Tag: cancer

  • Les enfants atteints du cancer …

    Les enfants atteints du cancer …

    Internés dans des espaces bondés où ils dorment parfois à deux dans un lit, les enfants malades d’un hôpital de Bucarest sont tenus de faire la file même pour utiliser les sanitaires uniques du service d’oncologie pédiatrique, qui ne dispose que de 31 lits. Des queues se forment aussi devant le seul lavabo du salon, alors que les parents passent, pour la plupart, des jours, des semaines et des mois à l’hôpital. Telle est la situation courante à l’hôpital Marie Curie de Bucarest ; dans sa cour, un autre hôpital, privé, sera construit, pour le traitement intégré des enfants atteints d’affections oncologiques. C’est l’Association non gouvernementale Dàruieşte viaţă (Faites don de la vie) qui en a eu l’initiative, se proposant de changer quelque chose aux statistiques noires selon lesquelles en Roumanie, un enfant atteint du cancer sur deux meurt, alors qu’en Europe, 80% d’entre eux survivent.

    D’ailleurs, l’Etat roumain n’a rien construit dans le domaine de l’oncologie pédiatrique ces cinquante dernières années, affirme Carmen Uscatu, représentante de l’Association : « En Roumanie, il n’y a pas de centre où un enfant atteint du cancer puisse bénéficier d’un traitement intégré. Un tel enfant a besoin pendant toute la période de traitement de chimiothérapie, de radiothérapie, de chirurgie, de soins intensifs. Il n’y a pas un seul hôpital en Roumanie qui cumule tous ces services. Nous voulons changer la donne. »

    Le nouvel hôpital sera construit dans la cour de l’hôpital Marie Curie avec l’approbation et le soutien de l’administration de l’établissement médical où un réaménagement de l’espace existant a d’abord été envisagé.

    Oana Gheorghiu, de la même Association, explique : « Depuis 2009, nous rénovons des services d’oncologie et nous les équipons ; nous avons souhaité faire de même à l’hôpital Marie Curie. Nous nous sommes proposé de réaménager le service, de manière à ce que chaque salon ait ses propres sanitaires, et à créer les flux médicaux nécessaires. Une fois sur place avec notre architecte, nous nous sommes rendu compte que cela n’était pas possible, l’espace étant beaucoup trop exigu. Il n’y avait pas moyen d’assurer tout le nécessaire. Nous nous sommes rendu compte que l’on ne pouvait rien faire dans ce bâtiment, il fallait en construire un nouveau. »

    Le projet actuel présuppose un bâtiment d’hôpital de 8000 m², et l’investissement s’élève à 8 millions d’euros. Jusqu’à maintenant, nous avons réussi à collecter la moitié de la somme. L’argent provient de nos sponsors, plus de 1500 compagnies, et des dons mensuels de 2 euros faits par plus de 50.000 personnes privées.

    Mais parce que les jeux et la bonne disposition du temps de l’enfance comptent tout autant que le traitement médical approprié, une autre initiative privée assure aussi ces besoins. Magicamp, une colonie organisée dans le village de Brăneşti, du département de Dâmboviţa, offre aux enfants atteints d’affections cancéreuses une chance de vivre leur enfance de la manière la plus naturelle possible, explique la coordinatrice, Mihaela Călinoiu.

    Mihaela Călinoiu: « Magicamp a commencé en 2014 comme une colonie de vacances pour les enfants atteints de maladies oncologiques. Entre temps, nous avons diversifié la liste des bénéficiaires, et depuis 2016, nous avons aussi une colo pour les enfants victimes de brûlures graves, pour ceux qui ont le cœur brisé d’avoir perdu un être cher, et ont besoin de thérapie psychologique pour trouver les ressources d’aller de l’avant et d’accepter ce qui s’est passé. En 2014, nous avons eu 32 enfants dans les deux semaines de colonie, et en 2015 nous avons organisé quatre semaines de colonie. Nous avons donc doublé le nombre de jours, mais nous avons eu aussi plus d’enfants dont nous nous sommes occupés : 84. En 2016, 180 autres sont venus s’y ajouter dans les deux séries d’enfants avec des brûlures. Pour eux, nous avons appelé cette colo Conectiv. L’inspiration nous est venue suite à la tragédie de la discothèque Colectiv. En 2017, nous en avons accueilli 220, dans des colonies successives de 11 semaines pendant lesquelles nous avons expérimenté l’étonnement, le rire et le jeu. Ils ont été fantastiques, tous. »

    Une série de colo dure, d’habitude, une semaine, pendant laquelle les enfants sont également surveillés par une équipe médicale qui est à leur disposition 24h sur 24. Une partie des enfants de Magicamp ont terminé leur traitement, d’autres continuent de le suivre, mais tous s’amusent grâce à la tyrolienne, au mur d’escalade, aux cours d’équitation et à tous les jeux improvisés sur place. Tous ces éléments ont, à coup sûr, un impact positif sur leur psychique.

    Mihaela Călinoiu: « Un enfant qui retourne à l’hôpital plus prêt à lutter est déjà un enfant gagné pour l’équipe médicale qui travaille avec lui. Les médecins ont déjà un patient plus à même à faire face aux procédures. Bien sûr, les parents sont très importants dans les colonies Magicamp. Ils nous ont accordé leur confiance, même s’ils ne nous connaissaient pas. Nous sommes allés voir les parents et leur avons dit de laisser leur enfant à des inconnus pendant une semaine. C’est très difficile pour un parent d’y consentir. Les mères et les pères des enfants malades ne quittent pas leur enfant d’une semelle, même pas une seconde, mais alors une semaine ! C’est très difficile, même si c’est clair que les parents ont besoin d’un espace et d’un temps pour eux-mêmes aussi ».

    C’est justement pour que les parents aient un espace pour eux, près de celui destiné aux enfants internés, que Magicamp mène le projet MagicHome afin de construire un bâtiment de 700 m² près du plus grand hôpital oncologique de Bucarest. Là, les mères et les pères peuvent dormir, cuisiner, se laver et pleurer en silence, sans crainte que les enfants les voient. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Comisia Europeană a adoptat  o reînnoire a aprobării glifosatului pentru o perioadă de 5 ani

    Comisia Europeană a adoptat o reînnoire a aprobării glifosatului pentru o perioadă de 5 ani

    În comunicarea adoptată ieri, Comisia răspunde inițiativei
    cetățenești
    europene (ICE) Interzicerea glifosatului și
    protecția oamenilor și
    a mediului împotriva pesticidelor toxice și
    se angajează să prezinte o propunere legislativă în 2018, pentru a spori și
    mai mult transparența și
    calitatea studiilor utilizate în evaluarea științifică
    a substanțelor.


    Comunicarea de ieri stabilește pașii următori:




    ca răspuns la inițiativa
    cetățenească, oferă o explicație
    detaliată a normelor UE privind pesticide;
    anunță
    modificări ulterioare ale legislației
    menite să consolideze guvernanța
    în domeniul efectuării de studii relevante, ceea ce ar putea include, de
    exemplu, implicarea autorităților
    publice în procesul decizional cu privire la studiile care trebuie
    efectuate pentru un anumit caz.

    Pe lângă aceasta, după o evaluare științifică aprofundată a tuturor datelor disponibile privind
    glifosatul, conform căreia nu există nicio legătură între glifosat și cancerul la om, și
    în urma votului pozitiv al reprezentanților
    statelor membre exprimat în data de 27 noiembrie 2017, Comisia a
    adoptat ieri o reînnoire a aprobării glifosatului pentru o perioadă de 5 ani.


    Vasile Iosif, specialist în
    protecţia plantelor a spus: Eu văd lucrurile în felul următor: cred
    că 5 ani de zile perioadă de utilizare înseamnă, de fapt, indirect, a pune
    presiune pe companiile de cercetare să vină cu ceva mai nou, și, mai cred, de
    asemenea, că dacă în această perioadă nu se va livra pieței nimic care să fie
    la nivelul de performanță al Glifosatului, eu cred că se va mai da o extensie
    de 5 ani de zile.
    Astăzi, nu sunt
    studii relevante care să spună că Glifosatul ar fi un produs rău pentru mediu
    sau pentru om. Dar, eu sunt încrezător că Glifosatul va continua în piață, exceptând
    situația în care cineva, o companie, va veni cu o moleculă mult mai bună.
    Atunci, da! Probabil că lucrurile se vor opri pentru Glifosat și va incepe
    următoarea moleculă să meargă în piață.



    Propunerea
    finală a Comisiei pentru o reînnoire pe 5 ani a luat deopotrivă în considerare
    cele mai recente rezoluții fără caracter obligatoriu adoptate de
    Parlamentul European.


  • La santé au féminin

    La santé au féminin

    Il suffit de regarder les statistiques concernant le tabagisme et la consommation d’alcool: 73,4% des femmes ne fument ni ne boivent, tandis que du côté des hommes le pourcentage dépasse à peine les 36%. En revanche, les hommes font plus d’attention au sport et à l’alimentation:16% d’entre eux affirment pratiquer une activité physique et consommer régulièrement des fruits et légumes, un style de vie adopté par seulement 7,4% des femmes. Ce sont là quelques-unes des conclusions concernant la santé du dernier rapport de l’Institut européen pour l’égalité de genre basé à Vilnius.

    Fondé sur les priorités politiques de l’UE, l’indice examine la situation dans tous les 28 pays membres dans six domaines principaux (travail, argent, savoir, temps, pouvoir et santé) et donne un aperçu dans deux autres domaines (violence contre les femmes et inégalités croisées). Chaque pays pris en compte par le baromètre se voit attribuer un score sur une échelle de 0 à 100, le maximum correspondant à une égalité totale de genre. Quand on parle santé, les chiffres que l’on vient de présenter mettent en lumière des différences de genre par rapport à son propre bien-être. Il suffit de penser aux garçons qui se voient souvent encouragés à boire et à fumer pour correspondre à une image de la masculinité, telle que créée par la société.

    Du coup, une discussion sur la santé entraînera une autre sur les rôles que jouent les femmes et les hommes au sein de la même communauté. Zuzana Madarova de l’Institut européen pour l’égalité de genre:« Pour les femmes, les normes sociales de genre afférentes à leur santé diffèrent de celles des hommes. Il suffit de penser, par exemple, à l’image de la femme moderne qui met beaucoup de pression sur les épaules des Européennes. De nos jours, la plupart des femmes travaillent, tout en restant les principales responsables du foyer. C’est ça la réalité pour nombre d’entre elles. On ne saurait être surpris de constater que, par rapport aux hommes, les femmes ont moins de temps pour des activités sociales, pour les loisirs, le sport ou encore les activités culturelles. C’est la raison pour laquelle les politiques publiques de santé doivent tenir compte du genre.».

    Bien qu’elle vivent 5 ans de plus que les hommes, les femmes n’ont pas toujours une très bonne santé. Un des aspect qui joue beaucoup dans les statistiques européennes est certainement lié à l’accès aux soins médicaux, affirme Zuzana Madarova : «A regarder de près les différents groupes sociaux, on se rendra vite compte que ce sont les personnes présentant une déficience qui se heurtent au plus grand nombre d’obstacles, quand il s’agit de l’accès aux soins de santé. Vient ensuite le groupe des parents célibataires. On pourrait affirmer que les mères seules ont plus de mal à accéder aux services médicaux. Or, à l’heure où l’on parle, l’UE recense plus de 9 millions de parents célibataires, dont 85% sont des mères.

    Sur l’ensemble des femmes de l’UE, celles de Roumanie se trouvent en queue de peloton quant il s’agit de leur santé. Notre pays s’est vu accorder seulement 70,4 points pour le critère «santé», un score bien en dessous d’une moyenne européenne de 87,4 points. On ne saurait donc nous déclarer surpris de constater que la Roumanie occupe la première place pour ce qui est de la mortalité due au cancer du col de l’utérus. Elle occupe aussi une des premières places du classement en matière de mortalité maternelle ou de décès dus au cancer du sein. Une situation bien dramatique et surtout très triste vu que, de nos jours, il existe des moyens de prévention. Un vaccin pourrait diminuer considérablement le risque de cancer du col de l’utérus, tandis qu’une mammographie faite régulièrement serait capable de dépister à temps les tumeurs du sein.

    Ana Măiță, cordinatrice de l’ONG «Les mères pour les mères», milite en faveur d’une campagne de vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus- et d’une autre, de dépistage du cancer du sein. A la tête également de l’Association SAMAS, Ana Maita affirme avoir enregistré un succès qu’elle voudrait partager avec nous: «Grâce à l’implication de plusieurs sociétés médicales et associations non gouvernementales, on est arrivé à convaincre le Conseil national de l’audiovisuel d’inclure parmi les annonces qui passent à la radio et à la télé un message sur l’importance de l’allaitement exclusif des bébés pendant leurs 6 premiers mois de vie. C’est essentiel pour leur évolution. Et puis, il est prouvé que l’allaitement a des bénéfices pour la santé de la mère aussi. Les études démontrent que les femmes qui allaitent leurs bébés pendant un an tout au moins voient diminuer de 30% le risque de faire un cancer du sein».

    Afin de dépister à temps ce type de cancer, il est conseillée aux femmes de plus de 40 ans de passer régulièrement une mammographie, opine Ana Maita: «Bien que le Ministère de la Santé ait mis en place un programme de dépistage, nombre de femmes n’y ont pas accès. Soit parce qu’elles ignorent complètement l’existence de cette opportunité, soit parce qu’elles n’en saisissent pas les bénéfices. Généralement, les politiques publiques devraient s’orienter plus efficacement afin d’assurer une bonne santé des femmes. Du coup, il serait essentiel qu’elles mettent l’accent sur la prévention, la vaccination, l’éducation pour la santé dans les écoles et au sein des communautés, surtout sur l’éducation sexuelle depuis l’adolescence. Chaque année, 20% des femmes roumaines qui s’apprêtent à mettre un enfant au monde ont leur premier rendez-vous chez le gynéco au moment de l’accouchement. Pas de consultation prénatale dans les conditions où en Roumanie, ces contrôles sont généralement pris en charge par la Sécu».

    L’absence d’éducation sanitaire et l’accès plutôt limité aux soins médicaux mis à part, c’est plutôt le rôle social qui de la femme roumaine qui explique sa santé souvent fragilisée, affirme Ana Maita: «En Roumanie, ce sont surtout les femmes qui portent le fardeau des tâches domestiques. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle elles n’ont pas le temps de prendre soin d’elles. Les statistiques nous apprennent que la plupart des femmes souffrant d’un cancer se sont fait diagnostiquer à un stade plutôt avancé. Elles décident de voir un médecin au dernier moment quand parfois, il est déjà trop tard pour se faire sauver la vie».

  • A la Une de la presse roumaine – 31.05.2016

    A la Une de la presse roumaine – 31.05.2016

    La Santé est à nouveau dans le collimateur de la presse roumaine. Une enquête évalue en première l’impact direct et indirect du cancer sur les Roumains. Et puis, un nouveau scandale de corruption secoue le système sanitaire roumain : 77 médecins oncologues accusés de pots-de-vin.



  • Regele  României

    Regele României

    Ajuns la 94 de ani şi diagnosticat cu două forme de cancer, Regele Mihai
    a fost operat recent şi urmează un tratament complex şi solicitant. El i-a
    încredinţat Principesei Margareta,custodele
    Coroanei, misiunea de a-i duce la îndeplinire proiectele. Suveranul a redactat
    şi un mesaj de rămas-bun, pe care l-a citit citit şeful Casei Regale, Andrew
    Popper: În ultimele săptămâni am primit vestea unui serios diagnostic medical.
    Această situaţie vine în anul în care familia şi ţara sărbătoresc 150 de ani de
    la fondarea dinastiei şi a statului român modern. Sunt sigur că fiica mea,
    Margareta, custodele Coroanei, va găsi înţelepciunea şi forţa de a mă
    reprezenta şi de a duce la îndeplinire toate acţiunile mele publice. Am cerut
    Consiliului Regal să îşi continue menirea şi să prezinte sfatul său custodelui
    coroanei. Mihai, Rege, 1 martie 2016.

    Se încheie, astfel, un capitol,
    deopotrivă eroic şi tragic, din istoria României.

    Abia ieşit din adolescenţă,
    la 19 ani, Mihai I a urcat pe tron în 1940, după abdicarea impopularului său
    tată, Carol al II-lea. Perceput drept imatur şi considerat uşor de manipulat de
    către omul forte al epocii, mareşalul Ion Antonescu, care aşezase România pe
    orbita Germaniei naziste, Regele a rămas mult timp în umbra acestuia. Dar, la 23
    august 1944, când deznodământul celui de al doilea război mondial devenise
    previzibil, tânărul Suveran a avut curajul să-l aresteze pe Antonescu, să
    retragă ţara din alianţa cu Hitler şi să o alăture aliaţilor săi tradiţionali,
    anglo-americanii. Potrivit istoricilor, schimbarea de tabără de la Bucureşti a
    scurtat războiul cu cel puţin şase luni şi a salvat sute de mii de vieţi.
    României şi Regelui său li s-a refuzat, însă, dreptul de a figura printre
    învingători. Pe 30 decembrie 1947, când ţara se afla, practic, sub ocupaţie
    militară sovietică şi era condusă de un guvern comunist marionetă, Regele a
    fost silit să abdice şi să se exileze. Zeci de ani s-a putut adresa poporului
    său, rămas în dosul Cortinei de Fier, doar prin mesaje radiodifuzate.

    Marcată de
    prejudecăţile ideologice induse în deceniile de dictatură, puterea de stânga
    instalată după Revoluţia anticomunistă din 1989 i-a interzis ani în şir Regelui
    să revină în Patrie. Abia în 97, Guvernul cu dominantă creştin-democrată i-a
    facilitat repatrierea, i-a redat cetăţenia română, retrasă de comunişti, şi i-a
    restituit o parte din proprietăţi. Regele s-a pus, din nou, necondiţionat, în
    slujba ţarii sale.

    A promovat admiterea României în NATO şi Uniunea Europeană,
    democratizarea şi decomunizarea instituţiilor, s-a implicat în programe
    caritabile şi de mecenat şi a devenit, astfel, unul dintre cele mai respectate
    şi iubite personalităţi publice.

    Preşedintele Klaus Iohannis şi-a exprimat
    speranţa ca Regele să aibă puterea să treacă peste aceste momente dificile, iar
    familia regală să rămână şi pe viitor acelaşi reper deosebit de speranţă şi
    solidaritate.

    La rândul său, premierul Dacian Cioloş a amintit că Majestatea Sa
    a dăruit poporului, de-a lungul deceniilor, iubire, speranţă şi sprijin.

  • Jurnal românesc – 5.02.2016

    Jurnal românesc – 5.02.2016

    Preşedintele român, Klaus Iohannis,
    afirmă că trebuie să existe o finanţare adecvată a sistemului de sănătate şi o
    mai bună organizare, în contextul în care, anual, în România sunt diagnosticate
    peste 80.000 de noi cazuri de cancer şi mai mult de 50.000 de decese din cauza
    acestei boli. Cu ocazia Zilei Mondiale de Luptă Împotriva Cancerului, Iohannis
    a spus că depistarea precoce şi tratamentul corect pot duce la evitarea
    decesului prin cancer la un număr semnificativ de bolnavi. El precizează că
    România se alătură campaniei demarate de Uniunea Internaţională pentru
    Controlul Cancerului, ale cărei principale scopuri sunt reducerea numărul de
    îmbolnăviri, tratarea cu succes şi creşterea calităţii vieţii a cât mai multor pacienţi. La nivelul UE, cancerul reprezintă
    principala cauza de îmbolnăvire şi a doua cauză de deces.




    Naţionala României se menţine pe locul 16 în clasamentul
    Federaţiei Internaţionale de Fotbal (FIFA), dat publicităţii joi şi în care
    primele 18 poziţii sunt neschimbate faţă de luna precedentă. Belgia ocupă în continuare
    primul loc, urmată de Argentina, Spania şi campioana mondială Germania. Dintre
    adversarele României la EURO 2016, Elveţia este cel mai bine clasată, pe 12, în
    timp ce Franţa, care a urcat un loc, pe 24, şi Albania, care a urcat două
    poziţii, pe 36, sunt în urma tricolorilor. Următoarea ierarhie mondială va fi
    publicată pe 3 martie.






    22 de nave de croazieră şi-au anunţat
    escale, anul acesta, în Portul Constanţa, la Marea Neagră, prima fiind
    programată pe 28 martie. O prezenţă deosebită în acest an va fi velierul Royal Clipper, una dintre
    cele mai luxoase nave de croazieră din lume. Nava, supranumită ‘Steaua
    Mărilor’, şi-a avizat două sosiri în Portul Constanţa, în mai şi iunie. Aceasta
    are o capacitate de 227 pasageri, un echipaj format din 106 persoane, fiind
    utilată cu 114 cabine de lux. Şi în 2016 se menţine trendul sosirii în regiunea Mării Negre a
    navelor de capacităţi mari, cele mai multe fiind din generaţia nouă, cu
    servicii de calitate şi multiple facilităţi la dispoziţia turiştilor. Anul
    acesta, între 8 şi 11 septembrie, se va organiza, în Portul Constanţa, o nouă
    ediţie a SCF Black Sea Tall Ships Regatta, unde vor sosi cele mai spectaculoase
    veliere din lume. În 2015, la terminalul specializat al Portului Constanţa, au
    sosit 36 nave de croazieră cu 35.000 de turişti la bord.





    Angajatorii din Spaţiul Economic European (SEE) oferă, prin intermediul
    reţelei EURES România, 795 de locuri de muncă vacante, cele mai multe în
    Irlanda, Marea Britanie şi Germania, informează Agenţia Naţională pentru
    Ocuparea Forţei de Muncă (ANOFM). În Irlanda sunt scoase la concurs 385 de
    locuri de muncă pentru postul de însoţitor de zbor şi steward, în timp ce în
    Marea Britanie sunt disponibile 151 de locuri de muncă. De asemenea, în
    Germania sunt oferite 147 locuri de muncă pentru asistenţi medicali
    generalişti, factori poştali, bucătari, ospătari, persoane în industria
    gastronomiei de sistem şi barmani, lucrători calificaţi în producţie în
    industria automobilelor. Tot prin intermediul reţelei EURES România,
    angajatorii pun la dispoziţie 55 de posturi vacante în Suedia, 37 în Slovacia,
    6 în Ungaria, două în Norvegia. Persoanele interesate să ocupe un loc de muncă
    pot viziona ofertele accesând portalul EURES naţional, www.eures.anofm.ro.

  • La Course rose

    La Course rose

    “Une Roumaine sur six développera un cancer du sein au cours de sa vie. Nous allons courir pour toi, pour que tu sois victorieuse” – voilà juste un très court extrait du texte qui promeut un des plus importants événements caritatif de masse, en Roumanie – la marche et la course Casiopeea contre le cancer du sein. La “Course rose” se tient ce samedi, 26 septembre, dans le parc Izvor, sur le côté droit du Palais du Parlement. Le cancer du sein est une maladie courante, mais dont on parle assez peu, malgré son impact sur la population féminine roumaine. Où en est-on avec la prise de conscience et la prévention? Combien efficace est une action telle cette course? Pour nous apporter quelques éléments de réponse, la présidente de la fondation Casiopeea, Marina Otelea, médecin spécialistedans et Béatrice Cante et Marion Hegarty, membres de léquipe de Casiopeea.


  • Un proiect cu aplicaţii multiple

    Un proiect cu aplicaţii multiple

    În apropiere de Bucureşti, la Măgurele, au fost puse bazele unui proiect uriaş pentru România, şi nu numai, în domeniul fizicii nucleare. Odată finalizat, laserul de aici va contribui la tratarea cancerului şi la identificarea substanţelor radioactive, va ajuta la testarea circuitelor electronice din sateliţi sau la experimente ce ţin de formarea elementelor Universului. Academicianul Nicolae Zamfir, directorul Institutului de Fizică Atomică Măgurele, şeful proiectului ELI (Extreme Light Infrastructure — Nuclear Physics) în România, într-un interviu pentru Radio România Internaţional: “Ideea proiectului ELI a fost lansată în urmă cu 9 ani, în 2006, când un grup de cercetători, de fizicieni europeni din domeniul laserelor, în frunte cu profesorul Gerard Mourou – francez proaspăt venit din SUA, unde a petrecut 20 şi ceva de ani – a reuşit să coaguleze aceste idei şi eforturi ale cercetătorilor europeni, iar proiectul ELI a fost pus pe lista europeană a megaproiectelor, deci proiectele de anvergură pentru următorii 20-30 de ani din Europa. Această listă conţine 36 de proiecte şi unul dintre ele era construirea unui laser de 1000 de ori mai puternic decât orice laser existent în lume. Imediat după aceea, Comisia Europeană a finanţat prima fază, şi anume faza pregătitoare în care comunitatea cercetătorilor europeni trebuia să stabilească detalii – cum să se construiască şi unde să se construiască -, propunerea a fost apoi aprobată de miniştrii cercetării din UE, în 2009.”



    Niciun stat, oricât de dezvoltat, nu-şi permite să construiască ceva de miliarde de euro şi, spune Nicolae Zamfir, de aceea s-a luat hotărârea ca elementele proiectului ELI să se construiască în 3 ţări est europene care pot beneficia de fonduri structurale — Cehia, Ungaria şi România.



    Potrivit specialiştilor, trei au fost argumentele principale pentru implementarea acestui proiect major pe Platforma Măgurele. Primul este tradiţia tehnico-ştiinţifică îndelungată de la Măgurele, respectiv peste 60 de ani de fizică; al doilea se referă la existenţa celei mai mari concentrări de instituţii de cercetare din ţară – Institutul de Fizică şi Inginerie Nucleară, Institutul de Fizica Laserelor, Plasmei şi Radiaţiei, Institutul de Fizica Materialelor, Institutul de Optoelectronică, Institutut de Fizica Pământului şi Facultatea de Fizică a Universităţii Bucureşti -, iar cel de-al treilea este acela că România a fost a patra ţară din lume care, la începutul anilor 60, a realizat un laser, chiar la Institutul de Fizică Atomică de la Măgurele. Prestigiul României în domeniul ştiinţific a contat foarte mult, mai spune academicianul Nicolae Zamfir, amintind că în fizica nucleară, de exemplu, România este în primul eşalon al cercetării ştiinţifice mondiale, după marile puteri, precum Germania, Franţa, Marea Britanie, Italia: “Proiectul ELI este extrem de important atât pentru noi fizicienii românii de la Măgurele, cât şi pentru România, dar putem extinde importanţa şi la nivel european sau mondial. Este un proiect care ne situează din punct de vedere academic pe poziţie privilegiată, pentru că toţi ochii din lume sunt aţintiţi la Măgurele. Este un instrument cu totul nou, aşteptările sunt foarte ridicate. Când ai un instrument atât de puternic, cu performanţe atât de bune, te astepţi să obţii nişte lucruri cu totul noi. Lucruri noi în fizică înseamnă legi noi, studii noi, aplicaţii noi, nu este de neglijat. Proiectul ELI aşează România pe o hartă de prestigiu şi ne ajută să ne integrăm în acest circuit mondial de valori.”



    Tratarea cancerului fără efectele secundare pe care le are chimioterapia sau scanerul pentru deşeuri radioactive sunt câteva aplicaţii pe care le prevăd, peste 10-20 de ani, cercetătorii care lucrează la laserul de la Măgurele. De asemenea, se vor putea testa circuitele electronice din sateliţi. Viaţa unui satelit depinde de cât de bine rezistă la expunerea razelor cosmice, care afectează circuitele, iar cu acest laser cercetătorii vor putea genera tipul de radiaţie care este în spaţiu şi vor putea testa sistemul de protecţie a sateliţilor la aceste radiaţii. Un alt experiment care va putea fi realizat la Măgurele ţine de formarea elementelor Universului, în condiţiile în care oamenii de ştiinţă înţeleg cum s-au format elementele din tabelul lui Mendeleev până la fier, dar dincolo de fier nu se ştie cum au apărut acestea. 250 de posturi sunt prevăzute în schema proiectului de la Măgurele, dintre acestea fiind până în prezent ocupate circa 60.



    Nicolae Zamfir: “Avem cercetători care sunt la nivelul oricărui institut de cercetare şi universitate din lume. Şi aş numi 3 categorii – sunt câţiva cercetători din institutele din România, foarte puţini, nu pentru că nu ar vrea sau nu ar ajunge la standardele cerute, dar foarte mulţi au un loc de cercetare şi sunt multumiţi cu locul care îl au. A doua categorie sunt străini, din ţări europene, incepând cu polonezi, bulgari, francezi, italieni, englezi, avem şi din Statele Unite, din China, din India, din Japonia – câte unul din fiecare, cu totul sunt vreo 30. Sunt, de asemenea, peste 20 de cercetători români care s-au întors din străinătate, veniţi de pe diferitele grade ale carierei lor ştiinţifice, unii care au terminat studiile doctorale, sau post doctorale, alţii cercetători la universităţile lor, alţii chiar din domeniul privat; din Statele Unite avem câţiva ingineri de excepţie care au lucrat acolo aproape 20 de ani.”



    ELI este prevăzut să se finalizeze şi să devină operaţional în 2018.

  • 20.12.2014

    20.12.2014

    Bilan — Le président Traian Băsescu a accordé, un jour avant la fin de son second mandat consécutif de 5 années à la tête de la Roumanie, sa dernière conférence de presse en cette qualité. Remerciant aux Roumains de lui avoir accordé le privilège de les conduire pendant dix ans, Traian Basescu a abordé plusieurs thématiques importantes de ses mandats : la sécurité de la Roumanie, des relations de Bucarest avec l’UE ainsi que l’Etat de droit.


    « La Roumanie est un pays sûr, plus sûr que jamais, grâce au bon fonctionnement de ses institutions », a dit le président sortant mettant en exergue le partenariat avec l’OTAN et les Etats-Unis et en appelant les autorités à renforcer ces rapports et à investir davantage dans la modernisation de l’armée, dans un contexte régional trouble.


    Pour ce qui est de l’Europe, celle-ci est la seule solution viable pour la prospérité des Roumains, a indiqué Traian Basescu, qui a mis en exergue les deux défis que Bucarest n’a pas toujours pas relevé — l’entrée dans l’espace Schengen et l’absorption efficace des fonds communautaires. Mais le pays « a entrepris des réformes structurelles très importantes, a fait des progrès extraordinaires, même si le pays lui-même ne les reconnaît pas, il satisfait à tous les critères de convergence et il pourrait adhérer à la zone euro », a précisé le président sortant. Tout en plaidant pour plus d’intégration européenne, Traian Basescu a mis également en avant les perspectives de croissance économique de la Roumanie, qui peut être assurée par les fonds européens et les investissements étrangers directs.


    Enfin, le chef d’Etat sortant s’est félicité qu’en matière d’Etat de droit, la Roumanie a fait « des progrès géants ». « Les procureurs et les juges ont senti qu’ils étaient libres et que les hommes politiques n’étaient plus intangibles » – c’est là la source de ces avancées, a estimé Traian Basescu. Il a reconnu que la justice a été la source principale de ses conflits avec la classe politique, tout en soulignant qu’il avait assumé les conséquences de ce combat pour l’indépendance de la justice. « Ce ne sont pas les institutions que nous devons changer, mais les gens et nos objectifs », a conclu, le président sortant.


    Après avoir été ministre des Transports, maire de Bucarest et leader de la principale formation politique de droite, Traian Basescu a remporté les scrutins présidentiels de 2004 et de 2009. De l’avis des analystes, ses deux mandats, bien que émaillées d’âpres disputes politiques, et de deux tentatives échouées de destitution du chef de l’Etat, en 2007 et en 2012, ces deux mandats ont contribué de manière déterminante au renforcement de l’indépendance de la justice et à la dynamisation sans précédent de la lutte anticorruption.



    Présidence – Dimanche aura lieu la cérémonie de passation des pouvoirs entre le président Băsescu et le président nouvellement élu, Klaus Iohannis, et ce dernier prêtera ensuite serment dans une réunion solennelle du Parlement. Klaus Iohannis sera reçu avec garde d’honneur au palais de Cotroceni, siège de la présidence, où Traian Băsescu lui remettra le Sceau de l’Etat. Klaus Iohannis est le 4e président après 1989. Ancien président du PNL, il a remporté 54,43% des suffrages au second tour de la présidentielle du 16 novembre, dépassant le premier ministre en place, le social-démocrate Victor Ponta.



    Budget – Les sénateurs et les députés roumains doivent exprimer leur vote final dimanche matin sur les projets du budget de lEtat et du budget de la sécurité sociale pour 2015. La structure budgétaire table sur un déficit de 1,8% du PIB, sur un taux de linflation de 2,2% ainsi que sur une croissance économique de 2,5%. Les enveloppes les plus importantes iront à lEmploi, aux Finances, à lAgriculture, aux Fonds européens, aux Transports et à léconomie. En revanche la Santé, la Culture, lAdministration et lIntérieur se voient réduire les fonds disponibles. Selon le premier ministre social-démocrate Victor Ponta, aucune hausse de taxes ou d’impôts n’est envisagée pour l’année prochaine, le taux unique d’imposition sur les revenus devant être également maintenu à 16% ; la lutte contre l’évasion fiscale se poursuivra, a encore assuré le chef du gouvernement.



    Révolution — A Timişoara, dans louest de la Roumanie, mais aussi dans la plupart des grandes villes roumaines, de nombreuses cérémonies ont été organisées à la mémoire des victimes de la révolution anticommuniste roumaine. Il y a 25 ans, le 20 décembre 1989, Timişoara était déclarée “première ville roumaine libérée du communisme”, après que des dizaines de milliers de personnes étaient descendues dans les rues de la ville, dans un mouvement de contestation du régime sans précédent. Les évènements de Timisoara, qui ont commencé le 16 décembre, constituent l’étincelle qui a déclenché la Révolution roumaine, qui allait culminer quelques jours plus tard avec la chute du régime du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont mortes et 3400 ont été blessées durant les événements de décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’est à renverser le régime communiste par la violence et à exécuter ses ex-dirigeants.



    Cancer — Des jeunes gens, pour la plupart des survivants de différents types de cancer, issus d’une quinzaine de pays européens participent, à Bucarest, à un sommet continental censé examiner et proposer des solutions aux problèmes auxquels cette catégorie spécifique se voit confronter. Le « Open Space Summit » se veut avant tout une plate-forme de débat sur les soins dédiés aux enfants, aux adolescents, sur les bonnes pratiques en la matière et sur l’implication civique. Les conclusions de cette réunion seront remises par la suite à différentes institutions et associations internationales spécialisées dans le traitement du cancer.



    Boxe — Le boxeur roumain Ion Ionut, dit JoJo Dan, 33 ans, a eu raison de son adversaire canadien Kevin Bizier, deux points à un, lors d’un match de 12 reprises, disputé au Colisée de Québec, devant une dizaine de milliers de spectateurs. Cette partie comptait pour un combat de 12 assauts pour le rang d’aspirant obligatoire des mi-moyens au titre mondial de l’IBF. Au 7e round, le Roumain d’origine a été envoyé au plancher, mais il s’est relevé et a vaincu son adversaire. C’est le Britannique, Kell Brook qui détient actuellement la ceinture mondiale de l’IBF — dans le courant de l’année prochaine, il devra accorder à Jojo Dan une chance de la décrocher.

  • « Offre la vie »

    « Offre la vie »

    Nous nous retrouvons souvent parmi ceux qui signalent par e-mail un cas social ou un problème de santé. Nous cliquons sur J’aime quand nous recevons, sur un réseau social, un message nous disant que nous pouvons aider quelqu’un, chaque « J’aime» étant comptabilisé et se traduisant par une aide matérielle en sa faveur. Comment, depuis un cas qui vous touche, on arrive à fonder une association pour pouvoir continuer à aider, trouver des moyens légaux de soutenir ceux qui ont besoin d’aide et créer un système fonctionnel de donations et de bénévolat, c’est ce que nous allons apprendre aujourd’hui. C’est une histoire contemporaine, dont nous avons invité au micro les deux personnages : Carmen Uscatu et Oana Gheorghiu, présidente et respectivement vice-présidente de l’Association « Offre la vie ».



    Oana Gheorghiu nous parle de la période de début de cette association: « L’Association « Offre la vie » est née un peu par hasard. A ses origines se trouve un cas de leucémie infantile qui nous a été signalé par mail. Nous ne connaissions pas l’enfant. Cela se passait en 2009. Je ne sais pas pourquoi ce cas nous a impressionnées si fort. Le message demandait une aide financière, pour réunir les 150 mille euros nécessaires pour que l’enfant soit traité à l’étranger. Nous nous sommes rendu compte qu’il était impossible de collecter une telle somme en si peu de temps, pour que l’enfant puisse bénéficier de la greffe dont il avait besoin. Ce fut un long combat. Nous avons organisé un meeting. Entre temps nous avons connu l’enfant et sa famille. Nous avons réussi à obtenir un financement pour lui et pour 7 autres dossiers qui se trouvaient à ce moment-là au ministère de la Santé. L’enfant est parti à l’étranger et nous nous attendions à ressentir de la joie pour avoir tâché de sauver une vie. Pourtant, ce ne fut pas du tout le cas, car, entre temps, nous avions reçu des centaines de mails de personnes qui avaient entendu parler de nous. A l’époque, l’association n’existait pas, nous étions deux femmes folles, pourtant, les gens étaient au courant de ce qui s’était passé et demandaient notre aide. Nous avons réalisé que nous n’avions pas le droit de nous arrêter. Et c’est ainsi qu’est née l’idée de cette association. »



    Quelle a été l’activité de l’association fraîchement créée ? Sa présidente, Carmen Uscatu, explique: « Nos projets s’adressent notamment aux personnes atteintes de cancers et, dans ce domaine, nous avons réussi à investir jusqu’ici plus de 3 millions d’euros dans les hôpitaux publics, ce qui a triplé les possibilités de faire des greffes en Roumanie. 18 pièces stériles ont été construites, deux laboratoires de biologie moléculaire ont été modernisés, permettant de diagnostiquer en profondeur les cancers du sang. Au fil des années, nous avons également aidé un millier de patients qui nous ont demandé des informations pour une deuxième opinion médicale et certaines autres choses dont ils avaient besoin à ce moment-là. Nous travaillons avec des volontaires, qui nous aident à recueillir des fonds. Enfin, une de nos réussites importantes concerne une décision gouvernementale récemment adoptée, par laquelle un sous-programme a été créé, permettant de rembourser les analyses nécessaires pour diagnostiquer un cancer. Tout cela, nous l’avons réalisé au début. Entre temps, nous avons réussi à recueillir près de 4 millions d’euros, grâce auxquels le système médical de Roumanie a été modernisé, du moins pour ce qui est du dépistage et du traitement du cancer. »



    Ensuite, une plate-forme en ligne de collecte de fonds a été créée, appelée « la Bourse du bonheur » – un nom reposant sur la conviction que lorsqu’on fait du bien ou que l’on offre quelque chose aux autres, on est heureux. Tout donateur, toute personne intéressée peut accéder à cette plate-forme pour voir à quoi sert l’argent et nous soutenir si nos projets les intéressent — ont précisé nos invitées.



    Carmen Uscatu, présidente de l’Association « Offre la vie » : «Nous avons créé cette plate-forme « La Bourse du bonheur », en pensant que ceux qui offrent de l’argent, ne font, en fait, qu’investir. Lorsqu’ils se proposent de soutenir une cause, les donateurs doivent savoir comment leur argent a été utilisé. Après avoir offert une certaine somme pour une chose, ils doivent savoir que cette chose-là a été réalisée. Nous avons créé ce site transparent pour que les gens puissent y retrouver leur donation, le projet qu’ils ont choisi de soutenir et les résultats à long terme que nous espérons obtenir. Ce n’est pas toujours facile. Des fois, nous réussissons, d’autres fois, ça dure, mais je pense que cela nous a prouvé, à chaque fois, qu’avec de la persévérance, on peut changer les choses en Roumanie. »



    Et puisqu’une association de ce genre ne saurait survivre sans volontaires, « Offre la vie » a réuni autours d’elle des personnes qui s’occupent du site, qui ont mis sur pied une base de données et qui soutiennent les patients gratuitement.



    Oana Gheorghiu, vice-présidente de l’Association précise : « Il y a un grand nombre d’ONGs et c’est là une bonne chose. Peu à peu, les gens apprendront et comprendront que plus on s’implique dans des projets pour la communauté, plus les résultats de notre implication reviennent vers nous. Plus on aide le système de santé, plus c’est mieux pour nous tous et pour nos enfants, à l’avenir. Je pense que le moment est venu de dépasser l’individualisme et de comprendre que nous sommes les victimes de notre attitude. Tant que l’on ne s’implique pas, il n’y a pas de résultat. Je pense que chacun peut, au moins une fois par an, faire un geste de solidarité, défendre une cause, s’investir dans une action. »



    La leçon que l’Association « Offre la vie » nous enseigne c’est que le bénévolat est très important et que celui des compagnies est encore plus important que le bénévolat des personnes. Car, si toutes les compagnies choisissaient de sponsoriser un certain projet et que cet argent soit dirigé vers la santé, l’éducation et l’environnement, notre vie à tous serait meilleure. (Trad. : Dominique)

  • Les soins palliatifs

    Les soins palliatifs

    Qu


    Quels sont les états d’âme qu’éprouve une personne atteinte d’une maladie incurable, parfois dans son jeune âge? Et ceux de la famille ? Quel type de traitement faudrait-il appliquer pour aider ces gens à faire face à la maladie? L’Association Hospice Casa Speranţei offre des solutions à ce problème. Créée en 1992, à Braşov, par le Britannique Graham Perolls, la fondation faisait, à l’époque, œuvre de pionnière pour ce qui est des soins palliatifs en Roumanie. Voici ce que Graham Perolls allait découvrir au début des années 1990. « Il était bien clair que la plupart des patients souffrant de maladies incurables était renvoyés à leur domicile après avoir été hospitalisés. A partir de ce moment-là, les familles devaient les prendre en charge et se débrouiller tant bien que mal, en l’absence d’un traitement médical adéquat et d’un support affectif, psychologique ou religieux. C’était donc une expérience traumatisante. En ce qui nous concerne, nous offrons une thérapie holistique, qui suppose l’administration de médicaments et la maîtrise de la douleur. Il s’agit d’un domaine très spécialisé de la médecine, qui englobe le traitement des autres symptômes associés au cancer, tels que la perte de l’appétit ou les difficultés respiratoires. En fait, nous visons à améliorer la qualité de vie des patients. Notre démarche n’a rien à voir avec la mort, au contraire, elle a trait à la vie. Nous aidons ces gens à vivre aussi bien que possible les jours qui leur restent. Nous apportons aussi de l’aide aux proches de ces malades, car eux aussi ils souffrent souvent. »



    Au bout de dix ans d’activité, consistant à prodiguer des soins palliatifs à domicile aux patients de Braşov, Hospice Casa Speranţei a ouvert, dans cette même ville, son premier centre dédié à ce type de traitement. En 2006, l’association allait créer sa première filiale dans la capitale, Bucarest. Huit ans plus tard, elle y a inauguré un centre de soins palliatifs. Si au début des années 1990, Hospice Casa Speranţei était la première association à délivrer de tels soins, plusieurs autres associations non-gouvernementales sont actuellement actives dans ce domaine.



    C’est vrai qu’elles ne sont pas nombreuses et qu’elles peinent à couvrir les besoins. Graham Perolls. « A présent, seulement 6% des malades de Roumanie qui nécessitent des traitements palliatifs en bénéficient aussi. Il y a donc beaucoup de travail à faire, mais nos deux centres de traitement remplissent également la fonction de centres de formation. Nous dispensons des cours à l’intention des médecins, des infirmières, des pharmaciens et des physiothérapeutes. »



    En 2008 a démarré la collecte de fonds pour la construction du centre de traitement de Bucarest, qui a pu être inauguré en 2014. Le médecin Ruxandra Ciocârlan, directrice des Services aux patients à Hospice Casa Speranţei de Bucarest nous parle des efforts déployés par le personnel de l’établissement et des services que celui-ci offre gratuitement aux malades. « Fonctionnant à capacité maximale, ce centre de services intégrés pourra offrir des soins à 2 mille patients par an. Nous assurons, en outre, des services à domicile aux adultes et aux enfants et un accompagnement aux malades hospitalisés. Nous offrons également des thérapies spécialisées aux malades du cancer et la possibilité d’être hospitalisés. Nous disposons de 23 lits — 15 pour adultes et 8 pour enfants. »



    A part le dialogue avec les patients et leurs familles, qui est essentiel dans les soins palliatifs, Ruxandra Ciocârlan a également identifié d’autres besoins urgents des malades. « Il y a tout d’abord des besoins d’accompagnement, car souvent, les services du système public de santé ne sont pas bien intégrés et connectés, de sorte que les patients ne savent pas toujours à qui ils doivent s’adresser et ce qu’ils doivent faire. L’autre besoin urgent est d’être compris en tant que personnes et non pas en tant que patients atteints de tel ou tel cancer. Ils n’acceptent pas d’être traités comme s’ils étaient « le cancer du sein » ou « le cancer du foie ». Ils sont Ion, Gheorghe ou Maria, des personnes qui souffrent et dont les familles sont, elles aussi, affectées par ce mal. Les patients se posent également des questions existentielles, essentielles : « Pourquoi ça m’arrive ? » et ils veulent être traités et écoutés en tant qu’êtres humains. »



    C’est de ce genre de respect accordé aux patients et à leurs familles qu’a bénéficié Cristina Stănică, aussi bien pour elle-même que pour son enfant, victime d’un cancer du cerveau à l’âge de 8 ans. Un respect qu’elle n’a pas retrouvé, hélas, dans le système public de santé, trop sollicité et miné par toute sorte de problèmes. Cristina Stănică. « Malheureusement, à mon avis, dans le système public de santé, personne n’a de temps pour ce genre de services. Les médecins sont trop sollicités et le système, tel qu’il est, ne peut pas faire davantage. Et puis tout le monde n’a pas la disponibilité d’esprit nécessaire pour ce genre de choses. J’ai rencontré des médecins qui ont fait tout ce qui était humainement possible, j’ai rencontré des médecins qui ont fait leur devoir professionnel de manière irréprochable, sans s’impliquer dans les aspects émotionnels et j’ai aussi rencontré des médecins qui, même s’ils avaient eu le temps, ces aspects-là ne les aurait pas intéressés. Je dois pourtant dire que ces derniers ont été peu nombreux ».



    C’est pourquoi, le traitement strictement médical offert dans les hôpitaux doit être doublé de soins palliatifs qui s’adressent au côté affectif et qui aident les patients à vivre dignement cette expérience. Cristina Stănică. « Nous avons bénéficié tous les deux des soins adressés à l’âme. En parlant de l’équipe médicale de Hospice qui se rendait chez nous, mon enfant l’appelait « nos sourires ». « Quand est-ce qu’ils viennent de nouveau, nos sourires ? », me demandait-il. Nous avons bénéficié d’une équipe médicale extraordinaire, qui nous a traités comme des personnes normales, bien que dans ces moments de désespoir et de colère nous ayons été difficiles à supporter. Ils ont eu une telle intuition de ce que nous étions en train de vivre et de ressentir tous les deux, qu’ils nous ont aidé sans même que nous nous en rendions compte. »



    Il est préférable que les soins palliatifs soient délivrés aussi bien à la maison que par l’hospitalisation du patient, si celui-ci vit seul ou si les membres de sa famille doivent travailler. De toute façon, ce genre de soins est bénéfique à tous : au malade, à sa famille et à son entourage.


    (Aut. : Christine Leşcu ; Trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • Statistiques inquiétantes de l’OMS

    Statistiques inquiétantes de l’OMS

    Selon les estimations, à l’horizon 2035, le nombre de cas de cancer passera de 14,1 millions en 2012 à 24 millions, soit une hausse de 70%.



    Selon le document, deux types de cancers sont les plus menaçants, celui provoqué par des infections, tel le cancer du col de l’utérus, et celui dû au mode de vie. Le taux d’incidence du premier est plus élevé dans les pays pauvres où l’accès aux tests et vaccins demeure problématique. Les recommandations pour un mode de vie sain incluent le renoncement au tabac et à l’alcool, à la consommation d’aliments transformés en faveur d’une alimentation diverse, et riche en fruits et légumes. S’y ajoutent les exercices physiques quotidiens ainsi qu’un temps limité d’exposition au soleil et l’élimination des substances cancérigènes. Les experts affirment que respecter ces recommandations peut réduire à moitié l’apparition de ces maladies.



    Par contre, d’autres facteurs qui favorisent les cancers, tels les radiations, les infections et la pollution, ne peuvent pas être contrôlés. Côté prévention, les femmes de plus de 25 ans devraient passer périodiquement par un test HPV de dépistage du cancer du col de l’utérus. Après 50 ans, les femmes devraient passer par un examen mammaire. Ce qui plus est, les hommes et femmes de plus de 50 ans devraient être soumis périodiquement à un contrôle du côlon. L’agence de l’OMS, chargée des recherches dans le domaine du cancer, a transmis aux gouvernements qu’ils devraient envisager un contrôle plus strict de la consommation d’alcool et de sucre combiné à une augmentation des prix et au renforcement des restrictions à la publicité pour ces produits.



    Selon les statistiques, à l’intérieur de l’UE, le cancer est la deuxième plus fréquente cause de décès et cela malgré les progrès faits ces derniers temps dans la lutte contre cette maladie. 2,8 millions de nouveaux cas de cancer ont été identifiés parmi les européens en 2012, le taux de maladie étant presque égal entre hommes et femmes, selon les chiffres de l’UE. La même année, le cancer a été responsable d’environ 707 mille décès parmi les hommes et 555 mille parmi les femmes. Le cancer de la prostate, dans le cas des hommes, et celui du sein, dans le cas des femmes, sont les formes de cancer les plus fréquentes. Elles sont suivies par le cancer du poumon et celui du côlon. Plus de 78 mille nouveaux cas de cancer sont identifiés chaque année en Roumanie, où cette affection tue 50 mille personnes par an.



    A Bucarest, la stratégie commence par la prévention des facteurs de risque, affirme Cristina Vladu, conseillère au ministère roumain de la Santé : « Dans la stratégie, le plan sur le cancer commence par la prévention primaire, avec les enfants très jeunes : comment faire des exercices physiques, comment manger sain, afin de limiter les facteurs de risque. Puis on continue par la prévention secondaire, où l’accent est mis sur le dépistage des trois cancers reconnus au niveau européen : celui du col de l’utérus, celui du sein et celui du côlon, et ensuite on passe au traitement. Le ministère de la Santé a évalué la liste et à l’heure actuelle il faut ajouter des ressources supplémentaire pour avancer avec cette stratégie. »



    Le cancer du poumon est le plus fréquent en Roumanie, suivi par ceux du côlon, du sein, de la prostate et du col de l’utérus. Côté équipements, le ministère de la Santé négociera avec la Banque mondiale l’octroi d’un crédit qui soit utilisé notamment pour acheter des appareils de radiothérapie. Le président de la Fédération des associations des malades de cancer de Roumanie, Cezar Irimia, affirme qu’hormis le traitement de certaines maladies malignes hématologiques, à ce chapitre, les listes d’attente ont été refaites et les malades attendent entre quelques semaines et plusieurs mois avant de pouvoir bénéficier des procédures de traitement.



    Cezar Irimia : « A présent, hormis les syncopes liées à la disponibilité des médicaments, on manque d’équipements de radio thérapie et de services d’accompagnement psychologique pour les patients touchés par le cancer dans les hôpitaux. Pour ces malades, le médicament est le plus important. Des centaines d’études sont élaborées au niveau mondial afin de découvrir de nouveaux traitements pour les 200 maladies oncologiques, des traitements plus efficaces et plus ciblés. Il s’agit de ce que l’on appelle traitements personnalisés. On a besoin d’une remise à jour régulière de la liste des médicaments remboursés afin de donner aux patients roumains aussi le droit à ces thérapies de dernière génération, le droit à la vie. »



    Les responsables roumains du domaine de la santé affirment qu’ils envisagent de faire des campagnes de dépistage des cancers du col de l’utérus, du côlon et du sein. La mesure répond aux conclusions du plus récent rapport mondial sur le cancer, selon lequel il est difficile d’imaginer que pendant les années à suivre la médecine moderne aboutira à trouver un traitement du cancer et que l’accent devrait être mis sur la prévention. On estime que même les pays les plus riches se permettront de plus en plus difficilement à couvrir les coûts élevés des soins médicaux accordés aux malades.



    Par ailleurs, les pays où les revenus sont plutôt réduits, où une amplification du nombre des cancers est prévue, ne possèdent pas la dotation nécessaire pour gérer une telle situation…(trad. : Alexandra Pop, Alex Diaconescu)



  • A la Une de la presse roumaine 19.06.2014

    A la Une de la presse roumaine 19.06.2014

    Y a-t-il de bonnes nouvelles dans la presse roumaine de ce jeudi pluvieux et morose ? Pas trop, mais en voici quelques-unes : les frais de roaming des Roumains vont baisser à partir du 1er juillet, la Dacia Logan fête son 10e anniversaire, les magistrats corrompus verront leurs pensions de retraite diminuer, 7 personnes atteintes de cancer bénéficieront de traitement de dernière génération remboursé par l’Etat, le tortionnaire Alexandru Visinescu, 88 ans, est la première personne de Roumanie qui sera poursuivie en justice pour crimes contre l’humanité.

  • La lutte contre la corruption

    La lutte contre la corruption

    Accusée par le passé d’inertie ou même de favoriser les hommes politiques et d’affaires, la justice roumaine semble actuellement plus active que jamais. Les actions des hommes de la loi contre la corruption, cette tare de la société roumaine tant incriminée à Bruxelles, sont presque quotidiennes.



    Sous la loupe des hommes de la loi et de la presse bucarestoise se retrouvent actuellement Dan Adamescu, le deuxième homme le plus riche de Roumanie, avec une fortune estimée à environ 1 milliard d’euros. Son nom est lié à un dossier de corruption impliquant aussi quatre juges, déjà placés en détention provisoire cette semaine pour avoir perçu des pots-de-vin allant de 5 mille à 15 mille euros. Accusé de leur avoir offert de l’argent pour obtenir des verdicts favorables à ses affaires, M Adamescu fait déjà l’objet d’une poursuite pénale.



    Parmi les intermédiaires auxquels il aurait fait appel pour graisser la pâte des magistrats figurent son fils Bogdan, mais aussi un jeune avocat — George Dumitru. Celui-ci s’est suicidé en début de semaine s’étant jeté sous la rame du métro à Bucarest. Il venait d’être auditionné par la Direction nationale anti-corruption et de fournir aux procureurs la copie d’un relevé de compte bancaire prouvant le fait qu’il avait reçu de l’argent pour corrompre les juges.



    Par ailleurs, plusieurs médecins font également l’objet des enquêtes des procureurs anti-corruption. Après le dossier des médecins du système public qui effectuaient des interventions chirurgicales esthétiques illégales, l’attention de la justice se dirige maintenant vers neuf personnes impliquées dans une affaire de médicaments remboursés par la Caisse nationale d’assurance maladie.



    Trois médecins d’un hôpital d’oncologie renommé de Bucarest, deux responsables de pharmacies et quatre représentants de sociétés pharmaceutiques ont été mis en détention provisoire pour une période 30 jours, accusés d’avoir émis un millier de fausses prescriptions au nom de malades de cancer, qui ne bénéficiaient pas de ce traitement. Les médicaments étaient ensuite frauduleusement remboursés par la Caisse d’assurance maladie. Le préjudice dépasserait 1,8 milliards d’euros.



    Le gouvernement a salué les efforts de lutte contre la corruption dans la justice et la santé, d’autant plus que ce dernier secteur est confronté à un sous-financement chronique. L’implication des citoyens dans la lutte anti-corruption n’est elle non plus à négliger. Selon une récente étude, les appels de la part des citoyens au sujet des faits de corruption des employés du Ministère de l’intérieur a considérablement augmenté. Un progrès similaire a connu le nombre des dénonciations et des auto-dénonciations des employés de ce ministère. (trad.: Roxana Vasile)

  • 18.04.2014

    18.04.2014

    Radio — Ce 18 avril est la Journée Mondiale des Radioamateurs, marquée depuis 1925, année de la création, à Paris, de l’Union Internationale des Radioamateurs. Selon la publication en ligne pilotmagazin.ro, les radioamateurs communiquent en ondes courtes ou ultra-courtes à l’aide de leurs propres émetteurs — récepteurs, sans intérêts économiques et sans échanger d’autres informations que celles portant sur la qualité des émissions. Il s’agit principalement d’étudier, mettre à l’épreuve et installer des moyens de communication sans intérêt commercial. Les radioamateurs peuvent se réunir dans des associations nationales ou internationales. En tant que mouvement des amateurs de la Télégraphie sans fil, le radioamateurisme est apparu pour la première fois en 1919 aux Etats–Unis. En Roumanie, le premier club de radio amateurs a été créé en 1926, alors qu’en 1936 voyait le jour «L’Association des Amateurs Roumains d’Ondes Courtes ». A présent, les radioamateurs roumains sont représentés au niveau international par la Fédération Roumaine de Radioamateurisme. Selon le site radioamator.exploratori.ro, cet hobby est pratiqué par environ 3 millions de personnes de plus de 150 pays du monde entier.



    Médicaments — Le ministère roumain de la Santé remboursera intégralement les médicaments destinés au traitement du cancer, de l’épilepsie, des maladies neurodégénératives et des maladies endocriniennes. Pour commencer, à partir du mois de mai, 17 nouveaux médicaments seront remboursés aux personnes souffrant de cancer et de maladies rares. Parmi eux — le seul traitement au monde du syndrome de Dravet, une forme grave d’épilepsie qui apparaît dès la première année de vie. Ce médicament était jusqu’ici inaccessible aux enfants roumains, en raison du prix extrêmement élevé. La liste finale des nouveaux médicaments remboursés par l’Etat pourrait entrer en vigueur cet automne. Mécontents de ce délai, les représentants des patients menacent par de nouvelles protestations.



    Touristes — Une quarantaine de bateaux de croisière avec des touristes américains et allemands qui devaient arriver à Odessa sur la côte ukrainienne de la Mer Noire, éviteront cette année cette destination en raison des tensions de la région et feront halte dans le port de Constanta, dans le sud-est de la Roumanie. Le premier navire avec un millier de passagers américains doit arriver à Constanta ce dimanche. La situation d’Odessa est devenue plus tendue après la proclamation, ce mercredi, de la République d’Odessa par des groupes séparatistes pro-russes. Pour leur part, les agents de tourisme s’attendent à ce que les touristes qui s’arrêteront en Roumanie dépensent plus de 4 millions d’euros à Constanta.



    Pâques — Aujourd’hui les chrétiens orthodoxes et catholiques du monde entier, y compris de Roumanie, célèbrent le Vendredi Saint, le jour de la mort de Jésus Christ sur la croix. Si, le Jeudi Saint, les orthodoxes ont peint des œufs, un symbole du sacrifice du Seigneur, aujourd’hui et demain ils préparent le repas pascal traditionnel, dont le plat principal est à base de viande d’agneau. La nuit de samedi à dimanche, les chrétiens orthodoxes et catholiques célébreront la fête de Pâques, soit la Résurrection du Christ.



    Météo — En Roumanie il pleut ce vendredi dans le sud, le centre et l’est du pays, les quantités d’eau étant estimées à 15 — 20 litres par mètre carré. Le vent est très fort, soufflant par endroits avec plus de 55 km/h et plus de 70km/h dans les montagnes. Les températures maximales de ce vendredi iront de 13 à 23 degrés. 12 degrés, du vent et de la pluie à midi à Bucarest.