la Roumaine affrontera la Belge Alison van Uytvanck, 3e favorite.


  • 02.02.2019 (mise à jour)

    02.02.2019 (mise à jour)

    Budget– Le gouvernement examinera mardi le projet de budget 2019, a fait savoir le ministre des Finances, Eugen Teodorovici. Paru sur le site du Ministère des Finances, le budget 2019 table sur une croissance économique de 5,5%, sur un déficit supérieur à 2,55% et sur un taux annuel d’inflation de 2,8%. Le projet prévoit une majoration des fonds destinés aux investissements, à la santé et à l’éducation et une diminution des enveloppes réservées aux ministères du Milieu d’affaires, des Communications et de l’Energie. Les maires des principales villes de Roumanie se disent mécontents puisque ce sera aux administrations locales d’assumer une grande partie des dépenses sociales du budget central.

    Grippe– En Roumanie, le bilan de l’épidémie de grippe s’est alourdi à 68 décès après la mort d’une femme de 58 ans du département de Galati, dans le sud-est de la Roumanie, non vaccinée et souffrant de conditions médicales préexistantes. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a précisé que la circulation des virus se prolongera en février aussi et a appelé la population à se faire vacciner.

    Bourse– La bourse de Londres a ouvert vendredi son premier bureau de Roumanie. Présent à la cérémonie d’inauguration, le chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, a déclaré que le volume des échanges commerciaux bilatéraux est à la hausse, en se montant à 4 milliards d’euros. Une tendance que le responsable britannique espère voir se poursuivre après Brexit aussi. Et lui d’ajouter que quelque 5000 entreprises britanniques ont investi plus d’un milliard 500 millions d’euros dans l’économie roumaine.


    Prix– Les gagnants du concours radiophonique BBC Drama Awards 2019 seront annoncés le dimanche, 3 février, à Londres. Production du Théâtre national radiophonique, la pièce « La confession » figure parmi les trois finalistes de la section du meilleur radio- drame européen. Elle est réalisée par Ilinca Stihi, sur un scénario de Doina Papp d’après le roman « Les démons » de Dostoievski. Les prix BBC Audio Drama récompensent l’originalité et la qualité des productions audio diffusées aussi bien sur les ondes qu’en ligne.


    Handball– La championne de handball féminin de Roumanie, CSM Bucarest a battu samedi, à domicile, l’équipe Krim Mercator Ljubljana de Slovénie, au sein du deuxième groupe principal de la Ligue des Champions dont font partie également les équipes Györ de Hongrie, Vipers Kristiansand de Norvège, Ferencvaros de Hongrie et Thuringer HC d’Allemagne. Par ailleurs, la Roumaine Cristina Neagu a été désignée meilleure joueuse de handball du monde en 2018, selon le portail Planète Handball qui a pris en compte les résultats d’une enquête menée par des journalistes et des internautes du monde entier. Rappelons-le, la sportive a souffert un grave accident lors du Championnat européen de France qui l’a sacrée meilleure buteuse de tous les temps du Mondial de handball.

    Météo – En Roumanie, les températures continuent leur hausse, en se situant en dessus de la normale saisonnière, notamment à l’intérieur de l’Arc carpatique et dans le sud-est du territoire. Le ciel sera partiellement couvert et le vent soufflera légèrement sur le relief et plus fort en altitude. Les températures minimales iront de 3 à 10 degrés et celles maximales de 5 à 18 degrés.