Tag: CIA

  • Présence de la CIA en Roumanie

    Présence de la CIA en Roumanie

    L’ancien président de gauche de la Roumanie du début des années 2000, Ion Iliescu, a déclaré, en première, avoir mis des locaux à la disposition de la CIA. L’affirmation, faite dans un entretien pour la publication allemande Der Spiegel, est suivie par la précision que cela avait été un geste de bienveillance vis-à-vis des Etats Unis, avant l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN, devenue effective en 2004. Les autorités roumaines ne se sont pas ingérées dans les activités de l’Agence américaine et ne savaient pas ce qui s’y passait — précise encore Ion Iliescu.



    Selon les journalistes allemands, il serait devenu, ainsi, le deuxième chef d’Etat après Aleksander Kwasniewski à reconnaitre l’existence des centres secrets de la CIA en Europe. L’eurodéputée libérale Norica Nicolai pense que les déclarations de M. Iliescu n’apportent pratiquement rien de nouveau et n’infirment pas les conclusions de 2008 de la commission parlementaire d’enquête qu’elle a dirigée, en tant que membre, à l’époque, du Sénat de Bucarest.



    Il n’y a pas eu, en Roumanie, à ce moment-là, d’indices sur des centres de détention de la CIA ou des transferts de prisonniers par des vols secrets — concluait le rapport de la commission. A l’époque chef du Service de renseignements extérieurs et un des collaborateurs les plus fidèles de Ion Iliescu, Ioan Talpeş avait déjà reconnu l’existence du bâtiment de la CIA à Bucarest.



    Mais il avait ajouté qu’il aurait dit aux Américains que la partie roumaine ne voulait rien savoir de ce qui s’y passait. Bien que partagés à demi-mots, les souvenirs des deux hommes produisent, pourtant, une fissure dans les démentis faits à l’unisson, pendant des années, par tous les responsables politiques roumains. Ion Iliescu lui-même et son successeur à la présidence, Traian Băsescu, les premiers ministres, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, les chefs des services spéciaux de Bucarest l’ont constamment nié.



    « Nous étions alliés, nous combattions côte à côte en Afghanistan et au Proche Orient » – c’est ainsi que l’ancien président évoque aujourd’hui la période qui s’est ensuivie aux attentats du 11 septembre 2001. Horrifiée par les milliers de morts provoquées par les terroristes islamistes d’Al-Qaïda, l’opinion publique mondiale n’était pas, alors, aussi exigeante avec les techniques utilisées par les agents américains et alliés. L’enjeu essentiel était de prévenir de nouveaux carnages, surtout que, tout de suite après l’Amérique, ont suivi les attentats de Madrid et de Londres.



    Qu’il y ait eu ou non de soi-disant opérations sales, assaisonnées d’arrestations abusives et d’interrogatoires sous torture contre des suspects de terrorisme, cela a fait l’objet de polémiques à peine plus tard. « S’ils avaient su ce qui allait se passer là-bas, la réponse n’aurait certainement pas été positive. Nous avons appris de cette situation à être plus attentifs et à peser minutieusement le problème à l’avenir » – ajoute Ion Iliescu. Le débat sur le dosage entre liberté et sécurité, aussi vieux que la démocratie, se poursuivra constamment.

  • A la une de la presse roumaine – 23.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 23.04.2015

    Les quotidiens décortiquent les déclarations de l’ex président roumain Ion Iliescu qui avoue avoir mis à la disposition de la CIA une location à Bucarest, tout en ignorant que les Etats-Unis allaient en faire un centre de détention. Les journaux observent aussi que le gouvernement de Victor Ponta se propose d’obliger les salariés de l’alimentation publique à payer de l’impôt sur leurs pourboires. Enfin, le Canada renonce remplace les visas pour les Roumains par un permis électronique de voyage, que l’on peut obtenir en deux clicks.


  • Prezenţa CIA în România

    Prezenţa CIA în România

    Fostul preşedinte de stânga al României din primii ani 2000, Ion Iliescu, a declarat, în premieră, că a pus un sediu la dispoziţia CIA. Afirmaţia, făcută într-un interviu pentru publicaţia germană “Der Spiegel”, e urmată de precizarea că acesta a fost un gest de bunăvoinţă faţă de Statele Unite, înaintea aderării României la NATO, care-a devenit efectivă în 2004. Autorităţile române nu s-au amestecat în activităţile serviciului american şi nu ştiau ce se petrecea acolo — mai precizează Iliescu.Potrivit ziariştilor germani, el ar fi devenit, astfel, după fostul preşedinte polonez Aleksander Kwasniewski, al doilea şef de stat care recunoaşte existenţa centrelor secrete ale CIA în Europa.



    Actualul europarlamentar liberal Norica Nicolai crede că declaraţiile lui Iliescu nu aduc, practic, nimic nou şi nu infirmă concluziile din 2008 ale comisiei parlamentare de anchetă, pe care a condus-o, ca membră, pe atunci, a Senatului de la Bucureşti.



    În România nu au existat, la acea vreme, indicii privind centre de detenţie ale CIA sau transferuri de prizonieri prin zboruri secrete — conchidea raportul comisiei.



    Şef, în epocă, al Servicului de Informaţii Externe şi unul dintre cei mai fideli colaboratori ai lui Iliescu, Ioan Talpeş recunoscuse, deja, existenţa sediului CIA. Dar adăugase că le-ar fi spus americanilor că partea română nu vrea să ştie nimic din ce se petrece în clădirea de la Bucureşti. Chiar împărtăşite cu jumătate de gură, amintirile celor doi produc, totuşi, o fisură în dezminţirile făcute, la unison, ani în şir, de toţi responsabilii politici români.



    Iliescu însuşi şi succesorul său la Preşedinţie, Traian Băsescu, premierii, miniştrii de Externe şi ai Apărării, şefii serviciilor speciale de la Bucureşti au negat permanent. “Eram aliaţi, luptam împreuna în Afganistan şi Orientul Mijlociu” — evocă azi fostul preşedinte perioada care a urmat devastatoarelor atentate de pe 11 septembrie 2001, din Statele Unite. Oripilată de miile de morţi provocate de teroriştii islamişti din Al-Qaida, opinia publică mondială nu era, pe atunci, atât de exigentă cu tehnicile utilizate de agenţii americani şi aliaţi. Miza esenţială era, atunci, prevenirea unor noi carnagii, mai ales că, imediat după America, au urmat atentatele de la Madrid şi Londra. Că vor fi existat sau nu aşa-zise operaţiuni murdare, asezonate cu arestări abuzive şi interogatorii sub tortură contra unor suspecţi de terorism, a devenit abia mai târziu o temă de polemică.



    “Dacă ar fi ştiut ce urma să aiba loc acolo, răspunsul cu siguranta nu ar fi fost pozitiv. Din această situaţie am învăţat ca pe viitor să fim mai atenţi şi să cântărim cu conştiinciozitate problema” — mai spune Iliescu. La fel de veche ca şi democraţia, dezbaterea asupra dozajului dintre libertate şi securitate va continua mereu.

  • Réouverture de l’enquête sur les prisons secrètes de la CIA

    Réouverture de l’enquête sur les prisons secrètes de la CIA

    Le Parlement européen a pris cette décision, mercredi, suite aux nouvelles révélations faites par le Sénat américain sur l’utilisation de la torture par la CIA. Un rapport de la Chambre haute du Congrès de Washington, rendu public en décembre dernier, levait le voile sur de nouveaux faits qui viennent confirmer les accusations lancées contre plusieurs Etats membres de l’UE.



    Les autorités de ces Etats, des fonctionnaires et des agents de leurs services de sécurité et de renseignement auraient été complices du programme de détention secrète imaginé par l’Agence centrale de renseignement ; cette collaboration se serait souvent appuyée sur des sommes d’argent substantielles offertes par la CIA, affirment les députées européens. Dans une résolution adoptée ce mercredi, les eurodéputés demandent à nouveau aux 28 d’enquêter sur les accusations de transferts illégaux de terroristes présumés et sur les prisons secrètes, ainsi que de poursuivre en justice les responsables.



    Les Commissions des libertés civiles, des affaires étrangères et des droits humains sont chargées d’informer le PE des résultats de ces démarches. L’enquête implique l’envoi sur place d’une mission parlementaire qui collecte des informations et des preuves de pots-de-vin ou d’autres faits de corruption liés à la mise en œuvre du programme de la CIA dans des Etats de l’UE, dont la Lituanie, la Pologne et la Roumanie.



    Dans le même temps, le PE avertit les Etats en question de ne pas bloquer les enquêtes parlementaires et judiciaires nationales, en abusant du secret d’Etat et de la classification injustifiée des documents. Les accusations d’utilisation de certains Etats de l’UE par la CIA pour le transport et la détention illégale de prisonniers ont déjà fait l’objet d’enquêtes menées par la commission spéciale du PE, créée en 2006. Depuis lors, les députés européens ont souvent exigé des enquêtes approfondies sur le sujet. En Roumanie, une enquête parlementaire a établi, en 2008, qu’il n’y avait pas eu de centre de détention de la CIA sur le territoire national.



    En octobre 2013, le PE adoptait une résolution exhortant les autorités de Bucarest à démarrer rapidement une enquête “indépendante, détaillée et efficace” sur l’implication de la Roumanie dans le programme des prisons américaines. Le premier ministre roumain Victor Ponta déclarait à l’époque que les autorités de Bucarest allaient étudier le texte de la résolution et feraient ce qu’il convient de faire au plan européen ou international. (trad.Ileana Taroi)

  • Redeschiderea anchetei privind închisorile CIA

    Redeschiderea anchetei privind închisorile CIA

    Parlamentul European a decis, miercuri, redeschiderea anchetei asupra închisorilor secrete ale CIA în statele membre, inclusiv România. Decizia a fost luată ca urmare a noilor dezvăluiri ale Senatului american privind utilizarea torturii de către CIA.



    Un raport al Senatului SUA publicat în decembrie 2014 dezvăluie fapte noi care confirmă acuzaţiile conform cărora mai multe state membre ale UE, autorităţile acestora şi funcţionari şi agenţi ai serviciilor lor de securitate şi de informaţii au fost complici la programul CIA de detenţie secretă şi de predări extraordinare, uneori prin mijloace corupte bazate pe sume substanţiale de bani oferite de CIA în schimbul cooperării lor, afirmă deputaţii europeni.In rezolutia adoptată de Legislativul comunitar, eurodeputaţii cer din nou statelor europene să investigheze acuzaţiile referitoare la transferul de suspecţi de terorism şi la închisorile secrete, dar şi să-i urmărească penal pe cei vinovaţi.



    Sarcina de a relua ancheta şi de a informa legislativul European asupra rezultatelor revine Comisiilor pentru libertăţi civile, afaceri externe şi drepturile omului din PE, care vor avea la dispoziţie un an. Ancheta va presupune trimiterea unei misiuni parlamentare de strângere de informaţii şi probe privind posibile dări de mită sau alte fapte de corupţie în legătură cu programul CIA în state UE, printre care Liutuania, Polonia şi România, unde au fost lansate acuzatii că ar fi existat centre secrete de detenţie ale CIA. Parlamentul European avertizează, în acelaşi timp, statele membre vizate să nu încerce să blocheze anchetele parlamentare şi judiciare naţionale, invocând abuziv secretul de stat şi clasificând nejustificat documente. Acuzaţiile privind utilizarea de către CIA a unor ţări UE pentru transportarea şi detenţia ilegală a prizonierilor au fost anchetate de o comisie a Parlamentului European, creată în 2006. De atunci, europarlamentarii au cerut în mod repetat investigaţii aprofundate privind această problemă.



    În România a existat o anchetă parlamentară care a stabilit, în 2008, că nu au existat centre de detenţie ale CIA pe teritoriul ţării. În octombrie 2013, Parlamentul European a adoptat o rezoluţie prin care cerea din nou autorităţilor de la Bucureşti declanşarea rapidă a unei anchete “independente, imparţiale, detaliate şi eficiente” privind implicarea României în programul închisorilor americane.



    În replică, premierul roman Victor Ponta declara atunci că autorităţile vor studia această rezoluţie şi vor face tot ce e normal pe plan european sau internaţional.

  • 20.01.2015

    20.01.2015

    Visite — Le président roumain, Klaus Iohannis, visitera la République de Moldavie juste après l’installation du nouveau cabinet de Chisinau, a fait savoir l’Administration présidentielle dans un communiqué. Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue moldave, Nicolae Timofti, le chef de l’Etat roumain a décidé que la République de Moldavie ne répondait pas pour l’instant aux critères exigés par une visite officielle d’Etat. Et Iohannis d’espérer que le nouveau Législatif moldave votera le plus vite possible en faveur d’un gouvernement puissant, représentatif et doté d’un agenda européen bien défini. Juste après son installation à Cotroceni, Klaus Iohannis a visité Chisinau pour faire part de son soutien aux trois partis pro-européens qui ont obtenu lors du scrutin du 30 novembre 55 des 101 mandats des députés. Ultérieurement, ces trois formations ne se sont pas mises d’accords sur les fonctions clé au sein de l’Etat. Chisinau a signé en 2014 un accord d’Association et de libre échange avec l’UE dont il espère devenir membre d’ici 2020.



    Corruption — Teodor Pavel, maire de la ville de Recas, dans l’ouest de la Roumanie, a été placé en garde à vue sous l’accusation d’abus de fonction. Le chef de la Police départementale de Timis, Sorin Muntean, son adjoint, Florin Balbos et deux autres policiers ont été retenus dans le même dossier de corruption. Elu à la tête de la municipalité de Recas en 2012, Teodor Pavel, ancien libéral devenu par la suite membre du PSD, est accusé d’être intervenu auprès des chefs de la Police départementale pour les convaincre de suspendre les contrôles et les amendes durant la campagne présidentielle. Il aurait demandé même du soutien politique afin de sanctionner les policiers qui ne voulaient pas lui obéir. D’autre part, une nouvelle audience a lieu mardi à la Cour d’appel Bucarest dans un dossier où le maire de Constanta, Radu Mazare est accusé de rétrocession illégale de terrains. Et puis, mardi encore, la Haute Cour de Justice et de cassation juge le dossier dans lequel l’ancien ministre social- démocrate des Transports, Miron Mitrea, fut condamné à deux ans de prison ferme pour avoir perçu des pots de vin.



    Taux — Le franc suisse poursuit son ascension face à l’euro, y compris sur le marché roumain. Son appréciation est intervenue après que la Banque centrale suisse a décidé dabandonner le taux plancher fixé depuis 2011 à 1,20 franc suisse pour un euro. A partir de ce moment, le franc suisse a vu sa valeur s’envoler aussi bien par rapport à l’euro, mais aussi par rapport à la monnaie nationale roumaine, le leu. A l’heure où l’on parle, les partis politiques de Roumanie cherche des solutions censées sauver les 75 milles emprunteurs Roumains ayant contractés des crédits en franc suisse. La Chambre des députés a décidé que la loi de l’insolvabilité des personnes physiques se trouve à partir de demain sur la table des députés juristes.



    Prisons – Lorganisation de défense des droits de lhomme Amnesty international a exhorté mardi les pays européens ayant joué un rôle dans les opérations de la CIA impliquant lusage de la torture à traduire en justice les personnes responsables de ces actes. “Sans une aide européenne, les Etats-Unis nauraient pas pu détenir secrètement et torturer des gens pendant tant dannées”, déclare Amnesty International dans un communiqué, cité par lAFP. Selon l’organisation, il faudrait que le Parlement européen interpelle les pays soupçonnés d’être impliqués dont la Pologne, la Roumanie, la Lituanie, le Royaume-Uni, lancienne République yougoslave de Macédoine et lAllemagne à mener des enquêtes sur leurs rôles dans ces opérations. Les autorités de Bucarest ont nié à maintes reprises l’existence de prisons secrètes de la CIA sur le territoire roumain. Par ailleurs, une commission parlementaire d’enquête a confirmé dans un rapport l’absence de preuves censées confirmer les accusations d’Amnesty international.



    Croissance – Le Fonds monétaire international a révisé à la baisse ses prévisions pour léconomie mondiale en 2015 et 2016 et ne prévoit plus quune croissance mondiale de 3,5% cette année et de 3,7% en 2016. C’est toutefois la Russie qui devrait connaître le plus de turbulences. Malmené par la chute des cours du pétrole et par les sanctions économiques liées à l’Ukraine, le pays voit sa prévision sabrée de 3,5 points et devrait voir son PIB se contracter de 3% cette année.


    Le FMI est peu optimiste pour la zone euro, tablant sur des taux de croissance de 1,2% en 2015 et 1,4%, en 2016. L’Allemagne devrait pourtant afficher une avancée de 1,3% cette année et de 1,5% en 2016, tandis que pour la France, les révisions sont limitées à 0,9% pour 2015 et 1,3% pour 2016. Quant à l’économie des pays émergents et des ceux en voie de développement, y compris de la Roumanie, la croissance sera de 2,9% en 2015 et de 3,1% l’année prochaine. La croissance de léconomie chinoise ne serait plus que de 6,8% cette année puis de 6,3% en 2016. En échange, aux Etats-Unis, léconomie croîtrait de 3,6% cette année, puis de 3,3% lan prochain grâce à la robustesse de la demande intérieure.



    Tennis — Le joueur de tennis, Marius Copil, le seul Roumain présent au tableau simple Messieurs de l’Open d’Australie a battu ce mardi, à Melbourne l’Espagnol Pablo Andujar en se qualifiant au deuxième tour du tournoi. C’est pour la première fois que le joueur roumain Marius Copil figure au tableau principal d’un tournoi de Grand Chelem. Le prochain match opposera le sportif roumain au Suisse Stanislas Wawrinka, 4ème au classement mondial. Quant au concours féminin, deux joueuses roumaines y seront présentes : Simona Halep, numéro 3 mondial et troisième favorite du tournoi qui affrontera l’Australienne Jarmila Gajdosova et Irina Begu qui jouera contre la Tchèque Katerina Siniakova.

  • 17.12.2014 (mise à jour)

    17.12.2014 (mise à jour)

    Gouvernement — Les nouveaux ministres du gouvernement roumain dirigé par le premier ministre social — démocrate Victor Ponta ont prêté le serment d’investiture ce mercredi en présence du président Traian Basescu. Le chef de l’Etat a déclaré qu’il était obligé par la Constitution d’accepter l’investiture des ministres chargés du dialogue social et de l’Education, Liviu Pop et respectivement Sorin Câmpeanu, mais il a affirmé que ceux-ci avaient contribué à la destruction de certains établissements d’enseignement. Le nouvel exécutif validé ce lundi par le plénum de la Chambre des Députés et du Sénat est composé des représentants de l’alliance formée par le Parti social démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur, auxquels vient s’ajouter le Parti libéral réformateur, en remplacement de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, qui a quitté le gouvernement. Huit nouveaux noms figurent dans la nouvelle formule gouvernementale, alors que 14 autres ministres gardent leurs fonctions. Par ailleurs, les commissions spécialisées du législatif analysent le budget de l’Etat 2015, qui devrait être voté le 21 décembre.



    Financement — La Roumanie pourrait conclure un nouveau type d’accord avec le Fonds monétaire international, après l’expiration du programme en place, a déclaré, mercredi, le chef du gouvernement de Bucarest, Victor Ponta. L’exécutif vise un accord d’après le modèle de celui que la Pologne a avec le FMI, qui se présente sous la forme d’une ligne de crédit flexible, qui est utilisée uniquement dans des cas extrêmes et qui présuppose des conditions moins rigides que celles figurant dans les accords de la Roumanie avec le Fonds, a expliqué le premier ministre. La Roumanie a en déroulement un accord de type stand-by de 2 milliards d’euros avec le FMI, qui expire en septembre 2015 et que les autorités ont traité comme un accord de précaution, sans retirer de fonds jusqu’à présent. L’accord, qui s’accompagne d’un crédit de 2 milliards d’euros avec l’Union européenne, est le 3e programme de crédit que la Roumanie a négocié avec les partenaires internationaux depuis 2009. Des délégations du FMI et de l’UE sont attendues à Bucarest en janvier, pour la 3e évaluation de l’accord stand-by.



    Hélicoptère — Les procureurs militaires ont déclenché les poursuites pénales in rem (c’est-à-dire sur les faits et non pas sur une ou plusieurs personnes) pour homicide involontaire dans le cas du crash d’un hélicoptère du Service mobile d’urgences et de réanimation, ce lundi dans un lac du sud-est de la Roumanie. Toutes les quatre personnes à bord de l’appareil, deux pilotes de l’Inspection générale d’aviation et deux personnels médicaux du service d’urgence sont décédées. Au moment de l’accident l’hélicoptère était de retour d’une mission médicale.



    CIA — Le gouvernement roumain fournira tous les renseignements dont il dispose à l’égard de l’existence présupposée de centres de détention de la CIA en Roumanie, vu que l’opinion publique a le droit d’être informée, a déclaré mercredi le premier ministre roumain Victor Ponta. Dans le même temps, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest précise que les autorités roumaines ne sont pas en possession de preuves qui fassent ressortir qu’il y aurait eu des centres de détention ou que les aéroports auraient été utilisés pour le transport ou la détention de certains suspects de terrorisme. Les déclarations surviennent après que le Sénat américain eut rendu public, récemment, un rapport concernant les techniques de la CIA d’interrogation de certains suspects de terrorisme.



    Deuil — Ce mercredi – journée de deuil à Timisoara, dans l’ouest du pays, à la mémoire des victimes de la révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989. Il y a précisément 25 ans, l’armée intervenait avec des tirs d’arme et des chars de combat pour écraser le mouvement de protestation des habitants de Timisoara, sortis dans la rue pour renverser le régime du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré mardi soir à Timisoara que 25 ans après la révolution, le pays avait besoin d’un nouveau projet national. Il a affirmé que la reconstruction du pays devrait commencer par l’identification de ses retards, par l’engagement de la responsabilité et par la réconciliation avec le passé.


    Déclenchée à Timisoara, le 16 décembre 1989, la révolution s’est répandue dans d’autres grandes villes roumaines pour culminer le 22 décembre par la chute du régime Ceausescu. Plus de mille personnes sont mortes et 3400 ont été blessées durant les événements de décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’est à renverser le régime communiste par la violence et à exécuter ses ex-dirigeants. A Bucarest, le Parlement roumain s’est réuni lors d’une séance solennelle de commémoration de la révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989.



    Décret inconstitutionnel — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé, mercredi, que la loi par laquelle le Parlement a approuvé le décret d’urgence du gouvernement sur la migration des élus locaux est inconstitutionnelle. Ce décret, adopté en août dernier par l’exécutif, permettait la migration des élus locaux, sans que ces derniers perdent leur mandat. Rappelons qu’après l’approbation de ce décret, de nombreux responsables e l’administration locale ont fait le choix d’un autre parti que celui dont ils faisaient partie au moment de leur élection à ces fonctions. L’opposition a contesté la loi auprès de la Cour constitutionnelle, invoquant des dispositions déjà en vigueur. L’opposition a également estimé, au moment où elle a déposé la contestation, que le décret encourageait la migration politique, surtout dans le contexte de l’élection présidentielle qui a eu lieu en novembre.



    Sport — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie a disposé, mercredi, de la Pologne, 24-19, dans son dernier match de la phase des groupes principaux au Championnat européen de Hongrie et de Croatie. Les Roumaines n’avaient plus aucune chance de se qualifier dans les demi-finales. A cette édition du Championnat d’Europe de handball féminin, la Roumanie a battu l’Ukraine et l’Espagne, termine à égalité face au Danemark et perdu les matchs contre la Norvège et la Hongrie.

  • 17.12.2014

    17.12.2014

    Gouvernement — Les nouveaux ministres du gouvernement roumain dirigé par le premier ministre social — démocrate Victor Ponta ont prêté le serment d’investiture aujourd’hui en présence du président Traian Basescu. Le chef de l’Etat a déclaré qu’il était obligé par la Constitution d’accepter l’investiture des ministres chargés du dialogue social et de l’Education, Liviu Pop et Sorin Câmpeanu, respectivement, mais le président a affirmé que ceux-ci ont contribué à la destruction de certaines d’institutions éducationnelles. Le nouvel exécutif validé ce lundi par le plénum de la Chambre des Députés et du Sénat est formé par les représentants de l’alliance formée par le Parti social démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur, auxquels vient s’ajouter le Parti libéral réformateur, en remplacement de l’Union démocratique des magyars de Roumanie, qui a quitté le gouvernement. Huit nouveaux noms figurent dans la nouvelle formule gouvernementale, alors que 14 autres ministres gardent leurs fonctions. Par ailleurs, les commissions spécialisées du législatif analysent le budget de l’Etat 2015, qui devrait être voté le 21 décembre.



    CIA — Le ministère roumain des Affaires Etrangères a précisé que le rapport sur les pratiques de la CIA rendu public la semaine dernière par le Sénat américain et amplement présenté par la presse internationale n’évoque pas explicitement la Roumanie. Les autorités de Bucarest ne détiennent pas de preuves censées démontrer que des centres de détention avaient fonctionné sur son territoire, ou que les aéroports roumains auraient été utilisés pour le transit et la détention de suspects de terrorisme. Le ministère roumain des Affaires Etrangères souligne qu’afin d’éliminer tout soupçon liée à la Roumanie, une enquête judiciaire a été déclenchée.



    Hélicoptère — Les procureurs militaires ont déclenché la poursuite pénale in rem, (c’est à dire sur les faits et non pas sur une ou plusieurs personnes) pour homicide involontaire dans le cas du crash d’un hélicoptère du Service mobile d’urgences et de réanimation, ce lundi dans un lac du sud-est de la Roumanie. Toutes les quatre personnes à bord de l’appareil, deux pilotes de l’Inspection générale d’aviation et deux personnels médicaux du service d’urgence sont décédées. Au moment de l’accident l’hélicoptère était de retour d’une mission médicale.



    Deuil — Aujourd’hui c’est journée de deuil à Timisoara, dans l’ouest du pays, à la mémoire des victimes de la révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989. Il y a précisément 25 ans, l’armée intervenait avec des tirs d’arme et des chars de combat pour écraser le mouvement de protestation des habitants de Timisoara, sortis dans la rue pour renverser le régime du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Le président élu de Roumanie, Klaus Iohannis a déclaré mardi soir à Timisoara que 25 ans après la révolution, le pays avait besoin d’un nouveau projet national. Il a affirmé que la reconstruction du pays devrait commencer par l’identification de ses retards, par l’engagement de la responsabilité et par la réconciliation avec le passé.


    Déclenché à Timisoara, le 16 décembre 1989, la révolution s’est répandue dans d’autres grandes villes roumaines pour culminer le 22 décembre par la chute du régime Ceausescu. Plus de mille personnes sont mortes et 3400 ont été blessées durant les événements de décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’est à renverser le régime communiste par la violence et à exécuter ses ex-dirigeants. A Bucarest, le parlement roumain s’est réuni lors d’une séance solennelle de commémoration de la révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989.



    Visite — Le premier ministre moldave Iurie Leanca fait à partir d’aujourd’hui une visite de deux jours à Bruxelles, où il doit rencontrer des responsables européens, parmi lesquels le nouveau président du Conseil européen, l’ex-premier ministre polonais Donald Tusk. M Leanca doit également rencontrer Cecilia Malmstrom, la commissaire européenne chargée du commerce, Johannes Hahn, commissaire européen chargé de la politique de voisinage et de l’élargissement, ainsi que la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Les pourparlers visent, entre autres, la réforme de la justice, la lutte contre la corruption et la décentralisation.



    Handball — La sélection nationale féminine de handball de Roumanie rencontre aujourd’hui la Pologne, lors de son dernier match au Championnat d’Europe en Hongrie et Croatie. Les sportives roumaines n’ont aucune chance de qualification aux demi-finales de la compétition. A cette édition du Championnat d’Europe de handball féminin, la Roumanie a battu l’Ukraine et l’Espagne, termine à égalité face au Danemark et perdu les matchs contre la Norvège et la Hongrie.



    Météo — Températures à la baisse sur l’ouest et le nord-ouest du pays, où le ciel est couvert et il pleut. Le ciel est couvert aussi sur le reste du territoire. Il neige en haute montagne. Les températures vont de 1 à 12 degrés. 0 degrés en ce moment à Bucarest.


  • Précisions concernent les prisons secrètes de la CIA

    Précisions concernent les prisons secrètes de la CIA

    La CIA a utilisé des méthodes « brutales », souvent « inefficaces » dans le cas des interrogatoires des suspects de terrorisme ce qui a trompé constamment la Présidence et le Congrès à l’égard des informations obtenues — c’est la conclusion du rapport concernant les techniques d’interrogation de l’Agence dans des prisons secrètes d’Europe et d’Asie qui a été rendu publique par le Sénat américain la semaine dernière.



    La version publique du rapport cache une série d’informations, y compris à l’égard des pays où auraient existé des prisons secrètes de la CIA — écrit le WASHINGTON POST qui ajoute que certains détails du document permettent de décoder ces centres de détention. Ainsi, selon la publication mentionnée, la Roumanie aux côtés de Pologne, de Lituanie, d’Afghanistan et de Thaïlande apparaît sur la liste des pays où la CIA aurait interrogé des prisonniers suspects de terrorisme de 2002 à 2009.



    Une partie des suspects qui se trouvent actuellement à Guantanamo soutiennent avoir été interrogés en Roumanie tandis que l’un d’eux a adressé une plainte à la Cour Européenne des Droits de lHomme. Bucarest s’est empressé de répondre aux accusations. Le rapport CIA ne contient pas de références à la Roumanie et les autorités roumaines ne détiennent aucune preuve dont résulterait qu’il y auraient des centres de détention sur le territoire du pays ou que les aéroports roumains auraient été utilisés pour le transport ou la détention des prisonniers suspects d’actes de terrorisme — précise-t-on dans un communiqué du Ministère roumain des Affaires Etrangères (MAE).



    Il n’y a pas de preuves, non plus, en matière de cas où des personnes ou agences étrangères officielles seraient impliquées sur le territoire de la Roumanie dans des actions privatives de liberté ou de transport illicite de détenus. La diplomatie de Bucarest précise que la Roumanie, Etat membre de l’UE et de l’OTAN, se dissocie et repousse de façon véhémente de telles pratiques, quelles que soient les circonstances. Par ailleurs le MAE de Bucarest rappelle qu’on a fait des démarches afin de vérifier les informations respectives instituant une commission parlementaire d’enquête en 2005. Adopté par le Sénat en 2008, ce rapport stipule qu’on n’a pas identifié en Roumanie des éléments concernant l’existence de bases secrètes américaines, des centres de détention ou des vols non-autorisés de la CIA destinés au transport ou à la détention des prisonniers suspects d’actes de terrorisme.



    Pour éliminer les suspicions incriminant la Roumanie, les autorités ont déclenché une autre enquête judiciaire qui est en déroulement. Le partenariat stratégique avec les Etats Unis est et demeure fort et les fondements de la collaboration avec Washington au sein des actions antiterroristes sont solides, avec les objectifs communs de respect du droit international pour une réponse immédiate aux menaces émergentes — conclue le Ministère des Affaires Etrangères. (Costin Grigore)

  • Precizări privind închisorile secrete CIA

    Precizări privind închisorile secrete CIA

    CIA a utilizat metode “brutale”, de multe ori “ineficiente”, pentru interogarea suspecţilor de terrorism, inducând în eroare constant Preşedinţia şi Congresul privind informaţiile obţinute, este concluzia raportului privind tehnicile de interogare ale Agenţiei în închisori secrete din Europa şi Asia, făcut public săptămâna trecută de Senatul american.



    În versiunea publică a raportului sunt secretizate o serie de informatii, inclusiv ţările în care ar fi existat închisori secrete ale Agentiei CIA, scrie Washington Post, care însă adaugă că anumite detalii din document permit decodarea acestor centre de detenţie. Astfel, conform publicaţiei amintite, România, alături de Polonia, Lituania, Afganistan şi Thailanda, apare pe lista ţărilor unde CIA ar fi interogat prizonieri suspectaţi de terrorism în perioada 2002 – 2009.



    În plus, o parte dintre suspecţi, care în prezent se află la Guantanamo, susţin că ar fi fost interogaţi în România, iar unul a facut chiar o plângere la CEDO.



    Bucureştiul s-a grăbit să răspundă acuzaţiilor. Raportul CIA nu conţine referiri la România, iar autorităţile române nu deţin niciun fel de probe din care să rezulte că pe teritoriul ţării au existat centre de detenţie ale CIA sau că aeroporturile româneşti ar fi fost utilizate pentru transportul sau detenţia unor prizonieri suspectaţi de acte de terorism, a precizat MAE într-un comunicat.



    De asemenea, nu există dovezi legate de cazuri în care persoane sau agenţii străine oficiale au fost implicate pe teritoriul României în acţiuni de privare de libertate sau transport ilegal de deţinuţi. Diplomaţia de la Bucureşti precizează că România, stat membru al UE şi al NATO, se disociază şi respinge vehement astfel de practici, indiferent de circumstanţe. Pe de altă parte, MAE reaminteşte că au fost făcute demersuri în scopul verificării informaţiilor respective, o comisie parlamentară de anchetă fiind instituită în 2005.




    Adoptat de Senat în 2008, raportul a arătat că, în România, nu au fost identificate elemente privind existenţa unor baze secrete americane, centre de detenţie sau zboruri neautorizate ale CIA destinate transportului sau detenţiei unor prizonieri suspectaţi de acte de terorism.



    În plus, pentru eliminarea suspiciunilor care incriminează România, autorităţile au declanşat o altă anchetă judiciară, aflată în derulare. Parteneriatul Strategic cu SUA este şi rămâne unul puternic, iar bazele colaborării cu Washingtonul în cadrul acţiunilor antiteroriste sunt solide, întemeiate pe obiective comune, pe respectarea dreptului internaţional, în vederea unui răspuns prompt la ameninţările emergente, concluzionează MAE.

  • A la une de la presse roumaine – 11.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 11.12.2014

    Une autre affaire de corruption fait la une de la presse nationale. Cette fois-ci il s’agit du président du Conseil départemental de Timis. Egalement dans la presse, les prisons secrètes de la CIA en Europe de l’est, y compris en Roumanie et les prix des assurances auto de responsabilité civile, qui ne fait qu’augmenter d’une année à l’autre. Finalement, ce soir, c’est la fin d’un véritable phénomène en Roumanie.




  • Controvese după raportul Senatului american

    Controvese după raportul Senatului american

    După publicarea, miercuri, a raportului senatorial privind tehnicile de interogare ale CIA în închisori secrete din Europa şi Asia, au apărut numeroase comentarii. Concluziile raportului califică aceste tehnici, folosite in timpul mandatului presedintelui republican, George W Bush, drept ineficiente, mai dure decât recunoscuse iniţial CIA şi fără să fi condus la colectarea unor date care să împiedice alte atacuri teroriste.



    Încercând să răspundă la acuzaţii, şeful CIA, John Brennan, a admis că instituţia sa a făcut greşeli, dar a apărat utilitatea programului de interogare a prizonierilor, chiar dacă acesta a presupus folosirea brutalităţilor şi a unor tehnici de tortură; Agenţia consideră ca rezultatele operaţiunilor sunt mai importante decat modul de operare şi dă ca exemplu capturarea liderului Al Qaeda, Osama Bin Laden, in mai 2011.



    Criticii Agenţiei contestă, însă, informaţiile prezentate de CIA. Ei susţin inclusiv că prinderea teroristului numărul 1 al lumii nu s-ar fi datorat tehnicilor de interogare şi că prizonierii din custodia CIA supuşi torturilor au făcut toate eforturile posibile pentru a oculta identitatea curierului care a condus la capturarea lui Bin Laden. Preşedintele Obama a condamnat folosirea torturii de către Agenţie, spunând că metodele detaliate în raport sunt contrare valorilor americane.



    Potrivit corespondedntului Radio Romania la Washington, versiunea publică a raportului mai arată că, în unele cazuri, CIA a oferit milioane de dolari unor oficialităţi pentru a permite deschiderea unor închisori secrete CIA pe teritoriul ţărilor lor, dar nu numeşte niciuna dintre ţările gazdă.



    Cotidianul “The Washington Post” scrie, însă, că, în varianta secreta a raportului, ar fi menţionate închisori din cinci ţări: Polonia, România, Lituania, Afganistan, Thailanda, desemnate doar prin culori. Astfel, presupusa închisoare secretă a CIA din România figurează drept locaţie de detenţie neagră, iar pentru Polonia este folosit albastrul. Fostul preşedinte polonez, Aleksander Kwasniewski, a recunoscut, recent, că CIA a avut o închisoare secretă pe teritoriul ţării, unde îi interoga pe suspecţii de terorism.



    La Bucureşti, întrebat de presă despre interpretarea dată de “Washington Post”, preşedintele României din acea perioadă, Ion Iliescu, a răspuns că nu are cunoştinţă de aşa ceva şi că, în mandatul său, nu s-a întâlnit cu această problemă.



    România a fost acuzată, în două rapoarte ale Consiliului Europei şi al Human Rights Watch că a permis găzduirea, pe teritoriul său, a unor astfel de închisori secrete. O comisie a Senatului de la Bucureşti ajungea, însă, în 2006, la concluzia, cităm, că nu se poate confirma existenţa centrelor CIA în România.

  • 12.05.2014 (mise à jour)

    12.05.2014 (mise à jour)

    Coopération — Le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, a reçu lundi, à Bucarest, la directrice adjointe de la CIA, Avril D. Haines. Au menu des pourparlers: la situation dans la région et la bonne collaboration entre les services de renseignements roumains et américains. Traian Basescu a fait savoir que le vice président américain, Joe Biden, et le chef du Pentagone, Chuck Hagel, visiteront bientôt la Roumanie. Les visites des responsables américains interviendront sur fond du conflit ukrainien et des tentatives américaines et otaniennes de rassurer leurs alliés de l’Europe centrale et de l’Est de la solidarité de Washington face aux menaces russes.



    Ukraine – LUnion européenne a décidé lundi délargir sa liste des sanctions ciblées en labsence de désescalade en Ukraine, a annoncé le Conseil. Treize noms de personnalités russes ou prorusses ont été ajoutées à la liste des 48 personnes déjà visées par une interdiction de visas et un gel de leurs avoirs, de même que deux entreprises ayant tiré profit de lannexion de la Crimée par la Russie, a-t-on précisé de sources diplomatiques. A la réunion de Bruxelles, la Roumanie a été représentée par le chef de sa diplomatie, Titus Corlatean. A Moscou, le Kremlin a appelé l’Ukraine à mettre en pratique les résultats du référendum organisé par les militants pro-russes dans plusieurs régions dans l’est du pays. Les représentants des séparatistes pro-russes de Lougansk, dans le sud-est ukrainien, ont annoncé ne pas participer aux élections présidentielles d’Ukraine, prévues le 25 mai et ont appelé l’ONU à reconnaître l’indépendance. Ils ont proclamé déjà une large victoire, affirmant que près de 90% des participants au scrutin de dimanche ont dit oui à l’indépendance. Le référendum a eu lieu sur fond de tensions dans la région, où les forces gouvernementales ukrainiennes mènent une opération militaire contre les séparatistes. . Le référendum a été dénoncé par le gouvernement ukrainien, mais aussi par l’UE et les Etats-Unis.

  • Terorismul internaţional şi închisorile CIA

    Terorismul internaţional şi închisorile CIA

    Când dosarul părea definitiv clasat, Parlamentul European a cerut României şi altor 12 state membre ale UE să redeschidă ancheta privind închisorile CIA de pe teritoriul lor.



    Într-o rezoluţie votată în plenul legislativului comunitar, europarlamentarii cer, în premieră, şi audierea miniştrilor care aveau acces la informaţiile pe această temă. Semnatarii rezoluţiei se declară dezamăgiţi de tăcerea de până acum a Bucureştiului şi acuză autoritatile române ca acoperă Agenţia Centrală de Informaţii a Statelor Unite. Pentru precizie, Bucureştiul oficial nu a păstrat, de fapt, tăcerea.



    Reprezentanţi ai guvernelor succesive, fostul şi actualul şef al statului, Ion Iliescu şi, repectiv, Traian Băsescu, au negat în mod consecvent existenţa pe teritoriul României a închisorilor secrete în care agenţii americani ar fi anchetat, sub tortură, suspecţi de terorism. Aceeaşi a fost şi concluzia cercetărilor întreprinse de o comisie specială, creată de Parlamentul de la Bucureşti.



    Actualul premier, Victor Ponta, a mărturisit, la rându-i, că nu ştie despre ce închisori e vorba. Iar ministrul de Externe, Titus Corlăţean, a declarat ca Bucureştiul va examina cu atentie rezoluţia adoptată de Parlamentul European. El a subliniat că rezoluţia este, de fapt, un document politic şi nu are un conţinut juridic obligatoriu. Corlăţean a reamintit că în România s-a întreprins deja o anchetă extrem de amănunţită şi de transparentă.



    Numeroasele audieri şi documente verificate s-au soldat cu aceeaşi concluzie: existenţa aşa-numitelor închisori murdare e nedemonstrabilă. Analişti neutri afirmă că România e o falsă ţintă, iar suspiciunile s-ar datora doar faptului că Bucureştiul s-a raliat coaliţiei internaţionale antiteroriste imediat după antentatele de la 11 septembrie 2001 din Statele Unite.



    Acum, cuvântul tuturor oficialilor români e pus în balanţă cu afirmaţiile unui prezumptiv terorist. Considerat unul dintre liderii reţelei Al-Qaeda, sirianul Muhammad al-Nashiri susţine ca a fost torturat într-o închisoare secretă a CIA din România. Faptele pentru care este suspectată România ar data din 2003, iar programul CIA ar fi fost închis trei ani mai târziu — afirmă un raport publicat la începutul anului de organizaţia neguvernamentala americană Open Society Justice. Potrivit aceluiaşi raport, România a fost doar o haltă folosita de CIA în drum spre destinaţia finală, închisoarea de înaltă securitate de la Guantanamo.



    Dezbaterile promit să se prelungească, fiindcă, dincolo de subiectul strict al închisorilor, este firesc ca democraţiile să se interogheze mereu care sunt limitele acţiunilor şi mijloacelor antiteroriste şi dacă libertatea poate fi apărată cu metode brevetate de adversarii ei.

  • Eveniment Top – 22.06.2013

    Gruplu Feroviar Român amintă alumta mutrinda privatizarea al CFR Marfă


    Compania Grup Feroviar Român fu delcaratâ amintâtoarea a alumtâl’ei ti privatizarea al CFR Marfă, unâ dintrâ meatrili apruchiati di Guvernul di Bucuresti tu acordul di turlii preventivâ di tora ayoniea ţi lu adră cu FMl, cu UE şi Banca Mondialâ. Gruplu Feroviar Român easti doilu nai ma mari operator dit Românii mutrinda di transportul pi cal’iuri di hier a mărfurilor si, tu idyul chiro, unlu dit proţl’ii giucâtori la nivelu ali Europi Centali şi di Sud-Estu. Cu 9000 di lucrâtori, CFR Marfă easti unâ companii cari chiru mulţâ pâradz. Ministrul a Transporturilor, Relu Fenechiu, dzâsi că GFR îţi deadi zborlu mutrinda investiţii di vârâ 900 di milioani di lei ti CFR Marfă: S-adră unâ tranzacţii di aproapea 400 di milioani di euro. Pâhălu dat di Gruplu Feroviar Român ti 51% dit acţiun’i easti di 904.980.000 di lei, ţi înseamnâ vârâ 202 milioani di euro şi, tutnâoarâ, Gruplu Feroviar Român îşi l’ia borgea ca tu yinitorlu chiro s-investeascâ aproapea 900 di milioani di lei tu compania CFR, plus 1,5 milioani di euro investiţii ti mediu. Premierlu Victor Ponta spusi că privatizarea al CFR Marfâ lipsea ahât ta s-poatâ s-hibâ tin’isitâ achicâsearea cu FMI, ama şi că aestâ companii eara tu unâ catandisi financiarâ mutlu greau. Caplu a executivului mai dzâsi că avea maşi unâ variantâ cari s-u aproachi Comisia Europeanâ tu chirolu a privatizarâl’ei, icâ maşi alâxearea a creanţilor tu acţiun’i, câ ţe unâ aşi turlii di intervenţii di partea a guvernului eara vidzutâ ca hiinda agiutor di stat, lucru ţi nu putea s-hibâ apruchiat.



    Lucrâtorl’ii dit sistemlu sanitar românescu dzâc că va s-yinâ cu protesti, grevi şi chiola demisii, ti furni’a salariilor multu n’iţ.


    Aspâreaţ di salariili n’iţ şi di sinfuniili di lucru, yeaţârl’ii român’i, ama şi alanţâ lucrâtori dit sistemlu sanitar, dzâsirâ că, dit Alunar, va adarâ cu protesti, grevi şi va-şi da demisiili. Yeaţârl’ii spun câ nu s-poati ca un rezidentu s-aibâ aproapea 200 di euro pi mesu, iara un specialistu maşi 500 di euro. Ama autorităţili spun câ lucreadzâ la un nău nom mutrinda salarizarea, a curi proiectu va s-hibâ prezentat tu îndauâ stâmân’i. Ministrul ali Sânâtati, Eugen Nicolăescu, dzâsi că, estan, nu suntu pâradz ti creşteri salariali, ama câ aestu lucru easti angrâpsit pi lista a protilor lucri ti adrari pi anlu ţi va s-yinâ. Sistemlu sanitar dit Românii easti agudit” di bugetlu dit aeşţâ dit soni an’i, cari fu multu n’ic şi cari deadi cali ta s-fugâ dit vâsâlii cama di 14.000 di yeaţâri di la intrarea tu UE, tu 2007.



    Viziti Bucureşti a secretarului a Consiliului di Securitati ali Federaţii Arusâ, generalu Nikolai Patrusev, si a directorului CIA, John Brennan


    Tu ahurhita aliştei stâmânâ, secretarlu a Consiliului di Securitati ali Federaţii Arusâ, generalu Nikolai Patrusev, vini Bucuresti, iu s-andamusi cu caplu ali statlui român, Traian Basescu. Cu aestâ furn’ii, Consililu Suprem di Apărari ali Vâsâlii angrâpsi un memorandum cu Consililu di Securitati ali Federaţii Arusâ. Traian Basescu dzâsi că aestu documentu dişcl’idi calea câtrâ ligâturi întrâ dauli vâsâlii mutrinda ma multu domenii: Aestu memorandum va s-da cali la năi ligâturi întrâ structurili di securitati şi di poliţii ali Românii şi ali Fedraţii Arusâ. Aşi, sâ stabili lucrul deadun tu ma multi domenii, cum suntu alumta contra a terorismului – ţi easti di mari interesu ti noi, maxus ca s-aproachi bitisearea a misiunâl’ei ISAF tu Afganistan, iara ligâturli cu Federaţia Arusa easti di simasii ti noi câ ţe avem nâdia că deadun va-sputem s-nâ afirim di iţi atac teroristu. Un altu scupo mutrinda cooperarea easti alumta contra a vâtâmarâl’ei transfrontalierâ, dapoaia, alumta mutrinda traficlu di oamin’i si alumta cu traficlu di droguri. Pi di altâ parti, prezidentul ali Românii Traian Băsescu şi oficialu arus, generalu Nikolai Patruşev, zburârâ şi andicra di scutlu antirachetâ, caplu a statului român spunândalui câ România nu va s-aproachi canâoarâ pi teritoriul a ei armamenti ofensivi dit alti vâsâlii. Tu 2011, Bucureştiul şi Washingtonlu s-achicâsirâ tu ţi mutreaşti bâgarea a elementilor a Scutlui anti-rachetâ al SUA tu Românii, iara bâgarea tu practico aluştui lipseaşti s-hibâ bitisitâ pânâ tu 2015. Coincidenţâ icâ nu, la unâ dzuâ dupu vizita a oficialului arus, Bucuresti vini şi directorlu CIA, John Brennan. Parteneriatlu strateghic dintrâ România şi SUA, problemili di securitati ţi yin di la Primveara Arabâ, catandisea dit Orientul di Mesi şi dit Afganistan furâ îndauâ dintrâ temili di cari zburâ — Bucureşti – directorlu CIA, John Brennan, tu moaubeţli cu prezidentul Traian Băsescu şi cu premierlu Victor Ponta. Traian Băsescu îi dzâsi al Brennan că protlu scupo di turlii politicâ ali Românii easti împrustarea a ligâturilor cu SUA. Cându îi vini arândul, şi el, Brennan, ţânu s-alavdâ protili servicii româneşţâ di informaţii, SIE şi SRI.



    Problemi întrâ Republica Moldova, majoritar românofonâ, şi Transnistria, reghiuni separatistâ arusofonâ


    Parlamentul dit Republica Moldova, stat ţi eara sovietic ma ninti, şi ţi easti majoritar românofon, viţin la Vestu cu România, nu amintă, dupu baia sâhăţ di moaubeţ, s-aproachi unâ declaraţii mutrinda catandisea dit Transnistria, reghiuni separatistâ rausofonâ dit Estul a Republicâl’ei Moldova. Catandisea mutrinda aestâ problemâ, a conflictului transnistrean agiumsi ma greau tu aestu dit soni chiro, dupu ţe liderlu separatistu di Tiraspol, Evgheni Şevciuc, apruchie un proiectu di nom prit cari treaţi tu subordinea ali Transnistrii, câsâbadz cumândisiţ di Chişinău. Ministerlu di Externi di Bucureşti dzâţi câ aestu aşi-dzâs nom mutrinda sinurli di stat ali Transnistrii easti unâ acţiuni ţi lipseaşti s-nu hibâ ici apruchiatâ di comunitatea internaţională.




    Armâneaşti: Cristina Mina