Tag: climat

  • Ralentir les changements climatiques

    Ralentir les changements climatiques

    Signé en 2015 par presque 200 pays et ayant comme but de limiter la croissance de la température de la Terre, l’Accord de Paris sur les changements climatiques devrait entrer en vigueur au mois de novembre. Cet accord international qui établit les règles directrices de l’approche mondiale des changements climatiques après 2020 est le troisième document significatif de ce domaine, après la Convention cadre des Nations Unies relative aux changements climatiques de 1992 et le Protocole de Kyoto de 1997.



    A Washington, le président Barack Obama a confirmé que l’accord entrera en vigueur au mois de novembre suite à son adoption par quelques-uns des pollueurs les plus grands du monde. « Les Etats-Unis et la Chine, les plus grandes économies au monde et les plus importants émetteurs de polluants, ont rejoint cet accord et aujourd’hui le monde a officiellement traversé un seuil pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Aujourd’hui, le monde entier a franchi ce pas, selon lequel si nous suivons les engagements mentionnés, cet accord pourrait entrer dans l’histoire comme un repère majeur de notre planète », affirme le leader de la Maison Blanche, selon lequel le document signé à Paris est la meilleure chance de sauver l’unique planète que nous possédons ».



    A Bucarest, le professeur des universités Mircea Dutu rappelle le contexte dans lequel cet accord survient, et fait le point sur les changements climatiques des dernières années : « Il faut admettre que malgré certaines opinions, selon lesquelles nous assistons à un ralentissement des changements climatiques, en réalité la vitesse de ceux-ci n’a pas baissé et dans des périodes quand des phénomènes mondiaux sont apparus, tels El Nino ou la Nina, les températures moyennes ont certes connu des fluctuations, surtout dans le sens de leur progression au-delà des moyennes normales. En tout cas, depuis 2000, nous assistons aux 10 années le plus chaudes de l’histoire des enregistrements météorologiques et que les événements climatiques extrêmes tiennent à devenir la règle. Voilà pourquoi des personnes évoquent des anomalies climatiques, d’autres parlent de changements climatiques et d’autres encore, plus pessimistes, parlent d’un changement total du climat qui a existé jusqu’au milieu du siècle dernier, jusqu’aux années 1960. En fait, il faut également remarquer que vu que le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a dépassé le seuil critique des 400 parts de million, nous devons nous attendre, en l’absence d’autres facteurs perturbateurs, à une progression de la température moyenne à travers le monde. Afin de ne pas arriver à un déséquilibre censé engendrer des anomalies climatiques et modifier radicalement les conditions de vie de l’Humanité, des actions ont été entreprises au niveau international. Le premier signal et document ferme en ce sens a été conclu à Rio en 1992 : la convention-cadre relative aux changements climatiques. A cela vient s’ajouter l’expérience du protocole de Kyoto et le problème des actions à entreprendre post-Kyoto ».



    Par rapport au précédent accord de l’ONU relatif au réchauffement climatique, le Protocole de Kyoto de 1997, qui a nécessité huit ans pour entrer en vigueur et qui visait uniquement les pays industrialisés, l’Accord de Paris sera rapidement appliqué. Peut-être aussi parce que selon les projections de l’ONU, selon la tendance actuelle, les températures moyennes devraient augmenter de 3 degrés Celsius ou plus et cela avant 2100. Mais l’année 2016 devrait être la plus chaude depuis le début de l’enregistrement de ces chiffres au 19e siècle. Qu’apporte de nouveau l’accord de Paris ? Ecoutons à nouveau l’académicien Mircea Dutu : « L’accord de Paris signé par 195 Etats membres constitue le premier succès d’une négociation déroulée sous l’égide de l’ONU après l’an 2000, donc au 21e siècle. Son ampleur est universelle et sa nature de droit international lui permet d’être appliquée aussi au droit interne même si c’est un accord notamment politique. Ce qui est sans précédent, c’est le fait que la société civile se retrouve engagée et mobilisée aux côtés des pays pour réaliser les objectifs fixés : limiter la majoration de la température mondiale à deux degrés Celsius par rapport au niveau d’avant la révolution industrielle et s’il est possible à 1,5 degrés. On envisage également de neutraliser les émissions de gaz à effet de serre à partir de 2050. En même temps, l’accord établit des contributions nationales volontaires qui seront révisées tous les 5 ans. Assumé par consensus, l’accord de Paris comporte également une série de lacunes majeures. D’abord il n’est pas obligatoire, les contributions nationales demeurent volontaires, aucun mécanisme de vérification n’a été prévu et le tout s’appuie sur la transparence et l’attitude des pays visant le respect des obligations assumées. »



    Pour ce qui est de la Roumanie, le professeur Mircea Dutu rappelle que ce pays ne se confronte pas à des problèmes relatifs à l’adoption et au respect des engagements de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre. Pour ce qui est du taux de l’énergie renouvelable sur la consommation totale, la Roumanie a également dépassé les objectifs proposés et dispose des capacités nécessaires pour mener à bien les objectifs européens de ce domaine. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Inondations en Roumanie

    Inondations en Roumanie

    Plusieurs rivières de cette région de la Roumanie sont sorties de leurs lits, les autorités centrales et locales ayant institué des vigilances y compris rouges aux inondations. Des centaines d’habitations ont été sous les eaux et la circulation des trains a été sérieusement perturbée. La situation la plus grave a été enregistrée dans le département de Galati (sud-est), zone placée en alerte rouge aux inondations et dont près de 1 700 habitants ont dû être évacués. La gestion des événements par les autorités a pourtant été critiquée par le président Klaus Iohannis, dans une intervention à une conférence sur le management des risques en cas de désastres, organisée à Bucarest. Le chef de l’Etat a souligné le besoin de procédures et de règles d’intervention plus claires ; il a aussi affirmé que la situation aurait pu être différente si un barrage avait été construit en amont de la zone calamitée, si les autorités avaient fait comprendre à la population le danger de se faire construire des maisons près des cours d’eaux et si les égouts avaient été nettoyés.

    Le président Klaus Iohannis: Il arrive souvent de ne pas savoir quelle autorité doit intervenir, il y en a plusieurs qui interviennent, sans se coordonner entre elles, ce qui produit du chaos et du désordre. Ainsi, les interventions manquent-elles d’efficacité et le problème n’est pas résolu rapidement. Nous avons fait l’expérience d’interventions réussies, menées par l’Inspection pour les situations d’urgence et par la police, par toutes les autorités, mais nous avons aussi, malheureusement, des exemples d’interventions mal exécutées. Si, au niveau de la direction, nous réussissons à mettre en page des procédures et des pratiques claires et faciles à appliquer, nous aurons, sans aucun doute, davantage d’interventions réussies et moins d’échecs.

    Les experts du climat avertissent que les inondations de ces derniers jours en Roumanie sont un effet des changements climatiques entraînés par le réchauffement global. La climatologue Roxana Bojariu a affirmé, au micro de Radio Roumanie, que, lorsqu’elles sont confrontées à de telles situations, les autorités centrales et locales devraient pouvoir recourir à des procédures et des plans d’action adaptés aux nouvelles conditions météorologiques.

    Roxana Bojariu : Il faut planifier le développement de la commune, urbaine ou rurale, planifier les ressources locales afin de réduire, en cas de phénomènes météo extrêmes, les risques de perte de vies humaines et de dégâts matériels. Il faut nettoyer le lit de tout cours d’eau, il faut planter des rideaux forestiers, qui empêchent l’eau de détruire les versants montagneux ou collinaires. Les phénomènes météo existent et nous ne pouvons pas les supprimer. Les pluies ont été quantitativement très importantes, mais leurs effets auraient pu être, au moins partiellement, réduits.

    La climatologue Roxana Bojariu a aussi souligné l’importance de l’éducation de la population, pour qu’elle sache comment réagir en cas de désastres naturels. (Trad. Ileana Taroi)

  • 04.09.2016

    04.09.2016

    Physique – Le président roumain Klaus Iohannis participera lundi à Genève à la cérémonie pendant laquelle le drapeau roumain sera érigé pour marquer l’adhésion de la Roumanie à l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire CERN. Selon un communiqué de l’administration présidentielle, le chef de l’Etat roumain sera accompagné par une délégation de chercheurs roumains qui collaborent avec le CERN, ainsi que par deux jeunes élèves, gagnants du concours national de Physique. A cette occasion Klaus Iohannis doit s’entretenir avec les représentants de la direction de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire. Il rencontrera également des chercheurs roumains qui travaillent au CERN ou collaborent aux projets de l’Organisation. Rappelons-le, le 17 juillet 2016, la Roumanie est devenue le 22e Etat membre à pleins droits de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, le plus grand centre au monde de recherche dans le domaine de la physique des particules élémentaires.

    Climat – Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est félicité de la ratification, samedi, par la Chine et les Etats-Unis, deux des principaux pollueurs de la planète, de l’accord mondial sur le climat conclu l’année dernière à Paris a l’issue de la COP2. L’événement a précédé l’ouverture, ce dimanche, du sommet du G-20. Notons que la Chine et les Etats Unis sont responsables au total d’environ 40% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. L’accord sur les changements climatiques doit être ratifié par 55 pays. Pour sa part, le président américain, Barack Obama, a déclaré que l’Accord de Paris pourrait rester dans l’histoire comme un moment de référence pour la planète. Barack Obama et son homologue chinois, Xi Jinping se sont rencontrés pour la dernière fois ce samedi, avant la fin du mandat du président américain en 2017.

    G20 – Le sommet du G20 s’est ouvert ce dimanche dans la ville de Hangzhou, dans l’est de la Chine. Deux jours durant, les leaders des 20 économies les plus puissantes au monde se pencheront sur les manières à revigorer l’économie mondiale et à stimuler le commerce mais aussi sur des sujets majeurs à impact global, tels que le Brexit ou la situation en Syrie. Présent au sommet, le président du Conseil Européen, Donald Tusk, a mis en garde sur le fait qu’actuellement, en Europe, les capacités d’accueil des réfugiés approchent leur limite. Il a donc demandé à la communauté internationale d’intervenir. Par ailleurs, le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré que l’UE continuerait à négocier avec les Etats-Unis le Traité de libre – échange, un traité «aux effets positifs pour l’économie et pour les emplois.

    Musique – Poursuite, à Bucarest, du Concours international « George Enescu ». Jusqu’au 25 septembre l’Athénée roumain de Bucarest accueillera 19 concerts et récitals soutenus par près de 200 jeunes artistes de 38 pays. Mis à jour selon un nouveau concept, l’événement musical rassemble aussi sur scène des artistes réputés – membres du jury – et des gagnants, des éditions antérieures du Concours « George Enescu ». Le concours comporte quatre sections : violon, violoncelle, piano et composition.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep (n° 5 WTA) s’est qualifiée ce samedi dans les huitièmes de finale de l’US Open, après avoir battu en deux sets difficiles la Hongroise Timea Babos, nr 34 WTA. Sa prochaine adversaire sera Carla Suarez Navarro d’Espagne. Toujours dans les 8e de finale de l’US Open, à l’épreuve de double dames, la paire formée de la Roumaine Monica Niculescu et de l’Américaines Vania King affrontera le duo russe Ekaterina Makarova/ Elena Vesnina. A l’épreuve de double messieurs, le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer se sont qualifiés dans les 8e de finale.

    Football – Le lot de football de Roumanie joue ce dimanche à Cluj (nord-ouest) le match contre le Monténégro, dans les qualifications pour la Coupe du monde de 2018. Le groupe E de qualification est composé, en plus des deux équipes nationales mentionnées, de la Pologne, du Danemark, de l’Arménie et du Kazakhstan. Le match contre les Monténégrins marque le début de l’Allemand Christoph Daum à la tête de la sélection roumaine. Il a été appelé au secours après l’échec cinglant au championnat européen de cet été.

    Météo – C’est une belle journée ensoleillée aujourd’hui presque partout en Roumanie. Les températures maximales iront de 25 à 34 degrés. 27 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Techirghiol

    Techirghiol

    Nous vous invitons aujourd’hui à Techirghiol, dans le comté de Constanta, au sud-est de la Roumanie. Véritable havre de paix, cette station balnéo-climatique ouverte toute l’année, est située à 16 km au sud du chef-lieu de Constanţa, au bord du lac Techirghiol, à une vingtaine de mètre au-dessus du niveau de la mer, plus précisément sur la ceinture de sable comprise entre la mer Noire et la forêt de Comorova. Le lac Techirghiol est réputé pour les vertus thérapeutiques de ses eaux utilisées dans le traitement de plusieurs maladies plus ou moins sévères.



    Pour davantage de détails, nous avons invité au micro Elena Valentina Ionescu, directrice du Centre de cure balnéaire et de récupération de Techirghiol: « Notre principal atout c’est la présence des facteurs naturels, à savoir l’eau salée du lac et la boue sapropélique, que nous utilisons dans les traitements balnéaires et de récupération. Pour être efficace, une telle cure, qui est d’ailleurs bénéfique dans toute maladie nécessitant une période de récupération, doit durer au moins deux semaines et peut être prolongée jusqu’à 21 jours. »



    Puisque, durant la belle saison, le climat marin est assez agressif pour le système cardiovasculaire, il faut que le médecin traitant évalue attentivement les patients avant de leur recommander une cure balnéaire. Celle-ci réside en enveloppements à la boue thérapeutique, bains chauds à l’eau salée, aérosols ou hydrothérapie, précise Elena Valentina Ionescu, directrice du Centre de cures balnéaires et de récupération de Techirghiol: « Bien des procédures thérapeutiques servent à la relaxation. Elles visent donc à écarter les effets du stress. Nous sommes contents de voir baisser la moyenne d’âge des patients qui franchissent le seuil de notre centre. C’est là un signe que les jeunes aussi sont désormais conscients de l’importance de la prévention. Les bains froids de boue, que l’on pratique uniquement en été, puis la douche subaquatique, la magnéto thérapie, le massage, la kinésithérapie et beaucoup d’autres procédures peuvent aider y compris à la détente. Toute personne en quête de relaxation doit consulter un médecin, au préalable, car les traitements sont personnalisés. Que vous soyez intéressés à faire soulager vos souffrances ou à vous détendre, nous vous attendons nombreux et n’oubliez pas que vous y serez comblés. »



    Hormis le centre de cure balnéaire, la ville de Techirghiol est dotée d’un complexe sportif avec piscine, d’un débarcadère, d’une promenade moderne et non en dernier lieu d’un jardin botanique, qui renvoie à celui de Baltchik, en Bulgarie. Ce jardin botanique fait partie du projet “L’art du jardinage transfrontalier en région de la mer Noire”, qui vise à l’essor du tourisme transfrontalier par la diversification des attractions naturelles et culturelles des villes de Techirghiol, en Roumanie, et de Baltchik, en Bulgarie. (trad.: Mariana Tudose)

  • Philippe Marsan (France) – le climat du Delta du Danube

    Philippe Marsan (France) – le climat du Delta du Danube

    Au delta, cette terre jeune dans le sud-est de la Roumanie, le climat est de steppe, tempéré — continental, influencé par le voisinage de la mer Noire et par les grandes étendues d’eau, précise le site de spécialité info-delta.ro. Les conditions climatiques y sont à part, avec de faibles variations de température, avec des hivers doux, pauvres en neiges, et des étés dépourvus de canicule — qui sévit en ce moment dans presque tout le pays. La moyenne annuelle de température au delta est supérieure à 10°. En plus, c’est la région avec les précipitations les plus faibles du pays (300-450 mm/an), mais leur absence est compensée par l’humidité provenant de l’évaporation des surfaces aquatiques.



    Avec 300 jours par an, le vent est l’élément climatologique caractéristique au delta. Il souffle notamment au printemps, quand des orages se produisent, et en automne, ce qui engendre du brouillard. En été, les brises marines se produisent sur la côte, et à l’intérieur du delta, les vents deviennent plus modérés. En août et en septembre, ils s’arrêtent pendant des périodes plus longues.



    Au delta du Danube, les étés sont plus frais que dans le reste du pays ; l’humidité de l’air est plus importante, le degré d’aridité — plus grand, et la radiation solaire plus élevée dans cette zone du pays. Les différences de température entre l’eau et la terre ferme peuvent aller de 2 à 20° pendant l’été. Dans les marais, pendant l’été, les températures sont de 10°-15° moindres sur le sol humide par rapport au sol sec à proximité. Il existe une zone avec des dunes de sable au delta, et aussi avec certaines particularités climatiques. Pendant la journée, la température de l’air atteint des valeurs au sol supérieures à 52°, soit plus élevées de 10° par rapport à celles des zones avoisinantes, mais nuitamment, les températures baissent de beaucoup.



    Sur le site indanubedelta.ro, nous apprenons que les quantités de neige ne sont pas trop grandes, et les couches de neige ne dépassent pas les 60-70 cm. Le nombre moyen de jours avec des chutes de neige varie entre 15 à Tulcea, à l’entrée du delta, et 9 à Sulina, ville-port entre le Danube et la mer Noire. Le Danube gèle fréquemment, ce qui engendre des influences négatives sur la navigation et l’accès dans la zone du delta. Le meilleur moment pour visiter le delta du Danube est au mois de mai.

  • Sommet européen à Bruxelles

    Sommet européen à Bruxelles

    Considéré comme historique par les analystes, l’accord conclu jeudi prévoit de réduire de 40%, dici 2030, les émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveaux de 1990. Selon le correspondent de la radio publique roumaine à Bruxelles, cet objectif, obligatoire sur l’ensemble de l’Union, sera atteint par le biais des contributions des Etats membres.



    Les 28 chefs dEtat et de gouvernement se sont aussi entendus sur deux autres objectifs: porter la part des énergies renouvelables à 27% de la consommation et faire 27% déconomies dénergie par rapport à 1990. L’actuel président du Conseil Européen, Herman van Rompuy s’est déclaré satisfait de cette réussite qui marque la fin de son mandat. « Cest une bonne nouvelle pour le climat, les citoyens, la santé et les négociations internationales sur le climat à Paris en 2015 », a exclamé le responsable communautaire sur son compte Twitter, ajoutant aussi que « cette politique énergétique et de climat était la plus ambitieuse au monde ». Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a pour sa part salué la décision de l’UE de réduire ses émissions de gaz à effet de serre : « La décision démontre aussi le leadership global de l’UE d’entreprendre des actions courageuses pour combattre les changements climatiques », relève un communiqué de presse des Nations Unies. Le secrétaire général de l’ONU estime que l’Europe à prouvé que la gestion des défis climatiques mondiaux fait partie de ses intérêts à long terme.



    Et pourtant, les défenseurs de lenvironnement sont déçus et affirment que les mesures décidées à Bruxelles étaient modestes et ne faisaient que donner un coup de frein à l’énergie propre en Europe.



    Vendredi également, le Conseil européen a approuvé de nouvelles mesures de réduction de la dépendance énergétique de l’UE et d’amélioration de sa sécurité dans le domaine, tant pour ce qui est du gaz que pour l’électricité. Selon le communiqué officiel, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé qu’il fallait utiliser les instruments de politique extérieure de l’UE afin de transmettre des messages cohérents liés à la sécurité énergétique, notamment aux partenaires stratégiques et aux fournisseurs. « Avec la crise en Ukraine et les troubles au Moyen-Orient, il est devenu très clair à quel point il est urgent et vital de réduire la dépendance énergétique de lEurope », affirmait à la fin des négociations le même président Van Rompuy.



    Loin d’être un acte formel, cette déclaration exprime l’inquiétude générale de l’Europe à la veille de l’hiver, lorsqu’un fournisseur imprédictible tel la Fédération de Russie pourrait utiliser à nouveau l’arme énergétique pour mener à bien ses objectifs géopolitiques. (aut. Bogdan Matei, trad.Alex Diaconescu)

  • Mandat de commissaire

    Mandat de commissaire

    Pendant près de 19 ans, jusqu’en 2013, le premier ministre du Luxembourg a assisté à la transformation profonde de l’UE, à l’échec du traité constitutionnel de 2005, à la naissance de l’euro, mis en danger plus tard par la crise des dettes souveraines et au sauvetage duquel il a contribué durant les 8 ans passés à la tête de l’Eurogroupe.



    Cet homme est Jean-Claude Juncker, président de la future Commission européenne, un vétéran de la politique de l’Union et maître dans l’art du compromis. Ce politicien chrétien-social est habitué à former des coalitions avec les socialistes, car en tant que premier ministre de son pays, il a l’expérience des accords de ce genre, faisant preuve, à chaque fois, d’un sens aigu de la négociation et de beaucoup d’équilibre.



    La formation de la nouvelle équipe de Bruxelles est considérée comme une nouvelle preuve de sa capacité à trouver des solutions acceptables pour tout le monde. La liste de commissaires qu’il a proposée assure un équilibre satisfaisant entre les grands et les petits pays, entre l’Est et l’Ouest, entre hommes et femmes.



    Dans sa première déclaration après le dévoilement des noms des commissaires européens, Jean-Claude Juncker affirmait que la composition de la nouvelle Commission constituait une opportunité exceptionnelle pour l’Europe, mais qu’il fallait donner un nouveau commencement à l’Union, œuvrer à redresser la situation géopolitique difficile et relancer son économie. Le président JC Junker a aussi exprimé sa volonté d’édifier une UE capable d’offrir de nouveaux emplois et d’assurer la croissance économique. Les commissaires-désignés seront auditionnés par le Parlement européen — la « grande épreuve orale », selon certains eurodéputés.



    La correspondante de Radio Roumanie à Bruxelles, Cerasela Rădulescu, nous présente la nouvelle Commission : « Sur les 28 commissaires, 15 appartiennent aux formations politiques de droite et de centre-droit de l’UE, 8 représentent les partis socialistes et 5 les partis libéraux. Jean-Claude Juncker a réussi à respecter le délai prévu par le Traité pour mettre sur pied une équipe très forte ; il a distribué les portefeuilles en fonction de la personnalité du commissaire qu’il a choisi et non pas de l’Etat dont celui-ci provenait. Juncker a adopté comme stratégie l’efficacité et la volonté de faire avancer les dossiers prioritaires — économie, emplois, solidarité sociale — et de mettre en oeuvre un programme politique fondé sur la croissance économique et la création d’emplois, comme le lui avaient demandé les socialistes et les libéraux, principaux groupes aux Parlement européen, aux côtés du PPE. »



    Pendant son mandat à la tête de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker devra gérer 5 dossier importants : la croissance économique et la lutte contre le chômage, la crise ukrainienne et les tensions internationales, les relations avec le Royaume Uni, l’accord commercial en train d’être négocié avec les Etats-Unis, l’énergie et le climat. Parmi les 5 dossiers, ce sont la lutte contre le chômage et la relance économique qui seront prioritaires pour le nouvel exécutif communautaire.



    Jean-Claude Juncker a déjà promis un plan d’investissements de 300 milliards d’euros. L’équipe de Juncker devra trouver une solution de croissance économique sans que les politiques adoptées en ce sens mènent à un ralentissement des réformes et des mesures de diminution des déficits publics. Certains Etats, comme la France et l’Italie, se prononcent pour un allègement de l’austérité budgétaire, d’autres — et c’est le cas de l’Allemagne, par exemple, considèrent la consolidation budgétaire comme prioritaire.



    En ce qui concerne la politique extérieure, à l’agenda de la future Commission figurent le conflit en Ukraine et la crise qu’il a déclenchée dans les relations avec la Russie, la menace des djihadistes en Irak et en Syrie et leur impact sur l’Europe, les tensions au Proche Orient. S’y ajoutent la lutte contre l’immigration illégale — avec comme principales sources l’Afrique du Nord et le Proche Orient — les relations avec les Etats-Unis, notamment l’Accord transatlantique de libre-échange.



    Quant à l’élargissement de l’Union, les choses sont claires, vu que dans les 5 prochaines années, aucun pays candidat ne finalisera pas les négociations d’adhésion. Les premiers sur la liste — la Serbie et le Monténégro — doivent encore patienter.



    Enfin, le portefeuille attribué à la représentante de la Roumanie, Corina Creţu, est celui des Politiques régionales. Il s’agit là de politiques d’investissements, avec un budget généreux , de 350 milliards d’euros, alloué pour les prochaines années. L’accent sera mis sur un domaine-clé auquel Jean-Claude Juncker a réservé une place importante dans son programme politique : la création d’emplois, la compétitivité, la croissance économique, l’amélioration de la qualité de la vie et le développement durable. Le nouvel exécutif communautaire commencera officiellement son activité le 1er novembre. (trad. : Dominique)

  • Samir Bechka (Algérie) – le climat en Roumanie

    Samir Bechka (Algérie) – le climat en Roumanie

    Je me rapporte au site de l’Administration nationale de météorologie et d’hydrologie, qui précise que la Roumanie a un climat continental tempéré de transition, dû à sa position géographique. Il est marqué par certaines influences climatiques océaniques, continentales, scandinavo-baltiques, sub-méditerranéennes et pontiques. Ainsi, la nuance méditerranéenne, caractérisée par les hivers doux et un régime pluviométrique plus riche (surtout en automne) est à retrouver au Banat, dans le sud-ouest, et en Olténie, dans le sud du pays. La nuance pontique, avec des pluies rares, mais torrentielles, se manifeste en Dobroudja (sud-est). Dans l’est du pays, le caractère continental est plus prononcé. Dans le nord du pays (au Maramureş et en Bucovine) l’on retrouve les effets de la nuance scandinavo-baltique, qui déterminent un climat plus humide et plus froid, avec des hivers de froid intense. Dans l’ouest du pays se manifestent de manière plus prononcée des influences des systèmes de basse pression, engendrées au-dessus de l’Atlantique, ce qui détermine des températures plus modérées et des précipitations plus fournies.



    La moyenne annuelle de température est de 10°C. Les quatre saisons se distinguent généralement bien les unes des autres, mais je n’en dirais pas autant pour cette année. Quant aux vents et aux précipitations, ils sont irréguliers, et beaucoup moins intenses par rapport à la partie ouest du continent. Le printemps et l’automne sont généralement courts. Le climat est influencé par le relief, c’est pourquoi on peut distinguer trois zones climatiques : de plaine, de colline et de montagne.



    La moyenne de température de l’été est de 21°C, juillet étant le mois le plus chaud, avec des journées tropicales de 30-35°C. La moyenne de température en hiver est de -2°C en janvier. Bien entendu, les valeurs en montagne sont inférieures de beaucoup. La température maximale a été de 44,5°C en août 1951, tandis que la température minimum a été de -38,5°C, c’était en 1942.



    Pour ce qui est des vents, en hiver nous avons des vents polaires qui produisent du blizzard sur la partie est et sud-est du pays, et en été, l’air tropical sec engendre des chaleurs torrides et des sécheresses prolongées dans le sud. Le vent d’ouest est un vent polaire océanique froid et humide, qui apporte de la neige en hiver dans la partie occidentale et centrale du pays, et des pluies en été.



    La moyenne des précipitations annuelles est de 640 mm. Bien entendu, leur distribution n’est pas uniforme au niveau du pays, les quantités étant plus importantes dans l’ouest et sur le relief, pour arriver à 1000 mm par an en altitude, contre 500 mm en plaine. Nous avons des années très pluvieuses, comme celle-ci, et d’autres, au contraire, très sèches.

  • Tout sur la Roumanie ou presque

    Tout sur la Roumanie ou presque

    Chapitre 1 : Informations générales


    Chapitre 2 : Armoiries, fête nationale, jours fériés, heure officielle, monnaie


    Chapitre 3 : Séparation des pouvoirs, pouvoirs dans l’Etat


    Chapitre 4 : Informations sociales-démographiques


    Chapitre 5 : Division administrative du territoire, principales villes


    Chapitre 6 : Histoire


    Chapitre 7 : Relief, eaux, climat, végétation, faune, aires protégées, ressources minérales


    Chapitre 8 : Transports


    Chapitre 9 : Préfixe téléphonique, domaine Internet





    Chapitre 1: Informations générales




    Nom officiel: Roumanie (appellation adoptée dès 1862, après l’union en 1859 des principautés de Moldavie et de Valachie).



    Forme de gouvernement: République



    Statut international: membre de l’ONU (depuis 1955), de l’UNESCO (1956), du Conseil de l’Europe (1993), de l’OTAN (29 mars 2004), membre de l’Union Européenne (depuis le 1er janvier 2007).



    Capitale: Bucarest (dans le Sud du pays, superficie de 228 km²). Attestation documentaire de 1459.



    Position géographique: Etat du Sud-Est de l’Europe Centrale, situé dans la partie Nord de la péninsule des Balkans, dans le bassin inférieur du Danube, avec une petite façade sur la mer Noire. Entre son extrémité Est et celle de l’Ouest, la Roumanie couvre 9 méridiens environ. Du Nord au Sud, le pays couvre 5 parallèles.



    Superficie: 238.391 km². (91.843 milles carrés). La Roumanie est le 12e plus grand pays d’Europe.



    Frontières: ~3150 kilomètres, dont un tiers environ de frontières terrestres et deux tiers de frontières sur l’eau (les rivières de Tisza et Prout, le Danube et la mer Noire). La côte roumaine de la Mer Noire s’étend sur près de 245 kilomètres.



    Voisins: La Hongrie (à l’Ouest et au Nord-Ouest), l’Ukraine (au Nord et à l’Est), la République de Moldova au Nord-Est et à l’Est), la mer Noire (au Sud-Est), la Bulgarie (au Sud) et la Serbie (au Sud-Ouest et à l’Ouest).



    Langue officielle: le roumain, qui est une langue néo-latine.





    Chapitre 2: Armoiries, fête nationale, jours fériés, heure officielle, monnaie




    Fête nationale: Le 1er Décembre (le 1er décembre 1918, les provinces historiques à population roumaine prépondérante envoyèrent leurs représentants à Alba Iulia, au centre du pays pour décider de leur union à la Roumanie).



    Drapeau: Le drapeau roumain est tricolore (bleu, jaune, rouge) et n’a pas connu de transformations majeures le long de l’histoire; la disposition des couleurs est verticale, en trois bandes de largeur égale, dans l’ordre suivant à partir de la hampe: bleu-cobalte, jaune-chrome, rouge-vermillon.



    Hymne national: “Réveille-toi Roumain!”, sur les vers du romantique roumain quarante-huitard Andrei Muresanu et la musique du poète et musicien Anton Pann.



    Armoiries: Les armoiries actuelles ont pour élément central l’aigle d’or des croisés, sur un écu d’azur, tenant dans ses serres un sceptre et une épée. Sur la poitrine de l’aigle se trouve un blason partagé en champs héraldiques représentant les provinces historiques roumaines (Valachie, Moldavie, Transylvanie, Maramureş, Crişana, Banat, territoires adjacents de la mer Noire).



    Heure officielle: l’heure de l’Europe orientale: (TU+2 (hiver), TU+3 (été). L’heure d’été est valable depuis le dernier dimanche du mois de mars et jusqu’au dernier dimanche du mois d’octobre.



    Jours fériés: Les 1er et 2 janvier (Nouvel An), le dimanche et le lundi de Pâques, le 1er mai, (Journée Internationale du Travail), le 24 juin (la Pentecôte), le 15 août (Fête de l’Assomption de la Vierge Marie), le 30 novembre (la Saint André), le 1er décembre (Fête nationale), les 25 et 26 décembre (Noël).



    Monnaie: Le leu (pluriel “lei”; symbole international RON) divisé en 100 bani. Le taux de change du leu par rapport à d’autres monnaies est disponible sur notre site.





    Chapitre 3: Séparation des pouvoirs, les pouvoirs dans l’Etat




    L’Etat roumain est organisé suivant le principe de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs – législatif, exécutif (le Gouvernement et le Président de la république) et judiciaire — dans le cadre de la démocratie constitutionnelle (aux termes de la Constitution roumaine de 2003).



    Le président est élu au suffrage direct pour un mandat de 5 ans. Une personne peut occuper la fonction de président de la Roumanie pour deux mandats maximum.



    Les gouvernements roumains ont été pour la plupart issus de coalitions politiques, notamment depuis la première succession au pouvoir de la période postcommuniste, en 1996.



    Le Parlement bicaméral, formé de la Chambre des Députés et du Sénat (Chambre Supérieure), est élu au suffrage universel, dans un système uninominal à un seul tour de scrutin, pour un mandat de 4 ans. Les citoyens roumains résidant à l’étranger désignent par vote 4 députés et 2 sénateurs qui représentent leurs intérêts.



    Selon la Constitution, les minorités ethniques qui ne peuvent pas accéder directement au Parlement, se voient réserver un siège à la Chambre des Députés, à condition d’obtenir un nombre minimum de voix au niveau national.



    18 minorités sont ainsi représentées à la Chambre des Députés. La seule minorité ethnique qui parvient à accéder directement au Législatif est celle magyare, la plus nombreuse de Roumanie.



    La Roumanie est représentée au Parlement européen par 33 eurodéputés, pour un mandat de 5 ans.





    Chapitre 4: Informations sociales-démographiques




    Selon le recensement de la population et des immeubles, d’octobre 2011 (résultats partiels), la population stable était d’un peu plus de 19 millions (19.043.000) de personnes, dont 18,38 millions étaient présentes et 659 mille temporairement absentes. 910 mille autres étaient parties pour une longue période, (plus de 12 mois), et 300 mille temporairement présentes. Le recensement général de 2002 faisait état de 21,68 millions de personnes, la population ne cessant de baisser, en raison du déclin accentué de la natalité et d’un solde migratoire extérieur négatif.



    52,8% de la population stable de la Roumanie habitaient dans des grandes villes (appelées « municipes ») et villes et 47,2% dans des communes rurales.



    16,87 millions de personnes de la population stable (88,6%) se sont déclarées Roumains. La population d’ethnie magyare s’est chiffrée à 1,24 millions de personnes, (6,5%). 619 mille personnes (3,2%) se sont déclarées Roms.



    Autres groupes ethniques plus nombreux : Ukrainiens (51,7 mille personnes), Allemands (36,9 mille), Turcs (28,2 mille), Russes – Lipovènes (23,9 mille) et Tatares (20,5 mille).



    Les plus importantes communautés de Roumains ou de personnes originaires de Roumanie au delà des frontières nationales se trouvent en République de Moldova, aux Etats-Unis, au Canada, en Ukraine, Serbie, Allemagne, Israël et Australie. S’y ajoutent les nombreuses communautés de Roumains parties travailler à l’étranger, notamment en Italie et en Espagne.



    La population par sexe, selon l’Institut National de la Statistique ( le 1er janvier 2011): 51,3% de sexe féminin, 48,7% de sexe masculin. L’espérance de vie était de 70,1 ans pour les hommes et de 77,5 pour les femmes. L’âge moyen estimé de la population était de 39,8 ans.





    Chapitre 5: Division administrative du territoire, principales villes




    Divisions administratives : 41 départements et Bucarest, la capitale, qui a le rang de département; 320 villes (dont 103 grandes villes portant le nom de “municipes”) et 2861communes rurales.



    Principales villes: Bucarest (1,94 millions d’habitants environ) suivie par Iasi, Cluj-Napoca, Timisoara et Constanta (de plus de 300 mille habitants).





    Chapitre 7: Relief, eaux, climat, végétation, faune, aires protégées, ressources minérales




    Les différentes formes de relief dessinent un amphithéâtre, à trois niveaux importants. Le plus élevé est représenté par les Carpates (avec un sommet atteignant les 2544 mètres – le Pic Moldoveanu, dans les Monts Fagărăş). La chaîne montagneuse, qui entoure le Plateau de la Transylvanie, se prolonge vers l’est et le sud, par les Subcarpates, zone de collines hautes de 1000 à 1500 mètres. Viennent ensuite les plaines, les vallées et le Delta du Danube, la région la plus jeune du pays qui subit des transformations permanentes, atteignant une altitude moyenne de 52 centimètres.



    La particularité du relief de la Roumanie est sa proportionnalité — les montagnes représentent 31% du territoire, les collines et les plateaux — 36%, alors que les plaines et les régions basses occupent 33% du territoire du pays.



    Le climat de la Roumanie est de type semi-continental de transition, avec des influences océaniques (dans l’ouest de la Roumanie), méditerranéennes, (dans le sud-ouest) et continentales excessives (dans l’est). Les températures moyennes pluriannuelle varient en fonction du relief, 8°C dans le nord, plus de 11°C dans le sud, moins 2,5°C à la montagne et 11,6°C dans les plaines.



    Ces dernières années, la Roumanie a connu des phénomènes météorologiques extrêmes — chutes abondantes et rapides de neige, pluies diluviennes, tornades, vagues de chaleur extrême et sécheresse prolongée, qui ont fait de nombreuses victimes et des dégâts matériels.



    Les eaux courantes de Roumanie forment un réseau radial. La plupart d’entre elles prennent leur source dans les Carpates et se jettent dans le Danube, directement ou par leurs affluents. Ce fleuve est le plus important cours d’eau du pays, qu’il arrose sur une longueur de 1075 kilomètres. Avant de se jeter dans la Mer Noire, le Danube forme un delta.



    Les lacs de Roumanie sont notamment naturels et se retrouvent à tous les niveaux du relief : lacs glaciaires (tel le Lac Mioarelor, à 2282 mètres d’altitude, dans les monts Fagaras), lacs fluviaux et maritimes (comme le lac Techirghiol, à 1 mètre et demi d’altitude).



    La végétation a une distribution étagée, suivant les caractéristiques du sol et du climat. Les régions montagneuses sont couvertes de forêts de conifères (notamment des épicéas), de forêts mixtes (hêtre, sapin et épicéa) et de forêts de hêtre. Les sommets des montagnes sont couverts de pâturages alpins et de buissons variés — genévriers, airelles (myrtilles), buis etc. Le hêtre, le chêne, le rouvre dominent les forêts de feuillus couvrant surtout les régions collinaires et les plateaux. La végétation de steppe et de sylvosteppe, occupant jadis les aires peu humides, a été en grande partie remplacées par des cultures agricoles.



    Variée, en fonction de la végétation, la faune de la Roumanie reste parmi les plus riches en Europe. A la montagne, on peut toujours rencontrer le chamois ou l’aigle. Les principaux locataires des forêts des Carpates sont — l’ours, le cerf, le lynx, le loup, le sanglier, le chevreuil, l’écureuil et de nombreuses espèces d’oiseaux. Dans certaines régions montagneuses, on peut encore observer le coq de bruyère ; les collines et les plaines, elles, sont notamment peuplées de lièvres, taupes, hérissons, reptiles, batraciens et un grand nombre d’espèces d’oiseaux. Les zones de steppe sont surtout le territoire des rongeurs — dont le souslik d’Europe et le hamster d’Europe. Du côté des eaux, les poissons dominants sont la truite (en montagne), le chevesne et le barbeau (dans les régions collinaires), la carpe, la perche, le brochet, le silure glane et le carassin argenté (dans les eaux des basses régions ainsi que dans le Delta du Danube) ou encore plusieurs espèces d’esturgeons (sur le cours du Danube inférieur ou dans les eaux marines).



    Les ressources minérales sont plutôt bien variées également : pétrole — avec une importante tradition d’exploitation — gaz naturels, charbon (la houille, le charbon brun ou le lignite), minerais ferreux et non ferreux, gisements d’or, d’argent et de bauxite, sel et ainsi de suite. S’y ajoutent les plus de 2000 sources d’eaux minérales et thermales utilisées dans la consommation courante ou pour des cures médicales.



    Plusieurs centaines d’aires sont protégées en Roumanie, totalisant quelque 20% du territoire du pays. En 2011, il y avait 3 réserves de la biosphère, inscrites au patrimoine de l’UNESCO (le Delta du Danube, les Parcs Nationaux des Monts Retezat et Rodnei), 8 zones humides d’importance internationale, 13 parcs nationaux, 15 parcs naturels, 206 monuments de la nature, 64 réserves de préservation scientifique, 699 réserves naturelles et 148 aires de protection spéciale des populations d’animaux et d’oiseaux.





    Chapitre 8: Transports




    La Roumanie dispose d’un peu plus de 500 kilomètres d’autoroutes ou routes en régime d’autoroutes, groupés sur 3 directions : A1 (Bucarest – Piteşti–Sibiu–Deva–Timişoara–Arad–Nădlac), A2 (Bucarest — Constanta), A3 (Bucureşti–Braşov–Oradea–Borş).



    Les routes européenne classe A qui traversent la Roumanie sont : E58; E60; E68; E70; E79; E81; E85; E87. En Roumanie les routes s’étendent sur 198.930 kilomètres.



    La longueur totale des voies ferrées est d’environ 10.785 kilomètres, dont près de 4.020 kilomètres électrifiées.



    Principaux ports : à la Mer Noire – Constanţa, Mangalia ; sur le Danube – Orşova, Drobeta-Turnu Severin, Calafat, Corabia, Turnu Mãgurele, Zimnicea, Giurgiu, Olteniţa, Cãlãraşi, Cernavodã, Brãila, Galaţi, Tulcea, Sulina.



    Principaux aéroports : Bucarest (“Henri Coandã” – Otopeni et Aurel Vlaicu” — Bãneasa pour des vols charters et vols privés), Constanta, (Mihail Kogãlniceanu”), Timişoara (Traian Vuia”), Cluj-Napoca, Târgu Mureş (Transilvania”), Bacău, Iaşi, Sibiu, Arad, Oradea, Baia Mare, Suceava.





    Chapitre 9: Préfixe téléphonique, domaine Internet




    Le préfixe téléphonique international pour la Roumanie est 0040 (ou +40)



    Le préfixe de Bucarest est 0040.21 si on appelle de l’extérieur de la Roumanie. Le préfixe est suivi d’un numéro à 7 chiffres.



    Le domaine Internet pour la Roumanie est .ro .