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  • 01.01.2015

    01.01.2015

    Messages — Le président Klaus Iohannis souhaite aux Roumains vivant en Roumanie et dans la diaspora qu’en 2015 les espoirs deviennent réalité. Dans son message pour la Nouvelle année, le chef de l’Etat se déclare confiant que cette année constituera le début d’une Roumanie de la normalité. Il a exhorté ses compatriotes à laisse de côté ce qui les divise et de préserver ce qui les unit. Le premier ministre Victor Ponta a lui aussi transmis un bref message pour la Nouvelle année à tous les Roumains sur Facebook, ajoutant que 2015 sera certainement une bonne année. L’ancien souverain de la Roumanie, le roi Michel Ier et la reine Anne ont souhaité aux Roumains une Nouvelle année pleine de joies, de chance, bonne santé et l’accomplissement de leurs vœux.



    Majorations — En Roumanie, l’année qui vient de commencer apporte des majorations de salaires et de retraites, mais aussi des augmentations de prix et de tarifs, tant pour la population que pour les opérateurs économiques. A compter du 1er janvier, les retraites du système roumain public sont majorées de 5%, le SMIC passe de 900 à 975 lei (soit de 200 à 220 euros), tandis que les traitements des travailleurs du système sanitaire et d’assistance sociale connaîtront une hausse de 100 lei (25 euros). Les indemnités pour les personnes handicapées connaissent aussi une revalorisation de 16%. Et c’est toujours à partir de ce 1er janvier que le marché gazier est libéralisé pour les PME, tandis que pour l’électricité, le prix moyen de vente aux tarifs réglementés croît de 0,26%. Le niveau des accises sera exprimé en lei, et non pas en euros comme jusqu’ici, utilisant le niveau en lei pratiqué en 2014. En revanche, les services touristiques tout compris bénéficieront d’une TVA qui passe de 24% à 9%, et la taxe sur les constructions spéciales baisse de 1,5 à 1%.



    Capitale européenne de la Jeunesse — En 2015, la ville roumaine de Cluj est Capitale européenne de la Jeunesse. Dans le courant de l’année, la ville accueillera plus de 1500 événements — dont certains en première, comme par exemple un festival de jeux électroniques et un championnat européen d’orientation pour les jeunes. Le froid n’a pas découragé les habitants de Cluj qui ont souhaité célébrer le nouveau titre de Capitale européenne de la Jeunesse de leur ville dans la rue.



    Destroyer — Le destroyer USS Donald Cook se trouve à Constanţa, port roumain sur la mer Noire, dans une visite qui avait été prévue. Selon les Forces navales américaines Europe-Asie, sa présence en mer Noire réaffirme l’engagement des Etats Unis en vue de renforcer les partenariats et les capacités opérationnelles communes entre les Etats Unis, l’OTAN et les partenaires régionaux. Les forces navales américaines envoient régulièrement des navires en mer Noire, conformément à la législation internationale. USS Donald Cook s’est déjà trouvé en mer Noire en avril dernier, lorsqu’il a fait une visite aussi au port de Constanţa.



    St Basile — Les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques, majoritaires en Roumanie, célèbrent, le premier jour de l’année, St Basile le Grand, évêque de Césarée, un des pères de l’Eglise orthodoxe les plus importants et un des plus grands théologiens de la chrétienté. Né en Asie mineure, au VIIIe s., St Basile le Grand a mené une vie miséricordieuse dans l’amour du Christ. Dans ses écrits, il accordait une importance particulière à la famille, ainsi qu’aux enfants et à leur éducation. C’est le premier évêque qui a fondé des hôpitaux et des structures pour protéger les pauvres et les personnes souffrantes. Plus de 600.000 Roumains portent son nom ou des noms dérivés.



    Météo — Le temps en Roumanie est particulièrement froid, avec un froid intense dans le centre, le sud et le sud-ouest. Selon les prévisions, la nuit dernière a été la plus froide des derniers 53 ans. Dans les régions du Nord, du centre et du nord-est nous avons quelques flocons. Le vent souffle notamment en haute montagne. Les maximales vont de –13 à –3°, avec un soleil superbe et –12° à Bucarest. La température minimum de cet hiver a été enregistrée la nuit du Nouvel an à Întorsura Buzăului, dans le comté de Covasna (centre), -32°, alors qu’à Miercurea Ciuc et à Braşov (centre), nous avons eu –29°.

  • Fête du Nouvel An en Roumanie

    Fête du Nouvel An en Roumanie

    Aujourd’hui nous vous présentons quelques offres pour des séjours de fin d’année. Depuis 25 ans, Carmen Pavel, présidente d’une agence de tourisme de Roumanie, choisit chaque année une destination différente pour la Saint Sylvestre. Ses conclusions?



    « Je dois dire que nulle part on ne fait la fête mieux qu’en Roumanie. Nous, les Roumains, nous savons animer une soirée, stimuler l’entrain, préparer des repas fastueux, nous aimons les festins qui durent toute la nuit. Partout ailleurs dans le monde, le repas de la Saint Sylvestre dure jusqu’à minuit, la danse et la musique continuent encore un certain temps. Chez nous, la fête continue jusqu’à ce que le dernier touriste décide de s’en aller. Des artistes très connus sont présents dans les clubs et les restaurants — y compris ceux des hôtels. Et puis, nous avons, nous aussi adopté, la coutume des fêtes de rue. Tout comme à Paris ou à Londres, à Bucarest, Sibiu ou Cluj on organise des Réveillons du Nouvel An sur les places publiques et les gens sortent pour s’amuser et passer un très bon moment, sans avoir à dépenser des sommes exorbitantes. Cette tradition gagne donc du terrain, en Roumanie aussi. Sinon, les restaurants et les clubs attendent leurs touristes. Il y a des fêtes pour tous les porte-monnaies. »



    Jusqu’ici, les offres que les tour opérateurs proposaient pour le Nouvel An étaient relativement simples. Elles comportaient essentiellement l’hébergement, le repas de fête et un spectacle tard dans la soirée. En 2014, les offres se sont diversifiées et sont devenues plus complexes.



    Elles s’adressent également à ceux qui aiment le sport et les loisirs actifs. Carmen Pavel : « Nombre de touristes souhaitent non seulement se reposer dans un hôtel ou connaître les traditions et coutumes roumaines liées aux fêtes de fin d’année, ils souhaitent aussi pratiquer un sport. Les pistes de ski des Carpates Méridionales — à savoir celles des stations situées dans la Vallée de la Prahova, à proximité de la ville de Braşov ou de Făgăraş — les attendent. De nouvelles pistes compétitives ont été aménagées dans d’autres zones touristiques du pays. En plus du ski, on peut pratiquer le snowboard et le patinage. Et pour les amateurs de randonnées, il y a des itinéraires ouverts en hiver. »



    Dans les 3 et 4 étoiles des stations de la Vallée de la Prahova, un séjour coûte entre 400 et 800 euros par personne. Les paquets les plus chers comportent 4 nuitées, avec petit déjeuner et repas du soir du 30 décembre inclus, spectacle et repas de fête pour la nuit du Nouvel An, un carnaval, le 1er janvier 2015 et un accès gratuit au centre SPA de l’hôtel. Le paquet offre également, comme bonus, une promenade en télégondole jusqu’à Sinaia.



    La Vallée de la Prahova est d’ailleurs la zone la plus recherchée, précise Diana Păşcuţ, directrice du marketing d’une société de tourisme de Bucarest : «Pour le Nouvel An, les zones les plus recherchées sont celles qui offrent des conditions pour les sports d’hiver, notamment le ski : la Vallée de la Prahova, Poiana Braşov. Les prix des paquets touristiques vont de 1.500 lei (soit environ 400 euros) un séjour de 4 nuitées à 3.500 lei (soit environ 800 euros) avec hébergement en pension complète dans un 4 étoiles et de nombreux loisirs à Poiana Braşov. Nos traditions et coutumes enchantent les touristes étrangers, qui font des réservations longtemps à l’avance, pour être sûrs de trouver une place ; ils choisissent de très bons hôtels et apprécient un bon repas. »



    Une fête de rue, ça vous dit ? Diana Păşcuţ. : « Dans toutes les grandes villes roumaines on organise des fêtes en plein air pour le Nouvel An, avec des feux d’artifices et des concerts live. Pour ceux qui passent le Nouvel An à Bucarest, à partir de cette année, notre agence organise de petites escapades dans des zones accessibles depuis la capitale. Parmi les tours thématiques les plus recherchés figure celui consacré à Dracula et à son fameux château de Bran. »



    Pour ceux qui veulent s’accorder des moments de relaxation avant et après la fête, il y a les offres SPA. Pour un tel séjour, on peut choisir le littoral roumain de la mer Noire, à environ 700 euros. Pourtant, le littoral n’est pas la seule option — affirme, arguments à l’appui, Carmen Pavel, présidente d’une agence de tourisme de Bucarest. « Les stations de la vallée de la rivière Olt – Călimăneşti, Olăneşti, Căciulata — et de la Vallée de la Prahova, Poiana Braşov et Dumbrava Sibiului ont des offres particulièrement intéressantes. Ou encore à Felix les Bains, dans l’ouest du pays, où les touristes peuvent s’accorder le luxe d’un bain en plein air dans les bassins d’eau thermale même s’il neige dehors. Une autre option serait la saline de Târgu Ocna, propice à la relaxation et au traitement des troubles respiratoires ou bien la station de Covasna, idéale pour vous remettre en forme. »



    A vous de choisir et où que vous vous trouviez, passez de bonnes fêtes ! (Trad. : Dominique)

  • Regisseur Thomas Ostermeier beim Klausenburger Festival „Interferenzen“

    Regisseur Thomas Ostermeier beim Klausenburger Festival „Interferenzen“

    Die Berliner Schaubühne war beim Klausenburger Theaterfestival Interferenzen“ mit dem Stück Ein Volksfeind“ von Henrik Ibsen vertreten. Regie führte dabei Thomas Ostermeier. Und, will man dem Festivaldirektor und Leiter des Ungarischen Staatstheaters, Gabor Tompa, Glauben schenken, gibt es derzeit keinen passenderen Ort als Klausenburg, um das Stück aufzuführen. In dem Werk des Norwegers Ibsen geht es um die Entdeckung, dass das Trinkwasser einer Stadt verseucht ist, was die Bewohner ihrer wichtigsten Einkommensquelle berauben könnte: des Tourismus. Muss die Wahrheit ans Tageslicht oder nicht?



    Nach der Aufführung in Cluj folgte eine Debatte mit den Theatermachern, die den pompösen Titel trug: Ibsen, unser Zeitgenosse. Ökologie und Kapitalismus: vom Volksfeind hin zu Roşia Montană“. Im Rahmen der Debatte erklärte der Regisseur Ostermeier welche Änderungen man am Originalskript Ibsens aus dem Jahre 1882 vorgenommen hatte. Die wichtigste davon war die Verjüngung der Hauptfigur Dr. Stockmann und seiner Ehefrau: Sie wurden als 30-35 Jährige dargestellt — also um viele Jahre jünger als die Protagonisten des Originalwerks. Das, weil man den Schwerpunkt von dem politischen Kampf auf die psychologische Untersuchung der jungen Generation verlegen wollte, wie Thomas Ostermeier erklärte.



    Ich habe ein junges Paar verwendet und die Rollen der Tochter und Ehefrau von Dr. Stockmann aus der Originalversion zu einer einzigen Darstellerin verschmolzen. Das, weil, um ganz ehrlich zu sein, das Stück nicht gerade zu den stärksten Ibsens zählt, es ist ein ausgeprägt banales Stück. Ich habe mich bemüht, die Handlung komplizierter zu gestalten, indem ich die Ehefrau Katherine Stockmann widersprüchlich handeln lie‎ß. Sie ist einerseits solidarisch mit ihrem Ehemann, aber auf der anderen Seite genervt von einem Mann, der von sich selbst glaubt, die Flamme der Wahrheit in die Gesellschaft zu bringen, und der gleichzeitig seine Frau schlecht behandelt und zu Hause kein guter Ehepartner ist. Das war sehr wichtig für mich: eine psychologische Seite des politischen Aktivisten zu zeigen, dieses kleineren Bruders, der Minderwertigkeitskomplexe gegenüber dem gro‎ßen Bruder hegt. Dieser Komplex ist auch der Grund, warum er Aktivist geworden ist. Es gibt also auch einen psychologischen Hintergrund, nicht nur die politische Motivation. Dann habe ich im letzten Akt der Aufführung viele Änderungen eingeführt. Die unnatürliche Art des Vaters, der das junge Paar erpresst, die des Bürgermeisters, der sagt, dass, wenn er so weiter macht, er ihn vor den Richter führen und sagen wird, dass er den Ruf des Unternehmens schädigen will, da er beim beabsichtigten Kauf der Unternehmensaktien einen hohen Profit erreichen möchte… All diese Dinge finden sich nicht in der Originalversion von Ibsen wieder. Aber so etwas kann man in vielen Ländern sehen: Wenn man einen politischen Feind hat, einen politischen Gegner, bekämpft man ihn nicht mit politischen Mittel, sondern mit der strafrechtlichen Verfolgung.“




    Auch das Ende der Aufführung ist völlig unterschiedlich im Vergleich zu dem Originaltext. Während bei Ibsen der Arzt zum Held wird, der den Grundstein einer Schule legt, lässt Ostermeier diesen in eine Falle tappen, indem er ihn vor die Wahl eines viel besseren Lebens, mit viel Geld, stellt. Laut dem deutschen Regisseur sei ein derartiges Szenario viel realistischer. Vielleicht könnte man Thomas Ostermeier als zynisch bezeichnen, der Künstler gestand allerdings während der Debatte, dass er sehr verärgert ist über die Arroganz der jungen Generation — seiner Generation:



    Es ist eine ambivalente, schizophrene Generation. Zum einen glauben wir, unseren Vorgängern um Lichtjahre voraus zu sein, in Sachen Frauenrechte oder beim Umgang miteinander… Und au‎ßerdem neigen wir zu der Überzeugung, dass wir viel umweltbewusster sind… Und so weiter… Aber gleichzeitig ist unsere Generation für den ökologischen Holocaust verantwortlich und die kommenden Generationen werden uns fragen, warum wir nichts dagegen unternommen haben. Es ist also eine wahre Schizophrenie. Weil wir uns vormachen, eine fortgeschrittene Weltanschauung im Vergleich zur Generation unserer Eltern zu haben, und wir gleichzeitig nichts auf politischer Ebene unternehmen, wir ändern überhaupt nichts an der Politik. Ich wollte darüber sprechen, über diese Generation, die morgens mit dem Fahrrad zur Arbeit fährt, die Yoga macht, die nicht raucht, die um ein gesundes Leben bemüht ist, die sich aufmerksam um ihre Kinder kümmert… Ein guter Vater oder eine gute Mutter zu sein, bedeutet, nicht nur zu Hause zu sein und um das eigene Kind zu sorgen, sondern dem Kind auch eine bessere Welt zu bieten, die nicht völlig verseucht ist. Genau das ist die Schizophrenie unserer Generation und das erkennt man an allen aktuellen politischen Bewegungen, die gescheitert sind.“




    Für den Regisseur Thomas Ostermeier ist die Aufführung von Ibsens Ein Volksfeind“ kein revolutionäres Manifest. Ich glaube nicht, dass man etwas durch das Theater verändern kann. Es ist nicht die Rolle des Theaters, Revolutionen auszulösen. Für mich ist die gesamte Aufführung eher ein Geständnis, eine Momentaufnahme“, so der Regisseur.

  • Le metteur en scène Thomas Ostermeier au Festival « Interférences » de Cluj

    Le metteur en scène Thomas Ostermeier au Festival « Interférences » de Cluj

    Présent pour la première fois à Cluj, le célèbre théâtre Schaubühne de Berlin a offert au public un spectacle considéré comme le plus important moment du Festival international de théâtre « Interférences » accueilli par cette ville du centre de la Roumanie. Il s’agit de la pièce « Un ennemi du peuple » d’Henrik Ibsen, mise en scène par Thomas Ostermeier. Selon Tompa Gabor, directeur du Festival et du Théâtre magyare de Cluj, on ne pouvait trouver meilleur endroit pour présenter ce spectacle, en raison de la polémique créée autour du projet d’exploitation aurifère à base de cyanures à Roşia Montana, près de Cluj. Le thème abordé par Ibsen dans cette pièce peut se résumer ainsi: on vient de découvrir que l’eau potable de la ville est polluée, ce qui pourrait priver la ville de sa principale source de revenu: le tourisme. Faut-il dire ou taire cette vérité?



    Le spectacle a été suivi d’un dialogue avec ses créateurs, avec pour thème « Ibsen, notre contemporain. Ecologie et capitalisme : depuis un ennemi du peuple à Roşia Montana ».



    A cette occasion, Thomas Ostermeier a expliqué les modifications apportées au texte d’Ibsen, écrit en 1882. La plus importante décision a été de « rajeunir » le personnage principal, le docteur Stockmann et sa femme, pour les intégrer à la plage d’âge de 30-35 ans, alors que les personnages originels sont beaucoup plus âgés. La raison de ce choix a été l’intention de déplacer le centre d’intérêt de la lutte politique vers une analyse psychologique de la jeune génération.



    Thomas Ostermeier : « Nous avons utilisé un couple jeune et j’ai mis dans un seul personnage le rôle de la fille et de l’épouse du docteur Stockmann de la version d’origine puisque honnêtement cette pièce ne compte pas parmi les plus fortes pièces d’Ibsen;, elle est très banale. J’ai essayé de la rendre plus difficile en ajoutant certaines contradictions dans le personnage de Katherine Stockmann, l’épouse. Elle est, d’une part, solidaire avec son mari. D’autre part, elle est énervée par un homme qui se prend pour celui qui porte le flambeau de la vérité dans la société. Ce même individu qui inflige à son épouse de mauvais traitements, qui s’avère donc mauvais partenaire. Cet aspect a été très important pour moi : avoir un côté psychologique de l’activiste politique, de celui qui souffre d’un complexe d’infériorité par rapport à son frère aîné. C’est d’ailleurs en raison de ce complexe, qu’il devient activiste. Il existe donc une raison psychologique aussi, à part celle politique qui explique son chois de devenir activiste. J’ai également opéré de nombreux changements lors du dernier acte du spectacle, dont la situation tout à fait inhabituelle du chantage que le père exerce sur le jeune couple. Même cas de figure pour le maire qui lui dit que s’il poursuit sur cette voie, il sera emmené devant le juge et accusé d’avoir ruiné la réputation de l’entreprise … Toutes ces choses ne se trouvent pas dans la version d’origine de la pièce d’Ibsen. Et pourtant, cette situation est valable dans plusieurs pays : si on est confronté à un ennemi politique, on ne lutte pas par des moyens politiques, mais juridiques. »



    De plus, la fin du spectacle est complètement différente du texte d’origine. Si dans le cas d’Ibsen, le médecin est le héros qui décide de fonder une école, Ostermeier choisit de le piéger, lui donnant la possibilité de choisir une vie meilleure, avec une grosse somme d’argent. Selon le metteur en scène allemand, cette fin est beaucoup plus réaliste.



    On pourrait dire que Thomas Ostermeier est plus cynique, mais l’artiste a avoué durant le débat qu’il était très fâché en raison de l’arrogance de la jeune génération, de sa génération : «C’est une génération ambivalente, schizophrénique. D’une part, nous pensons que notre génération est beaucoup plus avancée pour ce qui est des droits des femmes et de notre comportement envers les autres. Nous tendons aussi à croire que nous prêtons beaucoup plus d’attention à notre attitude envers l’environnement… Et ainsi de suite.. Mais, en même temps, notre génération est responsable pour l’Holocauste écologique et les générations à venir nous demanderont pourquoi nous n’avons rien fait en ce sens. D’où cette véritable schizophrénie. Parce que, dans le même temps, nous prétendons avoir une vision beaucoup plus avancée du monde par rapport à nos parents. D’autre part, nous n’agissons pas, nous ne changeons rien côté politique. J’ai voulu parler de tout cela, de cette génération qui se rend à vélo au travail le matin, qui fait du yoga, qui ne fume pas, qui cherche à mener une vie saine, qui s’occupe beaucoup des enfants… Etre un bon parent ne signifie pas uniquement être à la maison et prendre soin de son enfant. Il faut aussi lui assurer un monde meilleur, un monde qui ne soit pas entièrement empoisonné. C’est ça la schizophrénie de notre génération et ça se voit dans tous les mouvements politiques récents, dans tous les échecs de ces mouvements ».



    Pour le metteur en scène Thomas Ostermeier, le spectacle « Un ennemi du peuple » par l’Ibsen n’est pas un manifeste révolutionnaire: « Je ne crois pas que l’on puisse changer quelque chose par le théâtre. Le rôle du théâtre n’est pas de déclencher des révolutions. Pour moi, ce spectacle est plutôt une confession, une image du moment présent”, avoue Ostermeier. (Trad. Dominique, Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)


  • Fotoausstellung beim Theaterfestival „Interferenzen“ in Klausenburg

    Fotoausstellung beim Theaterfestival „Interferenzen“ in Klausenburg

    Das Internationale Theaterfestival Interferenţe“ (Interferenzen) findet im rumänischen Klausenburg (Cluj) statt. Das Festival bringt Theateraufführungen und Ausstellungen zum Thema Mărturiile corpului“ — Die Kundgaben des Körpers“ zusammen.



    Eine erste Ausstellung findet im Kunstmuseum in Cluj (Klausenburg) statt. Hören wir weiter den Museumsdirektor Călin Stegerean:



    Ich freue mich, dass Gabor Tompa, der Organisator des Festivals, auch die Organisierung dieser Ausstellung übenommen hat, die das Interesse des Publikums erwachen soll. Alle Werke, die hier ausgestellt sind, gehören dem Kunstmuseum. Ich glaube, sie sind der Ausdruck der Multikulturalität. Diese Kulturen beeinflussen sich gegenseitig. Wir sind ein kleines Team, trotzdem haben wir qualitätsvolle Veranstaltungen geboten. Das Kunstmuseum in Klausenburg ist zu einem der aktivsten, dynamischsten und geschätzten Museen in Rumänien geworden.




    Der Regisseur Gabor Tompa, Direktor des Festivals und Leiter des Ungarischen Staatstheaters in Klausenburg, erklärte, die Auswahl der Werke sei persönlich und weltlich und wolle keine ästhetisch-kritische Kriterien aufzwingen:



    Wer im Bereich Theater arbeitet, ist von der Bildhauerkunst, von den Malereien beeinflusst. Es gibt keine Bildhauerei, die au‎ßerhalb eines Raumkontextes interpretiert werden kann. Das hat mich künstlich inspiriert. Es interessiert mich, wie eine Statue, die aus einem bestimmten Raumkontext genommen wurde, eine andere Bedeutung erhält und eine dramatische Beziehung mit dem Rest der Werke und sogar dem Publikum beginnt. Ich habe versucht, eine Art Installation zu schaffen, indem ich allerlei Werke vermischt habe. Ich glaube, die Themen, die mich bewusst oder unbewusst beschäftigen, wurden, erst nachdem ich die Werke ausgewählt habe, bekannt. Ich habe Werke entdeckt, die sich um Themen entwickeln wie Leiden, klassischer Körper, gesunder Körper, Adam und Eva, Einsamkeit in der Familie, Mutterschaft, ein Thema, das nicht weggelassen werden kann, wenn wir über die Kundgaben des Körpers sprechen, und Kreuzigung, die an Erlösung gebunden ist. Keine Geschichte des menschlichen Körpers kann unabhängig von der Hoffnung auf Wiedergeburt, auf unsere Erlösung, betrachtet werden. Ohne diese Erlösung wäre alles sinnlos.“




    Das Foyer des Ungarischen Staatstheaters in Klausenburg beherbergt die Ausstellungen der Künstler, die das Festival lieben. Es ist eine Art Tradition geworden. Bei den vergangenen Festivals konnte das Publikum Ausstellungen des Bühnenbildners Helmut Sturmer und des Komponisten Vasile Şirli bewundern. Die Fotografin Mihaela Marin präsentiert in diesem Jahr Theaterfotos unter dem Titel Corpul ca un dar“ (Der Körper als Gabe“). Theaterkritiker George Banu dazu:




    Ich bin der Meinung, dass es um eine vielfältige Ausstellung geht. Meistens zeigen die Fotografen das Image eines exzessiven Körpers, eines grotowskischen, choreographischen Körpers. Diesmal sehen wir Bilder eines Körpers in Ekstase, aber auch materielle Bilder des Körpers. Die Vielfalt der Vorschläge, mit denen Mihaela Marin kommt, stimmt mit der von Gabor Tompa vorgeschlagenen Idee überein, und zwar: keine Einzelassuage des Körpers, sondern Bekundungen des Körpers. Es sind ganz subjektive Fotos. Wir erkennen die Wahl des Fotografen einerseits und das fotografierte Werk andererseits.“




    Die Ausstellung enthält ein paar wertvolle Fotos, die von Mihaela Marin in den letzten vier Jahren aufgenommen wurden. Mihaela Marin dazu:



    Das Thema hat Vieles anzubieten, besonders für Theaterfotografie, die im allgemeinen Bewegung, Mimik und Gestik ist. Das einzige Problem war, nur ein paar Fotos auszuwählen. Ich habe mich bemüht, jene Fotos auszuwählen, die eine Beziehung zum Festival haben. Es gibt Bilder, die ich vor vier und vor zwei Jahren beim Theaterfestival geschossen habe. Deshalb habe ich mich sehr gefreut, dass ich die Gelegenheit hatte, sie zeigen zu können. Weitere Fotos haben das Ungarische Staatstheater im Vordergrund. Ich bin überzeugt, dass sie auch den Schauspielern gefallen haben. Sie sind eine sehr begabte Theatergruppe.“

  • Le festival de théâtre “Interferences”

    Le festival de théâtre “Interferences”

    Il est jeune, mais déjà mûr, très courtisé et carrément convoité. Alors qu’il n’est qu’à sa quatrième édition, le Festival de théâtre « Interférences » est à ce jour un événement singulier en Roumanie. Et ce pour nombre de raisons que nous allons survoler tout au long de cette émission, mais surtout parce qu’il est le terrain d’une des plus riches rencontres des cultures à laquelle on a la chance d’assister sur notre continent. Des cultures qui ouvrent mieux leurs yeux, qui se découvrent, qui défient le repli sur soi, mais aussi qui s’interrogent sur leur place dans le monde contemporain, leur devenir et les épreuves du temps présent. Cela se passe à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie. Au micro dAndrei Popov, Oana Grigorescu, journaliste culturelle de Radio Roumanie Cluj, Mihaela Marin, artiste photographe, auteure d’une exposition provocatrice sur le corps du comédien, entre autres, et Vasile Sirli, un des meilleurs compositeurs roumains de musique théâtre, qui vit entre la France et la Roumanie, créateur des bandes son et des ambiances de plusieurs spectacles-repères du théâtre roumain et continental.


  • Offres à l’édition d’automne de la foire du tourisme de Roumanie

    Offres à l’édition d’automne de la foire du tourisme de Roumanie

    Vu que les fêtes dhiver à la roumaine ont un tout autre charme dans un cadre traditionnel, les régions de Maramures et de Bucovine, dans le nord de la Roumanie demeurent des destinations vedettes.



    Lacramioara Beilic, représentante de lAssociation de Tourisme de Bucovine explique que cette région est très recherchée notamment en raison de ses habitants, hospitaliers et très ouverts et de ses traditions soigneusement respectées de nos jours encore. Côté gastronomie, notre interlocutrice avoue que les plats du terroir sont de véritables atouts de la Bucovine : “A loccasion des fêtes dhiver, les habitants de la région préparent toute sorte de plats à base de viande de porc, des feuilles de choux farcies et des brioches réalisées daprès des recettes traditionnelles. Côté boissons, je mentionnerais les différentes liqueurs à base de fruits de bois : myrtille, framboise, fraise. Pour ce qui est des traditions sachez quelles ont été très bien préservées et que nous sommes heureux de les transmettre aux nouvelles générations. Chez nous, les traditions de Noël comme les cantiques et les masqués ont été embrassés par les enfants. Les prix varient selon les services inclus, à partir des offres qui incluent uniquement lhébergement, jusquau paquets tout compris : hébergement, repas et programmes dagrément” a déclaré Lacramioara Beilic, représentante de lAssociation de Tourisme de Bucovine, qui ajoute que les paquets touristiques coûtent entre 180 et environ 300 euros.




    Ce fut sur des sonorités de tambour et de violon à corne que les représentants du centre national dinformation et de promotion touristique Bihor ont présenté les principaux sites touristiques de la région. Ecoutons Soran Zdraur. “Sachez dabord que tout près dOradea, il y a une ville deaux de renom : Felix les Bains. Cest exactement dans la même contrée, dans les régions de Padis et de Glavoi que les touristes peuvent visiter des grottes. A Padis se trouvent les grottes de Chiscau et de Meziad. A loccasion des fêtes dhiver des groupes de chanteurs de cantiques de Noël sillonnent les villages accompagnés de musiciens qui jouent au violon. Cette tradition sappelle Tzurca. Ils entrent dans la cour des villageois pour danser une polka et chanter une cantique. Nous vous attendons donc au comté de Bihor, le plus beau du pays, qui propose toute sorte de sites touristiques, grottes, piscines et itinéraires dans la nature.”



    La ville de Cluj se prépare également à faire la fête et la municipalité est en train daménager au centre-ville un marché de Noël. Et pourtant, Manuela Câmpean, responsable des relations communautaires et du tourisme de la municipalité de Cluj parle dun autre évènement tout aussi recherché : “Lannée prochaine nous serons capitale européenne de la Jeunesse, ce qui signifie que nous allons accueillir le plus important festival dEurope, qui doit sétendre sur 365 jours. Il y aura plein de surprises que je ne veux pas divulguer. Il suffit seulement de dire que chaque jour il y aura au moins un événement ou un festival”.



    La station touristique de Straja est fameuse pour ses endroits où l’on peut pratiquer les sports d’hiver, mais aussi pour ses objectifs touristiques, ses trajets dans les monts de Retezatul Mic et Retezatul Mare, ses chutes d’eau, ses cités daces ou encore pour le château des Corvins qui ne se trouve pas loin. C’est une destination favorable à toute saison, assure Sanda Moroşan, administratrice d’un chalet de la zone de Straja, venue à la foire de tourisme pour présenter des offres à ne pas rater: Premièrement nous avons des offres pour les fêtes de Noël et du Nouvel An, mais aussi pour des séjours de ski d’une semaine. Le paquet de Noël comporte un repas spécial, le 24 décembre, avec des produits traditionnels à base de viande de porc. Les chanteurs de noëls nous rendront visite, Père Noël sera lui aussi présent. Les offres pour cette période varient entre 400 lei (80 euros) pour 3 ou 5 nuités jusqu’à 900 lei (soit 200 euros) en fonction du paquet choisi, de l’endroit et du nombre de nuitées. Pour le Nouvel An, un paquet comportant un séjour de 5 nuités en pension complète, repas festif traditionnel compris, boissons alcooliques comprises et feux d’artifices — tout cela varie entre 1400 lei (350 euros) à 1800 lei (450 euros environ). Nous avons également une offre très intéressante pour la saison d’hiver: un séjour de 5 nuités, arrivée dimanche, départ vendredi, demi-pension, le tout pour 450 lei, soit une centaine d’euros. Je mentionnerais aussi qu’à Straja il y a un parc d’aventure ouvert tant pendant l’été que pendant l’hiver”.



    Enfin, voici quelques suggestions si vous souhaitez vous rendre à Sinaia, fameuse station de montagne située à une centaine de km de Bucarest. Paul Popa est inspecteur spécialisé au Centre d’information et promotion touristique de la ville. Bien que ce soit une station recherchée par les touristes tout le long de l’année, il y a plein de nouveautés cet hiver à Sinaia, affirme Paul Popa: Nous avons finalisé les travaux d’aménagement de la ville qui a désormais un nouveau visage, du point de vue de ses paysages, son architecture. Le centre-ville a été complètement rénové. Et nous voulons promouvoir aussi les offres pour la saison de ski et les événements qui auront lieu à l’occasion des fêtes de fin d’année”.



    Notons aussi que la plupart des hôtels de Sinaia sont dotés de salles de conférences, centres spa, centres de relaxation, centres de loisirs pour toute la famille.



    Enfin, les offres pour les stations du littoral roumain de la Mer Noire ne pouvaient pas manquer à une foire nationale du tourisme. Pour attirer davantage de regards, de jeunes filles habillées en maillots de bains ont annoncé aux visiteurs qu’ils pouvaient déjà se procurer des séjours à la mer pour l’été 2015, les invitants aussi à célébrer les fêtes d’hiver d’une manière inédite: au bord de la mer.

  • Rencontres européennes de Transylvanie 2014 : ruralité et innovations

    Rencontres européennes de Transylvanie 2014 : ruralité et innovations

    Avec la moitié de sa population vivant et travaillant dans le milieu rural, la Roumanie est un des pays européens où l’agriculture joue un rôle économique et social important. Ce secteur a pourtant la vie dure, pour ainsi dire, pour des raisons aussi bien objectives que subjectives. Les problèmes sont nombreux et pour en trouver des solutions, les échanges d’expérience avec des partenaires étrangers sont s’avèrent fort utiles. C’est ce qui se passe en ce moment de l’autre côté des Carpates méridionales, dans le cadre d’un projet intitulé « Rencontres européennes de Transylvanie ». L’Institut français de Cluj est impliqué dans l’organisation de cet événement et son directeur, Benoît Bavouset, répond aux questions dIleana Taroi


  • Sport Club RRI: Orice campion are un început

    Sport Club RRI: Orice campion are un început

    Cel mai bun jucǎtor de tenis al României din ultimii ani, Victor Hǎnescu, îşi multiplicǎ acţiunile din afara arenei. El s-a întâlnit, sǎptǎmâna aceasta, cu tinerii practicanţi ai tenisului din Cluj. Aproape 300 de copii şi juniori au participat la o întâlnire cu valorosul tenisman, în campaniei “Orice campion are un început”, pe care sportivul român o realizează pentru a susţine tenisul românesc.



    În cadrul evenimentului a avut loc o conferinţă cu copiii şi părinţii lor, în care Victor Hănescu a răspuns mai multor întrebǎri.



    Printre altele, Hǎnescu a avertizat asupra efectelor presiunii pe care uneori părinţii o pun asupra copiilor lor, în încercarea de a-i determina să fie performanţi. El a mǎrturisit cǎ urmǎreşte întotdeauna, în aceste întâlniri, să-i facă pe părinţi să înţeleagă că, deşi cheltuiesc sume importante de bani, rezultatele pot veni greu. Sportivul a mai atras atenţia asupra faptului că părinţii ar trebui să verifice dacă copiilor lor le place un anumit sport şi să facă diferenţa între dorinţa copilului şi propria lor năzuinţă.


    În cadrul evenimentului de la Cluj, copiii au avut ocazia nu doar să discute cu jucătorul român, ci şi să schimbe câteva mingi cu acesta, iar apoi să primească autografe şi să facă fotografii.



    Agerpres aminteste cǎ, pentru a susţine dezvoltarea tenisului pentru juniori, Victor Hănescu a lansat în 2013 campania intitulată “Orice campion are un început”, care vizează sprijinirea a mii de elevi şi juniori din toată ţara. In cadrul acesteia, micuţii tenismeni au ocazia să-l cunoască îndeaproape pe Victor Hănescu şi să primească echipamente sportive care să îi ajute în dezvoltarea unei cariere de performanţǎ.



    Când văd atâta dorinţă de afirmare şi talent în fiecare colţ al ţării, sunt convins că România are viitor în tenisul mondial. Sunt entuziasmat de eforturile care se fac la nivel local şi vom continua caravana şi în alte localităţi, unde vom spijini copiii aflaţi la început de drum în tenis”, a declarat Victor Hănescu, potrivit sursei amintite.



    Sǎ adǎugǎm cǎ Victor Hǎnescu este, în continuare, cel mai bine clasat jucǎtor român în ierarhia mondialǎ, în care ocupǎ locul 136. S-a născut la Bucureşti, la 21 iulie 1981. A început tenisul la vârsta de 7 ani, având ca modele jucători precum Ilie Năstase, Goran Ivanisevic şi Pete Sampras. Joacă în turnee profesioniste din anul 2000. In 2001 a fost cooptat în echipa Cupă Davis a României, din care s-a retras recent. In iulie 2009, Victor Hănescu a ajuns până pe locul 26 în ierarhia ATP, poziţie care a reprezentat clasarea sa cea mai bună la nivel mondial.

  • Medizin: Organverpflanzungen in Rumänien nehmen zu

    Medizin: Organverpflanzungen in Rumänien nehmen zu

    In Rumänien wurde vor 10 Jahren die sogenannte Nationale Transplantations-Agentur gegründet. Seitdem ist die Anzahl der Organ- und Gewebetransplantationen um 25-30% jährlich gestiegen. Allein im vergangenen Jahr wurden über 400 Transplantationen durchgeführt (275 Nieren-, 122 Leber- und eine Herztransplantation).



    Von allen Arten von Transplantationen verläuft die Lebertransplantation am schwierigsten. Die meisten Spender sind bereits hirntot. In den restlichen Fällen handelt es sich in der Regel um einen einwilligungsfähigen Familienangehörigen. Über 400 Personen sind auf der Warteliste für eine Lebertransplantation. Die meisten Spenden fanden im vergangenen Jahr statt, dabei wurde der Rekord im Bereich der Lebertransplantationen eingestellt, erklärt Irinel Popescu, der Leiter der Abteilung für Leberchirurgie und -transplantationen der Bukarester Fundeni-Klinik. Er leitete die erste in Rumänien durchgeführte Lebertransplantation.



    2013 war ein au‎ßerordentliches Jahr. Das bedeutet, im vergangenen Jahr haben wir einen regelrechten Sprung in der Statistik gehabt, es war keine progressive Entwicklung. Bei den Lebertransplantationen sprang die Zahl von 75 im Jahr 2012 auf 122 im darauffolgenden Jahr. Es war also ein absolut bemerkenswerter Sprung. Verglichen mit 2013 ist 2014 vor allem die Anzahl der OPs konstant geblieben. In der Klinik Fundeni hatten wir bislang 41 Lebertransplantationen, also wird bis Ende des Jahres eine ähnliche Zahl wie im Vorjahr erreicht, oder etwas darüber. Ein weiterer Erfolg ist der Start des zweiten Transplantationsprogramms beim St. Marien-Krankenhaus. Dort wurden bereits drei Transplantationen durchgeführt. Au‎ßerdem hat es uns eine Freude bereitet, die Kollegen in Chişinău zu unterstützen, die die ersten Transplantationen in der Moldaurepublik durchgeführt haben, mit Leberspenden von lebenden und hirntoten Patienten. Ich würde mir wünschen, auch andere Arten von Transplantationen einführen zu können. Bislang wurden in Rumänien noch keine Lungen- oder Dünndarmtransplantationen durchgeführt. Ich hoffe, dass dies in Zukunft auch möglich sein wird.“




    Etwa 2 Millionen Rumänen leiden an Hepatitis. Wird die Krankheit nicht behandelt, kann sie zu Leberzirrhose und Leberkrebs führen. Die ersten erfolgreichen Lebertransplantationen fanden bereits im April 2000 an der Fundeni-Klinik in Bukarest statt. Zwei Patienten berichten aus ihrer Erfahrung:



    Ich litt an einer Leberzirrhose und musste mich deshalb einer Transplantation unterziehen. Zu dem Zeitpunkt war in Rumänien kein derartiger Eingriff erfolgreich verlaufen. Dennoch hat mich Professor Irinel Popescu im März 2000 operiert und heute, nach 14 Jahren also, geht es mir sehr gut.“



    Ich bin 64 Jahre alt, bin aus Buzău und fühle mich sehr gut, ich habe keine gesundheitlichen Probleme mehr. Ich hatte dasselbe Problem, hatte eine Leberzirrhose in der Terminalphase. Ich habe mich mit der Transplant-Abteilung in Bukarest in Verbindung gesetzt, wusste aber damals nicht, dass die Transplantation auch in Rumänien möglich war. Ich wollte ins Ausland gehen, weil ich dachte, wir verfügen hier über die notwendigen Mittel nicht. Aber Herr Professor versicherte mir, hier würden alle Standards für eine Transplantation erfüllt, wie überall auf der Welt auch. Damals waren nicht sehr viele Personen auf der Warteliste, es gab jedoch wenig Spender. Als eine kompatible Leber verfügbar wurde, haben sich mich angerufen und ich wurde operiert.“




    Die Herztransplantationen sind in Rumänien nach zweijähriger Unterbrechung in Neumarkt/Târgu Mureş und im Bukarester Notkrankenhaus Floreasca wieder aufgenommen worden. Ab 1999, dem Jahr der ersten Herztransplantation, und bis vor zwei Jahren hatten die Ärzte in Neumarkt beachtliche Leistungen erzielt: im Schnitt 10 Transplantationen im Jahr.



    Insgesamt stehen über 3600 Menschen auf den Wartelisten, die meisten auf der Suche nach einer kompatiblen Niere, andere warten auf eine Leber, eine Bauchspeicheldrüse oder ein Herz. Die aus der Staatskasse für das Transplantationsprogramm freigegeben Summen decken ein Fünftel des Bedarfs, man erwartet eine Haushaltskorrektur in Sommer. Ärzte sagen, dass die Transplantationsaktivitäten an sich schlecht entlohnt würden, lassen die Patienten aber gleichzeitig hoffen, wie Professor Dr. Mihai Lucan von der Nierentransplantationsklinik in Cluj/Klausenburg berichtet.



    Rumänien hat sich in diesem Bereich hervorragend entwickelt. Das Schicksal hat uns in eine Region Europas projiziert, die uns andere Denkweisen im Gesundheitsbereich näherbringen sollte. Nichtsdestotrotz gibt es einige Sturköpfe, die nach wie vor die Transplantationsaktivitäten auf demselben Niveau der entwickelten Länder halten wollen, was sicherlich viel mehr Geld kostet, als Rumänien derzeit zur Verfügung hat. Im letzten Jahr hat man in der Tat einen Riesenfortschritt erreicht, als die Spendenrate nach Hirntod viel höher war als in vielen entwickelten Ländern. Wir können also mehr erreichen, es geht auch besser.“




    2006 wurden im Institut für Transplantationen und Urologie die ersten Bauchspeicheldrüsen verpflanzt. Bislang fanden 11 Transplantationen statt, sagt Mihai Lucan.



    Die Entwicklung war am Anfang nicht sehr gut. Das ist ein Bereich der Transplantationsmedizin, der von sehr vielen Entwicklungsfaktoren abhängt. Die Bauchspeicheldrüse ist extrem empfindlich gegenüber jeglichen Eingriffen und in der postoperativen Phase gab es sogar 11 Neueingriffe wegen der akuten Schübe von Pankreatitis, den Patienten ging es aber am Ende gut. Beginnend mit diesem Jahr sind wir ein wenig anders vorgegangen, gemeinsam mit einem Team aus Italien und Österreich. Die Ergebnisse lassen sich sehen, es finden doppelte Transplantationen statt. Man verpflanzt eine Niere und die Bauchspeicheldrüse gleichzeitig. Auf der Warteliste stehen derzeit die Namen von 30 Patienten.




    Zurzeit gibt es in Rumänien 40 Zentren für die Organ-Entnahme. Auf europäischer Ebene entfallen auf 1 Million Einwohner jährlich 20-25 Spender. Es gibt Länder wie Spanien, in denen man eine Zahl von 40 Organspendern erreicht hat. Rumänien ist am Ende der Tabelle zu finden — vier Spender entfallen auf 1 Million Einwohner. Um den europäischen Durchschnitt zu erreichen, müssten sich landesweit 300 Spender anmelden. Und das ist bei einem einzigen Leberzentrum in Fundeni, drei Nierenzentren in Bukarest, Cluj und Iaşi und zwei Herzzentren in Bukarest und Neumarkt nur schwer zu erreichen.



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  • Secretele bucătariei româneşti: Varză à la Cluj

    Secretele bucătariei româneşti: Varză à la Cluj

    Sarmalele în foi de varză dulce sau murată reprezintă una dintre cele mai populare mâncăruri ale bucătăriei româneşti, dar nu chiar cea mai populară. Pentru a nu mai pierde timpul cu pregătirea foilor de varză şi cu răsucirea acestora în jurul grămăjoarelor de carne tocată, puteţi încerca varza à la Cluj. Nimeni nu ştie de ce se numeşte aşa, însă este unul dintre cele mai gustoase preparate gastronomice întâlnite în Transilvania. Are aceleaşi ingediente ca şi sarmalele de varză cu carne, însă umplutura este, cum se spune, “la vedere”.



    Se poate folosi fie varză murată, fie varză dulce, cam un kg şi jumătate. Ne mai trebuie cel puţin jumătate de kg de carne tocată, de porc, de vită sau în amestec, două cepe, o ceaşcă de orez, pastă de roşii, smântână, cimbru uscat sau mărar proaspăt, piper măcinat, boia de ardei dulce şi sare. Dacă avem varză murată, atunci se scot foile una câte una, se spală şi se lasă timp de o oră în apă rece pentru ca să iasă sarea din ea. Tăiem foile de varză ca pentru salată, procedând la fel în cazul în care avem varză proaspătă. Călim uşor varza în ulei sau, pentru a respecta unele reţete din Transilvania, folosim untură în loc de ulei. După ce varza s-a înmuiat, adăugăm pastă de roşii sau suc de roşii şi puţină boia de ardei dulce.



    Separat, călim ceapa tocată mărunt, iar peste ea turnăm carnea tocată în care punem piper măcinat, cimbru uscat în cazul în care folosim varză murată sau mărar proaspăt şi puţină sare atunci când avem varză dulce. Adăugăm şi orezul care trebuie lăsat în apă timp de câteva minute pentru ca bobul să se înmoaie.



    După ce toate ingredientele au fost călite, într-un vas punem un strat cu jumătate din cantitatea de varză, apoi carnea tocată, iar deasupra, restul de varză călită. Se pot adăuga bucăti mici de carne de porc afumată sau cârnati afumaţi, tăiaţi rondele. Se pune vasul în cuptor, la foc potrivit timp de 45 de minute, având grijă să adăugăm, dacă este cazul, apă sau zeamă de varză. Se porţionează, se toarnă puţină smântână deasupra şi se serveşte cu mămăligă şi cu un ardei iute.

  • Secretele bucătariei româneşti: Varză à la Cluj

    Secretele bucătariei româneşti: Varză à la Cluj

    Sarmalele în foi de varză dulce sau murată reprezintă una dintre cele mai populare mâncăruri ale bucătăriei româneşti, dar nu chiar cea mai populară. Pentru a nu mai pierde timpul cu pregătirea foilor de varză şi cu răsucirea acestora în jurul grămăjoarelor de carne tocată, puteţi încerca varza à la Cluj. Nimeni nu ştie de ce se numeşte aşa, însă este unul dintre cele mai gustoase preparate gastronomice întâlnite în Transilvania. Are aceleaşi ingediente ca şi sarmalele de varză cu carne, însă umplutura este, cum se spune, “la vedere”.



    Se poate folosi fie varză murată, fie varză dulce, cam un kg şi jumătate. Ne mai trebuie cel puţin jumătate de kg de carne tocată, de porc, de vită sau în amestec, două cepe, o ceaşcă de orez, pastă de roşii, smântână, cimbru uscat sau mărar proaspăt, piper măcinat, boia de ardei dulce şi sare. Dacă avem varză murată, atunci se scot foile una câte una, se spală şi se lasă timp de o oră în apă rece pentru ca să iasă sarea din ea. Tăiem foile de varză ca pentru salată, procedând la fel în cazul în care avem varză proaspătă. Călim uşor varza în ulei sau, pentru a respecta unele reţete din Transilvania, folosim untură în loc de ulei. După ce varza s-a înmuiat, adăugăm pastă de roşii sau suc de roşii şi puţină boia de ardei dulce.



    Separat, călim ceapa tocată mărunt, iar peste ea turnăm carnea tocată în care punem piper măcinat, cimbru uscat în cazul în care folosim varză murată sau mărar proaspăt şi puţină sare atunci când avem varză dulce. Adăugăm şi orezul care trebuie lăsat în apă timp de câteva minute pentru ca bobul să se înmoaie.



    După ce toate ingredientele au fost călite, într-un vas punem un strat cu jumătate din cantitatea de varză, apoi carnea tocată, iar deasupra, restul de varză călită. Se pot adăuga bucăti mici de carne de porc afumată sau cârnati afumaţi, tăiaţi rondele. Se pune vasul în cuptor, la foc potrivit timp de 45 de minute, având grijă să adăugăm, dacă este cazul, apă sau zeamă de varză. Se porţionează, se toarnă puţină smântână deasupra şi se serveşte cu mămăligă şi cu un ardei iute.

  • Leseförderung in Rumänien

    Leseförderung in Rumänien

    Lesen gehört seit langem nicht mehr zu den Lieblingsbeschäftigungen der Jugendlichen in Rumänien. Eine Meinungsumfrage des Rumänischen Institutes für Soziale Studien hat gezeigt, dass 22% der Jugendlichen überhaupt nicht lesen, während einer von fünf nur ein Buch im Jahr liest. Die Tatsache, dass die Rumänen weder Lust noch Geld für Bücher haben, spiegelt sich auch auf dem Markt der gedruckten Bücher wider, der von Jahr zu Jahr schrumpft.



    Zurzeit befindet sich der rumänische Buchmarkt auf dem letzten Platz im EU-Vergleich. Und das ist der Grund, warum unterschiedliche Verbände, Bibliotheken oder Verlage versuchen, dem breiten Publikum das Lesen mit allerlei Projekten schmackhaft zu machen.



    Die Kampagne România, citeşte-mă!“ (Rumänien, lies mich!“) entstand vor dem Hintergrund einer fehlenden landesweiten Strategie zur Förderung der geschriebenen Kultur. Die Verleger standen deshalb vor gro‎ßen Schwierigkeiten, wenn es um die Lese- und Buchförderung ging, berichtet Lucia Ovezea, die Vorsitzende des Rumänischen Buchhändler-Verbandes.



    Es waren unterschiedliche Aktivitäten vorgesehen, aber wir dachten zunächst an die kleineren Kinder, die insbesondere in diesem Alter für das Buch und das Lesen begeistert werden sollen. Deshalb haben wir die Viertklässler ausgewählt und sie zu einem Lesewettbewerb eingeladen. Der Wettbewerb wurde letztes Jahr in ungefähr 50 Schulen in Bukarest, in allen Schulen in Târgoviște und in Câmpina organisiert. Praktisch haben wir versucht, dem Ganzen eine nationale Dimension zu verleihen. In diesem Jahr hatten wir weniger Fördermittel zur Verfügung. Von daher hat der Verband der Buchverleger, der der Konföderation der Buchverleger und –händler angehört, die Kontrolle übernommen und die Kampagne fortgesetzt — dabei wurden 20 Schulen aus Bukarest mobilisiert. Die Kinder werden in diesem Monat an dem Wettbewerb auf Stadtebene teilnehmen, die Preise werden dann — wie letztes Jahr auch — im Rahmen der Buchmesse Bookfest am 31. Mai verliehen.“



    Weil die Jugend von heute die meiste Zeit vor dem Computer verbringt, hat ein junger Mann aus Klausenburg eine Kampagne zur Leseförderung auf Facebook gestartet. Das Projekt von Victor Miron hei‎ßt Die Bücher im Gesicht“ und hat das Selfie-Konzept als Grundlage. Das setzt die Inszenierung eines sogenannten Buch-Selfies“ voraus, das hei‎ßt ein Bild, auf dem das Gesicht der fotografierten Person von dem gerade gelesenen Buch verdeckt ist. Bislang hat Mirons Initiative Hunderte von positiven Rückmeldungen, Kommentaren und Fotos gesammelt und viele Jugendliche für die Kultur begeistert, wie der Autor selbst erzählt:



    Ich konnte die Leute vom Buchladen Bookstory in Klausenburg überreden, den Kunden, die ein Facebook-Profilfoto mit Buch vorweisen können, einen Rabatt von 10% zu bieten. Das geschah im Februar und die Meldung über diese Ermä‎ßigung hat sehr viele Menschen gefreut. Auf der ersten Seite, auf der ich für diese Aktion warb, hatten innerhalb von einigen Tagen fast 2000 Facebook-Nutzer den Gefällt-Mir-Button gedrückt. Und das hat gezeigt, dass die Leute Interesse daran hatten, nach dem ersten Artikel waren sehr viele Nutzer mit einem Buch auf ihrem Profilfoto zu sehen.“



    Nachdem auf Facebook immer mehr Selfies mit lesenden Menschen zu sehen waren, ging Victor Miron zur nächsten Aktion seiner Kampagne über:



    Unsere Absicht war, sie mit Büchern zu überraschen, an Orten, wo sie es nicht erwarteten… Also haben wir eine kleine Bibliothek in einer Autowerkstatt eingerichtet, die für jede Reparaturarbeit ein Buch verschenkte. Das Motto lautete dort: Egal wie schön dein Auto ist, es kann dich nicht in die Gemütszustände versetzen, die ein Buch verursacht. Und dann hat eine Zahnarztpraxis in Klausenburg ein ungewöhnliches Angebot für die lesenden Patienten. Man bekommt eine 10%-ige Ermä‎ßigung auf die Behandlungskosten, wenn man auf Facebook in die Praxis eincheckt und dabei angibt, welches Buch einem ein Lächeln ins Gesicht gezaubert hat. Wir unternehmen also Ungewöhnliches, um die Menschen aus ihrem monotonen Alltag zu entführen und sie zu veranlassen, ein angenehmes Gefühl dem Lesen gegenüber zu entwickeln, interessante Diskussionen über Bücher zu führen. Wir wissen, dass Menschen sehr positiv auf Preisnachlässe reagieren, allerdings reagieren sie noch viel besser auf Gratisangebote. Deshalb haben wir dem Bürgermeisteramt Klausenburg vorgeschlagen, dass am ersten Sonntag eines jeden Monats Bücher lesende Fahrgäste der öffentlichen Verkehrsmittel diese kostenlos nutzen dürfen. Die Behörden haben bestätigt, dass sie das Konzept im Rahmen einer Buchmesse testen wollen und wir konnten es bereits anlässlich des Internationalen Buchtags umsetzen. Wer ein Buch bei sich hatte, konnte den Botanischen Garten in Klausenburg kostenlos besuchen. Auch diese Aktion war recht erfolgreich, in dem Sinne, dass der freie Eintritt am Karfreitag durch eine einfache Anzeige im Internet angekündigt wurde und, innerhalb von einigen Tagen, 32.000 Menschen erreicht hat — das Bild mit der Gratis-Aktion wurde einfach weitergegeben. Insgesamt haben dann 1230 Personen mit einem Buch unter dem Arm den Botanischen Garten besucht.“



    Der Welttag des Buches wird am 23. April begangen und ist inzwischen zum wichtigen Termin für alle Leseratten geworden. In Bukarest und anderen Städten des Landes fanden an diesem Tag unterschiedliche Aktionen zur Leseförderung statt. Nichtsdestotrotz verbringt der Durchschnittsrumäne laut einer Studie des Nationalen Institutes für Statistik lediglich eineinhalb Stunden im Monat mit Theater-, Kino- und Kunstgaleriebesuchen, während das Lesen in der Freizeit im Schnitt nur 13 Minuten am Tag ausmacht, wobei mit fortschreitendem Alter auch die mit Büchern verbrachte Zeit abnimmt. Lucia Ovezea versucht, die Entwicklung zu erklären:



    Die Welt ist global geworden, es gibt nun das Internet, die Informationen verkehren viel schneller, die Möglichkeiten der Freizeitgestaltung oder die eigene Vorstellungskraft kommen heute auf anderen Wegen zum Ausdruck. Und da ist es klar, dass das Lesen dem Ganzen ein wenig hinterherhinkt, weil viele es als veraltet ansehen oder weil es gar nicht wahrgenommen wird. So ist es nun mal, es sind andere Generationen. Lesen ist aber nach wie vor für recht viele Menschen wichtig. Leider ist der Anteil der Leser in Rumänien im Vergleich zu anderen europäischen Ländern viel geringer, aber damit müssen wir uns abfinden. Im Allgemeinen stagniert das Buch bei uns oder es macht kleine Rückwärtsschritte.“



    Für die Jugendlichen sind audiovisuelle Medien, der Fernseher und der Computer das attraktivere Angebot, im Vergleich zum geschriebenen Text. Die virtuelle Welt hat die jungen Menschen erobert und sie vor den Büchern auf Distanz gebracht. Relativ interessiert sind die Schüler heute noch an den Büchern aus dem Lehrplan.



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  • Projet de protection des oiseaux

    Projet de protection des oiseaux

    Dans deux ans, Cluj-Napoca deviendra la ville la plus accueillante pour les oiseaux sauvages. La Société ornithologique roumaine y mettra en œuvre un projet par lequel les ornithologues, la population et les experts en sylviculture feront de leur mieux pour quun nombre de plus en plus grand doiseaux viennent nicher et passer lhiver dans la ville de Cluj et aux alentours. Une partie des nichoirs ont déjà été installés dans les forêts et les vergers qui entourent la ville.



    Teodora Domşa, coordinatrice du projet, nous en parle: « Le projet a été lancé suite à un fait évident : le patrimoine naturel est fragilisé par la pression anthropique et par le manque dinformation et dintérêt aussi bien du public que de certains responsables. Plus de 40% de la population du comté habite la ville de Cluj. Cette densité de la population a diminué le nombre dhabitats des oiseaux et des endroits où ils puissent nicher. En installant des nichoirs et des distributeurs de graines, nous espérons pouvoir attirer un plus grand nombre despèces doiseaux. A Cluj, nous avons actuellement des moineaux, des hirondelles, des pinsons, des grives, des merles, des piverts et même certains rapaces nocturnes. Les nichoirs, nous les avons installés dans les arbres, camouflés dans le feuillage. Des distributeurs de graines sont prévus pour lhiver, afin daider les oiseaux à se nourrir pendant cette période difficile de lannée. Dans toutes nos activités, nous essayons dattirer des bénévoles. »



    Ce sont les élèves et les étudiants qui se chargeront de nourrir les oiseaux. Ils seront invités au sein de la nature, dans les forêts qui entourent la ville, pour des ateliers lors desquels des maîtres artisans leur apprendront à fabriquer des nichoirs et des distributeurs de graines pour les oiseaux.



    Teodora Domşa: «Tous les nichoirs, les distributeurs de graines et les panneaux informatifs seront installés dès la première année du projet. Cest à nous de prendre soin des nichoirs et des distributeurs, avec le concours des élèves des différentes écoles de la ville. Dautres activités dinformation sont également prévues, censées toucher la quasi-totalité de la population. Le projet dure deux ans et nous aurons deux «Nuits des rossignols » organisées au Jardin botanique. Il sagit dun concert de musique symphonique, doublé, bien sûr, dun concert des oiseaux qui habitent le jardin. Sy ajouteront des observations doiseaux dans le parc ethnographique de la Transylvanie, en juin. Vers la fin de lautomne, nous allons baguer des oiseaux en présence dun large public à proximité des distributeurs de graines. Des matériels dinformation et de promotion seront également distribués. Les résultats de ce projet feront lobjet dun article scientifique. »



    Le projet, dun montant de 74.500 euros, est financé par des fonds non remboursables. (trad. : Dominique)

  • Idee per city-break

    Idee per city-break

    La prima destinazione che vi proponiamo per un city-break in Romania è Iasi, capoluogo dell’omonima provincia nel nord-est del Paese, piena di cattedrali, palazzi impressionanti, musei, con un’offerta molto ricca di mostre e concerti. A Iaşi non esiste un centro pedonale, ma il turista può passeggiare sulle stradine romantiche dove ci sono molti ristoranti con cucina romena e internazionale, ma anche antiche ville.



    A Iasi potete visitare il Palazzo dell’Unione, inaugurato nel 1926, il Palazzo Roznovanu, l’attuale sede del Comune o la Chiesa dei Tre Gerarchi. A Iasi vi aspettano anche tanti altri eventi, come spiega Letitia Popa del Consiglio Provinciale di Iasi.



    Ogni anno, Iasi ospita il Festival Cucuteni 5.000, una fiera nazionale di ceramica tradizionale. Abbiamo aderito anche alla Notte Bianca dei Musei, festeggiata in tutto il Paese. Nel mese di ottobre celebriamo la Festa della città e il pellegrinaggio alle reliquie di Santa Parascheva, custodite dalla Cattedrale, occasione in cui si organizzano molti spettacoli, festività e la Notte Bianca. Vi aspettiamo in qualsiasi stagione, ma l’ideale sarebbe sentire l’odore dei tigli in fiore, sulla collina del parco Copou”, assicura Letitia Popa.



    Il costo di un city break in questa città, che potrebbe includere un biglietto aereo andata e ritorno da Bucarest a Iaşi e due notti di alloggio in un albergo a tre stelle si aggira sui 300 euro.



    Sita nel cuore della Romania, in Transilvania, alle falde delle montagne, Brasov può soddisfare le esigenze di qualsiasi turista. La Chiesa Nera, nella Piazza del Consiglio, eretta nel 1380, è un simbolo della città. Come una curiosità, qui si trova anche la più stretta strada del sud-est europeo, Strada Sforii ovvero la Via dello Spago. Ioana Dobrescu dell’Associazione per lo Sviluppo Turistico di Brasov, vi invita a scoprire la città.



    E’ una delle principali destinazioni turistiche e un brand della Romania. I pacchetti di tre e quattro giorni sono i più richiesti e i prezzi negli agriturismi spaziano da poco più di 100 euro fino a 1.500 euro”, spiega Ioana Dobrescu.



    Sempre in Transilvania, il capoluogo della provincia di Cluj – la città di Cluj-Napoca – vanta una delle più grandi università del Paese, Babeş-Bolyai, fondata nel 1688.



    Ovidiu Campean del Comune di Cluj-Napoca vi invita anche a scoprire il centro storico, la Piazza dell’Unione o quella del Museo, il Giardino Botanico, il Museo etnografico, ma anche le gallerie di arte contemporanea, la Fabbrica di pennelli, il centro di cultura urbana, il casinò, edificio rinnovato di recente con fondi europei, il parco centrale, la Torre dei Sarti e il Teatro Nazionale.



    Il costo di un city break, che include un biglietto aereo andata e ritorno Bucarest-Cluj e due notti di alloggio in un albergo a tre stelle, è di circa 250 euro.



    Qualsiasi delle tre scegliereste come meta per un city break, ne rimarrete impressionati del patrimonio culturale, del paesaggio, ma anche e dell’offerta di svago.