Tag: croissance

  • 04.07.2015

    04.07.2015

    Grèce — Journée de réflexion en Grèce, avant le référendum de dimanche qui doit porter sur l’acceptation ou le rejet du plan proposé par les bailleurs de fonds internationaux afin de renflouer les caisses vides d’Athènes. La nuit dernière une cinquantaine de milliers de Grecs au total, partagés presqu’à égalité, avec un léger avantage pour le « non », ont participé à des rassemblements en faveurs des deux courants, après une semaine de chaos et de turbulences politiques et économiques dans le pays. Le Premier ministre Alexis Tsipras a appelé la foule à se prononcer pour le « non » et la dignité, estimant que le rejet des mesures d’austérité lui permettrait de négocier à Bruxelles un meilleur accord pour le peuple grec. Dans le camp adverse, le leader de l’opposition, Antonis Samaras, a plaidé pour un « oui » qui mette un terme, selon lui, à « l’irresponsabilité du gouvernement ». Quel que soit le résultat, le chef du Cabinet d’Athènes a promis qu’un accord serait scellé 48h au plus tard après le référendum de dimanche. Les sondages d’opinion font état de pourcentages extrêmement proches pour les deux tendances.


    Alexis Tsipras a réclamé une baisse de 30% du montant de la dette grecque qui se chiffre actuellement à plus de 320 milliards d’euros et “un délai de grâce” de 20 ans pour son remboursement. Le FMI avait publié jeudi un rapport explosif appelant les Européens à de gros efforts sur la dette grecque, dont ceux-ci ne veulent pour linstant pas entendre parler. Selon ce rapport, Athènes aurait besoin d’une cinquantaine de milliards d’euro supplémentaires à l’horizon 2018. 65% de la dette grecque est envers des pays de la zone euro et le FMI, alors que 8,7% sont dus à la Banque centrale européenne.



    Croissance — L’économie roumaine devrait croître de 3% par an, dans la prochaine période, grâce notamment aux exportations et à la consommation interne, apprend-on d’une analyse de l’agence de notation Moody’s. Ce processus sera dynamisé par la hausse de la productivité, le revirement du marché du travail, mais aussi par l’appui financier et le suivi des politiques fiscales du pays par les bailleurs de fonds internationaux. Parmi les risques qui pourraient freiner la croissance économique de la Roumanie, l’agence de notation cite le niveau de la dette extérieure du pays, les éventuelles turbulences provoquées par la crise grecque, mais aussi l’inefficacité de certaines compagnies d’Etat. Dans le même temps, Moody’s estime que les politiques fiscales ne seront pas affectées par la dégradation de la stabilité politique du pays. Il n’est pas moins vrai que le volume des prêts internes reste modeste, même si les risques encourus par le secteur bancaire local ont substantiellement diminué suite à la baisse du nombre de crédits non-performants, précisent encore les analystes de l’agence de notation Moody’s.



    4 Juillet — C’est le Jour de l’indépendance des Etats-Unis, qui marque l’anniversaire de l’adoption, le 4 juillet 1776, de la Déclaration d’indépendance des 13 colonies américaines qui avaient décidé de former une nouvelle nation, en se séparant de l’Empire britannique. Dans un message du gouvernement de Bucarest, à cette occasion, le premier ministre roumain par intérim, Gabriel Oprea, félicite le peuple américain et réaffirme l’engagement de la Roumanie en faveur des valeurs fondamentales de la démocratie, promues et partagées par les deux pays. L’histoire des 135 ans de relations diplomatiques roumano-américaines représente le fondement d’une coopération pour l’avenir, couronnée de succès, estime encore le chef du Cabinet par intérim.



    Croix Rouge — Ce quatre juillet est également la Journée de la Croix Rouge roumaine, marquée à Bucarest en présence de la princesse Margareta et de son époux, le prince Radu. C’est à cette date qu’il y a 139 ans, l’organisation entamait son activité humanitaire dans le pays, tandis que le 4 juillet 1915, il y a précisément cent ans, donc, la Reine Marie de Roumanie lui conférait son Haut Patronage. L’événement est marqué à Bucarest par les employés, les bénévoles et les partenaires de la Croix Rouge roumaine, rejoints par des représentants du corps diplomatique accrédité en Roumanie. En 2014 seulement, l’organisation a subvenu au besoins de plus de 270 mille familles et personnes en difficulté avec des vivres, produits hygiéniques, vêtements et fournitures scolaires. La Croix Rouge roumaine est la seule organisation humanitaire dont le réseau couvre l’ensemble du territoire roumain.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu (48e WTA), s’est qualifiée, pour la première fois dans sa carrière, au troisième tour du tournoi londonien de Wimbledon où elle affronte samedi la Tchèque Krystina Pliskova (134e WTA). Et toujours aujourd’hui, Monica Niculescu doit évoluer aussi au deuxième tour de l’épreuve double Dames aux côtés de l’Ukrainienne Olga Savtchouk, face à la paire franco-hongroise Kristina Mladenovic/Timea Babos. Dans la même phase de la compétition, une autre Roumaine, Irina Begu, rejoint l’Espagnole Maria Arruabarrerna pour affronter le duo australien Jarmila Gajdosova/Ajla Tomljanovici. Et puis, au deuxième tour de l’épreuve de double mixte, le Roumain Horia Tecău et la Slovène Katarina Srebotnik jouent avec le couple indo-espagnol Rohan Bopanna/Maria Jose Martinez Sanchez.

  • 03.07.2015 (mise à jour)

    03.07.2015 (mise à jour)

    Economie — Les perspectives économiques de la Roumanie sont positives et les risques ont diminué dans le secteur bancaire avec la réduction des crédits non-performants, indique une analyse de l’agence de notation Moodys. L’économie roumaine devrait enregistrer une croissance annuelle moyenne de 3%, due notamment aux exportations et à la consommation. Les facteurs positifs de ce processus sont la hausse de la productivité, le soutien financier et la surveillance des politiques fiscales assurées par l’UE et le FMI. Toutefois, Moodys attire l’attention sur les risques représentés par le niveau de la dette extérieure et par l’effet de contagion en cas de turbulences provoquées par la crise grecque.


    OTAN — Le premier des deux centres de commandement et de contrôle de l’OTAN en Roumanie deviendra opérationnel en septembre. Il a été inauguré jeudi à Bucarest en présence du secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, et du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Cette structure accueillera 42 officiers de l’OTAN et sera commandée par un militaire roumain. Avant la fin de l’année des QGs similaires seront opérationnels en Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie. En Roumanie, un commandement de la division multinationale sud-est sera opérationnel au printemps 2016. La création de ces structures fait partie de la consolidation du flanc oriental de l’Alliance atlantique.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Irina Begu, tête de série n° 29, doit affronter aujourd’hui une des favorites de la compétition, la n° 4 mondiale Maria Charapova, dans le troisième tour du tournoi de Wimbledon. Jeudi, une autre Roumaine, Monica Niculescu, s’est qualifié au 3e tour après la victoire face à la Slovaque Jana Cepelova, celle qui avait éliminé la n° 3 mondiale Simona Halep. Niculescu rencontrera ensuite Krystina Pliskova de République Tchèque, n° 134 au classement mondial. A Wimbledon, Begu et Niculescu ont jusqu’ici obtenu à les meilleures résultats de leurs carrières.



    Foot — Le club roumain de foot FC Botosani a terminé à égalité 1 partout son match à domicile contre les Géorgiens de Tskhinvali, qui a constitué la première présence du club roumain dans les coupes européennes. Le retour aura lieu en une semaine en Georgie. Le vainqueur rencontrera les Polonais de Legia Varsovie dans le deuxième tour préliminaire. Dans cette phase de la compétition, Astra Giurgiu (sud du pays) affrontera les Ecossais de Caledonian Thistle. Les vice-champions de Roumanie ASA Targu Mures (centre) sont automatiquement qualifiés au troisième tour préliminaire de la Ligue Europa alors que les champions de Steaua Bucarest rencontreront les Slovaques de AS Trencin, au deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions. s carrières.

  • 22.05.2015 (mise à jour)

    22.05.2015 (mise à jour)

    Partenariat – Le sommet du Partenariat oriental sest terminé vendredi à Riga sur une déclaration commune des 28 Etats membres de lUE et des six ex-pays soviétiques participants – Ukraine, Géorgie, République de Moldova, Azerbaïdjan, Arménie et Bélarus – qui souhaitent se rapprocher de Bruxelles. Le renforcement des institutions démocratiques et la bonne gouvernance, la mobilité et dimension humaine, les opportunités économiques et linterconnexion devrait être les principaux domaines de coopération à court terme. Les 28 ont, par ailleurs, réaffirmé quils ne se laisseraient pas intimider par Moscou et poursuivraient leur rapprochement économique et politique avec six républiques de lex-URSS, selon lAFP. Mais ils ont aussi précisé quune adhésion nétait pas a lordre du jour, notamment pour lUkraine, la Moldova et la Géorgie, selon lagence de presse.


    Cette déclaration réaffirme le droit souverain de chaque partenaire de lEurope de choisir le degré dambition ainsi que les objectifs à atteindre dans sa relation avec lUE, a estimé le président roumain, Klaus Iohannis, à lissue de la réunion. Bucarest a plaidé en faveur dune approche ambitieuse, stratégique et bien articulée pour les axes daction du Partenariat oriental, a encore indiqué le chef de lEtat roumain. Le Sommet de Riga se déroule dans le contexte où les relations entre l’UE et la Russie sont à leur niveau le plus bas depuis la fin de la Guerre froide. Moscou a été sanctionné pour avoir annexé la péninsule de Crimée et soutenu les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine, des accusations que la Russie rejette.



    Gaz – La Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et la Slovaquie ont signé vendredi un accord visant à interconnecter leurs réseaux gaziers, permettant également un transit bidirectionnel. Le document a été conclu par les chefs des diplomaties des quatre pays, le dernier jour du sommet du Partenariat oriental, accueilli par la capitale lettone, Riga. Cette interconnexion devrait garantir une meilleure continuité de lalimentation en gaz naturel de tous les quatre pays. Cet été déjà, la Hongrie et la Slovaquie devraient passer à lexploitation commerciale de cette facilité, le flux bidirectionnel étant actuellement testé entre la Hongrie et la Roumanie.



    Banques – Le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu, recommande aux banques actives dans le pays de financer léconomie réelle et notamment le secteur agricole, boudé par les banquiers. Lors dune conférence, vendredi, sur les perspectives du système bancaire et léconomie, Mugur Isărescu a précisé que les prêts connaissent actuellement une dynamique ascendante modérée, surtout les prêts en monnaie locale, le leu. Pour ce qui est des performances économiques du pays, le gouverneur qualifie de “robuste et durable” lactuelle croissance économique, tandis que linflation et le déficit sont maîtrisés et les autorités font un effort important de consolidation fiscale. Cette évolution positive devrait se poursuivre, a dit Mugur Isărescu, et ce sur plusieurs axes – lamélioration de la compétitivité et de lefficience dans des secteurs-clé de léconomie, tels lénergie, le développement de lEducation nationale ou encore dune infrastructure de transport de qualité.



    Tennis — Cinq joueuses de tennis roumaines font partie du tableau principal du tournoi de Roland Garrosn deuxième Grand Chelem de lannée. La numéro trois mondiale, Simona Halep doit rencontrer dans la première étape la Russe Evguenia Rodina (91 WTA). Lannée dernière, Simona avait perdu la finale de cette compétition devant une autre Russe, Maria Charapova. Irina Begu (31 WTA) devra affronter lAméricaine Bethanie Mattek-Sands (164 WTA), tandis quAlexandra Dulgheru (50 WTA) sera en face à face avec une adversaire accessible, selon les spécialistes, lAméricaine Nicole Gibbs (97 WTA). Monica Niculescu (69 WTA), elle, disputera son match avec lEspagnole Carla Suarez Navarro (8 WTA), tandis quAndreea Mitu doit se mesurer avec la Française Alizé Lim (285 WTA).



    Météo – Un temps très chaud pour cette période de lannée sur la plupart du territoire du pays. Dans louest du pays, linstabilité atmosphérique devrait faire de la place à des tendances orageuses qui devraient gagner dautres régions aussi. Les pluies reviendront et les quantités deau devraient dépasser les 15 à 20 litres par mètre carré. Dans le reste du territoire on attend un ciel plutôt variable avec quelques pluies éparses. Les maximales de lair iront de 21 à 32 degrés.

  • 13.05.2015 (mise à jour)

    13.05.2015 (mise à jour)

    Visite — Le président roumain Klaus Iohannis visitera jeudi l’Exposition universelle Milan 2015, notamment les pavillons de la Roumanie, de l’Italie et du Saint Siège, et aura une rencontre avec les représentants de la communauté roumaine de la ville lombarde. Vendredi il sera reçu par le pape François au Vatican, informe la présidence de la république. Samedi, M. Iohannis s’entretiendra avec la direction de la communauté SantEgidio et visitera la basilique Santa Maria in Trastevere, à Rome. Le président roumain avait effectué une visite officielle en Italie, les 27 et 28 avril dernier.


    Réunion — L’OTAN continuera à être présente en Afghanistan avec une mission moins nombreuse, placée sous une direction civile, mais qui aura aussi une composante militaire, a fait savoir le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, ce mercredi, à Antalya, en Turquie, à la réunion des chefs des diplomaties des Etats membres de l’OTAN. Et lui de préciser que l’objectif en était d’offrir du conseil aux institutions afghanes dans le domaine de la sécurité, de façon à ce qu’elles finissent par être en mesure de résoudre seules les problèmes de ce genre. Dans son intervention à la réunion d’Antalya, le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a souligné la contribution de la Roumanie à la réalisation des objectifs de l’Alliance dans le cadre de la mission Resolute Support en Afghanistan. En marge de la réunion, M. Aurescu a eu plusieurs entretiens avec ses homologues des Etats membres de l’OTAN et des pays partenaires.


    Recommandations — La Commission européenne a recommandé à la Roumanie de prendre toutes les mesures nécessaires pour finaliser le programme d’assistance financière préventive, est-il précisé dans les recommandations rendues publiques ce mercredi pour chaque Etat membre. Selon la Commission, l’UE et le FMI mettront 2 milliards d’euros chacun à la disposition de la Roumanie, avant la fin septembre 2015, à condition que des politiques économiques complètes soient appliquées. Bucarest devrait également prendre des mesures concernant le marché de l’emploi, en faveur notamment des jeunes et des chômeurs de longue durée, ainsi que de poursuivre les démarches pour ramener à égalité l’âge de la retraite pour les hommes et pour les femmes. CE conseille à la Roumanie d’adopter la stratégie nationale de réduction de l’abandon scolaire et de continuer à travailler sur la stratégie nationale de santé afin de résoudre les problèmes liés à l’accessibilité et au financement réduits, ainsi qu’aux ressources inefficientes. Ces recommandations s’inscrivent dans le calendrier communautaire de coordination de la politique économique et seront adoptées par les chefs d’Etat et de gouvernement au Conseil des 25 et 26 juin prochains.


    Croissance — La Roumanie et Chypre ont enregistré la croissance la plus élevée parmi les 28, au premier trimestre 2015, par rapport au dernier trimestre de l’année passée, indique l’estimation préliminaire rendue publique mercredi par l’Office statistique de l’UE (Eurostat). Bucarest et Nicosie affichent une croissance de 1,6% et sont suivis, dans l’ordre, par l’Espagne, la Bulgarie, la Slovaquie, la France, la Hongrie. Selon Eurostat, la Lituanie, l’Estonie, la Grèce et la Finlande ont enregistré des baisses. La croissance de la zone euro a été de 1% en janvier — mars 2015 la 1%, tandis que le PIB de l’UE a augmenté de 1,4%. Les croissances annuelles les plus importantes ont été enregistrées en Roumanie (4,2%) et en Hongrie (3,1%). Seule, la Finlande a annoncé des chiffres à la baisse.

  • Prévisions économiques

    Prévisions économiques

    Les prévisions pour 2015 des analystes et des institutions internationales font état dune croissance de léconomie roumaine allant de 2% à plus de 3%, contre les 2,8% enregistrés lan dernier. Le cabinet de Bucarest sest fixé, par son budget, une cible de précaution de 2,5% de croissance, tout en ambitionnant de la relever à plus de 3%. Pourtant, laccomplissement de cet objectif est étroitement lié aussi aux évolutions sur le plan extérieur, a déclaré, pour lagence de presse roumaine Agerpres, Cristian Socol, conseiller du premier ministre.



    La société de conseil britannique Capital Economics estime, elle, que léconomie de la Roumanie progressera de 3% cette année et de 3,3% lannée prochaine, grâce à lévolution positive de la demande interne. La Roumanie dispose dun potentiel de croissance sur le long terme de 4% annuellement, tout comme la Bulgarie, la Pologne et la Turquie, affirment les experts de Capital Economics. Selon eux, le taux dinflation sélèverait à 0,8% en 2015 et à 1,8% en 2016. Lannée dernière, le taux dinflation annuel avait atteint son plus bas historique de 0,83%. Par ailleurs, les analystes estiment que les marchés financiers de Roumanie sont moins vulnérables face à la crise grecque quils ne létaient en 2011-2012, dans les conditions où le déficit du compte courant et la dette extérieure sur le court terme ont considérablement chuté ces dernières années.



    A son tour, la Commission européenne anticipe une croissance de léconomie roumaine de 2,8% en 2015 et de 3,3% en 2016. La Banque mondiale, elle, table sur une avancée du PIB du pays de 2,9%, cette année, et de 3,2% lannée prochaine. Lanalyste économique Aurelian Dochia précise: (Track) « En effet, les prévisions pour la Roumanie se sont considérablement améliorées. La Roumanie est un des pays de lUE à enregistrer un des taux de croissance les plus importants. Pas le plus important, toutefois, puisque lon estime que la progression de la Pologne, par exemple, sera supérieure. Il convient, néanmoins, de mentionner le fait que lon sattend à ce que la Roumanie dépasse la moyenne européenne dans les années qui suivent, ce qui, de toute évidence, laidera à atteindre son objectif de se rapprocher de la moyenne européenne pour ce qui est du PIB par habitant. Noublions pas, cependant, que ces prévisions de croissance reposent sur des suppositions qui devraient devenir réalité. La croissance est généralement perçue comme étant déterminée par la hausse de la consommation interne, les exportations devant y contribuer dans une mesure beaucoup moindre que jusque là. Dautre part, on considère les investissements comme un facteur important de la croissance. Or, une partie de ces investissements dépend de la capacité dattirer les fonds européens. Ce sont là des points sensibles que la Roumanie se doit de dépasser afin datteindre les 3% ou plus de 3% de croissance économique les années à venir. Les regards en arrière sont plutôt décourageants, vu que nous navons pas eu beaucoup de succès à attirer largent européen. Enfin, les investissements, publics notamment, ne se sont pas bien portés en 2014, mais nous espérons que les choses samélioreront en 2015 et 2016. »



    En ce qui la concerne, lAutorité de surveillance financière, chargée de superviser le marché des assurances, celui des capitaux et des fonds de retraites privés, table sur une croissance économique de 2% en 2015, malgré que la contribution de lagriculture et des exportations à la formation du PIB va décliner. Voici les explications de Valentin Ionescu, chef de la Direction de surveillance intégrée au sein de lAutorité de supervision financière: « Les ajustements ne sont pas majeurs, en ce qui nous concerne. Nous anticipons un taux de croissance économique de 2% maximum. Par contre, quelques changements surviendront au niveau des composantes de cette croissance. En clair, nous nous attendons à la baisse du poids des exportations et de lagriculture dans le PIB. Nous prévoyons, en revanche, la hausse de la consommation, de sorte quelle puisse soutenir la croissance que nous avons estimée, soit 2%. »



    Lanalyste économique Ionuţ Dumitru, président du Conseil fiscal, a déclaré que: « Nous assistons à une tendance qui se manifeste depuis 2 ou 3 ans, à savoir un rattrapage relativement modeste, consécutif aux ajustements faits durant la crise. Le taux de croissance est denviron 2%, calculé sans prendre en compte lagriculture, génératrice dune volatilité considérable des chiffres. Sil nest plus possible datteindre les plus de 6% davant la crise, on ne saurait pas pour autant se contenter de 2%, car notre rapprochement avec le niveau de développement enregistré dans dautres Etats dEurope est très lent, voire inexistant, jusquà un certain point. En 2014, la demande interne, la consommation ont progressé, mais de manière assez modeste. Les salaires et les embauches ont également augmenté, même si timidement. Dautres facteurs qui ont peut-être stimulé la consommation ont été laccroissement des revenus, et le très faible niveau, déjà fort peu attractif pour bien des gens, des taux dintérêts des produits dépargne. Bref, ce regain de consommation va probablement continuer dans limmédiat. Il est fort possible que linflation se maintienne à des niveaux très bas, autour de 1%. Ceci étant, le taux de croissance de la consommation ne sera pas spectaculaire. »



    Une étude menée par la compagnie Ernst & Young Roumanie, reprise par Mediafax, révèle que les entreprises roumaines sont plus optimistes en ce qui concerne la hausse du chiffre daffaires, des investissements des salaires ou du nombre des nouveaux emplois en 2015, par rapport aux sociétés étrangères implantées sur le territoire roumain. 55% des compagnies autochtones comptent sur une croissance significative du chiffre daffaires en 2015, soit de 10% à 31%, alors que seulement 39% des sociétés étrangères prévoient une telle hausse.



    Près de la moitié des entreprises à capital étranger tablent sur une avancée modérée, allant de +1% à +10%, contre 37% des compagnies roumaines qui font ces mêmes prévisions. Aucune des entreprises roumaine prises en compte par ce sondage na prévu la baisse de son chiffre daffaires en dessous de moins 5%, alors que le niveau estimé par 6% des entreprises à capital étranger va de moins 5% à moins 20%. (trad.: Mariana Tudose)

  • 05.05.2015 (mise à jour)

    05.05.2015 (mise à jour)

    Tournée
    – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a poursuivi sa visite officielle
    aux Emirats Arabes Unis, dernière halte d’une tournée effectuée dans les pays
    du Golfe. Le chef du cabinet de Bucarest s’est entretenu à Abou Dhabi avec de
    hauts responsables et des représentants du milieu des affaires. Le principal
    sujet des pourparlers, a été l’intention du gouvernement de coter en bourse la
    société qui gère l’aéroport international de Bucarest – Otopeni et de
    restructurer la compagnie aérienne Tarom. La proposition d’investir dans ce
    projet a été évoquée lundi avec le premier ministre des Emirats Arabes Unis, le
    cheikh Mohammed ben Rachid Al Maktoum. La tournée du premier ministre Victor
    Ponta a inclus aussi l’Arabie saoudite et le Koweït et a visé à relancer le
    dialogue politique et les relations économiques de la Roumanie avec les pays du
    Golfe.

    Défense – La base militaire de Deveselu (dans le
    sud de la Roumanie) sera placée sous l’autorité du Commandement des forces
    interarmées de l’OTAN de Naples, a
    fait savoir le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa. Et lui d’assurer à
    nouveau que cette base est juste une facilité défensive des Etats membres de
    l’Alliance nord-atlantique. Le ministre roumain de la Défense s’exprimait suite
    à une rencontre à Bucarest avec l’amiral Mark Ferguson, chef du Commandement
    allié réuni de Naples. Ce dernier à
    fait savoir qu’environ mille militaires de 21 pays devraient participer le mois
    prochain à un exercice qui sera accueilli par une base près de Braşov (centre
    de la Roumanie), où se trouvent déjà plusieurs centaines de militaires
    américains. Cet exercice qualifié d’important par l’amiral Ferguson vise à
    tester la capacité opérationnelle complète du personnel et surtout le transfert
    effectif du commandement et du contrôle depuis Naples à la base de Roumanie. Le
    chef du Commandement des forces interarmées de l’OTAN a également apprécié les
    efforts de Bucarest dans le cadre des démarches des alliés à changer et à
    adapter les structures de l’OTAN aux nouveaux défis sécuritaires auxquelles
    l’Alliance se voit confronter.

    Médias – Politisation, mécanismes de financement
    corrompus, asservissement de la politique éditoriale aux intérêts du patronat,
    infiltration d’agents des services de renseignement au sein des rédactions,
    détournement de l’agenda public par ces mêmes services – voilà autant de
    difficultés auxquelles se sont vu confronter les médias et la liberté
    d’expression durant les douze derniers mois en Roumanie, lit-on dans le dernier
    rapport de l’organisation de suivi de la presse ActiveWatch. Les tentatives de transformer la presse
    en un instrument de propagande politique ont été plus ouvertes que jamais,
    tandis que 2014 a été une année électorale en Roumanie, précise le document.
    Les médias roumains ont également été utilisés par leurs patrons pour mettre de
    la pression sur la justice, alors que cette dernière a révélé les liens
    corrompus entre la presse et les milieux politique et des affaires, dit ActiveWatch.
    Selon cette organisation, la crise économique a empiré les conditions de
    travail sur le marché médiatique, les journalistes se retrouvant dans une
    situation encore plus précaire, étant confrontés à des licenciements
    collectifs, des retards de payement des salaires ou encore à l’insolvabilité et
    au dépôt de bilan des organismes qui les emploient, explique encore le dernier
    rapport de l’organisation de suivi de la presse ActiveWatch.

    Croissance – La Commission européenne a amélioré ses
    prévisions visant la croissance au sein de la zone euro, mais a révisé à la
    baisse ses estimations pour la Grèce. Dans son rapport publié mardi, la
    Commission précise également que les perspectives de croissance pour la
    Roumanie restent robustes tant pour cette année que pour 2016.
    Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, le document montre que la
    Roumanie est le seul Etat membre qui voit augmenter le taux d’occupation de sa
    main d’œuvre. Dans le même temps, le taux du chômage devrait reculer à 6,6% en
    2015 et à 6,4% en 2016. La croissance du PIB doit également atteindre les 2,8%,
    grâce à la consommation et aux investissements.

    Emblème – Les commissions Juridique et pour
    l’Administration de la Chambre des députés du Parlement de Bucarest ont avalisé
    la modification de la loi visant l’emblème et le sceau de l’Etat roumain.
    Ainsi, l’aigle figurant sur les armoiries officielles roumaines sera-t-il
    désormais couronné. Les initiateurs de cette démarche estiment que de cette
    manière on met en exergue les idées de continuité, de souveraineté et
    d’unité de l’Etat roumain tout en se référant à la période lors de laquelle ces
    objectifs sont devenus réalité, à savoir la période de la royauté en
    Roumanie, fin 19e siècle, début 20e.



    s pays du
    Golfe.

    Tennis – Le duo roumano-espagnol Irina Begu/Lara
    Arruabarrena s’est qualifié Mardi dans les quarts de finale de l’épreuve de
    double du tournoi de tennis de la Madrid (WTA). Les deux dames ont eu raison
    (6-3, 7-6 (10)) du couple russo-espagnol Vera Douchevina/Maria Jose Martinez
    Sanchez. Dans les quarts de finale, Irina Begu et Lara Arruabarrena doivent
    rencontrer les Espagnoles Garbine Muguruza/Carla Suarez Navarro, troisième
    paire favorite de l’épreuve. Irina Begu s’est également qualifiée dans les
    huitièmes de finale de l’épreuve de simple, où elle doit affronter la Tchèque
    Barbora Strycova.



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    s pays du
    Golfe.

  • 25.04.2015 (mise à jour)

    25.04.2015 (mise à jour)

    Séisme – Un puissant séisme de magnitude 7,8 a fait plus de mille morts et provoqué dimportants dégâts au Népal samedi, les violentes secousses ébranlant aussi certaines régions dInde, de Chine et du Bangladesh. L’ambassade roumaine à New Delhi, la capitale indienne, a annoncé qu’elle n’avait reçu aucune requête d’assistance consulaire de la part des ressortissants roumains se trouvant dans la région. De même, il n’y avait pas de confirmation officielle quant à la présence de citoyens roumains parmi les victimes, a encore fait savoir la mission diplomatique de Bucarest à New Delhi. Sur les réseaux sociaux, l’alpiniste Alex Glavan a annoncé qu’il était sain et sauf. Il entreprend une ascension du mont Pumori, à quelque 8 kilomètres à l’ouest d’Everest, ravagé par les avalanches provoquées par le séisme.



    CIA — La présidente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Anne Brasseur, demande aux autorités roumaines une enquête « sérieuse » après que l’ex-président roumain Ion Iliescu avait confirmé l’existence d’un centre de détention secret de la CIA sur le territoire roumain. Dans un communiqué posté sur le site internet de l’Assemblée, Mme Brasseur « salue l’aveu » de Ion Iliescu, soulignant qu’il appartenait « désormais aux procureurs roumains d’amener les auteurs des infractions commises, quelles qu’elles soient, à rendre compte de leurs actes».


    L’ancien président de gauche de la Roumanie, Ion Iliescu, avait déclaré, en première, pour la publication allemande Der Spiegel, qu’il avait avalisé une demande visant la mise à la disposition de la CIA d’un immeuble sur le territoire roumain. Il a expliqué que les autorités roumaines ne se sont pas ingérées dans les activités de l’Agence américaine et ne savaient pas ce qui s’y passait. « Cela a été un geste de bienveillance vis-à-vis des Etats Unis, avant l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN, devenue effective en 2004 », a encore indiqué Ion Iliescu aux journalistes allemands. Ces révélations ont suscité un tollé dans le pays, tandis que Bucarest a toujours nié l’existence en Roumanie de tels centres exploités par la CIA.



    UE A l’occasion du dixième anniversaire de la signature du traité d’adhésion de la Roumanie à l’UE, le président roumain Klaus Iohannis affirme que ce moment avait entériné la reconnaissance par les pays communautaires du fait que Bucarest était préparé à se joindre à cet espace défini par des valeurs telles la démocratie, l’Etat de droit, l’économie de marché ou encore le respect des droits et des libertés fondamentales de l’être humain. Dans un message publié samedi, le chef de l’Etat roumain rappelle qu’en intégrant l’UE, les Roumains ont ainsi bénéficié d’avantages multiples, dont la mise en place d’un cadre législatif harmonisé avec les normes européennes, l’accès aux fonds structurels et de cohésion, la participation à la prise de décisions pour l’ensemble de l’Europe unie, la libre circulation des personnes sur le territoire communautaire et l’entrée des compagnies roumaines sur le marché unique. Il y a pourtant certains retards dans le processus d’intégration, précise le président roumain, Klaus Iohannis, citant notamment l’entrée du pays dans l’espace Schengen ou bien l’adoption de la monnaie unique, mais la Roumanie reste profondément déterminée à mener à bien ces objectifs, le plus rapidement possible, assure enfin le chef de l’Etat.


    A son tour, le premier ministre Victor Ponta estime que l’UE est déjà une composante indissociable de la vie des Roumains, l’appartenance à l’UE leur garantissant de nombreux bénéfices économiques, sociaux, sécuritaires et diplomatiques, apprend-on d’un message du chef du Cabinet, publié à l’occasion.


    Selon le dernier Eurobaromètre, 60% des Roumains font confiance à l’UE, tandis que 74% d’entre eux se disent optimistes quant à l’avenir de la communauté.



    Finances — Le ministre roumain des Finances publiques, Eugen Teodorovici, participe à la réunion informelle du Conseil pour les Affaires économiques et financières, ECOFIN, qui se tient dans la capitale lettone, Riga. Les ministres spécialisés des 28 s’y penchent sur les défis à court et long terme que doit relever le budget de l’UE, sur la stabilité financière, ainsi que sur les mesures à prendre pour confirmer le redémarrage et la croissance économiques communautaires. L’union des marché des capitaux ainsi que l’amélioration de la transparence financière devraient largement occuper les ministres des Finances des Etats membres, durant cette réunion.


    Récemment, le FMI a révisé à la hausse ses estimations visant la progression du PIB roumain, qui devrait se chiffrer à 2,7% en 2015, tandis que la progression devrait se confirmer en 2016 aussi, la croissance économique devant atteindre les 2,9% pour la Roumanie. Lueurs d’espoir pour l’économie mondiale également, le FMI tablant sur une croissance de 3,5% en 2015 et de 3,8% en 2016, par rapport aux 3,4% en 2014.



    Réunion — La Roumanie et la Bulgarie peuvent mieux défendre leurs intérêts au sein de l’UE si elles agissent ensemble, ont fait savoir les premiers ministres roumain et bulgare, Victor Ponta et Boyko Borissov, à l’issue de la réunion conjointe de leurs cabinets respectifs, qui s’est tenue à Craiova, dans le sud de la Roumanie. Nous sommes entrés ensemble dans l’UE, nous allons intégrer conjointement l’espace Schengen et c’est toujours ensemble que nous allons développer les projets du plan Junker, a précisé le premier ministre roumain, Victor Ponta. Conjointement, les deux pays montreront aussi à la Serbie et aux autres pays de la région quelle est la voie à suivre en matière d’intégration européenne, a encore estimé le chef de l’exécutif roumain. Même prise de position du côté du premier ministre bulgare. Boyko Borisov a souligné que les deux pays voisins, séparés par le Danube, pouvaient promouvoir d’une manière plus efficace leurs intérêts régionaux et communautaires s’ils mettaient ensemble leurs efforts. Les pourparlers des deux gouvernements avaient visé la situation dans la région des Balkans occidentaux, le Partenariat oriental de l’UE et la coopération dans plusieurs secteurs stratégiques, dont la stratégie pour la région danubienne.



    Démographie — Le vieillissement de la population roumaine s’est accentué durant les 12 derniers mois, une tendance qui devrait se renforcer, selon l’Institut national des statistiques. Selon les chiffres présentés à la presse, le nombre des personnes âgées de plus de 65 ans est supérieur de 0,3% à celui des jeunes, tandis que ce rapport était inversé l’année dernière. L’âge moyen de la population est de 40,7 ans, soit 0,3 ans de plus par rapport au 1er janvier 2014. Par ailleurs, le nombre des citoyens roumains ayant leur domicile sur le territoire de la Roumanie était de 22,279 millions au 1er janvier 2015, soit 0,3% de moins par rapport au 1er janvier 2014, selon l’Institut national des statistiques. A noter aussi que la population urbaine et de sexe féminin sont majoritaires, selon la même source.



    Visas — Le ministère roumain des Affaires étrangères s’est félicité de la récente décision du gouvernement canadien d’inscrire la Roumanie sur la liste des pays bénéficiaires du système dAutorisation de voyage électronique (AVE). Les titulaires dun visa canadien durant les dix dernières années ou encore les détenteurs dun visa temporaire pour les Etats-Unis pourront ainsi entrer sans visa sur le territoire canadien suite à lenregistrement automatique dans le système AVE. Cette décision, étape importante dans le processus délimination totale des visas pour le Canada, est le résultat du dialogue constant et suivi des autorités roumaines et canadiennes sur ce dossier, peut-on encore lire dans un communiqué de la diplomatie roumaine.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro trois mondiale, a raté sa qualification dans la finale du tournoi WTA de Stuttgart, en Allemagne. Dans les demi-finales, elle s’est inclinée devant la Danoise Caroline Wozniacki, numéro 5 mondiale, lors d’un match qui a duré pas moins de 3 heures. Malgré cette défaite, Simona Halep doit monter lundi à la 2e place mondiale, suite à l’élimination prématurée, à Stuttgart, de la Russe Maria Sharapova.


    Pendant ce temps, la finale du tournoi ATP « BRD Năstase-Ţiriac Trophy » se poursuit à Bucarest. La finale sera jouée par le Tchèque Jiri Vesely, tête de série n° 7, et l’Espagnol Guillermo Garcia-Lopez, tête de série n° 5. Les Roumains Marius Copil et Adrian Ungur se sont, eux, qualifiés dans la finale de l’épreuve du double.

  • 07.03.2015

    07.03.2015

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et ses homologues des 28 Etats membres de l’UE ont conclu samedi leur réunion informelle dans la capitale lettone, Riga. A cette occasion, le responsable roumain a mis en exergue la nécessité de la mise en œuvre rapide et inconditionnelle de l’accord de Minsk qui offre une issue politique au conflit dans l’est de l’Ukraine. Dans le même temps, le ministre roumain des Affaires étrangères a précisé que Bucarest souhaitait que les sanctions contre la Russie soient maintenues. L’Ue doit être prête à en imposer de nouvelles, si les combats reprennent, par exemple, dans la région de la ville-port de Marioupol, a encore indiqué Bogdan Aurescu. A part le dossier ukrainien, se sont penchés sur la crise en Libye, la révision de la politique européenne de voisinage ainsi que sur le prochain Sommet du partenariat oriental de Riga, prévu pour mai prochain.



    Visite — Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, fait, lundi, une visite en Roumanie. Il rencontrera le président Klaus Iohannis, le premier ministre Victor Ponta et son homologue Bogdan Aurescu. Selon l’ambassade d’Allemagne à Bucarest, au cours de cette visite, Frank-Walter Steinmeier recevra le titre de citoyen d’honneur de la ville de Sibiu (centre). Il y participera également à une festivité du Forum Démocrate des Allemands de Roumanie, qui célèbre ses 25 années d’existence. Le chef de la diplomatie de Berlin prononcera à l’occasion une allocution concernant la minorité allemande de Roumanie et la politique européenne à l’égard des minorités.



    Croissance — L’économie roumaine pourrait croître de 3% si les Codes fiscal et de procédure fiscale étaient modifiés, a affirmé le ministre roumain des finances, Darius Vâlcov. En s’appuyant sur ces documents, l’Agence nationale d’administration fiscale pourrait prendre des mesures supplémentaires contre l’évasion fiscale, tandis que le pouvoir d’achat de la population augmentera également, vu le recul de la fiscalité, a encore dit Darius Vâlcov. Selon lui, la mise en œuvre du nouveau code fiscal faciliterait, enfin, la création d’un demi-million d’emplois.



    Tennis — L’équipe roumaine de coupe Davis s’est qualifiée au deuxième tour du Groupe I de la région Europe — Afrique, après s’être imposée, 3 points à 0, devant Israël, lors des match joués samedi à Sibiu dans le centre du pays. Le point décisif a été apporté, à l’épreuve de double, par Horia Tecău et Florin Mergea qui ont dépassé le duo Bar Tzuf Botzer et Edan Leshem. Auparavant, dans les matchs de simple, Adrian Ungur avait dépassé Bar Tzuf Botzer, tandis que Marius Copil s’était imposé devant le numéro 1 israélien, Dudi Sela. Au deuxième tour, la Roumanie rencontre, sur son propre terrain, la Slovaquie, la gagnante allant plus loin, dans les matchs de barrage comptant pour le Groupe mondial.

  • Resultats economiques 2014

    Resultats economiques 2014

    Au 4e trimestre de l’année dernière, une croissance de 2,6% a été enregistrée par rapport à la même période de 2013. L’analyste économique Constantin Rudniţchi estimait pour Radio Roumanie : « C’est une des plus fortes croissances de l’UE et c’est à coup sûr une bonne chose pour l’économie roumaine, d’une part. D’autre part, il convient d’ajouter que ces chiffres ne sont pas définitifs. Ils font partie de la série d’annonces que l’Institut des statistiques rend publiques périodiquement, mais c’est bien évidemment un chiffre important.»



    Les chiffres annoncés se rangent dans les estimations de la Commission européenne. Constantin Rudniţchi : « C’est exact, à un amendement près : si l’on considère les chiffres du 4e trimestre de l’année dernière, la croissance a été assez petite, ce qui, certainement, serait de nature à donner matière à réflexion et questionnerait la continuation de cette croissance. Les exportations et l’industrie sont le principal moteur de croissance, il va sans dire. Nous avons eu des exportations record en 2014 et cela est visible aussi dans la croissance économique. Malheureusement, le domaine du bâtiment est à un niveau bas et il continue à baisser ; en cause – le budget de l’Etat – qui n’a pas alloué de fonds à l’infrastructure, l’année dernière. Du reste, l’agriculture connaît aussi une légère progression et contribue également à la croissance. L’année dernière, nous avons eu une année spéciale aussi parce que le poids de l’industrie des technologies de l’information et des télécommunications dans le PIB s’est accru. C’est une bonne nouvelle parce qu’il ne faut pas oublier que cette industrie des télécoms et des technologies de l’information est une industrie à grande valeur ajoutée. Ce qui veut dire que l’économie roumaine connaît aussi un léger changement de structure. »



    Une autre annonce faite par l’Institut national des statistiques, c’est que l’inflation annuelle en Roumanie a atteint un minimum historique en janvier. Constantin Rudniţchi : « L’inflation continue d’être à la baisse, ce qui est sans doute une bonne nouvelle pour les consommateurs. C’est dire qu’ils ont des prix sensiblement égaux par rapport à ceux de l’année dernière. D’un autre point de vue, la nouvelle est moins bonne : nous constatons que les économies de la zone euro commencent déjà à être préoccupées par la déflation, soit par la baisse des prix. En Roumanie, ce n’est pas encore le cas pour l’heure et je pense que ce ne sera pas le cas cette année, mais la déflation ou une inflation faible entraîne aussi une série d’inconvénients pour l’économie ».



    De son côté, la Banque Centrale a fait savoir que l’année dernière le déficit du compte courant avait baissé de 40%, en même temps que la dette extérieure. Constantin Rudniţchi:« Ces indicateurs prouvent, en effet, que la tendance de l’économie roumaine est positive. Pourtant, il faut leur ajouter les problèmes auxquels l’économie roumaine est toujours confrontée — et il s’agit là, avant tout, de la gestion des compagnies d’Etat. Il reste également beaucoup à faire en matière de collecte des recettes fiscales et de lutte contre l’évasion fiscale. Parmi les grands thèmes qui demeurent notons l’amélioration de l’infrastructure – et pour cela on a besoin de ce Master Plan pour les Transports. L’Education et la Santé ont également besoin d’être réformées, pour les rendre plus performantes. »



    L’analyste économique Aurelian Dochia s’est rapporté, lui, aux prévisions d’hiver de la Commission Européenne, revues à la hausse par rapport aux prévisions d’automne. Ainsi, la Commission Européenne, table-t-elle, pour la Roumanie sur une croissance économique de 2,7% en 2015 et de 2,9% en 2016: « En effet, les prévisions pour la Roumanie se sont améliorées de manière notable. La Roumanie compte pratiquement parmi les Etats de l’Union Européenne enregistrant les croissances les plus élevées, mais pas la plus élevée. Par exemple, la Pologne est censée enregistrer une croissance supérieure à celle de la Roumanie. Néanmoins, il est important de souligner que la Roumanie est considérée comme susceptible d’enregistrer, les prochaines années, une performance supérieure à la moyenne européenne, ce qui nous aidera à atteindre notre but de nous rapprocher de la valeur moyenne du PIB par tête d’habitant au sein de l’UE. Les croissances évoquées reposent sur des suppositions que l’on doit voir réaliser. On considère en général que la croissance est déterminée par l’augmentation de la consommation intérieure. Les exportations contribueront à la croissance dans une moindre mesure qu’avant. Les investissements représentent un facteur important qui soutiendra cette croissance et une partie de ces investissements dépendent des fonds européens que nous pourrons attirer. Voilà donc, en bref, les aspects sensibles que la Roumanie doit résoudre pour aboutir à un rythme de croissance de 3% ou plus dans les prochaines années. Un coup d’œil en arrière n’est pas très encourageant, car les années passées nous n’avons pas réussi à attirer beaucoup de fonds européens. Au chapitre investissements publics, la situation n’a pas été, non plus, très bonne en 2014. Espérons que les choses vont s’améliorer, de ce point de vue, en 2015 et 2016. »



    Le FMI compte, lui aussi, sur une croissance du PIB de la Roumanie de 2,7% en 2015 et de 2,9%, en 2016. Elle reposera notamment sur le renforcement de la consommation domestique, sur la toile de fond de l’augmentation du salaire réel, des prix plus bas du pétrole et de certains taux d’intérêt qui ont atteint des niveaux minima. (Trad. : Ligia Mihăiescu, Dominique)

  • 20.01.2015

    20.01.2015

    Visite — Le président roumain, Klaus Iohannis, visitera la République de Moldavie juste après l’installation du nouveau cabinet de Chisinau, a fait savoir l’Administration présidentielle dans un communiqué. Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue moldave, Nicolae Timofti, le chef de l’Etat roumain a décidé que la République de Moldavie ne répondait pas pour l’instant aux critères exigés par une visite officielle d’Etat. Et Iohannis d’espérer que le nouveau Législatif moldave votera le plus vite possible en faveur d’un gouvernement puissant, représentatif et doté d’un agenda européen bien défini. Juste après son installation à Cotroceni, Klaus Iohannis a visité Chisinau pour faire part de son soutien aux trois partis pro-européens qui ont obtenu lors du scrutin du 30 novembre 55 des 101 mandats des députés. Ultérieurement, ces trois formations ne se sont pas mises d’accords sur les fonctions clé au sein de l’Etat. Chisinau a signé en 2014 un accord d’Association et de libre échange avec l’UE dont il espère devenir membre d’ici 2020.



    Corruption — Teodor Pavel, maire de la ville de Recas, dans l’ouest de la Roumanie, a été placé en garde à vue sous l’accusation d’abus de fonction. Le chef de la Police départementale de Timis, Sorin Muntean, son adjoint, Florin Balbos et deux autres policiers ont été retenus dans le même dossier de corruption. Elu à la tête de la municipalité de Recas en 2012, Teodor Pavel, ancien libéral devenu par la suite membre du PSD, est accusé d’être intervenu auprès des chefs de la Police départementale pour les convaincre de suspendre les contrôles et les amendes durant la campagne présidentielle. Il aurait demandé même du soutien politique afin de sanctionner les policiers qui ne voulaient pas lui obéir. D’autre part, une nouvelle audience a lieu mardi à la Cour d’appel Bucarest dans un dossier où le maire de Constanta, Radu Mazare est accusé de rétrocession illégale de terrains. Et puis, mardi encore, la Haute Cour de Justice et de cassation juge le dossier dans lequel l’ancien ministre social- démocrate des Transports, Miron Mitrea, fut condamné à deux ans de prison ferme pour avoir perçu des pots de vin.



    Taux — Le franc suisse poursuit son ascension face à l’euro, y compris sur le marché roumain. Son appréciation est intervenue après que la Banque centrale suisse a décidé dabandonner le taux plancher fixé depuis 2011 à 1,20 franc suisse pour un euro. A partir de ce moment, le franc suisse a vu sa valeur s’envoler aussi bien par rapport à l’euro, mais aussi par rapport à la monnaie nationale roumaine, le leu. A l’heure où l’on parle, les partis politiques de Roumanie cherche des solutions censées sauver les 75 milles emprunteurs Roumains ayant contractés des crédits en franc suisse. La Chambre des députés a décidé que la loi de l’insolvabilité des personnes physiques se trouve à partir de demain sur la table des députés juristes.



    Prisons – Lorganisation de défense des droits de lhomme Amnesty international a exhorté mardi les pays européens ayant joué un rôle dans les opérations de la CIA impliquant lusage de la torture à traduire en justice les personnes responsables de ces actes. “Sans une aide européenne, les Etats-Unis nauraient pas pu détenir secrètement et torturer des gens pendant tant dannées”, déclare Amnesty International dans un communiqué, cité par lAFP. Selon l’organisation, il faudrait que le Parlement européen interpelle les pays soupçonnés d’être impliqués dont la Pologne, la Roumanie, la Lituanie, le Royaume-Uni, lancienne République yougoslave de Macédoine et lAllemagne à mener des enquêtes sur leurs rôles dans ces opérations. Les autorités de Bucarest ont nié à maintes reprises l’existence de prisons secrètes de la CIA sur le territoire roumain. Par ailleurs, une commission parlementaire d’enquête a confirmé dans un rapport l’absence de preuves censées confirmer les accusations d’Amnesty international.



    Croissance – Le Fonds monétaire international a révisé à la baisse ses prévisions pour léconomie mondiale en 2015 et 2016 et ne prévoit plus quune croissance mondiale de 3,5% cette année et de 3,7% en 2016. C’est toutefois la Russie qui devrait connaître le plus de turbulences. Malmené par la chute des cours du pétrole et par les sanctions économiques liées à l’Ukraine, le pays voit sa prévision sabrée de 3,5 points et devrait voir son PIB se contracter de 3% cette année.


    Le FMI est peu optimiste pour la zone euro, tablant sur des taux de croissance de 1,2% en 2015 et 1,4%, en 2016. L’Allemagne devrait pourtant afficher une avancée de 1,3% cette année et de 1,5% en 2016, tandis que pour la France, les révisions sont limitées à 0,9% pour 2015 et 1,3% pour 2016. Quant à l’économie des pays émergents et des ceux en voie de développement, y compris de la Roumanie, la croissance sera de 2,9% en 2015 et de 3,1% l’année prochaine. La croissance de léconomie chinoise ne serait plus que de 6,8% cette année puis de 6,3% en 2016. En échange, aux Etats-Unis, léconomie croîtrait de 3,6% cette année, puis de 3,3% lan prochain grâce à la robustesse de la demande intérieure.



    Tennis — Le joueur de tennis, Marius Copil, le seul Roumain présent au tableau simple Messieurs de l’Open d’Australie a battu ce mardi, à Melbourne l’Espagnol Pablo Andujar en se qualifiant au deuxième tour du tournoi. C’est pour la première fois que le joueur roumain Marius Copil figure au tableau principal d’un tournoi de Grand Chelem. Le prochain match opposera le sportif roumain au Suisse Stanislas Wawrinka, 4ème au classement mondial. Quant au concours féminin, deux joueuses roumaines y seront présentes : Simona Halep, numéro 3 mondial et troisième favorite du tournoi qui affrontera l’Australienne Jarmila Gajdosova et Irina Begu qui jouera contre la Tchèque Katerina Siniakova.

  • 03.01.2015

    03.01.2015

    Sondage – 50 % des Roumains trouvent que le pays va dans la bonne direction mais sont réservés en ce qui concerne leur niveau de vie en 2015. Une enquête sociologique, rendue publique samedi, révèle que 61% des personnes interrogées croient que le président libéral Klaus Iohannis et le premier ministre social-démocrate Victor Ponta réussiront à bien collaborer cette année. Egalement, de l’avis de 68% des participants à cette enquête sociologique, la Roumanie enregistrera une croissance économique en 2015, alors que 67% s’attendent à une hausse des investissements étrangers. Quant à leur propre vie en 2015, 43% des Roumains considèrent que leurs revenus augmenteront, par rapport à 39% d’entre eux qui pensent que leurs revenus se situeront au même niveau qu’en 2014.


    Avertissement — Le ministère des affaires étrangères de Bucarest avertit les ressortissants roumains voyageant en Hongrie que des chutes de neige abondantes sont attendues dans le nord-est, tandis que le verglas fera son apparition dans le sud-est du pays voisin. Les chauffeurs sont conseillés de bien équiper leurs véhicules pour faire face à ces conditions météo, mais aussi d’avoir suffisamment de carburants, d’eau et de nourriture pour le cas où ils seraient pris dans des embouteillages.


    Tennis — Quatre joueuses de tennis roumaines se retrouvent au tableau principal du tournoi de Shenzhen, en Chine. Simona Halep, numéro trois mondial et principale favorite du tournoi, rencontrera au premier tour l’Allemande Annika Beck. Irina Begu (numéro 41 mondial), tête de série numéro 6, affrontera la Tchèque Katerina Siniakova ; Monica Niculescu, numéro 46 mondial et tête de série n°7, rencontrera la Slovène Polona Hercog, tandis qu’Alexandra Dulgheru, numéro 83 WTA, sera opposée à la Chinoise Saisai Zheng. Dans le tournoi de double, Irina Begu et sa co-équipière Lara Arruabarrena, d’Espagne, sont les favorites numéro deux. Monica Niculescu fera équipe avec la Kazakhe Zarina Dias.


    Météo — En Roumanie, une alerte météo aux chutes de neige, verglas et vent fort est en vigueur jusqu’à lundi. Il neigera dans le nord, l’ouest et le centre, tandis que dans le sud et le sud-est, la neige sera mélangée à de la pluie et de la giboulée. Les températures minimales de l’air iront de moins 10 à 0°, les maximales — de moins 4 à 6°. La vague de froid polaire qui s’est emparée de la Roumanie ces derniers jours, a eu pour résultats la nuit de la Saint Sylvestre la plus froide depuis 53 ans (le mercure du thermomètre à chuté à moins 32°) et une hausse de 50% de la consommation d’énergie.

  • 05.12.2014 (mise à jour)

    05.12.2014 (mise à jour)

    Finances — Le premier ministre roumain Victor Ponta a déclaré vendredi que les négociations avec le FMI étaient en cours et qu’il ne pensait pas que l’accord avec le Fonds serait rompu. Il a toutefois qualifié d’inacceptable un déficit de 0,9% du PIB pour l’année prochaine, comme le demandait le FMI. Antérieurement, le ministre délégué au Budget, Darius Vâlcov, avait affirmé que la Roumanie ne pouvait pas se permettre de descendre en dessous d’un déficit de 1,4% du PIB et qu’un niveau de 0,9% serait de nature à « agenouiller de manière définitive » l’économie roumaine. Rappelons qu’une mission du FMI et de la Commission européenne se trouve à Bucarest pour discuter avec les autorités roumaines en marge du projet de la Loi du budget pour 2015.



    Syndicats — Plusieurs centaines de syndicalistes de l’Industrie alimentaire ont protesté aujourd’hui à Bucarest contre le refus du gouvernement de réduire la TVA appliquée sur la viande et sur les produits de viande de 24% à 5%, à partir du 1er janvier 2015. La campagne pour la réduction de la TVA appliquée sur ces produits a été démarrée au niveau national par les sociétés commerciales du domaine au mois d’avril, lorsque plus de 200 mille Roumains ont signé une pétition en ce sens. Le document affirmait que la TVA de 24% provoquait une évasion fiscale de 50% et menaçait toute l’industrie roumaine de la viande. Le cabinet de Bucarest a réduit la TVA appliquée sur le pain et sur les produits de boulangerie depuis le 1er septembre 2013, ce qui a conduit selon les autorités à une baisse de l’évasion fiscale dans le domaine d’environ 67 millions d’euros.



    Diplomatie — Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, s’est entretenu jeudi avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry, en marge de la réunion du Conseil ministériel de l’OSCE, organisée à Bâle, en Suisse. L’occasion pour l’officiel roumain de réaffirmer l’engagement de la Roumanie à développer le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis, considéré comme un pilier central de la politique étrangère de Bucarest. Le chef de la diplomatie roumaine a adressé à John Kerry l’invitation d’effectuer une visite officielle à Bucarest en 2015, dans le contexte, notamment, du 135-e anniversaire des relations diplomatiques romano-américaines. Les deux hommes ont également abordé la question des préparatifs à la base militaire de Deveselu (dans le sud de la Roumanie), qui va accueillir des éléments du bouclier américain anti-missile en Europe.



    Condamnation – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest exprime son regret et condamne fermement ce qu’il appelle les déclarations à teinte antisémite et homophobe de l’ambassadeur de Roumanie en Arménie, Sorin Vasile. Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministère annonce que le ministre Bogdan Aurescu a disposé que Vasile soit rappelé d’urgence à Bucarest, afin de fournir des explications au sujet des commentaires qu’il a faits dans une conférence publique donnée à l’Université américaine de Erevan. Le ministère condamne fermement tout dérapage comportemental et verbal de nature à promouvoir l’intolérance et les stéréotypes et ne tolèrera aucun écart de conduite ou de langage des représentants de la diplomatie roumaine se trouvant dans l’exercice de leurs fonctions, est-il précisé dans ce communiqué. Rappelons que Bucarest détiendra, en 2016, la présidence de l’Alliance internationale sur la mémoire de l’Holocauste, une organisation intergouvernementale créée en 1998. la Roumanie en est membre depuis 2004.



    Rencontre — L’ancien premier ministre britannique Tony Blair a eu, vendredi, à Bucarest, une rencontre avec le chef de l’exécutif roumain, Victor Ponta. Tony Blair fait une visite privée en Roumanie, où il s’est trouvé plusieurs fois ces deux dernières années. Le social-démocrate Victor Ponta a déclaré à maintes reprises que l’ancien premier ministre travailliste britannique était son modèle en politique, un mentor et un bon ami.



    Croissance — La Roumanie a enregistré la plus forte croissance économique de l’Union européenne au 3e trimestre de l’année en cours, par rapport au trimestre antérieur — a annoncé vendredi l’Eurostat. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, la croissance de la Roumanie est de 1,8%. La Pologne, le Royaume Uni, la Slovénie et la Grèce arrivent ensuite, avec 0,7%. Chypre, l’Autriche et l’Italie ont connu des baisses.



    Handball — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie se trouve en Hongrie voisine, où elle rencontrera, dimanche, à Debrecen, la Norvège, dans son match de début au tournoi final du Championnat d’Europe. Les sélections du Danemark et de l’Ukraine font également partie du même groupe.




  • 05.12.2014 (mise à jour)

    05.12.2014 (mise à jour)

    Finances — Le premier ministre roumain Victor Ponta a déclaré vendredi que les négociations avec le FMI étaient en cours et qu’il ne pensait pas que l’accord avec le Fonds serait rompu. Il a toutefois qualifié d’inacceptable un déficit de 0,9% du PIB pour l’année prochaine, comme le demandait le FMI. Antérieurement, le ministre délégué au Budget, Darius Vâlcov, avait affirmé que la Roumanie ne pouvait pas se permettre de descendre en dessous d’un déficit de 1,4% du PIB et qu’un niveau de 0,9% serait de nature à « agenouiller de manière définitive » l’économie roumaine. Rappelons qu’une mission du FMI et de la Commission européenne se trouve à Bucarest pour discuter avec les autorités roumaines en marge du projet de la Loi du budget pour 2015.



    Syndicats — Plusieurs centaines de syndicalistes de l’Industrie alimentaire ont protesté aujourd’hui à Bucarest contre le refus du gouvernement de réduire la TVA appliquée sur la viande et sur les produits de viande de 24% à 5%, à partir du 1er janvier 2015. La campagne pour la réduction de la TVA appliquée sur ces produits a été démarrée au niveau national par les sociétés commerciales du domaine au mois d’avril, lorsque plus de 200 mille Roumains ont signé une pétition en ce sens. Le document affirmait que la TVA de 24% provoquait une évasion fiscale de 50% et menaçait toute l’industrie roumaine de la viande. Le cabinet de Bucarest a réduit la TVA appliquée sur le pain et sur les produits de boulangerie depuis le 1er septembre 2013, ce qui a conduit selon les autorités à une baisse de l’évasion fiscale dans le domaine d’environ 67 millions d’euros.



    Diplomatie — Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, s’est entretenu jeudi avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry, en marge de la réunion du Conseil ministériel de l’OSCE, organisée à Bâle, en Suisse. L’occasion pour l’officiel roumain de réaffirmer l’engagement de la Roumanie à développer le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis, considéré comme un pilier central de la politique étrangère de Bucarest. Le chef de la diplomatie roumaine a adressé à John Kerry l’invitation d’effectuer une visite officielle à Bucarest en 2015, dans le contexte, notamment, du 135-e anniversaire des relations diplomatiques romano-américaines. Les deux hommes ont également abordé la question des préparatifs à la base militaire de Deveselu (dans le sud de la Roumanie), qui va accueillir des éléments du bouclier américain anti-missile en Europe.



    Condamnation – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest exprime son regret et condamne fermement ce qu’il appelle les déclarations à teinte antisémite et homophobe de l’ambassadeur de Roumanie en Arménie, Sorin Vasile. Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministère annonce que le ministre Bogdan Aurescu a disposé que Vasile soit rappelé d’urgence à Bucarest, afin de fournir des explications au sujet des commentaires qu’il a faits dans une conférence publique donnée à l’Université américaine de Erevan. Le ministère condamne fermement tout dérapage comportemental et verbal de nature à promouvoir l’intolérance et les stéréotypes et ne tolèrera aucun écart de conduite ou de langage des représentants de la diplomatie roumaine se trouvant dans l’exercice de leurs fonctions, est-il précisé dans ce communiqué. Rappelons que Bucarest détiendra, en 2016, la présidence de l’Alliance internationale sur la mémoire de l’Holocauste, une organisation intergouvernementale créée en 1998. la Roumanie en est membre depuis 2004.



    Rencontre — L’ancien premier ministre britannique Tony Blair a eu, vendredi, à Bucarest, une rencontre avec le chef de l’exécutif roumain, Victor Ponta. Tony Blair fait une visite privée en Roumanie, où il s’est trouvé plusieurs fois ces deux dernières années. Le social-démocrate Victor Ponta a déclaré à maintes reprises que l’ancien premier ministre travailliste britannique était son modèle en politique, un mentor et un bon ami.



    Croissance — La Roumanie a enregistré la plus forte croissance économique de l’Union européenne au 3e trimestre de l’année en cours, par rapport au trimestre antérieur — a annoncé vendredi l’Eurostat. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, la croissance de la Roumanie est de 1,8%. La Pologne, le Royaume Uni, la Slovénie et la Grèce arrivent ensuite, avec 0,7%. Chypre, l’Autriche et l’Italie ont connu des baisses.



    Handball — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie se trouve en Hongrie voisine, où elle rencontrera, dimanche, à Debrecen, la Norvège, dans son match de début au tournoi final du Championnat d’Europe. Les sélections du Danemark et de l’Ukraine font également partie du même groupe.




  • 03.12.2014 (mise à jour)

    03.12.2014 (mise à jour)

    Budget — La partie roumaine ne formulera aucune proposition de majoration des taxes et impôts lors des discussions avec les grands bailleurs de fonds, a déclaré le ministre délégué au Budget du gouvernement roumain, Darius Vâlcov. Une mission commune d’experts du FMI et de la Commission Européenne se trouve à Bucarest jusqu’au 10 décembre pour des discussions avec les autorités roumaines au sujet du projet de la loi du budget 2015. Avant son élaboration, le gouvernement roumain a annoncé un dernier collectif budgétaire d’ici la fin de l’année.



    Economie — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 1,8% au troisième trimestre de l’année en cours par rapport au trimestre précédent et une avancée du PIB de 2,8% sur les neuf premiers mois de l’année, selon les données préliminaires fournies ce mercredi par l’Institut national de la Statistique. Selon cette source, les contributions les plus importantes à la majoration du PIB sont dues à l’industrie – 30% du PIB et au secteur de la Communication et de l’Information – 5,2%. Par ailleurs, les intermédiations financières, les assurances et la diminution du volume des activités dans le secteur du bâtiment ont eu un impact négatif sur le PIB. Selon les données fournies à la mi-novembre par l’Institut national de la Statistique, l’économie roumaine a évité la récession technique, suite à une hausse de 0,5% du PIB.



    Corruption — Le député démocrate-libéral Cătălin Teodorescu fera l’objet de poursuites pénales sous contrôle judiciaire. La mesure du contrôle judiciaire a été imposée après que la Chambre des députés eut rejeté la demande formulée par la Direction nationale anticorruption de consentement à sa mise en détention provisoire. Par contre, les députés ont approuvé la demande similaire qui concerne un représentant de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, à savoir Marko Attila. Les deux sont poursuivis dans une affaire relative au dédommagement accordé pour un terrain surévalué situé dans la capitale, Bucarest. Dans ce même dossier, l’ex procureure en chef de la Direction d’investigation du crime organisé et du terrorisme, Alina Bica, a été accusée et placée en détention provisoire. Le manque à gagner pour l’Etat roumain est estimé à plus de 60 millions d’euros.



    Classement – La Roumanie reste en 2014 aussi le pays européen le plus corrompu, selon le 20e rapport annuel de lONG Transparency International. Notre pays se situe 69ème dans le classement de 175 pays pris en compte, à égalité avec le Brésil, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie et le Sénégal. Au niveau mondial, ce sont le Soudan, la Corée du Nord et la Somalie qui figurent en queue du classement, tandis qu’au pôle opposé se trouvent le Danemark, la Nouvelle Zélande et la Finlande. Malgré une croissance économique en flèche, la Turquie et la Chine sont confrontées, toutes les deux, à un niveau élevé de corruption, avertit Transparency International, qui insiste dans son rapport sur les difficultés auxquelles se heurtent les pays émergeants dans leur lutte contre le fléau de la corruption.



    Carburant – Selon une étude publiée par Bloomberg, la Roumanie pointe en tête de classement concernant le prix du carburant, classée 30e sur 61 pays à travers le monde. Elle est toutefois le onzième pays où lessence est la plus chère compte tenu du rapport entre le niveau de vie de ses habitants et les prix à la pompe. La Norvège est le pays en tête du classement, où lessence est la plus chère (2 euros le litre), tandis que le Venezuela est le pays où le carburant est meilleur marché, où le litre dessence ne coûterait quun centime deuro le litre. Des prix inférieurs à ceux pratiqués en Roumanie se trouvent en Bulgarie, Lituanie, Estonie et Hongrie.



    Coalition – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, s’est entretenu mercredi à Bruxelles avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. L’officiel roumain a déclaré que l’Alliance Nord-atlantique devait continuer à prêter attention à la sécurité dans la région de la Mer noire, y compris en poursuivant les exercices conjoints, l’échange d’informations et les évaluations. Bogdan Aurescu a également réitéré la disponibilité de Bucarest à accueillir sur le sol roumain des éléments otaniens de commandement et de contrôle. Le ministre roumain des affaires étrangères a également eu une entrevue avec son homologue français, Laurent Fabius. Les deux hommes ont décidé de la mise en place d’un mécanisme de consultations régulières entre les ministères qu’ils dirigent sur des questions européennes et de sécurité. Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a participé à Bruxelles à la première réunion de la coalition internationale de lutte contre l’organisation djihadiste Etat Islamique. La Roumanie s’est engagée à soutenir les efforts de la coalition notamment par des mesures d’aide humanitaire, sa participation ne comportant donc pas de volet militaire.



    Nucléaire — Le ministre roumain de l’environnement, Attila Korodi, a convoqué mercredi le Comité ministériel pour les situations d’urgence, afin d’examiner toutes les informations relatives à l’incident survenu à la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud-est de l’Ukraine, à près de 500 km de la frontière avec la Roumanie. Cette centrale nucléaire, la plus grande d’Europe, avait subi une défaillance technique le 28 novembre dernier, mais il n’y a aucune menace démission de matières radioactives, selon le ministre ukrainien de lénergie, Volodymyr Demtchichine. La centrale devrait retrouver sa pleine puissance le vendredi 5 décembre. L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire de France a lui aussi fait savoir que l’incident ne posait aucun danger pour la population ni pour l’environnement. L’Ukraine été le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de lhistoire en 1986, lorsqu’une explosion à la centrale de Tchernobyl a relâché un nuage radioactif sur lEurope et lUkraine, la Russie et la Biélorussie.








  • 03.12.2014

    03.12.2014

    Budget — La partie roumaine ne formulera aucune proposition de majoration de taxes et d’impôts à loccasion des pourparlers avec les grands bailleurs de fonds, a déclaré le ministre délégué au Budget du gouvernement roumain, Darius Valcov. Une mission commune d’experts du FMI et de la Commission Européenne se trouve à Bucarest jusqu’au 10 décembre pour des discussions avec les autorités roumaines au sujet du projet de la loi du budget 2015. Avant son élaboration, le gouvernement roumain a annoncé un dernier collectif budgétaire d’ici la fin de l’année.



    Economie — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 1,8% au troisième trimestre de l”année en cours par rapport au trimestre précédent et une avancée du PIB de 2,8% sur les neuf premiers mois de l’année, selon les données préliminaires fournies ce mercredi par l’Institut national de la Statistique. Selon cette source, les contributions les plus importantes à la majoration du PIB sont dues à l’industrie – 30% du PIB et au secteur des Communications et de l’Information – 5,2%. Par ailleurs, les transactions financières, les assurances et la diminution du volume des activités dans le secteur du Bâtiment ont eu un impact négatif sur le PIB. Selon les données fournies à la mi-novembre par l’Institut national de la Statistique, l’économie roumaine a évité la récession technique, suite à une hausse du PIB de 0,5%.



    Corruption — Les députés roumains décident ce mercredi s’ils approuvent ou non la demande formulée par la Direction nationale anticorruption de consentement à la mise en détention provisoire de leurs collègues Catalin Teodorescu er Marko Attila. Les deux sont poursuivis dans le cadre d’une affaire de rétrocession illégale dans laquelle l’ex procureure en chef de la Direction d’investigation du crime organisé et du terrorisme, Alina Bica a été accusée et placée en détention provisoire. Selon les procureurs, le préjudice porté à l’Etat dans ce dossier a été de plus de 60 millions d’euros.



    Classement – La Roumanie reste en 2014 aussi le pays européen le plus corrompu, selon le 20e rapport annuel de lONG Transparency International. Notre pays se situe 69ème dans le classement de 175 pays pris en compte, à égalité avec le Brésil, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie et le Sénégal. Au niveau mondial, c’est le Soudan, la Corée du Nord et la Somalie qui figurent en queue du classement, tandis qu’au pôle opposé se trouvent le Danemark, la Nouvelle Zélande et la Finlande. Malgré une croissance économique en flèche, la Turquie et la Chine se confrontent, les deux, à un niveau élevé de corruption, avertit Transparency International qui insiste dans son rapport sur les difficultés auxquelles se heurtent les pays émergeants dans leur lutte contre le fléau de la corruption.



    Carburant — Selon une étude publiée par Bloomberg, la Roumanie pointe en tête de classement concernant le prix du carburant, classée 30e sur 61 pays à travers le monde. Elle est toutefois le onzième pays où lessence est la plus chère compte tenu du rapport entre le niveau de vie de ses habitants et les prix à la pompe. La Norvège est le pays en tête du classement, où lessence est la plus chère (2 euro le litre), tandis que le Venezuela est le pays où le carburant est meilleur marché, où le litre dessence ne coûterait quun centime deuro le litre. Des prix inférieurs à ceux pratiqués en Roumanie se trouvent en Bulgarie, Lituanie, Estonie et Hongrie.



    Coalition — La coalition internationale contre le groupe Etat islamique se réunit aujourd’hui, en première, à Bruxelles. Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la coalition et le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, discutent ce mercredi de la stratégie politique et militaire, de la participation des combattants étrangers aux côtés des forces djihadistes de Syrie et Irak, tout comme de l’aide humanitaire destinée aux réfugiés. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le chef de sa diplomatie, Bogdan Aurescu. Rappelons que Bucarest a rejoint la coalition internationale contre le groupe Etat islamique pour offrir du soutien humanitaire et logistique.



    Moldova – Les leaders des partis pro-européens du Parlement de la République de Moldova poursuivent leurs négociations en vue de former un nouvel exécutif. Au scrutin législatif de dimanche, les partis libéral démocrate, démocrate et libéral, membres de la coalition gouvernementale en place, ont obtenu ensemble 55 mandats de député sur les 101 que compte le Parlement de Chisinau. Le gouvernement moldave espère obtenir pour la République de Moldova le statut de candidat à l’UE en 2017 et celui de pays membre, en 2020. Les 46 autres mandats de parlementaire ont été remportés par les socialistes et communistes pro-russes. Les communistes exigent la renégociation des accords d’association et de libre échange avec l’UE, tandis que les socialistes souhaitent abandonner définitivement le trajet européen au profit de l’union douanière contrôlée par la Russie.



    Intempéries – En Roumanie, il continue à faire froid. Le ciel est variable sur le nord-est et le centre du pays et plutôt couvert sur le reste du territoire. Il pleut sur le sud-ouest et il neige à la montagne. La vitesse du vent devra atteindre les 70, voire 80 km/h, et monter jusqu’à 90 km/h en haute montagne. En raison des fortes rafales de vent, des dizaines de navires restent bloqués sur le Danube, tandis que les manœuvres sont suspendus dans le port de Midia. Les maxima du jour vont de moins 4 à 11 degrés.