Tag: candidats

  • Le Petitjournal radio 19.04.2016

    Le Petitjournal radio 19.04.2016

    Bienvenue dans la séquence dactualité proposée par RRI et Le Petit Journal de Bucarest. Comme toutes les deux semaines, nous allons commenter, Jonas Mercier, co-rédacteur en chef, les sujets qui font la Une, en ce moment, de lantenne roumaine de la plus importante publication en ligne destinée aux Français et aux francophones de l’étranger.



    Cette semaine – à deux semaines du coup denvoi de la campagne électorale, les partis politiques, même les grands, semblent avoir du mal à recruter des candidats viables; le manque dintérêt des Roumains pour une conférence intitulée Notre Europe – lEurope des nations, où la vedette incontestable a été la patronne du Front National, Marine Le Pen; les déboires de lOpéra National de Bucarest.






    http://www.lepetitjournal.com/bucarest

  • A la une de la presse roumaine – 18.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 18.04.2016

    Les pour et les contre des candidatures aux municipales,
    et notamment celles à Bucarest, préoccupent ce lundi toute la presse
    électronique roumaine. Mais les choses ne vont pas très bien à lautre bout du
    pays non plus.




  • La semaine du 3 au 8 novembre 2014

    La semaine du 3 au 8 novembre 2014

    Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis, s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle.



    En Roumanie, les deux candidats qui s’affronteront, le 16 novembre prochain, au second tour de scrutin présidentiel sont: le premier ministre social — démocrate et représentant de l’alliance au pouvoir formée du Parti Social Démocrate, de l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie et du Parti Conservateur, Victor Ponta, qui a réuni 40,44% des voix, et le maire de la ville transylvaine de Sibiu et représentant de l’Alliance chrétienne libérale (de centre — droit, d’opposition), Klaus Iohhanis, avec 30,37% des voix. La présence aux urnes a été de 53,17%. Victor Ponta a déjà obtenu le soutien de plusieurs autres candidats qui viennent de quitter la compétition, dont l’ancien premier ministre libéral Calin Popescu Tariceanu, et des représentants du courant populiste en Roumanie, Corneliu Vadim Tudor et Dan Diaconescu, et compte aussi sur le soutien de Teodor Melescanu, ancien directeur du Service de renseignements extérieurs. Pour sa part, Klaus Iohannis sera soutenu par la candidate indépendante et ancienne ministre de la Justice, Monica Macovei. L’Union Démocratique des Magyars de Roumanie (composante de la majorité gouvernementale) a décidé de ne pas donner de consignes de vote, laissant ses troupes voter en fonction de leur conscience individuelle.



    De nombreux Roumains de la diaspora ont voté au premier tour de l’élection présidentielle.



    Les Roumains de la diaspora sont allés aux urnes en grand nombre. Plus de 161 mille Roumains de l’étranger — un chiffre record — ont exercé leur droit de vote au premier tour de l’élection présidentielle, dans les 294 de bureaux de vote ouverts à l’étranger. Dans certains cas, les gens ont exprimé leur mécontentement d’avoir dû faire la queue pendant des heures, parfois sans même pouvoir voter avant la clôture des urnes. Des files d’attente de plusieurs centaines de personnes se sont formées dans certaines capitales européennes. Afin d’éviter de telles situations au second tour de scrutin du 16 novembre, le ministère roumain des Affaires étrangères et la Commission électorale centrale ont mis au point des mesures censées simplifier le processus électoral. Ainsi, les Roumains de l’étranger pourront télécharger le formulaire de la déclaration sur l’honneur posté sur les sites des deux institutions mentionnées et le compléter avant de se rendre aux bureaux de vote ; ils devront néanmoins signer et dater la déclaration devant les membres des équipes qui tiennent ces bureaux. Un nombre accru d’isoloirs sera aussi mis à la disposition des électeurs roumains de l’étranger.



    La commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu, a participé à Bucarest à Bucarest au lancement de l’Accord de partenariat avec la Roumanie.



    A Bucarest a été lancé cette semaine l’Accord de Partenariat entre la Roumanie et la Commission européenne, en présence de la commissaire européenne chargée des Politiques régionales, la Roumaine Corina Creţu. Le document, élaboré et négocié avec les experts européens pendant une année, a été adopté par l’exécutif européen en août dernier. La Roumanie a été le 11e Etat membre à obtenir l’approbation de ce document. L’accord de Partenariat réglemente l’utilisation des 43 milliards d’euros de fonds européens dont 22 milliards de fonds de cohésion, alloués à la Roumanie pour la période 2014 — 2020. L’argent devrait financer des projets dans les domaines de l’infrastructure, de la santé et de l’éducation, ainsi que de développement et de modernisation des communautés locales, de création d’emplois et de récupération des décalages enregistrés par rapport à d’autres Etats de l’Union.



    La Banque centrale de Bucarest a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour la fin 2014



    La Banque centrale de Bucarest a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour la fin 2014, de 2,2% à 1,5%. Le gouverneur Mugur Isărescu a précisé que cette baisse était due notamment à la baisse du prix du pétrole, à la stabilité du prix du gaz, à une bonne récolte agricole en Roumanie, mais aussi à l’augmentation des importations provenant des Etats qui n’ont plus de relations commerciales avec la Russie. De l’avis du gouverneur de la Banque centrale, la stabilisation de l’inflation prévue pour l’année prochaine peut créer des conditions pour une croissance économique à long terme. Par ailleurs, la Banque nationale a de nouveau diminué, de 0,25%, son taux directeur, fixé à 2,75 % par an, ainsi que les taux des réserves minimales obligatoires pour les passifs en devises, arrivés à 14%. Selon les prévisions d’automne de la Commission européenne, la Roumanie est sortie de la récession, enregistrant une croissance de 1% du PIB au 3e trimestre par rapport au 2e, après deux baisses consécutives. Selon ces prévisions, la Roumanie enregistrera une croissance économique de 2% en 2014, contre 2,5% prévue antérieurement. La consommation privée et les exportations ont été les principaux moteurs de la croissance, alors que les investissements ont continué de la freiner.



    En Ligue Europa, une seule équipe roumaine garde encore des chances de qualification.



    En football, le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, a fait jeudi soir match nul — 2 partout — avec les Portugais de Rio Ave, dans un match comptant pour la poule J de la Ligue Europa. Ayant accumulé 7 points, Steaua se retrouve en 2e position de sa poule, devancé par les Ukrainiens de Dinamo Kiev. Egalement jeudi, dans la poule D, l’équipe du club vice champion de Roumanie, Astra Giurgiu, a fait un match nul, 1 partout, à domicile, avec la célèbre équipe écossaise Celtic Glasgow, perdant toute chance de qualification au printemps européen.

  • La semaine du 22 au 27 septembre 2014

    La semaine du 22 au 27 septembre 2014



    Visite du premier ministre roumain Victor Ponta à New York.




    La Roumanie rejette toute forme de pression extérieure infligée aux Etats de l’Europe de l’est et soutient fermement l’intégrité et la souveraineté de l’Ukraine — a déclare jeudi dans la soirée, le premier ministre roumain Victor Ponta dans un discours à New York, devant le plénum de la 69e Assemblée générale des Nations Unies. Les actions agressives de la fédération de Russie en Ukraine ont un impact très important sur les Etats de l’Europe de l’est, a également ajouté le chef de l’Exécutif de Bucarest. Or, de l’avis du premier ministre roumain, la clé de la stabilité régionale est justement la coopération régionale et la promotion des valeurs et principes universels de la Charte des Nations Unies. Par la voix de Victor Ponta, la Roumanie exprime son appui à la création d’une solidarité internationale censée s’opposer aux nouveaux défis terroristes. La prolifération des mouvements islamistes radicaux et l’apparition de nouveaux groupements tels l’Etat islamique qui menace de déstabiliser le Proche Orient dans son ensemble sont profondément inquiétantes. C’est pourquoi tous les pays devraient rester unis et lutter contre le terrorisme, partout où il apparaît — a précisé le premier ministre roumain Victor Ponta, qui s’exprimait à New York, devant la 69e assemblée générale des Nations Unies.



    Les candidats aux élections présidentielles



    Mardi a été le dernier jour de dépôt au Bureau électoral central des candidatures aux élections présidentielles de novembre. 14 est le nombre final des aspirants au fauteuil présidentiel. Plusieurs premières caractérisent ce scrutin. Il y a deux femmes candidates, à savoir : la députée européenne et ancienne ministre de la justice, Monica Macovei, candidate indépendante ; et Elena Udrea, présidente du Parti du Mouvement Populaire, pro — présidentiel. Autre nouveauté : la participation d’un ancien chef des Services de renseignements extérieurs, Teodor Melescanu, qui vient de quitter sa fonction justement pour se porter candidat. Mais les favoris du scrutin sont le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et Klaus Iohannis, le maire d’ethnie allemande de la ville de Sibiu, chef du PNL et représentant de l’Alliance Chrétienne Libérale, d’opposition. Sa situation n’est pourtant pas claire pour l’instant, car le 30 septembre la Haute Cour de Justice et Cassation doit donner son verdict dans un dossier d’incompatibilité. C’est l’Agence nationale d’intégrité qui accuse Iohannis de détenir simultanément la fonction de maire de la ville de Sibiu et de représentant de la municipalité au sein de l’assemblée générale des actionnaires de deux sociétés commerciales.




    Coopération roumano — chinoise



    La Roumanie souhaite collaborer avec la Chine dans le domaine des projets d’infrastructure. Il s’agit plus concrètement de la construction d’une voie ferrée à grande vitesse reliant la capitale, Bucarest, à la ville de Iasi, dans le nord — est du pays, pour arriver enfin à la frontière avec la République de Moldova, avec la possibilité d’être continuée jusqu’à Chisinau, la capitale moldave. Les responsables roumains envisagent également la création d’un périphérique ferroviaire de Bucarest. Deux grands projets d’infrastructure chiffrés à quelque 6 – 7 millions d’euros chacun. A l’issue des pourparlers avec le vice premier ministre chinois, Zhang Gaoli, en visite en Roumanie, le ministre roumain du Développement régional et vice premier ministre, Liviu Dragnea, a précisé qu’une réunion des experts roumains et chinois était déjà programmée pour la seconde moitié du mois d’octobre.




    La Roumanie et les fonds européens



    Les fermiers qui exploitent entre 5 et 30 hectares de terrain agricole recevront à partir de l’année prochaine une subvention plus importante provenant des fonds européens et du budget d’Etat, à savoir 210 euros par hectare. C’est ce qu’a précisé pour la radio publique roumaine le ministre roumain de l’agriculture Daniel Constantin. Celui-ci a expliqué que cette mesure était censée encourager les personnes qui détiennent des parcelles de moins de 5 hectares à s’associer afin de recevoir des sommes plus importantes. Pour ce qui est de l’appui accordé aux cultivateurs de variétés roumaines de légumes, le ministre de l’agriculture a annoncé l’introduction de nouvelles subventions, qui sont en train de recevoir l’avis de la Commission Européenne. Par ailleurs, la Roumanie utilisera un nouveau modèle d’accès aux fonds européens, unique en Europe, qui respectera le principe du « premier arrivé, premier servi », a annoncé cette semaine le ministre chargé du domaine, Eugen Teodorovici. Bien que plus strictes, les règles seront également plus simples, a souligné le ministre, précisant que ces nouvelles procédures visent à réaliser une meilleure absorption des fonds européens, notamment pour les projets ruraux.



    30 enfants roumains sauvés par la police



    Des policiers roumains ont participé à une ample opération organisée par l’agence européenne Europol. L’opération appelée Archimède a visé plusieurs structures criminelles du continent européen. Plus de 20 mille policiers des 28 Etats membres de l’UE, et d’autres pays d’Europe ont participé à environ 300 actions à travers le continent. Ils ont arrêté un millier de trafiquants de drogue, sauvé plusieurs centaines de victimes des réseaux criminels, y compris une trentaine d’enfants roumains qui allaient être obligés à se prostituer ou à mendier. Selon un communiqué de l’Inspection Générale de la Police Roumaine, les policiers ont effectué des perquisitions à l’aéroport de Bucarest et aux points de passage de la frontière. Sur les 100 personnes interrogées, 14 ont été arrêtées, étant soupçonnées de traite de personnes. La police roumaine a également confisqué plus de 4 kilos de substances et des médicaments suspects. (trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 25.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 25.09.2014

    Dans la presse roumaine, ce jeudi : différents articles consacrés aux candidats aux élections présidentielles de novembre.


  • A la Une de la presse roumaine 24.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 24.09.2014

    Les candidats aux élections présidentielles se retrouvent sous la loupe des quotidiens nationaux qui évoquent aussi le rôle que joue l’Eglise dans les campagnes électorales roumaines. Le scandale des manuels d’école, les irrégularités découvertes dans le chantier d’une autoroute et les échecs de la joueuse roumaine de tennis Simona Halep figurent également dans les pages de la presse écrite de Bucarest.


  • La course présidentielle en Roumanie

    La course présidentielle en Roumanie

    Le second mandat du président Traian Băsescu est entré sur la dernière ligne droite. Un bilan sujet à controverses et une image mitigée, voilà ce qu’emporte le chef de l’Etat roumain, champion autoproclamé de la lutte contre la corruption, mais dont le frère cadet se trouve derrière les barreaux. Détesté des uns, adulé des autres, Basescu ne fait ni froid ni chaud à la grande majorité des Roumains. Les yeux rivés sur l’avenir, les électeurs semblent s’intéresser davantage à sa succession.



    Le favori de la quasi-totalité des sondages pour lélection présidentielle de novembre est le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Unique candidat de la gauche et chef de file d’un parti discipliné, qui contrôle la plupart des leviers de l’administration, Ponta jouit d’un important avantage logistique. A cela s’ajoute l’image de leader sensible aux ennuis du peuple. Une image intensément alimentée par une partie des médias, mais aussi par la soif revancharde des militants socialistes, dont le parti n’a plus remporté le scrutin présidentiel depuis 2000. Pour le paysage politique roumain, Victor Ponta, 42 ans, est incroyablement jeune pour un potentiel gagnant des présidentielles. Ses adversaires le jugent insuffisamment mûr pour la fonction suprême de l’Etat et ces accusations ont parfois été alimentées par certains épisodes de sa prestation publique.



    Alors que la gauche politique fait jouer toutes ses ressources et énergies en misant sur un seul candidat, la droite, très divisée, étale toute une liste de présidentiables. Réunis dans ce qu’on appelle l’Alliance Chrétienne-Libérale, les formations politiques les plus importantes de l’opposition, à savoir le PNL et le PDL, soutiennent la candidature du nouveau leader des libéraux, Klaus Iohannis, issu de la minorité ethnique allemande et maire de Sibiu, ville du centre de la Roumanie. Le sérieux et la maigre imagination de Iohannis sont en fort contraste avec la joie parfois inappropriée du premier ministre. Agréé par les électeurs citadins, surtout de sa Transylvanie natale, objet de la fascination que bien des Roumains éprouvent devant le mythe de l’efficacité allemande, Iohannis est, aux yeux de ses détracteurs, trop provincial pour pouvoir tenir les rênes du pays.



    En ce qui les concerne, les sociologues affirment que la majeure partie de l’électorat roumain n’est pas préparée à accepter à la tête d’un pays de 80% d’ethniques roumains chrétiens-orthodoxes un personnage issu d’une communauté ethnique minoritaire et de religion protestante. Klaus Iohannis apparaît pourtant dans les sondages comme le contre candidat de Ponta au deuxième tour de scrutin, mais qu’il ne remporterait probablement pas.



    Quant aux autres candidats de la droite, ils sont crédités d’un nombre infime d’intentions de vote, leurs chances de gagner étant donc nulles. Ancien premier ministre à succès et leader du PNL, Călin Popescu-Tăriceanu a beau déposer sa candidature, au nom de la dissidence connue sous le nom de libérale-réformatrice, affirment les analystes.



    Désavouée par son propre parti, celui démocrate-libéral, la députée européenne Monica Macovei aspire à la présidence du pays en vertu, dit-elle, de ses affinités spirituelles avec feu Nelson Mandela.



    Enfin, c’est au sein du PMP, pro-présidentiel, que les élections de cet automne suscitent les plus vives passions. Même s’il a été investi pour représenter le parti au scrutin de novembre, l’ex-ministre Cristian Diaconescu est durement contesté par son propre chef, l’impopulaire Elena Udrea, laquelle est convaincue d’être la seule capable de vaincre Ponta. (trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 31.07.2014

    A la Une de la presse roumaine 31.07.2014

    Sujets divers dans les quotidiens parus ce jeudi à Bucarest. Le bilan des inondations qui ont frappé la Roumanie ces derniers jours et la réaction des autorités font toujours l’objet d’amples articles dans la presse écrite. Les journaux parlent aussi des deux candidats favoris au scrutin présidentiel de cet automne.


  • A la Une de la presse roumaine du 09.06.2014

    A la Une de la presse roumaine du 09.06.2014

    Sujets variés dans les quotidiens parus ce lundi à Bucarest qui parlent des candidats, de la gauche et de la droite, au scrutin présidentiel de cet automne. Les estimations relatifs à la production de blé de cet automne, le statut incertain du projet de l’autoroute Comarnic — Brasov et la finale du Roland Garros joué par la Roumaine Simona Halep, figurent également dans les pages des quotidiens parus ce lundi à Bucarest.


  • Candidats roumains aux élections pour le Parlement Européen

    Candidats roumains aux élections pour le Parlement Européen

    Ce mercredi ce fut le terme final pour déposer les candidatures pour le Parlement Européen et à partir de jeudi on peut déposer les éventuelles contestations dont le délai maximum de solution est 16 avril. Ce qui était prévisible, tous les partis parlementaires ont avancé des listes complètes d’aspirants briguant les 32 mandats de députés européens auxquels la Roumanie a le droit. L’alliance de gauche formée par le Parti Social Démocrate (PSD) — l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie — le Parti Conservateur, au gouvernement, leur partenaire dans l’Exécutif, l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR), l‘opposition libérale et celle démocrate-libérale ont conservé, en général, pour les places éligibles de leur liste des noms ayant confirmé dans le mandat actuel les attentes des chefs des partis.



    Il est, d’ailleurs, extrêmement probable que les sociaux-démocrates Corina Cretu et Càtàlin Ivan, les libérales Norica Nicolai et Adina Vàlean, Théodor Stolojan des démocrates-libéraux ou Iuliu Winkler de UDMR se retrouvent dans le futur législatif communautaire. Entré en première dans la Parlement de Bucarest, le Parti du Peuple- Dan Diaconescu (PPDD) — populiste — ouvre sa liste avec son président fondateur , l’ex-vedette TV Dan Diaconescu. Hormis ces formations, ont également déposé des listes de candidats quelques partis extra-parlementaires.



    Se revendiquant de la droite populaire l’ex-premier violon du gouvernement de coalition de la fin des années ’90, le Parti Pational Paysan Chrétien Démocrate et les nouvellement parus Mouvement Populaire, Nouvelle République et Force Civique — tous proches du président Traian Bàsescu. A gauche : l’Alliance Socialiste, le Parti de la Justice Sociale et le Parti Ecologiste.



    Toujours en tant que formation indépendante, une liste a été déposée par l’Association Nationale des Agriculteurs. Jadis, au début des années 2000, le Parti de la Grande Roumanie (nationaliste, populiste) était la deuxième force politique du pays. Aujourd’hui, hors du Parlement de Bucarest, mais qui semble rester un label provoquant des passions. Actuellement dans une relation « toutes griffes dehors » le fondateur du parti, Corneliu Vadim Tudor et l’ex-maire de Cluj (Nord-ouest), Ghororghe Funar, ont déposé, sous le même sigle, des listes concurrentes. Laquelle de ces listes figurera sur les bulletins de vote, c’est la décision du Bureau Electoral Central.



    A leur tour, entrent en lisse les candidats indépendants. Le nom le plus sonore est celui de l’ancienne championne mondiale de gymnastique sportive Corina Ungureanu. Acteur très populaire et politicien controversé, l’ancien ministre libéral de la Culture Mircea Diaconu est, lui aussi, candidat indépendant sans savoir s’il s’est en vain porté candidat. L’Agence Nationale d’Intégrité a avertit que, violant la loi concernent l’incompatibilité, il ne saurait plus occuper une fonction éligible jusqu’à 2015.



    Pour la plupart de ces concurrents, la course électorale est un exercice tout à fait platonique. Selon les sondages concernent l’intention de voter, l’alliance dominée par le PSD pourrait s’adjuger la moitié des mandats. Le reste serait imparti entre libéraux, démocrates-libéraux, ceux du Mouvement Populaire et de l’UDMR. Aucune des autres listes n’atteindraient le seuil électoral de 5%. (trad. Costin Grigore)

  • 26.08.2013

    26.08.2013

    Egypte – Le ministère roumain des affaires étrangères recommande à ses ressortissants d’éviter les déplacements en Egypte avant le rétablissement de la sécurité dans ce pays. Plusieurs régions d’Egypte sont toujours en état d’urgence, où le couvre-feu est également instauré. La situation demeure tendue dix jours après l’intervention de l’armée contre les manifestants islamistes qui réclamaient la réinstallation du président déchu Mohamed Morsi. Plus d’un millier de personnes ont péri dans les affrontements de ces derniers jours



    Transports – En Roumanie, la juriste Ramona Manescu, 41 ans, députée européenne depuis 2007, est la nouvelle ministre des Transports. Elle est membre du PNL depuis 1990. Les fonctions de ministre des Transports sont vacantes depuis juillet dernier, lorsque le libéral Relu Fenechiu a démissionné après avoir été condamné à une peine de prison ferme pour abus de fonctions. L’intérim a été assuré par le premier ministre social démocrate Victor Ponta.



    Visite – Le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, entame une visite de deux jours en République de Moldova, où il s’entretiendra avec son homologue moldave, Iurie Leanca. Il doit participer à l’inauguration des travaux du gazoduc Iasi — Ungheni et au Forum de l’Eurorégion Siret-Prut-Dniestr, événement auquel sera présent aussi le commissaire européen à l’énergie, Gunther Oettinger. Les ministres qui accompagnent Victor Ponta dans cette visite aborderont avec leurs homologues de Chisinau des sujets relevant des domaines de l’énergie, de l’éducation ou de la santé. Parmi eux, l’interconnexion des réseaux énergétiques des deux pays, les bourses d’études accordées par la Roumanie aux jeunes moldaves, la mise en place des services mobiles d’urgence en République de Moldova sur le modèle du SMURD roumain.



    Négociations – Le ministre roumain de l’Economie, Varujan Vosganian, fera, mardi, une visite officielle à Kiev, accompagné par une délégation gouvernementale. Le but de la visite, c’est la reprise des négociations avec la partie ukrainienne afin de récupérer les dépenses faites par la Roumanie lors de sa participation à la construction du Combinat minier d’amélioration des minerais acides de Krivoï Rog. Le montant est estimé à 1 milliard de dollars. La construction de l’usine de Krivoï Rog a commencé en 1983, du temps de l’Union soviétique, avec l’ancienne RDA, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie et la Roumanie. En 1990, les travaux, réalisés à 70%, ont été arrêtés, et l’investissement est en conservation depuis 1998, dans l’attente de trouver une solution.



    Baccalauréat – En Roumanie, plus de 55 mille candidats à la deuxième session du baccalauréat ont passé ce lundi la première épreuve écrite de cet examen, celle de langue et de littérature roumaines. La session d’été du bac a été émaillée par un grave incident, à savoir la fraude découverte dans un lycée de Bucarest, dont la proviseure a d’ailleurs été arrêtée. Selon les données fournies par le Ministère de l’Education, le taux de réussite à la session juin-juillet du bac a été de 55%.



    Poésie – L’écrivain roumain Mircea Cartarescu est le gagnant du Grand prix de poésie au Festival littéraire international qui a ouvert ses portes lundi en Serbie, à Novi Sad. Selon les déclarations du directeur du festival, la distinction n’est pas attribuée seulement à un écrivain d’exception, mais aussi à une culture vitale, qui s’est réaffirmée en dépit de toutes les difficultés. La Roumanie est représentée au festival de Novi Sad par six poètes et une anthologie de poésie contemporaine.



    Cinéma – La Roumanie participe jusqu’au 31 août au Festival du Film de Douarnenez en France avec une série de productions cinématographiques déjà primées lors de grandes compétitions. Parmi ces films, “La position de l’enfant”, du réalisateur Calin Peter Netzer, qui a remporté L’Ours d’or à la Berlinale de cette année. Ce même film est la proposition de la Roumanie aux Oscars 2014, dans la catégorie meilleur film en langue étrangère”. Un autre film roumain participant au festival de Douarnenez est “Au delà des collines”, de Cristian Mungiu, prix du meilleur scénario et de la meilleure interprétation féminine au festival de Cannes en 2012.