Tag: céréales

  • 22.08.2020

    22.08.2020

    Coronavirus en Roumanie — 1189 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie ces dernières 24 h, informe le Groupe de communication stratégique. Plus de 77.500 cas d’infection au coronavirus ont été confirmés en Roumanie depuis le début de la pandémie. Plus de 35 mille malades ont été déclaré guéris. Le nombre de malades en soins intensifs a dépassé la barre des 500. 37 autres personnes infectées sont décédées, portant le nombre total des décès causés par la Covid-19 à 3233. Pour ce qui est de la situation des ressortissants roumains qui se trouvent dans d’autres pays, plus de 5.900 d’entre eux ont été dépistés positifs au coronavirus, alors que 124 sont décédés. D’autre part, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé que les Roumains qui transitent la Serbie en moins de 12 heures ne sont plus tenus de présenter un test de dépistage de la Covid-19 négatif. La décision a été prise par les autorités serbes et elle s’applique aussi aux personnes qui viennent de Bulgarie, de Croatie et de Macédoine du Nord. Les travailleurs transfrontaliers titulaires de documents en cours de validité à cet effet ou les transporteurs dont la Serbie est la destination finale ou qui chargent des marchandises dans ce pays sont dispensés de l’obligation de présenter un test moléculaire négatif.



    Prêt — La Commission européenne a approuvé en première pour la Roumanie le financement total (et non pas à hauteur de 85% comme auparavant) de fonds européens, des investissements dans l’infrastructure de transport. Cette dérogation à la norme, qui est temporaire, a été justifiée par l’impact de la pandémie de coronavirus sur le budget de l’Etat, a expliqué le ministère des Transports. Ces fonds serviront notamment à construire deux tronçons d’autoroute et une voie ferrée. Par ailleurs, la Commission européenne a également approuvé un prêt de quelque 5 milliards d’euros censés soutenir le milieu des affaires et les emplois de Roumanie. L’annonce a été faite par le premier ministre Ludovic Orban, qui a précisé qu’il s’agissait notamment de financer les mesures actives telles les horaires de travail flexibles, le chômage technique et toute autre dépense censée venir en aide aux salariés et aux compagnies.



    Agriculture — Le ministre de l’Agriculture, Adrian Oros, a estimé que, cette année, la Roumanie aura assez de blé panifiable, même si la production est inférieure de 35-40% par rapport à l’année dernière à cause de la sècheresse. En plus, environ 2,5 millions de tonnes de blé seront également disponibles à l’exportation. Les données de l’Institut national de la statistique indiquent que, les cinq premiers mois de l’année en cours, la Roumanie a exporté 30% de plus de céréales par rapport à la période similaire de l’année dernière. Sur l’ensemble des exportations réalisées par les compagnies roumaines cette année, 41,4% ont été de blé et de méteil (un mélange de blé et de seigle), et 52% de maïs.


    Congrès — Le congrès extraordinaire du PSD, principal parti d’opposition de Roumanie et celui qui dispose du plus grand nombre de sièges au parlement, a lieu aujourd’hui. Les sociaux-démocrates élisent leur nouvelle direction. Le leader par intérim du parti, Marcel Ciolacu, et l’ancien ministre des Finances, Eugen Teodorovici, s’affrontent pour les fonctions de président. En première, le congrès a lieu en ligne, en raison de la pandémie de Covid-19. Le congrès extraordinaire du PSD a adopté, aujourd’hui, les changements de statuts. Une des principales modifications prévoit que le nouveau nom du Comité exécutif national soit le Conseil politique national. Une autre modification prévoit que le président du Conseil national du PSD est élu par le congrès dans la composition de l’équipe dirigeante proposée par une motion. Il présidera les réunions du Conseil et coordonnera l’activité des départements, des forums, des ligues et des associations constituées dans le cadre du parti au niveau national.



    Tennis — Le double roumano-néerlandais Horia Tecau/Jean-Julien Rojer affrontera les Français Jérémy Chardy/Fabrice Martin dans le premier round de l’épreuve de double du tournoi ATP Masters 1000 de Cincinnati, qui sera pourtant accueilli cette année par les arènes de Flushing Meadows à New York, aux Etats Unis. Tecau et Rojer ont perdu l’année dernière au premier tour à Cincinnati devant le double Feliciano Lopez (Espagne)/Andy Murray (Royaume-Uni). Le duo roumano-néerlandais a joué une finale à Cincinnati, en 2016, lorsque le couple croato-brésilien Ivan Dodig/Marcelo Melo s’est imposé par 7-6 (5), 6-7 (5), 10-6. Tecău a obtenu un titre à Cincinnati, en 2012, aux côtés du Suédois Robert Lindstedt.



    Météo — En Roumanie — le temps est généralement chaud. Le ciel est variable et par endroits, notamment en montagne, des ondées sont signalées, accompagnées de phénomènes électriques. Le vent est faible à modéré, plus intense dans l’est. Les maximales du jour iront de 26 à 34°, avec 32° en ce moment à Bucarest.

  • 21.06.2020 (mise à jour)

    21.06.2020 (mise à jour)

    Covid-19 en Roumanie – Les autorités roumaines ont annoncé dimanche 315 nouveaux cas de contamination au nouveau coronavirus, ce qui porte leur nombre total à 24.045. Toujours dimanche, le Groupe de communication stratégique a rapporté 12 nouveaux décès, le bilan des morts à cause de la Covid-19 sélevant à 1.512. 16.911 patients ont guéri, tandis que 195 sont hospitalisés en soins intensifs. Les autorités roumaines envisagent de prendre de nouvelles mesures si les cas dinfection se multiplient à ce rythme.


    Le premier ministre roumain Ludovic Orban a déclaré à Vatra Dornei, (nord de la Roumanie) quune prolongation de létat dalerte nétait pas à exclure et a de nouveau appelé au respect des règles dhygiène. Il a précisé pour les hommes daffaires de lindustrie de lhospitalité, qui avaient demandé lassouplissement des restrictions liées au nouveau coronavirus et notamment la réouverture des restaurants, que la reprise dactivité dans ce secteur de léconomie serait possible uniquement en fonction de lévolution de la pandémie.



    Foyer dinfection – Un foyer dinfection à la Covid-19 a été découvert à labattoir de Rheda-Wiedenbrück, situé dans le land de Rhénanie du Nord-Westfalie. 1.300 ouvriers qui y travaillaient ont été testés positifs. La moitié dentre eux sont dorigine roumaine, selon les données fournies dimanche par la diplomatie de Bucarest. Selon la même source, loffice consulaire a informé que 17 ressortissants roumains avaient quitté les lieux où ils étaient placés en quarantaine et que les autorités allemandes cherchaient à les identifier. Les représentants du Consulat général de Roumanie à Bonn a lui aussi entrepris des démarches en urgence auprès des autorités locales et de lemployeur, sollicitant des mesures qui permettent de gérer la situation et dobtenir des informations supplémentaires sur la citoyenneté, lidentité et létat de santé des personnes contaminées. Selon les informations préliminaires, 1.300 ouvriers de cet abattoir ont été testés positifs au nouveau coronavirus et près de 7.000 ont été placés en quarantaine.



    Migrants – La police aux frontière de Borş, du département de Bihor, dans le nord-ouest de la Roumanie, a interpellé 7 ressortissants étrangers originaires de Syrie, dEthiopie et du Maroc et demandeurs dasile en Roumanie. Les 7 personnes ont essayé dentrer clandestinement l en Hongrie, pour se rendre en Europe occidentale. Une enquête a été ouverte pour tentative de franchissement illégal de la frontière dEtat.



    Festival – Clôture, ce dimanche, du Festival international de Théâtre de Sibiu (centre), qui sest déroulé cette année exclusivement en ligne, à cause de la pandémie de coronavirus. Le thème de cette édition a été La force de croire. 10 jours durant, le Festival a réuni à l’affiche 138 événements proposés par des invités de 30 pays sur 5 continents, le tout présenté sur le site www.sibfest.ro, ainsi que sur la page Facebook et la chaîne YouTube du festival. S’y sont ajoutées 12 conférences spéciales. Lévénement de Sibiu, le plus important festival des arts du spectacle d’Europe Centrale et de l’Est, a offert cette année 250 heures de théâtre, danse, musique, cirque, conférences, débat, spectacles de lecture et représentations pour enfants – toutes transmises en ligne à titre gratuit.



    Céréales – Les exportations roumaines de céréales ont augmenté de plus de 42% sur les trois mois de lannée en cours, comparé à la période similaire de 2019, fait savoir lInstitut national de la statistique. Le volume de ces exportations se chiffre à plus de 822 millions deuros, alors que celui des importations de céréales et de produits à base de céréales totalise plus de 167 millions deuros, doù un excédent de près de 655 millions deuros. Les céréales roumaines ont été exportées notamment vers la France, lEspagne et lItalie, tandis que la Roumanie a acheté des céréales et des produits à base de céréales surtout à la Hongrie, à la Bulgarie et à la France.



    Schengen – Les parlementaires européens demandent au Conseil de lUE et aux Etats membres de prendre les mesures nécessaires pour que la Bulgarie, la Roumanie et la Croatie soient admises dans l‘espace Schengen. Cette sollicitation a été incluse dans la résolution votée vendredi. Le document souligne la nécessité que lespace Schengen redevienne pleinement fonctionnel pour pouvoir garantir la liberté de circulation et assurer la relance économique de lUnion. Cette démarche survient dans le contexte où les pays membres de lUE ont commencé à éliminer les restrictions de voyage et les contrôles mis en place pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Par ailleurs, le Parlement européen a sollicité à la Commission européenne de présenter de nouvelles orientations spécifiques pour les travailleurs transfrontaliers et saisonniers dans le contexte de la crise sanitaire et de proposer des solutions sur le long terme censées stopper les pratiques abusives en matière de sous – traitance. « La résolution sadresse aux millions de travailleurs transfrontaliers, qui sont un symbole de la libre circulation consacrée par nos traités et un facteur de prospérité dans des secteurs-clés de l’économie », a déclaré Dragoş Pîslaru, député européen roumain, membre de la Commission en charge de lemploi et des affaires sociales, qui a initié cette démarche.

    Météo – La météo
    reste instable dans la plupart des régions du pays, une vigilance jaune en
    ce sens étant en vigueur jusqu’à mercredi. On attend des pluies torrentielles qui
    risquent de provoquer de nouvelles inondations. Lundi, les températures
    maximales iront de 21° à 29°, avec 27°
    à midi dans la capitale, Bucarest.


  • 10.04.2020 (mise à jour)

    10.04.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — 265 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus ont été enregistrés en Roumanie ces dernières 24 h, et le nombre total des malades s’élève à 5.467, a informé le Groupe de communication stratégique ce vendredi. 270 personnes sont décédées et 729 ont guéri. Le ministre de la Santé Nelu Tătaru a déclaré à une chaîne privée de télévision qu’entre 10 mille et 12 mille personnes seront infectées au coronavirus au moment du pic de l’épidémie en Roumanie. Le ministre a néanmoins souligné que ces prévisions pouvaient changer au cours des deux prochaines semaines, qu’il a jugées « difficiles ». Le poids des cas d’importation est « en continuelle baisse », et les infections sont dans l’étape de transmission locale et il n’y a pas encore de situation épidémique étendue, affirme l’Institut de santé publique. Pour ce qui est des Roumains se trouvant à l’étranger, depuis le début de la pandémie, 42 sont décédés, sur 684 cas d’infection.



    Ordonnance militaire — Les autorités de Bucarest ont émis une nouvelle ordonnance militaire, la 8e depuis l’instauration de l’état d’urgence décrété suite à la pandémie de coronavirus. Le document prévoit, entre autres, la suspension des exportations de plusieurs produits : blé, orge, avoine, maïs, riz, farine de blé, graines de tournesol, huile et sucre. En plus, vu que les Pâques catholiques ont lieu ce dimanche, et respectivement les Pâques orthodoxes dimanche prochain, les marchés demeurent ouverts sur toute la durée de l’état d’urgence, mais sont réservés aux producteurs titulaires de certificats. Les jeudi, vendredi et samedi qui précèdent ces fêtes, les commerçants de produits agroalimentaires peuvent prolonger leurs horaires si nécessaire. Jeudi en soirée, lorsqu’il annonçait la huitième ordonnance militaire, le ministre roumain de l’Intérieur, Marcel Vela, a réitéré son appel à la population de continuer à respecter les mesures de distanciation sociale et aux Roumains vivant à l’étranger de fêter Pâques dans les pays où ils se trouvent actuellement.



    Inflation — Le taux de l’inflation n’a pas dépassé le seuil de 3% au mois de mars 2020, même si les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 5,11%, ceux des services de 3,8% et ceux des produits non-alimentaires de 1,39%. La prévision de la Banque centrale de Roumanie pour 2020 était pour un taux d’inflation de 3%.



    Travailleurs — Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré, pour la chaîne publique de télévision, qu’environ 80.000-90.000 Roumains pourraient partir travailler à l’étranger dans la période à venir. Il s’agit de contrats de travail entre des citoyens roumains et des sociétés étrangères — d’Allemagne, Italie, Espagne, Autriche, Pays-Bas – a précisé le chef du gouvernement roumain. Par ailleurs, Ludovic Orban a critiqué la direction de l’Aéroport de Cluj-Napoca (centre-ouest) pour avoir manqué d’informer les autorités centrales quant au départ, hier, de quelque 2.000 travailleurs saisonniers pour l’Allemagne. La foule présente à l’aéroport de Cluj n’a pas respecté les mesures de distanciation sociale mises en place en Roumanie. En conséquence, d’autres vols prévus ce vendredi ont été supprimés. Environ 400 travailleurs roumains devaient partir de Iaşi (est), toujours vers l’Allemagne.

  • 10.04.2020

    10.04.2020


    Coronavirus en Roumanie – 5.467 personnes sont testées
    positives au Sars-Cov-2 , selon les derniers chiffres des autorités
    de Bucarest. 257 personnes sont décédées et 729 ont guéri. Entre 10 mille et 12
    mille personnes seront infectées au coronavirus au moment du pic de l’épidémie
    en Roumanie, a déclaré le ministre de la Santé Nelu Tătaru pour la chaîne d’information
    en continu Digi 24. Le ministre a néanmoins souligné que ces prévisions pouvaient
    changer au cours des deux prochaines semaines, qu’il a jugées « difficiles ».
    Pour ce qui est des Roumains se trouvant à l’étranger, 684 d’entre eux ont été testés
    positifs, donc la plupart en Italie. Depuis le début de la pandémie, 42
    ressortissants roumains sont décédés à l’étranger.




    Nouvelles mesures – Les autorités de Bucarest ont émis
    une nouvelle ordonnance militaire, la 8e depuis l’instauration de l’état
    d’urgence décrété suite à la pandémie de coronavirus. Le document prévoit, entre autres, la suspension des
    exportations de plusieurs produits : blé, orge, avoine, maïs, riz, farine
    de blé, graines de tournesol, huile et sucre. En plus, vu que la fête de Pâques
    catholiques a lieu ce dimanche, et respectivement celle de Pâques orthodoxes
    dimanche prochain, les marchés demeurent ouverts sur toute l’étendue de l’état
    d’urgence, mais uniquement pour les producteurs qui possèdent des certificats.
    Les jours de jeudi, vendredi et samedi qui précèdent ces fêtes, les commerçants
    de produits agroalimentaires peuvent prolonger leur programme, si nécessaire.
    Jeudi dans la soirée, lorsqu’il annonçait la huitième ordonnance militaire, le
    ministre roumain de l’Intérieur, Marcel Vela, a réitéré son appel à la
    population de continuer à respecter les mesures de distanciation sociale et aux
    Roumains vivant à l’étranger de fêter Pâques dans les pays où ils se trouvent
    actuellement.








    Inflation
    – Le taux d’inflation n’a pas dépassé le seuil de 3%
    au mois de mars 2020, même si les prix des produits alimentaires ont augmenté de
    5,11%, ceux des services de 3,8% et ceux des produits non-alimentaires de
    1,39%. La prévision d’inflation pour 2020 de la Banque centrale de Roumanie pour 2020 était de 3%.






    Travailleurs – Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré, pour la chaîne publique
    de télévision, qu’environ 80.000-90.000 Roumains pourraient partir travailler à
    l’étranger dans la période à venir. Il s’agit de contrats de travail entre des
    citoyens roumains et des sociétés étrangères – d’Allemagne, Italie, Espagne, Autriche,
    Pays-Bas – a précisé le chef du gouvernement roumain. Par ailleurs,
    Ludovic Orban a critiqué la direction de l’Aéroport de Cluj-Napoca (centre-ouest)
    pour avoir failli à informer les autorités centrales quant au départ, hier, de quelques
    2.000 travailleurs saisonniers pour l’Allemagne. La foule présente à l’aéroport
    de Cluj n’a pas respecté les mesures de distanciation sociale mises en place en
    Roumanie. En conséquence, d’autres vols prévus ce vendredi ont été annulés.
    Environ 400 travailleurs roumains devaient partir de Iaşi (est) toujours vers l’Allemagne.








    EU – Les ministres européens des Finances sont finalement arrivés à un
    accord sur une réponse économique commune pour les Etats membres touchés le
    plus durement par la pandémie de coronavirus. Un fonds de soutient de 500
    milliards d’euro sera ainsi disponible pour venir en aide aux salariés, aux
    entreprises et aux gouvernements. L’accord a été atteint jeudi après une
    nouvelle visioconférence des ministres européens. Deux camps ont continué de s’opposer
    pendant cette deuxième réunion de la semaine : les pays du Nord de l’Europe,
    notamment les Pays-Bas, et ceux du Sud, les plus affectés par l’épidémie, mais
    aussi les plus fragiles économiquement. L’Italie et l’Espagne ont demandé de
    pouvoir accéder le fonds de soutien sans devoir justifier leurs dépenses, mais
    les hollandais insistaient à y associer des conditions strictes. A la fin, un
    compromis a été atteint, le paquet d’urgence comprenant ainsi une ligne de
    crédit pour chaque Etat membre de jusqu’à 240 milliards d’euros, dans la limite
    de 2% du PIB du pays.






    Coronavirus
    dans le monde
    – 1,6 millions de cas d’infection au nouveau
    coronavirus sont recensés actuellement à l’échelle mondiale. Près de 96 mille
    personnes sont décédées et 330.000 malades se sont rétablis. Dans ce contexte,
    la course mondiale pour trouver un traitement continue. Les Etats-Unis testent
    à présent 19 thérapies contre le COVID-19 et 26 autres sont en préparation, a
    annoncé hier soir le président Donald Trump. En Europe, les pays les plus
    touchés selon le nombre de malades et de décès restent l’Espagne, l’Italie, la France,
    l’Allemagne et le Royaume-Uni. Le parlement de Madrid a voté hier soir la
    prolongation de l’état d’urgence en Espagne jusqu’au 26 avril. A Londres, le
    premier ministre britannique Boris Johnson a quitté jeudi la thérapie
    intensive.






    Météo – Il fait beau et chaud en Roumanie sur la plupart du territoire, excepté le centre et le nord, où l’on
    attend une légère baisse des températures. Les maximales vont de 15° à 26°, avec
    21° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 03.08.2018

    03.08.2018

    Emploi – Le gouvernement roumain a donné cours
    à la demande de plusieurs compagnies et approuvé l’entrée sur le marché de
    l’emploi de Roumanie d’un nombre supplémentaire de 8.000 travailleurs étrangers
    de pays non-UE. Le nombre de permis de travail délivrés cette année avait déjà
    augmenté de plus de 50% par rapport à l’année dernière, l’Inspection générale
    pour les immigrations ayant enregistré depuis le début de 2018, 4.395 documents
    d’embauche ou de détachement. La plupart concernent des ressortissants, vietnamiens,
    turcs, népalais, serbes, chinois, sri-lankais et moldaves. 17.000 travailleurs
    étrangers de pays non-UE sont à présent actifs en Roumanie, notamment dans la
    restauration, la construction de navires et de structures flottantes, dans le
    commerce et le bâtiment.






    Tourisme – En Roumanie, les structures d’accueil
    des touristes ont enregistré, au cours des six premiers mois de cette année,
    plus de 5,2 millions d’entrées, une hausse de plus de 4% par rapport à la même
    période de l’année passée. Les touristes roumains représentent plus de deux
    tiers de ce chiffre, alors que les étrangers les plus nombreux sont les
    Allemands, les Israéliens et les Italiens, indique l’Institut national de la
    statistique. Les entrées de visiteurs étrangers enregistrées aux frontières de
    la Roumanie ont dépassé les 5,1milions, en hausse de 7% par rapport à 2017, la
    majorité en étant des Européens. Parmi les ressortissants d’Etats membre de
    l’Union européenne, les Bulgares, les Hongrois et les Italiens ont été les plus
    nombreux.




    Peste porcine africaine – L’élevage des
    porcins ne disparaîtra pas en Roumanie à cause du virus de la peste porcine
    africaine, car les Roumains sont capables de travailler dans l’urgence et de
    combler les pertes, a affirmé le ministre roumain de l’agriculture, Petre Daea.
    L’Autorité nationale sanitaire-vétérinaire et de sécurité sanitaire des
    aliments a recensé, actuellement, 545 foyers de peste porcine africaine, près
    de 60.000 porcs malades ayant été sacrifiés jusqu’à présent. Les autorités ont
    appelé la population à permettre l’abattage des animaux malades et à respecter
    les mesures de prévention. Une première tranche de 148.000 lei (environ 32.000
    euros) de dédommagements a déjà été versée aux fermiers dont les élevages ont
    été contaminés. La maladie ne se transmet pas à l’homme, mais elle a un très
    important impact économique et social. La maladie connaît une évolution
    explosive depuis le début du mois de juin dernier.








    Céréales – L’Egypte, le plus grand importateur
    de blé au monde, a acheté jeudi 240.000 tonnes de cette céréale en Russie et en
    Roumanie, lors d’une vente aux enchères organisée par l’Autorité générale pour
    l’approvisionnement du Caire, responsable des achats de blé stratégiques au nom
    de l’Etat égyptien. Sur la quantité totale, 180.000 tonnes proviennent de
    Russie et 60.000 tonnes de Roumanie. Le blé de la mer Noire continue ainsi de
    dominer le marché égyptien, écrit l’agence de presse Reuters, les livraisons
    allant avoir lieu entre le 11 et le 20 septembre.

    De nouveaux records de
    chaleur sont attendus ces jours-ci en Europe. L’Italie, L’Espagne, le Portugal
    ou encore la France sont quelques-uns des pays qui se préparent à supporter des
    températures de plus de 40°. En Espagne, où le thermomètre grimpera jusqu’à des
    températures de 46°, une alerte orange à la canicule est entrée en vigueur aujourd’hui.
    La sécheresse prolongée de certains pays a un impact négatif sur la production
    agricole. Les experts craignent une baisse importante de la production
    européenne de blé, qui pourrait être de moins de 130 millions de tonnes, la
    plus faible depuis six ans. Selon les représentants du Fonds des Nations Unies
    pour l’alimentation, l’impact pourrait être diminué à l’aide des réserves de
    céréales de l’année dernière. Sur un autre plan, la qualité des céréales de la
    région de la mer Noire est affectée par les pluies abondantes de cet été,
    notamment en Russie, Ukraine et Roumanie.


    Untold – Le plus grand festival de musique
    électronique de Roumanie, Untold, a été inauguré hier soir à Cluj Napoca, au centre de la Roumanie.
    Quelques 350.000 personnes, de 75 pays, y sont attendues jusqu’au 5 août. 250
    artistes, dont The Chainsmokers, Armin van Buuren, Tiesto, Tujamo et Afrojack,
    se produiront sur les 10 scènes installées par les organisateurs. Les concerts
    sont transmis en direct sur YouTube, et c’est une première. 70 caméras de
    surveillance et plus de 1.100 gendarmes, policiers, pompiers et personnel
    médical assureront l’ordre et la sécurité des participants.










    Football
    – Le club vice-champion de Roumanie de foot,
    FCSB (ex Steaua Bucuresti) a eu raison, hier soir, à domicile, de l’équipe
    slovène NK Rudar Velenje, score final 4-0, et s’est qualifié au troisième tour
    préliminaire de la Ligue Europa, où l’adversaire sera Hajduk Split, de Croatie.
    Egalement hier, Viitorul Constanţa a s’est incliné, aux Pays-Bas, devant Vitesse
    Arnhem qui a réussi un beau résultat, 3 à 1. Avec une égalité enregistrée à la
    fin du match-aller, les Roumains ont quitté la compétition continentale.
    Eliminé par les Suédois de Malmö FF au deuxième tour de la Ligue des
    champions, le club champion de Roumanie, CFR Cluj, évoluera dans le troisième
    tour de la Ligue Europa, contre l’Arménien Alaşkert.
    Le gagnant de la Coupe de Roumanie, CSU Craiova, affronte, toujours au
    troisième tour, les Allemands de RB Leipzig.

    Météo – Le temps s’améliore
    sensiblement en Roumanie, des pluies
    étant signalées localement, tout particulièrement dans le sud-ouest et en
    montagne. Les maximales de la journée vont de 26° et 32°, avec 29° à midi à
    Bucarest

  • A la Une de la presse roumaine 21.06.2017

    A la Une de la presse roumaine 21.06.2017

    Un seul titre à la Une de la presse roumaine, en ce mercredi matin : « Journée décisive pour le premier ministre Grindeanu. Les députés et sénateurs de Bucarest se réunissent pour voter la motion de censure déposée par la coalition au pouvoir contre le gouvernement qu’elle avait formé elle-même il y a 5 mois. La presse fait des calculs et des pronostics. En attendant le résultat final, parlons économie. La presse constate que «la Roumanie est devenue le plus grand exportateur de céréales de l’UE» ou bien elle dresse un nouveau bilan des 10 années d’appartenance de la Roumanie à l’UE et analyse les principaux pièges pour le développement du pays, tels qu’ils sont exprimés par les différents ambassadeurs de Bucarest.

  • Agriculture roumaine – point situation

    Agriculture roumaine – point situation

    Selon les chiffres du ministère roumain de l’Agriculture et du Développement rural, la récolte de maïs de cette année s’est chiffrée à 8,47 millions de tonnes, en baisse par rapport aux années précédentes. Et pourtant, vu que la consommation interne de maïs de la Roumanie s’élève à 4,5 millions de tonnes, les perspectives d’exportation sont plutôt importantes. D’ailleurs, pendant les 7 premiers mois de cette année, 1,4 millions de tonnes de maïs ont été vendus à l’extérieur. Même cas de figure pour la production de tournesol, où la production de 1,4 millions de tonnes dépasse largement le nécessaire, qui se chiffre à environ 750 mille tonnes. Des bilans positifs sont signalés aussi dans le cas de la production de blé et de seigle, qui a augmenté de 6% par rapport à l’année précédente pour se chiffrer à 8,5 millions de tonnes. Ce qui est également intéressant, c’est que les céréaliers roumains ont enregistré des récoltes de plus de 4 tonnes par hectare, une première en Roumanie depuis 10 ans.



    Ecoutons les propos du ministre roumain de l’Agriculture, Achim Irimescu, dans une interview pour la Radio publique roumaine : « L’agriculture roumaine est déjà efficace et cela est visible dans toutes les performances agricoles du pays. Les exploitations agricoles de moyenne et grande taille utilisent 48% des terres cultivables de Roumanie. C’est clair qu’il s’agit de structures performantes. Certes, nous souffrons à cause du fait que 85% des bénéficiaires des paiements directs possèdent moins de 5 hectares. Et en ce cas, la situation est plutôt mauvaise, les performances sont plutôt réduites. Même situation dans le cas de l’élevage. Si, dans une ferme paysanne, une vache donne quelque 3 tonnes de lait par an, dans les fermes commerciales, on parle d’au moins 10 — 11 tonnes. A long et moyen terme, à mon avis, la petite ferme familiale devrait se concentrer sur les races à viande, notamment dans les régions de colline et de montagne, où il y a des pâturages et abandonner la production de lait qui devrait rester l’apanage des grands producteurs, commerciaux qui peuvent offrir les performances nécessaires pour couvrir la demande du marché sans problèmes. En ce cas, le cheptel de vaches laitières va sans doute baisser. »



    Une crise de la viande de porc est également ressentie sur le marché, a fait savoir le ministre Achim Irimescu : « Sur la toile de fond d’une crise sur le marché de la viande de porc, de nombreux producteurs ont restreint leur activité et ont même déposé le bilan, l’offre étant beaucoup plus réduite. La Chine s’est relancée après des problèmes économiques et une baisse de la consommation et a recommencé à importer massivement des aliments et notamment de la viande de porc. Nous espérons que la Fédération de Russie renoncera à son embargo l’été prochain. Avec l’éventuelle relance des marchés extérieurs et suite à la décision des fermiers roumains de réduire les effectifs, un déficit de viande de porc pourrait apparaître sur le marché européen. »



    Notons aussi que près d’un tiers de la population active de la Roumanie travaille dans l’agriculture et assure entre 5 et 6% du PIB, alors que dans les pays développés, seulement 3 ou 4% de la population active travaille dans ce secteur pour générer entre 6 et 7% du PIB, a expliqué aussi le président de l’INS, Tudorel Andrei. « A noter aussi le très grand nombre d’exploitations agricoles : fermes et autres exploitations familiales. Les 3,6 millions d’exploitations agricoles roumaines comptent pour 30% du total de l’UE. A première vue, ce chiffre semble important, mais sachez que la France est elle aussi passée par cette expérience », a affirmé Tudorel Andrei. « Dans les années ’50, les Français avaient le même nombre d’exploitations agricoles, vers les 4 millions, mais suite à des mesures adoptées à travers le temps, le nombre à baissé à 600 mille », a également précisé le chef de l’Institut national de la statistique. (trad. : Alex Diaconescu)

  • Présences françaises à la foire de l’agriculture de Bucarest

    Présences françaises à la foire de l’agriculture de Bucarest

    Quelles sont les particularités du marché roumain? Comment a-t-il évolué ces 20 dernières années? Quelles en sont les opportunités et les défis? Réponse avec Florentiu Tànase, le représentant des sociétés Privé, le spécialiste du silo rond, en tôle ondulée galvanisée, fondée en 1946 et Denis, une entreprise familiale forte de six générations qui a fêté son 160e anniversaire l’année dernière.



  • L’agriculture roumaine actuelle

    L’agriculture roumaine actuelle

    La production de céréales et d’oléagineux de la Roumanie s’est approché cette année du niveau de 23,5 millions de tonnes, excédant un peu le niveau de 2011 lorsqu’on a récolté quelques 23,5 millions de tonnes. La production de 2013 est, donc, de 70% plus grande qu’en 2012, année de sécheresse, la récolte n’étant que de 14 millions de tonnes.



    Le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constatin détaille: «Le fait que le Ministère de l’Agriculture, l’Agence Nationale d’Améliorations Foncières ont fait cette année les préparatifs à temps, depuis le mois de décembre-janvier, pour venir en aide aux agriculteurs qui veulent faire des irrigations à des prix beaucoup moins élevés, a déterminé, je pense, les agriculteurs à cultiver des superficies beaucoup plus amples qu’auparavant. Une deuxième raison importante est celle que cette année, contrairement au nombreux années antérieures, nous avons pu disposer largement avant terme, des subventions qui leur étaient dues. Pendant les mois de mars et d’avril six milliards de lei (quelques 1,3 milliards d’euros) ont été attribués aux agriculteurs. »



    Le journaliste Ion Banu, directeur du magazine « Lumea satului » (Le monde du village) offre des explications concernant cette récolte : « Je dirais qu’à hauteur de 60%- 65% jusqu’à 70%, ce serait le mérite des agriculteurs, 20%-30% ce serait le mérite de la nature car nous avons eu une bonne année côté pluviométrie, du moins pour les céréales semées en automne et ce qui reste , ce serait le mérite du gouvernement par les mesures prises. Par ailleurs, moi, du moins, j’ai sillonné en long et en large le territoire de la Roumanie et je sais ce qui est arrivé, il y a eu des calamités, certes, il y a eu des périodes de sécheresse, il y a eu des erreurs technologiques, tout cela menant à la diminution de la production. »



    Les premières estimations selon les prix de vente sur le marché local montrent que la valeur de la production de céréales et oléagineux de la Roumanie ne va pas excéder cette année 4 millions d’euros, les profits des agriculteurs n’étant pas au niveau de leurs attentes, en dépit de la bonne récolte, copte tenu des prix beaucoup plus basses de l’année précédente. Si en juin 2013, le prix d’une tonne de blé était en Roumanie de 227 euros , au mois de septembre, la tonne de blé ne se vendait que contre 140 euros tandis qu’au niveau du marché européen le prix d’acquisition d’une tonne de blé n’était pas descendu à moins de 180-200 euros.



    Une situation pareille est rencontrée dans le cas du maïs où le prix local d’une tonne coûtait en juin 208 euros pour ne pas dépasser 119 euros en septembre. Les agriculteurs roumains estiment que les prix de 0,50-0,60 lei le kilo de blé et de maïs et de 1 leu le kilo de tournesol sont, effectivement, dérisoires et totalement insuffisants pour récupérer les investissements et pour reprendre le cycle agricole. Le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos estime que : « Ce problème des prix très bas est, en quelque sorte, isolé dans cette partie de l’Europe et en Roumanie et je pense que le problème n’est pas celui de l’absence de la demande sur le marché mais, probablement, de l’incapacité ou, d’une capacité encore insuffisante des producteurs de céréales de Roumanie de négocier les prix partant du marché européen et non pas nécessairement du marché local. Si vous allez chez ceux qui détiennent des silos et des capacité de stockage , vous pouvez voir qu’ils non pas été obligés de vendre contre ces prix — je suis, moi, persuadé que dans un délai non pas très long les prix reviendront, en Roumanie aussi, au niveau européen. Les problèmes se pointent surtout chez ceux qui ne disposent pas des capacités de stockage, qui sont obligés de vendre tout de suite pour rembourser leurs crédits et qui peuvent devenir une proie relativement facile pour ceux qui se permettent de spéculer leurs atouts ayant des capacités de stockage. Car, si nous regardons quelques kilomètres autour de la Roumanie, nous allons constater que les prix sont différents. Je pense qu’une des solutions serait les investissements dans des capacités de stockage contrôlés par les producteurs. »



    A son tour, le journaliste Ion Banu estime que l’Etat devrait intervenir et imposer un prix minimum garanti qui existe dans d’autres pays européens: « Ce prix minimum garanti donnerait de l’assurance aux producteurs, aux fermier, de continuer leur activité pendant les années suivantes. L’absence de ce prix minimum garanti favorise en grande mesure les spéculations ce qui, à coup sur, affecte sérieusement les budgets des fermiers. Je vous dis que cette année , le fait que le niveau des prix a baissé de jusqu’à 50% et continue de baisser aux autres espèces — par exemple, au maïs et au tournesol — ceci va affecter sérieusement les revenus des fermiers dont beaucoup vont effectivement faire faillite. »



    La production de maïs de cette année excède les 10,5 millions de tonnes, ce qui veut dire une valeur d’environs 1,1 milliards d’euros et, pour les grains de tournesol, la production est de plus de 2 millions de tonnes. Quant à la production de blé obtenue en 2013, celle-ci a atteint 7,3 millions de tonnes étant la plus grande des derniers huit ans, pour l’orge la récolte excédant 1,511 millions de tonnes. Au mois de juillet, le Fonds Monétaire International a révisé à la hausse l’estimation de croissance économique de la Roumanie pour l’année courante à 21% compte tenu des exportations plus massives dans la première moitié de l’année ainsi que de la production agricole.



    Les exportations de céréales sont devenues ces dernières années toujours plus profitables pour la Roumanie, le blé et le maïs roumains continuant d’être les plus recherchés sur le marché extérieur.



    Rien que pendant l’année dernière on les a exporté en Egypte, en Arabie Saoudite, en Iran ainsi que vers l’Italie et l’Espagne à hauteur de 5 millions de tonnes de céréales, surtout du blé et du maïs. Les analystes apprécient que la Roumanie avec ses quelques 15 millions de hectares de terrain agricole et 10 millions de terrains arables et cultivés à cette date, a toutes les chances de devenir un joueur important sur la marché des céréales , non pas seulement dans le bassin de la Mer Noire que dans l’Europe entière si elle améliore le rendement de production , augmente la capacité de stockage et réduit la dépendance vis-à-vis des conditions d’environnement… (trad. : Costin Grigore)



  • Nouvelles cultures profitables

    Nouvelles cultures profitables

    Dans le nord de la Moldavie, les affaires agricoles se sont diversifiées en grande mesure. Les lots traditionnels de maïs, de blé ou de tournesol sont remplacés par d’autres cultures moins habituelles sur ces terrains, des cultures qui ouvrent aux investisseurs la voie vers l’exportation, vers le profit. Dans la zone Dràguseni (le nord-est du département de Botosani) on cultive une plante semblable aux chardons mais qui est particulièrement bénéfique pour la foie et qui a l’avantage de résister à la sécheresse.



    En voici des détails fournis par Alexandru Voinea, représentant de la société cultivatrice : « Compte tenu du fait que pendant ces deux dernières années les précipitations étaient rares, surtout l’année dernière, l’eau s’est faite sévèrement nécessaire, et nous avons envisagé les alternatives aux cultures traditionnelles. Tout en essayant, nous avons expérimenté, dont une culture de armurarium. L’année dernière nous avons cultivé 50 hectares avec cette plante pour observer sa végétation. L’année dernière, en dépit de la sécheresse, nous en avons été très contents car cette plante est très résistante. Les grains de cette plante sont bien riches en silimarine qui est utilisée dans l’industrie pharmaceutique pour des médicaments utiles dans le traitement des maladies hépatiques. »



    Les champs de chardons occuperont une plus grande superficie car le profit est certain. L’investissement s’élève à quelques 600 euros par hectare, le kilo étant vendu contre 2 à 3 euros : « L’année dernière, la production a été de une tonne à l’hectare étant exporté intégralement. Nous avons conclu un contrat avec une société d’Autriche qui à son tour l’achemine vers des sociétés qui en fabriquent des médicaments. C’est une culture assez rentable, le grand avantage étant qu’elle ne dépend pas de l’eau et, par conséquent, nous avons décidé d’en cultiver cette année 550 hectares avec cette plante. Nous sommes curieux de savoir quelle en sera la production par hectare. Nous avons étudié, également, des travaux spécialisés des étudiants et des professeurs de l’Institut Agronomique der Bucarest à l’égard de cette plante et nous en avons appris que la limite maximum de production est de 1,4 tonnes par hectare. A Dràgusani nous avons fait un autre investissement qui est, actuellement, achevé et nous nous trouvons dans la phase de testes pour motiver une campagne intégrale à partir de cet été, un investissement d’environs 5 millions d’euros dans l’endroit de réception de céréales, un silo d’une capacité de 21 milliers de tonnes. »



    Convaincu que l’avenir appartient aux énergies régénérables, un investisseur du nord de la Moldavie a mis sur pieds une culture de saule énergétique, source importante d’énergie et, en égale mesure, d’argent.



    C’est une culture qui résiste à la sécheresse et( bien rentable car, une fois cultivée, le saule n’a besoin de soins que pendant les deux premières années et, ensuite, son exploitation pendant 25 ans n’a besoin d’aucune intervention.



    La culture de saule s’étend sur 100 hectares dans la localité de Curtesti et est utilisée pour en produire des pellettes et des briquets utilisés auèx centrales murales de chauffage fonctionnant avec des sources régénérables. Voici plus de détails fournis par Todiricà Florin , représentant de la société: « A la suite des analyses, nous avons constaté que des investissements dans une plante qui a une cadence très rapide de croissance et qu’on peut en faire une très bonne idée d’affaires investissant approximativement 1500-1600 euros pour un hectare, seulement au début, et, pendant 25 ans, au moins, on exploite cette culture sans aucun autre investissement. On peut obtenir une assez bonne production, 30 à 40 tonnes à l’hectare et, dans le cas des zones plus humides, on peut arriver à 60 tonnes à l’hectare. »



    Les projets de notre investisseur ont toutes les chances de se transformer en une affaire à long terme, d’autant plus que, jusqu’à 2020, l’UE doit produire 20% du total de son nécessaire d’énergie de sources régénérables. Todiricà Florin confirme :« Notre idée est d’y entraîner, également, d’autres détenteurs de terrains qui , pour de différentes raisons, ne sont pas propices à l’agriculture et, donc, nous leurs offrons de jeunes plantes à cultiver et, ensuite, ils peuvent nous vendre leur production chaque année. Ce serait un avantage pour ceux qui possèdent de tels terrains. Une autre idée est d’y attirer les autorités départementales car même les terrains marécageux sont propices à cette culture. Nous avons acquis d’Allemagne une installation qui produit des pellettes à l’idée d’avoir un circuit complet depuis la culture, la récolte et, ensuite, en fin de la chaîne, on puisse offrir un produit finit au marché puisque, compte tenu des contrats déjà conclu avec les acteurs du marché européen, la demande en est très grande. Par exemple, des firmes d’Allemagne, d’Autriche et, même, d’Italie, nous ont contacté pour leur mettre à disposition les produits finis, c’est à dire les pellettes. Je pense, donc, qu’il y a un bon potentiel pour notre zone de stimuler cette culture qui pousse rapidement et qui n’exige pas des coûts ultérieurs. »



    Mais les nouveautés de l’agriculture de ce département ne s’arrêtent pas ici. Un autre investisseur a choisi de commencer une plantation de Paulownia, un arbre qui pousse très vite et dont le bois, de qualité supérieure, est utilisé pour en faire des yachts, des avions légers ou des instruments de musique. Cet arbre pousse en Chine depuis 3000 ans étant reconnu pour sa résistance. Les restes qui demeurent à la suite d’obtention de matériel ligneux sont une bonne source d’énergie.



    Deux kilos de ce bois équivalent un litre de gasoil. Plus que cela, ces plantes sont riches en nectar et, selon les spécialistes, le miel ainsi obtenu a une excellente qualité. Il y a, aussi, des plantations d’argousier blanc ou de noisetier qui prennent de l’ampleur dans ce département, un des vergers les plus étendus de noisetiers étant fondé l’année dernière à Bucecea, l’investisseur en question ayant déjà conclu des contrats avec des sociétés européennes à partir du moment ou les fruits seront disponibles en quantité suffisante…(trad.: Grigore Costin)