Tag: consommation

  • Samir Bechka (Algérie) – les Roumains et le café

    Samir Bechka (Algérie) – les Roumains et le café

    Les Roumains apprécient eux aussi le café, et il y a même plusieurs magasins de café à l’arôme savamment préparé et qui ont un très grand succès à Bucarest, depuis des années. Bien entendu, les magasins en proposent tous des assortiments plus ou moins grands, avec une bonne fourchette de prix pour qu’un nombre important d’amateurs puisse s’offrir un café. Mais il faut savoir qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Du temps de Ceauşescu, à un moment donné, la Roumanie n’a plus importé de café, et l’a remplacé par une mouture innommable que les gens avaient l’habitude d’appeler « nechezol », un mot inventé à partir du verbe « hennir » – soit c’était plutôt pour les chevaux. A cette époque-là, en 1987, par exemple, le kilo de café se vendait à prix d’or — il était arrivé à 1250 lei, le même prix que pour un gramme d’or. Notez qu’un jeune professeur touchait 2040 lei de salaire mensuel.



    Pour revenir dans l’actualité, une étude de PwC Roumanie a révélé que le marché du café a atteint 420 millions d’euros en 2014, un chiffre à la hausse. Avec une consommation par personne de 2,3 kilos par an, la Roumanie occupe la 26e place en Europe, alors que la consommation moyenne de café en Europe est de 4 kilos par an et par personne. Pourquoi une consommation si faible en Roumanie ? L’aspect prix n’est pas négligeable, environ 8,60 euros le kilo en 2013, car le café est considéré un produit de luxe et il est soumis à des accises importantes. Aux côtés de la Roumanie, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique et la Lettonie sont des Etats de l’UE qui ont des taxes sur le café, tandis que les autres Etats de l’Union n’en appliquent pas. La réduction des accises sur le café est à l’étude, ce qui serait de nature à faire baisser le prix. Estimation est faite que dans ce cas de figure, la consommation de café et le développement de ce segment de marché connaîtrait un développement fulminant.

  • A la une de la presse roumaine

    A la une de la presse roumaine

    Plusieurs sujets font débat dans la presse roumaine parue ce mercredi, à Bucarest. Les journaux suivent l’évolution du taux de change du dollar, la lutte anti-corruption dans la police roumaine, la visite du président Iohannis en Ukraine et les habitudes des consommateurs roumains.


  • Priorités du secteur de l’énergie

    Priorités du secteur de l’énergie

    Les autorités roumaines affirment qu‘en 2019 la Roumanie produira davantage d‘énergie électrique et de gaz qu’elle consommera, supposant qu’alors la consommation sera la même qu’à présent. La Roumanie va continuer d’importer du pétrole brut mais son exportation d’énergie électrique et celle de gaz excéderont les importations de brut — a dit le ministre délégué à l’énergie, Razvan Nicolescu. Selon celui-ci la Roumanie intégrera en 2019, aux côtés du Danemark, le cercle exclusif des pays européens qui produisent davantage d’énergie qu’ils consomment. Remarquons qu’actuellement on conçoit la stratégie énergétique de la Roumanie de 2014 à 2035.



    A cet égard, le ministre Nicolescu dit que : “Il faudra que cette stratégie énergétique offre une solution visant le chauffage et il faut sérieusement analyser le scénario selon lequel l’Etat commence à encourager le secteur d’énergie de chauffage utilise l’énergie électrique de source primaire au détriment du gaz et d’autres sources primaires”.



    Les détails sur la stratégie ont été offerts pour Radio Roumanie par le secrétaire d’Etat au Département d’Energie, Karoly Borbely : “Nous avons proposé d’avoir au mois d’octobre un document final à présenter à tous les partis politiques et aux ONG, aux organisations politiques ou professionnelles et vers la fin octobre, début novembre, nous avons l’intention d’avaliser ce document pour pouvoir compter sur une stratégie réaliste de l’énergie qui subvienne aux besoins de la Roumanie dans l’avenir prévisible. Nous appuyons les énergies régénérables mais dans une forme beaucoup plus subtile et soutenable. Le quota d’énergie régénérable de la Roumanie est particulièrement appréciable. Nous avons déjà atteint le quota pour 2020 mais compte tenu du très grand potentiel et du fait qu’un intérêt soutenu existe pour cette zone, il faut trouver une formule équilibrée et soutenable. Il faut en souligner bien clairement l’appui des investissements en matière de biomasse — celle-ci étant une des priorités de la stratégie d’énergie et, non pas en dernier lieu, les réserves non-conventionnelles sur lesquelles nous comptons aussi dans notre pays”.



    Les ressources de gaz de la Mer Noire pourraient avoir une contribution essentielle à la sécurité énergétique de la Roumanie. C’est la raison pour laquelle le premier ministre Victor Ponta a visité récemment la plate-forme maritime Ocean Endeavor de la zone roumaine en eaux profondes de la Mer Noire où les compagnies EXXON MOBIL et PETROM s’occupent de forages exploratoires des gisements de gaz naturel. Il y a quelques semaines on a entamé les forages de la sonde DOMINO 2 située à environs 200 kilomètres du bord de la mer .



    Voici les propos de Victor Ponta en ce sens : “Les explorations et les investissements de EXXON et de PETROM sont essentiels pour nous. Il s’agit de montants importants . Ce n’est que dans ce périmètre, au cas où les résultats sont bons, que les investissements se monteront à un milliard de dollars et, à la suite de l’accord signé avec TRANSGAZ, PETROM-EXXON, nous avons la garantie d’avoir dans le système national ces ressources dès que l’exploitation de ces ressources découvertes commence. Ceci veut dire que le premier bénéficiaire sera la Roumanie ainsi que la République de Moldova. C’est un message particulièrement important puisque lorsque des compagnies mondiales d’une si grande envergure telles EXXON, OMV, PETROM investissent beaucoup d’argent, ceci veut dire que la confiance existe à l’égard de la Roumanie et, qu’à très bref terme, trois ou quatre ans, on puisse faire que la Roumanie et la Moldova soient le moins possible dépendantes de toute sorte d’importation de gaz. »



    Victor Ponta a mentionné que les nouvelles sont bonnes à l’égard des gisements découverts , qui restent à confirmer compte tenu du fait que la Roumanie a besoin d’être indépendante du point de vue énergétique. On va décider vers la fin de l’année si ces gisements peuvent être exploités : “L’investissement et les opérations de prospection à la Mer Noire se déroulent selon le calendrier, comme il vient d’être précisé. Je ne saurais que souhaiter que les bonnes nouvelles de jusqu’à présent soient confirmées car il s’agit de confirmations ultérieures et, probablement jusqu’à la fin de l’année, on aura aussi la certitude si les ressources découvertes sont vraiment significatives car la Roumanie a besoin d’indépendance du côté de l’énergie. Pour deux raisons, premièrement, de toute évidence, du point de vue politique, au moins à bref et moyen terme, sinon même à long terme, les relations avec la Russie vont en se détériorant, ceci est bien clair. Il faut pouvoir assurer de nos propres ressources le gaz nécessaire, ceci étant un objectif stratégique important. Nous avons l’obligation d’ici quelques années de penser également à l’indépendance énergétique de la Roumanie et de la Moldova. »



    A noter également que l’énergie électrique produite par les centrales éoliennes, les parcs photo-voltaïques et les centrales à bio-masse couvre 21% de la production nationale, étant la deuxième la plus importante source d’électricité après le charbon qui a un poids de plus de 26%. La production d’énergie nucléaire assure 17,4% du nécessaire, les centrales utilisant des hydrocarbures 14,5% et les centrales hydrauliques – 19,7%. (Trad. Costin Grigore)

  • 15.05.2014 ( mise à jour)

    15.05.2014 ( mise à jour)

    Déclarations – Le ministère russe des affaires étrangères affirme que les déclarations les plus récentes des autorités de Bucarest sont inadmissibles et qu’il est peu probable que les relations bilatérales se poursuivent dans le même esprit et au même rythme. Selon notre correspondant à Moscou, le porte parole de la diplomatie russe, Alexandr Lukachevici, a déclaré jeudi que les affirmations les plus récentes, y compris celles du président roumain, Traian Basescu, donnaient l’impression, d’une amplification, comme sur commande, de la rhétorique antirusse”. Le ministère russe des affaires étrangères a également précisé que l’on ne pouvait pas espérer d’avoir une relation normale et de bon voisinage après l’incident à la fin de la semaine dernière, au sujet de l’avion du vice premier ministre russe, Dmitri Rogozine. Les autorités roumaines ont refusé de laisser l’avion du responsable russe survoler l’espace aérien roumain, vu que le vice-premier ministre figure sur la liste des personnes qui ne peuvent pas recevoir de visa de circulation dans l’espace communautaire, suite aux sanctions imposées par l’UE. La Roumanie ne reconnaît ni l’annexion de la péninsule de Crimée, ni les référendums dans les régions de Lougansk et de Dontesk, dans l’est de l’Ukraine. Selon le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu la Russie a deux priorités, à savoir celle de fédéraliser l’Ukraine et celle d’empêcher les élections présidentielles dans ce pays, prévues le 25 mai.



    OTAN — Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen fait une visite de deux jours en Roumanie. Il doit rencontrer le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le ministre des affaires étrangères Titus Corlatean et le ministre de la défense Mircea Dusa. Vendredi, M Rasmussen participera à une conférence de presse conjointe, aux côtés du président Traian Basescu. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’Alliance atlantique se déroule un mois après l’annonce faite par l’OTAN au sujet d’un renforcement de la défense aérienne, maritime et terrestre des pays d’Europe centrale et de l’est, censé répondre aux évolutions de la crise ukrainienne.



    OTAN — Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen fait aujourd’hui une visite de deux jours en Roumanie. Il rencontrera le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le ministre des affaires étrangères Titus Corlatean et le ministre de la défense Mircea Dusa. Vendredi, M Rasmussen participera à une conférence de presse conjointe, aux côtés du président Traian Basescu. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’Alliance atlantique se déroule un mois après l’annonce faite par l’OTAN au sujet d’une renforcement de la défense aérienne, maritime et terrestre des pays d’Europe centrale et de l’est, censé répondre aux évolutions de la crise ukrainienne.




    Protestations – Les salariés de la poste roumaine ont protesté jeudi devant les préfectures du pays et au siège central de la compagnie, à Bucarest. Ils réclament la démission de la direction de la Poste, la majoration des salaires, le payement des heures supplémentaires et de meilleurs conditions de travail. Ces actions s’inscrivent dans une série de protestations démarrées la semaine dernière. La Poste roumaine, dont la privatisation a échoué l’année dernière, enregistrait à la fin mars des dettes au budget de l’Etat d’environ 45 millions d’euros. Les syndicalistes du métro bucarestois ont eux aussi protesté jeudi contre, entre autres, le non respect des conventions collectives en vigueur.



    Economie – La Roumanie a enregistré une croissance économique de 3,8%, au premier trimestre 2014 par rapport à la période similaire de l’année précédente. Il s’agit de l’avance annuelle la plus importante affichée par un Etat membre de l’UE, selon des estimations préliminaires publiées jeudi par l’Office européen des statistiques, Eurostat. Le chiffre avait été annoncé auparavant par l’Institut national des statistiques. Le ministre roumain délégué au Budget, Liviu Voinea, avait anticipé une croissance économique d’au moins 3,5% au premier trimestre, vu les données relatives à la production industrielle et à la consommation.



    METEO — Les alertes aux inondations pour certains bassins hydrographiques restent en vigueur jusqu’à vendredi. Les hydrologues ont également émis des vigilances jaune, orange et rouge pour nombre de rivières du sud, de l’ouest, de l’est et du centre du pays. Suite aux pluies diluviennes de ces derniers jours, de nombreuses familles sont isolées, des milliers de fermes ont été privées d’électricité, et des dizaines de routes endommagés. Le temps demeure instable en Roumanie, des pluies à verse étant attendues dans le sud, le centre, le nord et l’est du territoire. Les maximales iront de 15 à 24 degrés.

  • 15.05.2014

    15.05.2014

    OTAN — Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen fait aujourd’hui une visite de deux jours en Roumanie. Il rencontrera le président roumain Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta, le ministre des affaires étrangères Titus Corlatean et le ministre de la défense Mircea Dusa. Vendredi, M Rasmussen participera à une conférence de presse conjointe, aux côtés du président Traian Basescu. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’Alliance atlantique se déroule un mois après l’annonce faite par l’OTAN au sujet d’une renforcement de la défense aérienne, maritime et terrestre des pays d’Europe centrale et de l’est, censé répondre aux évolutions de la crise ukrainienne.



    Portestations — Les salariés de la poste roumaine protestent aujourd’hui devant les préfectures du pays et au siège central de la compagnie, à Bucarest. Ils demandent la démission de la direction de la Poste, la majoration des salaires, le payement des heures supplémentaires et de meilleurs conditions de travail. Ces actions syndicales s’inscrivent dans une série de protestations démarrées la semaine dernière. Dimanche, environ 4000 salariés de la Poste ont protesté devant le siège du gouvernement roumain. La Poste roumaine, dont la privatisation a échoué l’année dernière enregistrait à la fin mars des dettes au budget de l’Etat d’environ 45 millions d’euros. Les syndicalistes du métro bucarestois protestent aujourd’hui aussi devant le Ministère des transports. Ils accusent la société Métrorex de ne pas avoir respecté les conventions collectives et d’avoir modifié l’organigramme de l’entreprise par une décision unilatérale.



    Economie — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 3,8% du PIB, au premier trimestre de cette année par rapport à la même période l’année 2013, selon les chiffres rendues publiques aujourd’hui par l’Institut national des statiques. Le ministre chargé du budget Liviu Voinea avait anticipé une croissance économique d’au moins 3,5%, étant donné les chiffres relative à la production industrielle et à la consommation. Selon les données publiées mercredi par l’Office européen de la statistique, la production industrielle a progressé de 9,6% au mois de mars par rapport à la même période de l’année dernière situant la Roumanie en deuxième position parmi les pays de l’UE, après le Luxembourg.



    Gymnastique — L’équipe féminine de gymnastique de Roumanie, championne européenne en-titre débute aujourd’hui aux championnats d’Europe tenues en Bulgarie voisine, à Sofia. L’équipe dirigée par le célèbre entraîneur Octavian Bellu fait partie du 4 e groupe, aux côtés de la Russie, de l’Allemagne, de l’Espagne, de la France, du Royaume Uni, de l’Italie et de la Belgique. Mercredi dans la compétition des juniors la Roumanie s’est adjugée les médailles de bronze.



    Météo — La vigilance code jaune est valable aujourd’hui sur la plupart du territoire de la Roumanie. Les météorologues attendent des pluies abondantes jusqu’à ce soir ; les quantités d’eau dépasseront les 50 litres par mètre carré. Les hydrologues ont également émis des vigilances : orange pour les bassins hydrographiques de 15 départements et jaune pour des rivières de l’ouest, centre, sud et est du pays. Dans ces régions, des centaines de demeures ont été inondés, des dizaines de familles sont isolées et le trafic routier et ferroviaire se déroule avec difficulté. Temps instable sur le reste du territoire. Les températures vont de 10 à 23 degrés. 17 degrés à midi à Bucarest.

  • Prévisions économiques pour 2014

    Les prévisions des analystes indiquent pour 2014 une croissance de l’économie roumaine à des taux compris, en général, de 1,5% à 3%. Dans son estimation, la Commission Européenne table sur une croissance de 2,1% dans les circonstances où la demande interne devient un moteur plus important de la croissance vis-à-vis de l’exportation.



    La Commission remarque, également, que les investissements vont s’accélérer cette année soutenues par une meilleure absorption des fonds européens pour les grands projets d’infrastructure qui seront accélérés. La consommation du secteur privé continuera d’être limité par la situation financière de la population tout en s’améliorant à la suite de la hausse de la confiance des consommateurs et de l’augmentation du revenu réel disponible sur la toile de fond d’une meilleure situation du marché du travail et du maintien de l’inflation à un niveau modéré — anticipe la Commission Européenne.



    A son tour, la consommation du secteur d’Etat sera limitée, la consolidation fiscale étant nécessaire mais à une cadence plus lente — estiment les experts de la Commission. Ainsi, la consommation privée devrait augmenter en 2014 de 1,6% et le secteur publique devrait enregistrer une hausse d’environs 1,8%. Une estimation semblable a été présentée par le FMI. Quant à la Banque Mondiale, cette institution anticipe une croissance d’environs2,2% sans bénéficier, comme en 2013, d’une contribution importante de l’agriculture.



    L’économiste principal pour la Roumanie de la Banque Mondiale, Càtàlin Pàuna, a estimé pour Radio Roumanie quels sont les moteurs de croissance cette année: «Une croissance modeste de la consommation et, nous l’espérons, une amélioration des investissements en même temps, probablement, qu’une hausse robuste des exportations car, au fur et à mesure que la situation économique des pays de destination de la zone euro s’améliore, nous allons voir, probablement, la suite de nouveaux records des exportations de la Roumanie. Par ailleurs, nous espérons avoir une meilleure absorption des fonds européens compte tenu du fait que la plupart des fonds ont été déjà engagées dans la perspective financière 2007-2013. »



    Càtàlin Pàuna insiste en disant que si l’on veut une plus ample croissance économique qui puisse assurer la continuation du processus de convergence vers le niveau de développement des principaux pays de l’Union Européenne il est nécessaire de poursuivre les réformes structurelles dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports et de l’énergie, rendre efficaces les entreprises à capital d’Etat et améliorer l’administration publique.



    Dans le dernier rapport de la Banque Mondiale concernant les évolutions économiques des Etats ayant adhéré à l’Union Européenne après 2004 on montre que dans ces pays la croissance économique continuera mais elle sera assez lente, l’accès aux crédits sera cette année aussi, difficile et le chômage va en se stabilisant mais au niveau actuel. Pour la Roumanie les défis spécifiques seront liés à une meilleure et plus efficace utilisation des fonds européens ainsi que des investissements publiques en général ainsi qu’au retour des investissements étrangers. Càtàlin Pàuna dit que les mesures d’implémentation capables d’accroître l’attractivité de la Roumanie pour les investisseurs ne sont pas du tout difficiles à prendre: « Le tout est lié à la bureaucratie, à la façon compliquée de payer ses taxes, d’obtenir des permis et différentes licences pour construire, pour se brancher aux utilités et ainsi de suite, autant d’aspects qui ont été simplifiés substantiellement dans d’autres pays, des mesures qui ne sont pas du tout onéreuses du point de vue économique. Je pense qu’il suffit de concentrer notre attention sur ces aspects pour les résoudre, l’impacte sur les investisseurs sera positif et important. »



    A son tour, l’analyste économique Radu Cràciun dit que les principaux défis à l’échelon économique seront liés aux évolutions du domaine politique compte tenu des élections européennes fin mai et des élections présidentielles qui auront lieu , probablement, fin novembre: « Un premier défi pour la Roumanie sera de créer des conditions pour un minimum de stabilité politique où, pratiquement, on n’aie pas à faire à des tensions majeures ou des éléments aptes à bloquer le processus décisionnel en Roumanie. Les décisions politiques devraient être des plus immunes vis-à-vis des tendances populistes qui apparaissent traditionnellement en Roumanie pendant les années électorales. Un autre défi serait l’accélération de la croissance économique. »



    Radu Cràciun estime qu’une hausse économique pareille à celle de 2013, même si cette année est qualifiée de bonne, serait une croissance insuffisante pour assurer une hausse du niveau de vie de la population, pour créer de nouveaux emplois.



    Pour sa part, le président de ING Bank Roumanie, Misu Negritoiu, dit que pour notre pays suivra une période de croissance robuste et de stabilité : « Dans la période suivante, le potentiel de croissance économique de la Roumanie se situerait quelque part entre 4% et 5% si nous regardons jusqu’à 2020. L’inflation se situera vers les 3% et notre devise sera plus forte. Je pense qu’on aura une appréciation et , éventuellement, la perspective d’adopter l’euro à l’horizon de 2020. »



    Les analystes anticipent pour l’année qui vient de commencer un taux cours de change de la monnaie nationale se situant dans l’intervalle de 4,35 à 4,65 de lei pour un euro… (trad. : Costin Grigore)

  • Jean-François Meile (France) – la consommation de bière en Roumanie

    Jean-François Meile (France) – la consommation de bière en Roumanie

    Placée dans un contexte européen, la production de bière de Roumanie représente 4,44% de la production totale de bière chiffrée à 383 millions d’hl. Si à cela on ajoute le fait que la Roumanie s’enorgueillit d’un niveau des importations de bière de seulement 2%, alors il est évident pour tout le monde qu’on se trouve en queue du classement européen. En plus, un Roumain doit travailler presque 25 minutes pour se payer une bière, tandis que pour un Allemand 3,7 minutes suffisent pour obtenir l’argent nécessaire à s’acheter une demi. Bien qu’ils travaillent d’arrache pieds pour se permettre une bière, les Roumains se trouvent en tête du classement européen côté consommation.



    Ainsi, avec un taux moyen de consommation de 90 litres par tête d’habitant, la Roumanie occupait en 2012 la sixième place dans un top européen après la République Tchèque, l’Autriche, l’Allemagne, la Pologne et la Lituanie. Dans le contexte où une bière a 0,5 litre en moyenne, alors il en résulte que pour boire 180 bières par an, comme affirment les statistiques, les Roumains doivent bosser 4.400 minutes, c’est-à-dire plus de 73 heures. Malgré la crise économique qui a frappé sévèrement aussi bien dans le niveau de vie des Roumains que dans la production de bière, les événements sportifs du dernier temps et la chaleur des journées d’été ont encouragé la consommation, affirme le directeur général de l’Association des Brasseurs Roumains, Constantin Bratu. N’empêche, le marché de la bière se situe en 2013 loin de son maximum historique enregistré en 2008, à sa voir 20,2 hl.



    Disons également que la consommation de bière a connu une majoration après le lancement sur le marché des bières en bouteille en plastique que les Roumains préfèrent grâce aux coûts avantageux, bien que la qualité est loin des meilleure. En 1997, avant que la bière fasse son entrée dans le plastique, le marché roumain de la bière se chiffrait à 7,7 millions d’hl. Or, depuis, ce marché a connu une évolution importante grâce aux PET auquel le marché roumain doit son existence. Cher ami, voici en fait deux mots sur la consommation de bière en Roumanie. Ceci dit, bien des choses à vous et à vos proches et bisous de la part de nous tous.