Tag: culture

  • La foire du livre Gaudeamus

    La foire du livre Gaudeamus


    A Bucarest, la capitale roumaine vient d’être ouverte la 21-ème édition de la Foire Internationale GAUDEAMUS-Livre d’Apprentissage –2014, principale constituante du programme « Lectura- la lecture) initié par Radio Roumanie en 1994 afin de soutenir la culture roumaine à travers des événements et expositions . Du 19 au 23 novembre, les visiteurs se voient offrir 750 événements des maisons d’édition, un nombre record dans l’histoire de cette foire. Plus de 300 maisons d’édition de Roumanie et de l’étranger, des typographies, des institutions d’enseignement et des instituts culturels y présentent des livres pour tous les goûts.



    L’invité d’honneur de la présente édition est la Fédération de Russie. 17 écrivains, critiques littéraires et journalistes russes participeront aux lancements et présentations de livres, aux sessions d’autographes et débats. Le palmarès des 20 ans d’existence de la foire totalise plus de 2 300 000 visiteurs et presque 8700 manifestations ce qui fait que Radio Roumanie soit le leader de l’industrie nationale des événements du genre.



    A cette occasion on va mettre en valeur une série de projets tel celui intitulé « Les livres rentrent chez eux » – donations au bénéfice des bibliothèques publiques de Roumanie et on va décerner des prix : d’excellence, accordé par Radio Roumanie à une maison d’édition et destiné à financer un projet d’envergure nationale ayant des rayonnements internationaux.



    La tombola GAUDEAMUS active pendant toute la durée de la foire offre aux visiteurs l’opportunité de gagner le Grand Prix — une voiture DACIA LOGAN. Les organisateurs disent que cette manifestation représente un geste culturel et d’éducation de la plus haute importance à travers lequel le livre écrit renforce sa position au sein de la société tandis que Radio Roumanie s’avère la seule des médias publiques en Europe offrant un tel acte de culture et d’éducation.



    Il faut aussi mentionner le lancement , jeudi, du volume bilingue « Depàrtàrile nu ne vor despàrti niciodatà – Distance will never come between us » ( en français’’ Les distances ne nous sépareront jamais’’) formé par les interviews , déclarations et photos des auditeurs de RRI de presque 20 pays qui ont remporté les Grands Prix des concours de culture générale organisés par Radio Roumanie Internationale(RRI) depuis 1995. Le volume sera distribué aux représentants de marque de l’Etat roumain, aux ambassadeurs et aux filiales des Instituts Culturels Roumains de l’étranger et aux auditeurs de RRI ayant gagné des séjours en Roumanie ainsi qu’aux autres auditeurs de RRI des différents Etats du monde. (trad. Costin Grigore)

  • Bucharest International Literature Festival

    Bucharest International Literature Festival

    The inaugural evening of the Bucharest International Literature Festival, an early December event hosted by the Peasant Club in Bucharest, started off from one of Israeli writer Zeruya Shalev’s novels, “Husband and Wife”, a book whose Romanian version was brought out by the Polirom Publishers. “Noted for her debut novel, Love Life, Israeli native Shalev plays confidently with the themes of jealousy, accumulated grievances, and resentments,” Library Journal writes. And Publishers Weekly also makes mention of Zeruya Shalev’s performance. ”Shalev has created a novel entirely devoid of standard dialogue, choosing instead to convey snatches of conversation, arguments and whispers of love in stream-of-consciousness prose.” In the novel, characters Udi and Naama are two people who had been growing side by side, yet somewhere along their journey communication between them seems to have broken down, and their life together, jointly with their daughter Noga is now torn by jealousy, fury and guilt. Little by little it turns out that the entire foundation their marriage had been built upon was a very frail one, and the image of their idyllic teenage love was just an illuson.



    The four guests in the Festival, two writers couples, Zeruya Shalev and Ayal Megged from Israel and Cecilia Stefanescu and Florin Iaru from Romania, respectively, were actually asked, among other things, why being unhappy has a more powerful creative potential than being happy. It was also a couple who moderated the discussion, poet Adela Greceanu and journalist Matei Martin. Ayal Megged is the recipient of a string of literary prizes, including the Macmillan prize for fiction. He is a journalist, a poet, a prose writer, and also a teacher of creative writing.



    In writer Cecilia Stefanescus books, being unhappy seems to be more frequent than being happy.


    “Dramatic situations engender conflict and enjoy diving into these conflicts. Unhappy circumstances force you to take out all your masks. I did not give up on all my illusions, but I did let go of the illusion that happiness lasts. Happiness is a split second, it does not last. We would become unhealthy, we would suffer terribly if we were happy forever.”



    Writer Florin Iaru shares that opinion. In writing, being unhappy is more productive than being happy.


    “It’s a matter of grammar. In grammar, happiness is restrictive, it only has adjectives, it only has qualities. We pursue happiness, whatever the costs. However, happiness is static, it lacks conflict, so it cannot possibly develop a dramatic nucleus. Secondly, readers are consumers of unhappiness. It makes them happy, it gives them aesthetic satisfaction. So if readers look for unhappiness, writing about it pays off, and authors know that all to well.”



    The talk further developed into no less interesting questions. What are the advantages of a marriage between writers? To what extent is there admiration, to what extent is there understanding, how much of that is competition or envy, in a couple where both members are writers? What traumas can literature bring to a marriage?



    The Bucharest International Literature Festival gave literature lovers from Bucharest the opportunity to meet notable personalities in European literature today, coming from countries such as Great Britain, Israel, Croatia, Hungary, Serbia, Jamaica and Romania.




  • L’éducation artistique à l’école

    L’éducation artistique à l’école

    Le 15 septembre marque, par tradition, la rentrée scolaire dans l’enseignement primaire et secondaire de Roumanie. Plusieurs surprises, plus ou moins agréables, attendent les quelque 3,2 millions d’élèves roumains. Au chapitre mauvaises nouvelles, il convient de mentionner l’absence, du moins pour un certain temps, des manuels scolaires pour les CE1 et 2. En cause, la décision du Conseil national chargé d’examiner les contestations de reprendre l’appel d’offres pour les manuels aux formats numérique et papier, suite à une plainte déposée par une maison d’édition.



    Côté bonnes nouvelles, signalons l’introduction de nouvelles disciplines scolaires. Ainsi propose-t-on aux élèves du primaire un cours optionnel d’architecture et d’environnement construit, tandis que les élèves des lycées de musique pourront opter pour l’étude du jazz. Et nous restons dans le domaine artistique pour mentionner une autre surprise. Elle est réservée aux élèves par Radio Roumanie Musique et le Ministère de l’éducation nationale. En vertu du protocole de coopération conclu par ces deux institutions, le projet intitulé “5 minutes de musique classique” sera promu comme programme national d’éducation à commencer par l’année scolaire 2014-2015.



    Explications avec Cristina Comandaşu, rédactrice en chef adjointe à Radio Roumanie Musique: “Cette initiative remonte à 2010, date à laquelle Radio Roumanie Musique a commencé à préparer le projet des cinq minutes de musique classique. Depuis lors, toutes les deux années, ce projet est mis en place dans des espaces non-conventionnels, tels que supermarchés, grandes surfaces, locaux d’entreprises. Des espaces très fréquentés, mais où l’on n’a pas l’habitude d’écouter de la musique classique. Nous avons donc visé à faire découvrir aux jeunes roumains ce genre de musique”.



    Grâce à ce partenariat, les fichiers audio contenant cinq minutes de musique classique atteindront, via Internet, tous les établissements scolaires du pays, où ils pourront également servir de support à des cours autres que ceux de musique. Cristina Comandaşu: “Ces morceaux sont susceptibles de servir d’auxiliaires pédagogiques pour les cours de musique, mais aussi comme toile de fond sonore pendant d’autres activités, artistiques, par exemple. Ces fichiers audio, nous les envoyons aux inspecteurs scolaires de chaque département. Ce sont eux qui les font parvenir aux écoles. Nous avons ainsi la garantie de la mise en place à l’échelle nationale du projet. Il s’agit d’un corpus de 31 pièces musicales que l’on entendra dans les écoles, mais aussi dans les espaces publics à partir du 1er octobre. Ces œuvres, très connues, illustrent tous les genres musicaux, depuis le baroque jusqu’à la musique moderne. Nous souhaitons familiariser les jeunes avec ces valeurs pérennes, dans l’espoir qu’un jour ils franchiront le pas vers d’autres choses moins accessibles”.



    Mihai Iacob, chercheur à l’Institut des Sciences de l’Education, affirme que, utilisés de manière créative, d’autres domaines artistiques aussi peuvent aider à tenir des cours ordinaires: “Les arts, ça aide aussi à faire passer l’information relevant de l’histoire, de l’éducation technologique ou de n’importe quel autre domaine, car ils stimulent les enfants. De cette façon, les cours deviennent plus dynamiques. Ils ne se limitent plus à la présence d’un professeur qui vient débiter son texte. En outre, le contact avec l’art ouvre de nouvelles portes du savoir”.



    Les arts peuvent également aider les enfants à acquérir différentes habiletés sociales, à surmonter des blocages émotionnels, chose désormais prouvée par les projets mis en place dans les communautés défavorisées, précise Mihai Iacob: “J’ai collaboré avec des artistes qui ont travaillé avec les enfants issus de communautés défavorisées. Nous avons mené de tels projets à Azuga, à Conţeşti, dans le comté de Teleorman, aux côtés de deux chorégraphes, l’un pour la danse contemporaine, l’autre pour la danse traditionnelle. Cet été, nous avons organisé un atelier de peinture d’icônes, près de Braşov. A condition qu’il soit intégré dans un processus, l’art s’avère être un instrument très puissant, capable de motiver les enfants, d’en mobiliser les énergies. C’est aux enfants d’assimiler l’expérience artistique”.



    Après avoir détaillé tous ces avantages, la question qui se pose est de savoir si l’art est suffisamment présent dans les écoles. Eléments de réponse avec Raluca Pop, manager de l’association “MètreCube. Ressources pour la culture”: “La présence de l’art est insuffisante. Une remarque s’impose toutefois. La nature de mon activité me permettant d’entrer en contact avec les organisations et les artistes qui travaillent avec les écoles, j’ai eu la possibilité de constater qu’il existe un grand écart entre milieux urbains et ruraux. En clair, bien des activités novatrices, dont surtout celles relevant de la collaboration avec les artistes et les organisations d’artistes, sont polarisées par les centres urbains. Cette situation est due non seulement à la répartition inégale des ressources financières, mais aussi et surtout au fait qu’en général les ONGs siègent dans les villes”.



    Quel que soit l’endroit qui accueille telle ou telle expérience artistique, la force de son impact varie en fonction du niveau d’implication de l’élève. Raluca Pop: “A mon avis, l’activité qui marche très bien actuellement et qui devrait être davantage mise en valeur, c’est le partenariat avec ces organisations, à cette condition près qu’il n’ait pas lieu dans les écoles. La différence est grande entre l’impact de l’art consommé passivement, lors d’un spectacle ou de la visite d’un musée, et celui de l’art que l’enfant pratique lui-même, en jouant d’un instrument, en dansant ou en interprétant un rôle dans un spectacle”.



    L’Institut des Sciences de l’Education de Bucarest mène à présent une étude censée donner une image très exacte tant de la présence des arts au sein de l’école, que des attentes formulées à cet égard par les trois acteurs de l’enseignement, à savoir élèves, parents et enseignants. (trad. Mariana Tudose)

  • “Ideo Ideis” National Young Theatre Festival

    “Ideo Ideis” National Young Theatre Festival

    Nine years ago, in Alexandria, some 90 km southwest of Bucharest, the “Ideo Ideis” National Young Theatre Festival was born. It was created by teenagers and its aim was to build a bridge between culture and education. The founders, Andreea Bortun, now a set designer, and Alexandru Ion, an actor, started a real adventure in a town that didn’t have a theatre or a cinema hall. Marcel Iures joined them very quickly and became an honorary president of the Festival, and so did Catalin Stefanescu, Andi Vasluian, Medeea Marinescu, Vlad Zamfirescu and Marius Manole, who are its so-called “mentors.” TV producer Catalin Stefanescu has taken part in the festival ever since its second edition:



    “We are this year’s mentors and, along with the founders Andreea and Alex, we have changed the philosophy of the Festival. It is no longer an award-granting event, therefore we are no longer jury members, but we are trying to do something modern while still encouraging competition between the participants. We are not giving individual awards, but we do offer some form of recognition for the best teams. We call ourselves mentors because, after every show, we get together with the participants and discuss their performances.”



    The Ideo Ideis festival is unique in Romania, as Catalin Stefanescu says, because it is not just a theatre festival, but also a form of “alternative education through theatre”.



    220 participants, 26 trainers, 120 volunteers, 14 shows by established theatre companies, 10 high school drama groups, 2 late cinema nights, 3 Transylvania International Film Festival nights, 3 storytelling nights, 4 children’s’ shows and 3 Masters training sessions. This sums up the 9th edition of the “Ideo Ideis” National Young Theatre Festival in Alexandria.


    Andreea Bortun, the festival’s co-president, tells us more:



    “The festival lasts for 10 days. In the first 4, the personal development workshops take place: in the morning we have acting workshops, which are compulsory, and in the afternoon participants can choose from 5 master classes, in choreography, visual education, stage design, music and rhythm, and playwriting. The next three days are dedicated to performances by high school teams. The evenings are also full. Every evening two professional theatre shows take place, which we bring both for the participants in the festival and for the members of the local community. There are also 3 evenings devoted to mentoring, which we call Storytellers’ Nights. We bring professionals from various fields, apart from the arts, who come to Alexandria to share stories about their professions and talk to the participants. Another section is Late Night Cinema, which addresses moviegoers. We bring Romanian directors, who either screen their latest films, or films that inspired them throughout their careers. These screenings are followed by Q&A sessions. And last but not least, we also have the Ideo Ideis Masters sessions, on the last day of the festival, when we bring theatre professionals. These Masters classes are chaired by Catalin Stefanescu and followed by discussions with the participants.”



    In a town with just over 40,000 residents, the “Ideo Ideis” festival manages to create a special spirit. Andreea Bortun tells us more:



    “You walk down the street and everyone smiles, you see hundreds of kids with red t-shirts and badges and you can tell they are a part of the festival, you can tell that the people in the town are happy to see them and many say that Alexandria is brought back to life when the festival starts. There are a lot of good vibes, people hugging each other and crying, enjoying themselves and learning something. Ideas are exchanged and projects are being born, as well as meetings between professionals and young people. I think it would not be healthy to have the festival for more than 8-10 days per year, but when it happens, it is magical and hard for me to explain.”



    For the first time, this year high school drama groups have not presented their shows in front of a jury nor have they received any individual awards. Instead, the organisers’ idea was to focus on the process, rather than on performance and prizes. The participants were offered experiences, such as the chance to participate at the 2014 National Theatre Festival, or perform at the International Theatre Festival in Sibiu in 2015, or at the Romanian Comedy Festival, also in 2015. Andreea Bortun tells us more:


    VF T: “We would like to do more for the community and children in the years to come, because the interest in our festival has grown considerably. We would like to bring to Alexandria as many high school students from Romania as possible. We also hope to have a nice camping trip next year, for our 10th anniversary. And above all, I hope that we remain united as a team and continue to have this festival in place.”



    The festival’s organisers are getting ready to celebrate their 10th anniversary in 2015. Calin Stefanescu tells us why these young people deserve more support than they have been given:



    “I would like to brag about the way the festival takes place in Alexandria and the basic philosophy on which things are achieved there. Everyone who has ever attended the festival found something unique. Everything about the festival is like an open book, the money is spent with transparency, and everyone involved in organizing the festival does this for free, which is a wonderful and important thing.”



  • 04.08.2014

    04.08.2014

    Première Guerre Mondiale — Le président roumain, Traian Băsescu, participe ce lundi en Belgique à la cérémonie de commémoration du centenaire de l’invasion de ce pays par les troupes allemandes dans la Première Guerre Mondiale. Il sera présent à Liège, à la célébration qui se déroulera au Mémorial interallié de Cointe, en présence du roi Philippe. Dimanche, les présidents français et allemand, François Hollande et Joachim Gauck, se sont rencontrés sur le site de Hartmannswillerkopf, dans le nord-est de la France, pour rendre hommage aux soldats français et allemands de la Grande Guerre. Un musée commun français et allemand, qui ouvrira ses portes en 2017, sera consacré aux plus de 9 millions de morts et disparus dans la Première Guerre Mondiale.



    Ministres – Le président roumain Traian Băsescu attend que le premier ministre Victor Ponta fasse de nouvelles propositions pour les portefeuilles de ministre de la Culture et de ministre délégué au Budget. Pour sa part, le chef du cabinet de Bucarest a annoncé qu’il n’allait pas nommer d’autres personnes à ces fonctions, si le président ne rejetait pas officiellement les noms déjà avancés. Le chef de l’Etat considère comme inadéquates les candidatures de Rozália Biró, de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, à la tête du ministère de la Culture et de Claudiu Manta, du Parti Social Démocrate, au Budget. Rozália Biró, élue en 2012 sénatrice dans une circonscription où la majorité de la population est d’ethnie magyare, fait l’objet d’une enquête d’abus de fonctions. Claudiu Manda, quant à lui, est actuellement vice président de la Commission de Budget de la Chambre des Députés de Bucarest.



    Handball — La Roumanie a remporté le Championnat du monde de handball féminin juniors déroulé en Macédoine, après avoir vaincu l’Allemagne en finale, 32 à 21. C’est le premier titre mondial des juniors remporté par la Roumanie après la médaille de bronze obtenue en 2006 au Canada. Au palmarès de l’équipe roumaine de la même catégorie d’âge mentionnons le titre européen en 1999 et deux médailles d’argent remontant à 2003 et 2005.

  • Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…



    Le théâtre, qu’il soit écrit, mis en scène ou joué, porte Wajdi Mouawad au quatre coins de la planète. Le créateur est revendiqué, en égale mesure, par les trois cultures où il s’est formé et où il a travaillé – libanaise, canadienne et française. Mais tout espace culturel l’aide à s’enrichir et surtout à se mettre en perspective, dit Wajdi Mouawad, qui a trouvé en Roumanie, par exemple, des rapports inédits entre scène et public, lors d’une représentation de Seuls. Comment le théâtre change-t-il l’artiste qui le choisit?




    Exclusivité RRI et Regard, avec le soutien de l’Institut français de Roumanie, de l’Ambassade Du Canada et de l’Ambassade du Liban à Bucarest

  • Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…



    Homme de son temps, l’auteur et metteur en scène Wajdi Mouawad interroge beaucoup le réel, tout en identifiant les correspondances de situation entre passé et présent, comme dans le cas de l’intégrale des sept tragédies de Sophocle, à retrouver sur scène en 2015. Dans ses propres textes, l’artiste met à nu parfois les mécanismes de la création au quotidien, comme dans sa pièce Rêves, où il surprend deux dialogues qui s’entrecroisent, entre un écrivain, d’une part, et ses personnages et respectivement une hôtelière, de l’autre. Qu’est-ce que la réalité, qu’est-ce que l’imagination?





    Exclusivité RRI et Regard, avec le soutien de l’Institut français de Roumanie, de l’Ambassade Du Canada et de l’Ambassade du Liban à Bucarest

  • Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Une semaine avec Wajdi Mouawad

    Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…



    C’est au Liban, en 1968, que Wajdi Mouawad voit le jour. 11 ans plus tard, avec sa famille, il s’installe en France et, enfin, au Québec, à Montréal, en 1983. Un parcours culturel qui marque profondément le devenir de cet artiste, l’empreinte de chacune de ces trois destinations se retrouvant, par la suite, dans toutes les dimensions de ses créations, écrites ou scéniques. Mais comment voit-on la liberté, lorsqu’on change de référence culturelle? Quelle sorte de liberté se donne l’artiste lorsqu’il travaille, dans ces conditions?




    Exclusivité RRI et Regard, avec le soutien de l’Institut français de Roumanie, de l’Ambassade Du Canada et de l’Ambassade du Liban à Bucarest

  • A la Une de la presse roumaine du 18.03.2014

    A la Une de la presse roumaine du 18.03.2014

    Les évolutions géopolitiques à l’est de l’Europe continuent d’occuper les pages de la presse électronique ou sur papier, qui s’intéresse aujourd’hui aussi au profile des touristes étrangers qui débarquent en Roumanie, aux immigrés qui se font une vie ici, et aux événements culturels de la saison.


  • Soutien aux artistes expatriés

    Soutien aux artistes expatriés

    Ils ont compris que l’union fait la force et qu’il fallait parler d’une seule voix afin d’avoir un mot à dire dans cette ville des artistes qui est la capitale française. L’Association parisienne des artistes roumains se veut un véhicule pour les créateurs originaires de Roumanie, temporairement ou définitivement installés dans la Ville Lumière. Dans le même temps, elle entend révéler au public français des éléments moins connus du patrimoine culturel roumain d’hier et d’aujourd’hui. Mais avec quels moyens et quelle force de persuasion ? Explications avec Andreea Macea, secrétaire générale de l’Association parisienne des artistes roumains.

  • A la Une de la presse roumaine du 20.01.2014

    A la Une de la presse roumaine du 20.01.2014

    A lire dans la presse: le gouvernement offre 20 millions d’euros aux communes pour financer des projets de culture, tandis que le prix des légumes doublera.


  • 14.01.2013 (mise à jour)

    14.01.2013 (mise à jour)

    Immigration — Les Roumains du Royaume Uni n’abusent pas du système de prestations sociales, ils y contribuent, a souligné l’ambassadeur roumain à Londres, Ion Jinga, dans un article publié dans l’édition en ligne du Daily Telegraph. Il a souligné que la Grande Bretagne n’est pas l’unique pays de l’UE qui s’inquiète au sujet de l’abus d’aides sociales. Ion Jinga a cité en ce sens un récent rapport de la Commission européenne publié par le Financial Times qui n’a pas trouvé de preuve concrète démontrant le fait que les immigrants de l’UE utilisent les prestations sociales du Royaume-Uni plus que les autres habitants du pays. Selon ce rapport, a affirmé Jinga, sur les 120 mille Roumains qui habitent au Royaume-Uni, seuls 1,4% reçoivent des aides sociales.



    Finances — La Commission européenne critique les autorités de Bucarest pour la manière déficitaire par laquelle elles ont conçu la première version de l’accord de partenariat pour l’absorption des fonds européens pour la période 2014 — 2020. L’exécutif communautaire estime que la stratégie de la Roumanie au sujet de l’accès aux fonds structurels est entre autres dépourvue de vision stratégique et trop floue. Bucarest a promis de prendre en compte les estimations de Bruxelles.



    Economie — La croissance économique enregistrée en 2013 par la Roumanie a été de près de 3%, dépassant les prévisions du gouvernement, dans les conditions d’une relance de la consommation au quatrième trimestre, a déclaré ce mardi pour Bloomberg le ministre roumain délégué au budget, Liviu Voinea. Il a précisé que la précédente lettre d’intention envoyée par le cabinet de Bucarest au FMI et la nouvelle lettre qui sera débattue ce mois devraient recevoir l’aval du Comité de direction de cette institution financière internationale au printemps 2014. A la fin de l’année dernière, le président roumain Traian Băsescu avait refusé de signer la lettre d’intention en raison d’une dispute en marge de l’accise sur les carburants. Une mission du FMI est attendue à Bucarest au cours de la seconde moitié du mois de janvier.



    Exploitation minière — Le ministre roumain de la culture, Gigel Ştirbu, a déclaré ce mardi devant la Commission de culture du Sénat de Bucarest que le ministère qu’il dirige ne sera pas d’accord avec l’exploitation des mines d’or de Roşia Montană tant qu’il n’a pas la certitude que le patrimoine culturel de la région sera préservé. Il a également affirmé détenir une étude réalisée par des spécialistes britanniques à la demande du Ministère roumain de la culture concernant la possibilité que Roşia Montană soit inscrite sur la liste du patrimoine universel de l’UNESCO. L’éventuelle exploitation des minerais aurifères de Rosia Montana (au centre de la Roumanie) en utilisant des technologies à base de cyanure a déclenché vers la fin 2013 d’amples protestations aussi bien dans le pays qu’à l’étranger.



    Droits humains — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, sollicite à la mission de l’OSCE en République de Moldova (pays ex-soviétique à population majoritairement roumanophone) et aux autres institutions responsables d’intervenir afin d’assurer à tous les élèves moldaves la possibilité de choisir librement le roumain comme langue d’étude. Cette demande fait suite aux pressions exercées par les autorités de la région séparatiste pro-russe de Transnistrie sur les écoles où l’on enseigne en roumain. Les comptes d’un lycée ont été bloqués, ce qui risque d’en paralyser l’activité. Le président Băsescu estime que les actions répressives dirigées contre le corps enseignant, les parents et les élèves de ces écoles sont inacceptables et constituent une violation des droits de l’homme. Rappelons que la Transnistrie est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinau en 1992, au bout d’un conflit armé qui a fait plusieurs centaines de morts et qui s’est achevé après l’intervention militaire russe.



    Visite — La visite, effectué la semaine dernière à Bucarest par l’émissaire du gouvernement américain, la sous-secrétaire d’Etat Victoria Nuland exprime la profonde inquiétude se Washington à l’égard de l’Etat de droit en Roumanie, a déclaré mardi le président roumain Traian Basescu, lors d’une conférence de presse. Il a précisé que, par les déclarations et la législation, l’actuel pouvoir exécutif et la majorité parlementaire de Bucarest continuent d’attaquer l’indépendance de la justice, ce qui pourrait entraîner une longue période d’isolement du pays sur le plan international. Le président de la République a également affirmé qu’en décrédibilisant la justice, la Roumanie risque de faire un pas en arrière, au niveau de l’an 2000, lorsque plusieurs questions avaient été soulevées sur le respect des «critères de Copenhague» requises pour l’adhésion à l’UE.



    Sondage – Le taux de confiance des Roumains dans l’UE a augmenté de 7% en 2013 par rapport à 2012, pour se chiffrer à 46% de la population du pays, malgré les campagnes médiatiques et politiques négatives. La hausse la plus significative a été enregistrée parmi les jeunes de 15 à 30 ans, ou ce taux a augmenté de 10% jusqu’à 57%, selon un sondage réalisé par Gallup. Au niveau européen, des baisses significatives ont été enregistrées notamment dans les pays ayant bénéficié de l’aide financière de l’Union : Portugal, Espagne, Chypre et Grèce. Au pôle opposé se trouvent le Luxembourg, l’Allemagne et la Belgique.



    Culture – Les Roumains célèbrent mercredi, la fête de la culture nationale. Le 150e volume de la collection Oeuvres fondamentales du poète national Mihai Eminescu sera lancé à l’Académie roumaine. Récitals de poésie, concerts, expositions de peinture et de livre comptent également parmi les évènements organisés en Roumanie et à l’étranger, notamment à Sofia, Paris, Berlin et Stockholm. Marquée depuis 2011, la Journée de la culture nationale est organisée le 15 janvier, date de naissance de Mihai Eminescu.


  • 14.01.2014

    14.01.2014

    Immigration — Les Roumains du Royaume Uni n’abusent pas du système de prestations sociales, ils y contribuent, a souligné l’ambassadeur roumain à Londres, Ion Jinga, dans un article publié dans l’édition en ligne du Daily Telegraph. Il a souligné que la Grande Bretagne n’est pas l’unique pays de l’UE qui s’inquiète au sujet de l’abus d’aides sociales. Ion Jinga a cité en ce sens un récent rapport de la Commission européenne publié par le Financial Times qui n’a pas trouvé de preuve concrète démontrant le fait que les immigrants de l’UE utilisent les prestations sociales du Royaume-Uni plus que les autres habitants du pays. Selon ce rapport, a affirmé Jinga, sur les 120 mille Roumains qui habitent au Royaume-Uni, seuls 1,4% reçoivent des aides sociales.



    Finances — La Commission européenne critique les autorités de Bucarest pour la manière déficitaire par laquelle elles ont conçu la première version de l’accord de partenariat pour l’absorption des fonds européens pour la période 2014 — 2020. L’exécutif communautaire estime que la stratégie de la Roumanie au sujet de l’accès aux fonds structurels est entre autres dépourvue de vision stratégique et trop floue. Bucarest a promis de prendre en compte les estimations de Bruxelles.



    Sondage – Le taux de confiance des Roumains dans l’UE a augmenté de 7% en 2013 par rapport à 2012, pour se chiffrer à 46% de la population du pays, malgré les campagnes médiatiques et politiques négatives. La hausse la plus significative a été enregistrée parmi les jeunes de 15 à 30 ans, ou ce taux a augmenté de 10% jusqu’à 57%, selon un sondage réalisé par Gallup. Au niveau européen, des baisses significatives ont été enregistrées notamment dans les pays ayant bénéficié de l’aide financière de l’Union : Portugal, Espagne, Chypre et Grèce. Au pôle opposé se trouvent le Luxembourg, l’Allemagne et la Belgique.



    Culture – Les Roumains célèbrent mercredi, la fête de la culture nationale. Le 150e volume de la collection Oeuvres fondamentales du poète national Mihai Eminescu sera lancé à l’Académie roumaine. Récitals de poésie, concerts, expositions de peinture et de livre comptent également parmi les évènements organisés en Roumanie et à l’étranger, notamment à Sofia, Paris, Berlin et Stockholm. Marquée depuis 2011, la Journée de la culture nationale est organisée le 15 janvier, date de naissance de Mihai Eminescu.



    Tennis — Les joueurs roumains de tennis, Simona Halep et Victor Hanescu se sont qualifiés aujourd’hui dans le deuxième tour de l’Open d’Australie, qui se déroule à Melbourne. Simona Halep, 22 ans, 11e WTA a battu 6 — 0, 6 — 1 la Polonaise Katarzyna Piter (22 ans, 119e WTA) et elle doit affronter l’Américaine Varvara Lepchenko (27 ans, 50e WTA). Victor Hanescu s’est imposée contre l’Allemand Peter Gojowczyk (24 ans, 135e au classement ATP), sur le score de 7-6, 7-6, 6-3 et il rencontrera le Canadien Milos Raonic.

  • A la Une de la presse roumaine du 19.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 19.12.2013

    Plein de sujets et de débats politiques dans les quotidiens parus ce jeudi à Bucarest. Le scandale le plus récent touche la culture et il est une conséquence de l’intention du gouvernement roumain de réaliser une fusion des musées du Paysan roumain, du Village et des Sciences naturelles de Bucarest. Entre temps des compromis ont été trouvés au sujet du budget 2014 et de la désignation d’un nouveau PDG de la télévision publique.


  • 17.12.2013 (mise à jour)

    17.12.2013 (mise à jour)

    Allemagne – Le président Traian Basescu a félicité la chancelière allemande, Angela Merkel, qui a été reconduite à son poste pour une troisième fois de suite. Pour la Roumanie, l’Allemagne reste une amie et une alliée de poids, affirme le chef de l’Etat roumain, dans un message rendu public à Bucarest. Pres de trois mois apres les législatives allemandes, la conservatrice Angela Merkel a été réélue chanceliere mardi par les députés pour un troisieme mandat de quatre ans. Après la période 2005-2009, c’est également pour la deuxième fois qu’elle dirigera une “grande coalition” formée par son parti, LUnion chrétienne-démocrate (CDU) et sa branche bavaroise CSU, ainsi que par le Parti social-démocrate. Mercredi, la chanceliere se rendra à Paris pour son premier déplacement à létranger, en France comme le veut la tradition, où elle doit s’entretenir avec le président François Hollande.



    Réunion – Le Conseil suprême de défense du pays sest réuni ce mardi, à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Traian Basescu. Au menu de la réunion ont figuré la stratégie de l’industrie nationale de sécurité et le rapport du premier ministre, Victor Ponta, sur les mesures adoptées par la Roumanie pour la mise en place du régime des sanctions internationales. Les membres du Conseil se sont égalemement penché par la participation des forces armées roumaines aux missions internationales organisées en 2014 et par la Stratégie nationale dans le domaine des capacités civiles.



    Deuil – Journée de deuil national ce mardi, à Timisoara, à la mémoire des victimes de la Révolution anticommuniste de décembre 1989. La ville a marqué les 24 ans écoulés depuis la répression armée contre des protestataires qui avaient eu le courage de descendre dans les rues pour manifester contre le régime communiste et la dictature de Nicolae Ceausescu. Tous les drapeaux de la ville étaient en berne, tandis que des messes ont eu lieu dans les églises locales. Déclenchée à Timisoara, la Révolution s’est emparée rapidement d’autres villes du pays, pour culminer le 22 décembre avec la fuite du dictateur Nicolae Ceausescu.



    Investitures – Le nouveau ministre de la Culture, le libéral Gigel-Sorinel Stirbu, a prêté serment ce mardi devant le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Cet avocat, âgé de 42 ans, remplace à ce poste le professeur d’université Daniel Barbu, qui a démissionné la semaine, après avoir tenu des propos controversés. Il avait ainsi regretté que le financement du programme national de prévention et de traitement du SIDA se monte à la moitié du budget de son ministère.


    Et toujours mardi, le sénateur social-démocrate Toni Grebla a prêté serment en tant que juge à la Cour constitutionnelle. Son actuel fauteuil était resté vacant après le départ de Iulia Motoc, devenue juge à la Cour européenne des droits de l’homme.