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  • Forte concurrence à la Mairie de Bucarest

    Forte concurrence à la Mairie de Bucarest

    Bucarest rassemble un dixième
    de l’électorat roumain, l’édile en chef de la capitale roumaine étant le
    responsable élu avec le plus grand nombre de voix, à l’exception du chef de l’Etat.
    La capitale est la ville la plus riche de Roumanie, avec des indicateurs économiques
    supérieurs à la moyenne de l’Union européenne, elle est aussi la ville qui
    affiche la démographie la plus dynamique du pays. Cette réalité transforme le
    poste de maire général en un trophée convoité par tous les partis politiques. Les
    élections locales de cette année, initialement programmées au mois de juin, ont
    été reportées au 27 septembre en raison de la pandémie de Covid-19, les mandats
    des élus locaux – maires, chefs et membres des conseils départementaux, membres
    des conseils locaux – ayant été prolongés de six mois.

    A Bucarest, dix-huit
    candidatures au poste de maire général ont été validées, représentant l’ensemble
    de l’échiquier politique, depuis la droite conservatrice à la gauche radicale, ainsi qu’une large panoplie de professions: économiste,
    ingénieur, mathématicien, philologue, comédien, journaliste, guide de montagne,
    médecin, médecin vétérinaire, contrôleur de trafic aérien, ou encore expert en relations
    internationales. Les sondages sur les intentions de vote de l’électorat privilégient,
    pour l’instant, une confrontation entre deux candidats. Ancienne vedette très
    visible et très vocale d’une chaîne de télévision arrimée à gauche, Gabriela
    Firea devenait, il y a quatre ans, la première femme et le premier adhérent du
    Parti social-démocrate à se faire élire au poste d’édile en chef de Bucarest.
    Dans le même sillage, le PSD adjugeait aussi les mairies des six
    arrondissements de la capitale roumaine. A présent candidate à sa propre
    succession et soutenue par le plus important parti politique de l’opposition
    parlementaire, la maire générale part en campagne avec un palmarès plutôt
    modeste et le handicap d’une inévitable usure du pouvoir. Bucarest est
    suffoquée par la pollution, paralysée par une circulation infernale, avec une
    régie de chauffage urbain en faillite et une infrastructure fragile. Son
    principal contre-candidat est le mathématicien et activiste civique Nicuşor
    Dan. L’« Union Sauvez Bucarest », l’organisation non-gouvernementale qu’il
    a fondée, a été le noyau autour duquel s’est construite l’Union Sauvez la
    Roumanie, devenue, depuis, la troisième force politique au Parlement roumain. Ultérieurement,
    Nicuşor Dan a quitté le parti, pour des divergences de doctrine, mais sa
    candidature actuelle est soutenue aussi bien par l’USR que par le Parti
    national libéral, au pouvoir.

    Parmi les autres candidats, les commentateurs
    remarquent au moins deux personnages qui ajouteront des couleurs à la campagne
    électorale: il s’agit du député européen Traian Băsescu et du sénateur Călin
    Popescu-Tăriceanu. Le premier avait déjà été élu à la tête de la mairie de
    Bucarest en 2000 et ensuite à la tête de l’Etat roumain pendant dix ans, tandis
    que le second a rempli un mandat de premier ministre. Camarades politiques dans
    un premier temps et ennemis jurés par après, Băsescu et Popescu-Tăriceanu sont
    considérés par certains analystes comme le tandem le plus efficace ayant géré l’administration
    roumaine. C’était eux qui tenaient le
    gouvernail en 2007, lorsque la Roumanie a intégré l’Union européenne. Bientôt
    septuagénaires, l’ancien président et l’ancien premier ministre peuvent
    paraître ridicules en affichant leurs nouvelles ambitions de maires de Bucarest.
    Les commentateurs considèrent, néanmoins, que ce que les deux hommes sont en
    train de faire c’est de booster leurs partis politiques respectifs, le Parti du
    Mouvement populaire dans le cas de Traian Băsescu et l’Alliance des libéraux et
    des démocrates dans celui de Călin Popescu-Tăriceanu, à l’attente de l’autre
    scrutin, législatif, de l’automne. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Négociations et auditions

    Négociations et auditions

    L’équipe
    exécutive virtuelle du premier ministre roumain désigné, Florin Cîţu, doit
    passer, ces jours-ci, par le rituel des auditions aux commissions
    parlementaires spécialisées, qui précèdent le vote d’investiture. En fait, c’est
    la troisième fois que ce face à face a lieu en l’espace de seulement quelques
    mois, puisque les candidats aux postes ministériels sont les mêmes à avoir
    composé le gouvernement mené par le patron des libéraux roumains, Ludovic Orban,
    qui remplaçait, en novembre dernier, l’Exécutif de la sociale-démocrate Viorica
    Dăncilă et qui était démis par motion de censure en février dernier. Les mêmes
    candidats actuels, dirigés toujours par Ludovic Orban, rataient une nouvelle
    investiture suite à la décision d’inconstitutionnalité émise par la Cour
    constitutionnelle. Une modification existe néanmoins dans cette formule d’équipe
    gouvernementale – Lucian Heiuş devrait assumer le portefeuille des finances
    publiques, un poste devenu vacant après la désignation de Florin Cîţu en tant
    que premier ministre hypothétique.

    Parallèlement aux auditions, les libéraux
    affirment négocier avec les autres
    partis politiques, à l’exception du tandem gouvernemental de gauche formé du Parti
    social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (PSD-ALDE),
    afin de rassembler une majorité parlementaire. Les élus du parti national
    libéral (PNL) ne représentent qu’environ 20% du total, la gauche continuant à
    dominer en nombre le Législatif de
    Bucarest. Cela veut dire que, pour obtenir l’investiture, le gouvernement Florin
    Cîţu a besoin de ramasser des votes de sénateurs et députés de toutes les
    familles politiques. Or, à l’issue des discussions de ce lundi, Dan Barna, le
    chef de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), troisième force parlementaire, avouait
    que l’on ne lui avait rien demandé à l’égard du vote d’investiture du nouveau
    Cabinet, la réunion avec M. Cîţu ayant eu un caractère purement technique. A
    son tour, le leader de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), Kelemen
    Hunor, déclare qu’aucune décision n’a été prise pour l’instant au sujet du
    soutien au nouveau gouvernement libéral. Les élus du parti Pro România, des
    dissidents sociaux-démocrates menés par l’ancien premier ministre Victor Ponta,
    ont fait savoir qu’ils voteraient contre l’Exécutif proposé. Enfin, les
    libéraux semblent ignorer complètement la position du PSD et de l’ALDE. Leur
    manque d’appétit pour les négociations alimentent les spéculations des
    commentateurs qui y voient une nouvelle tentative du PNL, favori des sondages
    sur les intentions de vote, de forcer la convocation d’élections législatives
    anticipées. Pour ce faire, il faudrait que le Parlement rejette deux
    gouvernements en l’espace de 60 jours, ce qui permettrait de le dissoudre.

    Partisan de ce scénario et patron politique des libéraux, le chef de l’Etat,
    Klaus Iohannis, reconnaissait que les chances de convoquer un scrutin anticipé
    avaient chuté à moins de 50% après l’invalidation, par les juges
    constitutionnels, de la candidature de Ludovic Orban au poste de premier
    ministre. Selon les experts, le 21 juin est la date limite pour organiser un
    tel scrutin, car au-delà de cette date, le Législatif actuel entamera les six
    derniers mois de son mandat et ne pourra plus être dissout. Au cours des trois
    décennies de démocratie post-communiste, des élections législatives anticipées
    n’ont jamais été convoquées, quel que fût le degré d’instabilité présent sur la
    scène politique de Bucarest. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 16.11.2019

    16.11.2019

    Election présidentielle — En Roumanie, la campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel, prévu le 24 novembre, se poursuit. Les deux candidats qui restent en lice sont le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et la cheffe de file du PSD et ex-première ministre, Viorica Dancila. Selon le résultat final communiqué jeudi par le Bureau électoral central, Klaus Iohannis a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 37,82% des voix, suivi par Viorica Dancila avec 22,26%. Le taux de participation au niveau national a été de 51,19%. Dans la diaspora, où les gens ont pu voter pendant trois jours, une participation record de 675.000 personnes a été enregistrée. Comme au premier tour de scrutin, les Roumains de l’étranger auront 3 jours à leur disposition pour voter : à commencer par le vendredi 22 novembre de midi à 21h, heure locale, puis le samedi 23 et le dimanche 24 novembre de 7h du matin à 21h, heure locale. En cas de besoin, le vote peut être prolongé jusqu’à minuit.



    Tourisme — 230 compagnies de tourisme de 16 pays sont présentes, jusqu’à dimanche, à la plus grande Foire du tourisme de la Roumanie, organisée à Bucarest. L’événement réunit des agences de tourisme, des tour-opérateurs ainsi que des régions touristiques représentées par des associations de profil ou par des conseils départementaux. Les visiteurs peuvent choisir des vacances pour cet hiver, mais aussi pour l’été prochain, et les exposants affirment que les réductions pour les paquets touristiques vont jusqu’à 45%.



    Police — Les policiers roumains ont ramené au pays 13 personnes signalées à l’international, a annoncé samedi l’Inspection générale de la Police roumaine. 5 telles personnes ont été extradées du Royaume Uni et remises à la Police roumaine, 2 d’Allemagne et de Belgique et une de France, d’Italie, d’Autriche et de Slovénie. 7 personnes condamnées, dont 2 par la Slovaquie, 2 par l’Allemagne, une par la Belgique et 2 par l’Autriche ont été ramenées afin de continuer à purger leur peine en Roumanie. 11 personnes signalées à l’international ont été remises aux partenaires étrangers : trois en Autriche, deux en Belgique et en République de Moldova et une en France, Allemagne, Hongrie et au Royaume Uni, précise l’Inspection générale de la Police roumaine.



    USR — Le membres de l’Union Sauvez la Roumanie, la 3e formation politique au Parlement de Bucarest, votent en ligne jusqu’à mercredi s’ils souhaitent que leur leader actuel, Dan Barna, reste ou pas à la tête du parti. Pour sa part, Dan Barna a exprimé son intention de se retirer s’il perd la confiance des membres de l’USR. Cette consultation survient après le premier tour du scrutin présidentiel, lors duquel le leader de l’USR s’est classé 3e, ratant la qualification au second tour. Il a obtenu 15% des voix, après que cette formation politique eut engrangé 22% des suffrages aux élections européennes du 26 mai dernier.



    Marine – La frégate roumaine Regele Ferdinand (Roi Ferdinand) participe jusquau 20 novembre à un exercice multinational de lutte anti-sous-marine, organisé en Méditerranée par les forces navales turques, fait savoir lÉtat-major des Forces navales roumaines. Léquipage du bâtiment de guerre roumain mène des activités dinstruction spécifiques dans les eaux territoriales de la Turquie et dans les eaux internationales adjacentes, aux côtés de camarades de plusieurs pays : Bulgarie, Canada, Grèce, Jordanie, Italie, Mexique, Pakistan, Espagne, Etats-Unis et Turquie. Selon les Forces navales roumaines, la participation de la frégate Regele Ferdinand à cet exercice contribue à laccroissement de linteropérabilité entre les marins roumains et ceux des pays partenaires, ainsi quà promouvoir le professionnalisme de lArmée roumaine en milieu international.



    Football — La sélection nationale de football de la Roumanie a perdu vendredi soir 0 à 2 contre la Suède, à Bucarest, dans son avant-dernier match du Groupe F des préliminaires de l’Euro 2020. Le dernier match des Roumains est prévu lundi prochain, contre l’Espagne. L’Espagne, avec 23 points, et la Suède avec 18 points sont déjà qualifiées à l’Euro 2020, alors que la Roumanie se classe 3e, avec 14 points. Les Roumains conservent des chances de se qualifier dans la compétition finale par le barrage de la Ligue des nations, prévu en mars. Le tirage au sort pour l’Euro 2020 aura lieu à Bucarest le 30 novembre. La capitale roumaine accueillera aussi quatre matchs du tournoi final, trois dans la phase des poules et un dans les huitièmes. Jeudi soir, la sélection des moins de 21 ans de la Roumanie a dépassé, à domicile, la Finlande 4-1, dans le 8e Groupe des préliminaires pour le Championnat d’Europe de football de 2021. Le prochain match des Roumains est prévu mardi, en Irlande du Nord. Rappelons qu’au tournoi final continental d’été, en Italie, l’équipe roumaine des moins de 21 ans est arrivée en demi-finales et s’est qualifiée ainsi pour l’Olympiade de l’année prochaine.



    Météo — En Roumanie, le temps est chaud pour cette période de l’année. Le ciel est variable, et le vent est faible à modéré, plus fort en haute montagne. Les maximales du jour vont de 13 à 22°, avec 13° et une journée morose à Bucarest.

  • La semaine du 28 octobre au 3 novembre

    La semaine du 28 octobre au 3 novembre

    Poursuite de la série « Le Commissaire
    européen »


    « On doute sérieusement que la nouvelle proposition
    de commissaire européen avancée par le gouvernement de Bucarest soit
    légitime », vu que le cabinet ne s’est pas mis d’accord avec le président
    Klaus Iohannis, a fait savoir la porte-parole de la CE, Mina Andreeva. Il ne
    s’agit ni d’un oui, ni d’un non, ni d’un rejet, mais d’un aspect que la
    Roumanie devrait tirer au clair. Vue les opportunités et les défis à relever,
    il est dans l’intérêt de tous que l’Europe avance sans plus tarder et que le
    candidat de la Roumanie soit accepté par la future présidente de l’Exécutif
    européen et par la future Assemblée législative, a tenu à préciser Mme
    Andreeva. Rappelons-le, la première ministre destituée de la Roumanie, la
    social-démocrate, Viorica Dăncilă, avait avancé le nom de Victor Negrescu,
    ancien ministre délégué aux Affaires Européennes, pour occuper le poste de
    commissaire européen. Une initiative que le chef de l’Etat a rejetée puisque,
    dit-il, Mme Dăncilă n’a plus de légitimité pour proposer des candidats, vu que
    son cabinet a été révoqué par motion de censure le 10 octobre dernier. Avant
    Negrescu, deux autres propositions de sociaux-démocrates roumains avaient
    échoué : Rovana Plumb, refusée par la commission des Affaires juridiques
    du Parlement européen en raison des discordances entre sa déclaration de
    patrimoine de Roumanie et celle déposée auprès de l’UE, et Dan Nica, ancien
    ministre qui n’est plus parvenu à l’étape des auditions, vu que le cabinet
    Dancila a été destitué par motion de censure.




    L’équipe de Ludovic Orban avant le
    vote d’investiture


    Après deux jours d’auditions aux
    commissions parlementaires spécialiées – mardi et mercredi -, sur les 16
    candidats nommés par le premier ministre désigné, le libéral Ludovic Orban, treize
    ont reçu un avis favorable, et trois – un avis négatif. Il s’agit d’Ion Ştefan,
    proposé au Ministère des Travaux Publiques, du Développement et de
    l’Administration, de Violeta Alexandru, au Ministère du Travail et de Florin Câţu,
    aux Finances. N’empêche. En qualifiant
    les avis négatifs de « politisés », le premier ministre désigné et en
    même temps leader du Parti national libéral, a annoncé qu’il présenterait
    lundi, au parlement, les mêmes propositions de ministres. L’avis des
    commissions parlementaires est consultatif. Pourtant, le président social-démocrate
    de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, a mentionné qu’il y avait une
    coutume selon laquelle les candidats qui ne recevaient pas le feu vert des
    commissions devaient être remplacés par le premier ministre désigné. Pour
    obtenir l’investiture, le cabinet de Ludovic Orban, qui devrait remplacer celui
    de Viorica Dăncilă, destitué par motion de censure, a besoin d’au moins 233 votes
    favorables. Afin de s’assurer le nombre de voix nécessaires, Ludovic Orban a
    signé, en début de semaine, des accords politiques avec l’Union Sauvez la
    Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie, le Parti du Mouvement
    populaire, l’Alliance des libéraux et des démocrates et avec les minorités
    nationales.



    14 candidats au fauteuil présidentiel



    14 candidats soutenus par tous les
    partis politiques et quelques indépendants sont en lice pour les fonctions de
    chef de l’Etat. Mais qui sont donc les 14 qui souhaitent devenir président de
    la Roumanie pour les cinq années à venir ? L’actuel chef d’Etat, Klaus
    Iohannis, qui espère obtenir un second mandat, avec l’appui du Parti national
    libéral, la sociale-démocrate Viorica Dăncilă, dont le gouvernement a été
    révoqué, Dan Barna, de l’Alliance USR-Plus, l’ex eurodéputé Mircea Diaconu,
    soutenu par le parti ProRomania, de l’ancien premier ministre, Victor Ponta, et
    par l’Alliance des libéraux et des démocrates de Călin Popescu Tăriceanu,
    l’essayiste et diplomate Theodor Paleologu du Parti du Mouvement populaire, et
    Kelemen Hunor de l’Union démocrate magyare de Roumanie. Les candidats Cătălin
    Ivan, Ninel Peia, Sebastian Constantin Popescu, John Ion Banu, Ramona-Ioana
    Bruynseels et Viorel Cataramă bénéficient du soutien de partis politiques sans
    élus nationaux. Enfin, Bogdan Stanoevici et Alexandru Cumpănaşu se sont
    inscrits dans la course à l’élection présidentielle en tant qu’indépendants. Au
    cas où aucun candidat n’obtient la majorité absolue au premier tour de scrutin,
    la Cour constitutionnelle devrait annoncer avant le 15 novembre les noms des
    deux candidats en lice au second tour du scrutin, prévu le 24 novembre. Les
    Roumains de la diaspora pourront voter du 8 au 10 novembre pour le premier
    tour, et du 22 au 24 novembre au deuxième. Les bureaux de vote ferment
    officiellement à 21 heures, mais les électeurs roumains qui votent à l’étranger
    pourront exercer leur droit de vote jusqu’à minuit. Les pays à bénéficier du
    plus grand nombre de bureaux de vote à l’intention des électeurs roumains de
    l’étranger seront l’Espagne, 148, l’Italie, 142, l’Allemagne, 84, la Grande
    Bretagne, 73, la France, 48, les Etats-Unis, 38 et la République de Moldavie,
    36. Le vote par correspondance a déjà débuté.



    Colectiv, quatre
    ans après


    Mercredi dernier, une marche de protestation et des services religieux ont
    marqué les 4 ans écoulés depuis la plus grande tragédie que la Roumanie ait
    vécue depuis la Révolution de 1989. Le 30 octobre 2015, 400 jeunes assistaient
    à un concert dans une boîte de nuit de Bucarest, quand un show pyrotechnique
    tourne au cauchemar. Un pilier et une partie du plafond ont pris feu. Les flammes
    se sont propagées dans la discothèque, provoquant un mouvement de foule
    meurtrier. Le bilan fut lourd: 64 morts et 200 blessés. Deux années plus tard,
    le bilan des décès s’est alourdi à 65, après qu’un des survivants a décidé de
    se suicider. Quatre ans plus tard, aucun jugement n’a encore été rendu dans le
    procès contre les propriétaires de la boîte de nuit. Cité comme témoin dans une
    enquête pénale dans le cadre de l’affaire Colectiv, le ministre de la Santé de
    l’époque, Nicolae Bănicioiu, ne s’est pas présenté au Parquet général. Par
    ailleurs, un groupe de citoyens de la ville de Iaşi a déposé une plainte contre
    les responsables du Département chargé des Situations d’Urgence, dirigé par le
    secrétaire d’Etat, Raed Arafat. Ils les accusent d’avoir dissimulé des preuves
    importantes après que la presse a mis en ligne une vidéo montrant la réaction
    des équipages de secouristes déplacés sur les lieux de la tragédie. « Tout
    le monde était au courant de la façon chaotique dont les secouristes sont
    intervenus, on a suspecté dès le début un manque de professionnalisme et
    d’empathie des secouristes et cette vidéo ne fait que confirmer nos soupçons »,
    accuse le groupe citoyen. En affirmant, pour sa part, avoir ignoré l’existence
    d’une telle vidéo, Raed Arafat accepte de démissionner, seulement si le premier
    ministre le lui demande. (Trad.: Ioana
    Stăncescu)

  • La campagne électorale pour la présidentielle a commencé

    La campagne électorale pour la présidentielle a commencé

    Suite au coup d’envoi officiel de la campagne électorale, le 12 octobre, l’élection présidentielle de Roumanie est entrée en ligne droite. 14 candidats sont en lice pour un mandat de chef de l’Etat avec une durée de cinq ans. La liste comporte les noms du président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, force principale de l’opposition, la sociale-démocrate Viorica Dăncilă, le représentant de l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS, Dan Barna, l’ancien député européen Mircea Diaconu, soutenu par le parti ProRomânia de l’ancien premier ministre Victor Ponta et par l’Alliance des libéraux et des démocrates, dirigée par Călin Popescu Tăriceanu. C’est ce dernier qui a ouvert la voie au renversement de l’exécutif Dăncilă par motion de censure, suite à sa décision de sortir de la coalition au pouvoir. Le professeur, l’essayiste et le diplomate Theodor Paleologu est soutenu par le Parti du mouvement populaire (droite conservatrice), alors que l’Union démocrate magyare de Roumanie appuie son leader, Kelemen Hunor. Les candidats Cătălin Ivan, Ninel Peia, Sebastian-Constantin Popescu, John-Ion Banu, Ramona-Ioana Bruynseels et Viorel Cataramă représentent des partis extraparlementaires, tandis que Bogdan Stanoevici et Alexandru Cumpănaşu sont des candidats indépendants.



    Entre temps, dans la diaspora, où 714 bureaux de vote ont été créés jusqu’ici, le vote par correspondance a déjà commencé. Selon l’Autorité électorale permanente, 41.000 personnes se sont déjà inscrites pour voter par correspondance, et beaucoup d’entre elles l’ont déjà fait. Les enveloppes contenant les bulletins de vote doivent être de retour en Roumanie jusqu’au 7 novembre, pour le premier tour, et jusqu’au 21 novembre pour le second. Un élément de nouveauté, c’est que la variante des listes générées directement sur tablette sera proposée dans la diaspora, et le nombre des électeurs pourrait arriver ainsi jusqu’à 10.000 dans un seul bureau de vote, selon le président de l’Autorité électorale permanente, Constantin-Florin Mituleţu-Buică :



    « L’effort a été non seulement physique et logistique, mais aussi financier pour créer les bureaux de vote. Oui, la démocratie coûte cher et elle est sûre, mais les procédures de vote ont été simplifiées. Nous nous assurons donc que beaucoup plus de citoyens puissent voter et qu’il n’y aura plus de légende : « 3000 citoyens ont voté en un seul jour ».



    Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 10 novembre, et le second, le 24. Selon un arrêté gouvernemental, les Roumains de l’étranger pourront voter au premier tour du 8 au 10 novembre, et pour le second tour, du 22 au 24 novembre. Le vote peut être prolongé jusqu’à minuit si des personnes n’ont pas pu exprimer leur option jusqu’à 21h00.


    (Trad. : Ligia)


  • 29.09.2019

    29.09.2019

    Présidentielle – Le Bureau électoral central a établi samedi, par tirage au sort, l’ordre des candidats sur les bulletins de vote pour les élections présidentielles de novembre prochain. Y participent des représentants de toutes les formations parlementaires: l’actuel chef de l’Etat, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, la première ministre sociale- démocrate, Viorica Dancila, le candidat USR-PLUS, Dan Barna, celui du Parti du Mouvement populaire, Theodor Paleologu, Mircea Diaconu, soutenu par ALDE et Pro Romania de l’ex premier ministre, Victor Ponta et Kelemen Hunor de l’UDMR. A ces principaux candidats s’ajoutent ceux des partis extraparlementaires et les deux indépendants, Bogdan Stanoevici et Alexandru Cumpanasu. Le coup d’envoi de la campagne électorale sera donné le 12 octobre. Le premier tour aura lieu le 10 novembre, et le second – le 24 novembre. Selon un arrêté gouvernemental, les Roumains de l’étranger pourront voter au premier tour du 8 au 10 novembre, et pour le second – du 22 au 24 novembre.

    Motion – Le président du PNL, en opposition, Ludovic Orban, a annoncé que la motion de censure contre le gouvernement social – démocrate de Viorica Dancila sera déposée au Parlement en début de la semaine prochaine. Signée par 237 membres du PNL, le document dispose d’un nombre suffisant de signatures pour démettre le cabinet Dancila, a encore ajouté Ludovic Orban. Le président de la Chambre des députés, le social-démocrate, Marcel Ciolacu, s’est montré quant à lui, plutôt réservé quant aux chances que la démarche libérale soit couronnée de succès et a accusé les libéraux de ne présenter ni un programme de gouvernance, ni une variante de premier ministre.

    Chirac – Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont annoncé leur présence à Paris, lundi, pour rendre un dernier hommage à l’ancien président français Jacques Chirac, décédé jeudi dernier, à l’âge de 86 ans. Parmi eux : le président russe, Vladimir Poutine, le président allemand, Frank Walter Steinmeier, celui de l’Italie, Sergio Mattarella, ou encore les premiers ministres hongrois, Viktor Orban, et belge Charles Michel. A Bucarest, l’ambassade de France en Roumanie a ouvert un livre de condoléances en ligne, sur son site, pour ceux qui souhaitent rendre un dernier hommage à l’ancien président français, Jacques Chirac, décédé jeudi à 86 ans. A l’occasion de la journée de deuil national, décrétée pour lundi par le président Emmanuel Macron, les drapeaux de l’Ambassade de France seront en berne. « La France est en deuil suite au décès de Jacques Chirac, homme d’État, grand européen et ami de la Roumanie, pays qu’il a visité à plusieurs reprises, notamment pour le Sommet de la Francophonie en 2006 », lit-on sur la page Facebook de la mission diplomatique française en Roumanie.

    Festival – L’édition 2019 du Festival International d’Art Europalia, avec la Roumanie pour invitée d’honneur, ouvrira ses portes le 1 octobre, à Bruxelles, en présence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et du roi Philippe de Belgique. Les deux officiels visiteront l’exposition Brancusi, la sublimation de la forme, l’événement le plus important jamais consacré à l’artiste roumain ces dernières décennies et participeront au concert « La rhapsodie roumaine » donné par l’ensemble RaRo-SoNoRo. Organisé entre octobre 2019 et février 2020, en Belgique, en France, aux Pays Bas, en Allemagne, au Luxembourg et au Royaume Uni, le Festival Europalia Roumanie comporte des manifestations artistiques dans tous les domaines: arts visuels, spectacles, musique, films, littérature, éducation culturelle. La Roumanie y participera avec plus de 270 événements.

    Rougeole – Selon un dernier bilan du Conseil national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles, en Roumanie, il existe au total 18.330 cas confirmés de rougeole. Parmi ces cas, il on dénombre 64 décès. 9 cas d’infection ont été rapportés cette dernière semaine dans 4 départements du pays.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n° 6 mondiale, s’est qualifiée dimanche au 2e round du tournoi WTA de Pékin, après avoir vaincu la Suédoise Rebecca Peterson. En 2017, la Roumanie avait disputé la finale de la compétition chinoise contre la Française Caroline Garcia, qui a fini par la dépasser. Mais son match en demi-finale avec Jelena Ostapenko lui a valu la première place mondiale. Dans la compétition de double l’on retrouve les Roumaines Monica Niculescu et Raluca Olaru. Monica Niculescu et l’Américaine Vania King affornteront Jelena Ostapenko (Lettonie) / Daiana Iastremska (Ukraine), alros que le duo formé de Raluca Olaru et l’Américaine Alison Riske aura pour adversaires la paire américaine Sofia Kenin / Bethanie Mattek-Sands.

    Handball – La sélection féminine de handball de Roumanie rencontre ce dimanche, l’équipe des Iles Féroé, pour un match au sein de sa poule au premier tour des préliminaires du Championnat européen 2020. Mercredi soir, la Roumanie a entamé sa participation par une victoire contre l’Ukraine voisine. Lors de sa précédente participation, en 2018, la sélection roumaine s’est classée quatrième, ratant la médaille de bronze face aux Pays Bas.

    Météo – Il fait assez chaud pour la fin septembre en Roumanie, notamment dans le sud et le sud-est du pays. Le ciel est partiellement couvert et des pluies éparses ont signalées dans le nord du territoire et en altitude. Les températures maximales de la journée iront de 20 à 30 degrés. 25 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 28.09.2019 (mise à jour)

    28.09.2019 (mise à jour)

    Présidentielle – Le Bureau électoral central a établi samedi, par tirage au sort, l’ordre des candidats sur les bulletins de vote pour les élections présidentielles de novembre prochain. Y participent des représentants de toutes les formations parlementaires: l’actuel chef de l’Etat, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, la première ministre sociale- démocrate, Viorica Dancila, le candidat USR-PLUS, Dan Barna, celui du Parti du Mouvement populaire, Theodor Paleologu, Mircea Diaconu, soutenu par ALDE et Pro Romania de l’ex premier ministre, Victor Ponta et Kelemen Hunor de l’UDMR. A ces principaux candidats s’ajoutent ceux des partis extraparlementaires et les deux indépendants, Bogdan Stanoevici et Alexandru Cumpanasu. Le coup d’envoi de la campagne électorale sera donné le 12 octobre. Le premier tour aura lieu le 10 novembre, et le second – le 24 novembre. Selon un arrêté gouvernemental, les Roumains de l’étranger pourront voter au premier tour du 8 au 10 novembre, et pour le second – du 22 au 24 novembre.

    Visite – En visite de travail aux Etats-Unis, la première ministre roumaine, Viorica Dancila, a transmis aux investisseurs américains que le Gouvernement de Bucarest a adopté des mesures ambitieuses censées stimuler le milieu des affaires. L’occasion pour la responsable roumaine de parler des opportunités dans des domaines tels l’énergie, la santé, la recherche ou les TI. Selon un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, les représentants des sociétés américaines ont apprécié l’ouverture vers le dialogue des autorités roumaines et la croissance des budgets destinés aux investissements dans les domaines médical, de l’infrastructure et de la défense. Antérieurement, Viorica Dancila a eu une entrevue avec le secrétaire américain de l’Energie, Rick Perry, qui a débouché sur la signature d’un mémorandum bilatéral de coopération dans le domaine du nucléaire civil.

    Motion – Le président du PNL, en opposition, Ludovic Orban, a annoncé que la motion de censure contre le gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila sera déposée au Parlement en début de la semaine prochaine. Signée par 237 membres du PNL, le document dispose d’un nombre suffisant de signatures pour démettre le cabinet Dancila, a encore ajouté Orban. Le président de la Chambre des députés, le social-démocrate, Marcel Ciolacu, s’est montré quant à lui, plutôt réservé quant aux chances que la démarche libérale soit couronnée de succès et a accusé les libéraux de ne présenter ni un programme de gouvernance, ni une variante de premier ministre.

    Festival – L’édition 2019 du Festival International d’Art Europalia, avec la Roumanie pour invitée d’honneur, ouvrira ses portes le 1 octobre, à Bruxelles, en présence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et du roi Philippe de Belgique. Les deux officiels visiteront l’exposition Brancusi, la sublimation de la forme, l’événement le plus important jamais consacré à l’artiste roumain ces dernières décennies et participeront au concert soutenu par l’ensemble RaRo-SoNoRo. Organisé entre octobre 2019 et février 2020, en Belgique, en France, aux Pays Bas, en Allemagne, au Luxembourg et au Royaume Uni, le Festival Europalia Roumanie comporte des manifestations artistiques dans tous les domaines: arts visuels, spectacles, musique, films, littérature, éducation culturelle. La Roumanie y participera avec plus de 270 événements.

    Chirac – L’ambassade de France en Roumanie a ouvert un livre de condoléances en ligne, sur son site, pour ceux qui souhaitent rendre un dernier hommage à l’ancien président français, Jacques Chirac, décédé jeudi à 86 ans. A l’occasion de la journée de deuil national, décrétée pour lundi par le président Emmanuel Macron, les drapeaux de l’Ambassade de France seront en berne. « La France est en deuil suite au décès de Jacques Chirac, homme d’État, grand européen et ami de la Roumanie, pays qu’il a visité à plusieurs reprises, notamment pour le Sommet de la Francophonie en 2006 », lit-on sur la page Facebook de la mission diplomatique française en Roumanie.

    Handball – La sélection féminine de handball de Roumanie rencontre dimanche, l’équipe des Iles Féroé, pour un match au sein de sa poule au premier tour des préliminaires du Championnat européen 2020. Mercredi soir, la Roumanie a entamé sa participation par une victoire contre l’Ukraine voisine. Lors de sa précédente participation, en 2018, la sélection roumaine s’est classée quatrième, en ratant la médaille de bronze face aux Pays Bas.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea s’est inclinée devant la Belge Alison van Uytvanck, en finale du tournoi WTA de Tachkent, en Ouzbékistan. Cîrstea, tête de série n° 8, a joué sa deuxième finale à Tachkent, après avoir conquis là l’unique titre individuel de sa carrière, en 2008. En 2012, le même titre fut remporté par une autre Roumaine, Irina Begu.

    Météo – Le temps se réchauffera pendant les 24 prochaines heures, notamment dans le sud et le sud-est de la Roumanie. Le ciel sera partiellement couvert et des pluies éparses seront signalées dans le nord du territoire et en altitude. Le vent soufflera légèrement et les températures maximales iront de 20 à 30 degrés.

  • 28.09.2019

    28.09.2019

    Présidentielle – Le Bureau électoral central a établi samedi, par tirage au sort, l’ordre des candidats sur les bulletins de vote pour les élections présidentielles de novembre prochain. Y participent des représentants de toutes les formations parlementaires: l’actuel chef de l’Etat, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, la première ministre sociale- démocrate, Viorica Dancila, le candidat USR-PLUS, Dan Barna, celui du Parti du Mouvement populaire, Theodor Paleologu, Mircea Diaconu, soutenu par ALDE et Pro Romania de l’ex premier ministre, Victor Ponta et Kelemen Hunor de l’UDMR. A ces principaux candidats s’ajoutent ceux des partis extraparlementaires et les deux indépendants, Bogdan Stanoevici et Alexandru Cumpanasu. Le coup d’envoi de la campagne électorale sera donné le 12 octobre. Le premier tour aura lieu le 10 novembre, et le second – le 24 novembre. Selon un arrêté gouvernemental, les Roumains de l’étranger pourront voter au premier tour du 8 au 10 novembre, et pour le second – du 22 au 24 novembre.

    Visite – En visite de travail aux Etats-Unis, la première ministre roumaine, Viorica Dancila, a transmis aux investisseurs américains que le Gouvernement de Bucarest a adopté des mesures ambitieuses censées stimuler le milieu des affaires. L’occasion pour la responsable roumaine de parler des opportunités dans des domaines tels l’énergie, la santé, la recherche ou les TI. Selon un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, les représentants des sociétés américaines ont apprécié l’ouverture vers le dialogue des autorités roumaines et la croissance des budgets destinés aux investissements dans les domaines médical, de l’infrastructure et de la défense. Antérieurement, Viorica Dancila a eu une entrevue avec le secrétaire américain de l’Energie, Rick Perry, qui a débouché sur la signature d’un mémorandum bilatéral de coopération dans le domaine du nucléaire civil.

    Motion – Le président du PNL, en opposition, Ludovic Orban, a annoncé que la motion de censure contre le gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila sera déposée au Parlement en début de la semaine prochaine. Signée par 237 membres du PNL, le document dispose d’un nombre suffisant de signatures pour démettre le cabinet Dancila, a encore ajouté Orban. Le président de la Chambre des députés, le social-démocrate, Marcel Ciolacu, s’est montré quant à lui, plutôt réservé quant aux chances que la démarche libérale soit couronnée de succès et a accusé les libéraux de ne présenter ni un programme de gouvernance, ni une variante de premier ministre.

    Festival – L’édition 2019 du Festival International d’Art Europalia, avec la Roumanie pour invitée d’honneur, ouvrira ses portes le 1 octobre, à Bruxelles, en présence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et du roi Philippe de Belgique. Les deux officiels visiteront l’exposition Brancusi, la sublimation de la forme, l’événement le plus important jamais consacré à l’artiste roumain ces dernières décennies et participeront au concert soutenu par l’ensemble RaRo-SoNoRo. Organisé entre octobre 2019 et février 2020, en Belgique, en France, aux Pays Bas, en Allemagne, au Luxembourg et au Royaume Uni, le Festival Europalia Roumanie comporte des manifestations artistiques dans tous les domaines: arts visuels, spectacles, musique, films, littérature, éducation culturelle. La Roumanie y participera avec plus de 270 événements.

    Chirac – L’ambassade de France en Roumanie a ouvert un livre de condoléances en ligne, sur son site, pour ceux qui souhaitent rendre un dernier hommage à l’ancien président français, Jacques Chirac, décédé jeudi à 86 ans. A l’occasion de la journée de deuil national, décrétée pour lundi par le président Emmanuel Macron, les drapeaux de l’Ambassade de France seront en berne. « La France est en deuil suite au décès de Jacques Chirac, homme d’État, grand européen et ami de la Roumanie, pays qu’il a visité à plusieurs reprises, notamment pour le Sommet de la Francophonie en 2006 », lit-on sur la page Facebook de la mission diplomatique française en Roumanie.

    Handball – La sélection féminine de handball de Roumanie rencontre dimanche, l’équipe des Iles Féroé, pour un match au sein de sa poule au premier tour des préliminaires du Championnat européen 2020. Mercredi soir, la Roumanie a entamé sa participation par une victoire contre l’Ukraine voisine. Lors de sa précédente participation, en 2018, la sélection roumaine s’est classée quatrième, en ratant la médaille de bronze face aux Pays Bas.


    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea rencontre ce samedi la Belge Alison van Uytvanck, en finale du tournoi WTA de Tachkent, en Ouzbékistan. Cîrstea, tête de série n° 8, jouera sa deuxième finale à Tachkent, après avoir conquis là l’unique titre individuel de sa carrière, en 2008. En 2012, le même titre fut remporté par une autre Roumaine, Irina Begu.

    Météo – Un samedi beau et ensoleillé, avec des températures dépassant légèrement la normale saisonnière, notamment dans le sud et le sud-ouest du territoire. Des pluies éparses tombent sur le nord-ouest, le nord et le centre de la Roumanie. Les températures maximales iront de 19 à 29 degrés. 21 degrés à midi, à Bucarest.

  • Qui veut être président de la Roumanie?

    Qui veut être président de la Roumanie?

    L’élection présidentielle attire des personnages en tout genre, à commencer par les différents protagonistes de la scène politique, ceux qui estiment que c’est leur droit ou bien leur devoir d’entrer en lice pour la fonction suprême, jusqu’aux personnages excentriques – certains connus, d’autres quasi anonymes – à la recherche d’un peu plus de popularité. Le scrutin présidentiel de cette année n’y fait pas exception.

    Qui plus est, certaines candidatures déposées ont été vraiment douteuses. Le Bureau Electoral Central en a déjà rejeté une partie, soupçonnant des irrégularités pour ce qui est de la collecte des signatures de soutien. La liste finale des candidatures admises sera présentée ce vendredi.

    En attendant, on connaît déjà les candidats déjà validés et qui comptent le plus dans le calcul électoral. D’ailleurs, nous en avons déjà parlé.

    Il s’agit premièrement du président en exercice, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti National Libéral (PNL), le principal parti de l’opposition. Selon les calculs actuels, il aurait le plus de chances de s’adjuger un nouveau mandat. Bien vu à Washington, où il a fait deux visite au cours d’un seul mandat, apprécié aussi par Bruxelles, l’actuel chef de l’Etat roumain a été le principal obstacle devant ce qu’il a lui-même appelé « l’assaut du Parti Social-Démocrate (PSD) sur le système judiciaire », assaut traduit par la controversée réforme judiciaire que le principal parti au pouvoir a tenté d’imposer au cours de ces 3 années de gouvernance. Klaus Iohannis est donc soutenu par un parti fort, bien placé sur l’ensemble du pays, et il semble être un candidat difficile à dépasser.

    Son principal rival est nulle autre que la cheffe du gouvernement et du PSD, Mme Viorica Dăncilă. D’ailleurs, Klaus Iohannis et Viorica Dăncilă ont déjà accaparé la scène et le discours politique de Roumanie, étant les protagonistes d’un conflit aux implications constitutionnelles, qui oppose la présidence et le gouvernement. Cela, surtout dans le contexte où le PSD vient de perdre la majorité au sein du Parlement, car abandonné par son partenaire junior, l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Par ailleurs, Viorica Dăncilă a reçu un héritage difficile de la part de son mentor, l’ancien chef social-démocrate, Liviu Dragnea, actuellement en prison pour corruption : un gouvernement et un parti à la dérive. Néanmoins, il ne faut par sous-estimer la capacité de régénération de cette formation politique, mettent en garde les commentateurs. Le PSD est quand même le plus grand parti de Roumanie, ayant le plus grand nombre membres et de maires en exercice.

    Un autre candidat aspire à une place au 2e tour du scrutin électoral et pour voler la vedette à Mme Dancila : Dan Barna, représentant de l’Alliance USR – PLUS, formée de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et de PLUS un parti récemment créé par l’ancien premier ministre Dacian Ciolos. Dan Barna dénonce haut et fort la passivité ou le manque de réaction de l’actuel président dans des moments qui auraient imposé une action immédiate. A son avis, ses deux principaux contre-candidats, Klaus Iohannis et Viorica Dăncilă, appartiennent à l’ancienne classe politique.

    Un autre nom connu sur la liste des candidats à la présidentielle de novembre est celui de Theodor Paleologu – professeur des universités, essayiste, diplomate et membre du Parti du Mouvement Populaire (PMP) de l’ancien chef d’Etat Traian Basescu. A son tour, il lance des critiques dures à l’adresse du président en exercice.
    Puis, un candidat indépendant fait surface : l’acteur Mircea Diaconu. Bien qu’il se déclare indépendant, il est soutenu par deux partis nés de la dissidence, Pro Romania, de l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta et l’ALDE, ancien partenaire au pouvoir du PSD.

    Enfin, la minorité magyare propose elle aussi un candidat : Kelemen Hunor, chef de l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR).

    Voici donc les noms les plus connus de la course présidentielle de cette année. Les autres on les connaîtra vendredi. Notons pour terminer que le premier tour du scrutin présidentiel est prévu le 10 novembre prochain, alors que le second aura lieu le 24 novembre. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 23.09.2019

    23.09.2019

    ONU – Le président Klaus Iohannis représente la Roumanie, à New York, à l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les thèmes centraux de cette 74e réunion internationale mentionnons le renforcement des efforts multilatéraux de lutte contre la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action pour le climat et l’inclusion sociale. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain prononcera la déclaration nationale au plénum de l’assemblée générale de l’ONU. Il doit aussi participer au Forum politique de haut niveau sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 en matière de développement durable. Adopté il y a 4 ans, « L’agenda 2030 » est un programme d’action globale qui fait la promotion de l’équilibre dans les domaines économique, social et environnemental. Zéro pauvreté et famine, bonne santé et bien-être, accès à l’eau propre et à un travail décent sans oublier la croissance économique – ce ne sont que quelques-uns des objectifs que les leaders mondiaux se proposent d’atteindre à l’horizon 2030. En marge de cette assemblée, le président roumain Klaus Iohannis aura aussi plusieurs entretiens bilatéraux et participera à la réception organisée à cette occasion par le président américain Dondald Trump.

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a entamé dimanche une visite de travail d’une semaine aux Etats-Unis. Elle y est accompagnée par le ministre de la Défense, Gabriel Leş, et par celui des Finances, Eugen Teodorovici. La cheffe de l’Exécutif de Bucarest a annoncé que l’agenda de cette visite comprend un entretien avec le vice-président américain Mike Pence, la participation à une réunion consacrée à la lutte contre le terrorisme. Elle a également mentionné la signature d’un mémorandum concernant l’énergie et d’un document relatif au domaine de la santé avec la Banque mondiale. Le programme comprend aussi une rencontre avec des hommes d’affaires, visant notamment à présenter les avantages des investissements en Roumanie. La première ministre Viorica Dăncilă a aussi précisé qu’elle avait l’intention de rencontrer des représentants des communautés roumaines des Etats-Unis.

    Conseil Agriculture et Pêche – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, participe ces jours-ci, à Helsinki, à la réunion informelle du Conseil de l’UE Agriculture et Pêche, tenu dans le cadre de la présidence finlandaise de l’UE. A l’agenda l’on retrouve des sujets tels que les manières à encourager les pratiques censées protégér les ressources du sol, la promotion d’une agriculture durable par le stockage du carbone dans le sol ou encore l’importance de stocker le carbone dans le sol dans la lutte contre les changements climatiques. La Roumanie a l’intention d’inclure cette mesure dans son plan stratégique national dans le contexte de la Politique Agricole Commune 2021-2027.

    Elections – Les inscriptions des candidats à l’élection présidentielle du 10 novembre prochain ont pris fin à minuit. La liste officielle des candidats en lice sera annoncée mardi. Les éventuelles contestations peuvent être déposées jusqu’à mercredi à Cour Constitutionnelle. Celle-ci examinera les saisines jusqu’à vendredi, 27 septembre, puis elle fournira la liste finale des candidats. Parmi ceux qui ont déposé leur candidature figurent, le président en exercice, Klaus Iohannis, ou encore la première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila.

    Eurostat – La Roumanie compte parmi les 4 derniers Etats membres de l’UE en matière d’allocations gouvernementales pour les loisirs et le sport, avec 25 euros par tête d’habitant, par rapport à une moyenne européenne de 100 euros. C’est ce que constate un rapport Eurostat pour l’année 2017, publié ce lundi. La Roumanie ne devance que la Slovaquie (23 euros), la Bulgarie (16 euros) et la Croatie (13 euros). A pôle opposé l’on retrouve le Luxembourg qui alloue la somme la plus importante pour les loisirs et le sport, à savoir près de 500 euros par tête d’habitant, suivi par la Suède et la Finlande. Au total, les Etats membres de l’UE ont alloué 51,3 milliards d’euros à la récréation et au sport en 2017, précise la même étude.

    Festival Enescu – Le festival international de musique George Enescu s’est achevé dimanche, après 3 semaines remplies de concerts et d’événements artistiques en tout genre qui ont fait venir en Roumanie des artistes prestigieux du monde entier, des musicologues et des orchestres de renommée mondiale. Dimanche donc, le violoniste roumain Alexandru Tomescu, a eu un récital à Toronto, l’Athénée Roumain de Bucarest a accueilli sur scène l’Orchestre de chambre de Bâle avec une nouvelle représentation de l’opéra Don Giovanni de Mozart. Et c’est toujours Bucarest, la capitale roumaine, qui a accueilli dimanche un second concert de l’orchestre royal d’Amsterdam. Rappelons-le, Radio Roumanie a été coproducteur du festival « George Enescu » depuis ses débuts, en 1958. Cette 24e édition de la manifestation a été aussi la plus ample, car les concerts ont été organisés non seulement à Bucarest, mais aussi dans 10 autres villes roumaines et dans 5 autres pays.

    Météo – Les températures sont à la baisse en ce début de semaine en Roumanie et le ciel est plutôt couver sur le O, le N-O et le centre du pays. Les températures maximales de la journée iront de 14 à 27 degrés. 20 degrés à midi à Bucarest.

  • 20.09.2019 (mise à jour)

    20.09.2019 (mise à jour)

    Elections – Les candidats aux élections présidentielles prévues au mois de novembre ont jusqu’à dimanche pour déposer leur demande d’inscription auprès du Bureau électoral central. Vendredi, c’est l’actuel président roumain, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, qui a déposé sa candidature, ainsi que le leader de l’Union sauvez la Roumanie, Dan Barna, soutenu, lui, par l’Alliance USR-PLUS. Jeudi c’était au tour de deux autres candidats de s’inscrire dans la course présidentielle : l’actuelle première ministre et présidente du Parti social-démocrate, Viorica Dăncilă, et le représentant du Parti du mouvement populaire, Theodor Paleologu. Le premier tour des présidentielles aura lieu le 10 novembre et le deuxième deux semaines plus tard, soit le 24 novembre.

    Securitate – L’ancien président de la Roumanie, Traian Basescu, a collaboré avec l’ancienne police politique du régime communiste, la Securitate, c’est ce qu’a conclu vendredi la Cour d’appel de Bucarest. Le dossier avait été ouvert suite à une demande du Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate auprès de l’instance de trancher sur la qualité de collaborateur de l’ancien président. Pour sa part, Traian Basescu a fait savoir qu’il allait contester la décision de la Cour d’appel. Selon son avocate, au moment où il avait fourni les notes informatives invoquées par les Conseil, Traian Basescu était étudiant à l’Institut de Marine et devait respecter les rigueurs imposées par son statut de militaire. A noter également, que depuis le début des années 2000, Traian Basescu a reçu plusieurs attestations de non – collaborateur de la Securitate.

    Ecologie – Les organisations écologistes et de défense des droits de l’Homme de Roumanie ont démarré une semaine de protestations contre l’absence de mesures efficaces pour lutter contre les changements climatiques. Vendredi, une marche a eu lieu à Bucarest reliant un des parcs centraux de la capitale et le ministère de l’Environnement. Les écologistes veulent tirer la sonnette d’alarme quant à l’urgence climatique qui touche aussi la Roumanie et quant aux solutions à prendre par rapport aux industries les plus polluantes du pays. Ces actions s’inscrivent dans un mouvement mondial pour le climat, qui culminera aujourd’hui avec un rassemblement gigantesque à New-York, trois jours avant le Sommet Action Climat 2019 des Nations Unies. Selon un récent rapport rédigé par des scientifique français, le réchauffement climatique est en fait beaucoup plus rapide que l’on n’y croyait.

    Défense – Plus de 80 militaires et des équipements militaires appartenant aux Forces terrestres et aériennes de la Roumanie participent aux journées de l’OTAN, qui se déroulent jusqu’à dimanche à Ostrava, en Tchéquie. La Roumanie a reçu le statut de nation partenaire spécial pour l’événement. « Les journées de l’OTAN à Ostrava » est un spectacle public organisé chaque année en même temps que la Journée des forces aériennes tchèques. Au programme, des démonstrations aériennes et des expositions statiques des forces armées et de police des pays participants, membres de l’OTAN et partenaires de l’Alliance. Hier, lors du vernissage de l’exposition « La Roumanie et les Etats-Unis, ensemble – 15 ans dans l’OTAN » qui s’est tenue à l’Ambassade des Etats-Unis à Bucarest, la première ministre Viorica Dăncilă a déclaré que la Roumanie allait garder sa promesse d’allouer 2% du PIB roumain à la défense. Selon les déclarations de la cheffe du gouvernement, Bucarest continuera à contribuer de manière active et responsable à promouvoir les valeurs de l’OTAN dans les pays voisins de l’Alliance.

    Bucarest – La capitale roumaine, Bucarest, a marqué vendredi 560 ans depuis sa première attestation documentaire. Tout un programme culturel est proposé aux bucarestois tout le long de ce weekend par la Mairie de Bucarest. Au programme, ateliers pour adultes et enfants, théâtre de rue, un espace culinaire, des concerts, et le déjà réputé concours international de mapping vidéo 3D, iMapp Bucarest, arrivé à sa 6e édition. Samedi, huit équipes présenteront leurs propositions, des spectacles de couleur, lumière et son, projetés sur la façade du Palais du parlement, le deuxième le plus grand bâtiment administratif au monde, après le Pentagone. Schiller et Waldeck, deux artistes électro célèbres, se produiront avant le concours sur la scène installée devant le Palais.

    Météo – Le temps sera plutôt frais en Roumanie dans les 24 prochaines heures, avec de températures minimales qui baisseront jusqu’à -1 degrés et des maxima qui ne dépasseront pas les 24 degrés.

  • 26.08.2019 (mise à jour)

    26.08.2019 (mise à jour)

    Politique – En Roumanie, l’Alliance des Libéraux (ALDE) et des démocrates a décidé lundi de quitter la coalition au pouvoir formée avec le Parti Social Démocrate (PSD) et de retirer ses ministres de l’Exécutif. Selon le leader de l’ALDE, Calin Popescu Tariceanu, cette décision a été prise dans le contexte où le PSD n’a pas soutenu la demande de son parti de restructurer le gouvernement et de dresser un nouveau programme de gouvernance. En même temps, M Tariceanu retire sa candidature à l’élection présidentielle de novembre prochain pour que son parti puisse soutenir le candidat indépendant, l’acteur et ancien europarlementaire, Mircea Diaconu, aux côté du Parti Pro Romania, récemment créé par l’ancien premier ministre Victor Ponta. Calin Popescu Tariceanu a fait savoir qu’il quittait aussi son fauteuil de chef du Sénat. A son tour, la première ministre Viorica Dancila, leader des sociaux-démocrates, a affirmé que son parti continuerait sa gouvernance et que de nouveaux
    ministres par intérim seraient nommés pour remplacer ceux que l’ALDE décide de
    retirer.

    Diplomatie – Bucarest accueille, quatre jours durant, la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine, organisée par le ministère des Affaires étrangères. Les principaux thèmes à l’agenda sont l’avenir de l’UE et de son rôle global, les relations transatlantiques, les relations avec le voisinage est, les affaires européennes, les relations politiques et économiques de la Roumanie avec les Etats d’Asie et du Pacifique, le Proche Orient, l’Afrique et l’Amérique Latine, l’assistance humanitaire et le développement, la paix et la sécurité au niveau mondial. Y prennent part la ministre des Affaires étrangères, Ramona Mănescu, le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, les chefs des missions diplomatiques et consulaires de la Roumanie à l’étranger, aux côtés d’invités roumains et étrangers. Lundi, au premier jour de la réunion, un mémorandum de coopération a été signé entre le ministère roumain des AE et le Programme des Nations Unies pour le Développement.

    Gendarmes – Un nouveau contingent de la Gendarmerie Roumaine part mardi en mission de l’OTAN en Afghanistan pour 6 mois. Les 16 officiers et sous-officiers devront instruire, conseiller et offrir de l’assistance aux forces de sécurité et aux institutions afghanes. Présent à la cérémonie de départ du contingent, l’inspecteur général de la Gendarmerie, Constantin Florea, a précisé que la participation des gendarmes roumains aux missions d’Afghanistan a démarré en 2011 et que les résultats obtenus ont déterminé les organismes internationaux à demander à la Roumanie d’envoyer des forces spécialisées dans des missions de formation et de conseil des forces de sécurité. Selon le service de communication de la Gendarmerie Roumaine, jusqu’ici, la Roumanie a contribué à la formation de plus de 17.000 militaires et policiers afghans.

    Volley-ball – La sélection nationale féminine de volley-ball de la Roumanie affrontera mardi la Croatie, au groupe C du Championnat d’Europe 2019, après avoir a dépassé dimanche soir, à Budapest, l’équipe de l’Estonie 3-1. C’est la seconde victoire consécutive des Roumaines, après qu’elles eurent battu la Hongrie 3-1 samedi. Vendredi, au match de début, les Roumaines se sont inclinées devant les Pays Bas 0-3. Les Pays Bas occupent la 1e place, avec 6 points (après 2 matchs), suivis par la Roumanie avec 6 points (3 matchs joués), la Croatie, avec 4 points après 2 matchs, la Hongrie, 3 points après 2 matchs, l’Azerbaïdjan avec 2 points après 2 matchs, et l’Estonie, 0 points après 3 matchs. Jeudi, les Roumaines joueront avec l’Azerbaïdjan.

    Météo – La chaleur persistera en Roumanie dans les 24 prochaines heures, notamment dans le sud où la canicule sévit et où l’inconfort thermique est accentué. Le ciel sera variable et l’on attend des phénomènes orageux par endroits dans l’ouest, le nord-ouest et sur le relief. Les températures maximales iront de 27 à 36 degrés. Les météorologues mettent en garde contre l’inconfort thermique et l’instabilité atmosphérique sur l’ensemble du pays pour les 3 jours à venir.

  • La Roumanie à l’attente de l’élection présidentielle

    La Roumanie à l’attente de l’élection présidentielle

    L’élection présidentielle
    est le scrutin qui passionne le plus la Roumanie depuis la chute de la
    dictature communiste en 1989, chose valable même lorsque les jeux semblaient
    faits en faveur d’un certain candidat. Il est d’ailleurs arrivé trois fois que
    l’aspirant au fauteuil présidentiel le mieux placé dans les sondages subisse
    une défaite cuisante. A chaque fois, le perdant représentait la gauche politique,
    et le vainqueur – la droite. Traian
    Băsescu a écrasé, en 2004 et en 2009, le rêve des sociaux-démocrates de
    produire un autre président après Ion Iliescu, personnage central de la scène
    politique roumaine des premières années de démocratie post-communiste.




    Si M. Băsescu avait
    obtenu des victoires électorales serrées, celle réussie en 2014 par l’actuel
    chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a été non seulement spectaculaire, mais aussi
    sans équivoque. Cinq ans plus tard, M. Iohannis, soutenu par le principal parti
    d’opposition, le Parti national libéral, fait lui aussi figure de grand favori
    de la prochaine présidentielle. L’écart qui le sépare, dans les sondages, des
    autres candidats, déclarés ou potentiels, est tellement important que, selon
    certaines voix, il sortirait gagnant au premier tour de scrutin. Ce qui est
    pratiquement impossible, puisqu’il aurait besoin des votes de plus de neuf
    millions d’électeurs, c’est-à-dire de la moitié simple de l’électorat roumain.
    Adversaire redoutable du Parti social-démocrate, dont il a réussi, malgré des
    prérogatives limitées, à bloquer la réforme controversée de la justice, Klaus
    Iohannis a également été la cible des opinions critiques de ceux qui lui
    reprochent d’avoir agi sans suffisamment d’énergie. Partisan convaincu des
    relations atlantiques et européennes, Klaus Iohannis est vu à Washington et
    Bruxelles comme étant le principal garant de l’Etat de droit et d’une justice
    indépendante. Plus encore, cet automne, il recevra l’appui d’un parti fort, qui,
    lors du scrutin européen du mois de mai, a fait la preuve de sa capacité à
    mobiliser ses troupes pour atteindre un objectif électoral majeur.





    Les contre-candidats de poids de M. Iohannis
    sont la cheffe du Parti social-démocrate et du gouvernement, Viorica Dăncilă,
    et le représentant de l’Alliance Union Sauvez la Roumanie – PLUS, Dan Barna. Afin
    d’augmenter ses chances, M. Barna, lui aussi très critique des lois mises en
    place par l’Exécutif de gauche dans les domaines juridique et économique, prend
    ses distances avec Klaus Iohannis, dont il affirme appartenir à une classe politique
    moralement épuisée et responsable, selon lui, de la stagnation des dernières
    années. Personnage pratiquement inconnu avant son entrée dans l’arène politique,
    poussée par l’ancien leader social-démocrate Liviu Dragnea, Viorica Dăncilă s’est
    imposée comme leader et candidate du parti à l’élection présidentielle après l’incarcération,
    en mai dernier, de Liviu Dragnea, condamné pour corruption. Le discours de Mme
    Dăncilă reprend tous les thèmes chers à la gauche – éducation, protection des
    défavorisés, santé. L’objectif en est clair – arriver au second tour de
    scrutin, où l’impossible peut devenir possible, comme l’histoire l’a déjà prouvé.
    A l’heure qu’il est, la présidentielle se joue à trois. Toutefois, le Parti du Mouvement
    populaire propose un candidat intéressant, le professeur, essayiste et
    diplomate Theodor Paleologu, grâce auquel le parti espère raviver la
    compétition pour la fonction suprême dans l’Etat, en y ajoutant un plus d’imprévisibilité
    et sans aucun doute de qualité intellectuelle. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Candidatures à la présidence du pays

    Candidatures à la présidence du pays

    Comme la majorité des commentateurs l’anticipaient déjà, la cheffe de file des sociaux-démocrates et première ministre du pays, Viorica Dăncilă, a été désignée, mardi, par la Comité exécutif national du parti, candidate à la présidentielle de novembre. Sa candidature devrait être confirmée le 3 août par le Congrès du PSD. Une pure formalité, selon la presse, car elle était déjà grande favorite. Et ce après le retrait de la course à la nomination du président exécutif du PSD, Eugen Teodorovici, et du secrétaire général du parti, Mihai Fifor et l’annonce qu’ils allaient soutenir Viorica Dăncilă. A cela s’était ajouté le fait que la maire générale de la capitale, Gabriela Firea, se soit résignée au manque de soutien de la part de ses collègues.



    L’ascension politique de Mme Dancila, aussi fulminante qu’inattendue, pourrait donc continuer, après avoir relayé, au mois de juin, à la tête du parti, son mentor, Liviu Dragnea, condamné et incarcéré pour corruption. Pourtant, de l’avis des analystes, elle partirait en troisième position dans la course à la présidentielle. Ses discussions antérieures sur la désignation d’un candidat commun avaient échoué. Elle s’en était entretenue avec Călin Popescu Tăriceanu, leader de l’Alliance des libéraux et des démocrates (partenaire junior dans la coalition au pouvoir) et avec Victor Ponta, président de Pro România, parti formé de dissidents du PSD. Or, l’absence d’un consensus là-dessus ne sera pas sans diviser l’électorat de gauche.



    Les favoris du second tour du scrutin, donc de la finale de la course à la présidentielle, seraient le président sortant, Klaus Iohannis, qui, fort de l’appui du Parti national libéral, principal parti d’opposition, aspire à un nouveau mandat et Dan Barna, leader de l’alliance centriste formée de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti de la liberté, de l’unité et de la solidarité (PLUS), lui aussi d’opposition. Après avoir longtemps exercé – et sans trop se faire remarquer- le métier d’avocat en province, Dan Barna allait gagner en notoriété, il y a deux ans à peine, en succédant à Nicuşor Dan, à la tête du parti l’Union Sauvez la Roumanie, dont ce dernier est le fondateur. Parmi les atouts de Barna, mentionnons son association avec Dacian Cioloş, président du Parti de la liberté, de l’unité et de la solidarité et ancien premier ministre technocrate et surtout le nombre croissant d’électeurs las des figures politiques obsolètes et des partis qui se relaient au pouvoir.



    Toujours mardi, le président Iohannis a tenté de rehausser son image, après la signature, par l’Union démocratique des Magyars de Roumanie et par le groupe parlementaire des minorités nationales du Pacte national, dont il avait été l’initiateur, dans la foulée du référendum sur la Justice et l’anticorruption, tenu le 26 mai. Les seules formations politiques parlementaires à ne pas avoir signé le document sont le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates.



    Accusés, par son propre électorat, de lenteur quand il est question de réagir, Iohannis semble s’être réveillé politiquement à l’approche des élections. En ce qui la concerne, Viorica Dăncilă, qui passe pour la reine des gaffes, doit gérer le bilan des trois gouvernements sociaux-démocrates de ces deux dernières années et demie, dont on a affirmé qu’ils ne voulaient que se subordonner les magistrats et arrêter la lutte contre la corruption. (trad.Mariana Tudose)



  • 04.04.2019

    04.04.2019

    Procureur européen – 3e round de négociations, ce jeudi, entre le Parlement Européen et le Conseil de l’UE, dans le processus de désignation du futur procureur européen en chef. La Roumaine Laura Codruta Kovesi, ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie, est une de 3 candidats au poste. Elle est préférée par le PE, alors que le Conseil de l’UE, soutient, lui, le Français Jean François Bonhert. Selon les réglementations en vigueur, le PE et le Conseil désignent d’un commun accord le procureur européen en chef qui aura un mandat non renouvelable de 7 ans. Mercredi, la Commission européenne et le Parlement européen ont réitéré leur soutien à la candidature de Mme Kovesi au poste de procureur en chef européen, tout en insistant sur l’importance que l’ex procureur en cheffe de la DNA puisse venir à Bruxelles, présenter sa candidature. A son tour, le président du législatif communautaire, Antonio Tajani, a demandé aux responsables de Bucarest d’arrêter de mettre des obstacles à la candidate roumaine. Précisons aussi que la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé mercredi de lever le contrôle judiciaire dans le cas de l’ancienne cheffe du Parquet anticorruption, Laura Codruta Kovesi. La mesure avait été adoptée la semaine dernière par les procureurs de la Section chargée de l’investigation des infractions en justice dans un dossier où Kovesi était accusée d’abus de fonction, acceptation de pots-de-vin et faux témoignage.

    Justice – Les représentants de plusieurs associations de procureurs et de juges roumains doivent rencontrer aujourd’hui à Bruxelles des responsables de la Commission Européenne et du Parlement Européen. Les magistrats roumains ont l’intention d’organiser un flashmob devant le Palais de la Justice de Bruxelles, aux côtés de leurs collègues bulgares. Ils sont là notamment pour dénoncer les modifications législatives adoptées ces dernières années, qui, à leur avis, ne sont que des attaques permanentes à l’adresse des juges et des procureurs roumains. Ils estiment également que le pays s’éloigne visiblement des normes de l’Etat de droit. Rappelons-le, mercredi, dans une déclaration commune, les ambassades de douze Etats partenaires de la Roumanie, dont la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, ont appelé le gouvernement de Bucarest à s’abstenir de faire des modifications susceptibles de fragiliser l’Etat de droit ou encore la capacité de la Roumanie de lutter contre la corruption et la criminalité.

    B9 – Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Les, participe ces jeudi et vendredi à la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’Initiative Bucarest 9 (B9). La réunion est organisée à Varsovie par les ministères de la Défense polonais et roumain. A part les ministres de la Défense du B9, y participent aussi des responsables de l’OTAN et du Département de la Défense américain. Ce sera notamment l’occasion de discuter les sujets d’actualité à l’agenda de l’OTAN et de l’UE, de la perspective du Sommet anniversaire de l’Alliance. L’année dernière, la réunion de l’initiative B9 a eu lieu à Bucarest.

    Concurrence – La commissaire européenne chargée des politiques de la concurrence, Mme Margrethe Vestager, effectue aujourd’hui une visite à Bucarest. Selon la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, la responsable européenne tiendra une allocution dans le cadre de la conférence intitulée « La Journée Européenne du Consommateur et de la Concurrence ». Elle doit également rencontrer des représentants de la Coalition pour le développement de la Roumanie. Egalement au programme : un Dialogue avec les citoyens. Y participe également la commissaire européenne à la Justice, Vera Jurova. Cette conférence est organisée par le Conseil de la Concurrence et l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs, dans le contexte de la présidence tournante du Conseil de l’UE, que la Roumanie détient au cours des 6 premiers mois de cette année.

    Exercice – Les Force navales roumaines organisent du 5 au 13 avril le plus grand exercice naval multinational, dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la Mer Noire. Intitulé « Sea Shield 19 », il réunit 14 navires roumains et 6 navires de Bulgarie, Canada, Grèce, Pays-Bas et Turquie. Plus de 2000 militaires effectueront des procédures de lutte contre les menaces sous-aquatiques, de surface et aériennes, adaptées à la typologie des menaces de sécurité dans la région de la Mer Noire. Le scénario est fictif et il porte sur une opération de réponse à la crise sous le mandat d’une Résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU. Y participent également le Groupe naval permanent de l’OTAN qui est opérationnel en Mer Noire.

    Météo – Il fait beau ce jeudi en Roumanie. Le ciel est variable, plutôt couvert sur le nord-ouest. Le vent souffle légèrement sur le territoire et plus fort sur le sud-ouest et en altitude. Les températures maximales de la journée iront de 9 à 20 degrés. 18 degrés du soleil et un peu de vent à midi à Bucarest.