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  • Le club cycliste “Cluj à pédales”

    Le club cycliste “Cluj à pédales”

    Il y a deux mois, Kertesz Jozsef Levente, travaillait encore comme officier de crédit dans une banque de Cluj, ville du centre de la Roumanie. Bien qu’ayant un emploi bien payé et que d’autres enviaient sans doute, Levi a démissionné pour s’occuper exclusivement du club cycliste «Cluj à pédales». Un club créé en 2011, par passion pour le vélo.



    Comment tout cela a commencé, en fait ? Kertesz Jozsef Levente nous le raconte lui-même: « J’ai fondé ce club avec le concours de quelques amis. Je suis passionné de vélo et l’idée m’est venue d’organiser des concours — pour les amateurs plutôt que pour les professionnels. En 2011, nous avons lancé une sorte de championnat avec 6 étapes. Pour la première fois en Roumanie, nous avons prévu une étape de nuit, à travers le centre-ville. Nous avons continué par la série des concours « Le petit cycliste et sa sécurité », destinés aux enfants. Nous souhaitions contribuer ainsi à l’éducation routière des jeunes et des très jeunes. Nous voulons également leur apprendre à se servir, avec plus d’adresse, de ce véhicule à deux roues. D’autres concours se sont ajoutés en 2012, dont le Marathon de Făget. Le nombre des participants a commencé à augmenter, pour atteindre les 500 en 2013. Ils ne sont pas tous membres de notre club, certains sont arrivés d’autres régions du pays et, à notre grande joie et surprise, d’autres pays aussi — notamment de Hongrie et de l’espace de l’ex-Yougoslavie, qui sont les plus proches de Cluj, mais aussi d’Autriche et nous avons même eu un concurrent du Royaume Uni. »



    En décembre 2011, le club cycliste dirigé par Levi a organisé pour la première fois le Cyclo-Noël. Qu’est-ce que le Cyclo-Noël ? Une occasion de procurer de la joie à des inconnus : « Nous nous sommes déguisés en Père Noël et nous avons parcouru la ville, à vélo, distribuant à droite et à gauche des bonbons et d’autres douceurs. Après cette première expérience, nous nous sommes dit que ce n’était pas assez d’aller comme ça en vadrouille dans les rues de la ville et que nous devions prendre sous notre aile protectrice plusieurs écoles. C’est ainsi qu’est née l’idée d’aller dans les écoles destinées aux enfants handicapés. »



    Ils se sont dirigés, donc, vers les écoles qui accueillaient des enfants touchés par des déficiences visuelles et auditives. Quels cadeaux, le Cyclo-Noël peut-il apporter à des enfants si spéciaux ? « Nous avons demandé si nous pouvions trouver quelque part des livres en braille. J’ai appris qu’en Roumanie on n’en imprimait qu’à Bucarest. Pourtant, l’Association des Non-voyants de la capitale ne peut pas en sortir un nombre suffisamment grand pour pouvoir les mettre en vente. Alors j’ai voulu voir s’il existait une imprimante spéciale à l’aide de laquelle un document Word ou PDF pouvait être imprimé en braille. J’ai appris qu’une telle imprimante coûte 4 mille euros. Pour une seule personne, c’est peut-être beaucoup, mais pour une communauté ce n’est pas une somme exorbitante. »



    C’est ainsi qu’est née l’idée d’organiser une soirée caritative au Casino de Cluj, lors de laquelle les petits élèves des écoles spéciales aient l’occasion de vendre de petits objets qu’ils avaient réalisés eux-mêmes, pour acheter l’imprimante Everest Braille, dont ils ont si grand besoin.



    Organisé à l’occasion de Noël, l’événement a été très bien accueilli — notamment par les médias : « Nous avons invité beaucoup de gens, parmi lesquels des personnalités de la ville. Nous avons collecté environ 500 euros. Pour les enfants, ce fut une soirée magique. Le 6 janvier, à ma grande surprise, en regardant le compte ouvert spécialement pour cette imprimante, j’ai constaté que nous avions déjà 2000 euros. Il nous reste à ramasser 2000 euros et, en février, nous souhaitons lancer une autre collecte de fonds, adressée, cette fois-ci, aux meilleurs alpinistes de Roumanie. A cette occasion, nous présenteront également un film documentaire. Et si nous ne réussissons toujours pas à ramasser toute l’argent dont nous avons besoin, nous attendrons le Marathon de Făget, qui approche à grands pas. Ce marathon est le plus grand concours que nous organisons et nous allons verser une partie des fonds que notre club recueille à cette occasion. »



    Nous avons demandé à Levi ce qui le déterminait à associer, dans sa vie de tous les jours, le sport et l’action caritative : « Je peux vous dire que cette soirée du 8 décembre, lorsque nous sommes allés dans cette école pour enfants à déficiences, afin de leur apporter une aide pour Noël, tout le monde a été extrêmement touché. Les 147 cyclo-pères Noëls présents ont eux aussi été très émus. Il faut être là pour voir la joie d’un enfant qui a reçu un petit sac contenant une poupée, une voiture jouet ou un chocolat et de petites choses comme ça. Peut-être ce cadeau ne coûtait-il pas plus de 2 euros. Pourtant, cette joie est pour moi une récompense extraordinaire et je me contente pleinement de l’étreinte d’un enfant venu me toucher le visage pour savoir de qui venait son cadeau. »



    Ça fait deux mois déjà que Levi a démissionné de son poste d’officier de crédit. Même si son existence n’est pas toujours facile, il a de grands projets dont la communauté au sein de laquelle il vit est le principal bénéficiaire : « Je veux organiser le plus d’événements possibles pour la ville de Cluj et pour tout le pays. Le club «Cluj à pédales» ne s’est pas suffisamment développé pour me permettre de mener une vie sans soucis. Et, effectivement, la vie n’est pas facile pour moi. Pourtant, il s’est développé assez pour avoir besoin de ma présence — tout comme une affaire. Si je ne me consacre pas entièrement à ce club, il risque de fermer et tout mon travail depuis 3 ans aurait été inutile. Cette année, je me propose d’ouvrir une école de cyclisme destinée aux enfants de Cluj et je dois être disponible pour m’occuper des jeunes que nous souhaitons former comme cyclistes. » (trad.: Dominique)

  • Das Theater „Anton Pann“ in Râmnicu Vâlcea

    Das Theater „Anton Pann“ in Râmnicu Vâlcea

    Ich glaube nicht, da‎ß es noch ein anderes Theater wie dieses in einer Ortschaft mit 200.000 Einwohnern gibt — neu, elegant, ausgestattet mit der besten modernen Technik. Ich werde auch das Internationale Theaterinstitut über diesen einmaligen glücklichen Fall informieren.“ Das sind die Worte des gro‎ßen rumänischen Schauspielers Radu Beligan über das Theater Anton Pann“ in Râmnicu Vâlcea, eine Bühne, auf der im Laufe der Jahre berühmte Regisseure wie Silviu Purcărete oder Alexandru Dabija inszeniert haben.



    Das Theater Anton Pann“ wurde in Mai 1990 als profesionelle Bühne offiziell eröffnet, aber die lokale Theatertradition ist über 100 Jahre alt. Das Volkstheater in Râmnicu Vâlcea war zwischen 1960 und 1980 eine der besten Bühnen für Laienschauspieler in Rumänien. Die Aufführungen Lăpuşneanul“ in der Regie von Dan Micu und Piaţeta“, inszeniert von Silviu Purcărete, sind als gro‎ße Ereignisse in die jüngste Geschichte dieses Theaters eingegangen. Seit mehr als einem Jahrzehnt leitet der Regisseur Adrian Roman das Theater Anton Pann“ — während dieser Zeit gelang es ihm, die Truppe zu verjüngen:



    Seit einigen Jahren bemühen wir uns, das Durchschnittsalter unserer Truppe auf das jüngste zu bringen. Ursprünglich war das Theater ‚Anton Pann‘ ein Volkstheater mit einer Truppe von Laienschauspielern. Als ich im Jahr 2000 die Leitung dieses Theaters übernahm, wollte ich eine Truppe von Profi-Schauspielern bilden. Am Anfang stellte ich mehrere junge Absolventen der Theaterschule in Craiova ein; später, das hei‎ßt vor etwa zwei Jahren, schaute ich nach Cluj und brachte eine Hälfte der Schauspielklasse des Professors Miklós Bács nach Râmnicu Vâlcea. Miklós Bács bewundere ich sehr, er ist ein fantastischer Professor und ein besonderer Mensch, der seinen Absolventen eine spezielle Geisteshaltung einflö‎ßt. Das sind nicht blo‎ß junge Schauspieler, sondern Menschen mit einer ausgezeichneten Einstellung in Bezug auf ihre Arbeit und die Bühne — das ist schon etwas Besonderes, so etwas habe ich bei anderen jungen Schauspielern, die in meinem Theater gearbeitet haben, nicht erlebt. Das war der Anfang der Geschichte — dann sind noch drei Absolventen von der Klasse der Professorin Miriam Cuibus zu uns gekommen. Insgesamt haben wir 15 Schauspieler — 5 von der alten Truppe und 10 junge Kollegen.“



    Einige Regisseure kannten bereits diese wunderbaren jungen Schauspieler von anderen Projekten. Cristi Juncu und Vlad Massaci zum Beispiel sind speziell nach Râmnicu Vâlcea gekommen, um mit dieser Truppe zu arbeiten. Adrian Roman dazu:



    Ich versuche, Regisseure, die wir schon kennen, die sich mit dem Theater ‚Anton Pann‘ angefreundet haben, hierher zu bringen. Gro‎ße Namen sind zu teuer, wir können uns nicht leisten, sie zu bezahlen. Die Regisseure, die bereits unsere Freunde sind, kommen gerne zu uns und machen uns auch ein Rabatt. Das Theater ‚Anton Pann‘ ist wirklich ein schönes Haus, wo man sehr gut arbeiten kann. Im Unterschied zu anderen Theatern, vor allem zu den Theatern in Bukarest, wohnen die Schauspieler hier, im Haus — es ist also sehr leicht, sie zusammenzubringen und mit dem gesamten Team kontinuierlich zu arbeiten, nicht nur bei der Generalprobe, wie in anderen Häusern. Im Sommer veranstalten wir auch Workshops – wir haben Unterkunftsmöglichkeiten, und es funktioniert sehr gut. Wir haben auch eine schöne Terrasse und einen exzellenten Probesaal, oben, auf dem Theatergebäude. Die Gäste, die uns besucht haben, haben versprochen, mit interessanten Projekten zurückzukommen. Wir versuchen, ein Team zu bilden, das unser Theater in eine gewisse Richtung orientieren soll.“



    Die Orientierung des Theaters Anton Pann“ bringt eine gewisse Publikumskategorie ins Theatersaal. Dazu der Intendant Adrian Roman:



    Wir zählen vor allem auf ein junges Publikum. Eine Truppe von jungen Schauspielern zieht ein junges Publikum an, das habe ich schon feststellen können. Die jungen Schauspieler besitzen die notwendige Offenheit und Mobilität. Für ein Provinztheater ist Mobilität besonders wichtig — in Kleinstädten sind die Leute nicht so beweglich, daher müssen wir ihnen entgegenkommen. Nach und nach hat unser Publikum gesehen, da‎ß wir eine gute Truppe sind, die gute Aufführungen auf die Bühne bringt. Die älteren Leute kommen eher ins Gewerkschaftshaus, wo Stücke mit bekannten Schauspielern aufgeführt werden. Langsam bilden wir aber unser eigenes Publikum. Wir haben auch eine Kindertheatertruppe, die sehr gut mit den jungen Zuschauern kommuniziert. So lernen die Kinder sehr früh den Weg ins Theater, sie verstehen, wie eine Theateraufführung funktioniert und so bilden wir unser Publikum von klein auf. Wir gewinnen sie fürs Theater.“



    Einer der Regisseure, die das Theater Anton Pann“ kennen- und liebengelernt haben, ist Cristi Juncu. In der Spielzeit 2013-2014 inszenierte Cristi Juncu eine Premiere auf der Bühne dieses Theaters — das bewegende Stück Die Belgrader Trilogie“ von Biljana Srbljanović über das Immigrantenleben in Prag, Sydney oder Los Angeles, gespielt von den 10 sehr jungen Schauspielern des Theaters. Zu dieser Truppe gehört auch Vlad Bârzanu, der 2012 die Theateruniversität in Cluj/Klausenburg absolviert hat. 2013 wurde Vlad Bârzanu bei den UNITER-Preisen in der Kategorie Nachwuchsschauspieler“ nominiert, für die Rolle des Bälgenflickers Flaut aus dem Stück Ein Sommernachtstraum“ von Shakespeare, inszeniert von Bálint Botos beim Theater Anton Pann“. In einer Zeit, in der junge Theaterschulabsolventen oft als unabhängige Schauspieler von einer Bühne zur anderen wechseln müssen, zieht Vlad Bârzanu den Status eines fest angestellten Schauspielers vor:



    Die gegenwärtige Tendenz ist, als unabhängiger Schauspieler von einem Theater zum anderen zu wechseln, aber ich fühle mich als festes Mitglied dieser Truppe besonders gut. Ich bin Teil eines Teams, das ich gut kenne — die meisten Schauspieler kannte ich schon von der Theaterschule, wir waren Kollegen. Es ist auch sehr gut, einen festen Arbeitsplatz zu haben — heutzutage gibt es sehr viele junge Schauspieler, die nach dem Abschlu‎ß keinen weiteren Weg sehen. Und da kommt auf einmal ein Theaterintendant auf einen zu und sagt: ‚Ich habe dich auf der Bühne gesehen, ich möchte dich in meine Truppe haben.‘ Was kann man dazu sagen? ‚Wow, danke, natürlich, ich bin dabei!‘ Für mich ist es perfekt so, ich habe einen sicheren Arbeitsplatz, ich bin nicht weit von Bukarest entfernt, ich kann weiter studieren und mein Magisterdiplom machen, was will ich mehr? Das traf sich wirklich gut!“



    Die Belgrader Trilogie“ präsentiert mit einem lachenden und einem weinenden Auge die Herausforderungen und die Schwierigkeiten der jungen Leute, die sich als Immigranten in einem neuen Land irgendwie durchschlagen müssen. Vlad Bârzanu spricht über die Art und Weise, wie er seine Rolle als Immigrant vorbereitet hat:



    Ich dachte nicht so viel an die Position des Immigranten — ich dachte mehr an die Beziehung zu meinem Bruder. Ich konzentrierte mich zuerst auf die Beziehung zwischen uns beiden, ich verarbeitete sie, und dann entwickelte sich auch die folgende Stufe der Beziehung zwischen Menschen, die nicht zuhause sind, die in einem fremden Land, allein, ohne Freunde, fern von ihren Lieben leben müssen… Es ist schwer, aber es ist auch schön. Als Schauspieler kann man in einer solchen Situation sehr viel erzählen. Was wollte ich mit der Rolle des Mika sagen? Das ist ein Stück aus der Erlebnis der Heimatferne und wie man damit zurecht kommt. Jeder von uns hat so etwas erlebt — fern von der Heimat leben, unsicher sein, nicht wissen, was der morgige Tag bringen wird, etwas tun, was man eigentlich nicht möchte, und all das als Existenz auf sich nehmen — eine ewige Unsicherheit und Sehnsucht nach seinen Lieben. Vielleicht habe auch ich so etwas zu spüren bekommen — ich bin in Baia Mare, im Nordwesten Rumäniens geboren und aufgewachsen, habe in Cluj/Klausenburg, in der Landesmitte, studiert, und jetzt lebe ich im Süden, in einer ganz anderen Region des Landes. Ich bin von zuhause weit entfernt, ich bin auch ein kleiner Emigrant — wenn man es so sehen will. Selbstverständlich ist meine Situation nicht so kompliziert wie die eines echten Emigranten, aber das hat meine Einbildungskraft angefeuert.“



    Erst seit dem 25. September 2009 hat das Theater Anton Pann“ ein eigenes Haus — an jenem Tag wurde das erste Theatergebäude, das als professionelles Schauspielhaus geplant, gebaut und eingerichtet wurde, in Râmnicu Vâlcea eröffnet. Das Haus hat zwei Theatersäle, ein Amphitheater im Freien, ein Probesaal, eine Terrasse und mehrere Unterkunftsräume — somit besitzt das Theater Anton Pann“ in Râmnicu Vâlcea eines der modernsten und am besten ausgestatteten Theatergebäude in Rumänien.



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  • Künstliches Blut – eine nobelpreisträchtige Erfindung?

    Künstliches Blut – eine nobelpreisträchtige Erfindung?

    Ein Forscherteam aus Rumänien hat ein Rezept für künstliches Blut entwickelt. Die blutähnliche Emulsion könnte in der Notfallchirurgie angewendet werden. Bisher wurde das Produkt zwar nur an Mäusen getestet, die Wissenschaftler sind aber zuversichtlich, es eines Tages auch an Menschen anwenden zu können.



    Rumänische Forscher an der Universität in Cluj (Klausenburg) haben synthetisches Blut entwickelt, das bei medizinischen Notfällen als Ersatz für Blutkonserven zum Einsatz kommen könnte. Ausgangsstoff für das künstliche Blut ist Hämerythrin, ein Sauerstoff transportierendes Protein, das bei einigen wirbellosen Meerestieren vorkommt. Die Fachleute meinen, dies sei eine Erfindung, die den Nobelpreis für Medizin verdienen würde, aber die Unsicherheit betreffend deren Finanzierung in Rumänien könnte das ganze Projekt gefährden. Was ist eigentlich das künstliche Blut? Eine erste Antwort kommt von Radu Silaghi-Dumitrescu, dem Leiter des Forscherteams, das seit 2007 an diesem Projekt arbeitet:



    Das ist kein permanenter Blutersatz, sondern vielmehr eine Übergangslösung, die dem menschlichen Körper erlaubt, die eigene Blutversorgung zu regenerieren. Das ist ein Stoff, den man in Notfällen einsetzen könnte, wenn das Opfer viel Blut verloren hat. Der erste Noteingriff wäre, eine solche Übergangslösung in den Kreislauf einzuführen, damit das Herz weiterhin Sauerstoff an die Organe liefert. Das ist kein endgültiger Ersatz für das natürliche Blut; das menschliche Blut hat viele anderen Funktionen, es enthält zum Beispiel spezielle Körperchen, die fürs Immunsystem unentbehrlich sind.“



    Das Neue an der rumänischen Erfindung ist, da‎ß die Ersatzflüssigkeit genauso wie das natürliche Blut den Sauerstoff transportiert, da‎ß sie vollkommen keimfrei ist und als Syntheseprodukt in unbegrenzten Mengen im Labor hergestellt werden kann. Zum Herstellen von syntethischem Blutersatz wurde Hämerythrin, ein Protein aus Seewürmern, verwendet. Dieses Protein enthält Eisen, wie das Eiwei‎ß Hämoglobin, das im natürlichen Blut enthalten ist, und hat einen höheren Widerstand gegen Stressfaktoren. Anfangs wurde Hämerythrin aus Blut von Seewürmern gewonnen; nun wird es mit Hilfe von genetisch veränderten Bakterien im Labor hergestellt. Neben dem Protein Hämerythrin enthält die Flüssigkeit Wasser, verschiedene Salzverbindungen und bei gewissen Präparaten auch Albumin, ein weiteres Protein als Schutzelement vor Stressfaktoren. Radu Silaghi-Dumitrescu mit weiteren Details:



    Seit einigen Jahrzehnten versuchten die Forscher, das Problem des künstlichen Blutes zu lösen. Meine Chance war, da‎ß ich über Jahre hinweg in zwei verschiedenen Forscherteams arbeitete. Erstens war ich Mitglied eines Teams in den Vereinigten Staaten — dort studierte ich gewisse Moleküle, die aber mit dem Blut nicht zu tun hatten, sie waren blo‎ß Transportmittel, Instrumente im Forschungsverfahren. Dann arbeitete ich in einem Forscherteam in Gro‎ßbritannien, das sich mit dem künstlichen Blut beschäftigte. Aus den zwei Erfahrungen ergab sich eine mögliche neue Lösung, und als ich nach Cluj zurückgekehrt war, versuchte ich, diese Lösung praktisch umzusetzen. Zum Glück erklärten sich unsere Kollegen aus den USA und Gro‎ßbritannien bereit, uns bei den Forschungen in Cluj zu unterstützen.“



    Radu Silaghi-Dumitrescu präzisierte, da‎ß das synthetische Blut nicht länger als zwei Tage im Körper bleiben darf, weil es sich nicht um einen permanenten Blutersatz handelt:



    Unser Ziel war, eine Flüssigkeit zu entwickeln, die vorübergehend den Körper mit Sauerstoff versorgt, bis die eigene Blutversorgung wieder funktioniert oder bis der Patient echtes menschliches Blut von Spendern erhält.“



    Das Besondere an diesem synthetischen Blut ist der Einsatz des Proteins Hämerythrin, das Stressfaktoren deutlich stärker widersteht. Die Kunstblutreserve wurde den Forschern zufolge erfolgreich an Mäusen getestet. Dabei gelang es, das Blut der Mäuse gegen synthetisches Blut auszutauschen, ohne dass es zu Absto‎ßungserscheinungen kam. Die Mäuse hatten den Ersatz maximal einen ganzen Tag im Körper, bis sich ihr körpereigenes Blut wieder regeneriert hatte. Weitere Vorteile der Hämerythrin-Konserve: Sie wäre blutgruppenübergreifend einsetzbar, müsste nicht gekühlt werden und könnte langfristig aufbewahrt werden. Auch der Einsatz von Instant-Blut wäre in Zukunft denkbar, zum Beispiel in Krisen- oder Kriegsgebieten. Bis zur Anwendung am Menschen sind allerdings noch weitere Forschungen nötig. Radu Silaghi-Dumitrescu dazu:



    Wir bräuchten noch etwa zwei Jahre, um das Produkt auf Zellkulturen und Versuchstieren zu testen. Wir müssen sicher sein, da‎ß keine Nebenwirkungen auftauchen. Der nächste Schritt wären dann die Tests auf freiwilligen menschlichen Versuchskandidaten. Wenn diese Versuche, die weitere zwei bis drei Jahre dauern könnten, mit Erfolg abgeschlossen werden, könnten wir eine Genehmigung für die Verwendung von künstlichem Blut in Krankenhäusern beantragen.“



    Es gab schon mehrere Unternehmen, die sogar mit Unterstützung der US-Armee versucht hatten, künstliches Blut herzustellen, aber die meisten dieser Unternehmen sind gescheitert, weil die klinischen Tests nicht die erhofften Ergebnisse brachten. Radu Silaghi-Dumitrescu ist aber zuversichtlich, da‎ß synthetisches Blut in Rumänien hergestellt werden kann:



    Ich bin sicher, da‎ß wir es schaffen werden. In Cluj und auch in anderen rumänischen Gro‎ßstätden arbeiten viele Fachleute und Forscher, wir besitzen das Know-How, es gibt auch mögliche Investoren und finanzielle Ressourcen, um diese Idee zu verwirklichen. Letzten Endes ist es nicht so wichtig, wo das künstliche Blut hergestellt wird, aber ich bin davon überzeugt, da‎ß wir es auch in Rumänien produzieren können.“



    Die rumänischen Forscher hoffen, in den nächsten Jahren klinische Tests mit Blutersatz an Menschen durchführen zu konnen. Ferner beabsichtigt das Team, künstliches Blut mit viel niedrigeren Herstellungskosten zu produzieren, als zurzeit die Vorbereitung von menschlichem Blut für Transfusionen kostet.



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  • A la Une de la presse roumaine du 09.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 09.12.2013

    Les protestations contre l’exploitation du gaz de schiste par le géant gazier Chevron, dans la petite commune de Pungesti, du nord-est de la Roumanie, occupe largement les principaux journaux roumains aussi. Les revendications se taillent d’ailleurs la part belle dans l’ensemble de la presse centrale, qui commente également sur la grève générale des transporteurs roumains. A lire aussi sur la « recette surprise » grâce à laquelle 83% des ex-employés des anciennes usines Nokia de la région de Cluj, dans l’ouest du pays, ont trouvé de nouveaux emplois.


  • A la Une de la presse roumaine du 03.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 03.12.2013

    Après le refus du président roumain, Traian Basescu, d’avaliser le mémorandum du gouvernement visant les négociations avec le FMI, la controverse entre l’exécutif et la présidence de la République occupe largement les principaux quotidiens roumains. Néanmoins, deux autres dossiers se font de la place à la Une — un classement mondial de la corruption par pays, où la Roumanie descend quelques marches, ou encore le portrait des deux villes roumaines les plus cosmopolites, Cluj et Timisoara.


  • Das Festival „Temps d’Images“

    Das Festival „Temps d’Images“

    Temps d’Images — Bilderzeit, aber auch Bilder unserer Zeit. Theater, Tanz, Videokunst — alle zusammen in einem Festival, das sich auf die soziale Funktion der Kunst konzentriert:



    2008 sah das Festival ein bi‎ßchen anders aus — die jetzige Orientierung entstand im Laufe der Zeit. Wir brauchten drei Auflagen, um unsere Zielrichtung genau zu erkennen. 2011 war ich von den sozialen Bewegungen in der arabischen Welt tief beeindruckt, es wurde mir klar, da‎ß wir wichtige Zeiten erleben und die jüngsten sozialen Umwandlungen die Gegenwartsgeschichte prägen werden. Alles, was wir bei unserem Festival zusammen mit den eingeladenen Künstlern unternehmen, sollte diesen für unsere Zukunft extrem wichtigen Moment widerspiegeln. So haben wir angefangen, soziale Themen zu behandeln, oder Themen, die in enger Verbindung mit den sozialen und wirtschaftlichen Entwicklungen unserer Zeit stehen. Ich bin der Ansicht, da‎ß die Kunst eine neue Perspektive auf die sog. ‚Sisyphus-Arbeit‘ der Menschen öffnen könnte.“



    Das war Miki Braniște, Vorsitzende des Verbandes ColectivA und Leiterin des Festivals Temps d’Images“. Die 6. Auflage des Festivals Temps d’Images“ in Rumänien fand in der ersten Novemberhälfte in Cluj/Klausenburg statt; das Festival hat aber eine ältere, europäische Geschichte. 2002 starteten der Fernsehkanal Arte und La Ferme du Buisson — die Nationalbühne Marne la Valée aus Frankreich — das Projekt Temps d’Images“, ein Festival mit Theater, Tanz, Photo- und Videokunst. Seitdem wuchs das Festival ununterbrochen und jetzt läuft es in 10 Ländern — in Belgien, Estland, Frankreich, Deutschland, Italien, Portugal, Polen, Rumänien, Ungarn und in der Türkei.



    Jede rumänische Auflage des Festivals Temps d’Images“ hatte ein anderes Thema, das vom Sozialbereich inspiriert wurde. Alle Themen verbindet aber ein gemeinsamer roter Faden. Miki Braniște dazu:



    Letztes Jahr hatten wir das Thema ‚Zukunft‘ und dieses Jahr konzentrieren wir uns auf das Thema ‚Solidarität‘. Aus den Gesprächen mit dem Publikum und den Künstlern bei der vorigen Auflage ist uns klar geworden, da‎ß man allein nichts auf dieser Welt schaffen kann. Wir brauchen einander, und wir müssen über den Begriff ‚Solidarität‘ hinausschauen, nach den Ursachen der Solidarität suchen. Ich wäre daran interessiert, Künstler aus Japan einzuladen, wo die Umweltprobleme sehr aktuell sind. Die Umweltthematik, die in der Kunst sehr wenig reflektiert wird, wird von jetzt an für uns alle besonders wichtig.“



    Bei der diesjähigen Auflage des Festivals Temps d’Images“ war das Thema Solidarität“ in irgendeiner Form in allen Events wiederzufinden. Die Festivalleiterin Miki Braniște mit weiteren Details:



    Wir führten viele Debatten, an denen rumänische und ausländische Künstler, Festivalproduzenten und Festivalleiter teilgenommen haben. Obwohl jeder von ihnen die Situation in seiner Heimat dargestellt hatte, haben wir verstanden, da‎ß Solidarität eine globale Frage ist, da‎ß wir alle Solidarität brauchen. Dieses Thema beschäftigte auch das Publikum des Festivals, wir erhielten viel Feedback. Wir haben ein gro‎ßes Bedürfnis nach Kommunikation, bei den Debatten reichte uns die Zeit nie aus. Die Debatten können wir aber auch nach dem Festival hier in Cluj fortsetzen. Wir können versuchen, Lösungen zu finden, damit die Menschen ihre Rolle als Bürger besser verstehen und mehr Anteil nehmen.“



    Über Solidarität erzählt auch die Tanzperformance Parallell“, geschaffen von Ferenc Sinkó und Leta Popescu und aufgeführt von Lucia Mărneanu und Kata Bodoki-Halmen. Diese Tanzaufführung hat die Theaterkritikerin Oana Stoica tief beeindruckt:



    Diese Performance beginnt als Gegenwartstanz und endet als Theateraufführung. Das Ganze zielt auf Probleme der Gender-Identität, nämlich auf die lesbische Identität ab; es ist eine Gegenüberstellung der Art und Weise, wie Männer und Frauen einander betrachten und zeigt, wie die Gesellschaft Vorurteile und Klischees schafft. Es geht um die Klischees, die jeder von uns auf den anderen projiziert, von der Sinnlichkeit bis zur Sexualität, es geht um Differenzen jeder Art. Die Aufführung ist sehr beeindruckend, die Darstellung der zwei Tänzerinnen ist ganz unterschiedlich von dem, was wir normalerweise auf den rumänischen Bühnen zu sehen bekommen. Der Tanz und der gleichzeitig poetische und sozial engagierte Text werden in physischer Form zusammengeschmolzen. Die Aktion ist sowohl physisch als auch textverbunden. Die zwei jungen Frauen, die parallell in verschiedenen sog. ‚Räumen‘ tanzen, gehen im Laufe der Aufführung von der weiblichen zur männlichen Identität über.



    Die Programmauswahl für das Festival Temps d’Images“ sei dem gegenwärtigen Spezifikum des rumänischen Theaters angepa‎ßt worden; es ging um Texte mit starkem sozialen Engagement, die vom Alltag inspiriert wurden, sagte die Theaterkritikerin Oana Stoica. Ihr Abschlu‎ßkommentar synthetisiert das Besondere des Projekts Temps d’Images“ und zeigt, warum unsere Gesellschaft dieses Festival braucht. Oana Stoica:



    Die sozialen Probleme werden in der Kunst in Form von Fragen reflektiert, in dem Sinne, da‎ß der Künstler gewisse Probleme und Laster der Gesellschaft darstellt. Es werden Probleme und Fragen aufgeworfen, aber keine Lösungen geboten. Es ist nicht die Aufgabe des Künstlers, Lösungen oder Heilmittel zu finden; er mu‎ß nur die Wunde blo‎ßstellen. Genau das braucht das Publikum — seine Probleme werden in verbaler Form ausgedrückt, in einer Form, die es sich noch nicht vorgestellt hatte. Meiner Meinung nach sollten die Kunst, das Theater in Rumänien mehr über die Probleme der Menschen von heute sprechen, auf Metaphern verzichten und Klartext reden.“



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  • Création du Centre d’études africaines, à Cluj

    Création du Centre d’études africaines, à Cluj

    RRI Spécial frappe aujourd’hui aux portes de l’Afrique. Un continent quelque peu oublié ou ignoré dans la Roumanie post-communiste, et plus généralement dans les pays de l’Europe centrale et de l’est… Comment et surtout pourquoi en est-on arrivé là ? Et ce, d’autant plus qu’il y a une vingtaine d’années les jeunes africains sillonnaient les pays du bloc communiste, et surtout la Roumanie, en tant que boursiers de ces Etats. Si les routes vers l’est commencent pourtant à être redécouvertes dernièrement, ce mouvement est encore très timide. Grâce aux efforts de plusieurs enthousiastes, le continent noir pourrait bientôt ne plus être une tache blanche sur les cartes des Roumains…



    Un bout d’Afrique existe désormais en Transylvanie… Deux spiritualités que tout semble séparer se donnent la main à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie. C’est là que le premier Centre universitaire d’études africaines s’ouvre cette semaine à l’Université Babes-Bolyai, une des plus importantes du pays. Eclairage avec Ciprian Mihali, ambassadeur de Roumanie au Sénégal, Sergiu Miscoiu, maître de conférences en sciences politiques et initiateur du Centre d’études africaines et du Centre de réussite universitaire et Benoît Bavouset, directeur de lInstitut français de Cluj. Invité spécial – Abdoul Aziz Mbaye, ministre sénégalais de la culture.


  • Le taudis et la modernisation de la Roumanie

    Le taudis et la modernisation de la Roumanie

    Les Principautés roumaines ont entamé leur histoire moderne par le plus ample processus de transformation politique, administrative, économique, sociale et culturelle. Selon les sources documentaires relatives à cette époque, la reconstruction était absolument nécessaire. C’étaient les conditions de vie de la paysannerie qui influençaient le plus les penseurs de la société. Depuis les logements et l’hygiène jusqu’à l’aspect des paysans, les réformateurs ont conçu des programmes sociaux censés aboutir à l’émancipation des paysans. Tout héritage des siècles antérieurs a été rejeté et discrédité. L’une des cibles de prédilection des réformateurs sociaux a été le taudis, logement à demi enterré, typique de la campagne roumaine en ces temps-là.



    C’est Dinicu Golescu, boyard éclairé et principal réformateur social de la Valachie des années 1820, qui a écrit le texte le plus influent sur la vie miséreuse des paysans roumains. Voici ce qu’il en affirmait dans un article paru en 1826: «le paysan roumain n’a ni église, ni maison, ni grange, ni char, ni bœufs, ni vache, mouton ou volailles, ni même un lot de terre cultivée, il n’a donc rien du tout. Tout ce qu’il possède c’est un taudis à demi enterré, un trou où il vit coincé avec sa femme et ses enfants autour de l’âtre. A l’extérieur, il y a une cheminée en paille tressée recouverte de bouse séchée». Le taudis devient ainsi un véritable symbole de la société roumaine en retard sur son époque.



    L’historien Constantin Barbulescu de l’Université Babes-Bolyai de Cluj explique comment les médecins de l’époque s’étaient inspirés des descriptions faites par les premiers réformateurs sociaux : « Sur l’ensemble des habitations rurales, le taudis a été le plus incriminé du point de vue de l’hygiène. Considéré comme totalement insalubre, ce type de demeure paysanne a alimenté le discours médical. Un discours négatif plein de mots accusateurs à l’adresse de la vie des villageois en ces temps – là. En 1830, le docteur Constantin Caracas passe en revue tous les clichés du discours médical, à savoir les dimensions modestes, les matériaux de construction insalubres, les permanents amas d’excréments d’animaux, la boue des cours défoncées, l’absence d’annexes pour les animaux. Les médecins de la deuxième moitié du 19e siècle s’emploient à construire autour de ces images -symboles. Ils poursuivent la tradition de l’image négative de l’habitation paysanne et colportent des représentations préexistantes avec toutefois pour ambition de fournir un support scientifique. A la fin de la 8e décennie du 19e siècle, le docteur Istrati étudie d’un point de vue scientifique les conditions de vie insalubres dans lesquelles vivaient les ruraux. Bien qu’il ait la prétention d’y faire de la science, le docteur Istrati ne fait que décrire les habitations paysannes dans un langage scientifique mais d’une manière pas trop différente de celle de ses prédécesseurs. Toute cette terminologie a le rôle de donner des apparences scientifiques au texte profane et à la démarche descriptive des médecins. »



    Pour sa part, le docteur Constantin Istrati notait que les conditions de vie des paysans étaient pires que celles des Zoulous et faisait référence à une population africaine pour mieux rendre la dimension du désastre. L’image des paysans et des habitants des taudis allait elle aussi se transformer en passant de la compassion au complexe de supériorité. Constantin Barbulescu: « Si l’on met en miroir les descriptions de l’habitat rural de la fin du 18 e siècle ou encore du début du 19e siècle et les textes médicaux de la deuxième moitié du siècle, la différence n’est pas significative: mêmes taudis misérables, même pauvreté extrême. N’empêche, l’interprétation qu’on donne à ces deux types de textes si ressemblants, est hautement différente. Golescu et la plupart des voyageurs étrangers placent ce type d’habitation dans le contexte plus large d’une terrible exploitation à laquelle le paysan de l’époque était soumis par les autorités fiscales. Le texte de Golescu émane de la douleur et de la compassion « illuminée et chrétienne envers ces êtres divins », envers les paysans. Vers la deuxième moitié du siècle, les médecins, plus imprégnés de christianisme et ayant déjà fait leurs études en Occident au nom de la science et du progrès, transforment «ces créatures divines» en simples barbares sur lesquels ils se contentent de poser un regard ironique et méprisant. Les paysans du docteur Istrati vivent pour la plupart dans des taudis insalubres, primitifs et dans des conditions ‘qui nous poussent à nous demander si dans leur cas, on pourrait vraiment parler d’un progrès quelconque depuis la préhistoire.»



    C’était là, si vous voulez, une façon élégante d’affirmer que «les paysans et leurs taudis appartiennent à la nuit des temps». Pour les réformateurs sociaux et les médecins, la persistance de ce type d’habitat considéré comme immonde ternissait l’image d’une Roumanie aux prétentions européennes au début du XXe siècle. Du coup, la réforme de l’urbanisme s’était donné pour objectif de faire disparaître les taudis. Il faut dire pourtant que ce ne fut pas le durcissement de la loi, mais la mode qui a poussé les paysans roumains à renoncer à vivre dans des taudis. A la veille de la Grande Guerre, le nombre de taudis représentait à peine 10% du total des maisons paysannes de Roumanie.

  • QSL 6 / 2013

    QSL 6 / 2013

    Die Regionalsender des Öffentlich-Rechtlichen Rundfunks Rumäniens bilden ein Netzwerk, das die Hörerinnen und Hörer landesweit mit Programmen versorgt. Als Teil der Rumänischen Hörfunkgesellschaft (SRR) sind die Regionalsender marktführend und erfreuen sich gro‎ßer Glaubwürdigkeit. Die Programme tragen den lokalen und regionalen Ereignissen und Gemeinschaften Rechnung und haben eine jeweils eigene Klangidentität.



    Radio Cluj (Klausenburg) ist ein öffentlich-rechtlicher Regionalsender, der sich in erster Linie an die Hörerschaft in Siebenbürgen (Transsilvanien) richtet. Im Jahr 1985, als Rumänien die letzten und düstersten Jahre der Ceauşescu-Diktatur erlebte, wurden die Sendungen von Radio Cluj wie auch anderer Regionalsender eingestellt. Gleich nach dem Umbruch vom Dezember 1989 nahm Radio Cluj seine Sendungen wieder auf.



    Gegenwärtig sendet Radio Cluj Nachrichten und Hintergrundberichte zur politischen Aktualität, Reportagen aus Kultur und Gesellschaft, aber auch Musik und Unterhaltung. Besonderen Wert legt man auf aktuelle lokale Berichterstattung, da das Radio nach wie vor das schnellste Informationsmedium für die Menschen in der Region ist. Dementsprechend stehen auch Nachrichten und Berichte aus dem internationalen Geschehen mit dem regionalen Interesse im Einklang.



    Radio Cluj produziert Sendungen in rumänischer und ungarischer Sprache und ist der erste Regionalsender, der seine Programme rund um die Uhr ausstrahlt. Der Sender kann in insgesamt acht transsilvanischen Landkreisen (Alba, Cluj/Klausenburg, Bistriţa-Năsăud/Bistritz-Nassod, Bihor, Maramureş/Marmarosch, Sălaj, Satu-Mare/Sathmar und Sibiu/Hermannstadt) empfangen werden und verfügt au‎ßerdem noch über die lokalen Ablegerstationen Antena Sibiului (Hermannstädter Antenne) und Radio Sighet.

  • Clujul turistic

    Clujul turistic

    Astăzi călătorim în partea central-vestică a României, mai exact în oraşul Cluj Napoca. O perioadă tocmai bună pentru a vizita zona, deoarece clujenii se află în această săptămână, în sărbătoare, la a treia ediţie a Zilelor municipiului Cluj-Napoca.


    Ghidul nostru în Cluj este Cristian Ivaneş, jurnalist, locuitor al Clujului care, timp de mai mulţi ani, a realizat şi prezentat rubrici turistice la Radio România Cluj, postul care prin emisia sa acoperă şi judeţul Cluj. De ce să vizităm oraşul? Clujul este un oraş cu totul şi cu totul special. Ajunge o simplă plimbare prin centrul Clujului, deşi atracţiile nu se limitează doar la centru. În centru, o să fii surprins de multitudinea de biserici şi de tipul acestor biserici: se pot vedea pe aceeaşi stradă biserici reformate, biserici romano-catolice, biserici unitariene, biserici greco-catolice. Clujul este faimos încă din secolul al XVI-lea pentru toleranţa sa religioasă, unde aici apărea o nouă religie, unitarianism. E un oraş care oferă extrem de mult din punct de vedere turistic, nu doar prin bisericile de care vorbeam, există şi foarte multe clădiri în foarte multe stiluri. De exemplu, tot centrul reuneşte clădiri construite la sfârşitul secolului al XVIII-lea, tipic habsburgice.”



    Alte tentaţii sunt Grădina Botanică, Muzeul Etnografic de Istorie al Transilvaniei şi Muzeul de Speologie foarte bine puse în valoare. Grădina Botanică din Cluj Napoca este recunoscută ca fiind una din cele mai frumoase si mai complexe din sud-estul Europei. Înfiinţată în anul 1920 de către profesorul universitar Alexandru Borza, grădina se întinde pe 14 hectare. Terenul pe care se întinde această oază de verdeaţă este accidentat, creându-se astfel cadrul propice pentru cele mai variate peisaje.



    Oraş colinar, Clujul îmbie cu privelişti panoramice. Cristian Ivaneş: Dacă Roma are cele şapte coline, Clujul are cel puţin două, una din ele este Cetăţuia. E unul dintre cele mai faimoase locuri, de unde se poate vedea întregul oraş de sus. Totul este într-o vale, valea Someşului. De cealaltă parte este dealul Feleacului, care este şi mai faimos decât Cetăţuia, cel puţin pentru iubitorii muzicii folclorice, care au foarte multe cântece cu dealul Feleacului şi cu importanţa lui pentru zona Clujului.”



    Clujul este un oraş pentru toate gusturile. Istoria şi ineditul se împletesc la tot pasul şi încântă vizitatorii. Cristian Ivaneş: Există o ofertă pentru toate gusturile. Sunt şi castele ale unor grofi unguri, unele renovate, altele mai puţin. Şi toate povestesc despre istoria acesui loc şi despre oamenii acestuia. De exemplu, revenind în centrul oraşului, îmi vine în minte un aspect pe care chiar foarte puţini clujeni îl cunosc: Clujul a cunoscut experienţa turcească, otomană şi cel puţin în două biserici, una este biserica romano-catolică Sf.Mihail, biserică medievală din centrul oraşului, alta este cea reformată de pe strada Kogălniceanu, tot medievală, în ambele biserici se pot vedea ghiulele de tun otomane înfipte în zidurile bisericilor, şi care pot fi observate cu ochiul liber.”



    Ascultătorii care vor câştiga marele premiu vor face o vizită la Cluj în luna septembrie şi vor vizita şi clădirea Radio Cluj, aflată într-o zonă verde, foarte liniştită. Cristian Ivaneş: Radioul este într-o zonă specială din oraş, zona vestică, înconjurată de dealuri, care este minunată, când totul este verde. Clădirea este forte mare, vizitatorii vor fi uimiţi să o vadă atât de impunătoare, fiind probabil cea mai mare clădire a unui radio public din România, după sediul central din Bucureşti. Cred că va fi o experienţă foarte incitantă pentru cei care vor veni să ne viziteze, pentru că vor descoperi lucruri la care nu se aşteptau şi care îi vor surprinde cu siguranţă extrem de plăcut.”



    Fiind un oraş multicultural, multietnic, Clujul a pregătit pentru Zilele municipiului un festival culinar internaţional, pornind de la varza cu ciolan, preparând mai apoi ceaun rusesc”, o demonstraţie culinară spaniolă şi italiană, japoneză şi siriană. Preparatele sunt pregătite în pieţele oraşului de către reprezentanţii restaurantelor din localitate, ce vă aşteaptă cu meniuri savuroase în tot timpul anului.



    Tot ce trebuie să faceţi pentru ca să vă convingeţi este să participaţi la concursul RRI şi aveţi ocazia să câştigaţi o vizită aici.

  • Verwaltungsreform: Vorletzte Etappe der Regionalisierung steht zur Debatte

    Verwaltungsreform: Vorletzte Etappe der Regionalisierung steht zur Debatte

    Die Regionalisierung des Landes stellt neben der Verfassungsnovelle eine der obersten Prioritäten der regierenden Sozialliberalen Union (USL) dar. Sollte das Gesetz dieses Jahr verabschiedet werden, dann seien seine Auswirkungen nächstes Jahr zu spüren, sagte der stellvertretende Ministerpräsident Liviu Dragnea.



    Die zukünftigen Regionen sollen gro‎ß genung sein, um über ausreichende Ressourcen zu verfügen und Gro‎ßprojekte zu entwickeln, fügte Dragnea hinzu. Sollte das politische Kriterium entscheidend sein, könnte das gro‎ße Risiken zu scheitern bergen, sagte Liviu Dragnea anschlie‎ßend:



    Das Hauptziel der Regionalisierung ist die ausgeglichene Entwicklung Rumäniens. Sollten die neuen Regionen auf Basis politischer Verhandlungen entstehen, wird es eine schlechte Verwaltungsreform und die Regionen werden nicht tragfähig sein. Somit würden wir unser Ziel verfehlen. Meiner Meinung nach haben wir die Kraft und die Weisheit, diese Gelegenheit nicht zu verpassen, ein neues Modell für eine effizientere Verwaltung zu schaffen, das die Entwicklung des Landes garantiert.“




    Die Festlegung der Hauptstädte einzelner Regionen sei die vorletzte und die schwierigste Etappe des Regionalisierungsprozesses, sagte anschlie‎ßend Vize-Ministerpräsident Liviu Dragnea. Verschiedene Interessen der Gro‎ßstädte seien im Spiel, da jede davon berechtigt sei, den begehrten Status zu erreichen und Vorteile daraus zu ziehen. In einer neulich vom Entwicklungsministerium gestarteten Meinungsumfrage hat sich deutlich herauskristallisiert, dass die Bewohner der Regionen Nord-Osten, Nord-Westen, Westen und Süd-Westen die Städte Iaşi, Cluj (z.dt. Klausenburg), Timişoara (Temeswar) bzw. Craiova als Hauptstädte ihrer Regionen bevorzugen.



    Angesichts der Region Süden besteht das Dilemma ob Bukarest, die Stadt, die landesweit die meisten Investitionen und Fördergelder anzieht, dazu gehören soll oder nicht. Sollte die Haupstadt au‎ßerhalb der Region Muntenia bleiben, geht die Region das Risiko ein, wirtschaftliche Vorteile zu verlieren. Sollte hingegen Bukarest zur Region Muntenia gehören, könnte die Abschöpfung von EU-Fördermitteln für den Rest der Region deutlich erschwert werden. Hauptstadt der Region Süden wäre in diesem Fall höchstwahrscheinlich Ploieşti.



    Für die Bewohner des Süd-Ostens nimmt den Ergebnissen einer Meinungsumfrage zufolge die Hafenstadt Constanţa den ersten Platz als bevorzugte Hauptstadt ein. Eine heikle Frage ist die Festlegung der Hauptstadt der Region Zentrum. Dort stehen Braşov (z.dt. Kronstadt) und Sibiu (z.dt. Hermannstadt) in enger Konkurrenz.

  • Die „Pinselfabrik“ in Klausenburg

    Die „Pinselfabrik“ in Klausenburg


    Im Oktober 2009 entstand in Cluj / Klausenburg ein sehr spezieller Raum für zeitgenössische Kunst — die Pinselfabrik. Die Pinselfabrik ist das erste kollektive gro‎ße Projekt dieser Art in der rumänischen Kulturwelt und wurde im ganzen Land bekannt. In der Zeitspanne 2009 — 2011 wurden in der Pinselfabrik mehr als 40 Shows, 50 Ausstellungen, 30 Workshops und 10 Festivals organisiert.


    Über die Entstehung dieses Raums unterhielten wir uns mit Miki Branişte, der Leiterin des Künstlerverbands ColectivA. Sie ist Mitgestalterin des Projekts Pinselfabrik“.


    Es ist eine gemeinsame Initiative. Sie stellt praktisch die Crème de la Crème der Zivilgesellschaft dar. Ich schlage Ihnen vor, Cluj zu besuchen, in der Pinselfabrik werden sie sowohl Galeristen, als auch Bildhauer treffen, Künstler aus dem Video- und Installationen-Bereich oder Maler. Andererseits sind hier NGOs tätig, die Tanz- oder Theateraufführungen schaffen oder Konzerte organisieren. Wir sind eine Gruppe sehr unterschiedlicher Menschen, die sich in einem Zeitpunkt ihres Lebens nur Eines wünschten: einen Ort für zeitgenössische Kunst zu schaffen. Ich glaube, dass hat uns zusammen gebracht und zusammen gehalten. Die Mietpreise sind gesunken und wir konnten folglich alle zusammen einen sehr gro‎ßen Raum von 3000 Quadratmetern mieten.“


    Die Pinselfabrik bedeutet 40 zeitgenössische Künstler, 5 Galerien für zeitgenössische Kunst, 10 Kulturvereine und 2 Aufführungssäle. Hier war wirklich eine Pinselfabrik tätig und das kann man noch erkennen. Kulturmanagerin Miki Branişte dazu:


    Wir haben versucht, die anfänglichen Identitätsdetails des Raumes zu erhalten. Als wir da umgezogen sind, gab es viele Plakate mit unterschiedlichen Pinselarten, die dort hergestellt wurden, und weitere Plakate mit Sicherheitsvorschriften. Diese haben wir alle behalten und ausgestellt. Wir zeigen so unseren Repekt vor der Arbeit derer, die hier vor uns tätig waren.“


    In Krisezeiten findet man schwer Finanzierung für Kulturereignisse, insbesondere aus dem unabhängigen Bereich. Die Art und Weise, in der die Pinselfabrik-Vermieter überleben, stellt ein Beispiel für die Begriffe Gemeinschaft und Solidarität dar. Miki Branişte erklärt:


    Wir alle, die in der Pinselfabrik tätig sind, versuchen, für unsere kulturellen Projekte Finanzierung zu bekommen. Ich meine hier eher NGOs. Die Künstler verkaufen ihre Werke, nehmen an internationalen Messen, an Ausschreibungen teil. Wichtig zu erwähnen ist, dass im Juni letzten Jahres mehrere Künstler aus der Pinselfabrik ihre Werke für ein Ausschreiben beim Auktionshaus Tajan in Paris gespendet haben. Ihre Werke haben 90.000 Euro eingebracht. Dieses Geld bekam die Pinselfabrik im Nachhinein und wurde für Investitionen, für Reparaturen und für die teuere Beheizung im Winter ausgegeben.


    Ich glaube, dass dieses Zusammenleben zwischen den bildenden Künsten und den darstellenden Künsten sehr positiv ist. In den ersten zwei Jahren wurde dieser Raum vorrangig durch die Tätigkeit der anwesenden NGOs finanziert. Letztes Jahr hat man die Bedeutung der bildenden Künstler gespürt. Durch ihre Spenden für die Ausschreibung haben sie viel beigetragen. Wir helfen uns gegenseitig der Reihe nach. Dieses Jahr wird es eine neue Ausschreibung geben beim selben Auktionshaus in Paris. Die Veranstalter in Frankreich waren auch zufrieden mit dem, was mit der Finanzierung geschah, und wollen uns weiter helfen, die Tätigkeit fortzusetzen. Diese widerspiegelt den Wert der Menschen und der Projekte in der Pinselfabrik .“


    Ein Teil des Geldes wurde für die Sanierung eines Sozialisierungsraumes benutzt. Hier soll eine Kunstbibliothek entstehen, die allen zugänglich sein wird. Laut Miki Branişte war dieser Raum der Traum vieler Künstler aus der Fabrik. Deshalb werden sie einen Teil ihrer Zeitschriften-Sammlungen, Alben und Kunsttheorie-Bücher spenden.


    Die Künstler und die Verbände, die in der Pinselfabrik agieren, zählen nach wie vor auf Interaktion und Eindingung in der Gemeinschaft. Es ist das Publikum, das sie motiviert, weiter zu machen.


    Audiobeitrag hören: