Tag: budget

  • 30.09.2014 (mise à jour)

    30.09.2014 (mise à jour)

    Défense — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a adopté mardi un paquet de mesures de prévention et de lutte contre lutilisation dInternet à des fins terroristes, suite au renforcement de la présence des mouvances terroristes et de leurs adeptes sur la Toile. Le gouvernement devra ainsi instituer dans les écoles des formations obligatoires visant la sécurité dans le cyberespace et créer des filières spécifiques dans lenseignement universitaire et post-universitaire, apprend-on par un communiqué de la présidence de la République. Le Conseil suprême de défense de la Roumanie réclame également la révision urgente des lois visant le stockage des données personnelles et respectivement les communications électroniques, qui exigent lenregistrement des données didentification des usagers des cartes de téléphonie mobile et des réseaux wi-fi. Ces deux actes réglementaires avaient été déclarés contraires à la loi fondamentale roumaine par la Cour constitutionnelle de Bucarest. Vu que les deux lois ne peuvent pas être mis en œuvre, la situation a un impact négatif sur la sécurité nationale, a encore estimé le Conseil, qui sest également penché sur la présidence du Comité interministériel de Haut Niveau des Forces de la Gendarmerie Européenne que la Roumanie assurera en 2015.



    Budget — Le gouvernement de Bucarest a avalisé mardi le second collectif budgétaire de cette année. C’est le ministère du Travail qui en est le principal bénéficiaire, recevant la plupart de l’argent, alors que le Secrétariat général du gouvernement perd des fonds substantiels. Parmi les autres structures qui touchent des sommes importantes figurent le ministère du Développement régional, celui des Affaires intérieures, le Sénat, la Haute Cour de Cassation et de Justice, l’institution de l’Avocat du Peuple et les services spéciaux. Au pôle opposé on retrouve les ministères des Finances, de l’Agriculture et de la Santé. L’opposition de centre–droit accuse le gouvernement d’avoir diminué les fonds destinés à la Santé, à l’Education et à l’Agriculture pour les redistribuer à l’administration locale sociale-démocrate en perspective des élections présidentielles. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a expliqué que la réduction de ces fonds était une des conséquences de la baisse des charges patronales.



    Education — Les députés de Bucarest ont rejeté la motion simple intitulée « Le PSD sacrifie l’Education pour recueillir des votes ». Les initiateurs de la motion, à savoir le PNL et le PDL, en opposition, de centre-droit, exigeaient la démission du ministre de l’Education, Remus Pricopie, et l’annulation du décret d’urgence portant modification à la Loi de l’Education. Ils demandent également un financement correct de l’Education roumaine, la décentralisation réelle et la dépolitisation de l’enseignement, la suppression de la 3e session du baccalauréat et une solution rapide au problème des manuels scolaires qui n’ont pas encore été imprimés avant la rentrée. Pour sa part, le ministre Remus Pricopie estime que le document en question clarifie plusieurs ambiguïtés de la Loi de l’Education, rendant le système de l’enseignement plus fonctionnel et donnant la possibilité aux facultés d’organiser des programmes pour les jeunes qui ont eu leur Bac.



    Banques – A partir du premier octobre, le taux directeur en Roumanie sera de 3%, par rapport à 3,25% auparavant, a décidé la Banque nationale de Roumanie. Celle-ci a diminué aussi le taux des réserves minimales obligatoire pour les passifs en lei des institutions créancières à 10%, contre 12% actuellement. En revanche le taux des réserves obligatoires pour les passifs en devises étrangères demeure à 16%, apprend-on de la Banque nationale roumaine.

  • Deuxième collectif budgétaire

    Le gouvernement roumain va avaliser mardi le deuxième collectif budgétaire de 2014 qui sera, comme celui de l’été, généralement positif. Des amputations de fonds existeront, néanmoins, pour certaines institutions et certains ministères. Aux termes du projet d’arrêt d’urgence concernant le collectif budgétaire qui se trouve sur le site du Ministère des Finances Publiques, le plus d’argent sera dirigé vers les Ministères du Travail (1,2 milliards de lei) pour payer des droits salariaux et des prestations sociales.



    Le Ministère du Développement Régional va bénéficier de suppléments de presque 600 millions de lei et le Ministère de l’Intérieur de 250 millions de lei. Les budgets des Ministères de l’Administration Publique, de la Défense, de la Justice et de l’Intérieur seront accrus. A son tour, le ministère des Affaires Etrangères va bénéficier de fonds supplémentaires (96 millions de lei) pour l’entretien et le fonctionnement des missions diplomatiques ainsi que pour les programmes d’assistance au développement. Un supplément d’argent sera dirigé également vers le Sénat, la Haute Cour de Cassation et de Justice, vers l’Avocat du Peuple et vers les services spéciaux.



    En échange, le Gouvernement va couper quelques 4 milliards de lei (approximativement 900 millions d’euros) des dépenses du budget d’Etat qui co-finance des projets bénéficiant des fonds extérieurs non-remboursables post-adhésion. De cette somme, plus d’un milliard de lei représente des diminutions au Secrétariat Général du Gouvernement qui gère à travers le Département pour Projets d’Infrastructure et Investissements Etrangers les grands projets d’infrastructure, principalement la construction d’autoroutes.



    Les Ministères des Finances et de l’Agriculture vont perdre, à leur tour, un milliards de lei chacun tandis que la Santé qui avait reçu lors du collectif de la demi-année un supplément d’un milliard de lei, devra renoncer maintenant à presque 300 millions de lei. Néanmoins, l’exécutif va allouer quelques 120 millions pour les programmes nationaux de santé (VIH-SIDA, oncologie, TBC), pour payer les droits salariaux du personnel des hôpitaux figurant dans le réseau de l’administration publique locale , pour l’activité des services d’ambulance, pour réhabiliter des maternités, pour financer les centres de permanence et pour les mesures de prévention de l’EBOLA.



    De moindres montants, de l’ordre de millions de lei, seront coupés des budgets de l’Administration Présidentielle, de l’Académie Roumaine, de l’Education, des Sports et de la Culture. En échange, les autorités locales vont toucher lors du deuxième collectif budgétaire plus de 1,16 milliards de lei auxquels s’ajoute 1 milliard de lei à travers le Programme National de Développement Local. L’opposition soutient que l’argent qui sera touché par les maires lors de ce collectif budgétaire qui se passe peu de temps avant les élections présidentielles de novembre a une connotation électorale.

  • Sur la baisse des contributions aux assurances sociales (CAS)

    Sur la baisse des contributions aux assurances sociales (CAS)

    Les représentants du Gouvernement roumain ont l’intention de diminuer de 5% les contributions aux assurances sociales chez lemployeur à partir du 1-er octobre. Le projet de loi en ce sens, avalisé dans une première phase par les deux chambres du Parlement, a été renvoyé pour re-examen par le président roumain Traian Bàsescu. “Je voudrais ré-affirmer qu’une baisse des contributions aux assurances sociales est une bonne mesure que je soutiens sans réserves quant l’utilité d’une telle mesure de diminuer la fiscalité appliquée au travail. En même temps, je ne peux pas ne pas avoir des réserves à l’égard de la source financière de cette mesure” – a précisé le chef de l’Etat à cette occasion.



    L’analyste économique Valentin Ionescu, ancien ministre de la privatisation, exprime une opinion pareille : “De mon point de vue, toute hausse de retraites ainsi que toute baisse des contributions sociales a le même effet, respectivement de hausse du déficit dans le système publique des retraites dans les circonstances où le degré de collecte reste inchangé et, alors, le déficit augmente au lieu de baisser. Par conséquent, cette mesure a été prise dans les conditions où l’administration fiscale ne s’est pas amélioré, le degré de collecte demeure le même et, alors, déficit augmente au lieu de baisser. Nous ne pouvons pas compter sur la spéculation que la croissance économique existe et que celle-ci va engendrer automatiquement la hausse des embauches dans l’économie nationale de nature à accroître le nombre de payeurs au fond national des retraites. En aucun cas. Pour le moment, les choses ne se présentent pas ainsi. Et les chiffres sont tout aussi éloquents quant à l‘évolution de l’embauche, respectivement le taux du chômage”.



    Pourtant, le Gouvernement a affirmé avoir trouvé les ressources budgétaires nécessaires. Pour Valentin Ionescu : “Lorsqu’on dit avoir trouvé les ressources budgétaires nécessaires, il faut les préciser. Le déficit se creusera, nous le savons bien. Je ne sais pas, moi, s’il va parvenir de 12 milliards à 19 milliards de lei, ce que soutient le Conseil Fiscal. Moi, je l’estime à 17,8 milliards, compte tenu du déficit actuel et de celui résultant de la baisse de la CAS auquel on ajoute le chiffre agrégé dont je viens de parler, l’indexation annuelle des retraites stipulée par la loi 263 /2010. Par conséquent, on pourrait avoir un déficit accru de quelques 6 milliards de lei pour l’année prochaine ce qui équivaut, n’est-ce pas, à un déficit de 4,2 milliards d’euros ou quelque chose de semblable. Eh bien, cet argent doit être pris quelque-part et j’ai toujours soutenu qu’au moment où on prend une décision de nature fiscale il faut calculer cette pression fiscale individuelle, respectivement ce que doit payer le citoyen au budget de l’Etat en taxes et impôts par rapport à son revenu brut. Si une des taxes est réduite au prix de la hausse des autres ou par l’introduction des taxes supplémentaires, la pression fiscale ne baisse pas et donc je ne saurais pas juger une mesure fiscale individuelle mais le montant de toutes les taxes et les impôts que nous devons payer”.



    L’analyste économique Valentin Ionescu affirme que les hommes d’affaires ne sauraient pas faire des investissements importants avec l’argent qui leur reste ainsi : “Il s’agit d’une dépense qui, par employé, diminuerait de 100 à 130 lei (20 à 30 euros). Le problème est qu’avec cette somme épargnée on ne saurait pas faire une si grande économie pour se permettre des investissements ou je ne sais pas quoi. Ceci serait valable pour les grandes entreprises employant des milliers de personnes. Et en Roumanie, il n’y a que 0,24% du total des entreprises dans la catégorie des grandes entreprises qui emploient plus de 500 personnes et les compagnies qui ont de 10 milliers à 15 milliers d’employés se comptent sur les doigts de la main et ce n’est que dans ce cas que ce gain est sensible”.



    Voici la prévision de l’analyste économique Valentin Ionescu en ce sens : “Je suis inquiet par le fait que le déficit du système public de retraites se creusera et alors, pendant cette année électorale, on ne prendra pas de mesures d’accroître les taxes, on va assister dans les années à venir à l’invention de taxes nouvelles ou a accroître celles existantes car le budget ne saurait pas faire face à ces dépenses dans les circonstances dans lesquelles depuis dix ans le degré de collecte est le même si nous regardons les revenus fiscaux de l’Etat enregistrés dans les rapports de la Banque Nationale où le taux est constant et si nous laissons de côté les montants qui nous viennent de l’Union Européenne”.



    Pour sa part, la ministre des Finances, Ioana Petrescu, affirme que pour appliquer la mesure à partir du 1-er octobre et non pas du 1-er juillet comme il était envisage au début, largent existe pour couvrir le manque à gagner au budget : “Je n’étais pas persuadée de l’existence des ressources au budget pour cette année depuis le 1-er juillet. Depuis le 1-er octobre, pourtant, je sais que nous disposons des ressources pour cette année tout comme pour 2015 et, déjà, les effets à terme moyen et long de la baisse de la CAS vont conduire à des effets positifs sur l’économie et alors cet impact budgétaire calculé sera beaucoup trop réduit. Le tout à l’idée d’avoir la certitude que ces ressources existent au budget, au début, avant de constater ces effets”.



    Irina Petrescu dit que l’argent qui restera aux employeurs après la baisse de la CAS sera utilisé pour créer de nouveaux emplois, pour la remise à neuf technologique et même pour la consommation, toutes ces variantes induisant des effets bénéfiques pour l’économie. (trad.: Costin Grigore)

  • Une nouvelle session parlementaire

    Une nouvelle session parlementaire

    Le Sénat et la Chambre des Députés de Bucarest ont démarré ce lundi la session parlementaire ordinaire dautomne. Le Parlement devra interrompre son activité le 1er octobre, lorsque débutera la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel prévu pour le mois de novembre. Parmi les priorités des sénateurs roumains, mentionnons lamnistie fiscale des mères et des retraités qui ont touché indûment des sommes dargent suite à des erreurs commises par des fonctionnaires ou en raison de lacunes législatives. Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta souhaite quune fois adopté, le document soit soumis toute de suite à la Chambre des Députés.



    La priorité de cette dernière est le projet de loi portant sur la réduction de 5 points des charges sociales patronales, un projet déjà adopté par le Sénat lors de la session extraordinaire du 25 août. Dans les semaines à venir, les députes roumains se pencheront également sur plusieurs lois, qui concernent le pétrole, la modification du Code Sylvicole et celle visant à modifier la loi de la pornographie, initiée par 37 députés et sénateurs. Dans ce dernier cas, la Chambre des Députés aura le dernier mot.



    On attend également la décision du Parlement de Bucarest à propos du controversé décret durgence émis par le gouvernement qui permet la migration politique des élus locaux. Aux termes de ce document, ceux-ci ont 45 jours à leur disposition pour opter pour la formation politique de leur choix, sans perdre leur mandat. Une initiative qui a agité beaucoup desprits, notamment au sein de lopposition, laquelle entend lattaquer par une motion de censure contre le gouvernement. Selon le chef des démocrates – libéraux, Vasile Blaga, lAlliance Chrétienne Libérale, formée du Parti Démocrate Libéral et du Parti National Libéral, déposera deux autres motions simples. Lune dentre elles porte sur la fiscalité, secteur où, selon lopposition, la Roumanie enregistre le taux le plus réduit de collecte des taxes et impôts, à cause de lévasion fiscale qui a atteint son plus haut niveau depuis 1990.



    Toujours dans la session de cet automne, le Parlement pourrait débattre du projet initié par lUnion Démocratique des Magyars de Roumanie (qui partage actuellement le pouvoir avec le Parti Social Démocrate) et qui porte sur lautonomie des départements à population magyare majoritaire. Un projet qui, une fois finalisé, fera dabord lobjet dun débat public.



    Enfin, le Législatif de Bucarest doit soumettre au débat et adopter le projet du budget de lEtat et celui de la sécurité sociale offerte pour 2015, dès que le gouvernement lui aura soumis les deux documents. (trad. Valentina Beleavski)

  • 28.08.2014

    28.08.2014

    Partis politiques — Le cabinet de Bucarest débat aujourd’hui du projet d’un très controversé décret d’urgence qui permettrait aux élus locaux de changer de parti politique sans perdre leur mandat. Conformément au projet de loi, les maires, les présidents de conseils départementaux, les conseillers locaux et départementaux, ainsi que les membres suppléants disposeront de 10 jours pour exprimer par écrit l’option relative au parti politique auquel ils souhaitent adhérer. L’opposition, la société civile et le président Traian Basescu ont critiqué le document et affirmé que celui-ci encourageait la migration politique constituant également une attaque à la démocratie. Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de ne pas émettre le décret, car non conforme à la Constitution. Traian Basescu a également saisi l’Avocat du peuple, pour que cette institution saisisse la Cour Constitutionnelle au cas ou l’exécutif adopte cette mesure. Pour sa part, l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest s’est déclaré inquiète au sujet du moment choisi par les autorités roumaines pour adopter ce projet. Une telle initiative devrait faire l’objet d’un débat législatif ouvert et transparent.



    Diplomatie — Le président roumain Traian Basescu a rencontré aujourd’hui le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton. L’agenda des pourparlers a été dominé par la situation dans la région, notamment la crise en Ukraine et les aspirations européennes de la République de Moldova. Catherine Ashton participera également à la réunion annuelle de la diplomatie roumaine qui se déroule en ce moment à Bucarest.



    Défense — Le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa est aujourd’hui et demain en visite officielle en France, à l’invitation de son homologue français Jean-Yves Le Drian. Les deux responsables évoqueront les préparatifs en vue du Sommet de l’OTAN prévu en septembre au Pays de Galles, sur la sécurité du flanc est de l’OTAN, mais aussi le développement de la coopération militaire bilatérale. Vendredi, Mircea Dusa visitera le Centre de Commande des missions de l’UE à Mont Valérien, près de Paris.



    Diplomatie — Le premier ministre roumain Victor Ponta est aujourd’hui à Ankara, où le nouveau président turc Recep Tayyip Erdogan doit prêter serment devant le Parlement. Aux dires de Victor Ponta, la Turquie est le principal partenaire commercial de la Roumanie, après l’UE, et un partenaire stratégique au sein de l’OTAN, aux côtés de la Pologne. Elu président de la Turquie avec 52% des voix dès le premier tour, M Erdogan a annoncé à plusieurs reprises son intention de renforcer les prérogatives du chef de l’Etat, qui sont purement protocolaires en ce moment. La semaine dernière, Recep Tayyip Erdogan a désigné l’actuel ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, un de ses proches, pour lui succéder à la tête du Parti Justice et Développement (islamo – conservateur) et au poste de premier ministre.



    Ministre — Le nouveau ministre roumain chargé du Budget, le social-démocrate Darius Vâlcov, a prêté serment aujourd’hui en présence du président Traian Basescu et du premier ministre Victor Ponta. La cérémonie était prévue initialement pour mercredi, mais le chef de l’Etat a décidé de l’ajourner pour aujourd’hui, en raison de l’absence du premier ministre. Le sénateur Darius Vâlcov remplace Liviu Voinea qui sera à partir de cet automne vice-gouverneur de la Banque Centrale.



    Football – Le club roumain de foot Astra Giurgiu doit rencontrer aujourd’hui à domicile l’Olympique Lyonnais dans le match retour décisif du barrage de qualification pour la phase des groupes de la Ligue Europa. Lors du premier match, à Lyon, Astra a obtenu une victoire surprenante — 2 buts à 1. Dans la même compétition, Petrolul Ploiesti rencontre les champions de Croatie, Dinamo Zagreb, qui a déjà perdu à domicile le match aller sur 1 but à 3. Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, devra également jouer dans la phase des groupes de la Ligue Europa, après avoir perdu mercredi soir le barrage de la Ligue des champions contre les champions de Bulgarie, Ludogoretz Razgrad. Après une victoire au match aller à Bucarest, Steaua a reçu un but trois minutes avant la fin du match, qu’elle a perdu lors des tirs aux buts. Le héros du match a été le défenseur roumain du Ludogoretz, Cosmin Moti, qui a remplacé le gardien des bulgares, éliminé pour une infraction. Cosmin Moti a défendu deux tirs aux buts et marqué un.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 2 mondiale, s’est qualifiée au deuxième tout de l’US Open de New York, le dernier Grand Chelem de l’année, après une victoire décisive contre Jana Cepelova de Slovaquie. Simona Halep rencontrera la croate Mirijana Lucic-Baroni. Par ailleurs, Alexandra Dulgheru a été éliminée par la fameuse joueuse russe de tennis Maria Charapova, alors qu’Irina Begu a perdu la partie contre l’Italienne Roberta Vinci. Aujourd’hui Monica Niculescu rencontrera Barbora Zahlavova-Strycova de Tchéquie et Sorana Cârstea jouera contre Eugénie Bouchard.

  • L’industrie roumaine de défense

    L’industrie roumaine de défense

    La crise économique mondiale a obligé les Etats du monde, les Etats membres de l’OTAN compris, de réduire sensiblement les dépenses de leurs systèmes de défense et remplacer les efforts économiques par ceux de la diplomatie. Nonobstant, ce dernier temps, la position de plus en plus inflexible de Moscou a forcé les experts de reconsidérer le rôle de l’industrie de défense.



    Il n’y a pas longtemps, le gouvernement de Bucarest a décidé, par arrêté d’urgence, d’annuler les obligations fiscales dues par 15 compagnies de l’industrie de défense qui produisent et vendent des armes, des munitions et du matériel militaire. Il s’agit de 1,1 milliards de lei (250 millions d’euros). Cette mesure a été agrée par La Commission Européenne, comme confirmait le premier ministre Victor Ponta. Dans la motivation de cet arrêt d’urgence on montre qu’il n’y a pas de sources de financement pour éteindre ces obligations et qu’il est nécessaire d’annuler les dettes pour ne pas arriver à la situation où les compagnies de l’industrie de défense entrent en faillite ce qui mènerait à l’impossibilité d’assurer les capacités nécessaires de protéger « en temps réel » les intérêts essentiels de la sécurité nationale.



    Dans une interview pour Radio Roumanie, le ministre roumain de l’économie, Constantin Nità disait : “Les opérateurs économiques de l’industrie de défense enregistrent des arriérés budgétaires, raison pour laquelle il n’y a pas de sources de financement pour étendre ces obligations, surtout envers l’Etat. Deuxièmement, l’actuel contexte régional géopolitique impose le renforcement de la capacité de défense du pays par des actions immédiates de redressement économique et financier de ces opérateurs économiques. Par conséquent, tant du point de vue financier que du point de vue de l’organisation selon la stratégie nationale de sécurité , il est nécessaire de résoudre ce problème avec un maximum de responsabilité. C’est pour cette raison que le gouvernement a adopté cet arrêt à travers lequel seulement les entreprises qui sont 100% à l’Etat en bénéficient et, certainement, les opérateurs qui enregistrent des dettes au budget de l’Etat. Ceci va déterminer à coup sur une nouvelle configuration de ces unités dans le domaine économique roumain, les critères d’efficience reprendront leur rôle et, évidemment, pourront vendre des produits stratégiques tant en Roumanie qu’à l’exportation”.



    Le ministre de l’économie a aussi offert les détails concernent les compagnies en question : “Il y a 15 compagnies : Tohani, Metrom, Uzina Mecanicà Cugir, l’Uzine Mécanique Plopeni, Sadu, Mija, Moreni et autres . Elles ont leur volume d’activité car elles exportent aussi, ont des produits pour le marché intérieur, moins que jusqu’à présent mais, avec l’aide du gouvernement j’espère que cette production pour notre pays soit également résolue. Du point de vue de l’organisation, là où on constate que les unités ne sont plus viables du point de vue économique, on va les fermer ou bien les combiner de sorte à réaliser des complexes industriels efficaces du point de vue économique. Il n’y a que les dettes commerciales qui demeurent où l’Etat ne peut pas s’impliquer, compte tenu du fait que, comme je disais, l’Etat y est actionnaire majoritaire. Notre tentative est de renoncer à ces unités selon des critères financiers pouvant être financées par les banques pour des fonds et des crédits afin de reprendre le processus de production”.



    Le ministre Constantin Nità offre des détails sur l’arrêt du gouvernement : “Cet arrêt et tout les calculs adjacents ont été, évidemment, réalisés avec le Ministère des Finances. Ceci ne veut pas dire que les manageurs de ces unités doivent d’ores en avant être tranquilles puisque l’Etat vient toujours et annule leurs dettes. Non ! Il doivent s’attacher sérieusement au travail”.



    A son tour, le directeur général de l’Usine Mécanique Mija, Ghoeroghe Bàleanu soutient qu’au niveau du marché intérieur les produits de l’industrie de défense n’ont été que peu demandés : “Les demandes de l’armée ou des systèmes de défense de Roumanie ont été très réduites. Nous avons du conserver les capacités car nous en sommes tenus par un arrêt du Conseil Suprême de Défense du Pays et les dettes se sont accumulées. L’Usine Mécanique Mija est une société qui n’a pas bénéficié d’exemptions. Avec une seule exception des dettes vis-à-vis de AJOFM (L’Agence Départementale d’Emploi Dâmbovita) à la suite des versements compensatoires impliqués par les licenciements imposés par le programme de restructuration”.



    Pour sa part, le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, dit que par le passé le budget de son ministère a été négligé en dépit du fait qu’avec l’intégration de l’OTAN la Roumanie a assumé allouer au budget 2% du PIB pour la défense en affirmant qu’en 2014 le budget de la défense bénéficiera d’une rectification positive de sorte à arriver à environs 1,5% du PIB pour ce domaine. Il a aussi mentionné qu’une bonne partie de ces montants ira vers l’équipement et la modernisation de l’armée et vers l’industrie roumaine de défense. (trad.: Costin Grigore)

  • 04.08.2014

    04.08.2014

    Première Guerre Mondiale — Le président roumain, Traian Băsescu, participe ce lundi en Belgique à la cérémonie de commémoration du centenaire de l’invasion de ce pays par les troupes allemandes dans la Première Guerre Mondiale. Il sera présent à Liège, à la célébration qui se déroulera au Mémorial interallié de Cointe, en présence du roi Philippe. Dimanche, les présidents français et allemand, François Hollande et Joachim Gauck, se sont rencontrés sur le site de Hartmannswillerkopf, dans le nord-est de la France, pour rendre hommage aux soldats français et allemands de la Grande Guerre. Un musée commun français et allemand, qui ouvrira ses portes en 2017, sera consacré aux plus de 9 millions de morts et disparus dans la Première Guerre Mondiale.



    Ministres – Le président roumain Traian Băsescu attend que le premier ministre Victor Ponta fasse de nouvelles propositions pour les portefeuilles de ministre de la Culture et de ministre délégué au Budget. Pour sa part, le chef du cabinet de Bucarest a annoncé qu’il n’allait pas nommer d’autres personnes à ces fonctions, si le président ne rejetait pas officiellement les noms déjà avancés. Le chef de l’Etat considère comme inadéquates les candidatures de Rozália Biró, de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, à la tête du ministère de la Culture et de Claudiu Manta, du Parti Social Démocrate, au Budget. Rozália Biró, élue en 2012 sénatrice dans une circonscription où la majorité de la population est d’ethnie magyare, fait l’objet d’une enquête d’abus de fonctions. Claudiu Manda, quant à lui, est actuellement vice président de la Commission de Budget de la Chambre des Députés de Bucarest.



    Handball — La Roumanie a remporté le Championnat du monde de handball féminin juniors déroulé en Macédoine, après avoir vaincu l’Allemagne en finale, 32 à 21. C’est le premier titre mondial des juniors remporté par la Roumanie après la médaille de bronze obtenue en 2006 au Canada. Au palmarès de l’équipe roumaine de la même catégorie d’âge mentionnons le titre européen en 1999 et deux médailles d’argent remontant à 2003 et 2005.

  • Le budget roumain revu

    Le budget roumain revu

    La première correction du budget 2014 de la Roumanie est positive. Autrement dit, personne ne se voit couper des fonds, ni ne perd rien. Même le ministère de lEnvironnement peut souffler – il aurait dû, au départ, se délester de quelque 5 millions et demi deuros; au contraire, il se verra attribuer une dizaine de millions deuros pour des travaux de prévention des crues. Cette somme pourrait même augmenter, en fonction des évaluations qui seront réalisées dans les départements gravement touchés par les intempéries de cet été.



    La Santé aussi se voit allouer davantage dargent. Un mouvement prévisible, tandis quaugmente aussi le nombre des voix qui mettent en cause le sous-financement chronique du système, freinant ainsi la réforme dans ce secteur. Concrètement, le ministère de la Santé et la Caisse dassurance maladie toucheront ensemble plus de 150 millions deuros pour renflouer le système des urgences ainsi que les programmes nationaux dassistance aux patients atteints de maladies graves, telles le cancer ou le diabète.



    Des fonds supplémentaires iront aussi à lEducation, à la Défense, à lEconomie, aux Transports, de même quà lAutorité électorale permanente, cette dernière devant organiser le scrutin présidentiel de novembre prochain. Et, justement parce que ces élections approchent à grands pas, lopposition de centre-droit affirme quen proposant ce collectif budgétaire, lactuelle coalition au pouvoir, dominée par les sociaux-démocrates, ne se conduit pas daprès une stratégie économique solide, mais se livre seulement à un jeu électoral.



    Le gouvernement précise, en revanche, quil avait tablé sur une croissance économique de 2,8 et non de 2,2% du PIB, le chiffre initialement pris en compte lors de lélaboration du budget dEtat pour 2014. De même, le cabinet fonde lactuel collectif budgétaire sur des recettes plus importantes et une hausse du PIB nominal (en valeur) jusquà près de 150 milliards deuros.



    La prochaine révision du budget de lEtat doit intervenir à la fin septembre. Jusqualors, les autorités centrales et locales roumaines envisagent de canaliser leurs efforts sur la baisse du chômage. Celui-ci se chiffrait à 7,1%, en juin dernier, en légère baisse par rapport au mois précédent et à la même période de lannée dernière. Selon lInstitut national de la statistique, la Roumanie doit actuellement composer avec un nombre estimé de 700 mille chômeurs, des personnes âgées de plus de 15 ans, en quête dun emploi et qui pourraient loccuper dans un délai de deux semaines. A lintérieur de cette catégorie de demandeurs demploi, 8% sont des diplômés des universités. Pour ce qui est de la répartition par sexes, le taux du chômage des hommes et plus important que chez les femmes – 7,7% par rapport à 6,4%. Enfin, les chômeurs âgés de plus de 25 ans représentent près de trois quarts du total des demandeurs demploi. (trad.: Andrei Popov)

  • 23.07.2014

    23.07.2014

    Accident — 8 ressortissants roumains, membres de la même famille, ont trouvé la mort dans un accident de la route dans la province d’Alicante, dans le sud-est de l’Espagne. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Madrid, un poids-lourd roulant à contre-sens a heurté le minibus des Roumains, qui a pris feu et brûlé entièrement. Selon la police, le chauffeur du poids-lourd, qui n’était pas sous l’influence de l’alcool ou des drogues, a été grièvement blessé.



    FMI — Poursuite à Bucarest des discussions sur le premier rectificatif du budget 2014 entre des représentants du Ministère des Finances et une équipe d’experts techniques du FMI et de la Commission européenne, en Roumanie depuis lundi. Le ministère roumain des Finances s’apprête à rendre publiques en fin de semaine les données de la première exécution financière du budget consolidé pour le premier semestre de l’année. Selon les experts, les prémisses du rectificatif ne sont pas favorables et il se peut que celui-ci soit reporté. Bien que les recettes budgétaires aient augmenté sur les 5 premiers mois de l’année, elles demeurent inférieures aux estimations prises en compte lors de la construction budgétaire. Ce qui plus est, le gouvernement doit également trouver une solution pour combler le manque à gagner causé par l’allégement des charges sociales patronales, prévu en octobre prochain.



    Réunion — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion ministérielle UE — Associations des Nations de l’Asie du sud-est. Selon le ministère des affaires étrangères de Bucarest, la réunion, intitulée « Vers un partenariat stratégique pour la paix, la stabilité et la prospérité », est centrée sur la coopération bi-régionale et les futures directions de développement, y compris les perspectives d’un prochain accord de libre échange entre les deux régions. Les chefs des diplomaties européennes et leurs homologues asiatiques feront aussi le point sur d’autres sujets internationaux d’actualité, tels les récentes évolutions en Ukraine, au Moyen Orient et dans le nord de l’Afrique. Les réunions ministérielles UE — Associations des Nations de l’Asie du sud-est se tiennent tous les deux ans, alternativement en Europe et en Asie.



    Forum — La ministre roumaine du Travail, Rovana Plumb et le ministre roumain délégué aux Roumains de l’étranger, Bogdan Stanoevici, participent à partir d’aujourd’hui à Madrid au Forum International pour les politiques publiques d’occupation de la main d’œuvre. En marge du Forum, Rovana Plumb aura une entrevue avec son homologue espagnol, Fatima Banez. Les deux ministres roumains doivent aussi rencontrer des représentants de la communauté roumaine d’Espagne, qui, avec plus de 700 mille personnes, figure parmi les plus importantes de la diaspora.



    Intempéries — Une alerte jaune aux pluies est en vigueur jusqu’à ce soir dans le nord-est, le sud-ouest et dans le centre de la Roumanie. En raisons des pluies abondantes de ces dernières 24 heures, des centaines de fermes et terrains agricoles du nord-est et de l’ouest du pays ont été inondés. En même temps, 3 bassins hydrographiques du nord-est de la Roumanie et 11 autres du sud du pays sont visés jusqu’à jeudi matin respectivement par une vigilance orange et jaune.



    Foot — Le champion de Roumanie de football, Steaua Bucarest doit rencontrer aujourd’hui à domicile les Norvégiens de Stroemsgodset IF, dans la seconde manche du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Gagnante du premier match contre les Norvégiens, score 1 à 0, les Bucarestois sont donnés favoris des qualifications. Jeudi, dans la manche décisive du deuxième tour de la Ligue Europa, l’équipe roumaine Petrolul Ploiesti affrontera en déplacement les Albanais de Flamurtari Vlora, qu’ils ont battus à domicile sur le score de 2 à 0. Enfin, CFR Cluj doit rencontrer en Serbie, l’équipe de Jagodina, après un premier match nul.

  • 22.07.2014 (mise à jour)

    22.07.2014 (mise à jour)

    OTAN — La Roumanie souhaite que l’OTAN ne diminue pas les ressources militaires déployées sur le flanc oriental de l’Alliance, a déclaré le président roumain Traian Basescu, avant son départ pour Varsovie, où il participe à la réunion des chefs d’Etats d’Europe centrale et de l’est. Les principaux sujets à l’ordre du jour: la situation dans la région, avec un accent particulier sur la crise en Ukraine et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN qui sera accueilli par le Royaume-Uni, les 4 et 5 septembre.



    CAE — Le chef de la diplomatie roumaine,Titus Corlatean, participait mardi, à Bruxelles, en présence de ses homologues européens, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. Selon le MAE de Bucarest, l’agenda de la réunion a été dominé principalement par la situation en Ukraine avec un accent particulier sur le crash de l’avion malaisien. Les leaders allemand, français et britannique ont déjà décidé que l’UE devrait reconsidérer sa position face à la Russie et ils s’attendent à ce que les chefs des diplomaties européennes durcissent leur ton et appliquent de nouvelles sanctions. Les ministres réunis à Bruxelles ont aussi examiné la situation au Proche Orient et en Irak. Par ailleurs, un mois après la signature historique par la République de Moldavie, l’Ukraine et la Géorgie des accords d’association et de libre échange avec l’UE, une réunion ministérielle du Partenariat oriental se déroulera en marge du Conseil Affaires Etrangères.



    FMI – Une délégation du FMI se trouve à Bucarest pour des discussions en marge du premier rectificatif budgétaire sur 2014, annoncé dès le mois dernier par le chef du gouvernement roumain, Victor Ponta. A la fin de la semaine en cours, le ministère des finances devrait rendre publiques les données relatives à l’exécution financière du budget consolidé sur le premier semestre de l’année. Selon les données les plus récentes fournies par le ministère du domaine, le déficit du budget général consolidé a diminué jusqu’à 0,24% du PIB, au bout des cinq premiers mois de 2014. Pour l’année en cours, les autorités roumaines et le FMI tablent sur un déficit budgétaire de 2,2% du PIB. Notons aussi qu’à la fin de l’année passée, le déficit du budget général consolidé de la Roumanie représentait 2,5% du PIB.




    Importations — Le premier ministre pro-occidental de Chisinau, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie d’interdire les importations des fruits et des boîtes de conserve originaires de République de Moldavie, après que Moscou aurait détecté un dangereux insecte. Réuni d’urgence pour trouver une solution, le gouvernement moldave prend en compte la possibilité d’orienter sa production vers les écoles et les casernes militaires, en introduisant des fruits dans l’alimentation quotidiennes des élèves et soldats. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE.



  • 22.07.2014

    22.07.2014

    Ukraine — La Russie est un partenaire des groupements terroristes une fois qu’elle appuie ceux de l’est ukrainien, a affirmé ce mardi, à Bucarest, le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Et lui d’ajouter que la Roumanie voudrait que l’OTAN ne diminue pas ses ressources militaires sur le flanc oriental de l’alliance. Traian Basescu a fait ces déclarations avant de s’embarquer à destination de Varsovie où il participera à une réunion de ses homologues d’Europe centrale et de l’Est. Au menu de la réunion figureront des thèmes tels la situation régionale avec un accent particulier sur la crise ukrainienne et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN prévu les 4 et 5 septembre, au Royaume Uni.



    CAE — Le chef de la diplomatie roumaine,Titus Corlatean, participe ce mardi, à Bruxelles, en présence de ses homologues européens, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. Selon le MAE de Bucarest, l’agenda de la réunion sera dominé principalement par la situation en Ukraine avec un accent particulier sur le crash de l’avion malaisien. Les leaders allemand, français et britannique ont déjà décidé que l’UE devrait reconsidérer sa position face à la Russie et ils s’attendent à ce que les chefs des diplomaties européennes durcissent leur ton et appliquent de nouvelles sanctions. Les ministres réunis à Bruxelles examineront aussi la situation au Proche Orient et en Irak. Par ailleurs, un mois après la signature historique par la République de Moldavie, l’Ukraine et la Géorgie des accords d’association et de libre échange avec l’UE, une réunion ministérielle du Partenariat oriental se déroulera en marge du Conseil Affaires Etrangères.



    Importations — Le premier ministre pro-occidental de Chisinau, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie d’interdire les importations des fruits et des boîtes de conserve originaires de République de Moldavie, après que Moscou aurait détecté un dangereux insecte. Réuni d’urgence pour trouver une solution, le gouvernement moldave prend en compte la possibilité d’orienter sa production vers les écoles et les casernes militaires, en introduisant des fruits dans l’alimentation quotidiennes des élèves et soldats. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    FMI — Une délégation du FMI discute ce mardi, à Bucarest, avec des représentants du Ministère des Finances du premier rectificatif budgétaire sur 2014. La réunion survient dans le contexte où le Ministère susmentionné s’apprête à rendre publiques en fin de semaine les données visant la première exécution financière du budget consolidé pour le premier semestre de l’année. Le rectificatif budgetaire a été annoncé le mois dernier par le premier ministre, Victor Ponta.

  • 18.06.2014

    18.06.2014

    Agression — Le ministère roumain des Affaires étrangères a demandé aux autorités françaises de clarifier au plus vite les circonstances dans lesquelles un jeune roumain d’ethnie rom a été agressé dans la banlieue parisienne. Le ministère roumain des Affaires étrangères constate que de tels actes, d’une violence extrême, sont le résultat d’attitudes publiques xénophobes et racistes, de plus en plus présentes dans les discours de certains politiciens de l’espace communautaire. Un jeune Roumain d’ethnie rom a été kidnappé vendredi depuis un camp improvisé dans le nord de Paris par une douzaine de personnes qui l’ont ensuite séquestré, battu à mort, pour l’abandonner ensuite. Les autorités française ont publiquement condamné cet acte et ouvert une enquête pour tentative de meurtre.



    Charges — Le gouvernement de Bucarest doit approuver aujourd’hui un projet de loi visant la réduction des charges patronales à partir du 1er octobre. Le principal but de l’initiative et de réduire l’impôt sur le travail. Même si les bailleurs de fonds n’ont pas approuvé cette décision, le premier ministre Victor Ponta affirme que son cabinet dispose de l’argent nécessaire pour la mettre en œuvre. L’impact sur le budget s’élèverait, selon lui, à 191 millions d’euros, au premier trimestre de l’année, et tous les objectifs macroéconomiques convenus avec les institutions financières internationales seront respectées. La confédération syndicale Cartel Alfa affirme que la mesure de réduire les charges patronales augmenterait en fait les profits des multinationales et réduirait les contributions au système de pensions de retraite. La confédération propose de réduire les contributions aux assurances sociales que payent actuellement les salariés. Pour leur part, les partis d’opposition accusent le gouvernement d’adopter, à la veille du scrutin présidentiel, des mesures à portée électorale.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, no. 3 mondial, doit affronter aujourd’hui l’Allemande Annika Beck au tournoi de Hertogenbosch, aux Pays-Bas. La Roumaine s’était imposée face à la biélorusse Olga Govortova sur le score de 7 — 5, 6 – 2.

  • 15.05.2014 ( mise à jour)

    15.05.2014 ( mise à jour)

    Déclarations – Le ministère russe des affaires étrangères affirme que les déclarations les plus récentes des autorités de Bucarest sont inadmissibles et qu’il est peu probable que les relations bilatérales se poursuivent dans le même esprit et au même rythme. Selon notre correspondant à Moscou, le porte parole de la diplomatie russe, Alexandr Lukachevici, a déclaré jeudi que les affirmations les plus récentes, y compris celles du président roumain, Traian Basescu, donnaient l’impression, d’une amplification, comme sur commande, de la rhétorique antirusse”. Le ministère russe des affaires étrangères a également précisé que l’on ne pouvait pas espérer d’avoir une relation normale et de bon voisinage après l’incident à la fin de la semaine dernière, au sujet de l’avion du vice premier ministre russe, Dmitri Rogozine. Les autorités roumaines ont refusé de laisser l’avion du responsable russe survoler l’espace aérien roumain, vu que le vice-premier ministre figure sur la liste des personnes qui ne peuvent pas recevoir de visa de circulation dans l’espace communautaire, suite aux sanctions imposées par l’UE. La Roumanie ne reconnaît ni l’annexion de la péninsule de Crimée, ni les référendums dans les régions de Lougansk et de Dontesk, dans l’est de l’Ukraine. Selon le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu la Russie a deux priorités, à savoir celle de fédéraliser l’Ukraine et celle d’empêcher les élections présidentielles dans ce pays, prévues le 25 mai.



    OTAN — Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen fait une visite de deux jours en Roumanie. Il doit rencontrer le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le ministre des affaires étrangères Titus Corlatean et le ministre de la défense Mircea Dusa. Vendredi, M Rasmussen participera à une conférence de presse conjointe, aux côtés du président Traian Basescu. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’Alliance atlantique se déroule un mois après l’annonce faite par l’OTAN au sujet d’un renforcement de la défense aérienne, maritime et terrestre des pays d’Europe centrale et de l’est, censé répondre aux évolutions de la crise ukrainienne.



    OTAN — Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen fait aujourd’hui une visite de deux jours en Roumanie. Il rencontrera le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le ministre des affaires étrangères Titus Corlatean et le ministre de la défense Mircea Dusa. Vendredi, M Rasmussen participera à une conférence de presse conjointe, aux côtés du président Traian Basescu. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’Alliance atlantique se déroule un mois après l’annonce faite par l’OTAN au sujet d’une renforcement de la défense aérienne, maritime et terrestre des pays d’Europe centrale et de l’est, censé répondre aux évolutions de la crise ukrainienne.




    Protestations – Les salariés de la poste roumaine ont protesté jeudi devant les préfectures du pays et au siège central de la compagnie, à Bucarest. Ils réclament la démission de la direction de la Poste, la majoration des salaires, le payement des heures supplémentaires et de meilleurs conditions de travail. Ces actions s’inscrivent dans une série de protestations démarrées la semaine dernière. La Poste roumaine, dont la privatisation a échoué l’année dernière, enregistrait à la fin mars des dettes au budget de l’Etat d’environ 45 millions d’euros. Les syndicalistes du métro bucarestois ont eux aussi protesté jeudi contre, entre autres, le non respect des conventions collectives en vigueur.



    Economie – La Roumanie a enregistré une croissance économique de 3,8%, au premier trimestre 2014 par rapport à la période similaire de l’année précédente. Il s’agit de l’avance annuelle la plus importante affichée par un Etat membre de l’UE, selon des estimations préliminaires publiées jeudi par l’Office européen des statistiques, Eurostat. Le chiffre avait été annoncé auparavant par l’Institut national des statistiques. Le ministre roumain délégué au Budget, Liviu Voinea, avait anticipé une croissance économique d’au moins 3,5% au premier trimestre, vu les données relatives à la production industrielle et à la consommation.



    METEO — Les alertes aux inondations pour certains bassins hydrographiques restent en vigueur jusqu’à vendredi. Les hydrologues ont également émis des vigilances jaune, orange et rouge pour nombre de rivières du sud, de l’ouest, de l’est et du centre du pays. Suite aux pluies diluviennes de ces derniers jours, de nombreuses familles sont isolées, des milliers de fermes ont été privées d’électricité, et des dizaines de routes endommagés. Le temps demeure instable en Roumanie, des pluies à verse étant attendues dans le sud, le centre, le nord et l’est du territoire. Les maximales iront de 15 à 24 degrés.

  • 15.05.2014

    15.05.2014

    OTAN — Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen fait aujourd’hui une visite de deux jours en Roumanie. Il rencontrera le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le ministre des affaires étrangères Titus Corlatean et le ministre de la défense Mircea Dusa. Vendredi, M Rasmussen participera à une conférence de presse conjointe, aux côtés du président Traian Basescu. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’Alliance atlantique se déroule un mois après l’annonce faite par l’OTAN au sujet d’une renforcement de la défense aérienne, maritime et terrestre des pays d’Europe centrale et de l’est, censé répondre aux évolutions de la crise ukrainienne.



    Portestations — Les salariés de la poste roumaine protestent aujourd’hui devant les préfectures du pays et au siège central de la compagnie, à Bucarest. Ils demandent la démission de la direction de la Poste, la majoration des salaires, le payement des heures supplémentaires et de meilleurs conditions de travail. Ces actions syndicales s’inscrivent dans une série de protestations démarrées la semaine dernière. Dimanche, environ 4000 salariés de la Poste ont protesté devant le siège du gouvernement roumain. La Poste roumaine, dont la privatisation a échoué l’année dernière enregistrait à la fin mars des dettes au budget de l’Etat d’environ 45 millions d’euros. Les syndicalistes du métro bucarestois protestent aujourd’hui aussi devant le Ministère des transports. Ils accusent la société Métrorex de ne pas avoir respecté les conventions collectives et d’avoir modifié l’organigramme de l’entreprise par une décision unilatérale.



    Economie — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 3,8% du PIB, au premier trimestre de cette année par rapport à la même période l’année 2013, selon les chiffres rendues publiques aujourd’hui par l’Institut national des statiques. Le ministre chargé du budget Liviu Voinea avait anticipé une croissance économique d’au moins 3,5%, étant donné les chiffres relative à la production industrielle et à la consommation. Selon les données publiées mercredi par l’Office européen de la statistique, la production industrielle a progressé de 9,6% au mois de mars par rapport à la même période de l’année dernière situant la Roumanie en deuxième position parmi les pays de l’UE, après le Luxembourg.



    Gymnastique — L’équipe féminine de gymnastique de Roumanie, championne européenne en-titre débute aujourd’hui aux championnats d’Europe tenues en Bulgarie voisine, à Sofia. L’équipe dirigée par le célèbre entraîneur Octavian Bellu fait partie du 4 e groupe, aux côtés de la Russie, de l’Allemagne, de l’Espagne, de la France, du Royaume Uni, de l’Italie et de la Belgique. Mercredi dans la compétition des juniors la Roumanie s’est adjugée les médailles de bronze.



    Météo — La vigilance code jaune est valable aujourd’hui sur la plupart du territoire de la Roumanie. Les météorologues attendent des pluies abondantes jusqu’à ce soir ; les quantités d’eau dépasseront les 50 litres par mètre carré. Les hydrologues ont également émis des vigilances : orange pour les bassins hydrographiques de 15 départements et jaune pour des rivières de l’ouest, centre, sud et est du pays. Dans ces régions, des centaines de demeures ont été inondés, des dizaines de familles sont isolées et le trafic routier et ferroviaire se déroule avec difficulté. Temps instable sur le reste du territoire. Les températures vont de 10 à 23 degrés. 17 degrés à midi à Bucarest.

  • L’économie, en reprise

    Les mesures d’austérité sévères prises par le gouvernement de Bucarest dès les premiers mois de la crise économique ont mécontenté une bonne partie de la population de la Roumanie. Elles ont pourtant conduit à un redressement convoité par beaucoup d’autres Etats européens. Alors que d’autres continuaient à se confronter à une récession prolongée, à un chômage toujours grimpant ou à l’impossibilité de réduire le déficit, les autorités roumaines annonçaient déjà des chiffres réjouissants. La tendance positive se maintient aussi cette année.



    Selon le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea, en 2014, l’économie de la Roumanie a toutes les chances de croître plus que l’année dernière. Autrement dit, les données dont nous disposons jusqu’ici indiquent une croissance économique possible supérieure à 3,5%, taux enregistré en 2013, soit le plus important de toute l’Union européenne. Liviu Voinea : « Au premier trimestre de 2013, la croissance a été de 2 ,1% par rapport au premier trimestre de 2012. Au premier trimestre de 2014 par rapport à la même période de l’année précédente, la croissance dépassera à coup sûr les 3%, pouvant même avoisiner les 4%. Ceci nous porte à croire, vu les fluctuations trimestrielles de la croissance économique, que sur l’ensemble de 2014, la croissance sera au moins égale, sinon supérieure, à celle de 2013. »



    La confiance de la population, des compagnies et des banques dans l’économie nationale se reflète dans la consommation et dans les investissements. C’est pourquoi le ministre Voinea a demandé aux Roumains d’aider la croissance par une consommation accrue. Il a également invité les compagnies à souscrire des crédits et à investir, et les banques — à accorder des crédits à la consommation et aux investissements. De nouveau au micro, Liviu Voinea : « L’Etat ne fera plus ni les erreurs de politique économique d’avant 2008, ni les ajustements brutaux de 2009 et 2010. Au contraire, l’Etat est le premier qui a confiance et qui le prouve. Ainsi, en 2014, les investissements publics doivent croître de près d’un milliard d’euros par rapport à 2013, alors que selon les prévisions, le déficit budgétaire continuera de baisser. »



    Le passage à la monnaie unique serait un signal de stabilité de l’économie, or le désir des autorités, c’est qu’à partir de 2019, la Roumanie adopte l’euro. L’intention a déjà été annoncée à la Commission européenne. La population n’a pas de raisons de s’inquiéter, parce que les coûts ne seront pas égalisés, et donc les prix ne monteront pas — dit le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea. Pour les PME, le passage à l’euro équivaudra à la disparition du risque de devise et à la baisse constante des coûts du crédit. Récemment, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu, déclarait que l’objectif d’adoption de la monnaie unique européenne en 2018 — 2019 n’était pas dépourvu de réalité. Quant au milieu roumain des affaires, il soutient l’intention du gouvernement, comme d’ailleurs toute autre mesure entraînant de la prédictibilité. (trad.: Ligia Mihaiescu)