Tag: budget

  • 05.12.2014 (mise à jour)

    05.12.2014 (mise à jour)

    Finances — Le premier ministre roumain Victor Ponta a déclaré vendredi que les négociations avec le FMI étaient en cours et qu’il ne pensait pas que l’accord avec le Fonds serait rompu. Il a toutefois qualifié d’inacceptable un déficit de 0,9% du PIB pour l’année prochaine, comme le demandait le FMI. Antérieurement, le ministre délégué au Budget, Darius Vâlcov, avait affirmé que la Roumanie ne pouvait pas se permettre de descendre en dessous d’un déficit de 1,4% du PIB et qu’un niveau de 0,9% serait de nature à « agenouiller de manière définitive » l’économie roumaine. Rappelons qu’une mission du FMI et de la Commission européenne se trouve à Bucarest pour discuter avec les autorités roumaines en marge du projet de la Loi du budget pour 2015.



    Syndicats — Plusieurs centaines de syndicalistes de l’Industrie alimentaire ont protesté aujourd’hui à Bucarest contre le refus du gouvernement de réduire la TVA appliquée sur la viande et sur les produits de viande de 24% à 5%, à partir du 1er janvier 2015. La campagne pour la réduction de la TVA appliquée sur ces produits a été démarrée au niveau national par les sociétés commerciales du domaine au mois d’avril, lorsque plus de 200 mille Roumains ont signé une pétition en ce sens. Le document affirmait que la TVA de 24% provoquait une évasion fiscale de 50% et menaçait toute l’industrie roumaine de la viande. Le cabinet de Bucarest a réduit la TVA appliquée sur le pain et sur les produits de boulangerie depuis le 1er septembre 2013, ce qui a conduit selon les autorités à une baisse de l’évasion fiscale dans le domaine d’environ 67 millions d’euros.



    Diplomatie — Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, s’est entretenu jeudi avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry, en marge de la réunion du Conseil ministériel de l’OSCE, organisée à Bâle, en Suisse. L’occasion pour l’officiel roumain de réaffirmer l’engagement de la Roumanie à développer le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis, considéré comme un pilier central de la politique étrangère de Bucarest. Le chef de la diplomatie roumaine a adressé à John Kerry l’invitation d’effectuer une visite officielle à Bucarest en 2015, dans le contexte, notamment, du 135-e anniversaire des relations diplomatiques romano-américaines. Les deux hommes ont également abordé la question des préparatifs à la base militaire de Deveselu (dans le sud de la Roumanie), qui va accueillir des éléments du bouclier américain anti-missile en Europe.



    Condamnation – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest exprime son regret et condamne fermement ce qu’il appelle les déclarations à teinte antisémite et homophobe de l’ambassadeur de Roumanie en Arménie, Sorin Vasile. Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministère annonce que le ministre Bogdan Aurescu a disposé que Vasile soit rappelé d’urgence à Bucarest, afin de fournir des explications au sujet des commentaires qu’il a faits dans une conférence publique donnée à l’Université américaine de Erevan. Le ministère condamne fermement tout dérapage comportemental et verbal de nature à promouvoir l’intolérance et les stéréotypes et ne tolèrera aucun écart de conduite ou de langage des représentants de la diplomatie roumaine se trouvant dans l’exercice de leurs fonctions, est-il précisé dans ce communiqué. Rappelons que Bucarest détiendra, en 2016, la présidence de l’Alliance internationale sur la mémoire de l’Holocauste, une organisation intergouvernementale créée en 1998. la Roumanie en est membre depuis 2004.



    Rencontre — L’ancien premier ministre britannique Tony Blair a eu, vendredi, à Bucarest, une rencontre avec le chef de l’exécutif roumain, Victor Ponta. Tony Blair fait une visite privée en Roumanie, où il s’est trouvé plusieurs fois ces deux dernières années. Le social-démocrate Victor Ponta a déclaré à maintes reprises que l’ancien premier ministre travailliste britannique était son modèle en politique, un mentor et un bon ami.



    Croissance — La Roumanie a enregistré la plus forte croissance économique de l’Union européenne au 3e trimestre de l’année en cours, par rapport au trimestre antérieur — a annoncé vendredi l’Eurostat. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, la croissance de la Roumanie est de 1,8%. La Pologne, le Royaume Uni, la Slovénie et la Grèce arrivent ensuite, avec 0,7%. Chypre, l’Autriche et l’Italie ont connu des baisses.



    Handball — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie se trouve en Hongrie voisine, où elle rencontrera, dimanche, à Debrecen, la Norvège, dans son match de début au tournoi final du Championnat d’Europe. Les sélections du Danemark et de l’Ukraine font également partie du même groupe.




  • 04.12.2014 (mise à jour)

    04.12.2014 (mise à jour)

    Visite — Le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, effectue, du 4 au 11 décembre, une visite privée aux Etats-Unis. Après le scrutin de novembre, l’administration de Washington la félicité pour sa victoire électorale, soulignant que les relations entre les Etats-Unis et la Roumanie devraient rester solides, vu que Bucarest est un « partenaire stratégique important ». Le vice-président américain Joe Biden a félicité par téléphone Klaus Iohannis, soulignant que l’importante présence aux urnes enregistrée cet automne témoignait de la solidité et de la santé de la démocratie roumaine. La semaine dernière, Klaus Iohannis s’est rendu en République de Moldova, où il a rencontré le président Nicolae Timofti.



    Budget — Le Fonds monétaire international et la Commission européenne soutiennent le rectificatif budgétaire approuvé mercredi par le cabinet de Bucarest, a précisé le ministre chargé du budget, Darius Vâlcov. Conformément à ce rectificatif, la santé et la défense se verront allouer davantage de fonds. D’autres sommes d’argent seront accordées pour couvrir les arriérés de salaires dues au personnel du secteur budgétaire. Ce rectificatif a été possible grâce à une meilleure absorption des fonds européens et à des recettes budgétaires supplémentaires, affirme l’Exécutif. Une mission du FMI et de la Commission européenne se trouve à Bucarest pour des pourparlers avec les autorités roumaines en marge du projet de la loi du budget d’Etat 2015.



    Economie — L’économie grise de la Roumanie est estimée à près de 29% du PIB national, un taux supérieur à la moyenne européenne de 19%, selon une étude réalisée par les sociétés PricewaterhouseCoopers et Mastercard. Le document propose aussi une série de mesures censées réduire l’évasion fiscale, qui ont déjà été adoptées dans d’autres pays. Parmi eux, limiter les paiements quotidiens en liquide, organiser des loteries fiscales et obliger les commerçants à utiliser des caisses fiscales connectées aux systèmes des autorités fiscales. En Roumanie, la masse monétaire en circulation qui favorise le développement de l’économie grise compte pour 60% du PIB, soit six fois de plus que la moyenne de l’UE.



    Programme spatial — La Roumanie deviendra co-propriétaire de la Station spatiale internationale et contribuera au développement de la plus récente fusée européenne Ariane 6, a annoncé le ministre roumain chargé de la recherche, Mihnea Costoiu. Il a précise que la participation de la Roumanie à ce programme, aux côtés de 11 autres Etats, était une chance pour l’industrie spatiale roumaine, qui pourra démontrer sa compétitivité. La Roumanie deviendra co-propriétaire de la station, aux côtés d’autres pays européens et partenaires internationaux (Etats-Unis, Canada, Russie et Japon). L’Europe a décidé d’allouer 8 milliards d’euros au développement de fusées porteuses durant les 10 années à venir. La moitié de cette somme sera allouée à la fusée Ariane 6, qui devrait s’envoler en 2020.



    Visas – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a salué l’annonce des autorités américaines au sujet de la baisse du taux de rejet des demandes de visas déposées par les citoyens roumains. Durant l’année fiscale 2013 — 2014, moins de 10% des demandes de visas ont été rejetées à Bucarest. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, cette évolution ne fait que consolider la tendance à la baisse enregistrée entre 2010 et 2014. Le ministère roumain des Affaires étrangères espère que cette tendance se maintiendra l’année prochaine aussi, vu qu’elle témoigne des progrès enregistrés par la Roumanie en vue de son inclusion au programme Visa Waiver, d’élimination des visas de voyage aux Etats-Unis.



    Réunion — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, s’est entretenu jeudi avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry, en marge de la réunion du Conseil ministériel de l’OSCE, organisé à Bâle, en Suisse. L’occasion pour l’officiel roumain de réaffirmer l’engagement de la Roumanie à développer le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis, considéré comme un pilier central de la politique étrangère de Bucarest. Le chef de la diplomatie roumaine a adressé à John Kerry l’invitation d’effectuer une visite officielle à Bucarest en 2015, dans le contexte, notamment, du 135e anniversaire des relations diplomatiques roumano-américaines. Les deux hommes ont également abordé la question des préparatifs à la base militaire de Deveselu (dans le sud de la Roumanie), qui va accueillir des éléments du bouclier américain antimissile en Europe, ainsi que la situation politique en République de Moldova, après les élections législatives organisées dimanche dernier. Par ailleurs, dans son discours prononcé à la réunion de l’OSCE, le chef de la diplomatie roumaine a fait référence à la sécurité européenne, sur la toile de fond du conflit ukrainien et de la persistance des conflits gelés dans la région de la Mer noire. A l’agenda du ministre roumain des affaires étrangères ont également figuré des entrevues avec ses homologues hongrois, Peter Szijjarto, et géorgien, Tamar Beruchashvili.


  • 04.12.2014

    04.12.2014

    Budget — Le Fond monétaire international et la Commission européenne soutiennent le rectificatif budgétaire approuvé ce mercredi par le cabinet de Bucarest, a précisé le ministre chargé du budget Darius Vâlcov. Conformément à ce rectificatif, la santé et la défense se verront allouer davantage de fonds. D’autres sommes d’argent seront accordées pour couvrir les arriérés de salaires dues au personnel du secteur budgétaire. Ce rectificatif a été possible grâce à une meilleure absorption des fonds européens et d’arrivée de recettes budgétaires supplémentaires, affirme l’exécutif. Une mission du FMI et de la Commission européenne se trouve à Bucarest pour des pourparlers avec les autorités roumaines en marge du projet de la loi du budget d’Etat 2015.



    Economie — L’économie grise de la Roumanie est estimée à près de 29% du PIB national, un taux supérieur à la moyenne européenne de 19%, selon une étude réalisée par les sociétés PricewaterhouseCoopers et Mastercard. Le document propose aussi une série de mesures censées réduire l’évasion fiscale, qui ont déjà été adoptées dans d’autres pays. Parmi eux, limiter les payements quotidiens en liquide, organiser des loteries fiscales et obliger les commerçants d’utiliser des caisses fiscales connectées aux systèmes des autorités fiscales. En Roumanie, la masse monétaire en circulation, qui favorise le développement de l’économie grise compte pour 60% du PIB, soit six fois de plus que la moyenne de l’UE.



    Visite — Le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, fera du 4 au 11 décembre une visite privée aux Etats-Unis. Après le scrutin de novembre, l’administration de Washington a félicité Iohannis pour sa victoire électorale, soulignant que les relations entre les Etats-Unis et la Roumanie devraient rester solides, vu que Bucarest est un « partenaire stratégique important ». Le vice-président américain Joe Biden a félicité par téléphone M Iohannis soulignant que l’importante présence aux urnes enregistrée cet automne témoignait de la solidité et de la santé de la démocratie roumaine. La semaine dernière, Klaus Iohannis s’est rendu en République de Moldova, où il a rencontré le président Nicolae Timofti.



    Spatial — La Roumanie deviendra co-propriétaire de la Station spatiale internationale et contribuera au développement de la plus récente fusée européenne Ariane 6, a annoncé le ministre roumain chargé de la recherche, Mihnea Costoiu. Il a précise que la participation de la Roumanie à ce programme, aux côtés de 11 autres Etats, était une chance pour l’industrie spatiale roumaine, qui pourra démontrer sa compétitivité. La Roumanie deviendra co-propriétaire de la station, aux côtés d’autres pays européens et partenaires internationaux (Etats-Unis, Canada, Russie et Japon). L’Europe a décidé d’allouer 8 milliards d’euros au développement de fusées porteuses durant les 10 années à venir. La moitié de cette somme sera allouée à la fusée Ariane 6, qui devrait s’envoler en 2020.



    Visas – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a salué l’annonce des autorités américaines au sujet de la baisse du taux de rejet des demandes de visas déposées par les citoyens roumains. Durant l’année fiscale 2013 — 2014, moins de 10% des demandes de visas ont été rejetées à Bucarest. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, cette évolution ne fait que consolider la tendance à la baisse enregistrée entre 2010 et 2014. Le ministère roumain des Affaires Etrangères espère que cette tendance se maintient l’année prochaine aussi, vu qu’elle témoigne des progrès enregistrés par la Roumanie en vue de son inclusion au programme Visa Waiver, d’élimination des visas de voyage aux Etats-Unis.



    Américain — Le secrétaire américain d’Etat John Kerry est à Bâle, en Suisse, pour rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov, en marge de la conférence ministérielle annuelle de l’OSCE en Europe. Le responsable américain s’est déjà entretenu avec le président suisse Didier Burkhalter qui occupe également le fauteuil de président de l’organisation en 2014. La conférence de Bâle se déroule deux jours après une réunion ministérielle de l’OTAN à Bruxelle, où la Russie a été critiquée pour avoir soutenu les rebelles séparatistes dans l’est de l’Ukraine. A la réunion de l’OSCE à Bâle, la Roumanie est représentée par son ministre des Affaires Etrangères Bogdan Aurescu.

  • A la une de presse roumaine – 04.12.2014

    A la une de presse roumaine – 04.12.2014

    « Les acrobaties budgétaires du gouvernement Ponta » titre en gros caractères, le quotidien Adevarul qui se penche sur un sujet qui fait débat dans la presse écrite parue ce jeudi, à Bucarest.





  • 03.12.2014 (mise à jour)

    03.12.2014 (mise à jour)

    Budget — La partie roumaine ne formulera aucune proposition de majoration des taxes et impôts lors des discussions avec les grands bailleurs de fonds, a déclaré le ministre délégué au Budget du gouvernement roumain, Darius Vâlcov. Une mission commune d’experts du FMI et de la Commission Européenne se trouve à Bucarest jusqu’au 10 décembre pour des discussions avec les autorités roumaines au sujet du projet de la loi du budget 2015. Avant son élaboration, le gouvernement roumain a annoncé un dernier collectif budgétaire d’ici la fin de l’année.



    Economie — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 1,8% au troisième trimestre de l’année en cours par rapport au trimestre précédent et une avancée du PIB de 2,8% sur les neuf premiers mois de l’année, selon les données préliminaires fournies ce mercredi par l’Institut national de la Statistique. Selon cette source, les contributions les plus importantes à la majoration du PIB sont dues à l’industrie – 30% du PIB et au secteur de la Communication et de l’Information – 5,2%. Par ailleurs, les intermédiations financières, les assurances et la diminution du volume des activités dans le secteur du bâtiment ont eu un impact négatif sur le PIB. Selon les données fournies à la mi-novembre par l’Institut national de la Statistique, l’économie roumaine a évité la récession technique, suite à une hausse de 0,5% du PIB.



    Corruption — Le député démocrate-libéral Cătălin Teodorescu fera l’objet de poursuites pénales sous contrôle judiciaire. La mesure du contrôle judiciaire a été imposée après que la Chambre des députés eut rejeté la demande formulée par la Direction nationale anticorruption de consentement à sa mise en détention provisoire. Par contre, les députés ont approuvé la demande similaire qui concerne un représentant de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, à savoir Marko Attila. Les deux sont poursuivis dans une affaire relative au dédommagement accordé pour un terrain surévalué situé dans la capitale, Bucarest. Dans ce même dossier, l’ex procureure en chef de la Direction d’investigation du crime organisé et du terrorisme, Alina Bica, a été accusée et placée en détention provisoire. Le manque à gagner pour l’Etat roumain est estimé à plus de 60 millions d’euros.



    Classement – La Roumanie reste en 2014 aussi le pays européen le plus corrompu, selon le 20e rapport annuel de lONG Transparency International. Notre pays se situe 69ème dans le classement de 175 pays pris en compte, à égalité avec le Brésil, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie et le Sénégal. Au niveau mondial, ce sont le Soudan, la Corée du Nord et la Somalie qui figurent en queue du classement, tandis qu’au pôle opposé se trouvent le Danemark, la Nouvelle Zélande et la Finlande. Malgré une croissance économique en flèche, la Turquie et la Chine sont confrontées, toutes les deux, à un niveau élevé de corruption, avertit Transparency International, qui insiste dans son rapport sur les difficultés auxquelles se heurtent les pays émergeants dans leur lutte contre le fléau de la corruption.



    Carburant – Selon une étude publiée par Bloomberg, la Roumanie pointe en tête de classement concernant le prix du carburant, classée 30e sur 61 pays à travers le monde. Elle est toutefois le onzième pays où lessence est la plus chère compte tenu du rapport entre le niveau de vie de ses habitants et les prix à la pompe. La Norvège est le pays en tête du classement, où lessence est la plus chère (2 euros le litre), tandis que le Venezuela est le pays où le carburant est meilleur marché, où le litre dessence ne coûterait quun centime deuro le litre. Des prix inférieurs à ceux pratiqués en Roumanie se trouvent en Bulgarie, Lituanie, Estonie et Hongrie.



    Coalition – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, s’est entretenu mercredi à Bruxelles avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. L’officiel roumain a déclaré que l’Alliance Nord-atlantique devait continuer à prêter attention à la sécurité dans la région de la Mer noire, y compris en poursuivant les exercices conjoints, l’échange d’informations et les évaluations. Bogdan Aurescu a également réitéré la disponibilité de Bucarest à accueillir sur le sol roumain des éléments otaniens de commandement et de contrôle. Le ministre roumain des affaires étrangères a également eu une entrevue avec son homologue français, Laurent Fabius. Les deux hommes ont décidé de la mise en place d’un mécanisme de consultations régulières entre les ministères qu’ils dirigent sur des questions européennes et de sécurité. Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a participé à Bruxelles à la première réunion de la coalition internationale de lutte contre l’organisation djihadiste Etat Islamique. La Roumanie s’est engagée à soutenir les efforts de la coalition notamment par des mesures d’aide humanitaire, sa participation ne comportant donc pas de volet militaire.



    Nucléaire — Le ministre roumain de l’environnement, Attila Korodi, a convoqué mercredi le Comité ministériel pour les situations d’urgence, afin d’examiner toutes les informations relatives à l’incident survenu à la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud-est de l’Ukraine, à près de 500 km de la frontière avec la Roumanie. Cette centrale nucléaire, la plus grande d’Europe, avait subi une défaillance technique le 28 novembre dernier, mais il n’y a aucune menace démission de matières radioactives, selon le ministre ukrainien de lénergie, Volodymyr Demtchichine. La centrale devrait retrouver sa pleine puissance le vendredi 5 décembre. L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire de France a lui aussi fait savoir que l’incident ne posait aucun danger pour la population ni pour l’environnement. L’Ukraine été le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de lhistoire en 1986, lorsqu’une explosion à la centrale de Tchernobyl a relâché un nuage radioactif sur lEurope et lUkraine, la Russie et la Biélorussie.








  • 03.12.2014

    03.12.2014

    Budget — La partie roumaine ne formulera aucune proposition de majoration de taxes et d’impôts à loccasion des pourparlers avec les grands bailleurs de fonds, a déclaré le ministre délégué au Budget du gouvernement roumain, Darius Valcov. Une mission commune d’experts du FMI et de la Commission Européenne se trouve à Bucarest jusqu’au 10 décembre pour des discussions avec les autorités roumaines au sujet du projet de la loi du budget 2015. Avant son élaboration, le gouvernement roumain a annoncé un dernier collectif budgétaire d’ici la fin de l’année.



    Economie — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 1,8% au troisième trimestre de l”année en cours par rapport au trimestre précédent et une avancée du PIB de 2,8% sur les neuf premiers mois de l’année, selon les données préliminaires fournies ce mercredi par l’Institut national de la Statistique. Selon cette source, les contributions les plus importantes à la majoration du PIB sont dues à l’industrie – 30% du PIB et au secteur des Communications et de l’Information – 5,2%. Par ailleurs, les transactions financières, les assurances et la diminution du volume des activités dans le secteur du Bâtiment ont eu un impact négatif sur le PIB. Selon les données fournies à la mi-novembre par l’Institut national de la Statistique, l’économie roumaine a évité la récession technique, suite à une hausse du PIB de 0,5%.



    Corruption — Les députés roumains décident ce mercredi s’ils approuvent ou non la demande formulée par la Direction nationale anticorruption de consentement à la mise en détention provisoire de leurs collègues Catalin Teodorescu er Marko Attila. Les deux sont poursuivis dans le cadre d’une affaire de rétrocession illégale dans laquelle l’ex procureure en chef de la Direction d’investigation du crime organisé et du terrorisme, Alina Bica a été accusée et placée en détention provisoire. Selon les procureurs, le préjudice porté à l’Etat dans ce dossier a été de plus de 60 millions d’euros.



    Classement – La Roumanie reste en 2014 aussi le pays européen le plus corrompu, selon le 20e rapport annuel de lONG Transparency International. Notre pays se situe 69ème dans le classement de 175 pays pris en compte, à égalité avec le Brésil, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie et le Sénégal. Au niveau mondial, c’est le Soudan, la Corée du Nord et la Somalie qui figurent en queue du classement, tandis qu’au pôle opposé se trouvent le Danemark, la Nouvelle Zélande et la Finlande. Malgré une croissance économique en flèche, la Turquie et la Chine se confrontent, les deux, à un niveau élevé de corruption, avertit Transparency International qui insiste dans son rapport sur les difficultés auxquelles se heurtent les pays émergeants dans leur lutte contre le fléau de la corruption.



    Carburant — Selon une étude publiée par Bloomberg, la Roumanie pointe en tête de classement concernant le prix du carburant, classée 30e sur 61 pays à travers le monde. Elle est toutefois le onzième pays où lessence est la plus chère compte tenu du rapport entre le niveau de vie de ses habitants et les prix à la pompe. La Norvège est le pays en tête du classement, où lessence est la plus chère (2 euro le litre), tandis que le Venezuela est le pays où le carburant est meilleur marché, où le litre dessence ne coûterait quun centime deuro le litre. Des prix inférieurs à ceux pratiqués en Roumanie se trouvent en Bulgarie, Lituanie, Estonie et Hongrie.



    Coalition — La coalition internationale contre le groupe Etat islamique se réunit aujourd’hui, en première, à Bruxelles. Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la coalition et le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, discutent ce mercredi de la stratégie politique et militaire, de la participation des combattants étrangers aux côtés des forces djihadistes de Syrie et Irak, tout comme de l’aide humanitaire destinée aux réfugiés. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le chef de sa diplomatie, Bogdan Aurescu. Rappelons que Bucarest a rejoint la coalition internationale contre le groupe Etat islamique pour offrir du soutien humanitaire et logistique.



    Moldova – Les leaders des partis pro-européens du Parlement de la République de Moldova poursuivent leurs négociations en vue de former un nouvel exécutif. Au scrutin législatif de dimanche, les partis libéral démocrate, démocrate et libéral, membres de la coalition gouvernementale en place, ont obtenu ensemble 55 mandats de député sur les 101 que compte le Parlement de Chisinau. Le gouvernement moldave espère obtenir pour la République de Moldova le statut de candidat à l’UE en 2017 et celui de pays membre, en 2020. Les 46 autres mandats de parlementaire ont été remportés par les socialistes et communistes pro-russes. Les communistes exigent la renégociation des accords d’association et de libre échange avec l’UE, tandis que les socialistes souhaitent abandonner définitivement le trajet européen au profit de l’union douanière contrôlée par la Russie.



    Intempéries – En Roumanie, il continue à faire froid. Le ciel est variable sur le nord-est et le centre du pays et plutôt couvert sur le reste du territoire. Il pleut sur le sud-ouest et il neige à la montagne. La vitesse du vent devra atteindre les 70, voire 80 km/h, et monter jusqu’à 90 km/h en haute montagne. En raison des fortes rafales de vent, des dizaines de navires restent bloqués sur le Danube, tandis que les manœuvres sont suspendus dans le port de Midia. Les maxima du jour vont de moins 4 à 11 degrés.

  • Collectif budgétaire à Bucarest

    En même temps que les discutions avec la mission commune du FMI et de la Commission européenne sur le budget d’Etat 2015, le gouvernement de Bucarest annonce un troisième et dernier collectif budgétaire de l’année. Ce sera, se félicitent les membres de l’exécutif, une nouvelle rectification positive due à l’excédent budgétaire enregistré en fin d’année. Le cabinet veut couvrir des dettes envers divers fournisseurs, accumulées en tant qu’arriérés dans les budgets des hôpitaux ou des autorités locales.



    Ce collectif va également couvrir les dépenses aptes à payer les différences de salaire gagnées en justice par les différentes catégories d’employés de l’Etat après l’amputation de leurs rétributions de 25% en 2010 lorsque la Roumanie était affectée par la pointe de la crise économique. Parmi les bénéficiaires des montants supplémentaires il y a le Ministère de la Justice et le Parquet, l’agriculture, les transports et l’éducation. Un plus, également, pour l’Autorité Nationale pour la Restitution des Propriétés pour payer les dédommagements fixés par des titres exécutoires. En échange, on va diminuer les budgets des Ministères du Travail, du Développement et de la Santé.



    Le premier ministre Victor Ponta déclare être convaincu que les émissaires des créditeurs internationaux de la Roumanie, FMI et CE, seront d’accord avec ce collectif budgétaire : “Ils ont constaté à leur tour que, non seulement nous avons la croissance économique mais qu’après 11 mois, nous avons un déficit de seulement 0,2% du PIB et par ce rectificatif on va payer avec anticipation une bonne partie de ce que nous devions payer l’année prochaine car notre gestion est bonne et que nos rentrées accrues excèdent les dépenses diminuées”.



    Le président du Conseil Fiscal Ionut Dumitru accuse, en échange, les engagements à caractère électoral assumés par le premier ministre avant le scrutin présidentiel qu’il a perdu le mois dernier : “Si les taxes n’augmentent pas, il faut réduire davantage les dépenses. Côté dépenses, on peut sans doute faire des économies dans les circonstances où on discute d’une grande inefficacité mais pour faire ces économies, les réformes sont nécessaires, il faut donc fixer la priorité des investissements et allouer l’argent selon des critères de coût-bénéfice, fondamentaux économiquement. Ceci n’arrive pas. Sans réformes profondes dans les zones visées on ne peut pas faire des économies car elles ne viennent pas d’elles-mêmes. Il faut trouver des mesures touchant la racine des problèmes. »



    A leur tour, les milieux d’affaires accusent la structure budgétaire qu’ils qualifient de non-transparente. Le secrétaire général de l’Association des Hommes d’Affaires de Roumanie Cristian Pârvan se demande : “Quelles sont nos garanties que l’argent qu’on peut mobiliser en supplément du budget est utilisé aux dépenses intéressant la société, dans l’infrastructure, écoles, hôpitaux, etc. ? Nulle garantie !”



    Et Pârvan d’affirmer que la Roumanie n’a pas de ressources budgétaires suffisantes et qu’en 2015 beaucoup de projets devront être co-financés de fonds européens. (trad.: Costin Grigore)

  • Opinions sur le budget 2015

    Le président en exercice, Traian Bàsescu, a déclaré que la priorité majeure pour la Roumanie est un projet de budget car tant les compagnies que les citoyens ne savent pas comment imaginer 2015 sans le budget et sans l’information concernant la hausse ou non des taxes.



    L’analyste économique Adrian Mitroi présente des arguments en faveur de la nécessité de présenter le budget le plus vite possible : Une des faiblesses est liée prioritairement aux promesses et nous voulons voir comment celles-ci sont soutenues. Par exemple, pour réduction de la CAS, on n’a pas présenté un argument cohérent. On a fait des promesses de réduire le déficit budgétaire, une promesse que nous avons formulé nous-mêmes. Il y a aussi l’obligation d’augmenter les retraites par rapport à l’inflation, il y a des dépenses militaires et, évidemment, les revenus salariaux restants au sujets desquels on a des arrêts de justice. Ces limitations son un dilemme auquel doit répondre le budget car nous avons besoin du budget le plus vite possible pour constater si ces limitations sont respectées.”



    Adrian Mitroi offre des détails : Si on ne veut pas accroître les taxes, il faut puiser ailleurs. C’est comme le cellier d’une bonne ménagère. D’ou peut-on couper ? Où on a coupé déjà, surtout pendant les trois derniers trimestres ? Nous avons pris du budget d’investissements ce qui n’est qu’une solution à bref terme mais qui fera sentir l’influence négative très vite en matière de déficit de croissance économique. On pourrait ne plus faire des investissements publiques ce qui a été fait cette année mais rappelons nous qu’il n’y a rien comme fondement de croissance économique ce qui ne saurait venir à notre aide car les circonstances régionales, européennes et internationales ne sont pas tellement favorables. Mon opinion est que qu’on pourra trouver un compromis difficile et douloureux à supporter par la population d’une façon ou d’une autre puisque les taxes doivent augmenter. Il faudra à l’avenir d’être très attentifs en matière de promesses et choisir ce qui est important. Quelque part il doit y avoir un compromis entre l’intérêt local environ la population à l’égard des catégories qui ont vraiment besoin d’appui et notre position internationale et les engagements assumés vis-à-vis du maintien du déficit, de la hausse des dépenses militaires , etc., par conséquent un mélange très délicat et compliqué dont je crois que nous avons une prémisse favorable. Finissons avec la politique et passons à l’économie. »



    Lors de plusieurs forums et réunions qui ont eu lieu cet automne, les représentants des investisseurs ont affirmé vouloir la prédictibilité surtout dans le domaine fiscal même après les modifications du début de l’année en matière de taxe appliquée aux constructions spéciales et l’accise supplémentaire sur les carburants car ils craignet de nouvelles modifications en 2015.



    Le président du Conseil des Investisseurs Etrangers Mihai Bogza : Nous craignos qu’au lieu de recourir à la mesure normale et nécessaire de réduire les dépenses en 2015 si on constate que la baisse de la CAS n’est pas supportable du point de vue des revenus au budget et imposer une hausse de la fiscalité.”



    A son tour, Lucian Croitoru, conseiller du gouverneur de la Banque Nationale roumaine précise son opinion à l’égard des principaux défis de la Roumanie afin d’obtenir la croissance économique et une plus grande confiance des investisseurs étrangers : “Il faut assurer la prédictibilité des impôts ce qui offre des garanties que cela va durer au moins quelques années de suite. Ce serait encore mieux d’avoir toute une décennie. Deuxièmement, il faudrait se concentrer sur la construction de l’infrastructure routière pour offrir à ceux qui veulent investir en Roumanie la possibilité d’opérer de façon efficace et la croissance économique de la Roumanie dépend justement du capital étranger. Ensuite, le droit de propriété n’est pas intégralement tiré au clair dans notre paye et ceci engendre pas mal de problèmes .”



    Les analystes économiques et les hommes d’affaires disent que la fiscalité élevée est un de leurs grands mécontentements et Constantin Nità, ministre roumain de l’Economie précise qu’il serait nécessaire d’introduire de différentes taxes pour que le niveau de leur collecte au budget atteigne 37-38% du PIB face aux quelques 32% actuellement : Au moment où l’Etat roumain réussit à collecter de 37 à 38% de revenus par rapport au PIB, personne ne voudrait dans ce pays d’instituer de nouvelles taxes et nouveaux impôts à son gré.Il y a eu toujours une relation entre la fiscalité et les affaires et il est bien important que cette relation fonctionne normalement et , ainsi, les hommes d’affaires doivent comprendre qu’il faut payer des taxes et des impôts et l’Etat, lui, doit comprendre qu’il a dans l’homme d’affaires un partenaire et non pas un ennemi.”



    Le Ministère des Finances a annoncé que le projet du budget d’Etat serait soumis aux débats publiques après 10 décembre après la conclusion de la mission commune du FMI et de la Commission Européenne qui débute le 2 décembre strictement pour des pourparlers à l’égard de ce problème. Le président de Conseil Fiscal Ionut Dumitru affirme néanmoins que le Gouvernement doit prouver au FMI qu’il dispose des ressources capables de couvrir un manque à gagner de ses revenus en 2015de 15 à 17 milliards de lei(3,4 à 3,8 milliards d’euros) déterminé tant par la baisse du déficit budgétaire que par les mesures législatives adoptées ces derniers mois.


    (trad. Costin Grigore)


  • A la une de la presse roumaine – 28.11.2014

    A la une de la presse roumaine – 28.11.2014

    Les journaux évoquent les récentes évolutions au sein du PSD, le parti le plus important de Roumanie, la sortie du gouvernement de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, mais aussi la situation des partis pro-russes avant le scrutin législatif à Chisinau.


  • 24.11.2014 (mise à jour)

    24.11.2014 (mise à jour)

    Ministres – Deux nouveaux ministres ont prêté serment lundi devant le président roumain, Traian Basescu, avant dêtre investis de leurs fonctions. Csilla Hegedüs est ainsi le nouveau vice-premier ministre du gouvernement roumain et ministre de la Culture. Représentante de lUnion démocratique des Magyars de Roumanie, Mme Hegedüs avait été secrétaire dEtat au sein de ce ministère et elle remplace à la tête de cette institution le leader de la formation des Hongrois de souche de Roumanie, Kelemen Hunor, qui a démissionné de ses fonctions en juillet dernier.


    Le diplomate roumain Bogdan Aurescu sinstalle, lui, à la tête du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Sa nomination intervient six jours après les démissions successives des anciens titulaires, Titus Corlăţean et Teodor Meleşcanu, suite aux problèmes de vote de la diaspora aux élections présidentielles du 16 novembre. Agé de 41 ans, Bogdan Aurescu a été secrétaire dEtat aux Affaires étrangères depuis 2004. Il avait notamment représenté Bucarest devant la Cour internationale de justice dans un épineux dossier portant sur le partage du plateau continental de la mer Noire. En 2009, la CIJ octroyait à la Roumanie 9.700 kilomètres carrés, soit 80% de la zone en dispute avec lUkraine depuis lépoque soviétique. Cette zone est considérée comme riche en hydrocarbures. Depuis 2012, Bogdan Aurescu était responsable des Affaires stratégiques au sein du ministère, étant chargé des négociations avec Washington visant linstallation en Roumanie déléments du bouclier antimissile de lOtan ou encore des pourparlers avec Belgrade sur la situation de la minorité roumaine de Serbie.



    Elections – Il y a des forces qui agissent à lencontre des intérêts de la République de Moldova et menacent la sûreté nationale de ce pays, a annoncé lundi le Conseil suprême moldave de sécurité. Réuni sur la demande du président Nicolae Timofti, le Conseil a assuré que les institutions de lEtat voisin de la Roumanie réagiraient de manière coordonnée afin de ne pas permettre la déstabilisation de ce pays ex-soviétique. Dimanche, la République de Moldova organise des élections parlementaires, cruciales pour l’avenir de ce pays. Selon les sondages, les trois principaux partis pro-européens devraient remporter ces élections et devancer le Parti des communistes, pro-russe.



    Budget – Le projet du budget de la Roumanie pour 2015 sera finalisé ce vendredi, a annoncé lundi le ministre délégué pour le budget, Darius Vâlcov. Selon lui, le document sera discuté la semaine prochaine avec les représentants de la Commission européenne, du FMI et de la Banque Mondiale et il devrait être soumis à lapprobation du Parlement dès le 10 décembre. Il ny aura pas de majorations de taxes et dimpôts et les investissements financés de fonds européens seront prioritaires, a encore précisé le ministre au budget, Darius Vâlcov. Il a également assuré les enseignants roumains quils se verront augmenter les salaires en deux étapes, dans le courant de lannée prochaine.

  • A la une de la presse roumaine – 21.11.2014

    A la une de la presse roumaine – 21.11.2014

    Ce vendredi un nouveau dossier de corruption fait la une de la presse nationale. Cette fois-ci, il s’agit d’un haut magistrat : Alina Bica, chef de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme. Le scrutin présidentiel, le budget 2015 et Black Friday comptent également parmi les sujets sous la loupe de la presse de Bucarest.


  • A la une de la presse roumaine 19.11.2014

    A la une de la presse roumaine 19.11.2014

    A quelques jours du dénouement inattendu du scrutin présidentiel soldé par la victoire du candidat de l’opposition, Klaus Iohannis, tous les journaux ont les yeux rivés sur le grand perdant des élections, le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta.


  • Budget et inflation

    Durant ces dernières semaines, le gouvernement de Bucarest a annoncé plusieurs majorations de revenus pour différentes catégories sociales. Ainsi, les retraites devraient-elles augmenter dès le 1er janvier prochain, tout comme les salaires du personnel sanitaire, les sommes allouées aux enfants institutionnalisés ou aux personnes âgées se trouvant dans des établissements de soins.



    Cet argent se retrouvera dans les dépenses de l’année prochaine. Comment et de quelles sources ces majorations seront-elles couvertes ? Le calendrier des élections présidentielles a empêché l’élaboration d’une esquisse du budget 2015. Mécontente, l’opposition de droite accuse l’actuel gouvernement social-démocrate de manque de vision.



    Dans une interview pour la Radio publique, la ministre des Finances, Ioana Petrescu, a fourni des explications censées contredire de telles allégations : « Le projet du budget 2015 sera élaboré, dans ses aspects techniques, en collaboration avec le FMI, début décembre. Il sera assumé par l’éventuel nouveau gouvernement et l’éventuel nouveau premier ministre le plus probablement en janvier prochain et cela en raison du fait que le FMI insiste pour envoyer une mission officielle à Bucarest en janvier 2015. C’est que l’institution financière internationale ne négocie et ne signe pas de lettre d’intention avec des gouvernements intérimaires, cela fait partie de sa politique. Comme on le sait, il est possible qu’un nouveau gouvernement s’installe à Bucarest et, par conséquent, le FMI souhaite que sa délégation se rende en Roumanie à la mi-janvier, autour du 13 janvier. Selon les dernières discussions que nous avons eues avec les responsables du Fonds, le budget 2015 devrait être finalisé autour de cette date. »



    Selon le premier-vice-président du Parti Démocrate Libéral (PDL), Cătălin Predoiu, le gouvernement ajournerait la présentation du budget au Parlement pour masquer les problèmes créés par la diminution des investissements :« En éliminant du budget et des politiques économiques du gouvernement les investissements d’Etat, les investissements gouvernementaux, réduits à un niveau minimal, toute possibilité de croissance économique en 2015 est compromise. »



    La réduction des investissements publics est un des facteurs ayant déterminé la Commission européenne à réviser à la baisse ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie, qui ne devrait pas dépasser les 2% fin 2014. Une telle mesure a entraîné une diminution de la croissance économique — affirme également le gouverneur de la Banque Centrale de Bucarest, Mugur Isărescu.



    A son avis, pourtant, cela pourrait avoir quand-même une conséquence bénéfique: doublé par des mesures de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, ce serait là un signe d’une meilleure efficacité des dépenses publiques, vu que la lutte contre la corruption n’est pas uniquement une question de moralité, mais aussi d’efficience économique. La Banque Centrale nous donne également une bonne nouvelle concernant l’inflation, qui devrait baisser de 2,2 à 1,5% cette année et de 3 à 2,2% l’année prochaine.


    (Aut. : Roxana Vasile ; Trad. : Dominique)

  • A la une de la presse roumaine – 29.10.2014

    A la une de la presse roumaine – 29.10.2014

    Nos confrères de la presse écrite évoquent aussi le placement en détention provisoire de l’ex député social-démocrate Viorel Hrebenciuc et la viralité de la Direction nationale anticorruption sur le web et les médias sociaux.





  • Mesures sociales

    Mesures sociales

    Peut-être bien comme indice de ne pas trahir son orientation, le gouvernement de gauche de Bucarest contrôlé par les sociaux-démocrates attache une attention croissante aux mesures de nature sociale, surtout à l’égard des ainsi dites catégories défavorisées. Ainsi, ces derniers mois, l’exécutif annonçait que dès le début de l’année prochaine le salaire minimum brut national augmenterait de presque 10% jusqu’au niveau de 975 lei, quelques 220 euros, les retraites augmenteraient de 5% et les indemnités pour les personnes aux dishabilités auraient un plus de 16%. Seulement, les mesures d’appui social adoptées par le gouvernement ou en préparation dans ses laboratoires ne s’arrêtent pas là.



    Quelques 500 milliers d’enfants de plus de 280 milliers de familles aux revenus précaires se verront doubler leurs allocations sociales depuis le 1-er novembre. Il s’agit, comme précisait la ministre du travail et de la protection sociale, Rovana Plumb, de l’allocation d’appui familial qui est versée en plus de la classique allocation d’Etat dont bénéficient tous les enfants de Roumanie. Pour que l’allocation d’appui aux familles soit accordée, il est nécessaire que le revenu net par membre de famille soit inférieur à 550 lei, soit 120 euros. Via le même acte normatif, le gouvernement a avalisé la hausse des montants dus aux enfants en placement et un double montant de l’allocation de nourriture versée aux enfants institutionnalisés ou soignés par les assistants maternaux. Rovana Plumb explique :


    “Pour 500 milliers d’enfants qui vivent dans des familles pauvres cette hausse représente 42 lei(presque 10 euros) pour chaque enfant. Pour les enfants soignés dans les familles de placement on va allouer, à partir du 1-er novembre, 440 lei(100 euros). A partir du 1-er décembre, l’allocation de nourriture quotidienne pour tous les 60 milliers enfants du système de protection spéciale passe du simple au double”. Rovana Plumb apprécie que l’impacte budgétaire de ces mesures ne va pas créer des difficultés car le cabinet n’envisage pas la hausse des taxes ou l’imposition de nouvelles taxes puisque l’argent qui couvre en 2014 ces nouvelles facilités se trouve déjà dans la tirelire du ministère et les fonds pour 2015 sont garanties par l’exercice budgétaire de l’année prochaine.



    La ministre a aussi annoncé qu’à partir de l’année prochaine les allocations de nourriture pour les adultes à dishabilités et se trouvant dans les centres de soins seront portées au double. Toutes ces mesures ont été prises car, dixit la ministre « ceci est humain ».(aut. Florentin Capitanescu, trad. Costin Grigore)