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  • 20.12.2018 (mise à jour)

    20.12.2018 (mise à jour)

    Motion de censure — Le parlement roumain a rejeté jeudi la seconde motion de censure déposée cette année contre le gouvernement PSD-ALDE dirigé par Viorica Dăncila. Intitulée « Cela suffit ! Le gouvernement Dragnea — Dăncilă, la honte de la Roumanie », la motion a été initiée par les trois partis qui forment l’opposition parlementaire : le PNL, l’USR et le PMP. La démarche de l’opposition n’a pas réussi à atteindre le seuil des 233 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Seuls 161 députés et sénateurs ont voté en faveur de la motion. L’opposition soutenait que le maintien de l’actuel Cabinet représente un danger pour les intérêts nationaux et pour la stabilité économique et politique de la Roumanie. Les signataires de laDancila, motion critiquent les modifications apportées aux lois de la justice et reprochent au premier ministre le non-respect du programme de gouvernance assumé au début du mandat. Dans sa réplique, la première ministre a accusé que l’alternative proposée par l’opposition ne fera que mettre un coup de frein aux augmentations salariales, sinon les diminuer. Viorica Dancila a défendu les lois de la justice, soulignant leur adoption par le parlement, alors que les précédentes lois avaient été adoptées par ordonnance d’urgence.



    Union européenne — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, recevra, vendredi à Bucarest, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, dont le pays assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Le chancelier autrichien remettra symboliquement le relais de la présidence du Conseil de l’UE à la Roumanie, dont le mandat de six mois débutera au 1er janvier 2019. Au cours de leur entretien, MM Iohannis et Kurz échangeront sur des thèmes prioritaires de l’agenda européen, tels l’avenir de l’Union, le futur budget communautaire pour l’après 2020, le Brexit ou encore les prochaines élections européennes. Mercredi, lors d’une rencontre avec les ambassadeurs des Etats membres de l’UE accrédités en Roumanie, le président Klaus Iohannis a déclaré que l’objectif de la présidence roumaine du Conseil de l’UE était de faire démarrer au plus vite les négociations sur les futures relations entre l’Union et le Royaume Uni, si l’Accord conclu par les deux parties était ratifié par le Parlement de Londres et approuvé par le Législatif communautaire. M. Iohannis a également affirmé que la Roumanie soutenait une Union européenne plus forte, plus proche de ses citoyens, dont elle pourrait assurer la sécurité et la prospérité. Le président de la Roumanie a aussi mis en exergue l’importance du sommet informel du Conseil européen de Sibiu, prévu le 9 mai 2019, consacré à l’agenda stratégique de l’UE pour la période 2019 – 2024.



    Réactions — L’Organisation des professionnels du marché de capital de Roumanie considère que l’éventuelle adoption de l’ordonnance d’urgence concernant la modification du Code Fiscal serait l’attaque la plus brutale et la plus irrationnelle contre le marché financier roumain depuis sa création en 1995. La Bourse des valeurs de Bucarest est à nouveau dans le rouge après une ouverture en légère hausse, jeudi matin. Mercredi a été une journée noire pour le marché financier local. Les banques ont enregistré des pertes importantes, ainsi que les compagnies du secteur énergétique et des utilités après que, mardi, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, avait annoncé l’adoption, jusqu’à la fin de l’année, de plusieurs mesures fiscales et budgétaires par Ordonnance d’urgence du gouvernement. Le milieu d’affaires de Roumanie a attiré l’attention sur les effets négatifs des futures taxes annoncées par l’Exécutif pour 2019. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a appelé le gouvernement à changer d’avis, à négocier avec les syndicats et avec les organisations patronales et à proposer, sur la base des discutions et d’une analyse approfondie, un contenu soutenable du document.



    Commémoration — Les sirènes d’alarme se sont fait entendre ce jeudi à Timişoara (ouest) pendant trois minutes, en souvenir du 20 décembre 1989, lorsque la ville était proclamée « première ville libérée du communisme » en Roumanie. Ce jour-là, les travailleurs des grandes usines de Timişoara étaient entrés en grève et des dizaines de milliers d’habitants avaient investi le centre-ville. L’armée était retournée dans les casernes, les personnes arrêtées étaient remises en liberté et les revendications de la population étaient lues depuis le balcon principal de l’Opéra de la ville. Le premier comité révolutionnaire, appelé le Front démocratique roumain, s’était aussi constitué en ce 20 décembre 1989. Egalement aujourd’hui, des membres des familles des victimes de Timisoara se sont rendus en pèlerinage à Bucarest, pour commémorer une des pages les plus tristes de l’histoire. Les cadavres de 44 héros de Timişoara, tués par balles le 17 décembre, avaient été incinérés au crématorium de la capitale.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé de suspendre l’exécution des peines prononcées contre d’anciens hauts dignitaires ou chefs d’institutions condamnés pour corruption. Cela concerne, entre autres, l’ancienne ministre au Développement régional, Elena Udrea, l’ancienne procureure en chef de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme (DIICOT), Alina Bica, les deux incarcérées au Costa Rica depuis début octobre, mais aussi de l’ancien chef du Fisc roumain, Serban Pop, ou des anciens ministres et parlementaires sociaux-démocrates Dan Şova et Constantin Niţă. Ils ont tous été remis en liberté jusqu’au traitement définitif des contestations, déposées par leurs avocats respectifs, contre la composition des formations collégiales de cinq juges, qui avaient rendu les décisions. Cette année, la composition de ces formations collégiales a fait l’objet de trois tirages au sort à la Cour suprême, suite à la modification de la loi de l’organisation judiciaire, à la décision de la Cour constitutionnelle, saisie par le gouvernement en la matière et suite aussi à la contestation formulée par le leader du Parti social-démocrate Liviu Dragnea, mis en examen dans une affaire de corruption à la Cour d’appel de Bucarest.



  • A la une de la presse roumaine 20.12.2018

    A la une de la presse roumaine 20.12.2018

    Les prisons se vident !, s’exclame Adevarul, en ce jeudi, en faisant référence à l’ancien chef du Fisc et à l’ancienne cheffe de la Direction d’investigation du crime organisé et du terrorisme qui pourraient échapper aux condamnations de 5 et respectivement 4 ans de prison ferme. Tout cela au moment où Romania libera annonce que la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé de remettre en liberté plusieurs personnes accusées de corruption après que leurs avocats ont contesté la mise en place des formations collégiales de 5 juges.

  • 19.12.2018 (mise à jour)

    19.12.2018 (mise à jour)

    Motion – Jeudi, le Parlement de Bucarest examinera et votera la motion de censure contre le cabinet Dancila déposée, la semaine dernière, par l’opposition. 163 députés et sénateurs du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et du Parti du Mouvement Populaire (PMP) ainsi que des parlementaires non affiliés ont signé le document. Toutefois, 233 voix sont nécessaires pour faire tomber le cabinet Dancila. Les signataires du document ont qualifié l’actuel gouvernement « d’association de malfaiteurs » qui détruit l’Etat de droit et la stabilité économique et politique du pays dans un moment d’instabilité internationale. Le leader libéral, Ludovic Orban, a appelé les parlementaires à voter la motion. Pour sa part, le président de l’UDMR, Kelemen Hunor, a annoncé que les parlementaires de l’Union seront présents en salle jeudi, mais qu’ils s’abstiendront. Selon lui, les initiateurs de la motion n’ont ni un programme transparent de gouvernance, ni un premier ministre capable de se porter candidat à la tête du pays. L’opposition, a encore affirmé M. Hunor, soit n’est pas capable, soit elle ne veut pas gouverner.



    Bourse – Les milieux économiques de Roumanie ont tiré mercredi la sonnette d’alarme quant aux possibles effets négatifs que les taxes annoncées mardi par le gouvernement pourraient avoir. Mercredi matin, la bourse de Bucarest a ouvert en nette baisse. Les actions des banques et des compagnies énergétiques ont enregistré des pertes significatives de 10 à 20%, tandis que la confiance des investisseurs est en berne après l’annonce faite par le gouvernement, selon la Chambre de commerce américaine de Roumanie qui a demandé le retrait immédiat du projet du décret d’urgence visant les nouvelles mesures fiscales. Rappelons-le, mardi, le ministre Eugen Teodorovici a annoncé que le gouvernement taxera les banques d’une soi-disant « taxe sur l’avarice » calculée en fonction de l’évolution de l’indice ROBOR. Par ailleurs, un paquet de mesures à l’intention des compagnies énergétiques sera également mis en place. Il supposera une contribution de 3% de leur chiffre d’affaires, le plafonnement du prix du gaz naturel et le contrôle des prix sur le marché de l’électricité. Sur la scène politique, ALDE, le partenaire du PSD au sein de la coalition au pouvoir, insiste sur la nécessité de l’adoption d’une ordonnance d’urgence visant les nouvelles mesures de fiscalité. Pour sa part, l’opposition critique cette démarche qui, dit-elle, portera atteinte à l’économie.

    Cour Constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi de l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement et le président du pays, Klaus Iohannis, après que ce dernier a reporté la nomination des deux ministres, part d’un remaniement plus ample du Cabinet. Le 7 décembre, la première ministre, Viorica Dăncilă avait annoncé que le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle en l’absence de décision présidentielle à l’égard de la nomination des nouveaux titulaires aux Transports et au Développement régional. Le président avait antérieurement déjà refusé la nomination de Lia Olguţa Vasilescu à la tête des Transports et d’Ilan Laufer au Développement régional. Selon la première ministre Viorica Dăncilă, l’analyse prolongée du chef de l’Etat sur les nouvelles propositions avancées pour ces deux postes ministériels- Lia Olguţa Vasilescu au Développement régional et Mircea Draghici aux Transports- outrepasserait la loi et pourrait être considérée comme du « refus arbitraire ». Klaus Iohannis avait annoncé attendre la décision de la Cour avant de prendre ses dispositions.

    CSAT – A Bucarest, la séance du Conseil suprême de défense du pays (CSAT), suspendue par le président Klaus Iohannis, le 11 décembre, à la demande des membres du Conseil, a repris mercredi. Lors de la réunion Klaus Iohannis a annoncé que le programme d’équipements 2019-2028 de l’Armée roumaine a été approuvé. Par la même occasion, le Conseil a approuvé les forces militaires qui seront déployées l’année prochaine dans les théâtres d’opérations, hors des frontières nationales. 1902 militaires roumains seront présents dans les théâtres d’opérations internationaux, soit 127 de plus par rapport à 2018. Aussi, le ministère de l’Intérieur participera à l’effort avec 759 militaires et policiers sous les bannières de l’UE, OSCE, OTAN et des Nations-Unis. La Roumanie poursuivra son engagement dans l’opération de l’OTAN en Afghanistan « Resolute Support », et maintiendra sa contribution aux opérations alliées dans les Balkans de l’Ouest. Un détachement d’hélicoptère de transport et d’évacuation participera, en première, à la mission des Nations-Unis au Mali.


    Retraite – La Chambre des députés a adopté ce mercredi la loi sur les retraites, après que les députés ont accepté mardi un amendement de l’UDMR. Rejeté dans un premier temps par la Commission du travail, l’amendement vise les droits des personnes porteuses de handicap. Ainsi a-t-on approuvé l’octroi de la pension d’ancienneté pour toutes les personnes atteintes de handicap grave, à condition qu’elles aient accompli au moins un tiers de la durée maximale de cotisation retraite. Le projet est passé avec 193 votes pour, un contre et 14 abstentions. La nouvelle loi de la retraite stipule, entre autres, qu’une personne ne peut bénéficier de retraite et d’assurances sociales que si elle a accompli la durée de cotisation retraite minimale requise, qui est de 15 ans. Eliminer les iniquités, accorder au conjoint survivant le droit le plus avantageux et aux mères de trois enfants la possibilité de prendre leur retraite 6 ans plus tôt, voilà quelques-unes des nouveautés de cette loi, a souligné Olguţa Vasilescu, députée sociale-démocrate et initiatrice du projet législatif en question, à l’époque où elle était ministre de l’Emploi. Et elle d’ajouter que suite à la majoration progressive de la pension de retraite, le point de retraite atteindra d’ici 2020 les 400 euros.

    Météo – Il gèle en Roumanie où le thermomètre indique des températures minimales de -14 à -2 degrés, tandis que celles maximales iront de -7 à 3 degrés. Le ciel demeure couvert et le brouillard persiste dans le sud et l’est du pays. Plusieurs départements du pays ont été fortement touchés par les chutes de neige des derniers jours qui ont perturbé le trafic routier, ferroviaire, maritime et aérien.

  • A la Une de la presse roumaine 06.02.2018

    A la Une de la presse roumaine 06.02.2018

    Le crash de la bourse américaine fait le tour de la presse roumaine en ligne ce mardi. S’y ajoute le fait que la Roumanie exportera du gaz en Hongrie. Qui ont les gagnants et les perdants de la révolution fiscale ? s’interroge aussi la presse. Réponse.

  • 11.04.2017

    11.04.2017

    OTAN – Le président Klaus Iohannis a demandé au Parlement roumain de consentir à la création d’un Détachement de renseignements militaires de l’OTAN, sur le territoire roumain. C’est à la demande de l’Alliance nord-atlantique que cette unité est mise en place auprès du Commandement de la Division multinationale otanienne du sud-est, de Bucarest. La Roumanie accueille déjà deux structures alliées crées suite à l’annexion de la Crimée par la Russie et au conflit dans l’est de l’Ukraine. L’OTAN juge utile ce détachement dans la perspective « des menaces rapportées jusqu’à présent ». De ce fait, son personnel doit appuyer les troupes et les structures alliées de Roumanie avec des informations sur d’éventuels actes d’espionnage ou de sabotage perpétrés par des forces hostiles. La création du Détachement de renseignements militaires de l’OTAN survient à l’approche de l’exercice de l’OTAN le plus ample ayant été organisé en Roumanie, avec la participation d’une trentaine de milliers de militaires de plusieurs pays alliés.

    Conflit d’intérêts – Les députés roumains doivent se prononcer ce mardi au sujet d’un projet de loi qui dépénalise le conflit d’intérêts. Aux termes des modifications qui pourraient être apportées au Code pénal, un fonctionnaire public qui fait embaucher ses proches ou d’autres personnes avec lesquels il entretient des rapports professionnels étroits dans l’institution où il travaille ne pourra être sanctionné que si son geste provoque un « préjudice d’intérêt public ». La Chambre des députés est assemblée décisionnelle dans ce cas. Les élus parlementaires roumains avaient récemment avalisé des changements similaires au statut des sénateurs et des députés, en apportant une dérogation au Code pénal leur donnant droit d’engager des personnes avec lesquelles ils avaient travaillé durant les cinq années antérieures.

    Corruption – Un ex-joueur de tennis roumain, Dinu Pescariu, ainsi que l’homme d’affaires Claudiu Florica, ont été placés sous contrôle judiciaire par les procureurs anticorruption, qui les accusent d’abus de fonctions dans l’affaire dite « Microsoft 2 », portant sur l’installation de logiciels surévalués dans des institutions publiques, entre 2003 et 2004. Les magistrats entendent également déclencher des poursuites pénales contre l’ex-ministre des Communications de l’époque, Gabriel Sandu, mais c’est le président roumain Klaus Iohannis qui doit avaliser leur requête. Gabriel Sandu aurait reçu plus de 2 millions d’euros de la part des deux hommes afin de les faire remporter des marchés publics. Le préjudice total estimé dans le dossier « Microsoft 2 » se monte à quelque 51 millions d’euros. Gabriel Sandu se trouve déjà en prison où il exécute une peine écopée dans l’affaire « Microsoft 1 », un des cas de corruption les plus retentissants de Roumanie. Il avait fait partie d’un groupe de malfaiteurs ayant offert de pots-de-vin d’un montant total se chiffrant à 60 millions d’euros et ayant provoqué un préjudice de 27 millions d’euros au budget de l’Etat.

    Bourse – La Bourse de Bucarest a lancé mardi son propre média – une plate-forme d’information en ligne sur les actions des sociétés cotées et les transactions en cours. Dans un premier temps, « InvestingRomania.com » propose des informations sur 13 compagnies importantes pour le marché local des capitaux, des rapports sur l’activité de la Bourse, ainsi que des analyses et des évaluations d’experts financiers.

    CEU – Le président hongrois, János Ader, a promulgué la loi controversé qui arrête de nouveaux critères de fonctionnement pour les universités étrangères sur le territoire de la Hongrie et qui pourrait mener à la fermeture de la très prestigieuse Université Centre-Européenne. Des dizaines de milliers de protestataires avaient demandé dimanche au chef de l’Etat de rejeter l’acte réglementaire, mais János Ader s’est dit persuadé que la loi ne limitait pas la liberté académique ni n’enfreignait la législation internationale. Il a appelé le gouvernement dirigé par le conservateur Viktor Orbán à négocier avec les universités du pays les pas à suivre. Les diplômes délivrés par des établissements d’enseignement supérieur étrangers en Hongrie ne seront plus reconnus, si ces universités ne disposent pas d’une antenne dans leur pays d’origine. De nombreuses personnalités académiques internationales, y compris des lauréats des Prix Nobel, avaient exprimé leur appui pour l’Université Centre-Européenne, financée par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros, institution directement visée par la loi en question. Créée en 1991, après la chute du communisme, l’université s’est affirmée comme un des centres de la pensée libre les plus importants dans l’est de l’Europe. Cette loi est une attaque préméditée contre une institution indépendante, avaient fait savoir les représentants de l’institution qui a reçu de nombreuses offres de délocalisation, y compris de Roumanie.

  • 30.09.2016

    30.09.2016

    Tel Aviv – Le président roumain, Klaus Iohannis rend aujourd’hui un dernier hommage à Shimon Peres, un des pères fondateurs de l’Etat d’Israël et figure de proue de l’histoire de son pays et de la région. Le président du Sénat de Bucarest, Calin Popescu Tariceanu et le président de la Fédération des communautés juives de Roumanie, Aurel Vainer font eux aussi partie de la délégation roumaine. De nombreux leaders politiques et des personnalités internationales, parmi lesquelles les présidents des Etats-Unis, de la France et de l’Allemagne, le président du Conseil européen et le secrétaire général de l’ONU, seront également présents aux cérémonies funéraires. Ex président de l’Etat d’Israël, Shimon Peres, lauréat du prix Nobel pour la paix, est décédé ce mercredi à Tel Aviv à l’âge de 93 ans.

    Bourse – La Roumanie a été officiellement incluse sur la liste des pays qui seront suivis en vue de se voir délivrer le statut de marché émergeant par le Financial Times Stock Exchange, FTSE, le leader mondial de classification des indicateurs boursiers, fait savoir un communiqué de la Bourse de Bucarest. A l’heure actuelle, la Bourse roumaine a le statut de marché frontalier, précise le même communiqué. Ce suivi s’étend sur au moins une année, toute modification du statut de la Roumanie devant être annoncée dans le rapport intermédiaire que le FTSE rendra public en mars. La décision finale figurera dans le rapport annuel de l’institution, qui sera publié en septembre. La décision du FTSE est un signal positif pour les investisseurs, puisqu’elle confirme le progrès enregistré par le marché local des capitaux, pour ce qui est de l’infrastructure et du cadre législatif, affirme aussi AmCham, la chambre de commerce américaine en Roumanie.

    Brancusi – Ce vendredi, 30 septembre, c’est le dernier jour de la souscription publique que l’Etat roumain a organisée pour racheter l’œuvre d’art « la Sagesse de la Terre », par Constantin Brancusi. La sculpture, qui fait partie d’une collection privée, coûte environ 11 millions d’euros. Le gouvernement payera 5 millions, alors que le reste de ce montant sera couvert par une collecte publique. Réalisée en 1907, « La sagesse de la Terre », marque, aux côtés d’autres œuvres telles « Le baiser » et « Prière », la meilleure période de création de Constantin Brancusi.

    Radiro – Le plus important événement musical de l’automne, le festival RadiRo se poursuit à Bucarest. Ce soir, l’Orchestre national de la Radiodiffusion roumaine évoluera sous la baguette de Leo Hussain et avec le violoniste Alexandru Tomescu en tant que soliste. Jeudi soir, le public a eu l’occasion de suivre l’Orchestre symphonique de la radio de Vienne, avec Corneliu Meister au pupitre et le violoniste Gidon Kremer comme invité. La troisième édition du festival RadiRo, organisé par la Société roumaine de radiodiffusion, s’achève demain par un concert de l’orchestre de la BBC.

    Foot – Le club de foot Steaua Bucarest, vice-champion de Roumanie a terminé à égalité, 1 partout, le match contre les Espagnols de Villareal, dans le deuxième tour de la phase des poules de la Ligue Europa. Steaua a débuté par une défaite, 0 à 2 contre Osmanlisport de Turquie. Dans le prochain match, le club bucarestois affrontera le FC Zurich de Suisse. L’autre club roumain présent dans cette compétition, Astra Giurgiu a été battu (0 à 4) par l’AS Rome. Dans le premier match du groupe Astra s’était incliné à Bucarest (2 à 3) face à l’Austria Vienne. Viktoria Plzen fait également partie du même groupe qu’Astra.

    Tennis – La Joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, 5e mondiale, doit rencontrer aujourd’hui Petra Kvitova de République tchèque, dans les demi-finales du tournoi de Wuhan, en Chine. Si elle se qualifie pour la finale de la compétition, Halep affrontera la gagnante du match entre la Slovaque Dominika Cibulkova et la Russe Svetlana Kuznetova. Par ailleurs, Simona Halep s’est assuré la présence au tournoi des Championnes de Singapour.

    Chisinau – La campagne électorale pour les élections présidentielles du 30 octobre a déjà commencé ce vendredi en République de Moldova. C’est pour la première fois, depuis 15 ans, que le président sera élu par le vote de la population et non pas par le Parlement, comme c’était le cas jusqu’ici. Huit candidats sont en lice et selon les sondages d’intentions de vote, le favori de la course présidentielle est le leader des socialistes pro-russes, Igor Dodon.

  • 05.08.2016

    05.08.2016

    Bourse – La premier ministre roumain Dacian Ciolos a annoncé aujourd’hui, à la fin de la campagne de souscription de titres d’Etat, édition « Centenaire », que l’action avait eu du succès, le ministère des Finances ayant engrangé 700 millions de lei de la part de la population. Le chef du gouvernement a précisé que 20.000 personnes avaient acheté des titres d’Etat, ce qui pourrait constituer le début d’un processus qui aide les Roumains à s’habituer à d’autres instruments financiers. L’année dernière, au bout d’une décennie d’interruption, le ministère des finances avait émis des titres d’Etat à la valeur nominale de 1.000 lei (un peu plus de 200 euros). La majorité des investisseurs se trouve dans le milieu urbain, Bucarest étant en tête des souscriptions.

    Festival – Les organisateurs attendent plus de 350 mille personnes au plus grand festival de musique de Roumanie, Untold, qui s’est ouvert hier à Cluj, dans le centre de la Roumanie. Plus de 150 artistes internationaux et cinq des meilleurs DJs du monde monteront sur la scène de cette deuxième édition du festival, qui se déroule jusqu’au dimanche 7 août. Hier soir, une centaine de milliers de spectateurs ont applaudi, entre autres, celui qui est considéré comme le numéro 1 mondial des DJs, Dimitri Vegas.

    Football – Le vice-champion de Roumanie au football, Steaua Bucarest, et le champion, Astra Giurgiu, apprendront aujourd’hui leurs adversaires dans les barrages respectivement de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa. Le tirage au sort a lieu aujourd’hui, à Nyon, en Suisse. Le Steaua Bucarest a éliminé le Sparta Prague, tandis que l’Astra Giurgiu a était sorti par les Danois du FC Copenhague.

    Inflation – La Banque nationale de Roumanie a revu à la baisse son estimation de l’inflation pour cette année. Vu le chiffre estimé de 0,6% pour le mois de mai, l’inflation se maintiendra dans la zone négative jusqu’à la fin de l’année, a affirmé le gouverneur Mugur Isarescu. Et lui d’ajouter qu’en 2017, le taux rentrerait dans les limites envisagées par la Banque centrale, pour atteindre, une année plus tard, la zone supérieure de cette fourchette.

    EUROPALIA – Le ministre roumain des affaires étrangères, Lazar Comanescu, s’est entretenu à Bucarest avec la directrice générale du Festival international des arts EUROPALIA, la baronne Kristine de Mulder, en visite en Roumanie du 2 au 5 août. A cette occasion, le chef de la diplomatie roumaine a mentionné les préparatifs de la Roumanie pour se porter candidate au statut de pays mis à l’honneur à l’édition 2019 du festival, la plus ample manifestation culturelle de Belgique, qui aura lieu entre septembre 2019 et janvier 2020. Lancé à Bruxelles en 1969, EUROPALIA est un festival international qui se déroule tous les deux ans, mettant en avant le patrimoine culturel d’un pays invité. L’Indonésie est l’invitée de l’année prochaine. Les pays invités jusqu’à présent ont été l’Italie, la France, l’Espagne, le Portugal, la République tchèque, la Pologne, la Russie, la Chine, le Brésil, l’Inde et la Turquie.

  • L’économie mondiale face à une nouvelle crise?

    L’économie mondiale face à une nouvelle crise?

    Lannée 2016 à peine commencée, certains experts font déjà part de leur pessimisme à l’égard de l’économie mondiale: le ralentissement de la croissance mondiale entamé en 2015 se confirme, tandis que le risque de propagation de la crise chinoise est de plus en plus grand. Est-ce que l’économie mondiale se trouve face à une nouvelle crise?, se demandent de plus en plus d’analystes, qui remarquent une série de similitudes entre le crash de 2007 et la situation actuelle.



    Si à l’époque, l’élément déclencheur a été la crise immobilière aux Etats-Unis, à présent, la crise économique chinoise provoquée toujours par le secteur immobilier risque de bouleverser l’économie mondiale entière. En plus, tout comme en 2007, les bourses sont en chute libre et des investisseurs importants préfèrent se retirer des marchés d’actions.



    Bien que des voix expertes invitent au calme et affirment qu’il ne s’agit que d’un excès de volatilité, le consultant financier Ionel Blanculescu se montre inquiet et pense que le monde est à l’aube d’une nouvelle crise généralisée: « Pour la première fois depuis des dizaines d’années, l’humanité se confronte à plusieurs facteurs de déclin à la fois. Il s’agit d’abord du prix du pétrole qui a sévèrement chuté parallèlement aux matières premières dont les tarifs ont atteint leur minimum historique. Et puis, il s’agit, bien évidemment, de ce qui se passe en Chine. Autant de facteurs qui s’ajoutent à la situation dramatique que traverse actuellement l’UE, sur fond de crise des réfugiés, mais aussi d’une crise bancaire qui perdure. Autant de facteurs donc qui nous conduisent vers une nouvelle crise majeure. »



    Dernièrement, les bourses européennes ont fermé à la baisse après qu’une vague de panique a déferlé sur les marchés financiers. Les pertes se juxtaposent au pire début d’année de ces derniers temps. Mais elles reflètent également les inquiétudes des investisseurs sur les perspectives de rentabilité du secteur, au regard de la compression des marges d’intérêt, du fait de taux d’intérêts qui n’ont cessé de chuter depuis de nombreuses années, et de pressions réglementaires qui ont augmenté les coûts d’exploitation des banques, érodant ainsi leur rentabilité. L’économie mondiale mènera une existence risquée en 2016. Une croissance plutôt modeste dans les pays avancés, qui aura du mal à neutraliser la faiblesse des marchés émergeants, les taux d’inflation et d’intérêts extrêmement bas et les tensions à même de provoquer une nouvelle crise – voilà les prévisions des experts financiers lancés au début de cette année.



    Dumitru Miron, professeur à l’Académie d’Etudes économiques de Bucarest, rappelle que l’économie roumaine est de plus en plus intégrée dans celle mondiale et qu’elle ne peut donc pas rester indifférente à ces problèmes: « La Roumanie n’est plus découplée du reste du monde. Son degré d’externalisation est assez important, vu qu’en 2015, elle a enregistré un déficit commercial de presque 12 milliards de dollars. La Roumanie n’est plus un pays isolé. Par ses exportations et importations, par le flux des capitaux et le rapatriement des profits, elle est en connexion avec un milieu économique actuellement trouble. »



    En cas de nouvelle crise financière, la Roumanie sera touchée d’une manière similaire à celle d’il y a quelques années, par le biais des exportations, des flux de capitaux étrangers et surtout elle subira les conséquences de la vague de panique mondiale, opine l’économiste Dragos Cabat. « Les banques se refuseront à tout financement des marchés locaux ce qui provoquera une crise des liquidités à effet immédiat: l’absence de cofinancement dans le cas des projets financés de fonds européens. Les exportations souffriront également d’une baisse de la demande, tandis que la panique entraînera l’écroulement de la demande sur le marché intérieur. Les déficits repartiraient à la hausse. Il est vrai que pour l’instant, il n’est pas question de déséquilibres économiques tout aussi forts qu’en 2008, mais on n’est pas totalement à l’abri de la tempête. »



    Avec un taux de croissance économique de plus de 3%, une monnaie nationale plutôt stable et la dette extérieure remboursée au FMI, on dirait que l’économie roumaine se porte plutôt bien. Pourtant, les statistiques sont parfois trompeuses. La raison? Les performances d’ordre général reposent parfois sur un développement inégal de l’économie, avec un accent sur le commerce et un déclin de la production.



    A l’heure où l’on parle, la Commission européenne a amélioré ses estimations de croissance économique pour la Roumanie, en prévoyant un taux de 4,2% avant la fin de l’année. Pourtant, en 2017, il baissera à 3,7%, selon Bruxelles. Le principal moteur de la croissance économique reste la demande intérieure, tandis que la contribution nette des exportations sera négative. En cas de nouvelle crise mondiale, la Roumanie sera affectée le plus probablement vers la deuxième moitié de l’année en cours par la hausse du chômage, la baisse de l’activité et le ralentissement des salaires. (trad.: Ioana Stăncescu)

  • Regard rétrospectif sur le marché roumain des capitaux

    L’année dernière, l’indice de référence BET de la Bourse des valeurs de Bucarest — qui indique l’évolution des cotations des 10 actions les plus liquides — a connu une hausse de 9,07%, jusqu’à 7.083 points. Dans le courant de l’année dernière, cet indice avait atteint un seuil minimum le 14 mars, avec 6.135 points, et un maximum le 1er octobre, avec 7.278 points.



    Les actions les plus transactionnées ont été celles du Fonds Proprietatea, une société par actions qui fonctionne comme un fonds d’investissements, listée à la Bourse des valeurs de Bucarest. Le Fonds a été créé par le gouvernement de la Roumanie en 2005, pour dédommager les personnes dont les propriétés avaient été confisquées abusivement du temps du régime communiste et ne peuvent être rétrocédées en nature. Ils ont reçu des actions à ce Fonds sous forme de compensation. Le Fonds Proprietatea est un des fonds d’investissements d’Europe Centrale et de l’Est les plus importants grâce aux participations qu’il détient à plusieurs compagnies roumaines importantes. En 2014, ses actions ont connu une hausse des cotations de 7,5%, suivies par celles de la Banque Transilvania, avec une hausse de 15,64%, et la compagnie gazière roumaine Romgaz, en progression de 3,42%.



    Notons aussi que 2014 a apporté pour le marché roumain des capitaux une offre publique record à la Bourse des valeurs de Bucarest, par laquelle la compagnie d’électricité Electrica a attiré l’équivalent de 440 millions d’euros des investisseurs, mais aussi des transformations majeures dues aux efforts visant à passer du statut de marché de frontière à celui de marché émergent. Du 6 au 25 juin dernier, l’offre Electrica a fait venir environ 2.000 nouveaux investisseurs à la bourse roumaine ; c’est la plus grande cotation et la première privatisation qui utilise exclusivement le marché local de capitaux.



    En début d’année, ce marché a été influencé par les événements extérieurs. Les tensions en Ukraine ont engendré des baisses des volumes et des cotations à la Bourse de Bucarest, le point culminant étant atteint le 14 mars, avant le référendum de Crimée. Sur la toile de fond de ces baisses, des opportunités d’investissement sont apparues aussi, que les investisseurs ont partiellement fructifiées. Ainsi, du 14 mars au 7 avril, l’indice de référence BET a-t-il progressé de plus de 5%, et neuf nouvelles compagnies, dont Transelectrica et la Banque Transilvania, ont connu des hausses de 3 à 10%. Ultérieurement, les tensions d’Ukraine ont été ignorées par le marché, qui s’est concentré de nouveau sur les fondements positifs.



    En Roumanie, l’année 2014 a également apporté la Loi sur la suppression du marché Rasdaq des marchandises, qui stipule que l’activité de ce marché et du marché des valeurs mobilières non cotées cesse 12 mois après l’entrée en vigueur de la loi. Ainsi, les compagnies présentes sur le marché Rasdaq et sur le marché des valeurs mobilières non cotées doivent-elles décider les prochains mois si elles migreront sur le marché réglementé ou sur le système alternatif de transactions de la Bourse de Bucarest. Plus de 900 compagnies sont listées sur le marché Rasdaq, avec une capitalisation cumulée de l’équivalent de 1,7 milliards d’euros.



    Le statut Rasdaq a été une des questions les plus problématiques qui a affecté l’opinion des investisseurs sur le marché des capitaux, vu que, selon les directives européennes, ce marché ne figure ni dans la catégorie des marchés réglementés, ni dans celle des systèmes de transaction alternatifs.



    Ecoutons le président de l’Autorité de suivi financier (ASF), Mişu Negriţoiu, faire état de l’une des initiatives les plus récentes sur le marché de capitaux : « Nous avons lancé, très récemment, un programme d’information financière, appelons-le programme éducationnel. C’est asfedu.ro, on peut y accéder par l’intermédiaire du site de l’ASF, asfromania.ro, qui donne des détails sur les types d’instruments présents sur le marché, comment investir. Au-delà de l’information des consommateurs notre rôle est d’assurer la stabilité et la confiance sur les marchés. Nous avons lancé un programme que nous appelons STEAM, adressé aux investisseurs roumains et étrangers, qui se propose de consolider l’infrastructure du marché, pour qu’il n’y ait plus d’actions perdues, que tout soit transparent, que les marchés soient liquides, qu’il existe assez d’instruments de marché, tant des actions que des obligations, et que nous procédions à une information. Nous avons un programme spécial que nous appelons marché des capitaux pour tous, censé faire venir un nombre aussi grand que possible d’investisseurs individuels sur le marché boursier, sur les marchés réglementés à tous les instruments. Nous voulons créer cette confiance et simplifier aussi les procédures, l’ouverture des comptes, les transactions, pour que les gens sachent où s’adresser s’ils souhaitent acquérir des actions ou des obligations. En tout cas, je peux affirmer que les revenus obtenus par ces instruments sont supérieurs aux intérêts sur le marché bancaire. »



    Le président de l’Autorité de suivi financier a également fourni d’autres informations concernant le marché roumain des capitaux : « Il existe, maintenant, en Roumanie, des fonds mutuels très solides, aussi bons que les banques solides, et auxquels on peut faire confiance. Il est possible de se porter acquéreur d’actions auprès de ces fonds dont la plupart sont à participation internationale, mais aussi locale. Un exemple : le temps des aventures et des constructions pyramidales sur les marchés financiers est bel et bien révolu en Roumanie. Il y a ensuite des transactions et de très bons émetteurs. Des émetteurs tels que les sociétés d’Etat fournisseurs d’électricité ou de gaz, ou des sociétés bancaires, créditées de confiance et dont il est possible d’acquérir des titres. Nous les vérifions, même dès le moment où ils sont cotés, et nous procédons à l’émission. Voilà comment le marché de capitaux s’est construit en Roumanie : pendant la période de privatisation, les sociétés ont été poussées à agir. Tel fut le marché Rasdaq, en voie d’être liquidé maintenant. Les nouveaux émetteurs sont vérifiés en détail lorsqu’ils sont listés, parce que nous avons une responsabilité — ils doivent être dignes de confiance. C’est notre activité de suivi. Nous apportons sur le marché des instruments toujours meilleurs, auxquels les gens puissent faire confiance. » (trad. Ligia Mihaescu)



    Le 25 février, un nouveau marché d’actions sera lancé à la Bourse de Bucarest, consacré aux PMEs, appelé AeRO. « C’est un marché nouveau, pour des affaires innovantes, créatives », a dit le directeur général de la Bourse bucarestoise, Ludwik Sobolewski. « Ce qui nous intéresse, ce n’est pas d’avoir des compagnies cotées, mais de voir qu’elles ont franchi à succès le test du marché. Le 25 février, nous aurons les premières compagnies AeRo qui obtiendront de l’argent et qui attireront des investisseurs. Le lancement d’AeRo sera un événement important pour le marché roumain des capitaux. Je peux vous assurer que c’est un projet stratégique de la Bourse des valeurs de Bucarest », a encore affirmé Ludwik Sobolewski.

  • La semaine du 30 juin au 5 juillet 2014

    La semaine du 30 juin au 5 juillet 2014

    La Roumanie ratifie l’accord d’association l’UE – République de Moldova



    La Roumanie prouve une fois de plus qu’elle fait de son mieux pour faciliter le parcours européen de la République de Moldova. Le Parlement de Bucarest est le premier Législatif des pays communautaires à avoir finalisé le processus de ratification des accords d’associations avec l’UE signés la semaine dernière à Bruxelles par la République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine. A une majorité écrasante, les deux chambres du Parlement roumain ont voté séparément les documents en question. Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, s’est félicité de la rapide ratification des accords, ce qui, estime-t-il, témoigne de l’engagement solide et constant de la Roumanie à appuyer le parcours européen des trois Etats partenaires, ainsi que leurs aspirations de pleine intégration dans l’Europe communautaire. Il a rappelé les bénéfices économiques pour la République de Moldova, pays le plus pauvre d’Europe. Titus Corlăţean: « On estime, sur la base des évaluations de la Commission européenne, que dans les années à venir, le PIB de la République de Moldova connaîtra une croissance moyenne annuelle de 5,4%. C’est un chiffre important pour un pays dont nous connaissons le niveau économique encore modeste. La plate-forme ainsi créée permettra la progression significative, de près de 16%, des exportations vers le marché de l’UE. Il y aura également des retombées positives sur le pouvoir d’achat des citoyens moldaves. »


    Se référant au consensus entre le pouvoir et l’opposition, assez rare sur la scène politique roumaine, au sujet de la ratification des accords mentionnés, Vasile Blaga, le chef du PDL (centre-droit, opposition) déclarait : « La classe politique roumaine s’est rangée, à chaque fois et malgré les éléments qui la sépare, du même coté de la barricade lorsqu’il a été question des intérêts de la Roumanie et de nos frères vivant sur l’autre rive du Prut. »


    Le Parlement de Chisinau a lui aussi ratifié l’accord d’association, en dépit de l’opposition des communistes pro-russes.




    La Fête nationale des Etats-Unis, célébrée à Bucarest




    Le partenariat stratégique avec les Etats-Unis a été, est et continuera d’être très important pour la Roumanie, a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta, qui a participé à la réception officielle offerte par l’ambassade américaine à Bucarest à l’occasion de la Fête nationale des Etats-Unis. Victor Ponta a également affirmé que la société roumaine appréciait les messages de l’Administration américaine au sujet de l’importance de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption. Duane Butcher, chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Bucarest, s’est lui aussi référé au combat contre la corruption, un thème omniprésent d’ailleurs dans les discours des officiels américains qui ont récemment visité la Roumanie. La Roumanie a fait des progrès notables en matière de lutte anti-corruption, d’indépendance des institutions de l’Etat et d’édification d’une société assurant l’égalité devant la loi de tous ses citoyens, a encore déclaré le diplomate américain.



    La compagnie « Electrica » cotée en bourse




    Depuis vendredi, les actions de la compagnie roumaine de distribution de l’électricité « Electrica » sont cotées en bourse à Bucarest et à Londres. Pour les 51% d’actions listées, l’Etat roumain, qui garde 49% des actions, a obtenu quelque 450 millions d’euros. La compagnie « Electrica » disposera de cet argent pour de futurs investissements. C’est pour la première fois qu’une compagnie roumaine d’Etat est privatisée par l’intermédiaire du marché des capitaux. Le gouvernement de Bucarest a fait savoir, par la voix de son ministre chargé de l’énergie, Răzvan Nicolescu, qu’il envisageait de privatiser de la même façon d’autres grandes compagnies, telles l’ensemble énergétique Oltenia ou encore la compagnie « Hidroelectrica ». En échange, l’importante compagnie de fret ferroviaire, « CFR Marfă », appartenant, elle aussi, à l’Etat, a confirmé le prochain licenciement de 2.500 salariés, considérés comme du personnel excédentaire. Selon la direction, la restructuration de la compagnie est une mesure obligatoire pour augmenter la compétitivité de la compagnie.




    Le Parlement de Bucarest avalise la réduction de la contribution aux assurances sociales




    Le projet de loi, faisant baisser de 5% les contributions des employeurs à la Sécurité sociale, a été adopté à l’unanimité par la Chambre des députés. Selon le gouvernement, par cette baisse, qui entrera en vigueur le 1er octobre prochain, les employeurs auront plus de fonds à leur disposition, ce qui leur permettrait de créer des emplois. Les bailleurs de fonds de la Roumanie — le FMI, la Commission Européenne et la Banque Mondiale — ainsi que les grandes confédérations syndicales se sont prononcés contre cette mesure.




    Simona Halep — dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon




    La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, numéro 3 mondial, a joué dans les demi-finales du tournoi de Wimbledon, le troisième du Grand Chelem de l’année. S’étant foulé la cheville pendant le match, elle a été battue en deux sets 6-7, 6-2 par la Canadienne Eugénie Bouchard. Si elle s’était qualifiée dans la finale de la compétition, Simona Halep aurait monté sur la deuxième place dans la hiérarchie du tennis mondial. ( Trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • 04.07.2014 – mise à jour

    04.07.2014 – mise à jour

    Electrica — L’économie roumaine présente de la stabilité et de la prédictibilité pour le milieu des affaires et il est important que la Roumanie maintienne cette tendance économique positive, a déclaré vendredi, à Londres, le premier ministre Victor Ponta. Il a pris part, aux côtés du ministre délégué à l’Energie, Răzvan Nicolescu, au premier listage à la Bourse londonienne des actions de la compagnie Electrica, le distributeur d’électricité le plus important de Roumanie. C’est la deuxième fois que le chef de l’exécutif de Bucarest ouvre les opérations à la Bourse de Londres, après que la compagnie Romgaz eut été listée voici six mois. Electrica a attiré 444 millions d’euros par offre publique déroulée en juin. Par cette opération, l’Etat a transféré à des investisseurs privés un paquet représentant 51% des actions Electrica.



    Fête nationale — Le partenariat avec les Etats-Unis a toujours été très important pour la Roumanie, a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta. Dans un discours prononcé jeudi, lors de la réception offerte par l’Ambassade des Etats-Unis à Bucarest à l’occasion de la Fête Nationale américaine, le chef du gouvernement de Bucarest a souligné que les militaires roumains avaient payé un lourd tribut en Afghanistan, prouvant ainsi que la Roumanie était un partenaire de confiance. Victor Ponta a également remercié les Etats-Unis pour leur aide à la République de Moldova dans son chemin vers la démocratie et l’intégration européenne.




    Exercices – Des forces militaires navales de Roumanie, de Bulgarie, de Grèce, de Turquie et des Etats-Unis participent 10 jours durant à l’exercice « Breeze-2014 », qui se déroulera dans l’ouest de la Mer Noire. Les manœuvres impliqueront navires militaires, un avion américain patrouilleur et des navires du groupe permanent de guerre des mines de l’Alliance Nord-Atlantique. L’exercice militaire conjoint des 5 Etats alliés au sein de l’OTAN vise à améliorer la coopération et la participation aux opérations anti-crise.




    Enquête — Dan Voiculescu, homme d’affaires et président fondateur du Parti Conservateur, membre de la coalition au pouvoir en Roumanie, a été placé sous contrôle judiciaire pour chantage. Les procureurs l’accusent d’avoir menacé trois hommes d’affaires de déclencher une campagne agressive de dénigrement s’ils ne concluaient pas de contrats de publicité avec le groupe de presse qu’il dirige. Voiculescu a rejeté les accusations et affirmé qu’il ne connaissait pas ses dénonciateurs. Depuis 2008, Dan Voiculescu fait l’objet d’un autre dossier visant la privatisation frauduleuse de l’Institut de Recherches alimentaires de Bucarest, le préjudice étant estimé à 60 millions d’euros.



    Qualité de l’eau — Les paramètres de qualité de l’eau sur la côte roumaine sont bons, selon les derniers tests faits par la Direction de santé publique. Les pouvoirs locaux assurent les touristes que de tels tests sont effectués de manière périodique sur la côte roumaine. Antérieuement, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest avait informé les ressortissants roumains qui avaient l’intention de voyager en Bulgarie voisine ou qui se trouvent déjà sur la côte bulgare de la mer Noire contre le risque que l’eau de la mer soit infectée par le virus de l’hépatite A. Selon les informations publiées par les spécialistes bulgares en hépatologie, suite aux inondations engendrées par les pluies diluviennes qui ont affecté, le mois dernier, la ville-port de Varna et certaines stations à la mer Noire, des virus d’Escherichia coli et des entérocoques intestinaux ont été identifiés dans l’eau de la mer. Les spécialistes recommandent aux touristes qui passent leurs vacances au bord de la mer en Bulgarie de ne pas consommer de moules crues, de se doucher après les bains de mer, de respecter strictement les règles d’hygiène et, pour leur propre sécurité, de se faire vacciner contre l’hépatite A.



    Tennis — Le premier tournoi WTA de Roumanie, BRD Bucharest Open, doté de prix de 250.000 $, a lieu du 5 au 13 juillet à Bucarest, et il réunit de grands noms du tennis mondial. La Roumaine Simona Halep, n° 3 WTA, finaliste à Roland Garros et récemment demi-finaliste à Wimbledon est la tête d’affiche. La Roumanie est également représentée par Monica Niculescu, Irina Begu, Alexandra Cadanţu, Alexandra Dulgheru, Andreea Mitu.

  • 04.07.2014

    04.07.2014

    Electrica — Le premier ministre roumain, Victor Ponta et le ministre délégué à l’Energie, Razvan Nicolescu, participent aujourd’hui à la cotation à la Bourse de Londres de la compagnie Electrica, le fournisseur d’électricité le plus important de Roumanie. C’est pour la deuxième fois que le chef du gouvernement de Bucarest ouvre les opérations à la Bourse londonienne après la cotation d’il y a 6 mois de la compagnie Romgaz. Electrica a attiré 444 millions d’euros, suite à l’offre publique de vente déroulée en juin dernier. Par cette opération, l’Etat a transféré à des investisseurs privés un paquet représentant 51% des actions Electrica.




    Fête Nationale — Le partenariat avec les Etats-Unis a toujours été très important pour la Roumanie, a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta. Dans un discours prononcé jeudi, lors de la réception offerte par l’Ambassade des Etats-Unis à Bucarest à l’occasion de la Fête Nationale américaine, le chef du gouvernement de Bucarest a souligné que les militaires roumains avaient payé un lourd tribut en Afghanistan, prouvant ainsi que la Roumanie était un partenaire de confiance. Victor Ponta a également remercié les Etats-Unis pour leur aide à la République de Moldova dans son chemin vers la démocratie et l’intégration européenne.




    Exercices – Des forces militaires navales de Roumanie, de Bulgarie, de Grèce, de Turquie et des Etats-Unis participent 10 jours durant à l’exercice « Breeze-2014 », qui se déroulera dans l’ouest de la Mer Noire. Les manœuvres impliqueront navires militaires, un avion américain patrouilleur et des navires du groupe permanent de guerre des mines de l’Alliance Nord-Atlantique. L’exercice militaire conjoint des 5 Etats alliés au sein de l’OTAN vise à améliorer la coopération et la participation aux opérations anti-crise.




    Enquête — Dan Voiculescu, homme d’affaires et président fondateur du Parti Conservateur, membre de la coalition au pouvoir en Roumanie, a été placé sous contrôle judiciaire pour chantage. Les procureurs l’accusent d’avoir menacé trois hommes d’affaires de déclencher une campagne agressive de dénigrement s’ils ne concluaient pas de contrats de publicité avec le groupe de presse qu’il dirige. Voiculescu a rejeté les accusations et affirmé qu’il ne connaissait pas ses dénonciateurs. Depuis 2008, Dan Voiculescu fait l’objet d’un autre dossier visant la privatisation frauduleuse de l’Institut de Recherches alimentaires de Bucarest, le préjudice étant estimé à 60 millions d’euros.




    Risque — Le ministère roumain des Affaires étrangères met en garde les citoyens roumains qui envisagent de se rendre en Bulgarie ou qui se trouvent déjà sur le littoral bulgare de la Mer Noire contre le risque que l’eau de mer soit infectée par le virus de l’hépatite A. Selon des informations publiées par des spécialistes bulgares, suite aux inondations ayant touché en juin la ville-port de Varna et certaines stations sur la Mer Noire, des bactéries E Coli et des entérocoques intestinaux ont été identifiés dans l’eau de mer. Les spécialistes recommandent aux touristes de ne pas consommer des moules crues, de respecter les règles d’hygiène et de santé, voire de se faire vacciner contre l’hépatite A.


  • Electrica, officiellement à la bourse de Londres

    Avec une demande deux fois supérieure à loffre, les actions du distributeur roumain délectricité Electrica sont cotées en bourse à Bucarest et à Londres. La compagnie a attiré 444 millions deuros suite à loffre publique de vente déroulée en juin, lEtat transférant 51% des actions à des investisseurs privés. Cela “aidera à renforcer la transparence et lefficacité dElectrica et aura un impacte positif tant sur sa profitabilité que sur le prix et la qualité des services offerts aux utilisateurs et consommateurs”. Cest ce quaffirmait le ministre délégué à lEnergie, Răzvan Nicolescu, présent à louverture des opérations sur la Bourse londonienne, aux côtés du Premier ministre Victor Ponta.



    Effectivement, il y a plusieurs aspects positifs de la transaction dElectrica, la plus grande jamais déroulée à la Bourse roumaine, selon les spécialistes du cabinet de courtage Tradeville, à savoir: une demande deux fois supérieure à loffre, des discounts et des titres garantis. Pourtant il y a aussi des aspects plutôt négatifs, entre autres le fait que les sommes garanties ne bénéficient pas de discount, ou encore le fait que lannonce de loffre ne soit publiée quà la veille du début de la transaction.



    Selon un rapport des mêmes spécialistes, les actions dElectrica ont un potentiel de croissance de 15% par rapport au prix établi pour loffre publique de 11 lei (soit un peu moins de 3 euros) par action. 85% du paquet coté en bourse est destiné aux investisseurs institutionnels, le reste de 15% – aux personnes physiques en tant que petits investisseurs. Cet argent restera dans les comptes de la compagnie « Electrica », afin de jouer le rôle d’appui financier aux investissements que la compagnie fera dans les prochaines années.



    « Electrica » est la deuxième grande compagnie roumaine d’Etat cotée en Bourse aussi bien à Bucarest qu’à Londres, après « Romgaz », dont les actions y sont vendues depuis 6 mois déjà. La cotation en Bourse — à Bucarest et à Londres — du producteur roumain de gaz avait été fixée au 12 novembre dernier, dès le lancement de l’appel d’offre par lequel l’Etat a vendu 15% des actions de « Romgaz ». Les investisseurs ont acheté 36% des actions de la compagnie sous forme de certificats de dépôt, cotées à la bourse de Londres ; 64% des actions ont été achetées directement, comme actions transactionnées, à la bourse de Bucarest.



    Selon les analystes, l’augmentation de la liste de compagnies cotées à la bourse des valeurs de Bucarest est un élément-clé pour attirer un nombre accru d’investisseurs et prouver aux compagnies que la cotation en bourse est une très bonne option pour financer des projets de développement. ( Trad.: Valentina Beleavski, Dominique)


  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)


  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)