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  • Stratégies pour la grande finale des élections présidentielles

    Stratégies pour la grande finale des élections présidentielles

    Le second tour du scrutin présidentiel roumain aura lieu le 24 novembre et la lutte devrait durcir entre les deux protagonistes qui se disputent la plus haute fonction de l’Etat. L’actuel chef de l’Etat, de droite, Klaus Iohannis, est le favori de la finale, vu qu’au premier tour du scrutin, dimanche dernier, il a recueilli quelque 37 % des voix. Il affrontera la sociale-démocrate Viorica Dancila, ex-première ministre, dont le cabinet a été destitué, une semaine avant les élections présidentielles, suite à une motion de censure initiée par le Parti national libéral, le même qui soutient actuellement Klaus Iohannis. Même si beaucoup de commentateurs s’attendaient à une véritable dégringolade au sein du PSD, Viorica Dancila s’est classée en deuxième position au premier tour du scrutin présidentiel avec environ 23% des voix. Toujours inférieur à celui obtenu aux élections précédentes, au Parlement européen, ce score prouve à nouveau le fait que le PSD demeure un adversaire politique redoutable. Ecoutons le chef de file du PNL, l’actuel premier ministre Ludovic Orban : « Le PSD est bien vivant et dangereux. Peu de personnes s’attendaient à ce que le candidat du PSD se qualifie au second tour du scrutin. La bataille ne fait que continuer et la mobilisation de chaque roumain est extrêmement importante ».

    La décision de Klaus Iohannis et de son équipe de campagne électorale de ne pas participer à un débat direct contre Viorica Dancila est à première vue surprenante. Mardi, le président roumain, pour lequel la lutte contre le PSD est un objectif personnel connu et reconnu, a écrit sur un réseau social qu’aucun débat ne peut exister avec un candidat dont le parti a gouverné le pays contre les intérêts des Roumains et qui ne fait que mimer la démocratie. De leur côté, les Libéraux ont promis d’organiser des rencontres avec les électeurs afin d’assurer un dialogue direct entre le chef de l’Etat et les citoyens. C’est également sur Facebook que Viorica Dancila a répondu aux propos de Klaus Iohannis. Tout comme dans le cas de la campagne pour le premier tour de scrutin, l’ancienne première ministre a invité son adversaire à un débat face à face. « Je crois que M Iohannis a tout simplement peur de me confronter », a-t-elle commenté. La candidate social-démocrate a souligné qu’un débat direct entre les deux pourrait démonter aussi toutes les attaques misérables dont le PSD et elle-même ont été la cible depuis des années.

    Ayant pour objectif de remporter l’élection présidentielle, les sociaux-démocrates se sont réunis mardi dans la soirée dans le cadre d’un Comité exécutif national. Ils ont décidé d’imposer à chaque filiale locale du parti d’obtenir au moins 50% plus 1 des voix au scrutin du 24 novembre. Confiante, à l’issue de la réunion, Viorica Dancila a déclaré : « Je suis persuadée que chaque collègue s’impliquera dans la lutte électorale, ayant la conviction que c’est la meilleure chose à faire et que notre victoire sera bénéfique aux Roumains et à la Roumanie ». Notons pour terminer que, même si le Comité exécutif national du PSD a été convoqué pour tirer au clair des questions électorales, les poids lourds des sociaux-démocrates n’ont pas hésité à faire un « nettoyage » d’automne parmi leurs rangs et à exclure du parti plusieurs membres, plus ou moins connus, pour différentes raisons. (Roxana Vasile)

  • 22.10.2019

    22.10.2019

    Japon – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et son épouse Carmen ont participé mardi à Tokyo à la cérémonie du Couronnement de l’Empereur Naruhito. Ce dernier a officiellement proclamé son ascension au trône en présence de plus de 180 dignitaires étrangers. Parmi les invités, le prince Charles, l’héritier de la couronne britannique, le roi Felipe VI d’Espagne et la reine Letizia. Le président Iohannis participe aussi au banquet impérial organisé à cette occasion. Lundi, Klaus Iohannis s’est entretenu à Tokyo avec le premier ministre japonais Shinzo Abe sur le Partenariat stratégique entre la Roumanie et le Japon. 126e monarque japonais, Naruhito a repris ses prorogatifs au 1er mai 2019, suite à la décision de l’empereur Akihito que quitter son trône.


    Corruption – La Direction nationale anticorruption de Bucarest s’est saisie suite aux récentes révélations parues dans la presse relatives au leader de l’Union Sauvez la Roumanie, Dan Barna, candidat aux élections présidentielles du mois prochain, ont confirmé des sources judiciaires pour la radio publique roumaine. Les vérifications visent certains projets aux fonds européens déroulées il y a plusieurs années par plusieurs entreprises, dont une qui appartenait à M Barna. Celui-ci a promis de mettre à la disposition des procureurs anticorruption toutes les infos dont il dispose. La semaine dernière le département de lutte antifraude du gouvernement a démarré une série de vérifications visant Dan Barna, que ce dernier a jugé d’actions politiques. Les ennuis avec la Justice n’épargnent non plus la première ministre suspendue, Viorica Dancila, elle aussi candidate à la présidence. L’ancienne directrice de la compagnie aérienne roumaine TAROM, Madalina Mezei, accuse le ministre par intérim des Transports, Razvan Cuc de lui avoir demandé d’annuler des vols de sa compagnie, le 10 octobre dernier afin d’empêcher des sénateurs et députés de voter la motion de censure contre le gouvernement social-démocrate, motion qui a mené à la destitution du cabinet. Madalina Mezei, a été auditionnée en tant que témoin par la Direction nationale anticorruption, alors que pour sa part, Razvan Cuc nie ces accusations.

    Gouvernement – Le premier ministre désigné, Ludovic Orban, leader du Parti national libéral, doit rencontrer aujourd’hui et demain les représentants de l’Alliance des libéraux et des démocrates, de l’Union sauvez la Roumanie, du Parti du Mouvement Populaire et de Pro Romania, soit des partis qui ont voté en faveur de la motion de censure qui a renversé le gouvernement de la sociale-démocrate Viorica Dancila. Une première série de consultations politiques a eu lieu la semaine dernière. Selon M Orban, ses interlocuteurs seraient prêts à soutenir un gouvernement libéral. Ludovic Orban a précisé que la liste des propositions de ministres et le programme de gouvernance seraient déposés vendredi, au plus tard, alors que la direction du législatif se réunira lundi prochain pour établir un calendrier d’auditions censé permettre l’investiture du gouvernement mercredi prochain. La Roumanie, a souligné Ludovic Orban a besoin d’urgence d’un gouvernement légitime capable d’exercer pleinement le pouvoir.

    Hôtels – 28 hôtels à 5 étoiles fonctionnaient en Roumanie ce 31 juillet, soit 2 de plus par rapport à l’année précédente, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique rendus publics ce mardi. La vaste majorité des hôtels de Roumanie, doit 75% étaient pourtant des hôtels à 3 et 4 étoiles. Sur le total de la capacité d’hébergement de la Roumanie, la majorité des places étaient dans des hôtels, suivis par les pensions et les gîtes ruraux ainsi que par les auberges de jeunesse.

    Défense – Plus d’un millier de militaires et 9 bâtiments de guerre des Forces navales roumaines et de plusieurs alliés de l’OTAN participent jusqu’au 27 octobre à l’exercice Fall Storm 2019, un des exercices les plus importants déroulés en Roumanie et en Mer Noire. Cet exercice vise à renforcer l’interopérabilité et à perfectionner la capacité de planification et de coordination des forces au niveau multinational et interinstitutionnel. D’ailleurs, l’exercice Fall Storm 19 implique les Forces navales, terrestres et aériennes roumaines.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, CFR Cluj doit affronter jeudi le Stade rennais football clubdans le groupe E de la Ligue Europa. Le CFR a remporté déjà à domicile le match contre les italiens de Lazio Rome sur le score de 2 buts à 1 et perdu la rencontre avec les Ecossais de Celtic Glasgow, sur le score de 2 à 0.

  • 13.10.2019

    13.10.2019

    Fraude Les cas de fraude et irrégularités financières aux fonds européens rapportés en 2018 au niveau de l’UE se chiffrent à plus de 580 millions d’euros, dont 320 millions ont été récupérés, a fait savoir l’Office européen de lutte antifraude – OLAF. Selon l’institution, c’est la Roumanie qui compte le plus grand nombre de saisines, soit 477 cas ces 5 dernières années, elle est suivie par la Pologne, la France et la Bulgarie. Pour sa part, Bucarest a rapporté des cas de fraudes dépassant les 62 millions d’euros, précisant que la principale méthode de fraude utilisée était la falsification de documents. Pour ce qui est des sommes récupérées l’année dernière, l’Allemagne occupe la première position du classement, avec 85 millions d’euros récupérés, suivie par la France avec 84 millions. Selon l’Office européen de lutte antifraude, le processus de récupération des sommes s’étale d’habitude sur plusieurs années, en raison des procédures juridiques et administratives complexes.



    Famille royaleLa princesse Margarita, dépositaire de la couronne de la Roumanie, affirme qu’à présent les Roumains sont 3 fois plus aisés qu’à l’époque communiste, mais qu’il faudrait encore 3 décennies pour effacer complètement les effets de la dictature. Elle s’exprimait à la Haye, lors d’un discours à l’Institut néerlandais des relations internationales. L’occasion pour la princesse Margarita de souligner également qu’il existe un consensus national en ce qui concerne l’appartenance de la Roumanie à l’UE et à l’OTAN, mais aussi de déplorer le fait que les politiciens néerlandais s’opposent à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, malgré le fait que Bucarest remplit toutes les conditions techniques nécessaires en ce sens. « Les vrais idéalistes de l’Europe se trouvent dans l’est du continent, alors que les vrais cyniques sont souvent à l’Occident », a affirmé la princesse Margarita. Première née des 5 filles du dernier souverain de la Roumanie, le roi Michel Ier (1940-1947), la princesse Margarita est devenue cheffe de la Maison Royale de Roumanie après la mort de son père en 2017.


    Présidentielles – Coup d’envoi, samedi, de la campagne électorale en vue des prochaines présidentielles que la Roumanie organisera en novembre prochain. Le premier tour de scrutin est prévu le 10 novembre, tandis que le deuxième aura lieu le 24. 14 candidats se sont inscrits dans la course au Palais de Cotroceni. Parmi eux : l’actuel président, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, la première ministre social- démocrate, Viorica Dancila, dont le cabinet vient d’être renversé, Dan Barna de l’alliance USR- PLUS, Theodor Paleologu, du Parti du Mouvement Populaire, Mircea Diaconu, soutenu par ALDE et Pro Roumanie et Kelemen Hunor de l’UDMR. A ceux-ci s’ajoutent six candidats soutenus par des formations extra-parlementaires et deux indépendants. Selon une décision gouvernementale, les électeurs de la diaspora auront trois jours à leur disposition pour exprimer leur vote. Du 8 au 10 novembre au premier tour et du 22 au 24, au deuxième. Les pays avec le plus de bureaux de vote mis en place à l’intention des électeurs roumains sont l’Espagne, 148, l’Italie, 142, l’Allemagne, 84, la Grande Bretagne, 73, la France, 48, les Etats-Unis, 38 et la République de Moldova, 36. Les Roumains de l’étranger peuvent aussi voter par correspondance s’ils ont exprimé ce choix en ligne, sur une plate-forme spécialement créée en ce sens.

    Commissaires – Le président du Parlement européen (PE), l’Italien David Sassoli, estime qu’il sera probablement impossible pour la nouvelle Commission de Bruxelles de prendre ses fonctions le 1er novembre et que tout sera repoussé au 1er décembre. « La Roumanie, la Hongrie et la France devront proposer trois autres commissaires et nous entamerons au Parlement l’examen de leurs candidatures », a-t-il expliqué. Le vote de confirmation du Parlement européen sur l’ensemble de l’équipe composée par l’Allemande Ursula von der Leyen devrait se tenir, selon le calendrier prévu, le 23 octobre. Trois noms ont cependant été retoqués par les commissions du Parlement européen au cours de la procédure d’évaluation. Le Hongrois Laszlo Trocsanyi (Elargissement et voisinage) et la Roumaine Rovana Plumb (Transports) n’ont pas passé l’étape de l’examen des déclarations d’intérêt, tandis que la Française Sylvie Goulard a été recalée jeudi pour des raisons éthiques.

    Consultations – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, devrait désigner un nouveau premier ministre en début de la semaine prochaine, mardi au plus tard. Il a eu vendredi un premier round de consultations avec les partis parlementaires, après le renversement du gouvernement social-démocrate de Viorica Dancila, par motion de censure. A son avis, il est urgent d’installer un nouveau gouvernement, de transition. Il est plutôt clair que le nouveau cabinet sera issu des rangs du Parti National Libéral (PNL) ou sera créé autour du PNL, a précisé Klaus Iohannis. Le futur premier ministre devra former rapidement un nouveau cabinet afin de préparer le budget pour l’année prochaine et d’assurer l’organisation dans de bonnes conditions des élections présidentielle de novembre, a insisté le président. Il s’est également dit favorable aux élections parlementaires anticipées, toutefois, la procédure qui mène à ces élections est très difficile, a-t-il encore précisé.

    Football – La sélection nationale de football de Roumanie a vaincu samedi les Iles Féroé, 3-0, dans un match de la Poule F des préliminaires de l’Euro 2020. L’Espagne est leader du groupe, avec 19 points, suivie par la Suède (14 points) et par la Roumanie (13 points). Le prochain match de Roumains est prévu mardi, à Bucarest, contre la Norvège. Seules les deux premières équipe du groupe se verront qualifier à l’Euro 2020.

    Handball – Le club champion de handball féminin de Roumanie, SCM Râmnicu Vâlcea (sud) a été vaincu samedi par l’équipe française de Brest Bretagne, score 24-37, dans le Groupe C de la Ligue des Champions. Sa prochaine adversaire sera Buducnost Podgorica. Par ailleurs, dans le Groupe B, le club vice-champion de Roumanie, CSM Bucarest a fait match nul, 23-23, contre les Russes de Rostov Don et affrontera à Bucarest les Polonaises MKS Perla Lublin. Notons que la Roumanie, la France et la Hongrie sont les seuls pays ayant 2 équipes dans les groupes de la Ligue des Champions. Dans la compétition masculine, le club champion de Roumanie, Dinamo Bucarest, a dépassé samedi les Russes de Cehovskie Medvedi, score 30-20, se consolidant ainsi leur position de leader de la Poule D de la Ligue des Champions.

    Météo – La météo demeure clémente, avec des températures approchant les normales saisonnières. Les maxima de ce dimanche iront de 18 à 27 degrés. 21 degrés et une belle journée ensoleillée d’automne aujourd’hui à Bucarest.

  • 11.10.2019 (mise à jour)

    11.10.2019 (mise à jour)

    Emetteurs – Chers amis, 2 des 5 émetteurs d’ondes
    courtes qui transmettent les émissions de RRI ne fonctionnent pas à l’heure
    actuelle. L’émetteur de Ţigăneşti, BD 300-1, près de Bucarest, qui diffuse nos
    programmes est en panne. Radiocom, notre fournisseur de services d’émission a
    annoncé que, malheureusement, que le remplacement des composantes durera
    plusieurs mois.


    En même temps, l’émetteur de Galbeni, ID 300-1, situé
    dans le nord-est de la Roumanie, subit des travaux de révision et de réparation
    qui s’étaleront jusqu’à la fin octobre, sur demande de la même compagnie,
    Radiocom.


    Vu que ces deux émetteurs ne fonctionnent
    pas, l’émission numérique, standard DRM, est aussi perturbée. Temporairement,
    quelques émissions seront retransmises par l’émetteur d’ondes courtes de Săftica,
    près de Bucarest.


    En attendant, nous vous invitons à suivre les
    émissions de RRI sur la 2e fréquence annoncée pour votre région,
    telle qu’elle figure sur la liste postée sur notre site Internet, rri.ro, à la
    rubrique Horaires et fréquences.


    Nous vous prions de bien vouloir nous excuser
    pour ces difficultés de réception, dont les causes ne dépendent pas de
    nous.


    Consultations – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a eu vendredi un premier round de consultations avec les partis parlementaires, après le renversement du gouvernement social-démocrate de Viorica Dancila, par motion de censure. A l’issue des consultations, le président a fait savoir qu’il désignerait un nouveau premier ministre en début de la semaine prochaine. A son avis, il est urgent d’installer un nouveau gouvernement, de transition. Il est plutôt clair que le nouveau cabinet sera issu des rangs du Parti National Libéral (PNL) ou sera créé autour du PNL, a précisé Klaus Iohannis. Il s’est également dit favorables aux élections parlementaires anticipées, toutefois, la procédure qui mène à ces élections est très difficile. « Je préfère avoir un gouvernement politique et je ne chercherai pas d’autre solution », a martelé le président. Plusieurs partis dont le PNL, Pro Romania et l’Union Sauvez la Roumanie (USR) sont d’accord avec les élections anticipées. Toutefois, si cela n’est pas possible, les libéraux se disent prêts à assumer la gouvernance, alors que leur leader, Ludovic Orban, affirme être prêt à devenir premier ministre. A son tour, l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), ancien partenaire au pouvoir du PSD, a fait savoir qu’elle n’avait pas l’intention de s’associer à la future formule de gouvernance, mais qu’elle soutiendra le nouvel Exécutif qui devrait être assumé par le PNL, qui devrait, à leur avis, proposer aussi le chef du cabinet. Enfin, le Parti du Mouvement Populaire (PMP), de l’ancien président Traian Basescu, n’agrée pas trop l’idée d’élections anticipées et propose au président de prendre en calcul l’idée d’un premier ministre issu de ses rangs.

    Présidentielles – Coup d’envoi, samedi, de la campagne électorale en vue des prochaines présidentielles que la Roumanie organisera en novembre prochain. 14 candidats se sont inscrits dans la course au Palais de Cotroceni. Parmi eux : l’actuel président, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, la première ministre social- démocrate, Viorica Dancila, dont le cabinet vient d’être renversé, Dan Barna de l’alliance USR – PLUS, Theodor Paleologu, du Parti du Mouvement Populaire, Mircea Diaconu, soutenu par ALDE et Pro Roumanie et Kelemen Hunor de l’UDMR. A ceux-ci s’ajoutent six candidats soutenus par des formations extra-parlementaires et deux indépendants. Le premier tour des présidentielles est prévu le 10 novembre et le deuxième le 24. Selon une décision gouvernementale, les Roumains de la diaspora auront à chaque fois, trois jours à leur disposition pour exprimer leur vote.

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a chuté de 3,9% à 3,5% en septembre dernier, dans le contexte où le prix des produits alimentaires a connu une hausse de 4,07%, celui des produits non alimentaires de 2,78% et celui des services de 4,24%, selon l’Institut national de la Statistique. La Banque centrale de Roumanie a majoré à 4,2% les prévisions d’inflation pour la fin de l’année et table sur un taux d’inflation de 3,3% pour l’année prochaine.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera beau
    en Roumanie et les températures augmenteront légèrement pour approcher la
    normale saisonnière. Les maxima iront de 17 à 25 degrés.

  • Elections présidentielles en Roumanie (2)

    Cette semaine nous continuons de scruter les élections présidentielles de Roumanie. Plus particulièrement nous allons nous intéresser aux candidats en présence aux favoris. Cette analyse nous permettra également de comprendre l’état du champ politique en Roumanie. Avec notre invité, Sergiu Miscoiu, qui est professeur des universités à Cluj et à Paris.



  • 13.09.2019

    13.09.2019

    Elections – En Roumanie, l’Autorité électorale permanente a élaboré et lancé en débat le projet de décret gouvernemental portant sur l’approbation du Guide du financement de la campagne pour l’élection du Président de la Roumanie en 2019. Par ailleurs, les Roumains de l’étranger ont encore 3 jours à leur disposition pour annoncer leur intention de voter à l’élection présidentielle de novembre prochain et d’opter pour la manière dont ils souhaitent le faire : par correspondance ou dans un bureau de vote. C’est le gouvernement roumain qui a adopté jeudi le projet de décret d’urgence avancé par l’Autorité électorale permanente qui prolonge jusqu’au 15 septembre le délai d’enregistrement des citoyens roumains sur la liste des électeurs de l’étranger. De même, entre les 12 et 19 septembre, les missions diplomatiques peuvent demander au Ministère des Affaires étrangères de créer de nouveaux bureaux de vote à l’étranger. Notons que le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 10 novembre prochain, alors que le second tour est prévu le 24 novembre.

    Moldova – Suite au changement gouvernemental de juin dernier, la République de Moldova a enregistré des progrès solides dans la mise en œuvre des réformes essentielles, qui aident à préserver les normes démocratiques et l’Etat de droit, de sorte que les citoyens puissent bénéficier pleinement des avantages offerts par l’Accord d’association avec l’UE. C’est ce qu’affirme un communiqué de la Commission Européenne. Après avoir analysé la mise en place des engagements assumés par Chisinau dans le cadre de l’Accord d’association, Bruxelles, par la voix du Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, Johannes Hahn, a exprimé son intention de continuer d’accorder de l’assistance et du soutien à la République de Moldova en réponse « au programme solide de réformes du gouvernement ».

    Festival Enescu – Le Festival international de musique George Enescu se poursuit. Ce vendredi soir, la salle de concerts de la Radiodiffusion roumaine accueillera un concert dans le cadre de la section « Musique du 21e siècle » donné par l’Orchestre de la philharmonie George Enescu dirigé par Peter Rundel. Parallèlement, sur la scène de l’Athénée roumain de Bucarest montera la Kremerata Baltica, un orchestre formé de musiciens de Lettonie, Lituanie et Estonie, sous la baguette du grand violoniste Gidon Kremer. Organisée du 31 août au 22 septembre, la 24ème édition du Festival international George Enescu réunit 2500 artistes du monde entier pour 84 récitals et concerts. Radio Roumanie est coproducteur de l’événement, depuis sa toute première édition, en 1958.

    Volley-ball – La sélection nationale de Roumanie de volley-ball masculin, affronte aujourd’hui la Bulgarie, dans son 2e match du Grupe A aux Championnats européens de volley-ball, match accueilli par la ville de Montpellier, en France. Jeudi, les Roumains, qui reviennent dans un tournoi continental après 24 ans d’absence, se sont inclinés devant la France, sur le score de 0 buts à 3. Dans le même Groupe, la Bulgarie a battu la Grèce et l’Italie a vaincu le Portugal. Rappelons aussi que la sélection féminine de volley-ball de la Roumanie a été éliminée en début du mois par la Serbie dans les 8e de finale des Championnats d’Europe.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Mihaela Buzărnescu s’est qualifiée ce vendredi dans les demi-finales du tournoi WTA d’Hiroshima, au Japon. Dans les quarts de finale, elle a vaincu la Blelge Alison van Uytvanck, la 3e favorite de la compétition, alors que sa prochaine adversaire sera la Japonaise Nao Hibino. Pour Mihaela Buzărnescu (31 ans, n° 125 WTA), c’est son meilleur résultat de cette année, vu que c’est pour la première fois qu’elle obtient 3 victoires consécutives.

    Météo – Nous avons une belle journée ensoleillée sur la plupart du territoire de la Roumanie, avec des températures à la hausse. Le ciel n’est variable que sur le nord, le nord-est et sur les montagnes où des pluies de courte durée sont attendues. Les températures maximales de la journée iront de 25 à 32 degrés. 28 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 20.08.2019

    20.08.2019

    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis a, aujourd’hui, à la
    Maison Blanche, des pourparlers avec son homologue américain, Donald Trump. Au
    menu des discussions, la relation stratégique bilatérale, notamment dans les
    domaines sécuritaire, économique et de l’énergie, ainsi que des sujets d’intérêts
    communs, tels le régime des visas pour les citoyens roumains souhaitant se rendre aux
    Etats-Unis. Les
    deux hommes aborderont le sujet de l’énergie dans le contexte des inquiétudes
    américaines concernant la dépendance énergétique de l’Europe vis-à-vis de la
    Russie. Par ailleurs, le président roumain a exprimé son espoir que la
    législation relative à l’énergie, qui a mécontenté les investisseurs étrangers,
    y compris américains, serait modifiée. Le chef de l’Etat roumain souhaite également
    aborder à Washington la question des
    effectifs militaires américains présents en Roumanie, précisant que le pays est
    en mesure d’accueillir un nombre accru de militaires américains. Par ailleurs,
    Klaus Iohannis va réitérer l’invitation de visiter la Roumanie adressée au président
    Trump. C’est
    la deuxième rencontre des deux leaders après celle de 2017.
















    Entrevue – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a eu
    aujourd’hui, à Bruxelles, une entrevue avec la future présidente de la
    Commission européenne, Ursula von der Leyen, au sujet notamment du futur
    commissariat attribué à la Roumanie, mais aussi des priorités de la Commission.
    A cette occasion, Mme Viorica Dăncilă a souligné le fait que la Roumanie
    méritait de recevoir un portefeuille de poids dans la future Commission, tels
    les transports ou l’environnement. Elle a mis en avant comme argument le fait
    que Bucarest avait déjà géré deux domaines importants, l’agriculture et le
    développement régional. Dans une déclaration à Radio Roumanie, la première
    ministre Viorica Dăncilă a précisé que les discussions n’avaient pas abordé la
    question du candidat roumain au poste de commissaire européen et que cela
    dépendrait du portefeuille attribué à la Roumanie.
















    Statistiques – La Roumanie est le pays de l’Union européenne
    le plus dangereux pour les cyclistes et les piétons, indiquent les chiffres
    de l’Office européen de la statistique Eurostat. Pour ce qui est des vélos, la
    Roumanie a enregistré, en 2017, 10 morts pour un million d’habitants, alors que
    la moyenne européenne est de 3,9 décès pour un million d’habitants. A l’autre
    bout de ce classement dramatique, on retrouve Chypre et le Luxembourg, où
    aucune victime n’a été enregistrée. Pour ce qui est des piétons, les chiffres
    se ressemblent, conformément à Eurostat. La Roumanie a comptabilisé 37 décès
    pour un million d’habitants, le Danemark se plaçant à l’opposé, avec 3 morts
    pour un million d’habitants. En 2017, la Roumanie a enregistré, au total, 1951
    morts dans des accidents de la route, dont 812 des passagers de véhicules, les
    autres étant des cyclistes et des piétons.








    Décoration – La président de la Roumanie
    a décerné post mortem à l’alpiniste Zsolt Török, l’Ordre
    national du Mérite en grade de chevalier, en signe d’appréciation de ses
    performances sportives exceptionnelles. Zsolt Török, un des plus connus
    alpinistes roumains, a fait une chute mortelle, ce weekend, dans les Monts
    Făgăraş, dans les Carpates méridionales. Auteur d’impressionnants records dans
    l’alpinisme roumain et mondial, il avait effectué sa dernière grande expédition
    l’année dernière, lorsqu’il avait atteint le sommet himalayen Pumori, haut de 7.165
    mètres, en utilisant un trajet en première mondiale.


    Elections – Début, en République de Moldova, de la campagne des
    élections municipales prévues les 20 octobre prochain. L’enjeu principal en est
    le mandat de maire des deux grandes villes, Chişinău et Bălţi, dont les édiles
    en chef avaient démissionné, il y a près de deux ans, et qui sont dirigées
    depuis par des maires par intérim. Il y a plus d’un an, à Chişinău, une élection
    locale partielle avait été remportée par le leader de la Plate-forme politique
    DA, Andrei Năstase, mais le résultat a été invalidé, ce qui a entraîné une détérioration
    des relations de l’ancien pouvoir avec l’Union européenne. Le 20 octobre, des
    élections législatives partielles auront aussi lieu dans quatre
    circonscriptions, dont les élus ont renoncé à leurs mandats pour rejoindre le
    gouvernement ou pour des raisons personnelles.










    Football – Le club champion de Roumanie au football, CFR Cluj, affronte, aujourd’hui, les Tchèques
    de Slavia Prague, en match-aller du play-off de la Ligue des champions.
    Les Clujois se sont assuré la présence dans les poules de la Ligue Europa,
    deuxième compétition continentale. Le vice-champion de Roumanie, FCSB Bucarest, rencontrera, jeudi,
    au Portugal, le Vitoria Guimaraes, l’objectif étant la qualification dans la
    phase des poules de la même Ligue Europa.

    Météo – Il fait chaud aujourd’hui en Roumanie, avec un retour de la canicule dans les régions de l’ouest et du sud-ouest. Les températures se situent entre 26° et 35°, avec 29°, à Bucarest, à midi.

  • 07.05.2019 (mise à jour)

    07.05.2019 (mise à jour)

    Sommet – Le chef de la Commission Européenne, Jean – Claude Junker, et le président roumain, Klaus Iohannis, participent mercredi à Sibiu (en Transylvanie) à un débat sur l’avenir de l’Europe aux côtés de 300 jeunes provenant d’Etats membres de l’Union. Ce débat se tient avant le sommet européen prévu ces jeudi et vendredi et organisé dans le cadre de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie détient jusqu’au mois de juin. Notons que le président du Conseil Européen, Donald Tusk, a proposé aux chefs d’Etat et de gouvernement participants d’adopter à Sibiu une déclaration qui transmette un message d’unité et de confiance.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie aura deux nouveaux membres, qui ont été validés mardi par la Chambre des Députés et le Sénat de Bucarest. Il s’agit de Cristian Deliorga, juge à a Cour d’appel de Constanta (sud-est) et du procureur Gheorghe Stan, chef de la Section d’investigation des infractions en justice. Les deux candidats ont été soutenus par la coalition au pouvoir (formée du PSD et de l’ALDE) et critiqués par l’opposition de droite. Leur mandat de 9 ans démarrera à la mi – juin. Il en va de même pour Simina Tanasescu, ancienne conseillère présidentielle, désignée par le chef de l’Etat en tant que juge à la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

    Condamnation – Mardi, la Cour d’Appel de Bucarest a condamné définitivement, l’ancien chef du Fisc roumain, Sorin Blejnar, à 5 ans de prison ferme pour trafic d’influence. Celui-ci avait déjà reçu une peine de 6 ans de prison ferme en première instance, de la part du Tribunal de Bucarest. Les juges de la Cour d’Appel ont aussi maintenu la décision de faire confisquer la somme de 12.500.000 lei (l’équivalent de 3 millions d’euros) à M Blejnar et de garder sous séquestre sa fortune jusqu’à ce que cette somme soit récupérée. Selon les procureurs anti-corruption, l’ancien chef du Fisc avait reçu cet argent de la part d’un homme d’affaires qu’il a aidé à gagner plusieurs appels d’offres et de conclure des contrats avec le Fisc.

    Campagne électorale – La campagne électorale pour le scrutin europarlementaire du 26 mai prochain se poursuit en Roumanie. 13 formations politiques sont en lice, dont : le PSD, principal parti au pouvoir, son partenaire l’ALDE, l’UDMR qui a un protocole de collaboration parlementaire avec le pouvoir, le PNL, principal parti de l’opposition, l’Alliance formée de l’USR et de PLUS, le parti de l’ancien premier ministre et commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos. S’y ajoutent plusieurs partis non parlementaires et 3 candidats indépendants. Somme toute, la Roumanie enverra 33 membres au PE. Toutefois, un futur parlementaire européen démarrera son mandat uniquement après que la sortie de la Grande Bretagne de l’UE ait produit ses effets juridiques. Les Roumains de l’étranger ont à leur disposition 441 bureaux de vote, dont la plupart se trouvent en Italie, en Espagne et en République de Moldova voisine. Le même jour, les Roumains sont appelés à un référendum sur la justice convoqué par le président Klaus Iohannis.

    Pape – Le Pape François se trouvait mardi en Macédoine du Nord, dans le cadre d’une tournée balkanique entamée il y a deux jours en Bulgarie. Il s’est recueilli au monument de Mère Teresa, née à Skopje, monument construit sur les ruines de l’église où elle a été baptisée en 1910. Entre temps, des centaines de milliers de personnes se sont déjà inscrites en ligne pour participer aux messes que le Pape doit célébrer en Roumanie. Les organisateurs de la visite du Souverain Pontife en terre roumaine y notent une présence inédite, à savoir les pèlerins qui viendront de pays lointains, tels le Pakistan, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Niger, le Madagascar, l’Australie, du Canada, de Namibie ou de la Réunion. Le Pape François effectuera une visite en Roumanie du 31 mai jusqu’au 2 juin, à l’invitation du président Klaus Iohannis et de l’Eglise Catholique de Roumanie. Sous le slogan « Cheminons ensemble ! », le Souverain Pontife arrivera d’abord à Bucarest, la capitale, pour se rendre ensuite à Iasi (la plus grande ville de l’est du pays où vit une importante communauté catholique), puis à Blaj (ville du centre du pays, véritable capitale spirituelle des grecs-catholiques de Roumanie). C’est à Blaj que le Pape doit béatifier 7 évêques martyrs décédés dans les prisons communistes. Toujours en Transylvanie, un autre arrêt est prévu au sanctuaire marial de Şumuleu Ciuc, dans une région à population magyare majoritaire. Le Pape François est le deuxième Souverain pontife à visiter la Roumanie, un pays à population majoritaire orthodoxe. La première visite en terre roumaine d’un Pape remonte à 1999, lorsque Jean-Paul II s’était rendu à Bucarest.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, n° 3 mondiale, s’est qualifiée mardi dans les 8e de finale du tournoi de Madrid, après avoir vaincu la Britannique Johanna Konta. Sa prochaine adversaire sera Viktoria Kuzmova de Slovquie. Simona Halep, 27 ans, a déjà remporté le trophée de Madrid en 2016 et 2017. Dans la compétition de simple, la Roumaine Sorana Cîrstea rencontrera sur le terrain la Française, Caroline Garcia. Dans la compétition de double, Simona Halep et sa compatriote Iriga Begu se sont qualifiées toujours dans les 8e de finale où elles affronteront, mercredi, les Tchèques Barbora Krejcikova / Katerina Siniakova. En même temps, au double messieurs, le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean-Julien Roger reste en compétition.

    Météo – Environ 15.000 sapeurs-pompiers, policiers et gendarmes ont été mobilisés en Roumanie pour aider la population des zones touchées par les intempéries, a fait savoir mardi le ministère de l’Intérieur de Bucarest. Une vigilance jaune à la pluie et à l’instabilité atmosphérique concerne plus de la moitié du pays, et une alerte jaune à la neige est en vigueur en montagne. A leur tour, les hydrologues ont placé en alerte orange aux crues rapides et aux inondations les bassins hydrographiques du centre et de l’ouest du territoire et en alerte jaune aux inondations ceux du nord-ouest et de l’est. Ces derniers jours des centaines d’habitations notamment en milieu rural ont été inondées, tout comme des routes nationales et départementales, alors que plusieurs localités n’ont plus d’électricité. Les températures maximales se varient acutellement entre 10 et 20 degrés.

  • 29.04.2019

    29.04.2019

    Fête — Les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques du monde, y compris de Roumanie, célèbrent le 2e jour de Pâques. Il marque le début de la Semaine Lumineuse, qui suit la Résurrection du Christ. Par ailleurs, pour éviter la superposition avec la Semaine sainte, l’Eglise orthodoxe roumaine a décidé de célébrer le lundi 29 avril St Georges, martyr des premiers siècles chrétiens et patron spirituel des Forces terrestres roumaines.



    Vétérans de guerre — Le président roumain, Klaus Iohannis, a transmis un message, à l’occasion de la Journée des vétérans de guerre. L’armée roumaine a accompli son devoir envers le pays pendant la Guerre d’indépendance et lors des deux conflagrations mondiales. Après 1990, nos soldats ont continué à mettre en danger leur vie, sur les théâtres d’opération en Afghanistan, en Irak et dans les Balkans occidentaux” est-il dit dans ce message. Le chef de l’Etat a fait savoir qu’en signe de reconnaissance certains vétérans de guerre ont été promus à un grade supérieur, y compris celui de général de brigade. Le ministre de la Défense, Gabriel Leş, a lui aussi transmis un message. « Nous devons respecter ceux qui ont lutté pour que nous puissions vivre dans un pays libre et indépendant et transmettre aux générations futures leur leçon de patriotisme”, souligne le ministre. 700.000 vétérans de guerre vivent encore en Roumanie.



    Elections — La campagne pour les élections européennes du 26 mai a démarré en Roumanie, le samedi, 27 avril. Bucarest enverra au Parlement européen 33 eurodéputés, un eurodéputé de plus par rapport à la législature actuelle qui assumera son mandat seulement après le retrait de la Grande Bretagne de l’Union. 13 formations politiques et 3 candidats indépendants sont inscrits dans la campagne électorale. 441 bureaux de vote seront ouverts à l’intention des Roumains de l’étranger dont 76 en Italie, 50 en Espagne et 25 en Allemagne. Le 26 mai, jour des élections européennes, est également prévu le référendum sur la Justice convoqué par le président du pays, Klaus Iohannis.



    Madrid — Le premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a proclamé la victoire de sa formation politique, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) lors du scrutin législatif du dimanche 28 avril et s’est dit ouvert à la coalition avec tous les partis pour pouvoir gouverner. Les socialistes ont recueilli près de 7 millions de voix, ce qui leur vaut 123 sièges au Parlement, soit près du double par rapport au Parti populaire, conservateur, qui dispose de 66 sièges. Le parti libéral de centre-droit Ciudadanos a obtenu 57 mandats, le mouvement de la gauche radicale Podemos 42 sièges, tandis que la formation d’extrême droite Vox sera représentée par 24 députés. Les sécessionnistes de la gauche républicaine de Catalogne ont obtenu 15 mandats. Le taux de participation au vote a atteint un niveau historique, soit 75%, rappelle le correspondant de Radio Roumanie à Madrid.



    Sommet — Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel tenteront ce lundi à Berlin lors dun sommet des Balkans de relancer le dialogue entre la Serbie et le Kosovo, dont les relations sont au plus mal 20 ans après leur conflit guerrier, note l’AFP. Cette initiative franco-allemande s’ajoute aux pourparlers menés à cette même fin sous l’égide de l’UE, mais qui sont dans l’impasse depuis plusieurs mois. L’année dernière, une volonté de renouer le dialogue semblait se dessiner, grâce à l’idée soutenue par le président serbe ,Aleksandar Vucic, et celui kosovar, Hashin Thaci, concernant un échange de territoire ou une « correction des frontières » entre le Kosovo et la Serbie, avant la reconnaissance mutuelle.



    Financement — La Commission européenne et la Banque européenne(BEI) ont lancé ce lundi un programme conjoint pour financer des prêts aux jeunes agriculteurs à hauteur d’un milliard d’euros, selon un communiqué de l’exécutif européen. Ce programme, entièrement financé par la BEI, devrait être complété par les banques participantes au sein de chaque État membre, le montant total disponible devant s’élever à 2 milliards d’euros. L’initiative conjointe portera sur des prêts à 15 ans, à des taux inférieurs à ceux du marché.  Cette décision a été prise dans le contexte où un peu plus d’un quart des demandes de prêt déposées par les jeunes agriculteurs dans l’UE est rejeté (27 %), contre un taux de 9 % pour les agriculteurs, en général. En plus, la Commission s’inquiète du renouvellement des générations dans le monde agricole.



    Météo – La météo continue dêtre capricieuse. Il pleut sur le nord-ouest du pays et à la montagne, les pluies devant gagner progressivement le reste du territoire. Les températures maximales de la journée iront de 16° à 25. Il faisait 20° à midi dans la capitale, Bucarest.



  • 26.04.2019

    26.04.2019

    Elections – La
    campagne des élections européennes du 26 mai démarre en Roumanie, demain,
    samedi, le 27 avril, pour prendre fin le 25 mai, à la veille des élections. Si
    le Royaume Uni quitte l’Union européenne, Bucarest enverra au Parlement
    européen 33 eurodéputés, un eurodéputé de plus par rapport à la législature
    actuelle. Parmi les candidats aux élections européennes, on retrouve d’anciens
    premiers ministres et ministres, un ancien président de la République, des
    eurodéputés sortants, ainsi que plusieurs maires de grandes villes. Les sondages donnent pour favoris le
    Parti social-démocrate, principale composante de la coalition gouvernementale
    de Bucarest, et le Parti national libéral, premier parti d’opposition. Ils sont
    suivis par l’Alliance 2020 Union Sauvez la Roumanie PLUS et le Parti Pro
    Romania, les deux d’opposition, et par l’Alliance des libéraux et des
    démocrates, partenaire des sociaux-démocrates dans la coalition au pouvoir. Les
    deux autres partis crédités de chances d’envoyer des représentants au Parlement
    européen sont l’Union démocrate des Magyars de Roumanie et le Parti du Mouvement
    populaire. Les prochaines élections européennes auront lieu dans le contexte de
    la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne.



















    Référendum
    Le président roumain Klaus Iohannis
    a convoqué un référendum consultatif sur le thème de la justice, qui aura lieu
    le 26 mai, en même temps que les élections européennes. Les Roumains sont
    appelés à dire s’ils sont d’accord avec l’interdiction de l’amnistie et de la
    grâce pour des faits de corruption, ainsi qu’avec l’interdiction des
    ordonnances d’urgence relatives à la justice. Selon
    le chef de l’Etat, les Roumains ont ainsi la chance de voter et d’exprimer leur
    opinion du Parti social-démocrate et de ce qu’il a appelé « l’offensive de
    ce parti sur la justice ». Le président Iohannis faisait ainsi référence
    aux modifications controversées opérées dans la législation pénale et dans les
    lois d’organisation du système judiciaire. M. Iohannis a exhorté ses
    compatriotes à se rendre aux urnes, soulignant qu’il prendrait en compte le
    résultat du vote. Les partis membres de la coalition au pouvoir considèrent que
    le référendum n’est pas nécessaire pour la société roumaine, tandis que l’opposition
    s’est rangée du côté du président.




















    Emploi – En Roumanie, les conditions de travail ont un degré de
    dangerosité parmi les plus élevés de l’Union européenne. Le taux d’incidence standardisé
    des accidents du travail mortels y était, en 2016, de 6,11 accidents mortels
    pour 100.000 travailleurs, alors que la moyenne européenne était de 2,21,
    indiquait l’Eurostat ce vendredi. Le taux enregistré en Roumanie est dépassé
    uniquement par celui du Luxembourg, avec 10,8 accidents mortels pour 100.000 travailleurs.
    Selon l’Eurostat, les Etats membres qui enregistrent les taux d’incidence les
    plus faibles sont les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suède et le Royaume Uni. L’Eurostat
    a publié ces chiffres à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé et de la Sécurité
    au travail, une campagne internationale de sensibilisation au travail dans des
    conditions saines, décentes et en sécurité, qui a lieu chaque année le 28 avril.










    Le Vendredi Saint – Les chrétiens orthodoxes, majoritaires en
    Roumanie, et les chrétiens grecs-catholiques célèbrent aujourd’hui le Vendredi
    Saint, quand les fidèles refont symboliquement le cortège ayant emmené le corps
    de Jésus Christ depuis la Croix à sa Tombe. Dans son message pastoral de
    Pâques, le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine, affirme que la
    Résurrection du Christ est la parfaite lumière de la vie chrétienne. Les
    fidèles catholiques et protestants ont célébré Pâques dimanche dernier.


    Mini-vacances – En Roumanie, plus de 22.000 agents de police, sapeurs-pompiers,
    gendarmes, policiers aux frontières et personnels du SMURD sont mobilisés pour
    assurer la sécurité de la circulation et sur les lieux où se dérouleront des
    événements pour de larges groupes de personnes, pendant les mini-vacances de
    Pâques et du 1-er Mai, a informé le ministère de l’intérieur. Plus de 900 événements
    publics, auxquels sont attendues plus d’un million de personnes au total, sont
    prévus durant la prochaine période. Par ailleurs, les autorités roumaines
    coopèrent avec leurs homologues de Hongrie et de Bulgarie voisines aux points
    de passage frontalier les plus fréquentés. Les Roumains ont choisi de passer
    les mini-vacances de Pâques et du 1-er Mai en Bucovine (nord-est), au Maramureş
    (nord-ouest), dans les stations de la Vallée de la Prahova (sud), sur la côte
    roumaine de la mer Noire et dans le delta du Danube. Les destinations
    étrangères préférées sont la Bulgarie, la Grèce, la Turquie et l’Egypte.


















    Météo – Il fait beau et chaud un peu partout en Roumanie, avec un
    peu de pluie quand même au centre et au nord du pays, ainsi qu’en montagnes. Le
    thermomètre affiche des températures entre 14° et 30° ; 20° à Bucarest, à
    midi.

  • La semaine du 01 au 07 avril

    La semaine du 01 au 07 avril

    Elections euro-parlementaires et référendum sur la justice, le 26 mai

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi les deux thèmes qu’il allait soumettre au référendum sur la Justice, prévu le 26 mai, au même jour que les élections européennes. Il s’agit d’interdire l’amnistie et la grâce dans le cas des infractions de corruption et de ne plus permettre au gouvernement d’adopter des décrets d’urgence en matière pénale, corroborée avec le droit d’autres autorités de saisir directement la Cour constitutionnelle au sujet de ces décrets. Le chef de l’Etat a également demandé à l’actuel Exécutif, formé par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des libéraux et des démocrates, de ne plus adopter de décrets d’urgence dans le domaine de la Justice d’ici la tenue de cette consultation populaire. La tolérance zéro à l’égard du fléau de la corruption représente la meilleure voie permettant de poursuivre la lutte contre la corruption, a déclaré le président Iohannis, qui a de nouveau exprimé son mécontentement au sujet des lois de la justice élaborées par les sociaux-démocrates.

    En réplique, les représentants du pouvoir ont accusé le président d’avoir des intérêts électoraux. Voici ce que déclarait Călin Popescu-Tăriceanu, chef de l’Alliance des libéraux et des démocrates, membre de la coalition gouvernementale. « Ce qui préoccupe le plus le président Klaus Iohannis ce n’est pas la Justice, mais un nouveau mandat à la tête du pays. Il utilise le référendum comme tremplin vers le jeu politique, car autrement il ne pourrait pas participer aux élections européennes. En plus, il veut faire un faux départ pour la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle »Par contre, le Parti national libéral, principale formation politique d’opposition, soutient la démarche du président Klaus Iohannis d’organiser ce référendum, qu’il juge bénéfique. Le leader des libéraux, Ludovic Orban, affirmait que: « Le président accomplit une action salutaire par ce référendum, afin de mettre un terme, une fois pour toutes, aux tentatives d’échapper au bras de la Justice de ceux qui ont pillé la Roumanie ces 30 dernières années ».



    Des avertissements internationaux à l’adresse de la Roumanie

    Point de mire sur la justice cette semaine, comme le prouve un message que douze des plus importants partenaires internationaux de la Roumanie ont transmis par l’intermédiaire de leurs ambassades au gouvernement roumain. Dans une lettre commune, les ambassades d’Autriche, de Belgique, du Canada, du Danemark, de Finlande, de France, d’Allemagne, d’Irlande, des Pays-Bas, de Norvège, de Suède et des États-Unis ont exhorté le cabinet de Bucarest à s’abstenir de toute modification de la législation judiciaire susceptible d’affaiblir l’Etat de droit et à lutter contre la corruption dans le pays.

    Par ailleurs, la Commission européenne et le Parlement européen ont invité l’Etat roumain à réintégrer la voie d’un processus correct de réforme de la justice et à s’abstenir d’adopter toute mesure susceptible d’affaiblir l’Etat de droit. Nulle part, les ambassadeurs n’ont le droit de décider de l’agenda du premier ministre » a répliqué la première ministre roumaine, Viorica Dancila. Pour sa part, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, disait que « Moi aussi je remarque la vague d’inquiétude exprimée par les ambassadeurs, mais cette vague à caractère préventif, a un côté électoral. En tant que chef de la Justice, je voudrais réitérer ce que j’avais déjà annoncé à plusieurs reprises, à savoir : il est important que chacun connaisse et respecte ses compétences et celles des autres, afin de préserver la dignité et la spécificité nationale ».



    Une situation difficile pour l’ancienne cheffe du Parquet anticorruption et pour le procureur général de la Roumanie

    L’ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie, Laura Codruţa Kövesi, s’est vu lever, mercredi, le contrôle judiciaire qui lui avait été imposé une semaine auparavant dans un dossier où elle est accusée d’acceptation de pots-de-vin, abus de fonction et faux témoignage. Une décision irrévocable prise par la Haute Cour de Cassation et de Justice. Cela lui permet de se rendre à Bruxelles pour soutenir sa candidature au poste de procureur européen. D’ailleurs, un 3e round de négociations entre le Parlement Européen et le Conseil de l’UE a eu lieu cette semaine en vue de la désignation du chef du futur Parquet européen. Les avis sont toutefois partagés : alors que Mme Kovesi est préférée par le PE, le Conseil de l’UE soutient, lui, le candidat français à ce poste. Antérieurement, le premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans, avait déclaré qu’il fallait permettre à Laura Codruţa Kövesi d’aller soutenir sa candidature. Par la voix de son président, Antonio Tajani, le PE a exhorté lui aussi les responsables de Bucarest à ne plus mettre d’obstacles à la candidature de Mme Kövesi.

    Pour sa part, la Section des juges du Conseil Supérieur de la Magistrature a tout de suite réagi, dénonçant des pressions sur le juge chargé de trancher la contestation de Mme Kovesi de son contrôle judiciaire. En même temps, la première ministre roumaine, Viorica Dancila, a déclaré que « On nous demande de ne pas intervenir dans l’acte de justice, ce qui me semble correct. Mais les responsables européens nous demandent d’arrêter les enquêtes pénales. Je leur dis clairement que le premier ministre de la Roumanie n’est pas intervenu et n’interviendra jamais dans l’acte de justice », a assuré la première ministre.

    Par ailleurs, le Collège du Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate, a décidé de vérifier à nouveau le procureur général Augustin Lazar ; après que la presse ait véhiculé des informations selon lesquelles celui-ci aurait été membre de la police politique à l’époque communiste. A l’époque où il était membre de la Commission des propositions de libérations du Pénitencier à sécurité maximale d’Aiud (centre), un des plus durs du régime, Augustin Lazar aurait refusé la libération conditionnelle du dissident anticommuniste Iulius Filip. Pour sa part, Augustin Lazar rejette ces accusations.



    La Roumanie a marqué quinze ans depuis son adhésion à l’OTAN

    La Roumanie continuera à être un allié important de l’OTAN, un promoteur de ses valeurs, un pilier de stabilité et de sécurité dans la région de la mer Noire, a-t-on affirmé au Parlement de Bucarest réuni mardi pour marquer le quinzième anniversaire de l’intégration de la Roumanie à l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’occasion pour l’Assemblée législative roumaine d’adopter une déclaration afin de réitérer l’attachement du pays aux valeurs otaniennes, parallèlement à l’inquiétude envers la diversification des menaces à l’encontre des pays membres.

  • Eté politique chaud à Bucarest

    Eté politique chaud à Bucarest

    Le gouvernement de la coalition PSD-ALDE dirigé par Viorica Dăncilă est confronté à la première motion de censure déposée à son encontre. Lue ce lundi dans le plénum du Parlement, elle sera débattue et votée mercredi. L’éventail des accusations est très large. Les libéraux, soutenus par l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et par le Parti Mouvement Populaire (PMP) reprochent entre autres à l’actuel gouvernement de menacer, par les décisions de ses ministres, le sort des pensions de retraite du système privé, comptant 7 millions de contribuables. Ils reprochent également au gouvernement les récentes modifications apportées au Code de procédure pénale, qui mettraient en danger le bon fonctionnement de la justice, l’incapacité des autorités à absorber les fonds européens et à améliorer les conditions de vie dans les pénitenciers.

    Le mécontentement de l’opposition est partagé par une partie de la société civile. Ces derniers jours, des milliers de Roumains sont descendus dans la rue, à Bucarest et dans les grandes villes du pays, pour protester contre la modification du Code de procédure pénale et contre la récente modification des lois de la justice. Les protestataires ont scandé des slogans anti-gouvernementaux, demandant la démission du cabinet.

    En théorie, les partis au pouvoir disposent du nombre de voix nécessaires pour que la motion soit rejetée. Le leader des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, a assuré que son parti continuerait à assurer la majorité parlementaire, aux côtés de leurs alliés de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE), promettant que la motion ne serait pas adoptée.

    Seulement, le PSD, qui mène la coalition gouvernementale de Bucarest, est actuellement secoué par la condamnation de son président Liviu Dragnea. Celui-ci a écopé jeudi dernier d’une peine de trois ans et six mois de prison ferme. Cette sentence prononcée par la Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest n’est pas définitive. Le leader social-démocrate a été trouvé coupable d’instigation à abus de fonction, pour des faits commis à l’époque où il était président du Conseil départemental de Teleorman (sud).

    Dans une éventuelle tentative de mettre à profit ce moment, tout de suite après la condamnation de Liviu Dragena – candidat potentiel aux présidentielles de l’année prochaine – l’actuel président, Klaus Iohannis, a annoncé son intention de lutter pour un deuxième mandat à la tête de l’Etat. Alors que, selon les analystes, pendant 3 ans et demi, le chef de l’Etat s’est fait remarquer plutôt par son absence que par sa présence dans la vie publique, Klaus Iohannis a fait irruption, il y a quelques mois, dans l’espace public, portant l’étendard de la lutte contre le PSD.

    D’ailleurs, les libéraux, qui ont promis leur soutien à Klaus Iohannis aux présidentielles de 2019, ont dévoilé partiellement les points forts de sa campagne électorale. En lançant sa candidature – affirme le PNL – le président Klaus Iohannis se montre décidé de lutter jusqu’au bout pour « libérer la Roumanie de l’énorme danger qui la menace par la tentative de Liviu Dragnea de la rendre captive ». L’été politique s’annonce par conséquent particulièrement chaud à Bucarest, prélude d’une lutte sans merci pour la primauté. Et les surprises ne manqueront pas, sans doute! (Trad. Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine – 07.12.2016

    A la Une de la presse roumaine – 07.12.2016

    A un peu plus de deux semaines des vacances de Noël (ou d’hiver, si vous préférez), quelle bonne idée de parler éducation ! Fêtes de fin d’année ou pas, de la matière à réfléchir, il y en a suffisamment pour les professionnels du domaine, pour les familles et surtout pour les nouveaux élus nationaux et le futur gouvernement, issus des élections de dimanche prochain.



  • 70 ans depuis la falsification des élections de 1946

    70 ans depuis la falsification des élections de 1946

    C’est le 19 novembre 1946 que se produit la fraude électorale la plus massive de l’histoire de la Roumanie. Cette mystification allait complètement changer l’histoire politique du pays dans la seconde moitié du 20e siècle. Après le 6 mars 1945, date de l’installation d’un gouvernement pro- soviétique dirigé par Petru Groza, le climat politique s’est considérablement détérioré en Roumanie : les soviétiques faisaient toujours des prisonniers malgré les termes de l’armistice conclu en septembre 1944, la crise économique sévissait en Roumanie en raison des efforts de reconstruction d’après la guerre, les hommes politiques, les partis et la presse d’opposition étaient persécutés, les institutions de l’Etat étaient parasités par les activistes communistes, alors que, dans les rues, des gangs de propagandistes communistes s’adonnaient à des actes de violence. Tout cela faisait partie d’une ample stratégie de leur formation politique visant à s’emparer du pouvoir.

    Les élections du 19 novembre 1946 ont été grossièrement falsifiées, devenant ainsi un cas école pour l’étude des abus des systèmes politiques totalitaires dans l’exercice de leur autorité. Les résultats réels du scrutin demeurent inconnus encore à ce jour, mais la principale méthode par laquelle les communistes ont volé le résultat des élections a été tout simplement la substitution des urnes. Selon les estimations, le Parti national paysan et le Parti national libéral, les partis démocratiques traditionnels des Roumains avaient obtenu plus de 78% des vois alors que le score du Bloc des partis démocrates, l’alliance menée par les communistes n’a pas dépassé les 22%. En inversant les résultats, le gouvernement prosoviétique a proclamé sa victoire, s’adjugeant une légitimité impossible à obtenir autrement. Les mots de Staline, « Ce ne sont pas les votes qui comptent mais ceux qui comptent les votes», semblent avoir joué un rôle décisif. Tous les événements qui ont suivi, ont été rendus possibles par les élections parlementaires du 19 novembre 1946. Les archives du Centre d’histoire orale de Radio Roumanie renferment plusieurs témoignages des personnes qui ont vu de leurs propres yeux comment les élections ont été volées ou qui en ont entendu des histoires de leurs proches.

    Nicolae Magherescu, chef du cabinet du ministre libéral Mihail Romniceanu au sein du gouvernement militaire du général Nicolae Radescu entre décembre 1944 et mars 1945, se souvient du climat des élections de 1946. « A compter du 19 novembre, pendant un mois, je suis resté dans le comté de Galati. Je ne peux pas vous décrire en paroles ce que j’ai vu, toutes les altercations et le fait que tout se faisait par la force, par la violence. Les soi-disant communistes de Galati allaient en voiture dans tous les villages et menaçaient les gens en leur disant que s’ils votaient pour le Parti national libéral, ils allaient être jetés à la rue tandis que tous leurs biens allaient être confisqués. C’était quelque chose d’inimaginable. Je me souviens qu’un de nos collègues, Dimofte de son nom, a eu l’audace de répondre aux gens qui nous avaient arrêtés dans la rue. Eh bien, Dimofte a été brutalisé parce que les activistes savaient qu’il provenait d’une famille libérale. Dans de telles conditions, je me suis rendu compte qu’un combat électoral correct était exclu contre de telles personnes. »

    Dumitru Pop, maire de la commune de Ieud, du comté de Maramures, dans le nord-ouest de la Roumanie, et Stefan Balea, membre de la filiale locale du Parti national paysan ont été les témoins de l’organisation et du déroulement des élections dans leur région. « Les élections ont été organisés dans un mépris total. Au lieu d’aménager des bureaux de vote dans notre commune ou dans la commune voisine, ils nous ont emmenés dans une troisième commune, soit dans un village presque désert. On a marché jusqu’à cet endroit-là, sur un temps très mauvais. « Et les pauvres gens qui marchaient à pied voyaient leurs chaussures se déchirer en chemin. Et pourtant, ils n’ont pas abandonné. » « La paysannerie roumaine ne voulait même pas entendre parler des communistes, tout le monde les haïssait. Leur base politique était le mensonge, leur politique était trompeuse, et toute personne qui avait du bon sens ne pouvait pas se mêler à eux. Des soldats ont été déployés aux bureaux de vote, comme si le village était assiégé. Ils nous ont empêchés de traverser le petit pont qui débouchait au bureau de vote. Mais ils ont été dépassés par la situation et les paysans sont finalement arrivés devant le bâtiment. Et le vote commença. J’étais assistant au sein de la Commission de validation. Les logos électoraux avaient été modifiés, le Parti national paysan avait renoncé à la roue de char en faveur de l’œil. Et les personnes âgées ne savaient pas pour qui elles devaient voter. Ils nous demandaient : où est l’œil ? Et nous on leur montrait. Le représentant communiste voyait tout cela et s’offrait à mettre dans l’urne les bulletins en question. Lorsqu’il prenait le vote d’une personne âgée, il faisait un trou dans le papier avec son doigt afin de l’annuler. »

    Eva Hirsch a été activiste communiste à l’entre deux-guerres. En 1996 elle décrivait d’une manière réaliste le climat de violence qui a abouti à la falsification des scores électoraux. « Pendant les élections, la leader communiste Ana Pauker nous a ordonné de distribuer des fiches d’adhésion sur les chantiers et dans les usines. Elle disait qu’en faisant les gens signer ces adhésions, on s’assurait aussi leurs voix. Mais le vote a été falsifié. Nous avons décidé les centres de vote et choisi les membres des commissions où chaque parti avait un représentant. Pourtant, ils étaient tous des nôtres. Le jour des élections, le leader du Parti national paysan Iuliu Maniu donnait une conférence à l’Athénée roumain. Le PCR nous y a envoyé pour brouiller sa conférence, pour ne pas le laisser parler. Et nous nous sommes rendus sur place et il y a eu des échauffourées avec les membres du Parti national paysan. Je n’avais pas peur, car j’étais convaincue que ma cause était juste ! Durant les élections on a voté à plusieurs reprises, dans plusieurs bureaux de vote et là où les nôtres occupaient des positions clé, on a gagné. Et comme moi, il y avaient d’autres aussi. »

    Face à une fraude tellement grossière, l’homme du 21e siècle ne peut éprouver que des sentiments légitimes de révolte, mélangée avec de la surprise et de la compassion. Le scrutin parlementaire falsifié du 19 novembre 1946 a prouvé une nouvelle fois que le régime communiste a fait davantage qu’utiliser tout ce qu’il y avait de plus détestable au sein d’une société – il en était devenu l’image.

  • La semaine du 7 au 13 novembre

    La semaine du 7 au 13 novembre

    Echos roumains aux élections américaines

    Les autorités roumaines ont salué la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines et envoyé plusieurs messages de félicitations. Le président Klaus Iohannis a une nouvelle fois souligné l’engagement ferme de la Roumanie d’approfondir, aux côtés de la nouvelle administration américaine, la coopération dans le domaine de la sécurité ainsi que de développer la composante économique du partenariat stratégique bilatéral. Klaus Iohannis : « J’ai envoyé une lettre de félicitations au président élu des Etats Unis, M Donald Trump. Je lui ai fait part de notre disponibilité à collaborer pour renforcer le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis Doit-on nous attendre à des changements ? Oui, probablement. Mais ils viseront un renforcement de ce partenariat selon ses trois composantes : politique, sécuritaire et économique. J’ai déjà affirmé depuis longtemps que si les deux premières fonctionnent extrêmement bien, il faut renforcer la collaboration économique et de nouvelles opportunités peuvent apparaître en ce sens. »

    Le premier ministre Dacian Ciolos a également évoqué l’importance du Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis déclarant qu’une attention accrue devait être accordée au développement et au renforcement des relations économiques.

    La Roumanie en campagne électorale

    Feu vert, vendredi à la campagne électorale en Roumanie. Les élections parlementaires sont prévues le 11 décembre. On revient au scrutin par listes électorales, utilisé pour la dernière fois aux élections de 2004. Il y aura aussi de nouvelles normes de représentation pour les Sénateurs et Députés, à savoir: 1 député pour 73.000 habitants et un sénateur pour 168.000 habitants. Quelque 6500 personnes, tant des membres des partis que des candidats indépendants sont inscrits en lice pour les 466 fauteuils au Sénat et à la Chambre des Députés.

    La plupart des candidats proviennent des Partis considérés comme ayant les plus grandes chances d’accéder au Parlement : le Parti Social-Démocrate, le Parti National Libéral, l’Alliance des Libéraux et des Démocrates, le Parti du Mouvement Populaire, l’Union Démocratique des Magyars de Roumaine et un nouveau parti – l’Union Sauvez la Roumanie.

    En première, la diaspora roumaine pourra voter par correspondance. Selon Ion Barbu, directeur dans le cadre de la Compagnie Nationale La Poste Roumaine, la première option électorale depuis l’étranger a déjà été enregistrée: « Je peux vous confirmer qu’un électeur roumain d’Autriche a envoyé vers la Roumanie le paquet de bulletins de vote sur lesquels il a exercé son droit. Le Bureau électoral centrale pour le Vote par correspondance prendra charge du paquet jusqu’à la date des élections, le 11 décembre. A ce moment-là les scellés seront levés et on fera le décompte des votes. »

    Réunion ministérielle de l’OTAN à Bucarest

    Les ministres des Affaires étrangères de neuf Etats de l’OTAN, Bulgarie, République Tchèque, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Hongrie et Roumanie se sont réunis cette semaine à Bucarest. Lancé l’année dernière, à l’initiative de la Roumanie et de la Pologne, le forum dans ce format est une plate-forme de coopération ciblée sur des thèmes spécifiques à la région et sur les initiatives que les Etats participants souhaitent promouvoir dans le cadre de l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’adjointe au secrétaire général de l’OTAN, Rose Gottemoeller, a également pris part à la réunion organisée dans la capitale roumaine. Lors d’un point de presse commun, le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu, a précisé que : « Nous avons eu les mêmes évaluations quand à l’importance particulière que constitue le renforcement de la présence de l’Alliance dans notre région, de la composante méridionale du flanc sud de l’OTAN, pace qu’on constate que les plus importants défis sécuritaires de l’Alliance Atlantique proviennent de cette partie de l’Europe. »

    La Roumanie soutient le parcours européen de la Serbie

    La Roumanie salue les progrès de la Serbie dans sur parcours européen et continuera à appuyer cet itinéraire a déclaré ce jeudi à Timisoara, dans l’ouest du pays le premier ministre roumain, Dacian Ciolos à l’issue d’une rencontre avec son homologue serbe Alexandar Vucic. Ecoutons le premier ministre roumain :« C’est dans notre intérêt d’avoir une Serbie européenne de tous les points de vue dans les Balkans Occidentaux. Nous avons également signé un protocole et j’ai assuré M le premier ministre qu’il bénéficiera de tout notre appui pour dérouler les réformes que la Serbie souhaite entreprendre, afin de préparer son adhésion à l’UE », a déclaré Dacian Ciolos.

    Les deux chefs de gouvernement ont également évoqué la consolidation de la collaboration bilatérale dans différents secteurs, y compris ceux de l’emploi, de l’économie et des minorités. Plusieurs accords ont été signés, dont un protocole sur la constitution et l’activité des patrouilles communes qui agiront sur la frontière roumano-serbe afin de prévenir et gérer les désastres naturels. Le premier ministre roumain a également déclaré que des progrès ont été faits pour ce qui est de la réalisation du projet commun de construction d’une autoroute reliant la ville roumaine de Timisoara à la capitale serbe Belgrade.

    Le grand laser de Măgurele, présenté à la société civile et aux hommes d’affaires

    Les chercheurs de l’Institut de physique et d’ingénierie nucléaire de Magurele ont présenté en début de semaine aux représentants de la société civile et aux hommes d’affaires les domaines dans lesquels le laser de grande puissance construit par l’Institut pourra être utilisé. A l’occasion, le Haut représentant du Gouvernement à ce sujet, Adrian Curaj, a transmis le message du premier ministre roumain Dacian Ciolos, mettant en évidence la capacité du projet à stimuler le développement et la croissance économique.

    Adrian Curaj : « Le projet de Magurele est un projet unique, scientifique et technologique. Il a une capacité extraordinaire de stimuler le développement, ce n’est pas un projet limité à cette région, c’est un projet de la Roumanie, par lequel la Roumanie affirme vouloir et pouvoir se développer. Ses résultats auront un impact majeur sur l’économie roumaine, côté emplois, côté prospérité. Je suis persuadé que le projet a une dynamique suffisante et qu’il figurera à l’agenda de tout gouvernement. Certes, les approches peuvent varier d’un cabinet à l’autre, mais, l’intérêt associé au projet et le projet dans son ensemble sont incontestables. » Notons pour terminer que le projet du laser le plus puissant au monde deviendra opérationnel à l’horizon 2019. (trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)