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  • La semaine du 26 novembre au 2 décembre

    La semaine du 26 novembre au 2 décembre

    Le Parlement de Bucarest a célébré le Centenaire de la Grande Union


    Le Parlement roumain s’est réuni mercredi en séance solennelle pour marquer le siècle écoulé depuis la Grande Union. Dans son allocution, le président Klaus Iohannis a affirmé que, 100 ans après l’accomplissement de l’unité nationale, les politiciens, quels que soient leurs partis et leurs doctrines, devaient répondre à la question de savoir s’ils allaient continuer à promettre beaucoup et faire peu, ou s’ils allaient avoir le courage et la responsabilité de jeter les bases du développement de la Roumanie en son deuxième Centenaire. Le chef de l’Etat a souligné les grands espoirs des Roumains pour l’avenir de leur pays, ainsi que leurs attentes justifiées à l’égard des dirigeants. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a lancé un appel à l’unité de la classe politique. A la séance solennelle du parlement ont participé, entre autres, les anciens présidents de la Roumanie Emil Constantinescu et Traian Băsescu, les membres du gouvernement et les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le président de l’Académie roumaine, le président de l’Association nationale des anciens combattants, le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine et des représentants de l’Eglise catholique et de l’Eglise gréco-catholique ont également compté parmi les invités.



    Les Roumains ont célébré le 1er Décembre leur Fête nationale


    Ces jours-ci ont eu lieu, aussi bien en Roumanie qu’à l’étranger, des cérémonies culturelles, militaires ou religieuses marquant la Fête nationale et les cent ans depuis la création de la Grande Roumanie. Bucarest a accueilli la plus importante parade militaire organisée depuis 1990. Plus de 4.000 militaires et 200 véhicules ont défilé, en passant sous l’Arc de Triomphe. Près de 500 soldats et officiers, originaires de 22 pays alliés et partenaires, ont défilé aux côtés des troupes roumaines. Une autre parade militaire, comptant sur la présence de 1.600 troupes, 150 véhicules et 23 aéronefs militaires a eu lieu à Alba Iulia, dans le centre de la Roumanie, ville symbole de la Grande Union, réalisée le 1er Décembre 1918. La ville historique de Iasi a été proclamée la capitale historique de la Roumanie, cependant que Alba Iulia est devenue la capitale de la Grande Union, en guise de reconnaissance en cette année du Centenaire de leur rôle central dans l’accomplissement du projet d’union de tous les Roumains dans un même Etat. La Fête nationale a également été marquée sur les théâtres d’opérations de l’Armée roumaine, ainsi qu’à l’étranger, au moyen d’actions culturelles organisées par l’Institut culturel roumain et les missions diplomatiques roumaines. Au Parlement européen, une exposition dédiée aux Roumains qui ont marqué le monde a été organisée. Devenue jour de Fête national après la chute du communisme de 1989, le 1er Décembre marque l’achèvement de l’unité nationale à l’intérieur des frontières d’un même Etat, à la fin de la Première Guerre mondiale.



    Inauguration, à Paris, de la Saison croisée Roumanie/France


    C’est en présence des présidents roumains et français, Klaus Iohannis et respectivement Emmanuel Macron, qu’a été inaugurée à Paris la Saison croisée Roumanie/France, événement prévu de longue date dans le cadre du Partenariat stratégique qui scelle les relations bilatérales. Entre le 1er Décembre 2018 et le 14 Juillet prochain, des centaines d’événements culturels, éducatifs, couvrant les domaines de l’économie, de l’innovation, de l’entrepreneuriat, de la gastronomie, du tourisme et des sports, ainsi que de la coopération entre les collectivités locales, auront lieu dans les deux pays. La Saison croisée se propose de renforcer les liens qui unissent les deux pays. Klaus Iohannis a rappelé que la Roumanie reprend le 1er janvier prochain et pour la première fois la présidence tournante du Conseil de l’UE. Par l’intermédiaire de la Saison, la France et la Roumanie montrent leur volonté commune de célébrer les valeurs fondatrices de l’UE, à travers cet ample projet commun, a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. A son tour, Emmanuel Macron a réaffirmé le caractère hautement symbolique de cette Saison, la première que la France organise avec un autre Etat membre de l’UE, dans le contexte où la culture constitue un liant profond de l’identité européenne. Les deux présidents ont signé à l’occasion une déclaration politique censée renforcer le Partenariat stratégique unissant nos deux pays. Klaus Iohannis a rencontré à Paris des représentants de la diaspora roumaine dans l’Hexagone, prônant une attitude d’unité et leur implication accrue pour contribuer, fut-ce depuis la capitale française, au processus de modernisation de la Roumanie.


    Le projet d’une nouvelle loi des retraites – adopté par le Sénat de Bucarest


    Le Sénat roumain a adopté le projet de la nouvelle loi des retraites, promu par la coalition de gauche, au pouvoir. La croissance progressive de la valeur du point de retraite d’ici 2021, la diminution de l’âge de la retraite pour certaines catégories de salariés ou encore la prise en compte des années d’études consacrées à préparer une maîtrise ou une thèse de doctorat dans le calcul de l’ancienneté figurent parmi les principales modifications stipulées dans le projet. La durée minimum de cotisation demeure à 15 ans. Un amendement promu par l’UDMR et qui a eu l’aval de la majorité prévoit la possibilité d’une retraite anticipée au bénéfice des mères avec au moins trois enfants. L’opposition a critiqué le projet de loi, le Parti national libéral votant contre, alors que les sénateurs de l’USR se sont abstenus. Le pouvoir a défendu la loi, mettant en avant les revendications des associations représentatives des retraités. Le projet voté au Sénat est arrivé à la Chambre des députés, Chambre décisionnelle en l’occurrence, et qui devra se prononcer au mois de décembre sur le sort qu’elle réserve au projet.



    Météo terrible partout en Roumanie


    Bucarest et près de la moitié des départements que compte la Roumanie sont placés en vigilance jaune, à cause des chutes de neige, des coups de vent et d’une baisse sensible de la température, le thermomètre virant en-dessous de 0° partout dans le pays. Le vent a atteint à certains endroits 75 km/h, alors que les chutes massives de neige ont déterminé une baisse de la visibilité à moins de 100 mètres. La circulation routière a été fortement affectée, des retards étant enregistrés dans le cas du trafic aérien et ferroviaire. Les ports roumains à la mer Noire ont été également fermés.

  • 01.12.2018

    01.12.2018

    Centenaire — Ce 1er Décembre, la Roumanie marque le Centenaire de la création de l’Etat national unitaire. Plus de 450 événements publics sont organisés à l’occasion, dans tout le pays. La participation préconisée est de plus de 550.000 personnes, malgré le froid intense. Bucarest a accueilli ce matin le plus grand défilé militaire des dernières dizaines d’années, un moment unique tant par le nombre des militaires qui sont passés sous l’Arc de triomphe que du point de vue de la technique de combat présentée. 4000 militaires ont paradé aujourd’hui dans la capitale, dont plus de 500 soldats de 20 pays partenaires et alliés. Ils ont été appuyés par 200 moyens techniques et presque 50 avions ont survolé le ciel de Bucarest. La technique de combat a compris, en première, le système de missiles antiaériens Patriot et des blindés Piranha 5, des transporteurs avec un niveau de blindage maximum, qui sont fabriqués en Roumanie à compter de cette année. Un autre défilé militaire a lieu aujourd’hui à Alba Iulia, ville du centre du pays où l’Union de la Transylvanie avec la Roumanie a été proclamée le 1er Décembre 1918. C’est le défilé militaire le plus ample depuis que de telles cérémonies sont organisées dans la ville de l’Union. Antérieurement, le Patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel, et le Patriarche de Jérusalem, Théophile III, ont célébré une messe devant la Cathédrale de la Réintégration d’Alba Iulia. Par ailleurs, une nouvelle édition du Congrès de la spiritualité roumaine a été ouverte vendredi à Alba Iulia, avec la participation de représentants des communautés roumaines du monde entier. Plusieurs manifestations culturelles sont organisées ces jours-ci par les Instituts culturels roumains du monde entier, en partenariat avec les missions diplomatiques roumaines, pour célébrer la Fête nationale.



    Messages — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis à tous les Roumains, à l’occasion de la Fête nationale et du Centenaire depuis la création de l’Etat unitaire, que la nation a besoin de l’énergie et de l’implication de tous. L’histoire de la Roumanie — dit le chef de l’Etat — n’a pas été dépourvue d’obstacles, mais le pays a réussi à devenir une société mûre, avec des gens courageux, responsables, et de plus en plus impliqués du point de vue civique, qui ont le pouvoir de lutter pour une vie meilleure pour eux et leurs enfants. Le président a invité tous les Roumains, de Roumanie ou vivant à l’étranger, à construire ensemble la Roumanie du siècle prochain, unis autour de valeurs telles que la démocratie, la liberté et l’égalité devant la loi. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a exprimé sa confiance que la société roumaine continue d’avoir assez de ressources pour le consensus, l’équilibre et la sagesse politique afin de promouvoir ses intérêts en tant que nation européenne. « Entrons dans le deuxième siècle d’existence de la Roumanie moderne en répétant l’exemple des Pères de la Grande Union, pour mener à bonne fin les projets stratégiques que nous nous sommes proposé pour la Roumanie », a dit la première ministre Viorica Dăncilă. Les Roumains ont également reçu des messages de félicitations de l’étranger pour leur Fête nationale. L’Union européenne ne serait pas complète sans la Roumanie, écrit la Commission européenne sur sa page Facebook, qui accompagne ses vœux d’un film comportant des images-symboles de la Roumanie. Le premier ministre de la République de Moldova, Pavel Filip, déclare, lui, que la Roumanie est pour l’Etat roumanophone voisin plus qu’un ami et un partenaire. « Aujourd’hui, nous célébrons avec tous les Roumains 100 années depuis la création de la Roumanie moderne et nous pensons à l’amitié qui nous unit et au Partenariat stratégique » – écrit aussi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo dans un message de félicitations adressé au peuple roumain posté sur le site du Département d’Etat, au nom de l’Administration américaine. Le Pape François a également envoyé un message cordial au peuple roumain. Illuminations – Vendredi soir, la capitale roumaine a revêtu ses habits de lumière avec des illuminations de Noël, plus tôt que les autres années, pour marquer aussi le Centenaire de la Grande Union. Plus de 9 millions de petites ampoules colorées illuminent la ville, trois fois plus que ces dernières années. Plus de 40 kilomètres de rues et de boulevards sont décorés cette année. Au km 0 de la capitale a été mise en place une installation représentant la Colonne sans fin, haute de 12 m et pesant 110 kilos. Les illuminations de Noël, consacrées au Centenaire, ont été allumées par deux élèves primés aux concours scolaires, Place de la Constitution, là où un Marché de Noël, avec 129 maisonnettes, a également été ouvert, qui peut être visité jusqu’au 26 décembre. La Maison du Père Noël et une scène pour les spectacles prévus sont également à retrouver Place de la Constitution. Une patinoire et un carrousel pour les enfants y sont également aménagés.



    Illuminations – Vendredi soir, la capitale roumaine a revêtu ses habits de lumière avec des éclairages de Noël, plus tôt que les autres années, pour marquer aussi le Centenaire de la Grande Union. Plus de 9 millions de petites ampoules colorées illuminent la ville, trois fois plus que ces dernières années. Plus de 40 kilomètres de rues et de boulevards sont décorés cette année. Au km 0 de la capitale a été mise en place une installation représentant la Colonne sans fin, haute de 12 m et pesant 110 kilos. Les illuminations de Noël, consacrées au Centenaire, ont été allumées par deux élèves primés aux concours scolaires, Place de la Constitution, là où un Marché de Noël, avec 129 maisonnettes, a également été ouvert, qui peut être visité jusqu’au 26 décembre. La Maison du Père Noël et une scène pour les spectacles prévus sont également à retrouver Place de la Constitution. Une patinoire et un carrousel pour les enfants y sont également aménagés.



    Handball — La sélection roumaine de handball féminin fera son début samedi, au tableau du Championat européen de France, par un match contre la République Tchèque, au sein du groupe D dont font partie aussi la Norvège et l’Allemagne. Les trois premières équipes seront qualifiées pour l’étape suivante. L’équipe roumaine entraînée par l’Espagnol Ambros Martin, en est à sa treizième participation. La Roumanie s’est classée 5ème à l’édition 2016 du Championnat et troisième en 2010.



    Météo — Temps particulièrement froid en Roumanie, dans la plupart des régions. Le ciel est plutôt dégagé, mais dans le nord-est et le sud-sud-ouest, des nuages sont signalés, et du brouillard par endroits. Les maximales vont de -9 à 2°, avec -3° à Bucarest, sous le soleil.

  • 30.11.2018 (mise à jour)

    30.11.2018 (mise à jour)

    Centenaire – Le 1 Décembre, la Roumanie marque le centenaire de la création de l’Etat roumain. Plus de 450 manifestations réunissant plus de 550.000 personnes seront organisées pour l’occasion. Quelque 4000 soldats et membres du Ministère de l’Intérieur, de la Défense et des Services de renseignements, paraderont samedi, dans la capitale, appuyés par 200 moyens techniques et presque 50 avions qui perceront le ciel de Bucarest. 500 militaires étrangers participeront également au défilé. Vendredi, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a organisé une réception pour marquer la Fête nationale. A ses dires, le centenaire n’aurait pas été possible sans le sacrifice des soldats sur le champ de bataille, sans la sagesse des élites politiques préoccupées à réaliser les idéaux des Roumains ou sans la contibution de la famille royale ou encore des minorités nationales, a précisé le président roumain. Par ailleurs, une nouvelle édition du Congrès de la spiritualité roumaine a ouvert vendredi ses portes, à Alba Iulia, en présence des représentants des communautés roumaines du monde entier. Plusieurs manifestations culturelles sont organisées en ces jours-ci par les Instituts culturels roumains du monde entier, en partenariat avec les missions diplomatiques roumaines.

    Patriarches – Le Patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel et celui de Jérusalem et de toute la Palestine, Théophile III participeront samedi, à Alba Iulia, aux cérémonies consacrées à la Fête nationale roumaine et au centenaire de la Grande Union. Une messe sera célébrée samedi dans toutes les églises orthodoxes du pays dont les cloches résonneront trois minutes durant. Vendredi, les deux patriarches se sont rendus à la Cathédrale nationale inaugurée la semaine dernière, pour concélébrer une messe consacrée à la Saint André, le patron de la Roumanie.


    Noël – Le Marché de Noël Bucarest 2018 a ouvert vendredi ses portes, par une série d’événements, spectacles et attractions spécifiques à cette période de fête. 129 maisonnettes dont celle du Père Noël, une patinoire et une scène ont été mises en place au cœur de Bucarest, Place de l’Université. Le marché sera ouvert un mois durant. Par ailleurs, vendredi encore, la capitale roumaine a revêtu ses habits de lumière avec des illuminations de Noël beaucoup plus intenses que dans les années précédentes : plus de 9 millions de petites ampoules colorées illuminent la ville, trois fois plus que ces dernières années. Plus de 40 kilomètres de rues et de boulevards sont décorés cette année.

    Economie – L’inflation dans la zone euro a ralenti en novembre à 2%, selon des données provisoires diffusées vendredi par l’Office européen des statistiques, Eurostat. En octobre, l’inflation dans la zone euro était de 2,2%, tandis qu’en Roumanie et en Estonie, elle grimpait à 4,5% et respectivement à 4,2%, soit les taux les plus élevés de l’UE. En revanche, la Roumanie affichait en octobre dernier un taux du chômage de 4%, bien en dessous d’une moyenne européenne de 6,7%. Entre temps, à Bucarest, le ministre des Finances a informé que le déficit budgétaire consolidé de la Roumanie s’est chiffré à presque 4,5 milliards d’euros, soit 2,2% du PIB, durant les dix premiers mois de l’année en cours. Entre janvier et octobre 2018, les recettes budgétaires ont été de 12% plus importante qu’en 2017. Pourtant, cette hausse s’est accompagnée d’une majoration des dépenses budgétaires dont le montant a été de 18% plus significatif qu’une année auparavant. Sur l’ensemble des dépenses, 25% ont concerné le personnel. A en croire le gouvernement, le déficit budgétaire sur 2019 ne dépassera pas les 3% du PIB.

    Handball – La sélection roumaine de handball féminin fera son début samedi, au tableau du Championat européen de France, par un match contre la République Tchèque, au sein du groupe D dont font partie aussi la Norvège et l’Allemagne. Les trois premières équipes seront qualifiées pour l’étape suivante. L’équipe roumaine entraînée par l’Espagnol Ambros Martin, en est à sa treizième participation. La Roumanie s’est classée 5ème à l’édition 2016 du Championnat et troisième en 2010. Par ailleurs, l’équipe Dinamo Bucarest, championne roumaine de handball masculin a conquis sa place au play-off de la Ligue des Champions, suite à sa victoire de jeudi, contre les Suisses de Wacher Thun.

    Météo – Il continuera à faire très froid en Roumanie, dans les 24 heures à suivre. Le ciel sera plutôt bleu, sauf dans le sud-ouest et le nord-est où il sera couvert. Le vent soufflera légèrement. Les températures maximales iront de -9 à 2 degrés.

  • 30.11.2018

    30.11.2018

    Centenaire – Une nouvelle édition du Congrès de la spiritualité roumaine a ouvert vendredi les portes, à Alba Iulia, ville où l’on a proclamé le 1 décembre 1918 l’union de la Transylvanie avec la Roumanie. L’événement qui se déroule deux jours durant pour marquer le centenaire de la Grande Union comportera des cérémonies militaires et de dépôts de couronnes sur les monuments de la ville consacrés aux différentes personnalités historiques. Plus de 100.000 personnes sont attendues le samedi, 1 Décembre, à Alba Iulia. A Bucarest , le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, offrira vendredi une réception pour marquer la Fête nationale. A ses dires, le centenaire ne concerne pas seulement le passé, mais il porte sur l’avenir aussi. De nos jours, être Roumain signifie être Européen, faire partie d’une communauté de valeurs qui privilégie la liberté, la solidarité, la dignité humaine, la démocratie et où l’Etat de droit est souverain a encore précisé le président roumain. Plus de 450 manifestations réunissant plus de 550.000 personnes seront organisées samedi, partout en Roumanie, pour marquer la Journée nationale du pays.

    Patriarches – Le Patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel et celui de Jérusalem et de toute la Palestine, Théophile III ont concélébré ce vendredi, à la Cathédrale nationale inaugurée la semaine dernière, une messe consacrée à la Saint André, le patron de la Roumanie. Samedi, le 1 décembre, les deux patriarches se rendront à Alba Iulia pour participer aux cérémonies consacrées au centenaire de la Grande Union des principautés roumaines. A l’occasion de la Fête nationale de la Roumanie, une messe sera célébrée samedi dans toutes les églises orthodoxes du pays dont les cloches résonneront trois minutes durant.


    Economie – L’inflation dans la zone euro a ralenti en novembre à 2%, selon des données provisoires diffusées vendredi par l’Office européen des statistiques, Eurostat. En octobre, l’inflation dans la zone euro était de 2,2%, tandis qu’en Roumanie et en Estonie, elle grimpait à 4,5% et respectivement à 4,2%, soit les taux les plus élevés de l’UE. Entre temps, à Bucarest, le ministre des Finances a informé que le déficit budgétaire consolidé de la Roumanie s’est chiffré à presque 4,5 milliards d’euros, soit 2,2% du PIB, durant les dix premiers mois de l’année en cours. Entre janvier et octobre 2018, les recettes budgétaires ont été de 12% plus importante qu’en 2017. Pourtant, cette hausse s’est accompagnée d’une majoration des dépenses budgétaires dont le montant a été de 18% plus significatif qu’une année auparavant. Sur l’ensemble des dépenses, 25% ont concerné le personnel. A en croire le gouvernement, le déficit budgétaire sur 2019 ne dépassera oas les 3% du PIB.

    Handball – L’équipe Dinamo Bucarest, championne roumaine de handball masculin a conquis sa place au play-off de la Ligue des Champions, suite à sa victoire de jeudi, contre les Suisses de Wacher Thun. Par ailleurs, la sélection roumaine de handball féminin fera son début au tableau du Championat européen de France par un match contre la République Tchèque, au sein du groupe D dont font partie aussi la Norvège et l’Allemagne. Les trois premières équipes seront qualifiées pour l’étape suivante. L’équipe roumaine entraînée par l’Espagnol Ambros Martin, en est à sa treizième participation. La Roumanie s’est classée 5ème à l’édition 2016 du Championnat et troisième lors de l’édition 2010.

    Solar Decathlon – L’équipe roumaine EfdeN s’est classée quatrièle lors de la dernière édition de Solar Decathlon, la compétition internationale la plus importante consacrées aux habitats solaires. Déroulé en novembre, à Dubai, le concours a invité les participants à concevoir des habitats solaires intelligents et écologiques censées répondre aux conditions climatiques du Moyen Orient. Lancée en 2002, aux Etats-Unis, Solar Decathlon est une compétition de maisons soutenables. EfdeN est l’organisation nongouvernementale la plus importante de Roumanie qui imagine des habitats solaires à but éducatif et de recherche ou encore des produits écologiques et éducationnels à l’intention des étudiants, experts ou de quiconque s’y intéresse.

    Météo – Il gèle en Roumanie, informe l’Institut national de météorologie. On attend aussi de fortes rafales de vent, dont la vitesse pourrait atteindre 55 km/h dans le sud-est et le sud-ouest, voire même 70km/h dans les régions littorales. Les températures maximales iront de moins 9° à 1° . – 2 degrés à midi, dans la capitale roumaine.

  • 29.11.2018 (mise à jour)

    29.11.2018 (mise à jour)

    Autoroute — Le président roumain, Klaus Iohannis, a promulgué jeudi soir, lors d’une cérémonie publique, la loi sur l’Autoroute de l’Union, qui traversera les Carpates orientales et reliera la ville de Iaşi (est) à celle de Târgu Mureş (au centre).Selon le chef de l’Etat roumain, cette autoroute pourrait stopper la migration de la main d’œuvre de l’Est du pays et mettra en valeur le potentiel de développement de la région de Moldavie. Et lui d’ajouter que ce projet a une importance stratégique particulière, car il contribuera de manière substantielle aux démarches de la République de Moldova voisine visant à intégrer l’UE. L’autoroute mentionnée commencera à la frontière avec la Moldova voisine, par un nouveau pont enjambant la rivière Prut et s’achèvera par une connexion avec l’autoroute Braşov (centre) — Borş (ouest du pays, à la frontière avec la Hongrie). Pour la réalisation de cet objectif, seront alloués chaque année des crédits budgétaires, en fonction des financements nécessaires. C’est le ministère des Transports qui coordonnera la mise en œuvre de ce projet. 30 jours après l’entrée en vigueur de la loi, il devrait lancer les procédures pour cet objectif d’investissements.



    Union — La première ministre roumaine, Viorica Dancila et des membres de son cabinet ont participé jeudi, à Alba Iulia, au centre du pays, à une séance solennelle du gouvernement pour marquer le siècle écoulé depuis la Grande Union. C’est à Alba Iulia qu’a été signée le 1 décembre 1918 la proclamation de la création de la grande Roumanie. Avant la séance du gouvernement, Mme Viorica Dancila s’est rendue au Monument de l’Union, un des investissements les plus spectaculaires réalisés à l’occasion du Centenaire. Haut de 22 mètres, le monument sera inauguré le 1 décembre, en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Lors de la séance de mercredi, au Parlement, Klaus Iohannis avait appelé les responsables politiques à écouter la voix du peuple.



    Démographie — La population de la Roumanie va baisser de près de 5 millions d’habitants d’ici 2050, révèlent les données fournies par une organisation d’études américaine. Les principales causes de ce déclin démographique accentué sont l’émigration, le vieillissement de la population, la baisse du taux de natalité, ainsi qu’une fertilité décroissante. En effet, selon une étude récente réalisée par l’Association de la reproduction humaine de Roumanie, un couple sur cinq est confronté à l’infertilité. Les spécialistes prônent des politiques publiques et des mesures concrètes pour encourager les jeunes couples à devenir parents.



    Réunion – Le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires étrangères, Victor Micula, a présenté jeudi, à la réunion plénière de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, qui s’est tenue à Ferrare, en Italie, les efforts de Bucarest visant à combattre l’antisémitisme et à commémorer les victimes. L’officiel roumain a mentionné les mesures prises pour adopter à l’échelle nationale la définition de travail de l’antisémitisme, ainsi que l’engagement de la Roumanie à lutter contre l’antisémitisme et contre toute forme de discrimination, un accent particulier étant mis sur les activités éducatives et sur la formation continue dans ce domaine, peut-on lire dans un communiqué de la diplomatie de Bucarest. En marge de cette réunion, Victor Micula a eu une entrevue avec la responsable de la lutte contre l’antisémitisme au sein de la Commission européenne, Katharina von Schnurbein, dans le contexte des préparatifs en vue de la reprise par la Roumanie de la présidence du Conseil de l’UE, à partir du 1er janvier 2019.



    Diplôme — Mme Tamar Samash, l’ambassadeur d’Israël à Bucarest, a accordé, jeudi, au président de la Société roumaine de Radiodiffusion, Georgică Severin, un diplôme en signe de reconnaissance de sa contribution aux relations culturelles bilatérales. Notons que depuis 2017 Radio Roumanie internationale diffuse un programme en hébreux. Selon un communiqué, cette distinction a été remise dans le contexte de l’anniversaire des 70 ans d’amitiés entre les deux nations.



    Handball — L’équipe de Roumanie de handball féminin se trouve, à compter de ce jeudi, en France, où elle doit disputer, samedi, à Brest, le match contre les sportives tchèques, comptanat pour le Groupe D du Championnat d’Europe. Le lundi, 3 décembre, et le mercredi 5 décembre, les Roumaines rencontreront respectivement les Allemandes et les Norvégiennes. Les trois premières équipes seront qualifiées pour l’étape suivante. L’équipe roumaine entraînée par l’Espagnol Ambros Martin, en est à sa treizième participation. La Roumanie s’est classée 5ème à l’édition 2016 du Championnat et troisième lors de l’édition 2010.



    Météo — L’Institut national de météorologie a prolongé jusqu’à dimanche matin l’alerte grand froid. On attend aussi de fortes rafales de vent, dont la vitesse pourrait atteindre 55 km/h dans le sud-est et le sud-ouest, voire même 70km/h dans les régions littorales. Les températures maximales iront de moins 9° à 1° .

  • Célébration du Centenaire au Parlement de Bucarest

    Célébration du Centenaire au Parlement de Bucarest

    Réunis, mercredi, au Parlement de Bucarest, les chefs des principaux partis roumains ont transmis leurs messages à l’occasion de la célébration du centenaire de la Roumanie moderne. Ils ont tenté de dresser le bilan, entre les attentes des Roumains d’il y a un siècle et celles d’aujourd’hui. Au centre de tous les discours, les leçons à tirer de de l’histoire, sous un éclairage plutôt politique. Le président Klaus Iohannis a invité le gouvernement à se reconnecter aux intérêts nationaux. La première ministre, Viorica Dancila a quant à elle plaidé pour l’apaisement au sein de la classe politique roumaine.

    Bien que les Roumains souhaitent que ce moment historique soit marqué par l’unité, les remarques acides ont fusé entre la coalition au pouvoir formée du Parti Social Démocrate (PSD) et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE), l’opposition de droite et le président.

    Dans son discours, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a déclaré que le respect de la loi et la liberté des individus sont les valeurs qui ont animé les Roumains il y a un siècle et qui les mobilisent encore de nos jours. A l’heure actuelle, la Roumanie est une société libre, elle a des institutions stables, elle est membre de l’UE et forte d’un partenariat stratégique avec le pays le plus fort au monde, les Etats-Unis, a-t-il encore ajouté. Il a ensuite invité la classe politique et le gouvernement à écouter la voix des Roumains et à s’élever à la hauteur du Centenaire que nous célébrons ces jours-ci. Klaus Iohannis : «Tout comme il y a un siècle, les gens d’aujourd’hui ont de grands espoirs pour l’avenir de notre pays et des attentes justifiées face à ses dirigeants. D’autant plus que c’est l’année du Centenaire, les Roumains attendent une gouvernance à la hauteur de l’héritage qui nous a été légué, ils veulent avoir des leaders politiques responsables, honnêtes et qui proposent des objectifs politiques ambitieux pour la Roumanie et non pas pour leurs intérêts à court terme. », a déclaré le président.

    De l’autre côté de la barricade politique, la première ministre Viorica Dancila, et le chef du PSD, Liviu Dragnea, ont appelé à l’unité. Viorica Dancila estime que c’est le moment de retrouver un consensus, et le calme, notamment pour défendre les intérêts de la Roumanie en Europe : « J’adresse un message pour la paix politique au président de la Roumanie, M Klaus Iohannis. Je suis persuadée que, quels que soient les enjeux politiques ou électoraux qui nous attendent, moi en tant que premier ministre et lui en tant que président, nous avons le devoir de coopérer. Ce devoir va au-delà de tout enjeu personnel. C’est notre devoir face aux Roumains et face à la Roumanie ».

    Du côté de l’opposition, le député libéral, Gigel Ştirbu a précisé que le Centenaire devrait être un moment de réflexion sur les réussites de ces 100 dernières années : « La Roumanie d’aujourd’hui est – elle la Roumanie que nos prédécesseurs, auteurs de ce grand acte historique de 1918, ont imaginée ? Quelle Roumanie laissons-nous en héritage à nos successeurs ? ».

    A son tour, le leader de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) a dressé un parallèle entre le passé et le présent. Dan Barna : « Une génération avant la Grande Union, Anghel Saligny concevait le système des ponts de Cernavoda. Le projet d’ingénierie le plus spectaculaire en Europe était à l’époque en Roumanie. Les politiciens qui ont dirigé pendant 30 ans la Roumanie après la Révolution anticommuniste n’ont pas été capables de terminer une seule autoroute, pour relier les régions historiques. »

    A cette séance solennelle du parlement, ont participé, entre autres, les anciens présidents de la Roumanie Emil Constantinescu et Traian Băsescu, les membres du gouvernement et les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Le président de l’Académie roumaine, le président de l’Association nationale des anciens combattants, le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine et des représentants de l’Eglise catholique et de l’Eglise gréco-catholique comptaient également parmi les invités. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 28.11.2018 (mise à jour)

    28.11.2018 (mise à jour)

    Solennité – Le Parlement roumain sest réuni ce mercredi en séance solennelle pour marquer le siècle écoulé depuis la Grande Union. Dans son allocution, le président Klaus Iohannis, a affirmé que, 100 ans après laccomplissement de lunité nationale, les politiciens, quels que soient leurs partis et leurs doctrines, devaient répondre à la question de savoir sils allaient continuer à promettre beaucoup et faire peu, ou sils allaient avoir le courage et la responsabilité de jeter les bases du développement de la Roumanie en son deuxième Centenaire. Le chef de lEtat a encore souligné les grands espoirs des Roumains pour lavenir de leur pays, ainsi que leurs attentes justifiées à légard des dirigeants. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a lancé un appel à lunité de la classe politique. A la séance solennelle du parlement, ont participé, entre autres, les anciens présidents de la Roumanie Emil Constantinescu et Traian Băsescu, les membres du gouvernement et les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le président de lAcadémie roumaine, le président de lAssociation nationale des anciens combattants, le patriarche de lEglise orthodoxe roumaine et des représentants de lEglise catholique et de lEglise gréco-catholique comptent également parmi les invités.



    Centenaire – La date du 28 novembre 1918 marque lachèvement du processus dunion de la Bucovine avec le Royaume de Roumanie. Après un siècle et demi doccupation étrangère, la Bucovine redevenait une partie intégrante du pays, qui avait été arrachée par lempire des Habsbourg. Suite au démembrement de ce dernier dans plusieurs Etats nations, le Conseil national de la Bucovine décide, à majorité de voix, le rattachement de la province historique de la Bucovine à la Roumanie. Quelques mois auparavant, en mars 1918, la Bessarabie, province voisine et sœur de la Bucovine, avait voté son union avec la patrie roumaine. Le 1er décembre de la même année, suivra la Transylvanie, le Banat, le Maramureş et la Crişana. LEtat roumain moderne était né. Ces jours-ci, lon met la dernière main à la pâte des préparatifs qui marqueront ce Jour national du 1er décembre, à cent ans distance depuis la création de la grande Roumanie. Bucarest verra passer le défilé militaire le plus fastueux depuis 1990. Cest sous lArc de Triomphe que défileront 4.000 militaires, dotées de plus 200 véhicules de divers types. 500 militaires des 22 pays alliés et partenaires prendront part au défilé, pendant que le ciel au-dessus de Place de lArc de Triomphe de Bucarest sera survolé par 50 aéronefs militaires. Dans la ville dAlba Iulia, ville symbole de lunion de 1918 et située au centre du pays, une autre parade militaire est attendue. 1.600 militaires, 150 véhicules et 23 aéronefs y répondront à lappel, le 1er Décembre 2018. Dans une note plus pacifique, 400 journalistes, la plupart étrangers, sont attendus à loccasion des festivités du 1er décembre à Bucarest et à Alba Iulia.



    Cyber sécurité – La Roumanie participe, avec une équipe de 70 professionnels, à lexercice de cyber défense intitulé Cyber Coalition 2018, le plus important exercice de ce type organisé par lOTAN. Déroulé du 26 au 30 novembre, lexercice est coordonné depuis la ville de Tartu, en Estonie, et vise à tester la capacité de lAlliance à défendre ses réseaux contre de potentielles cyber attaques. Chaque Etat membre de lOTAN y prend part depuis son sol national, en utilisant la connexion sécurisée au réseau partagé, mise à disposition par le ministère de la Défense de lEstonie, et configurée pour loccasion par le Centre CyberInt du Service roumain de renseignements.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, la Roumanie connaitra une chute des températures, qui deviendront négatives dans la plupart des régions. En milieu de journée, elles se situeront entre -6° et 2°.


  • 17.11.2018

    17.11.2018

    Visite – Le président de la Cour des comptes européenne, Klaus-Heiner Lehne, effectuera une visite officielle en Roumanie, les 19 et 20 novembre. La visite aura lieu dans le contexte de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019. Klaus-Heiner Lehne aura plusieurs entrevues, y compris avec le président roumain, Klaus Iohannis, la première ministre Viorica Dăncilă, les présidents des deux Chambres du Parlement, avec le ministre des Finances Eugen Teodorovici, ainsi qu’avec le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba.


    Plusieurs officiels européens de haut rang, dont le président du Parlement européen, Antonio Tajani, se rendront à Bucarest la semaine prochaine. Les discussions viseront des sujets liés à l’avenir de l’Europe communautaire et à la bonne gestion, durant le mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE, de certains dossiers importants, tels le cadre financier pluriannuel, le Brexit et l’après Brexit, l’évolution de la politique sécuritaire. La première ministre roumaine a réaffirmé que la Roumanie était préparée à reprendre et à exercer avec succès le mandat à la tête du Conseil de l’UE. Le plan d’actions a été finalisé, les mécanismes de travail ont été créés et les modalités concrètes pour le déroulement des activités ont été établies, a encore précisé la cheffe du cabinet de Bucarest.



    Gaudeamus — La Foire internationale du Livre, Gaudeamus — Livre d’apprentissage, se poursuit jusqu’à dimanche à Bucarest. L’édition de cette année est consacrée au Centenaire de la Grande Union de 1918, ainsi qu’aux 90 années d’existence de la station publique de radio. Sont programmés au total 900 événements, dont présentation d’une collection de 600 volumes dédiés au Centenaire de la Grande Union, lancements de livres, débats, projections de films, lectures publiques. Le public a aussi l’occasion de rencontrer quelques-uns des écrivains, des critiques littéraires et des historiens roumains les plus appréciés du moment. Les 300 maisons d’édition qui participent à cet événement organisé par la Radiodiffusion roumaine offrent des réductions de prix substantielles.



    Centenaire — Les représentants de la communauté roumaine vivant en Hongrie marquent aujourd’hui le Centenaire de la Grande Union de 1918, dans la localité de Gyula. L’événement réunit officiels, personnalités de marque de la culture, enseignants dans les grands centres universitaires de Roumanie, parlementaires roumains et autorités locales. Une festivité est également prévue, pendant laquelle les membres représentatifs de la communauté roumaine de Hongrie, y compris les directeurs des écoles où l’on enseigne en roumain, seront primés par l’Institut Eudoxiu Hurmuzachi” pour les Roumains de l’étranger. La cérémonie de remise des prix sera suivie par la projection d’un film sur la Grande Union et par le vernissage d’une exposition.



    Entrepreneuriat — Les entrepreneurs roumains souhaitant s’inscrire au programme Start-up Nation, dont le but est de stimuler la création de petites et moyennes entreprises grâce à des financements non remboursables, auront à leur disposition une application, à partir du 1er décembre. L’annonce a été faite par le ministre chargé du milieu des affaires, du commerce et de l’entrepreneuriat, Ştefan Radu Oprea, qui a également précisé avoir prévu un mois pour le dépôt des projets. Le programme Start-up Nation a eu du succès l’année dernière, 30.000 projets ayant été déposés, a ajouté le ministre. Toujours en 2017, dans le cadre de ce même programme ont été signés plus de 8.000 contrats. 7.200 d’entre eux sont à présent des projets actifs, qui ont généré plus de 21.000 nouveaux emplois.



    Notation financière — L’Agence d’évaluation financière Fitch a confirmé à BBB moins avec perspective stable, la note de la Roumanie pour ses dettes sur le long terme en devise étrangère. La politique fiscale expansionniste démarrée en 2017 a affaibli les finances publiques de la Roumanie, affirment les experts de l’agence. Selon eux, sur les neuf premiers mois de l’année en cours, les revenus représentent seulement 69% des objectifs annuels révisés et le déficit budgétaire est supérieur de 1% à celui enregistré dans l’intervalle janvier — septembre 2017. L’Agence d’évaluation financière Fitch s’attend pourtant à ce que le gouvernement de Bucarest atteigne la cible de déficit pour 2018, fixée à 2,96%, afin d’éviter la procédure de déficit excessif. Fitch table sur une croissance de l’économie roumaine de 3,5% en 2018, 3,2% en 2019 et de 3% en 2020, ce qui reflète d’ailleurs le ralentissement de l’économie européenne, le durcissement de la politique monétaire et la diminution des stimulants fiscaux.



    Météo — Il fait froid et le ciel est variable. Des giboulées sont signalées sur la plupart des régions du pays, tandis qu’en haute montagne il neige. Les températures maximales de la journée iront de 0°à 8°. Il faisait 2°, à midi dans la capitale, Bucarest.

  • Coup d’envoi de la Foire du livre Gaudeamus

    Coup d’envoi de la Foire du livre Gaudeamus

    Un siècle depuis la création de l’Etat national unitaire roumain,
    90 ans depuis la première émission diffusée par Radio Roumanie et 25 ans depuis
    la première édition de la Foire du livre Gaudeamus – voilà les trois
    anniversaires mis en exergue à la fête de la lecture organisée par la radio
    publique de Bucarest. Le Musée de la littérature roumaine, en collaboration
    avec Radio Roumanie et la Mairie de la capitale, y présente 600 volumes
    consacrés à la Grande Union de 1918, lorsqu’à la fin de la Grande Guerre, Bucarest
    étend son autorité sur toutes les provinces à population roumaine majoritaire, occupées jusqu’alors par les empires austro-hongrois et russe.

    Après
    des éditions consacrées aux Etats-Unis ou aux pays scandinaves, à Israël ou à
    la Fédération de Russie, l’édition 2018 de la Foire Gaudeamus a comme thème
    central « La Roumanie Centenaire ». Le président directeur général de
    la Société roumaine de radiodiffusion, Georgică Severin, explique ce choix:« Cette année, nous
    n’avons pas souhaité avoir un invité d’honneur comme d’habitude. Nous avons
    voulu que toute l’activité se concentre sur cet événement centenaire. Nous ne
    pouvons pas dire que la Roumanie est l’invité d’honneur en Roumanie. Il nous a
    semblé normal que cette année, on donne à la culture roumaine l’occasion de se
    manifester et d’être, si vous voulez, un invité vedette. »
    , a-t-il précisé.


    Les meilleures maisons d’éditions roumaines vendent de nombreux titres
    à des prix cassés: plus de deux milles chez Polirom, plus de 1.300 chez RAO, un
    bon millier chez Humanitas. Cette édition de la Foire Gaudeamus est riche de
    plus de 300 stands, la plupart appartenant à des éditeurs roumains. Des maisons
    d’édition étrangères sont aussi présentes. Environ 900 événements – lancements
    de titres, projections ou conférences – composent l’agenda de la Foire, les
    organisateurs ont aussi annoncé un Black Friday des livres. Mercredi, lors de
    l’ouverture officielle de la Foire Gaudeamus, Ioan Aurel Pop, président de
    l’Académie roumaine et président honoraire de l’édition 2018, a lancé une invitation: « C’est une invitation
    au public roumain à célébrer le Livre, qui mérite d’être hissé sur un
    piédestal, car il retient dans ses pages toute la sagesse du monde, dont la
    sagesse roumaine est une partie que tous doivent prendre en compte. ».



    Le ministre roumain de la culture, George Ivaşcu, a souligné la
    dimension internationale d’une telle foire du livre: « Comment
    pourrions-nous réaffirmer plus clairement notre liberté si ce n’est à travers
    un accès rapide et sans entraves aux idées et préoccupations des autres
    consciences vives de la planète ? A travers des traductions d’auteurs du
    monde entier. Permettez-moi de vous souhaiter un bon anniversaire, Gaudeamus!, un
    bon anniversaire, Radio Roumanie, et Bon anniversaire, Roumanie! »
    , a-t-il conclu.


    La 25e
    édition de la Foire du Livre Gaudeamus est ouverte jusqu’à dimanche. (Trad. :
    Ileana Ţăroi)

  • Le centenaire de la fin de la Grande Guerre

    Le centenaire de la fin de la Grande Guerre

    « Les anciens démons resurgissent » et « des idéologies nouvelles » menacent la paix, a déclaré dimanche, à Paris, le président français Emmanuel Macron, lors de la cérémonie pour marquer les cent ans écoulés depuis l’armistice. Plus de 70 leaders mondiaux, dont le chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis, ont répondu présent à l’invitation lancée par le chef de l’Elysée de participer à cette cérémonie. Elle s’est ouverte avec une photo de groupe symbolique, prise sous l’Arc de Triomphe. Seuls les leaders russe et américain y étaient absents. Alors que les dignitaires conviés aux commémorations du 11 Novembre ont gagné l’Arc de Triomphe en bus, Trump et Poutine sont arrivés plus tard, de leur côté.

    Plus tard dans la journée, les dirigeants les plus importants de la planète ont participé au Forum pour la Paix de Paris. A une seule exception près : le chef d’Etat américain a décidé de quitter la France avant le reste de ses homologues. Ce n’est d’ailleurs pas la seule critique adressée à ses décisions. La visite du cimetière américain de Bois Belleau dans l’Aisne, prévue de longue date dans le cadre des commémorations de l’armistice, a été annulée au dernier moment, à cause du mauvais temps. Prise au dépourvu, la Maison Blanche avait indiqué que la décision avait été prise pour des raisons de programme et de logistique liées au temps.

    Quant au Forum de paix de Paris, il a suffi de deux débats pour donner le ton des pourparlers qui doivent durer jusqu’à mardi, et qui portent notamment sur la défense du multilatéralisme, un concept rejeté par le leader de la Maison Blanche. « Nous sommes fragilisés par les retours des passions tristes, le nationalisme, le racisme, l’antisémitisme, l’extrémisme, qui remettent en cause cet horizon que nos peuples attendent, a déclaré Emmanuel Macron à l’ouverture du forum sur la paix. « Notre monde est secoué par toutes sortes de crises : économique, écologique, climatique, nucléaire, migratoire ». L’humanité est fragilisée par « le retour de menaces capables de frapper à n’importe quel moment, je pense au terrorisme, à la prolifération chimique ou nucléaire ou à la cybercriminalité » a ajouté Macron, avant de conclure que dans ce contexte, le multilatéralisme est essentiel.

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde dimanche à Paris contre un «engrenage» géopolitique semblable à celui qui a mené à la Première Guerre mondiale, et à celui des années 1930. Il n’y a que la paix qui peut écarter les menaces, a-t-on affirmé à Paris, en prenant pour exemple l’armistice du 11 novembre 1918. Le traité signé à Compiègne entre l’Entente et les puissances centrales de l’Axe avait alors mis un terme aux hostilités sur le front ouest de la première Guerre mondiale. Même si les historiens n’aiment pas le terme de chance pour qualifier la situation de la Roumanie à l’époque, ce qui s’y est passé ressemble à un miracle.

    Début 1918, les Roumains constituent une nation de vaincus, forcés de signer une paix terrible avec l’Allemagne. Quelques mois plus tard, ils se voient inclus par la France dans le camp des vainqueurs. En conséquence, trois semaines après l’armistice, la Roumanie devient un Etat unitaire. C’est la raison pour laquelle, d’ici trois semaines, plus précisément le 1 décembre, la Roumanie célèbrera sa fête nationale et le centenaire de la Grande Union. (trad. Ioana Stancescu)

  • Des projets pour la diaspora roumaine

    Des projets pour la diaspora roumaine

    Les millions de Roumains vivant au-delà des frontières de leur pays natal ne doivent pas nourrir le sentiment davoir été oubliés. Il faut que lon puisse identifier les meilleurs moyens pour que nos compatriotes restent connectés aux réalités roumaines et quils sinvestissent dans le développement de notre société – cest bien lobjectif assumé par la ministre déléguée aux Relations avec les Roumains de létranger, Natalia Intotero.



    Les programmes lancés par notre ministère doivent être adaptés aux besoins de chaque communauté, nous confiait Natalia Intotero. Il demeure essentiel pour mon ministère de pouvoir préserver et affirmer lidentité roumaine à travers notre langue, notre culture et nos traditions. Selon Natalia Intotero : « Il faut que lon puisse convaincre les 10 millions de Roumains qui vivent à lextérieur de nos frontières que nous ne les avons pas oubliés, et il faudrait que lon puisse les aider à ne pas oublier la Roumanie. Il faut pouvoir leur offrir lopportunité de comprendre et de pratiquer des éléments de notre identité culturelle et spirituelle, de pratiquer les traditions roumaines, de devenir de vrais ambassadeurs de notre peuple dans le pays où ils vivent. Pour réussir à soutenir et à promouvoir ces valeurs auprès des Roumains de létranger, on a besoin de nous tous, de notre solidarité et de notre implication, de chacun dentre nous. »



    Des années durant, la Roumanie sest vidée des gens de valeur, nous rappelle Natalia Intotero, qui fait référence aux décisions prises au niveau des ministères et aux projets de loi censés améliorer le quotidien des Roumains. Parmi ces initiatives, la ministre ne manque pas de rappeler laugmentation, depuis le 1er mars passé, des salaires du personnel hospitalier et des enseignants, des mesures destinées à mettre un frein à lexode des médecins et des infirmiers vers lEurope de lOuest, mais aussi à attirer des vocations dans léducation nationale de Roumanie. La ministre mentionne ensuite le projet intitulé Diaspora Start-Up, grâce auquel les Roumains vivant à létranger qui décident de se rapatrier pourront avoir accès à des crédits, via un fonds de financement européen, et ce pour un montant de 38 mille euros. Cet argent serait accessible suite à un concours des plans daffaires, proposés par les Roumains qui souhaitent tenter de rentrer au pays, concours censé être organisé lété prochain.



    Lors dune conférence adressée à la diaspora, la ministre déléguée aux Relations avec les Roumains de létranger, Natalia Intotero, a aussi présenté plusieurs programmes dédiés au Centenaire, lannée où on célèbre les cent ans de ce que lon appelle la Grande Union, cest-à-dire le moment où tous les Roumains ont pu se réunir à lintérieur des frontières dun même Etat, la Roumanie. Natalia Intotero a en outre mentionné la parution, prochainement, dune Encyclopédie des Roumains vivant à létranger, ainsi que la fondation de la Maison des Roumains de létranger à Bucarest. Cette dernière remplira une fonction de mémoire. Aussi, cette nouvelle institution serait censée identifier, analyser et conserver divers documents issus des régions habitées par les Roumains, mais situées au-delà de nos frontières. Madame Intotero a encore fait état des projets qui visent la promotion du livre roumain, par la création de cent bibliothèques dans la diaspora, ainsi que de la poursuite du programme de parrainages entre les villages transfrontaliers situés en Roumanie et en République de Moldova, Etat roumanophone, situé dans lespace de lancienne Union soviétique.



    Lors de la conférence intitulée « Roumains du monde, réalités et aspirations », un des conférenciers, lacadémicien Eugen Simion, affirmait que lunion des Roumains se faisait aussi à travers la culture : « La diaspora est un élément important. Je ne voudrais pas quelle ait une mise politique. La diaspora est un facteur de richesse culturelle, une culture que lon doit pouvoir revendiquer et apprivoiser, la jauger avec objectivité. Lunion, nous lavons accomplie par et à travers la culture, et il est parfaitement vrai et dactualité ce quécrivait à cet égard Eugène Ionesco : « Beaucoup de choses nous séparent dans la vie. Mais sil y a une chose capable de nous réunir, cest bien la culture. » Il parlait là de la culture roumaine. Il faut que lon fasse donc attention à la culture ! »



    Aussi, dès cette année, lUniversité de Bucarest va lancer des études de troisième cycle sur la diaspora, alors que, selon la ministre Natalia Intotero, les étudiants et les chercheurs qui vont sy investir pourraient postuler pour une des 15 bourses détudes disponibles, les bourses Nicolae Iorga. Une autre initiative concerne les enfants et les adolescents dorigine roumaine qui vivent à létranger et qui pourront prendre part à un concours dessais en langue roumaine, concours intitulé « 100 essais pour 100 ans ». Les meilleures productions seront récompensées le 31 août 2018, à loccasion de la Journée de la langue roumaine. La Journée de la blouse roumaine, quant à elle, a été marquée le 16 mai prochain. Des blouses traditionnelles ont été offertes aux communautés de la diaspora qui ont constitué des groupes de musiciens ou de danseurs traditionnels, actifs et reconnus. Autre événement : lorganisation des colonies de vacances intitulés « ArcCentenaire » pour près de 3.000 élèves et étudiants roumains qui vivent à létranger. Un autre projet, censé se dérouler en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports cette fois-ci, et intitulé « Les champions du sport roumain », sadresse aux Roumains de la diaspora, ainsi quaux communautés roumaines historiques, et compte sur la participation de grands noms du sport roumain lors dévénements spécifiques.



    Enfin, “100 pour le Centenaire”, autre projet qui se propose didentifier 10 personnalités dans 10 communautés roumaines de létranger, personnalités qui seront, grâce au projet, célébrées et promues via lédition dun calendrier des personnalités. Pour accroître la visibilité des campagnes dinformation, une brochure sera éditée, aussi bien sur papier quen version électronique, reprenant les informations relevantes issues de lensemble des institutions compétentes dans le domaine des relations avec les Roumains qui vivent à létranger. La brochure viendra en aide aux Roumains qui envisagent de partir à létranger, à ceux qui vivent hors de nos frontières, mais également à ceux qui songent se rapatrier, et présentera les informations utiles et les programmes gouvernementaux de réinsertion et de réintégration professionnelle. (Trad. Ionut Jugureanu)


  • 03.08.2018 (mise à jour)

    03.08.2018 (mise à jour)

    Emploi — Le gouvernement roumain a donné cours à la demande de plusieurs compagnies et approuvé l’entrée sur le marché de l’emploi de Roumanie d’un nombre supplémentaire de 8.000 travailleurs étrangers de pays non-UE. Le nombre de permis de travail délivrés cette année avait déjà augmenté de plus de 50% par rapport à l’année dernière, l’Inspection générale pour les immigrations ayant enregistré depuis le début de 2018, 4.395 documents d’embauche ou de détachement. La plupart concernent des ressortissants vietnamiens, turcs, népalais, serbes, chinois, sri-lankais et moldaves. 17.000 travailleurs étrangers de pays non-UE sont à présent actifs en Roumanie, notamment dans la restauration, la construction de navires et de structures flottantes, dans le commerce et le bâtiment.



    Peste porcine africaine — L’élevage des porcins ne disparaîtra pas en Roumanie à cause du virus de la peste porcine africaine, car les Roumains sont capables de travailler dans l’urgence et de combler les pertes, a affirmé le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea. L’Autorité nationale sanitaire–vétérinaire et de sécurité sanitaire des aliments a recensé, actuellement, 545 foyers de peste porcine africaine, près de 60.000 cochons malades ayant été sacrifiés jusqu’à présent. Les autorités ont appelé la population à permettre l’abattage des animaux malades et à respecter les mesures de prévention. Une première tranche de 148.000 lei (environ 32.000 euros) de dédommagements a déjà été versée aux fermiers dont les élevages ont été contaminés. La maladie ne se transmet pas à l’homme, mais elle a un très important impact économique et social. La maladie connaît une évolution explosive depuis le début du mois de juin dernier.



    Sécurité — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, salue l’engagement ferme des Etats Unis pour la sécurité et la défense européenne, reflété dans le budget alloué à la Défense, récemment approuvé par le Congrès des Etats Unis. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, une enveloppe budgétaire de 12,9 milliards de dollars est prévue pour le système de défense antimissile, montants qui seront destinés aussi à soutenir et à opérer la facilité défensive Aegis Ashore de Roumanie, comme partie du système de l’OTAN de défense contre les missiles balistiques. Dans le communiqué, l’Administration présidentielle réitère la décision de Bucarest de continuer à remplir ses engagements assumés au niveau bilatéral et au niveau allié, tant en ce qui concerne le budget alloué à la défense quau sujet de la contribution nationale et les missions et les opérations de l’Alliance, selon les décisions adoptées aux Sommets du Pays de, de Varsovie et de Bruxelles.



    Tourisme — En Roumanie, les structures d’accueil des touristes ont enregistré, au cours des six premiers mois de cette année, plus de 5,2 millions d’entrées, une hausse de plus de 4% par rapport à la même période de l’année passée. Les touristes roumains représentent plus de deux tiers de ce chiffre, alors que les étrangers les plus nombreux sont les Allemands, les Israéliens et les Italiens, indique l’Institut national de la statistique. Les entrées de visiteurs étrangers enregistrées aux frontières de la Roumanie ont dépassé les 5,1 milions, en hausse de 7% par rapport à 2017, la majorité en étant des Européens. Parmi les ressortissants d’Etats membres de l’Union européenne, les Bulgares, les Hongrois et les Italiens ont été les plus nombreux.



    Coopération — La Roumanie et la Pologne auront des routes touristiques communes pour attirer des touristes du marché asiatique, a déclaré, vendredi, le ministre roumain du Tourisme, Bogdan Trif, qui a souligné que les deux pays excellaient en matière de monuments du Patrimoine de l’UNESCO et de citadelles médiévales. Le responsable a fait cette déclaration à Bucarest, lors d’un événement auquel le ministre du Sport et du Tourisme de Pologne, Witold Banka, a également pris part. Bogdan Trif a souligné l’importance de l’ordonnance du gouvernement adoptée jeudi, à Bucarest, relative à la garantie à 100% des services touristiques, système mis en place en Pologne depuis deux ans déjà. A son tour, le ministre polonais a déclaré qu’un groupe de travail serait formé pour trouver des offres conjointes avec la Roumanie dans le domaine du tourisme.




    Centenaire — En Roumanie, le Comité interministériel pour préparer le Centenaire a adopté, vendredi, des projets de plus de 20 millions de lei (4,2 millions d’euros). Selon le ministre de la Culture, George Ivaşcu, il s’agit de sept projets proposés par les pouvoirs locaux, de 11 millions d’euros (2,3 millions d’euros) et seize projets soutenus par les ministères, de plus de 12 millions de lei (2,5 millions d’euros). Le Comité a adopté jusqu’ici plus de 500 projets jusqu’ici, a indiqué George Ivaşcu. Le dignitaire a également précisé que, jusqu’à la fin du mois en cours, les propositions qui sont soutenues par les ONGs seraient approuvées, sur une liste initiale de 232 projets.




    Justice – Mihail Vlasov, ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Roumanie, a été condamné, vendredi, par la Cour d’appel de Bucarest à 9 ans et 10 mois de prison ferme, dans une affaire dans laquelle il est accusé d’avoir usé de son influence ou de l’autorité aux fins d’obtenir des indus, dilapidation, faux en écritures sous seing privé. Les juges ont constaté que les infractions dans cette affaire sont constitutives du trafic d’influence, infraction pour laquelle Mihail Vlasov a été condamné en 2015 à 5 ans et 8 mois de prison ferme, la décision étant définitive. Il a bénéficié de libération conditionnelle en septembre dernier. La Cour a annulé la décision de libération conditionnelle et a appliqué un complément de peine de 3 ans et 10 mois à la peine résultante, de 6 années de prison ferme. Il doit donc purger une peine de 9 ans et 10 mois de prison ferme. La décision n’est pas définitive.



    Untold – Le plus grand festival de musique électronique de Roumanie, Untold, a été inauguré jeudi soir à Cluj Napoca, au centre de la Roumanie. Quelques 350.000 personnes, de 75 pays, y sont attendues jusqu’au 5 août. 250 artistes, dont The Chainsmokers, Armin van Buuren, Tiesto, Tujamo et Afrojack, se produiront sur les 10 scènes installées par les organisateurs. Les concerts sont transmis en direct sur YouTube, et c’est une première. 70 caméras de surveillance et plus de 1.100 gendarmes, policiers, pompiers et personnel médical assureront l’ordre et la sécurité des participants.



    Météo — Le ministère roumain des Affaires étrangères informe que les autorités espagnoles, portugaises et croates ont émis des vigilances rouges et orange à la canicule, alors que dans certaines régions de Grèce et du Portugal, le risque d’incendies est élevé. Au Portugal, le gouvernement a déclaré l’état d’alerte jusqu’au 6 août, de manière préventive. La Grèce met en garde que le risque d’incendies est élevé pour les îles du nord de la mer Egée, la Grèce centrale et la péninsule d’Attique. En Espagne, l’Agence météorologique d’Etat a émis un avertissement aux températures élevées jusqu’au 4 août, a placé l’Estrémadure (ouest) en alerte rouge et l’Andalousie (sud) en vigilance orange. En Croatie, plusieurs régions du sud sont placées en alerte rouge à la canicule, alors qu’une alerte jaune est en vigueur pour la région de Zagreb (nord-ouest). Des températures très élevées sont enregistrées aussi en Italie, en Grande Bretagne, aux pays Bas, en Belgique et en Suède. Les spécialistes annoncent que de nouveaux records de température pourraient être enregistrés les prochains jours en Europe. Le record actuel est de 48°, enregistré en Grèce, en 1977.


  • Iasi

    Iasi


    La ville de Iaşi recèle à la fois des trésors dhistoire et dart, mais elle est également synonyme dinnovation. Que lon mentionne les pages de lhistoire écrite par les grandes familles des boyards moldaves ou du moment historique de la montée sur le trône de Moldova dAlexandru Ioan Cuza, celui qui, en étant élu à la fois par le divan, soit le parlement de Iasi, puis par celui de Bucarest, allait réaliser ce que les historiens ont par la suite appelé la petite Union, cest à Iasi que lon trouve les origines de la Roumanie moderne. Ville chargée dhistoire, Iasi propose au touriste daujourdhui des tours inédits ou encore les classiques tours guidés, où la parole du narrateur fait ressusciter les personnages et la vie dantan.


    Le dernier tour en date, très à propos dans cette année du Centenaire, nous emmène dans un endroit particulier non seulement pour la ville de Iasi, mais pour tous les Roumains dhier et daujourdhui. Il faut savoir quau mois de novembre 1916, les armées ennemies avaient traversé le Danube par le sud et quelles sapprochaient de la capitale, Bucarest. Acculé, le gouvernement déménagea en catastrophe à Iasi, situé dans le nord de la Moldavie. Cest à Iasi que se réfugièrent aussi le roi Ferdinand Ier et la famille royale, le parlement ainsi que les autres administrations de la Roumanie encore libre. Cest toujours à Iasi que fut transporté en première instance le trésor de la Banque nationale, transféré par la suite à Moscou, et dont on perd la trace lors de la révolution bolchévique.


    Sorina Dănăilă, initiatrice de ce tour et narratrice à ses heures, raconte : TRACK


    « A lheure du Centenaire de la Grande Union, il a été décidé de marquer la période du refuge à Iasi, celle de 1916 à 1918. Notre agence a conçu ce tour pour mieux mettre en exergue le rôle essentiel joué par notre ville pendant ces deux années de refuge, alors que Bucarest était occupée par les Allemands. La ville de Iasi est devenue la capitale de facto de cette Roumanie meurtrie par la guerre, et dont le territoire sest rétréci comme une peau de chagrin. Iasi fut aussi le creuset qui vit éclore le sursaut de la fierté nationale retrouvée et qui permit la genèse de la Grande Roumanie, la réunion de tous les locuteurs de langue roumaine sous la bannière dun même Etat. Le souvenir de ces années de refuge demeure ignoré autant par les contemporains qui, en 1918, se pressèrent pour rejoindre Bucarest, que par bon nombre dhistoriens. Cest pour rendre justice à cette page méconnue de lhistoire de notre ville que lon propose cela ».


    La narration est disponible dans les principales langues étrangères. Sorina Dănăilă : TRACK


    « Les touristes étrangers sont émerveillés par cette ville quils perçoivent comme située à la frontière est de lUE. Ils y sont intrigués, et de cette curiosité avec laquelle ils arrivent naissent des interactions étonnantes. Quoi quil en soit, nous, nous sommes ravis de leur faire découvrir cette ville qui, au demeurant, est une merveille ».


    Et si vous arrivez à Iasi, ne ratez surtout pas le Zoo de la ville. Fondé en 1856 sur sa propriété par le médecin et naturaliste Anastasie Fătu, et dont il porte le nom, le jardin zoologique de Iasi demeure une référence dans le paysage de la ville. Aussi, parcourir à pied les ruelles romantiques, bordées de tilleuls et dhôtels de maître des anciens boyards, demeure un plaisir quil ne faudrait surtout pas refréner. Enfin, la traditionnelle hospitalité moldave et la richesse culinaire de la région se donnent la main dans les jardins des restaurants de cette ville à maints égards encore patriarcale.


    Voilà, linvitation a été lancée. Jusquà la prochaine fois, profitez bien du beau temps et de vos vacances !


    Trad. Ionut




  • 12.05.2018 (mise à jour)

    12.05.2018 (mise à jour)

    Manif — De nombreux Roumains sont descendus dans la rue, à Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays, pour participer à la manifestation intitulée « Oui à l’Europe, non à la dictature ». Ils accusent la coalition gouvernementale, formée par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des libéraux et des démocrates d’avoir manqué à ses promesses électorales, d’éloigner la Roumanie des standards européens et démocratiques et de la pousser vers un régime où règnent seulement les intérêts de ceux qui accèdent à la politique. Selon les organisateurs de la manif, parmi les actions anti-démocratiques de la coalition au pouvoir figurent la modification des Codes pénaux, les amendes abusives infligées par la Gendarmerie, le changement des lois en l’absence de consultations publiques. Les Roumains de l’étranger ont exprimé leur solidarité avec ceux du pays.



    Visite — Le premier ministre de la Roumanie, Mme Viorica Dăncilă, qui effectue une visite à Rome, du 10 au 13 mai, a rencontré les étudiants roumains des universités pontificales. A cette occasion, Viorica Dăncilă a promis l’appui de l’Exécutif de Bucarest pour la dotation du Collège pontifical « Pio Romeno », dont elle a souligné l’importance pour ce qui est de la formation des jeunes et du renforcement des relations entre la Roumanie et le Saint Siège. Rappelons que la première – ministre roumaine a été reçue en audience vendredi par le Pape François. Mme. Dancila a remercié Sa Sainteté pour l’attention généreuse accordée aux relations entre le Vatican et la Roumanie et exprimé son souhait que le pape effectue une visite apostolique à Bucarest. La visite de Mme Viorica Dăncilă a lieu sur la toile de fond des très bonnes relations entre la Roumanie et le Saint Siège et dans le contexte où la Roumanie fête cette année le Centenaire de la Grande Union. Plusieurs événements culturels marquant le Centenaire roumain sont prévus à Rome.



    Anniversaire — Le président roumain Klaus Iohannis a participé à Blaj (au centre du pays), aux manifestations consacrées aux 170 ans écoulés depuis l’Assemblée nationale qui a eu lieu pendant la Révolution de 1848. La Roumanie doit poursuivre son parcours européen, être forte et rester ancrée dans les valeurs européennes, a-t-il affirmé à cette occasion. Partie du mouvement révolutionnaire européen, la révolution roumaine de 1848 a également représenté l’expression du processus d’affirmation de la nation et de sa conscience nationale.



    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères argumente, dans un communiqué, sa décision de repousser la proposition de l’UE par laquelle on demandait aux Etats membres de refuser le transfert de leurs ambassades en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. La diplomatie de Bucarest précise avoir tenu compte du contexte régional particulièrement compliqué et avoir procédé à une analyse complexe du texte soumis à l’approbation des Etats membres par le Service européen pour l’action extérieure. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a fait savoir qu’il inviterait le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, pour lui expliquer la position adoptée par les représentants de la Roumanie lors des discussions menées au Service européen pour l’action européenne de l’UE concernant le déménagement des missions diplomatiques de Tel Aviv à Jérusalem. Il a souligné que l’ambassade de Roumanie ne pouvait pas être transférée à Jérusalem sans son accord. Le 20 avril dernier, l’Administration présidentielle de Bucarest faisait savoir que le chef de l’Etat Klaus Iohannis estimait un tel transfert contraire au droit international. La réaction du président roumain survenait au lendemain de l’annonce par le président de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, du fait que le gouvernement avait adopté un mémorandum par lequel on décidait de démarrer les procédures en vue du déménagement de l’ambassade de Roumanie de Tel Aviv à Jérusalem.



    Prix — Une centaine de Roumains à succès seront primés par le ministère pour les Roumains de l’étranger, dans le contexte du centenaire de la Grande Union, qui a marqué la création de l’Etat national unitaire roumain. Ce projet concerne les dix premières personnalités roumaines de dix pays du monde où vivent d’importantes communautés de Roumains. C’est ce qu’a déclaré samedi la ministre de tutelle, Natalia Intotero. Le premier évènement de ce type, prévu mercredi à Bruxelles, sera également l’occasion de faire découvrir le costume traditionnel roumain.




    Handball — Léquipe championne de Roumanie, CSM Bucarest, a raté samedi la qualification pour la finale de la Ligue des Champions de handball féminin, après sa défaite face à l’équipe magyare Gyor ETO. Elle s’est inclinée sur le score de 26 à 20, lors de la première demi-finale organisée dans le cadre du « Final Four » de Budapest. Le CSM Bucarest avait remporté l’édition 2016 de cette compétition. Par ailleurs, l’équipe féminine de handball SCM Craiova, de Roumanie, s’est adjugé la Coupe EHF, après avoir vaincu, vendredi, à domicile, les sportives norvégiennes du Vipers Kristiansand, sur le score de 30 à 25. C’est la première fois que les sportives du SCM Craiova gagnent un trophée européen.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera frais dans l’est, le centre et le sud-est du pays où l’on attend des pluies aussi. Dans l’ouest du territoire, il fera chaud et l’on signalera des pluies à verse accompagnées de phénomènes orageux. Les quantités d’eau tombée pourraient dépasser localement 25 à 30 l/m2. Les températures maximales iront de 14 à 27 degrés.



  • 29.04.2018

    29.04.2018

    Vétérans – La Roumanie marque ce dimanche la Journée nationale des Vétérans de guerre, l’occasion de reconnaître les mérites de tous ceux ayant défendu sur le champ de bataille l’indépendance, la souveraineté, l’intégrité territoriale et les intérêts de la Roumanie. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a remercié les vétérans de guerre pour tout ce qu’ils ont fait au service de la patrie. Dans un discours, le chef de l’Etat a rappelé le prix que l’Armée a du payer au nom des générations futures. Dans cette année du centenaire de la grande union des principautés roumaines, les efforts des soldats roumains sont encore plus visibles, a-t-il dit avant d’ajouter « partout où ils se trouvent- en Afghanistan, en Irak ou dans les Balkans occidentales, les soldats roumains sont au service de la Roumanie, en défendant ses intérêts sécuritaires aux côtés de ses alliés et partenaires ». Célébrée chaque année depuis 2008, cette journée est marquée quatre jours durant dans toutes les garnisons du pays par des cérémonies militaires et religieuses, des assemblées solennelles, des spectacles et des expositions. Des manifestations à la mémoire des militaires roumains ont eu lieu aussi en République Tchèque, en République de Moldova, en Russie, en Slovaquie et en Hongrie.

    Justice – La Commission parlementaire spécialisée de Roumanie entame le 2 mai les débats autour des propositions de modifications apportées au Code pénal, au Code de procédure pénale, ainsi que du Code de procédure civile. Le but est de mettre les trois codes en concordance avec les décisions de la Cour constitutionnelle, de la Cour européenne pour les droits de l’Homme et avec les directives européennes en la matière. Sur l’ensemble des modifications envisagées rappelons la confiscation des biens utilisés à des délits commis dans l’espace communautaire, un délai d’auto dénonciation de faits frauduleux de 6 mois accordés aux coupables qui pourraient ainsi se faire pardonner par la justice ou encore des peines infligées aux fonctionnaires publics accusés de corruption et de trafic d’influence uniquement s’ils ont également agi concrètement en ce sens. La présomption d’innocence et le droit des condamnés pour des faits pénaux quant à leur présence au procès seront aussi mis en concordance avec la législation européenne. Par ailleurs, le projet de loi prévoit également une modification du régime d’exécution des peines privatives et restrictives de liberté, pour offrir la possibilité d’une libération conditionnelle à mi-peine à la place de deux tiers de la peine ou même à un tiers dans le cas des personnes de plus de 60 ans. Rappelons qu’en hiver dernier, le Parlement a adopté une série de modifications des lois de la Justice portant sur le statut des magistrats, l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature qui ont provoqué d’amples mouvements de protestations.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Mihai Fifor, se trouve en Jordanie jusqu’au 2 mai, pour participer à la réunion du Processus Aqaba. A cette occasion, le ministre roumain sera reçu par le roi Abdallah II et aura un entretien avec le général Mahmoud Freihat, président du Comité réuni des chefs d’Etats-Majors des Forces armées jordaniennes. Le Processus Aqaba est une plate-forme de dialogue stratégique lancée en 2015, en vue de la coordination des actions de la communauté internationale contre le terrorisme et l’extrémisme. Quatre réunions ont déjà eu lieu, les pays participants étant intéressés par la consolidation de la stabilité et de la sécurité, quel que soit le contexte géopolitique ou géostratégique de la région du monde où ils se trouvent.

    Réunion – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, se rendra le 30 avril, à Sofia, en Bulgarie voisine, pour y participer à une réunion de ses homologues européens sur le double standard de la qualité des denrées alimentaires dans l’UE. La Commission européenne s’apprête à lancer au mois de mai une campagne de dépistage des doubles standards de qualité à travers des testes chimiques et sensoriels impliquant au moins 16 pays communautaires. Suite à des testes similaires effectués en 2017, 9 produits de Roumanie parmi les 29 pris en compte ont affiché un standard de qualité différent par rapport à celui affiché par des produits similaires commercialisés ailleurs, dans l’UE.

    Visas – Presque un million 500 milles citoyens moldaves ont profité de la libéralisation du régime des visas mis en place par l’UE le 28 avril, 2014. Concrètement, depuis ce jour- là, tout citoyen moldave détenteur d’un passeport biométrique peut entrer et circuler sans visa dans l’espace Schengen pour une période n’excédant pas 90 jours par semestre et 180 jours par an. Selon Radio Chisinau qui cite la Police de frontière de la République de Moldova, le nombre de voyageurs moldaves s’est multiplié d’une année à l’autre, en passant de 300 milles en 2014 à 1,5 millions l’année dernière. La République de Moldova fut le premier Etat du Partenariat oriental de l’UE à s’être vu accorder ce régime de visas libéralisé.

    Week-end – Plus de 50.000 Roumains ont pris d’assaut les stations au bord de la Mer Noire pour y passer leurs vacances occasionnées par le pont du 1er Mai. L’occasion pour le Ministère des Affaires Intérieures de mobiliser quelque 700 policiers et gendarmes pour un plus de sécurité. Par ailleurs, une dizaine de milliers de vacanciers se trouvent ces jours-ci au Delta du Danube, tandis que des milliers de touristes ont déferlé dans les stations de montagne dans la Vallée de la Prahova où les hôtels affichent complet. Des rames de trains supplémentaires ont été introduites vers les stations les plus recherchées, tandis que sur les routes, 300 radars sont en fonctions et 1500 policiers surveillent le trafic.

    Météo – Il fait beau en Roumanie et particulièrement chaud pour cette fin avril. Le ciel est plutôt bleu, sauf dans l’extrême ouest et nord-ouest où des orages sont signalés. Les maxima du jour vont de 22 à 32 degrés. 22 degrés à midi, à Bucarest.