Tag: climat

  • 09.08.2021

    09.08.2021

    Coronavirus
    en Roumanie –
    Le nombre de nouveaux cas de coronavirus rapportés chaque jour en
    Roumanie est de plus de 200 et cela depuis plusieurs jours déjà. En effet, 208
    contaminations et 3 décès ont été rapportées dimanche. Le nombre des malades
    hospitalisées en réanimation-soins intensifs a augmenté à 79. Durant le même
    intervalle, près de 7 mille personnes se sont fait vacciner contre la covid.
    Les cas de Covid 19 enregistrés dans le monde depuis le début de la pandémie a
    dépassé les 200 millions, mais la courbe des nouveaux cas de contamination est
    en train de se stabiliser, sans avoir atteint les records de la vague de
    coronavirus enregistrés au mois d’avril. Même si les chiffres demeurent
    toujours élevés, il y a de l’optimisme au sujet d’une légère évolution à la
    baisse des cas dépistés en une semaine en Europe et dans la région des deux
    Amériques. Près de 30% de la population du monde a reçu au moins une dose de
    vaccin alors que plus de 15% de la
    population s’est fait immuniser au schéma complet. Au niveau mondial, le nombre
    des décès des suites de la Covid 19 a franchi la barre des 4,2 millions.

    Santé – Plus de 60% des salariés du système de Santé sont soit vaccinés, soit ont obtenu l’immunisation naturelle suite à une infection durant les six derniers mois, et c’est pourquoi la décision individuelle de se faire vacciner peut être remise à plus tard sans mettre en danger les autres, selon la Fédération Sanitas, qui réunit les soignants. Les chiffres sont valables tant pour le personnel médical que pour le personnel administratif, précise cette fédération sanitaire. Selon cette source, quelque 40% des salariés des hôpitaux publics de Roumanie ont décidé de remettre à plus tard pour la décision de se faire vacciner. L’évaluation est réalisée par la Fédération Sanitas en vertu des chiffres statistiques collectées par les hôpitaux publics de Roumanie au niveau du mois de juillet, précisé Sanitas.

    Incendies – 45 pompiers roumains ont continué ce lundi les missions de suppression des feux dans la région de Spatari sur l’île grecque d’Eubée. L’intervention est soutenue par six camions pompe-tonne et deux camion-citerne alors que six secouristes assurent l’alimentation en eau des véhicules et la création de couloirs à l’aides des scies pour limiter la propagation des flammes. Selon l’inspection générale des situations d’urgences, les pompiers roumains utilisent des drones pour suivre l’évolution des incendies. Les incendies de végétation les plus graves de toute l’histoire de la Grèce ont ravagé le nord de l’île d’Eubée, où plus de 35 mille hectares de forets de pins et des centaines de maisons ont été brulés. Des milliers d’habitants et de touristes ont été évacué via des ferrys.

    Aides – La Roumanie aide la Tunisie dans ses efforts de combattre la pandémie de Covid. Un avion des forces aériennes roumaines transportera en Tunisie 180 000 doses de vaccin contre la Covid 19 produits par la compagnie Astra Zeneca, des tests antigéniques ainsi que du matériel sanitaire, annonce le ministère de la Défense de Bucarest. La Roumanie a figuré parmi les Etats ayant reçu des demandes à l’aide internationale de la part du gouvernement tunisien par le biais du mécanisme européen de protection civile. Ce mécanisme est censé coordonner la réponse aux désastres naturels ou provoqués par l’Homme au niveau de l’UE, permettant d’accorder une assistance coordonnée, efficace et rapide aux populations touchées.

    Inflation – La Banque nationale de Roumanie a majoré à 5,6% les prévisions relatives à l’inflation pour la fin de cette année et à 3,4% pour la fin de l’année prochaine, a annoncé aujourd’hui le gouverneur de la banque centrale, Mugur Isarescu. L’institution table sur un taux d’inflation de quelque 5% pour le mois de juillet, principalement à cause de la majoration du prix de l’énergie. Mugur Isarescu a précisé que la Roumanie n’était pas l’unique Etat en cette situation, des taux d’inflation élevés sont enregistrés également aux Etats Unis, en Hongrie, en Pologne, ainsi qu’en Allemagne, un pays où les prix sont assez stables. De toute façon par rapport aux précédentes prévisions la majoration des prix est considérablement plus élevée, a dit Mugur Isarescu.

    Statistiques – En Roumanie, le déficit de balance commerciale durant les six premiers mois de cette année a augmenté à 10,659 milliards d’euros, soit de deux milliards d’euros supérieur à celui enregistré durant la période similaire de l’année dernière année. Selon l’Institut national de la statistique, les exportations se sont chiffrées de janvier à juin 2021 à 36 milliards d’euros et les importations se sont élevées à près de 47 milliards. La valeur des exportations a progressé de 26,5% et les importations ont augmenté de 25,6%, selon l’Institut national de la statistique.

    Climat – Le rapport de l’Onu relatif aux changements climatiques, publié aujourd’hui annonce que l’Humanité se confrontera à une croissance significative des températures, à des précipitations abondantes dans certaines régions et à des périodes de sècheresse à cause de l’intensification des gaz à effet de serre. Les experts de l’ONU affirment que cette évolution touche chaque région habitée et certaines modifications dont la croissance du niveau des mers devrait durer des centaines et même des milliers d’années. Le rapport, qui repose sur des études scientifiques de plusieurs Etats soutient sans équivoque que les humains par leur comportement ont contribué à des changements climatiques profonds. Les scientifiques affirment que si les émissions de carbones ne seront pas réduites à moitié avant 2030, les effets dévastateurs peuvent être arrêtés. Le Royaume Uni organisera dans quelques mois une conférence majeure des Nations unies sur le thème des changements climatiques à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre.

    Météo – 18 départements, y compris Bucarest sont actuellement en alerte jaune à la canicule, valable jusqu’à mercredi. Les températures élevées sont de retour en Roumanie sur le sud et l sud-ouest du pays, où le mercure des thermomètres devrait grimper jusqu’à 39 degrés, alors que les nuit seront carrément tropicales. 31 degrés aujourd’hui à midi. L’inconfort thermique est à la hausse et l’indicateur Humidex dépassera souvent les 80 unités. Une alerte code jaune à l’instabilité est également valable aujourd’hui sur le centre, l’est et le nord-ouest, mais aussi le sud, où des pluies et des orages sont possibles. 31 degrés à Bucarest.

  • Histoire sociopolitique des changements climatiques (I)

    Histoire sociopolitique des changements climatiques (I)

    Cette semaine, nous allons parler de changements climatiques, de leur histoire et des liens qu’ils entretiennent avec leur époque respective. Pour ce faire, nous avons invité Jean-Baptiste Fressoz qui est coauteur avec Fabien Locher d’un ouvrage passionnant : « Les révoltes du ciel : une histoire du changement climatique (XVe-XXe siècle) ». Comme nous le verrons, les changements climatiques ont une histoire longue.

  • Les catastrophes climatiques en question (I)

    Les catastrophes climatiques en question (I)

    Aujourd’hui nous recevons Alexis Metzger qui est géographe à l’Institut de géographie et durabilité de Lausanne à l’occasion de la sortie de son dernier livre Les catastrophes climatiques, 21 idées pour comprendre et agir.

  • Histoire sociopolitique des changements climatiques (II)

    Histoire sociopolitique des changements climatiques (II)


    Nous continuons notre discussion avec Jean-Baptiste Fressoz sur louvrage dont il est le coauteur avec Fabien Locher : « Les révoltes du ciel : une histoire du changement climatique (XVe-XXe siècle) ». La semaine dernière nous avons ouvert une première page de lhistoire avec la période détalant du XVe au XVIIe siècle. Mais avec la Révolution française souvre un nouveau chapitre de lappréhension des changements climatiques dun point de vue politique et social.






  • 07/04/2021 (mise à jour)

    07/04/2021 (mise à jour)

    Gouvernement — Le gouvernement de la Roumanie a approuvé la création du Comité interministériel pour le retour à la normalité le 1er juin prochain, qui définira le contenu de la première étape de relâchement, annoncée par le premier ministre Florin Citu. Le chef du cabinet de Bucarest a souligné toutefois que cela pourra se faire uniquement si un nombre aussi grand que possible de personnes se font vacciner. Il a également annoncé une deuxième étape de retour à la normalité pour la fin juillet, lorsque l’on espère que 10 millions de Roumains soient déjà immunisés. M Citu a expliqué que les restrictions devraient être levées dans l’ordre inverse de leur introduction. Le premier ministre roumain a également précisé qu’un confinement généralisé n’était pas prévu en Roumanie, mais que l’état d’alerte serait prolongé.



    Climat — La pandémie de coronavirus a frappé en un moment difficile pour le système sanitaire roumain — a déclaré mardi, à Bucarest, le président Klaus Iohannis, qui participait à un débat organisé à l’occasion de la Journée mondiale de la santé. Le chef de l’Etat a souligné que nulle économie ou société, quel que soit son niveau de développement, n’a vraiment été prête à gérer une crise d’une telle envergure de manière appropriée. Il a souligné que l’immunisation de la population par la vaccination demeurait l’unique instrument viable pour arrêter la pandémie. Le président Iohannis a mis en garde que les effets des changements climatiques sur la santé publique sont graves et qu’ils deviendront extrêmement graves si rien n’est fait pour les combattre. Présent à l’événement, le directeur du Bureau régional pour l’Europe de l’Organisation mondiale de la santé, dr. Hans Kluge, a affirmé que la Roumanie était un exemple positif dans la région pour ce qui est de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Elle réussit à en diminuer les effets par une coordination efficace entre les institutions, par la solidarité de la communauté et le dévouement héroïque des travailleurs de la santé. Il a exprimé sa joie que son pays natal, la Belgique, ait reconnu les mérites d’un médecin roumain, Cătălin Denciu, le déclarant le Héros de l’année 2020. A la fin de l’année dernière, il a été grièvement blessé dans l’incendie qui s’est déclaré à l’unité de réanimation de l’Hôpital départemental des urgences de Piatra-Neamţ (est), alors qu’il tentait de sauver plusieurs patients.



    Visite — La Roumanie et l’Italie ont constamment soutenu l’importance d’une Union européenne forte, inclusive, plus proche du citoyen, a affirmé mercredi le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, dans une déclaration de presse conjointe avec son homologue italien, Luigi Di Maio. M Aurescu a réitéré, à Rome, les objectifs de la Roumanie relatifs à l’adhésion à l’OCDE et à l’espace Schengen et a adressé des remerciements à l’Italie pour son appui constant dans ces dossiers. Les deux Etats soutiennent le renforcement du rôle de l’OTAN et de la composante de dissuasion et de défense, y compris sur le flanc est. Le ministre Di Maio a remercié de nouveau la Roumanie pour sa solidarité en 2020, durant la première étape de la pandémie, lorsqu’elle a envoyé une équipe médicale pour aider les médecins italiens. L’Italie est le deuxième partenaire commercial le plus important de la Roumanie et elle accueille une forte communauté roumaine, estimée à 1,1 millions de personnes.



    Ambassadeurs — Six candidats proposés pour des postes d’ambassadeurs de Roumanie à l’étranger ont reçu ce mercredi l’avis favorable des commissions parlementaires réunies pour la politique étrangère et pour les communautés de Roumains de la diaspora. Il s’agit d’Emil Hurezeanu, proposé comme ambassadeur en Autriche, d’Adriana-Loreta Stănescu, pour l’Allemagne, d’Ovidiu Dranga, pour le Japon, de Floricel-Paul Mocanu pour le Chili, et de Laurenţiu Mihai-Ştefan, pour l’Irlande. Mugurel-Ioan Stănescu, proposé pour le poste d’ambassadeur au Koweït, a été auditionné à distance. Dernièrement, les sénateurs et députés des commissions respectives ont auditionné, au cours de deux réunions, 13 autres candidats aux fonctions d’ambassadeurs de Roumanie, qui se sont vu accorder des avis favorables.



    Haltérophilie — La sportive roumaine Raluca Olaru a remporté une médaille d’or et une de bronze, mercredi, dans la catégorie 71 kilos, aux Championnats d’Europe d’haltérophilie de Moscou. Elle a remporté la médaille d’or à l’arraché, avec 98 kilos, et le bronze pour le total avec 218 kilos. La Roumanie a tiré sa révérence suite à sa participation à la compétition avec un bilan de 13 médailles : sept d’or (par Monica Suneta Csengeri — trois à la catégorie 49 kg, Loredana Toma – trois à la catégorie 64 kg et Raluca Olaru — une), quatre d’argent et deux de bronze.



  • 07.04.2021

    07.04.2021

    Gouvernement – Les unités de soins affectées par la pandémie de Covid-19 devraient se voir allouer des fonds suite à la réunion du cabinet Cîţu, qui adoptera également une ordonnance pour encourager les parents en congé parental de retourner au travail avant les six mois de leur enfant. Les parents en question recevraient une gratification de 1.500 lei (environ 300 euros). La ministre du travail Raluca Turcan espère que la majoration de cette prime fera retourner au travail au moins 25% des parents qui se trouvent en congé parental. D’après la ministre, cette ordonnance soutient tant les employeurs, en leur fournissant de la main d’œuvre, que les employés, qui ne risquent pas d’être éloignés du marché de travail après un temps d’arrêt si bref. Enfin, le gouvernement abordera la procédure pour désigner le candidat de la Roumanie pour le poste de juge au Tribunal de l’Union européenne.

    Coronavirus – Les autorités roumaines ont rapporté mercredi 5.400 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2, sur 40.000 tests effectués à travers le pays. 175 personnes sont décédées des suites de l’infection. Près de 14.000 personnes sont hospitalisées actuellement, dont 1.487 en réanimation.

    Climat – La pandémie de Covid-19 est arrivée à un moment difficile pour le système roumain de santé, a déclaré mardi, à Bucarest, le président Klaus Iohannis lors d’un débat sur le changement climatique pour la Journée mondiale de la santé. Le chef de l’Etat roumain a souligné qu’aucune économie et aucune société n’étaient réellement préparées pour affronter une crise d’une telle envergure. L’immunisation de la population par la vaccination reste le seul instrument viable pour arrêter la pandémie, a ajouté Klaus Iohannis, mais des efforts communs soutenus sont nécessaires pour tenir le virus sous contrôle avant d’arriver à un taux de couverture vaccinale suffisant. Les effets du changement climatique sur la santé publique sont graves et le deviendront encore plus si on ne s’occupe pas de les combattre, a conclu le président Iohannis. Présent à l’événement, le directeur du Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Europe, dr. Hans Kluge, a affirmé que la Roumanie était un exemple positif dans la région pour ce qui est de la lutte contre la pandémie de Covid-19, en réussissant de diminuer ses effets par une coordination efficace entre les institutions, par la solidarité des communautés et par le dévouement héroïque du personnel sanitaire. L’événement de Bucarest a été organisé par l’Administration présidentielle et le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé en Roumanie. Y ont également pris part des représentants du programme des Nations Unies pour l’environnement et du Parlement européen, ainsi que des membres du gouvernement et du parlement de Bucarest.

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu sera aujourd’hui en Italie sur invitation de son homologue Luigi di Maio. Selon un communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu abordera avec M. di Maio les modalités concrètes pour consolider la coopération entre la Roumanie et l’Italie, sur un plan politique et économique, tout en sachant qu’une très importante communauté roumaine vit dans la Péninsule italienne. La coopération au niveau communautaire pour lutter contre les effets de la pandémie de Covid-19 sera évoquée aussi. Le programme de la visite du ministre roumain comprend également une rencontre avec la présidente du Sénat italien, Maria Elisabetta Alberti Casellati et une réunion en vidéoconférence avec les chefs des services consulaires de la Roumanie en Italie. Ca sera l’occasion d’aborder la réforme des services consulaires lancée par le ministère des Affaires étrangères de Bucarest et plusieurs points d’actualité qui concernent les Roumains vivant en Italie. Enfin, le ministre Aurescu prendra part à une cérémonie durant laquelle seront décorées plusieurs personnes ayant entrepris des actions de charité pour soutenir la communauté roumaine durant la crise de Covid-19.

    Tennis – Camila Giorgi, 80e au classement WTA et meilleure joueuses de tennis de l’équipe d’Italie, a été testée positive au coronavirus et ne participera pas aux matchs contre la Roumanie dans les qualifications pour la Billie Jean King Cup (ex-Fed Cup). La débutante Bianca Turati (281 WTA) a été désignée pour prendre sa place. Les autres membres de l’équipe italienne sont Martina Trevisan (99 WTA), Jasmine Paolini (103 WTA), Elisabetta Cocciaretto (111 WTA) et Giulia Gatto-Monticone (177 WTA). L’équipe de Roumanie compte Simona Halep (3 WTA), Patricia Maria Ţig (63 WTA), Irina Bara (132 WTA), Mihaela Buzărnescu (136 WTA) et Monica Niculescu (174 WTA). La rencontre Roumanie – Italie se déroulera sans spectateurs, les 16 et 17 avril, à Cluj-Napoca, dans le nord-ouest de la Roumanie.

    Météo – Il fait froid dans la plupart des régions de Roumanie, où les températures maximales iront de 0° à 11° seulement. On attend de la neige dans le nord-est et le centre du pays, des précipitations mixtes dans l’ouest et de la pluie dans le sud-est du territoire. Le vent connaitra des intensifications et les rafales atteindront 50 à 70 km/h dans le sud-ouest du pays et sur les crêtes des Carpates. A Bucarest, il faisait 4° à midi, sous un ciel couvert.

  • Le bois mort

    Le bois mort

    On a longtemps cru que le « bois mort » présent dans les forêts nuisait aux écosystèmes, raison pour laquelle il en était systématiquement retiré. Les spécialistes pensent maintenant que c’était une erreur, et une recherche étudiant le phénomène est en cours à la frontière roumano-ukrainienne. Intitulé « Promouvoir le bois mort pour accroître la résilience des forêts dans la zone transfrontalière Roumanie-Ukraine », le projet est mis en œuvre par le Fonds mondial pour la nature Roumanie, en collaboration avec l’Université Ștefan cel Mare de Suceava (ville située dans le nord de la Roumanie), mais aussi avec l’Institut de recherche en Sylviculture PS Pasternak-UkKRIMF et l’association Ecosphera – les deux derniers organismes originaires d’Ukraine. Les conclusions à ce jour sont que le bois mort, qu’il s’agisse d’arbres morts encore sur pied ou au sol (chablis), représente un élément essentiel pour la vie de la forêt, et joue un rôle clé dans la préservation de cette dernière, pour le maintien de sa vitalité, de sa capacité de régénération, enfin pour accroître sa résilience devant les changements climatiques.

    Par ailleurs, la présence du bois mort sert les intérêts des communautés locales, en préservant des écosystèmes essentiels. Radu Melu, expert du Fonds mondial pour la nature Roumanie, explique :« Le bois mort est essentiel au secteur forestier, tout d’abord parce que sa présence favorise la productivité de la forêt. Ce bois mort nous offre toute une gamme de nutriments, de la matière organique issue de ce bois, et qui constitue une excellente base de croissance pour les jeunes pousses et pour les nouvelles générations. Dans la forêt, la richesse du sol provient du bois. Si nous extrayons toujours tout le bois de la forêt, et ne laissons rien se décomposer sur place, à terme nous pourrions avoir des problèmes. Et, si vous me permettez un parallèle avec l’agriculture, pensez que dans l’agriculture, lorsque vous continuez à récolter et à récolter sur le même sol, à un moment donné vous constatez qu’il a été appauvri, et qu’il faudrait compenser cela avec des engrais : soit avec des engrais naturels, soit avec des engrais chimiques. Nous avons donc besoin qu’une partie du bois demeure et se décompose dans le sol même de la forêt, tout comme les feuilles, les branches et d’autres composants organiques. Le bois mort fournit par ailleurs de la nourriture et un micro-habitat à des milliers d’espèces particulières. Il existe toute une série d’espèces qui ne pourraient pas survivre dans la forêt en l’absence du bois mort, et leur disparition éventuelle aurait des effets sur la capacité de résilience de la forêt dans son ensemble. L’on a aussi remarqué des zones avec un excès d’humidité et d’autres qui sont trop sèches. Et là, le bois aide à maintenir un très bon équilibre. Le bois mort, le bois semi-pourri y maintient le taux d’humidité dans des valeurs raisonnables. C’est exactement ce dont les jeunes pousses ont besoin. Il y a aussi des plantes qui poussent sur du bois mort, et qui ne poussent que de la sorte. De plus, il fournit de la nourriture et un cadre de vie à différentes espèces forestières, qui vivent dans ses creux, qui vivent dans les arbres. Elles ont besoin de ce bois mort pour se développer, voire pour exister tout simplement. Le bois mort constitue également l’habitat d’hibernation d’élection pour nombre d’espèces. Voyez-vous, nous avons tout intérêt à préserver le statut et le maintien de ce type de bois au sein de la forêt. Il y est à sa place ».

    La gestion du bois mort est un concept de conservation relativement nouveau pour la Roumanie et l’Ukraine. Promu depuis les années 2000, il est le plus souvent ignoré par la pratique, dans la gestion de la forêt. En effet, durant des décennies, les autorités compétentes des deux pays considéraient le bois mort comme l’« ennemi de la forêt », s’employant à l’éliminer systématiquement. Cela avait finalement conduit à l’extinction de certaines espèces rares, présentes autrefois dans les écosystèmes forestiers, entraînant de la sorte une vulnérabilité générale de la forêt, en lien avec la diminution de sa capacité de régénération naturelle et de l’apport de nutriments dans le sol ainsi que de sa résistance face au changement climatique. Et une forêt mal en point ne sera jamais une forêt productive. Cătălin Roibu, expert de l’Université Ștefan cel Mare de Suceava, étaye ces propos : « Le bois mort n’est pas un concept abstrait ou farfelu, mais quelque chose de très concret. « Bois mort – forêt vivante », n’est pas juste un slogan, mais la conclusion des spécialistes au niveau européen et mondial. Parce que le bois mort constitue le garde-manger et l’abri de nombreuses espèces. Certaines même, reprises sur la liste rouge, sont des espèces menacées au niveau européen. En même temps, c’est le bois mort qui régule et garde sous contrôle tous les paramètres qui assurent la santé de la forêt. Pour ce qui est de notre projet, nous avons constitué un réseau de superficies d’échantillonnage. 20 superficies circulaires, placées au hasard, dans la forêt. A proprement parler, l’ordinateur nous a désigné ces 20 cercles de test dans la forêt naturelle, et puis il avait choisi, toujours au hasard, 20 autres superficies de test dans la forêt aménagée, là où une gestion forestière est de mise. Le même mécanisme pour localiser les surfaces qui feront l’objet des études, le même protocole, a encore été appliqué en Ukraine. »

    Démolir le mythe du bois mort nocif, et qui devrait être retiré des forêts, cela peut être entrepris grâce à la coopération et à la recherche transfrontalières, mises en place entre la Roumanie et l’Ukraine. Le changement de cap dans la gestion du bois mort et, par voie de conséquence, de la forêt, constitue un élément essentiel pour la préservation d’écosystèmes forestiers sains, et pour la préservation de la durabilité des services écosystémiques qu’ils fournissent, affirment de concert les développeurs du projet, financé par ailleurs par l’Union européenne. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 12.12.2020 (mise à jour)

    12.12.2020 (mise à jour)

    Négociations politiques – Le Parti national libéral, l’Union sauvez la Roumanie – Plus et l’Union démocrate magyare de Roumanie ont entamé aujourd’hui des négociations officielles dans la perspective de la constitution d’un prochain gouvernement de centre-droit. Les équipes ont décidé de la structure du programme de gouvernance et les pourparlers devraient se poursuivre dimanche. Les négociations s’annoncent difficiles puisque les libéraux qui assurent la gouvernance actuellement et qui se sont classés en deuxième position au scrutin du 6 décembre, ne souhaitent pas renoncer à une série de ministères, tels les Finances, la Justice, les Transports, le Développement et les Fonds européens alors que l’USR Plus, la troisième force du prochain législatif, vise certains de ces portefeuilles. L’Union démocrate magyare de Roumanie voudrait assumer des domaines qu’elle avait gérés par le passé tels la Santé, la Culture et l’Environnement, mais le parti souhaite aussi diriger d’autres ministères. Les négociations devraient s’achever avant les consultations prévues pour ce lundi par le président Klaus Iohannis, en vue de la désignation d’un premier ministre censé former le nouveau gouvernement. Elles commenceront par le Parti social démocrate qui a obtenu le plus grand nombre de voix aux récentes élections. Un parti constitué il y a à peine une année, l’Alliance pour l’Union des Roumains, fera également partie du prochain gouvernement puisqu’il a recensé plus d’un demi-million de voix. Désormais, l’AUR est la quatrième force politique du Parlement roumain. Le législatif sera complété par les représentants des minorités nationales autres que celle magyare. Pour ce qui est des personnes proposées aux fonctions de premier ministre, le PSD a avancé le nom d’Alexandru Rafila, le représentant de la Roumanie auprès de l’OMS, alors que le PNL a désigné l’actuel ministre des finances Florin Cîtu.

    Climat
    Les effets des changements climatiques sont de plus en plus présents en
    Roumanie a averti le président Klaus Iohannis. Parmi eux des températures de
    plus en plus élevées en été, la désertification de plusieurs régions, la
    sécheresse qui ravage l’agriculture et perturbe l’accès à la nourriture. Dans
    un message publié à l’occasion du 5e anniversaire de la conclusion
    de l’Accord de Paris visant les changements climatiques, le chef de l’Etat a
    précisé qu’il était impérativement nécessaire de nous assurer que les effets ne
    s’accentuent et ne se multiplient jusqu’à affecter d’une manière dramatique la
    vie et la santé des citoyens. « C’est pourquoi à la réunion du Conseil
    européen j’ai décidé aux côtés des leaders européens de la réduction nette des
    émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% à l’horizon 2030 par rapport à
    1990 », a annoncé le président Iohannis. Il a précisé que les autorités
    devraient implémenter durant les années à venir une série de projets censés
    permettre la réduction nette des émissions de gaz à effet de serre tout en
    soutenant la croissance économique. La principale cible assumée par l’Accord de
    paix sur les changements climatiques est de limiter le réchauffement climatique
    à moins de 2 degrés Celsius et de faire des efforts pour le maintenir à 1,5
    degrés Celsius jusqu’à la fin de ce siècle.

    Etat d’alerte – En Roumanie, l’état d’alerte instituée dans le contexte de la pandémie en vigueur depuis la mi-mai sera maintenu pour au moins encore un mois à partir du 14 décembre. Durant cette période, toute une série de restrictions seront maintenues, y compris le couvre feu durant la nuit. Une seule mesure s’est ajoutée aux restrictions en place : afin d’éviter que les pistes de ski soient trop chargées, l’exécutif a imposé aux opérateurs de transport par câble de réduire la capacité des télécabines de 20 à 10 personnes seulement. Les autorités ont exhorté les Roumains à limiter les visites durant la période des fêtes d’hiver et à éviter de participer aux fêtes du Réveillon du Nouvel An qui réunissent un grand nombre de personnes. Plus de 13.200 décès associés à la Covid 19 ont été recensés en Roumanie depuis le début de la pandémie. Le bilan le plus récent fait état de 6.333 nouveaux cas de contamination en 24 heures, dont la plupart à Bucarest – soit plus de 1.100, où le taux d’incidence des infections au nouveau coronavirus a baissé sous la barre des 7 cas par mille habitants. Malgré une hausse du nombre de cas de coronavirus dans la capitale, au niveau national la situation s’est considérablement améliorée. Quelque 1.300 malades sont actuellement en soins intensifs.

    Tennis – Ce samedi à Dubaï, la joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea (86e WTA) a vaincu la Tchèque Katerina Siniakova (64e mondiale) dans la finale du tournoi ITF. Sorana Cîrstea a remporté tous les trois matchs directs contre Siniakova en 2017, au premier tous du tournoi d’Eastbourne, au premier tour de Madrid et en 2019, au premier tour de l’US Open. Suite à cette dernière étape, la Roumaine montera dans le classement des meilleures joueuses de tennis au monde jusqu’à la 71e position.

    Météo – Temps généralement morose dans les jours à venir en Roumanie. Les météorologues ont émis une alerte code jaune aux pluies importantes concernant une série de départements du sud, du sud-est et de l’ouest et valable jusqu’à dimanche matin. Des chutes de neige sont prévues en montagne qui sera couverte par une couche importante de neige. Des précipitations mixtes sont attendues sur le nord et nord-est où le verglas pourrait également se former. Les températures iront dans les jours à venir de 2 à 12 degrés.

  • 12.12.2020

    12.12.2020

    Négociations politiques – Le Parti national libéral, l’Union sauvez la Roumanie – Plus et l’Union démocrate magyare de Roumanie entament aujourd’hui des négociations officielles dans la perspective de la constitution d’un prochain gouvernement de centre-droit. Les pourparlers visent à élaborer au plus vite un programme de gouvernance, une structure du prochain cabinet ainsi qu’à partager les fonctions dans le nouveau gouvernement de Roumanie. Les négociations s’annoncent difficiles puisque les libéraux qui assurent la gouvernance et qui se sont classés en deuxième position au scrutin du 6 décembre, ne souhaitent pas renoncer à une série de ministères, tels les Finances, la Justice, les Transports, le Développement et les Fonds européens alors que l’USR Plus, la troisième force du prochain législatif, visent certains de ces portefeuilles. L’Union démocrate magyare de Roumanie voudrait assumer la Santé, la Culture et l’Environnement, des domaines que ce parti avait géré déjà par le passé, mais le parti souhaite aussi diriger d’autres ministères. Les négociations devraient s’achever avant les consultations prévues pour ce lundi par le président Klaus Iohannis, en vue de la désignation d’un premier ministre censé former le nouveau gouvernement. Elles commenceront par le Parti social démocrate qui a obtenu le plus grand nombre de voix aux récentes élections. Un parti constitué il y a à peine une année, l’Alliance pour l’Union des Roumains, fera également partie du prochain gouvernement puisqu’il a recensé plus d’un demi-million de voix. Désormais, l’AUR est la quatrième force politique du Parlement roumain. Le législatif sera complété par les représentants des minorités nationales autres que celle magyare. Pour ce qui est des personnes proposées aux fonctions de premier ministre, le PSD a avancé le nom d’Alexandru Rafila, le représentant de la Roumanie auprès de l’OMS, alors que le PNL a désigné l’actuel ministre des finances Florin Cîtu.

    Etat d’alerte – En Roumanie, l’état d’alerte instituée dans le contexte de la pandémie en vigueur depuis la mi-mai sera maintenu pour au moins encore un mois à partir du 14 décembre. Durant cette période, toute une série de restrictions seront maintenues, y compris le couvre feu durant la nuit. Une seule mesure s’est ajoutée aux restrictions en place : afin d’éviter que les pistes de ski soient trop chargées, l’exécutif a imposé aux opérateurs de transport par câble de réduire la capacité des télécabines de 20 à 10 personnes seulement. Les autorités exhortent les Roumains de limiter les visites durant la période des fêtes d’hiver et d’éviter de participer à des fêtes du Réveillon du Nouvel An réunissant un grand nombre de personnes. Plus de 13.200 décès associés à la Covid 19 ont été recensés en Roumanie depuis le début de la pandémie. Le bilan le plus récent fait état de 6.333 nouveaux cas de contamination en 24 heures, dont la plupart à Bucarest – soit plus de 1.100, où le taux d’incidence des infections au nouveau coronavirus a baissé sous la barre des 7 cas par mille habitants. Malgré une hausse du nombre de cas de coronavirus dans la capitale, au niveau national la situation s’est considérablement améliorée. Quelque 1.300 malades sont actuellement en soins intensifs.

    Climat – Les effets des changements climatiques sont de plus en plus présents en Roumanie a averti le président Klaus Iohannis. Parmi eux des températures de plus en plus élevées en été, la désertification de plusieurs régions, la sécheresse qui ravage l’agriculture et perturbe l’accès à la nourriture. Dans un message publié à l’occasion du 5e anniversaire de la conclusion de l’Accord de Paris visant les changements climatiques, le chef de l’Etat a précisé qu’il était impérativement nécessaire de nous assurer que les effets ne s’accentuent et ne se multiplient jusqu’à affecter d’une manière dramatique la vie et la santé des citoyens. C’est pourquoi à la réunion du Conseil européen j’ai décidé aux côtés des leaders européens de la réduction nette des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% à l’horizon 2030 par rapport à 1990, a annoncé le président Iohannis. Il a précisé que les autorités devraient implémenter durant les années à venir une série de projets censés permettre la réduction nette des émissions de gaz à effet de serre tout en soutenant la croissance économique. La principale cible assumée par l’Accord de paix sur les changements climatiques est de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius et de faire des efforts pour la maintenir à 1,5 degrés Celsius jusqu’à la fin de ce siècle.

    Météo – En Roumanie, les météorologues ont émis une alerte code jaune aux pluies importantes pour une série de départements du sud, sud-est et est et une alerte code jaune aux chutes de neige et aux tempêtes de neige pour une partie de la zone de montagne du centre, valable jusqu’à dimanche matin. Aujourd’hui le ciel est morose, mais les températures sont assez élevées, notamment sur le sud-est, le centre et l’ouest. Il pleut sur l’est, le sud et le centre. Sur le nord, le nord-est et sur le relief, les précipitations sont mixtes et il y a des conditions de création du verglas. Les températures vont de 3 à 13 degrés. 3 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 11.12.2020

    11.12.2020

    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest a
    prolongé l’état d’alerte en Roumanie à compter du 14 décembre, afin de limiter
    la propagation des infections au coronavirus. Selon le secrétaire d’Etat Raed
    Arafat les restrictions imposées ce dernier mois restent en place, y compris le
    couvre-feu entre 23h et 5h du matin. Une seule autre s’y ajoute, elle concerne
    les opérateurs de transport par câble qui travaillent pour les pistes de ski de
    Roumanie. Les pistes de ski seront ouvertes, mais le gouvernement souhaite éviter
    leur surpeuplement. Par conséquent les télécabines à 20 places ne pourront
    accueillir que 10 personnes. En même temps, Raed Arafat a fait un appel à la
    population de limiter les visites pendant la période des fêtes de fin d’année,
    d’éviter la tradition d’aller de maison en maison pour chanter des noëls et de
    limiter aussi les réunions du Réveillon du nouvel an. Notons que depuis le
    début de la pandémie, 540.000 Roumains ont été testés positifs au coronavirus, dont
    plus de 80% ont guéri. Le bilan des décès approche les 13.000 personnes. Ce
    vendredi, la Roumanie a rapporté 6460 nouveaux cas de coronavirus dépistés en
    24h, dont la plupart à Bucarest. 1300 patients sont actuellement en soins
    intensifs.

    Gouvernement – Le
    président roumain Klaus Iohannis a invité les partis politiques aux
    consultations, lundi prochain, afin de désigner le futur premier ministre
    de la Roumanie. Selon le nombre des voix obtenues au scrutin législatif du 6e
    décembre, l’ordre des partis invités est : le Parti national libéral
    (PNL), l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le parti PLUS, l’Alliance
    pour l’Union des Roumains (AUR) et l’Union démocrate magyare de Roumanie
    (UDMR). S’y ajoutent les représentants des minorités nationales autres que
    celle magyare. Pour sa part, en tant que gagnant de l’élection parlementaire,
    le Parti Social-Démocrate (PSD) propose au poste de premier ministre Alexandru
    Rafila, professeur des universités, médecin et représentant de la Roumanie à
    l’OMS. Celui-ci devrait diriger à leur avis soit un cabinet minoritaire, soit
    un gouvernement d’union nationale. De son côté, le PNL a déjà désigné l’actuel
    ministre des Finances, Florin Cîtu, et démarrera des négociations officielles,
    samedi, avec l’alliance USR- PLUS et l’UDMR de afin de former une majorité au
    Parlement et un nouveau cabinet.


    Conseil – Au Conseil européen de Bruxelles, les leaders de l’UE, dont le
    président roumain Klaus Iohannis, ont approuvé le budget commun de l’Union pour
    les 7 années à venir, ainsi que le Fonds de relance européen post-pandémie
    chiffré à plus de 1800 milliards d’euros. Tout cela une fois que la Pologne et
    la Hongrie ont décidé de ne plus bloquer le vote de ce plan massif de
    financement. Suite à cet accord, la Roumanie bénéficiera de 46,7 milliards
    d’euros provenant du budget commun pour financer différentes politiques, à
    commencer par l’agriculture, la cohésion ou encore le développement rural,
    jusqu’à l’infrastructure routière et aux transports. Qui plus est, par le Fonds
    de relance européen, Bucarest recevra 33,5 milliards d’euros sous forme de
    subventions et de crédits. Autre sujet débattu à Bruxelles : la réduction
    d’au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. L’occasion
    pour le chef de l’Etat roumain de plaider pour la création d’un cadre souple
    censé permettre à tous les Etats membres, quel que soit leur niveau de
    développement, de répondre efficacement aux objectifs adoptés dans le domaine
    climatique. Il a été également décidé de sanctionner la Turquie pour ses
    actions « illégales et agressives » en Méditerranée contre Chypre et la
    Grèce.










    Inflation – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a baissé de 2,2% en octobre à
    2,1% en novembre, dans le contexte de la croissance des prix des marchandises
    alimentaires et non alimentaires et des services. Ces données ont été fournies
    vendredi par l’Institut national de la statistique. De son côté, la Banque
    nationale de Roumanie table sur un taux d’inflation de 2,1% pour la fin de
    cette année, soit une baisse de 0,6% par rapport à ses prévisions antérieures.




    Internet – Plus de 5,3 milliards de gigaoctets d’Internet ont été consommés en
    Roumanie dans la première moitié de cette année, dont 90% ont été générés par
    l’Internet fixe. Selon un rapport de l’Autorité nationale de règlementation des
    communications (ANCOM), le trafic total d’internet fixe a fortement augmenté au
    cours des 6 premiers mois de l’année, sur toile de fond de la pandémie, soit
    une croissance de 33% par rapport au semestre antérieur et la plus grande
    croissance semestrielle depuis 2015. En même temps, l’internet mobile a connu
    la croissance semestrielle la plus faible, de 12% seulement. Pendant les deux
    mois de l’état d’alerte en Roumanie le trafic sur internet a été déplacé sur
    les réseaux fixes, vu le télétravail et l’école en ligne, mais aussi compte
    tenu du fait que tous les dispositifs mobiles ont été branchés au réseau wi-fi
    dans les foyers, a encore expliqué l’Autorité.




    Météo – Temps morose ce vendredi en Roumanie, toutefois il fait assez chaud
    pour cette période de l’année, notamment dans le sud. Il pleut sur le centre,
    le nord et l’est du territoire. Des précipitations mixtes sont signalées en
    montagne et de la neige à plus de 1700 m d’altitude. Les maxima de la journée
    iront de 3 à 1 degrés. 4 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • 10.12.2020 (mise à jour)

    10.12.2020 (mise à jour)

    COVID – Plus de 7000 nouveaux cas de
    contamination au nouveau coronavirus ont été rapportés jeudi par la Roumanie
    dont la plupart signalés à Bucarest et dans le département de Ilfov, proche de
    la capitale.1288 patients se trouvent hospitalisés en soins intensifs. Sur le
    total des Roumains infectés depuis le début de la pandémie, à savoir plus de
    532 mille, quelque 80% d’entre eux ont guéri. Le nombre total de décès approche
    actuellement les 13000. A l’heure où l’on parle, la Roumanie a identifié un
    millier de centres de vaccination contre le Covid-19. Pourtant, leur nombre
    sera actualisé en fonction des besoins identifiés pendant la campagne de
    vaccination. Le plus probablement, le premier vaccin importé par la Roumanie
    sera celui produit par Pfizer BioNTech. Plus de 13 millions de personnes
    pourraient être vaccinées en Roumanie dans les 6 premiers mois de l’année
    prochaine.


    Par ailleurs,
    l’état d’alerte est prolongé en Roumanie à compter du 14 décembre, sans que de
    nouvelles restrictions soient imposées, a fait savoir le premier ministre par
    intérim Nicoale Ciuca. Institué à la mi-mai, l’état d’alerte a été prolongé
    depuis dans une tentative de limiter la propagation des infections au coronavirus.
    Parmi les restrictions en place mentionnons la fermeture des restaurants, des
    café et des bars, ainsi que des salles de cinéma et de spectacles, un
    couvre-feu entre 23h et 5h du matin, la suspension de tous les cours en
    présentiel et le port obligatoire d’un masque de protection dans les espaces
    publics clos et en plein air, sans oublier les moyens de transport en commun.






    Gouvernement – Le président roumain Klaus Iohannis a invité les
    partis politiques aux consultations, lundi prochain, afin de désigner le
    futur premier ministre de la Roumanie. Jeudi, les leaders du Parti national
    libéral (PNL), l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le parti
    PLUS, de L’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) ont eu une réunion
    informelle avec le chef de l’Etat, suite à la proposition des Libéraux de
    nommer Florin Cîtu, l’actuel ministre des Finances, au poste de premier
    ministre. Ils ont également fait part de leur intention de démarrer des
    négociations officielles afin de former une majorité au Parlement et un nouveau
    cabinet. De l’autre côté de la barricade, le Parti Social-Démocrate (PSD), qui
    a remporté le scrutin législatif de ce dimanche, insiste que le président Klaus
    Iohannis nomme un premier ministre des rangs des sociaux-démocrates. Ils
    proposent en ce sens Alexandru Rafila, le professeur des universités et médecin
    et représentant de la Roumanie à l’OMS.


    Climat -
    La Roumanie participe à l’effort européen et international de lutter contre les
    changements climatiques et je peux vous dire que nous avons la capacité
    d’influencer de plus en plus les politiques européennes en la matière. Cette
    déclaration a été faite par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, avant le
    sommet du Conseil européen de Bruxelles. Deux jours durant, les leaders européens
    examineront l’actuel contexte pandémique, les changements climatiques, la
    sécurité et les relations extérieures. Représentée
    par son président, la Roumanie soutiendra la réduction de d’au moins 55%
    des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Klaus Iohannis plaidera en
    faveur d’un cadre souple censé permettre à tous les Etats membres, quel que
    soit leur niveau de développement, de répondre efficacement aux objectifs
    adoptés dans le domaine climatique.

    Minériade – A Bucarest, la Haute cour de
    cassation et de justice a décidé jeudi de renvoyer au Parquet militaire le
    dossier de la descente des gueules noires sur Bucarest en juin 1990, dans
    lequel des poursuites pénales ont été lancée contre l’ancien président Ion Iliescu,
    l’ancien premier ministre Petre Roman et l’ancien chef des renseignements
    intérieurs Virgil Magureanu. Désormais, c’est aux procureurs militaires de
    recommencer à zéro l’enquête, les preuves réunies par les procureurs ayant été
    annulées. Pour rappel, en raison des protestations massives contre l’arrivée à
    la tête du pays d’Ion Iliescu et du gouvernement de Petre Roman, juste après la
    chute du communisme, la police est intervenue en force contre les manifestants réunis
    Place de l’Université de Bucarest. Suivit la descente des mineurs de la Vallée
    de Jiu, les 14 et 15 juin 1990, qui ont dévasté le centre-ville de la capitale.
    Les heurts, ces jours-là, entre les gueules noires, les protestataires et les
    forces de l’ordre ont fait 6 morts et un millier de blessés et de personnes
    arrêtées abusivement.




    Chisinau – La Cour Constitutionnelle de
    République de Moldova voisine a confirmé les résultats du scrutin présidentiel
    du 15 novembre dernier et a validé l’élection de l’ancienne première ministre
    pro-européenne Maia Sandu. Celle-ci a devancé l’actuel chef de l’Etat, Igor
    Dodon. Le mandat de Maia Sandu démarrera officiellement le 24 décembre.


    Météo – Une vigilance jaune à la neige
    concerne jusqu’à vendredi dans l’après-midi 8 départements du centre de la
    Roumanie. Sur les sommets des montagnes le vent pourrait atteindre les 100
    km/h. Le sud, le centre, le sud-ouest et le sud-est seront sous la pluie. En
    même temps, une alerte jaune aux inondations vise 7 bassins hydrographiques du
    sud du pays jusqu’à dimanche. Dans les 24 prochaines heures, les maxima,
    légèrement à la hausse, iront de 6 à 14 degrés.

  • La nouvelleloi européenne sur le climat

    La nouvelleloi européenne sur le climat

    Un pas important a été fait en octobre dernier, suite à l’adoption de la nouvelle Loi climat par le Parlement européen. Cette loi-cadre vise à graver dans le marbre l’objectif de neutralité climatique pour 2050, à le rendre contraignant pour l’Union européenne et ses Etats membres et à définir de nouvelles modalités de gouvernance européenne sur le climat. La loi fournira aux sociétés commerciales européennes le cadre juridique et l’horizon de prédictibilité dont elles ont besoin pour se préparer à faire face aux changements attendus. Cette loi considérée historique vise à accroître de manière conséquente la qualité de vie des Européens, ce qui ne se fera pas sans que cela produise des conséquences économiques majeures, qu’il faudra préparer attentivement.

    Sur Radio Roumanie Internationale, Mircea Duţu, professeur des universités et président de l’Université écologique de Bucarest, rappelle que l’UE n’est au fond responsable que de 8 à 9% des rejets de gaz à effet de serre au niveau mondial, et que la question climatique ne constitue que l’un des multiples aspects prévus par le Pacte vert pour l’Europe, proposé par la Commission européenne en décembre 2019, et c’est la nouvelle stratégie de développement durable de l’Union. Ce Pacte entend assurer la transition énergétique, juste et inclusive, vers une économie moderne, soucieuse de l’environnement, efficace dans l’utilisation des ressources, et compétitive. Mircea Duțu :« Il s’agit de rompre le couple croissance économique et volume des ressources consommées, et transformer les priorités écologiques en autant d’opportunités de développement économique et social. Au fait, l’ensemble de la stratégie européenne vise le nouveau modèle de la transition écologique. En s’appuyant sur le Pacte vert pour l’Europe, plusieurs stratégies sectorielles ont été mises au point, telles celle visant la biodiversité ou encore l’alimentation. Puis, le 4 mars dernier, cette proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil de mise en place du cadre pour atteindre la neutralité climatique, et qui a pris la forme de la Loi climat, a été lancée. Elle vise à nous mener à la neutralité climatique à l’horizon 2050. Cette loi sera d’application et aura un caractère obligatoire dans tous les Etats membres. Une première mouture de la loi envisageait une réduction de seulement 40% des gaz à effet de serre à l’horizon 2030, alors que le Pacte vert prévoyait, lui, déjà, une réduction de 50% des émissions de ce type de gaz dans le même horizon de temps. Le 15 septembre dernier, dans son Rapport sur l’état de l’Union, la présidente de la Commission européenne était allée encore plus loin, préconisant une réduction des émissions d’au moins 55% à l’horizon 2030. Le Parlement européen, dans la version qu’il a adoptée de la Loi climat, a levé la mise à 60%, invoquant la nécessité pour l’UE de respecter les engagements qu’elle avait pris dans le cadre de l’Accord de Paris pour le climat, qui envisage de limiter l’accroissement de la température globale à 1,5° par rapport à la température globale enregistrée pendant l’époque préindustrielle. »

    Toutefois, le Parlement européen devra batailler ferme avec les Etats membres, qui devront s’accorder à leur tour sur l’objectif ambitieux retenu par la Loi climat. Pour l’instant, seuls quelques gouvernements ont déclaré agréer la version votée par le Parlement européen. En effet, si les Etats riches de l’Union, ceux qui bénéficient d’importantes capacités de production d’énergies renouvelables, embrassent plus volontiers les objectifs ambitieux de la Loi climat, d’autres Etats, tels la Pologne et la République tchèque, avec des industries très dépendantes du charbon, craignent les effets économiques négatifs de cibles trop élevées. Et puis effectivement, il est sans doute difficile d’évaluer l’impact et les coûts sociaux et économiques engendrés par la poursuite de ces objectifs en l’absence d’études d’impact bien étayées. On ira probablement vers une solution de compromis, les eurodéputés manifestant toutefois leur opposition d’aller en-deçà de 55%, soit le niveau de réduction proposé par la Commission, un seuil soutenu aussi par les experts. Ces derniers estiment qu’aller en-deçà du seuil de 55% risque de nous faire rater l’objectif de la neutralité climatique à l’horizon 2050.

    S’il était globalement adopté, un tel seuil limiterait le réchauffement climatique à des niveaux sûrs. Toutefois, selon le Pr Mircea Dutu, les enjeux véhiculés par le Pacte vert pour l’Europe dépassent de loin le domaine de l’écologie. Ecoutons-le : « Il s’agit du nouveau modèle de développement de l’Union. Tout est à évaluer à l’aune de la transition écologique, comprenant en cela la transition énergétique, mais aussi une transition en termes de modes de consommation ou de protection du climat. Quant au concept de neutralité climatique, cela veut dire que le volume des gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère à l’horizon 2050 devra pouvoir être absorbé par la nature et sans impacter le climat. S’agissant d’une loi, cela implique un règlement, et un système de sanctions financières forcément, pour les Etats qui iront enfreindre ses dispositifs. Mais pour s’y préparer, sachez que les Etats qui devront consentir à plus d’efforts pour réussir leur transition dans ce délai, la loi prévoit des facilités appropriées de la part de l’UE. »

    C’est ainsi que 35% du budget prévu du programme Horizon Europe, soit le programme pour la recherche et l’innovation de l’UE pour la période 2021-2027, seront alloués à la configuration des solutions nécessaires à la réussite de la mise en œuvre du Pacte écologique. Cela couvrira des domaines tels que l’adaptation au changement climatique, l’influence sur les villes, l’agriculture, les océans. Dans ce contexte, la Roumanie devrait préparer, à l’instar des autres Etats membres, des projets cohérents dans ces domaines, pour bénéficier de cette manne budgétaire. Enfin, selon les données fournies par l’Agence européenne pour l’environnement, plus de 75% des émissions européennes de gaz à effet de serre proviennent de l’industrie énergétique et des transports. Quant à la pollution atmosphérique, elle est considérée responsable de plus de 400 000 décès prématurés dans l’espace européen, chaque année. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Les résolutions du Parlement européen

    Les résolutions du Parlement européen

    La première session sur 2020 du Parlement européen a débouché sur l’adoption de plusieurs résolutions sur des thèmes sensibles. Les parlementaires européens ont voté le Pacte vert présenté antérieurement par la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Selon la correspondante Radio Roumanie à Strasbourg, le Législatif européen a décidé que le futur pacte sur le climat soit encore plus ambitieux que les propositions de la Commission quant aux réductions des émissions de carbone.

    En fait, ce que le Parlement souhaite c’est que l’Union adopte tous ces objectifs avant la conférence de l’ONU sur les changements climatiques prévue en novembre, cette année. Les députés sont également en faveur d’un objectif intermédiaire pour 2040 afin de garantir que l’Union soit sur la voie de la neutralité carbone pour 2050. Pour réduire le risque de fuites de carbone dues aux différences en termes d’ambition climatique au niveau international, le Parlement demande un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières respectueux des règles de l’Organisation Mondiale du Commerce. Les députés avertissent qu’ils modifieront toute proposition législative pour répondre aux objectifs du pacte vert. Ils ont également avancé l’idée d’un projet censé réformer le fonctionnement de l’Union, afin qu’elle corresponde mieux aux attentes des citoyens.

    Les parlementaires européens souhaitent que les citoyens participent activement aux grands débats sur la manière de relever les défis internes et externes qui n’avaient pas été anticipés au moment du traité de Lisbonne. Des personnes de tous les milieux, des représentants de la société civile et des parties prenantes aux niveaux européen, national, régional et local doivent être impliqués dans la décision des priorités de l’UE, stipule la résolution. Selon la vice-présidente de la Commission en charge de la démocratie et de la démographie, la Croate Dubravka Šuica, les institutions européennes n’arrivent pas toujours à répondre aux souhaits des citoyens. La manière à l’ancienne de faire de la politique ne fonctionne plus.

    A présent, les Européens souhaitent qu’on les écoute et qu’on réagisse selon leurs attentes. On doit faire preuve de courage et chercher des solutions créatives et innovatrices afin d’aider la démocratie à mieux fonctionner – a précisé la responsable européenne, tout en ajoutant qu’une déclaration commune sur ce thème de la part du Parlement, de la Commission et du Conseil serait à même de paver la voie vers un partenariat unique. Réunis pour la première fois depuis le début de l’année, les députés européens ont également débattu des droits des Britanniques après le divorce de leur pays de l’UE. A leurs dires, l’accord de retrait comporte des dispositions équitables et équilibrés censées protéger les droits des citoyens pendant et après la séparation de leur pays de l’Union européenne. Pourtant, des problèmes persistent liés au nouveau système d’enregistrement des ressortissants européens souhaitant obtenir un droit de séjour au Royaume Uni. (trad. Ioana Stancescu)

  • Le réchauffement climatique sous la loupe

    Le réchauffement climatique sous la loupe

    Le monde doit cesser de faire la guerre à la nature, car la planète riposte et le point de non-retour est proche, a averti le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans son discours, lors d’un événement préparatoire, en marge de la Conférence pour le climat de Madrid. Le secrétaire général des NU a estimé que les efforts consentis par les Etats pour tenter de transposer en pratique leurs engagements sur la baisse des émissions des gaz à effet de serre sont loin d’être suffisants. Malgré tout, Antonio Guterres s’était montré optimiste sur l’issue de la conférence de Madrid. Là où le bât blesse néanmoins, c’est qu’un certain nombre de grands pollueurs, tels les États-Unis ou le Brésil, se laissent attendre, au grand dam de petits Etats et en dépit des pressions exercées par la société civile.

    Le sommet de Madrid s’était donc voulu un examen, mettant à rude épreuve la volonté collective des gouvernements, pour essayer d’endiguer les émissions de gaz à effet de serre, et pour prévenir que le réchauffement climatique n’atteigne le seuil de non-retour. Le sommet de Madrid faisait d’ailleurs suite à l’adoption par le Parlement européen d’une résolution qui déclarait l’état d’urgence sur la question du climat et de l’environnement pour le continent européen et pour le monde. La résolution du Parlement européen avait pour objectif à long terme d’obtenir un engagement global pour la neutralité climatique avant 2050, conformément à l’Accord de Paris. « Les changements climatiques nous exposent à d’énormes risques et sont devenus évidents pour tout le monde. Nous devons investir dans des technologies propres, pour répondre aux exigences des millions de jeunes gens, qui sont venus jusqu’ici pour nous rappeler cette évidence : nous ne disposons pas d’une autre planète », a déclaré le président du PE, David Sassoli.

    L’Accord de Paris sur le Climat a été signé par 194 pays, mais également par l’Union européenne. L’objectif assumé par Bruxelles se chiffre à 40% d’émissions de CO2 en moins en 2030, par rapport au niveau des rejets de CO2 dans l’atmosphère dans les années ’90. Pourtant, la pression se fait de plus en plus forte pour accroître encore davantage le niveau de nos ambitions, et dont la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, semble s’ériger en porte-drapeau. « S’il existe un domaine où le monde a besoin du leadership de l’Europe, c’est bien dans le domaine du changement climatique. Ceci constitue une question essentielle pour l’Europe, et pour le monde. Car comment pourrait-il en être autrement alors que 85% des gens vivent dans la pauvreté extrême dans ces 20 Etats, qui sont les plus vulnérables face aux changements climatiques ? Comment ne pas considérer ceci un problème fondamental ? Nous n’avons plus un moment à perdre », a conclu Ursula von der Leyen.

    La Commission européenne prépare d’ailleurs pour mars prochain une loi européenne qui fasse de la neutralité climatique un objectif irréversible pour l’UE. Cette loi aura un impact majeur sur tous les secteurs économiques, a encore précisé la présidente de la Commission. Il s’agit d’un projet qui fasse la part belle à l’énergie propre et accessible, et qui propose également une stratégie pour la sauvegarde de la biodiversité. Mme von der Leyen a par ailleurs abordé, devant un parterre de leaders mondiaux, le plan d’investissements nécessaires pour la mise en application d’une action concertée fondée sur l’innovation et les nouvelles technologies. Un plan doté d’un budget d’un milliard d’eurospour les dix années à venir.

    Mme von der Leyen a souligné qu’il s’agit de coûts nécessaires pour diminuer d’autres coûts, et ceux engendrés par les effets nocifs produits par les gaz à effet de serre, notamment de l’impact de ces gaz sur la santé de la population. La santé humaine est en effet extrêmement affectée par les effets induits par le changement climatique, a également averti l’Organisation mondiale de la santé. De plus en plus de gens souffrent d’affections respiratoires en raison de la pollution et du stress climatique, et chaque année, près de 7 millions de décès prématurés sont causés par la pollution. La correspondante Radio Roumanie à Madrid, Annamaria Damian, détaille: « L’asthme, les maladies pulmonaires, la pneumonie, l’infarctus, les accidents vasculaires sont des maladies associées à la pollution atmosphérique. Un responsable de l’Organisation mondiale de la Santé a détaillé lors de la Conférence de Madrid ce que les gens payent, au prix de leur santé, pour l’absence des mesures de lutte contre la pollution. Les poumons, le cerveau, le système cardiovasculaire pâtissent à cause de la contamination de l’air. Et puis, moins de 1% de l’enveloppe financière internationale destinée à la lutte contre les effets de la pollution est destiné à la santé, ce que les spécialistes estiment comme totalement inacceptable ».

    Dans ce contexte, la Commission européenne a proposé la constitution d’un fonds de transition destiné aux Etats qui doivent consentir le plus d’efforts pour atteindre la neutralité climatique. Ce fonds comprendra des sources publiques et privées, et un financement en provenance de la Banque européenne d’investissement. Il n’en reste pas moins que l’objectif est ambitieux. Faire de l’Europe le premier continent neutre d’un point de vue climatique à l’horizon 2050, c’est mettre la barre très haut. Pour y arriver, la CE a lancé le Pacte écologique européen, un paquet de mesures ambitieuses, visant à assurer la transition vers une économie verte et durable. (Trad. IonutJugureanu)

  • 10.12.2019 (mise à jour)

    10.12.2019 (mise à jour)

    Justice – Au cours des trois décennies depuis la chute du régime communiste, la Justice roumaine a fait des progrès immenses, non seulement au niveau législatif et institutionnel, mais aussi à un niveau profond de la société, a souligné le président roumain Klaus Iohannis, dans le cadre d’une réunion du plénum du Conseil supérieur de la Magistrature, afin de dresser le bilan de l’activité de cette année du Conseil et élire une nouvelle direction. D’un point de vue rétrospectif, l’année 2019 restera dans la mémoire collective comme l’année durant laquelle les citoyens ont protégé par leur vote, lors du référendum du 26 mai, l’indépendance de la Justice et son bon fonctionnement devant toutes les mesures systémiques d’affaiblissement du système judiciaire. Son résultat montre qu’à chaque dérapage aux valeurs démocratiques, les Roumains réagissent, obligeant les décideurs politiques à se brancher aux aspirations de la société, a dit le président Klaus Iohannis. A part le bilan de l’année qui est en train de s’achever, le plénum du Conseil supérieur de la Magistrature a également élu sa nouvelle direction. Les magistrats ont voté pour la procureure Tatiana Toader au poste de vice-présidente du Conseil, ils ont toutefois reporté le vote d’un nouveau président, vu l’égalité des voix pour et contre Nicoleta Margareta Ţînţ, la juge proposée au poste.

    Laser – Le laser de grande
    puissance de Magurele, près de Bucarest, deviendra opérationnel à la fin de
    l’année prochaine, a déclaré mardi le premier ministre roumain Ludovic Orban.
    Il a promis que son cabinet continuerait de soutenir l’activité de l’Institut
    national de recherche et développement pour la Physique et Ingénieurie
    Nucléaire en charge du laser. Rappelons-le, en mars dernier, le laser de
    Magurele, dont la construction a démarré en 2013, a atteint une puissance de 10
    Petawatts devenant ainsi le laser le plus puissant au monde. A l’avenir, il
    aidera à découvrir des isotopes radioactifs à même de traiter le cancer ou bien
    à identifier la totalité du contenu des conteneurs de déchets radioactifs, sans
    les ouvrir. Des chercheurs du monde entier travailleront avec le laser.

    Economie – Le déficit commercial de la Roumanie a dépassé les 14 milliards d’euros au cours des 10 premiers mois de l’année. Il est d’environ 2 milliards d’euros supérieur à celui enregistré au cours de la même période de l’année dernière. Selon un communiqué de l’Institut national de la statistique, les exportations ont dépassé les 58 milliards d’euros, alors que les importations ont été supérieures à 72 milliards d’euros au cours de la période analysée. Les voitures et les équipements du domaine des transports, ainsi que d’autres produits manufacturés comptent pour des taux importants dans la structure des exportations et des importations.

    Climat – 52% des Européens estiment que les changements climatiques sont le problème environnemental le plus urgent. Par ailleurs 59% d’entre eux sont favorables à l’appartenance de leur pays à l’UE. C’est ce que constate un Eurobaromètre publié mardi par le Parlement Européen. Parmi les valeurs européennes, 48% participants à l’enquête ont mentionné la défense des droits de l’homme partout dans le monde comme la principale valeur sur laquelle repose l’UE, suivie par la liberté d’expression (pour 38%), l’égalité des sexes (38%) et la solidarité entre les Etats-membres (33%). Pour la 3e année consécutive, la plupart des Européens se disent favorables à l’UE. Pour ce qui est des Roumains, 55% d’entre eux estiment que l’appartenance du pays au bloc communautaire est une bonne chose.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a connu une défaite catégorique, mardi, face à la Suède, score 22 buts à 34, dans le cadre du deuxième groupe principal du Championnat du monde de handball féminin qui se tient au Japon. Ce fut un match très faible pour les Roumaines, parsemé d’erreurs, face à une équipe suédoise qui n’a pas eu un jeu excellent mais qui a su mettre à profit les opportunités qui s’y sont présentées. Mercredi, la Roumanie rencontrera le Japon. La Roumanie est dernière dans le 2e Groupe principal, groupe mené par la Russie et par l’Espagne.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera plutôt couvert sur la Roumanie, et l’on attend de la pluie un peu partout. Les températures maximales seront à la baisse et iront de 2 à 11 degrés.