Tag: Danube

  • La semaine du 3 au 9 juillet 2023

    La semaine du 3 au 9 juillet 2023

    Le premier ministre roumain a visité
    l’Allemagne


    Le premier ministre roumain, Marcel
    Ciolacu, a fait une visite de deux jours à Berlin, pour des pourparlers avec le
    chancelier, Olaf Scholz. A cette occasion, le responsable allemand a réitéré le
    soutien de son pays aux efforts déployés par Bucarest pour adhérer à la zone de
    libre circulation avant la fin de cette année. M. Ciolacu a pour sa part, mis
    en évidence l’importance de la coopération bilatérale et le potentiel qui en
    découle, tout en précisant que l’Allemagne reste le partenaire commercial le
    plus important de la Roumanie. Les discussions ont également porté sur la
    sécurité dans la région de la mer Noire et sur le prochain sommet de
    l’Alliance, prévu la semaine prochaine, à Vilnius. Le chef du gouvernement de
    Bucarest a rencontré aussi des représentants du milieu des affaires
    d’Allemagne, qui se montré intéressés par des investissements dans les domaines
    de la Pétrochimie, de l’Industrie des engrais et des matériels de construction.
    Marcel Ciolacu s’est entretenu également avec des représentants du Parlement
    fédéral, de la diaspora roumaine et de l’industrie de défense. Il a été
    accompagné en Allemagne par les ministres des Affaires étrangères, Luminita
    Odobescu, de l’Economie, Radu Oprea et de la Défense, Angel Tîlvăr.


    Les lois de l’Education promulguées par
    le chef de l’Etat


    Le président Klaus Iohannis a promulgué les nouvelles lois de
    l’Education nationale. Ancien professeur de lycée, à Sibiu (centre), le chef de
    l’Etat est le promoteur du projet « La Roumanie éduquée », lancé en
    2016. Parmi les objectifs envisagés mentionnons la majoration du budget
    alloué à l’Education, la baisse du décrochage scolaire et de l’illettrisme
    fonctionnel. Ces lois ont été adoptées par le Sénat le 22 mai dernier. Elles
    ont été contestées sans succès auprès de la Cour Constitutionnelle par l’Union
    sauvez la Roumanie (USR) et par la Force de la droite, les deux en opposition. Selon
    les contestataires, les nouvelles normes limiteraient le droit à l’éducation et
    transgresseraient le principe de l’égalité des chances. Elles ont été
    critiquées également par le Conseil national des élèves et par les
    organisations estudiantines qui y ont remarqué, à leur tour, des mesures
    discriminatoires. Selon un rapport élaboré par Eurostat en 2021 selon des
    chiffres de 2019, la Roumanie était en avant dernière position dans un
    classement des 27 pays européens dressé en fonction du financement de
    l’Education. Ces quatre dernières années, la Roumanie a alloué moins de 3% de
    son PIB à l’Education nationale. Le pourcentage de cette année est de 2,1%.




    L‘Espagne soutient la Roumanie dans ses
    efforts de rejoindre l’Espace Schengen


    La cheffe de
    la diplomatie roumaine, Luminiţa Odobescu, a salué la position de l’Espagne,
    actuellement à la tête du Conseil de l’UE, vis-à-vis de l’adhésion de Bucarest
    à la zone de libre circulation. Dans un entretien en exclusivité sur Radio
    Roumanie, la responsable roumaine a affirmé que l’intégration du pays à
    l’Espace Schengen reste un objectif prioritaire. Antérieurement, l’ambassadeur
    espagnol à Bucarest, José Antonio Hernández
    Pérez-Solórzano, a réitéré le soutien de l’Espagne aux efforts déployés par
    Bucarest pour rejoindre la zone de libre circulation. Et lui de préciser que l’adhésion
    de Bucarest et de Sofia à Schengen figurera à l’agenda du prochain Conseil
    Justice et Affaires Intérieures, prévu pour cet automne. Par ailleurs, la
    semaine dernière, la Commission des pétitions du Parlement européen a élaboré
    une résolution pour demander au Conseil européen d’approuver l’admission de la
    Roumanie et de la Bulgarie à Schengen, avant la fin de cette année. Le document
    rappelle que les deux pays répondent aux critères d’adhésion et un vote négatif
    risque de provoquer un sentiment antieuropéen. Continuer à laisser Bucarest et
    Sofia en dehors de la zone de libre circulation a un impacte négatif sur les
    investisseurs et sur les populations des deux pays, affirment les députés
    européens.


    Inauguration du plus
    grand pont jamais construit en Roumanie


    Présent à l’inauguration du pont
    suspendu de Braila, sur le Danube, le chef de l’Etat roumain a déclaré qu’il
    s’agit de la construction la plus ample jamais réalisée par la Roumanie ces
    trente dernières années. Cela prouve que le pays est capable de mener à terme
    des projets majeurs d’infrastructure, a affirmé Klaus Iohannis. Le pont
    suspendu de Braila est le plus grand de Roumanie et le troisième comme dimensions,
    en Europe. C’est le dernier pont sur le Danube avant que le fleuve ne se jette
    en mer Noire. Projeté pour une durée de vie de 120 ans, le pont, de 2
    kilomètres de long, relie les départements de Braila et de Tulcea et renforce
    le potentiel touristique de la Dobrodgea. D’un montant de plus de 2 milliards
    de lei, soit 400 millions d’euros, le projet a été financé à hauteur de 85% des
    fonds européens.


    Un centre régional de formation de
    pilotage sur des avions F-16 sera ouvert en Roumanie


    Un centre régional de formation de
    pilotage sur des chasseurs bombardiers F16 sera ouvert en Roumanie. C’est ce
    qu’a décidé jeudi, le Conseil suprême de défense du pays réuni en séance. Le
    centre sera ouvert en coopération avec les pays alliés et le constructeur. Dans
    un premier temps, le centre formera des pilotes roumains avant de préparer des
    pilotes d’autres pays alliés et partenaires, y compris ukrainiens. Par
    ailleurs, le Conseil a fixé aussi les objectifs nationaux dans la perspective
    du prochain sommet de l’Alliance, des 11 et 12 juillet, à Vilnius. A cette
    occasion, le président Klaus Iohannis remettra en lumière des aspects qui
    renvoient à la sécurité dans la région de la mer Noire. La Roumanie continuera
    à soutenir l’adhésion de la Suède à l’Alliance de l’Atlantique Nord.



    Le Festival de musique
    électronique Neversea sur la côte roumaine à la mer Noire


    Le Festival Neversea, le plus grand
    festival européen à se dérouler sur une plage en est arrivé à sa cinquième
    édition. Plus de 150 artistes se sont produits, quatre jours et quatre nuits
    durant, sur les scènes aménagés au bord de la mer Noire, devant presque 260.000
    personnes, selon les organisateurs. La plupart des spectateurs étaient du
    Royaume Uni, d’Allemagne, des Etats Unis, d’Italie, de Bulgarie et d’Israël. Un
    millier de policiers, gendarmes, agents de la police aux frontières, inspecteurs
    anti-drogue et 700 agents de sécurité privés ont été déployés dans le périmètre
    du festival et dans sa proximité.

  • 06/07/2023 (mise à jour)

    06/07/2023 (mise à jour)

    CSAT
    – Un centre régional de formation de pilotage sur des chasseurs bombardiers F16
    sera ouvert en Roumanie. C’est ce qu’a décidé jeudi, le Conseil suprême de
    défense du pays réuni en séance. Dans un premier temps, le centre formera des
    pilotes roumains avant de préparer des pilotes d’autres pays alliés et
    partenaires, y compris ukrainiens. Par ailleurs, le Conseil a fixé aussi les
    objectifs nationaux dans la perspective du prochain sommet de l’Alliance, des
    11 et 12 juillet, à Vilnius. A cette occasion, le président Klaus Iohannis
    remettra en lumière des aspects qui renvoient à la sécurité dans la région de
    la mer Noire. La Roumanie continuera à soutenir l’adhésion de la Suède à l’Alliance
    de l’Atlantique Nord.


    Pont – Présent à l’inauguration du pont suspendu de
    Braila, sur le Danube, le chef de l’Etat roumain a déclaré qu’il s’agit de la
    construction la plus ample jamais réalisée par la Roumanie ces trente dernières
    années. Cela prouve que le pays est capable de mener à terme des projets
    majeurs d’infractructure, a affirmé Klaus Iohannis. Et lui d’ajouter que la
    Roumanie a accès à une enveloppe significative de fonds européens dont une
    partie importante est destinée à l’infrastructure de Transports. Le pont
    suspendu de Braila est le plus grand de Roumanie et le troisième comme
    dimmensions, en Europe. C’est le dernier pont sur le Danube avant que le fleuve
    ne se jette en mer Noire. Projeté pour une durée de vie de 120 ans, le pont, de
    2 kilomètres de long, relie les départements de Braila et de Tulcea et renforce
    le potentiel touristique de la Dobroudgea. D’un montant de plus de 2 milliards
    de lei, soit 400 millions d’euros, le projet a été financé à hauteur de 85% des
    fonds européens.




    Ciolacu
    – Fin de la visite de deux jours, en Allemagne, du premier ministre roumain,
    Marcel Ciolacu, dans le cadre de laquelle il a rencontré le chancelier Olaf
    Scholz, des représentants du Parlement fédéral et du milieu des affaires ainsi
    que des représentants de la diaspora roumaine. Olaf Scholz a réaffirmé le
    soutien de son pays à l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen, dans le
    courant de cette année. Pour sa part, Marcel Ciolacu a mis en évidence
    l’importance de la coopération bilatérale, en sachant que l’Allemagne est le
    partenaire commercial le plus important de la Roumanie.














    Protestations
    – Les syndicalistes de la Santé ont protesté jeudi à travers la Roumanie contre
    la manière dont le Ministère a su résoudre leurs revendications salariales. Aux
    dires des protestataires, presque 1400 médecins s’apprêtent à dénoncer leurs
    conventions individuelles de travail afférentes aux heures supplémentaires de
    permanence, tandis que 6400 salariés du domaine souhaitent renoncer à
    travailler pendant les nuits et les jours fériés. Selon le calendrier des
    protestations, une nouvelle marche est prévue le 12 juillet, dans la capitale,
    suivie, une semaine plus tard, d’une grève d’avertissement. Une grève générale
    risque de se déclencher à partir du 27 juillet.


    Neversea
    – Coup d’envoi jeudi, à Constanta, dans le sud-est de la Roumanie de la
    cinquième édition du Festival Neversea, le plus grand festival qui a lieu sur
    une plage d’Europe. Plus de 150 artistes se produiront sur les différentes
    scènes du festival devant des fans de la
    musique électro de partout, notamment du Royaume Uni, d’Allemagne, des Etats
    Unis, d’Italie, de Bulgarie et d’Israël. Un millier de policiers, gendarmes,
    agents de la police aux frontières, inspecteurs anti-drogue et 700 agents de
    sécurité privés seront déployés dans le périmètre du festival et dans sa
    proximité. Une attention particulière sera accordée à la prévention et à la
    lutte contre le trafic et la consommation de substances hallucinogènes. Les
    organisateurs de Neversea s’attendent à recevoir plus de 260 mille personnes
    pendant les quatre jours et quatre nuits du festival.










    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée jeudi dans la
    deuxième manche du tournoi de Grand Chelem de Wimbledon, après une victoire contre
    la Canadienne, Rebecca Marino. Le prochain match, la Roumaine qui se situe en
    29ème position dans le classement international, le jouera contre la
    Russe, Anna Blinkova, 40ème mondiale. Jeudi encore, une autre
    Roumaine, Ana Bogdan, s’est qualifiée au troisième tour de Wimbledon, après
    avoir battu l’Américaine Alycia Parks. Ana Bogdan s’apprête à rencontrer
    l’Ukrainienne, Lesia Tzurenko. La
    Roumaine Sorana Cirstea s’est elle aussi qualifiée au troisième tour après une
    victoire contre la Lettone, Jelena Ostapenko.

    Météo
    – Le temps sera instable vendredi, quand des phénomènes orageux accompagnés de
    coups de tonnerre et de la grêle s’empareront du centre, du sud-est, de l’est
    et des régions de montagne. Les températures maximales iront de 23 à 34 degrés.
    Des pluies torrentielles tomberont sur la capitale où les températures ne
    dépasseront vendredi, les 30 degrés.

  • July 6, 2023

    July 6, 2023

    BRIDGE Romanian president Klaus
    Iohannis has today said that the suspended bridge over the Danube at Braila in
    south-eastern Romania, is the biggest construction Romania has seen in the past
    tree decades, which proves that major infrastructure projects can be finalised.
    Iohannis added that Romania has access to a significant volume of European
    funds and a good part of it has been devoted to the development of the
    country’s infrastructure. The inauguration ceremony of this bridge, the biggest
    ever built in Romania and the third in Europe, has been attended by the
    country’s president and by its Prime Minister, Marcel Ciolacu. This is the last
    bridge over the Danube before its flowing into the Black Sea and has been
    designed to last 120 years. The almost 2 kilometer bridge will link the
    south-eastern counties of Braila and Tulcea and raise the area’s economic
    potential. The project’s total value has exceeded 400 million euros, 85% coming
    from European funds.






    CSAT Romania’s Higher Defence Council
    also known as the CSAT is to convene in Bucharest today for talks over the
    country’s objectives at the upcoming NATO summit in Vilnius. Also high on the
    agenda is the number of troops available for missions and operations outside
    the country’s borders next year. The council last convened on April 11th when
    one of the decisions was the purchase of the state-of-the-art jet fighters
    F-35. Other issues on the agenda included the latest security developments in
    the Black Sea region, against the background of the Russian aggression in
    Ukraine and the external interventions against the democratic process in the Republic
    of Moldova.






    TENNIS The game pitching Romanian
    tennis player Irina Begu and Canadian Rebecca Marino, in the first round of the
    Wimbledon tennis tournament, which was interrupted last night in the second set
    due to the darkness, is to resume today. Begu won the first set and the game’s
    victor will be up against Ana Blinkova of Russia in the second round. Three
    Romanians are playing today at Wimbledon: Ana Bogdan, who comes after a win
    against Liudmila Samsonova of Russia and will meet US challenger, Alycia Parks,
    Jaqueline Cristian who will be playing Brazilian Beatriz Haddad Maia, after her
    win against Italian Lucia Bronzetti and Sorana Cirstea, who yesterday defeated
    Tatjana Maria of Germany and will be next up against Jelena Ostapenko of
    Latvia.








    NEVERSEA The city of Constanta, in south-eastern
    Romania, is hosting the fifth edition of Neversea, the biggest beach festival
    in Europe. The event is expected to bring together music lovers from all over
    the world, from Britain, Germany, the United States, Italy, Bulgaria and
    Israel. Over one thousand policemen, gendarmes, border police, anti-drug
    officers and 700 private security guards are to supervise the festival. Special
    emphasis is to be laid on the prevention and fighting drug consumption and
    trafficking. Neversea organizers are expecting 260 thousand people to attend this
    four-day festival on the Black Sea coast.






    VISIT The Prime Minister of
    Romania, Marcel Ciolacu, paid a two-day visit to Berlin where he held talks
    with the country’s Chancellor Olaf Scholz, with representatives of the Federal
    Parliament, of the business environment and of the Romanian Diaspora.
    Chancellor Scholz reiterated his country’s support for Romania’s accession to
    the Schengen zone this year. In turn, Prime Minister Ciolacu underlined the
    importance of bilateral cooperation and the significant potential of this
    country, recalling that Germany is Romania’s most important trade partner.


    (bill)

  • L’écotourisme en Roumanie

    L’écotourisme en Roumanie

    La Roumanie est connue pour ses immenses forêts vierges et ses régions dans
    lesquelles l’artisanat et les traditions locales ancestrales ont été
    préservées. Dans ce contexte, il existe de nombreuses associations qui tentent
    de préserver au mieux ce patrimoine naturel et culturel en sensibilisant les
    habitants et les voyageurs au tourisme durable et responsable.

    Notre invitée du
    jour, Loredana Pană experte en lobbying et coordinatrice du projet Asociația
    Mai Mult Verde (Pour davantage de vert), nous explique en quoi consiste
    aujourd’hui l’écotourisme :

    « On fait en fait ici référence aux
    activités que l’on peut effectuer en vacances, des activités dont l’impact sur
    notre environnement est moindre. De manière générale, le tourisme peut faire de
    gros dégâts sur notre environnement. Les flux importants de touristes, les
    trajets en avion, ce que l’on consomme lorsque l’on part en vacances, tout ça
    laisse une empreinte sur nos destinations de vacances. Faire de l’écotourisme,
    ou du slow-tourisme comme on l’appelle aussi parfois, c’est partir en gardant
    bien en tête notre impact sur l’environnement. Par exemple en n’utilisant pas
    de moyen de transport motorisé, en passant plus de temps au même endroit, ou
    bien en consommant des produits locaux. Il s’agit en fait de réfléchir à notre
    impact sur les communautés locales et à ce que nous laissons derrière nous. Les
    itinéraires écotouristiques peuvent être parcourus à pied, à vélo, à cheval,
    bref, sans engin motorisé. »




    Heureusement, de nombreuses régions roumaines restent encore peu
    développées, ce qui les préserve et leur permet de conserver un environnement
    naturel propice à l’écotourisme. Toutefois explique Loredana Pană,
    l’écotourisme doit être développé dans un cadre légal robuste :




    « Malheureusement,
    je crains qu’il n’existe pas de cadre légal ou national venant soutenir ces
    destinations écotouristiques, et je pense qu’il serait possible de le mettre en
    place, car nous n’en sommes qu’aux balbutiements, mais nous devrions en faire
    beaucoup plus pour que les choses avancent dans cette direction ! »




    Le concept de « destination écotouristique » a été initié en 2012
    par les autorités publiques du tourisme, en partenariat avec des institutions
    et organisations représentées au niveau national. A cette époque, la Roumanie
    était le seul pays d’Europe à proposer un autre système permettant de
    reconnaître les destinations écotouristiques. A l’heure actuelle, on dénombre
    en Roumanie 7 destinations officiellement reconnues comme écotouristiques.

    Cependant, Loredana Pană, experte en lobbying et coordinatrice du projet
    Asociația Mai Mult Verde nous encourage à partir à la découverte d’une région
    qui n’a pas encore été officiellement reconnue comme telle, mais qui n’en
    demeure pas moins idéale pour les amateurs de tourisme durable :




    « Je vous
    recommande les régions longeant le Danube. Nous avons de nombreux projets dans
    ces zones ainsi que dans le delta. Ce dernier est un lieu vraiment magnifique,
    classé au patrimoine de l’UNESCO, qui regorge de paysages splendides et uniques
    au monde, là où le fleuve se jette dans la mer Noire. On y trouve de nombreux
    villages qui ne sont pas encore touristiques. Je recommande chaudement à vos
    auditeurs de prendre quelques jours pour se promener sur les eaux tranquilles
    du delta, dans un petit canot, et de passer du temps avec les habitants de ces
    villages. A l’inverse je ne vous encourage pas à vous rendre dans les hôtels
    resort qui restent à l’écart de ces communautés. Le delta du Danube est unique
    du point de vue de la multiculturalité. En effet, près de 12 ethnies
    différentes vivent dans le delta et la région de la Dobroudja, dans le sud du
    pays. Elles incarnent le parfait exemple du respect des traditions locales et cohabitent
    depuis très longtemps ! »




    D’ailleurs, le plus récent projet de
    l’Association « Mai verde » est l’Itinéraire écotouristique du Danube.
    Loredana Pană nous en parle :




    « C’est une idée que nous souhaitons
    développer davantage. Il s’agit d’un itinéraire de 44 km à parcourir par voie
    de l’eau et par voie terrestre, qui comprend la ville de Giurgiu et 4 communes
    avoisinantes. On peut le parcourir à vélo, à pied, à cheval ou en barque. Il
    est important de ne pas utiliser de moyens de transport motorisés pour ces
    activités proposées en plein air, mais de profiter de la tranquillité de la
    nature et de l’air frais. Nous avons proposé cet itinéraire longeant le Danube
    justement parque nous avons besoin de davantage d’espaces verts pour sortir en
    nature et pour nous détendre. Plus encore c’est aussi bénéfique pour notre
    santé mentale. L’itinéraire est à une heure de distance de Bucarest. C’est une
    zone superbe que le fleuve creuse dans cette partie de son cours. D’ailleurs, dans
    le sud du pays il n’y a pas beaucoup d’options de loisirs et de tourisme sur le
    Danube, à la différence du delta ou de la zone où le fleuve entre dans le
    pays ».




    Les touristes qui souhaiteront parcourir ce nouvel itinéraire auront
    bientôt à leur disposition un site qui leur fournira toutes les informations
    nécessaires, précise notre invitée :


    « D’ici la fin de
    l’année, nous voulons créer une carte virtuelle de cet itinéraire
    écotouristique, car c’est important pour les touristes d’avoir toutes les
    informations à leur portée : par ou se fait l’accès, quel est l’état des
    routes, si la route est adéquate pour les enfants etc. Je vous invite donc à
    suivre le site maimultverde.ro et nos profils sur les réseaux sociaux. Nous
    allons poster toutes les informations nécessaires. »




    Les Roumains ne sont pas les seuls invités à parcourir ces itinéraires
    écotouristiques. En fait, notre invitée avoue avoir rencontré de plus en plus
    de touristes étrangers sur les routes proposées. Ils sont tous attirés par les
    zones sauvages où l’homme n’est presque jamais intervenu. Loredana Pană :


    « Les itinéraires de
    montagne dans le zones très sauvages sont parmi les plus appréciés. La
    Transylvanie est également recherchée, alors que Bucarest est une destination
    qui se prête plutôt pour un city-break. Nous avons même lancé un projet
    environnemental et écologique dans la capitale. Il s’intitule « En plein
    air » et tente de rapprocher la communauté à la ville et aux espaces verts
    moins connus. Certains sont aménagés mais moins fréquentés, d’autres n’ont pas
    été du tout aménagés, ce qui les rend inaccessibles au public. Par exemple, les
    lacs qui longent la rivière de Colentina. Dans les années 60, des dizaines de
    piscines publiques y fonctionnaient et la zone était considérée comme le
    littoral de Bucarest. Aujourd’hui, il n’y a pratiquement rien là-bas. Alors que
    Bucarest pourrait très bien devenir une attraction écotouristique de l’Europe.
    Pourtant, on est encore loin de cet objectif car, pour le moment, il n’y a
    aucune de stratégie en ce sens.»

    Une chose est sûre, on observe une volonté d’effectuer un retour
    à la nature il y de plus en plus accentuée. Et, de ce point de vue, la Roumanie
    a beaucoup à offrir. (trad. Charlotte Fromenteaud, Valentina Beleavski)

  • March 8, 2023 UPDATE

    March 8, 2023 UPDATE

    Visit – President Klaus Iohannis on Wednesday had meetings with the local authorities of Kyoto. In this context, he said Romania and Japan are closer than ever, and voiced his hope that Kyoto and a city in Romania will soon become twin cities. “It is important that we rely on each other to safeguard the fundamental values that define us-the will for peace and security, freedom, democracy and human rights, and a rule-based international order, the Romanian president said. In turn, the Japanese officials praised Romania as an important partner for Japan, sharing fundamental values like freedom, democracy and the rule of law. The talks were the last stage in the Romanian presidents visit to Japan. The main goal of the Asian tour was to elevate the bilateral relation to a strategic partnership level. A document in this respect, the outcome of 5 years of negotiations and consultations, was signed on Tuesday in Tokyo, during a meeting with the Japanese PM, Fumio Kishida. The Romanian president was also received by Emperor Naruhito. On Thursday and Friday Klaus Iohannis will be on a state visit to Singapore, where he is scheduled to have talks with president Halimah Yacob and the PM Lee Hsien Loong.



    Government – The reforms under the National Recovery and Resilience Plan will be completed, the finance minister Adrian Câciu promised the Senate. Speaking at the Government Hour on Wednesday, he also said economic performance is good and the budget deficit will be narrowed. According to minister Câciu, Romania has a structural deficiency and permanent expenses that require higher financing. As for interest rates, they are becoming more stable as the inflation rate is also coming under control. The ministers presence in Parliament was requested by the opposition Save Romania Union, which asked minister Câciu to explain why Romanias budget deficit has reached record-high levels, and financing costs are among the highest in the EU. The USR Senator Anca Dragu warned that Romania has borrowed huge amounts, at very high interest rates, which Romanians will have to repay for the next 30 years. The Alliance for the Union of Romania Senator Claudiu Târziu said in his turn that in his opinion the finance ministrys forecasts are empty words, and citizens are still overburdened with taxes.



    Women – Women in public life, including journalists, human rights activists and women in politics, are particularly targeted by intimidation, hate speech and sexual harassment, reads a joint statement signed by over 20 embassies in Bucharest and the representative office of the European Commission in Romania. In their message on International Womens Day on March 8, the signatories say these practices require firm and immediate response, and the perpetrators must be held accountable. The text also reiterates commitment to ensuring gender equality and to fully respecting and safeguarding the rights of women as human rights. We call on all states to do the same: gender equality and equity should benefit not only girls and women, but society as a whole, men and boys included, the embassies and the representative office of the European Commission in Romania point out. The signatories include the embassies of Austria, Belgium, Canada, France, Germany, Greece, Italy, the Republic of Korea and the US.




    Danube – Ukraine will cease all types of dredging on the Danubes Chilia arm and Bystroe Canal, the Romanian transport ministry announced after the trilateral meeting in Ismail, Ukraine, attended by representatives of Romania, Ukraine and the European Commission. Also, on March 15, measurements will begin on Chilia and Bystroe. The EU officials agreed with Romanias requests and emphasized that the top priority is to improve the capacity of the other Danube arm, Sulina, given that over half of the cargo transport from Ukraine via so-called “solidarity corridors” takes place on the Danube. Ukraine has recently conducted dredging described as legal, maintenance operations, but Romania argues that dredging went significantly over the allowed depth of 3.5m, which would have a major impact on the Danube Delta ecosystem, currently a UNESCO world heritage site.



    Eurostat – Greece (1.4%), Malta (1.2%), Cyprus (1.1%) and Romania (1%) had the most significant economic growth rate in the fourth quarter of 2022, as compared to the previous three months – show data published on Wednesday by Eurostat. The economy of the euro zone stagnated, and the gross domestic product of the European Union contracted in the last three months of last year by 0.1% as compared to the previous quarter. Also on Wednesday, Eurostat announced that the number of employed persons increased by 0.3% both in the euro zone and in the EU during the analyzed period. Romania is among the countries where the number of employed people had an increase similar to the EU average, 0.3%.



    Brussels – The European Commission has approved a contribution of over 160 million Euros, from the Cohesion Fund, for better and larger sewerage networks in Iaşi County in eastern Romania. “The project will improve public health and the quality of life of the population, through clean drinking water and the proper collection and treatment of wastewater, leading to fewer pollutants in the soil, groundwater and rivers,” said Commissioner for Cohesion and Reforms, Elisa Ferreira. The project mentions hundreds of km of main pipes, distribution network for water supply and sewerage. Water treatment plants, storage tanks, pumping stations, and many more will also be built. The investment will contribute to Romanias compliance with the EU directives on drinking water and urban waste water, and all social groups in the region will benefit from it and jobs will be created, shows a press release from Brussels. (AMP, LS)

  • March 8, 2023

    March 8, 2023

    VISIT President Klaus Iohannis Wednesday had meetings with the local
    authorities of Kyoto. In this context, he said Romania and Japan are closer
    than ever, and voiced his hope that Kyoto and a city in Romania will soon become
    twin towns. It is important that we rely on each other to safeguard the
    fundamental values that define us-the will for peace and security, freedom,
    democracy and human rights, and a rule-based international order, the Romanian
    president said. In turn, the Japanese officials praised Romania as an important
    partner for Japan, sharing fundamental values like freedom, democracy and the
    rule of law. The talks were the last stage in the Romanian president’s visit to
    Japan. The main goal of the Asian tour was to elevate the bilateral relation to
    a strategic partnership level. A document in this respect, the outcome of 5
    years of negotiations and consultations, was signed on Tuesday in Tokyo, during
    a meeting with the Japanese PM, Fumio Kishida. The head of the Romanian state
    was also received by Emperor Naruhito. On Thursday and Friday Klaus Iohannis will
    be on a state visit to Singapore, where he is scheduled to have talks with
    president Halimah Yacob and PM Lee Hsien Loong.


    GOVERNMENT The
    reforms under the National Recovery and Resilience Plan will be completed, the finance
    minister Adrian Câciu promised the Senate. Speaking at the Government Hour today,
    he also said economic performance is good and the budget deficit will be narrowed.
    According to minister Câciu, Romania has a structural deficiency and permanent
    expenses that require higher financing. As for interest rates, they are becoming
    more stable as the inflation rate is also coming under control. The minister’s
    presence in Parliament was requested by Save Romania Union in opposition, which
    asked minister Câciu to explain why Romania’s budget deficit has reached
    record-high levels, and financing costs are among the highest in the EU. The
    USR Senator Anca Dragu warned that Romania has borrowed huge amounts, at very
    high interest rates, which Romanians will have to repay for the next 30 years.
    The AUR Senator Claudiu Târziu said in his turn that in his opinion the finance
    ministry’s forecasts are empty words, and citizens are still overburdened with
    taxes.


    WOMEN Women in public life, including journalists,
    human rights activists and women in politics, are particularly targeted by
    intimidation, hate speech and sexual harassment, reads a joint statement signed
    by over 20 embassies in Bucharest and the representative office of the European
    Commission in Romania. In their message on International Women’s Day on March
    8, the signatories say these practices require firm and immediate response, and
    the perpetrators must be held accountable. The text also reiterates commitment
    to ensuring gender equality and to fully respecting and safeguarding the rights
    of women as human rights. We call on all states to do the same: gender equality
    and equity benefit not only girls and women, but society as a whole, men and
    boys included, the embassies and the representative office of the European
    Commission in Romania point out. The signatories include the embassies of Austria,
    Belgium, Canada, France, Germany, Greece, Italy, the Republic of Korea and the
    US.


    FAIR A Spring Fair has been opened in Bucharest today,
    as part of a larger campaign to promote Romanian produce and to improve
    Romanians’ access to locally-sourced, high-quality foodstuff. Taking part in
    the Fair are over 30 local producers from north-western and central Romania,
    selling meat and dairy products, fruit and vegetables, preserves and drinks. Traditional
    music and dance performances will also be organised during the 5-day long event.


    DANUBE Ukraine will cease all dredging on the Danube’s
    Chilia branch and Bystroe Canal, the Romanian transport ministry announced
    after the trilateral meeting in Ismail, Ukraine, attended by representatives of
    Romania, Ukraine and the European Commission. Also, on March 15, measurements
    will begin on Chilia and Bystroe. The EU officials agreed with Romania’s
    requests and emphasised that the top priority is to improve the capacity of the
    other Danube branch, Sulina, given that over half of the cargo transport from
    Ukraine via so-called solidarity corridors takes place on the Danube. Ukraine
    has recently conducted dredging described as legal, maintenance operations, but
    Romania argues that dredging went significantly over the allowed depth of 3.5m,
    which would have a major impact on the Danube Delta ecosystem, currently a UNESCO
    world heritage site.


    TALKS The Romanian Foreign
    Minister Bogdan Aurescu and the US Secretary of State, Antony Blinken Monday
    discussed over the phone about priority topics for the bilateral Strategic
    Partnership, in the context of the war in Ukraine. The 2 officials
    appreciated the frequency of Romanian-American meetings over the past year as a
    indication of the level and depth of the strategic partnership between the 2
    countries. The agenda of the talks also included the strengthening of NATO’s
    eastern flank, the new US strategy for the Black Sea and the situation in the Republic
    of Moldova. Bogdan Aurescu also reiterated the importance of including Romania
    in the Visa Waiver programme. (AMP)

  • 8/03/2023

    8/03/2023

    Japon – Le président roumain, Klaus Iohannis s’est entretenu
    mercredi avec les autorités locales de Kyoto, réaffirmant que la Roumanie et le
    Japon étaient plus proches que jamais et exprimant son espoir que la ville
    japonaise soit bientôt jumelée avec une ville roumaine. «Il est important de
    nous baser les uns sur les autres, pour défendre les valeurs fondamentales qui
    nous définissent – le désir de paix et de sécurité », a déclaré le chef de
    l’Etat roumain. A leur tour, les responsables japonais ont affirmé que la
    Roumanie était un partenaire important du Japon, partageant les mêmes valeurs
    fondamentales, telles la liberté, la démocratie et l’Etat de droit. Ces
    discussions sont la dernière étape de la visite du président roumain au Japon.
    Le principal objectif de cette tournée asiatique a été de porter les relations
    bilatérales roumano-japonaises au niveau de Partenariat Stratégique. Le
    document a été signé ce mardi, à Tokyo, par le chef de l’Etat roumain et le
    premier ministre japonais, à l’issue de 5 ans de négociations. Jeudi et
    vendredi Klaus Iohannis effectuera une visite d’Etat au Singapour, pour
    rencontrer son homologue Halimah Yacob, et le premier ministre Lee Hsien Loong.






    Sénat – Le ministre roumain des Finances, Adrian Câciu, est
    attendu aujourd’hui au Sénat pour offrirdes éclaircissements sur le déficit
    budgétaire, la taxe de solidarité et le régime spécial des pensions de
    retraite. La présence du ministre a été revendiquée par l’USR, en opposition,
    qui souhaite comprendre les raisons pour lesquelles le déficit budgétaire du
    pays a atteint un niveau record et pourquoi les coûts de financement sont parmi
    les plus élevés de l’UE. Monsieur Câciu devra aussi mentionner les compagnies qui
    se verront appliquer la taxe dite de solidarité par laquelle, le gouvernement taxe
    les superprofits des sociétés énergétiques.




    Bâstroe
    – L’Ukraine cessera tous les travaux de dragage sur le bras Chilia et le canal
    de Bâstroe du Delta du Danube, a fait savoir le ministre roumain des
    Transports, lors de la réunion trilatérale d’Ismaïl, en Ukraine, déroulée en
    présence des responsables roumains, ukrainiens et européens. Des travaux de
    mensuration débuteront le 15 mars aussi bien sur le bras Chilia, que sur le
    canal de Bâstroe. Bruxelles a accepté les sollicitations de Bucarest, en
    affirmant que la priorité numéro 1 est de faire accroître la capacité du canal
    de Sulina puisque plus de 50% du trafic ukrainien de marchandises se déroule
    sur le Danube, sur les corridors européens de solidarité. Rappelons-le,
    l’Ukraine a mené récemment des travaux de dragage en eau profonde, sur le canal
    de Bâstroe, qu’elle a présentés comme étant des travaux d’entretien. En
    revanche, la Roumanie considère que les dragages réalisés par l’Ukraine
    dépasseraient de loin la profondeur permise de 3,5 m, ce qui aurait un impact
    majeur sur l’écosystème du delta du Danube, réserve naturelle classée au
    patrimoine mondial de l’UNESCO.


    Partenariat stratégique – Le chef de la diplomatie roumaine,
    Bogdan Aurescu et le secrétaire américain d’Etat, Antony Blinken, ont discuté
    lundi, par téléphone, du Partenariat stratégique bilatéral dans le contexte de
    la guerre en Ukraine. Les deux responsables politiques ont apprécié la
    fréquence des rencontres roumano-américaines ces douze derniers mois ce qui
    reflète le bon niveau des relations de partenariat stratégique et l’engagement
    au service des objectifs communs. A part la guerre menée par la Russie en
    Ukraine, les pourparlers ont porté sur le renforcement du Flanc Est de
    l’Alliance, la future stratégie américaine pour la région de la Mer Noire et la
    situation en République de Moldavie. Bogdan Aurescu a réitéré l’importance que
    la Roumanie accorde à son inclusion prioritaire dans le programme d’exemption
    de visas, Visa Waiver. L’occasion pour le secrétaire américain d’Etat de
    réitérer le soutien de Washington à la mise en place de cet objectif commun
    roumano-américain.


























    Journée
    Internationale de la Femme
    – Les femmes de la sphère publique, soient-elles
    journalistes, activistes pour les Droits de l’Homme ou responsables politiques
    sont victimes de campagne d’intimidation, de discours haineux ou d’agression
    sexuelle. C’est ce que plus de 20 ambassades de Roumanie et la représentance de
    la Commission européenne à Bucarest ont montré dans une déclaration commune signée
    à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, célébrée le 8 mars.
    Toutes ces pratiques doivent s’arrêter et les coupables doivent répondre devant
    la loi, afirment les signataires du document. Ceux-ci ont réitéré leur
    engagement en faveur de l’égalité des genres et du respect des droits des
    femmes et des filles. On appelle tous les pays à faire de même. Il n’y a pas
    que les femmes ou les filles qui doivent bénéficier de l’égalité des genres,
    mais les sociétés dans leur ensemble, y compris les hommes et les garçons.
    Parmi les ambassades qui ont signé la déclaration figurent celles d’Autriche,
    de Belgique, de Canada, de France, d’Allemagne, de Grèce, d’Italie, de la Corée
    du Sud ou encore des Etat-Unis.








    Foire
    – Une Foire de printemps avec des produits du terroir s’est ouverte ce mercredi
    à Bucarest, dans la cour du Ministère de l’Agriculture. Y participent plus de
    30 producteurs et maitres artisans du nord-ouest et du centre de la Roumanie
    qui proposent aux visiteurs toute sorte de fromages traditionnels, de
    charcuteries, de légumes, de confitures ou de variétés de miel. La foire est
    ouverte jusqu’au 12 mars et le public aura droit à des spectacles et des
    récitals de musique folklorique.


    Météo – Il fait de plus en plus doux en Roumanie où les températures
    dépassent aujourd’hui les valeurs saisonnières, notamment dans le sud et l’est
    du territoire. Le ciel est variable dans les régions méridionnalles et plutôt
    couvert dans le reste. Les pluies tombent sur les régions montagneuses et des
    précipitations mixtes sont signalées à plus de 1500 mètres. Le vent souffle sur
    les sommets des Carpates orientales à une vitesse de presque 100 km/h. Les
    températures maximales vont de 8 à 20 degrés. 16 degrés et du soleil à midi, à Bucarest.





  • Ada Kaleh, l’île submergée …

    Ada Kaleh, l’île submergée …

    Ada Kaleh, dont le nom signifie en turc « île fortifiée » était une petite île située sur le Danube, au niveau des Portes de Fer, entre la Roumanie et la Serbie (soit la Yougoslavie au temps de sa disparition).



    Décrite par Hérodote sous le nom de Cyraunis, lîle était « longue de 20 stades, étroite, et recouverte d’oliviers et de vignes ». Les Ottomans vont y établir une garnison, censée contrôler le trafic fluvial. Cétait lépoque où lîle, disputée par lempire des Habsbourg et lempire ottoman, constituait un point stratégique dimportance.



    En 1970 pourtant, Ada Kaleh, devenu territoire roumain depuis un bon bout de temps déjà, sera sacrifiée sur lautel de la modernité. En effet, l’île sera entièrement submergée par le lac de retenue roumano-yougoslave de Kladovo-Turnu Severin, mieux connu en Roumanie sous le nom de barrage des Portes de Fer. Avec cela, elle entre dans la légende. Beaucoup de ses habitants avaient déjà émigré vers la Turquie pour échapper à la dictature communiste, dautres les suivront. Lun des rares survivants encore en Roumanie, Turhan Semși, président de la filiale de Bucarest de lUnion démocrate des Turcs de Roumanie, plonge avec nostalgie dans ce quétait le quotidien des habitants de cette île située au milieu du Danube avant sa disparition :



    « Jaimerais débuter mon récit comme débutent les histoires : Il était une fois… Et, en effet, il était une fois une île magnifique, située en aval de la ville dOrşova et en amont de Turnu Severin, baignée par les eaux du Danube, en amont du barrage qui va signer son arrêt de mort. Nous formions une petite communauté, très métissée, mais très unie, et au milieu de laquelle il faisait bon vivre. La majorité, cétaient les Turcs. Jétais encore enfant à lépoque, mais je me souviens comme si cétait hier des coutumes que lon observait, du quotidien pas toujours facile de cette vie quétait la nôtre sur ce lopin de terre, au milieu du fleuve. Mais la meilleure période de lannée était lété, lorsque des visiteurs débarquaient sur notre île. »



    Après avoir passé le plus clair de sa jeunesse sur lîle dAda Kaleh, Pervin Halimoglu vit aujourdhui à Istanbul. Ses souvenirs denfance font ressortir la nostalgie dun paradis perdu à jamais :



    « Raconter Ada Kaleh nest pas une entreprise aisée. Parce quil nest pas facile de faire comprendre à quelquun qui ny avait jamais mis les pieds ce quétait la vie dans ce coin de paradis. Nous, on est nés et on a grandi là-bas. Javais 18 ans lorsque jai quitté lîle. Toutefois, mes rêves y sont restés, prisonniers à jamais. Nul endroit au monde noccupe mes rêves, dans mes rêves je ne puis me projeter nulle part ailleurs. Lenfance que jai eue a été sans pareil. »



    Turhan Semși se souvient de ces endroits interdits et mystérieux dont lîle était truffée :



    « Je devais avoir une dizaine dannées. Et puis, un beau jour, avec deux de mes camarades, on avait décidé de franchir linterdit, et dentrer dans ces zones que nos parents nous défendaient, qui étaient tabou. Mais, vous savez, plus on défend à un enfant de faire une action, et plus on peut être sûr quil sy mettra, tôt ou tard. Et voyez-vous, il y avait sur notre île, au beau milieu des douves, une sorte de forteresse en forme de croix et qui, en son milieu, recelait une sorte de trou qui nous donnait accès à son antre. Nous nous étions alors munis de torches et de bougies avant den franchir le seuil. Et là, nous avions découvert laccès vers 4 tunnels. Lun traversait lîle vers laval, et à son bout il y avait une sortie, située à lextrémité sud de lîle. Lautre devait avoir une sortie à lautre extrémité, mais elle avait été colmatée par un dépôt dalluvions. Et les deux autres tunnels menaient, lun vers le côté roumain, lautre vers le côté yougoslave du Danube. Lorsque nous nous sommes rendu compte de la direction que prenaient ces deux tunnels, vous imaginez notre excitation. Nous voulions vérifier si lon pouvait se rendre sur la rive yougoslave, et avions donc pris cette direction. Mais nous avons rencontré leau et avons dû rebrousser chemin. Le tunnel était inondé. Plus tard, lorsque nous avions eu le courage de raconter notre exploit à nos parents, ils nous ont dit que ce tunnel avait été détruit lors du passage dun bateau, alors que le niveau du Danube était au plus bas. La coque du bateau avait touché les parois du tunnel et elles sétaient effritées. Depuis lors, il nétait plus utilisable. »



    Cette île isolée au milieu dun Danube mythique, avec ses remparts, sa forteresse et ses tunnels berce encore le souvenir de ses derniers habitants, et hante leurs nuits. Depuis 52 ans, lîle gît dans les profondeurs des eaux de son fleuve, impuissante dorénavant de bercer les rêves dautres enfants, forcés de naître, de grandir et de vivre loin du paradis que leurs aïeux ont connu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Michel Beine (Belgique): “Existe-t-il en Roumanie un comité de concertation sur le climat?”

    Michel Beine (Belgique): “Existe-t-il en Roumanie un comité de concertation sur le climat?”

    Eh
    bien, M Beine, je peux vous confirmer qu’en Roumanie il existe un comité
    interministériel sur les changements climatiques, mis en place suite à une
    décision du gouvernement datant du 28 avril dernier. Ce comite est présidé par
    le premier ministre roumain et constitué par des représentants d’institutions
    publiques de Roumanie qui élaborent et mettent en œuvre les politiques dans le
    domaine de lutte contre les changements climatiques. Ce comité se réunit chaque
    mois ou en cas de nécessité, à l’initiative de son président ou bien de l’un
    des trois vice-présidents : le chef de la chancellerie du premier
    ministre, le chef du département climat et soutenabilité de l’administration
    présidentielle et le ministre de l’environnement, des eaux et des forêts. Et ce
    Comité s’est réuni à la mi-juillet pour évaluer les conséquences de la
    sécheresse dans l’agriculture, y compris celles produites par la sécheresse
    pédologique. Et oui, on parle en Roumanie de « sècheresse
    pédologique » ou « sècheresse édaphique » c’est-à-dire une
    réserve d’eau dans le sol particulièrement basse.

    Ce phénomène touche des
    dizaines de milliers d’hectares en Roumanie. Dans ce pays où les systèmes
    d’irrigation en bon état sont rares, l’agriculture dépend largement de la
    météo. En effet, cela plus d’un mois que les pluies ont contourné pratiquement
    tout le pays, et le déficit d’humidité dans le sol a dépassé les 200 litres par
    mètre carré dans plusieurs régions. Cette situation, les météorologues l’avaient
    prédite depuis le printemps dernier et que les autorités n’arrivent plus à
    régler, quelle que soit la météo. La directrice générale de l’Administration
    nationale de météorologie, Elena Mateescu, a confirmé cette situation dans une
    interview à l’agence de presse Agerpres, où elle affirme que le déficit de
    précipitations de cet été est significatif et il restera significatif, selon
    les prévisions. Du coup, dit-elle, cette année sera l’une des plus arides de
    l’histoire. Les spécialistes considèrent que les cultures de maïs et de
    tournesol en sont les plus touchées, tandis que la province de Moldavie (Est)
    est la région la plus impactée par la sécheresse agricole, ou pédologique,
    extrême, avec, cette année, une quantité de précipitations de seulement 322,6
    litres par mètre carré, soit la plus faible de l’histoire.

    Plusieurs
    départements du sud de la Roumanie annoncent que les systèmes d’irrigation
    manquent d’eau à cause d’une baisse importante du débit du Danube. Petite
    parenthèse, la baisse des débits et en fait du niveau des eaux du Danube, nous
    la constatons chaque jour, ici au service français de RRI, puisque c’est à nous
    de lire au micro, en français, le bulletin hydrologique pour certaines
    localités de Roumanie. Cette liste est diffusée ensuite en Roumain, Russe et
    Français sur la chaine appelé « l’Antenne des villages » de la
    Société roumaine de radiodiffusion, conformément à la convention de Belgrade sur
    la navigation sur le Danube de 1948.

    Mentionnons
    que la sécheresse prolongée perturbe le ravitaillement en eau potable de la
    population. Dans plusieurs localités du sud et de l’est de la Roumanie, les autorités
    locales ont rationalisé la consommation d’eau et cherchent actuellement des
    solutions pour assurer les quantités d’eau nécessaires pour les mois à venir. Entre
    temps, la météo n’a pas l’air de s’améliorer. Pour conclure, la Roumanie s’est
    dotée d’une commission interministérielle pour la gestion des changements
    climatiques, alors que la Présidence de la République avait déjà mis en place
    un groupe de travail à ce sujet. D’ailleurs, à en croire les autorités de Bucarest, telle la
    présidence, « la Roumanie participe aux efforts mondiaux de lutte contre
    les changements climatiques et dispose de toutes les prémisses pour devenir un
    leader régional, européen et international dans ce domaine».

    Mais quelles
    actions concrètes déroulent les autorités roumaines au-delà des
    déclarations ? Eh bien, tous ces groupes de travail déploient actuellement
    des activités d’évaluation et de surveillance. Certes, la Roumanie s’est
    engagée en tant que membre de l’UE à implémenter le « pacte vert européen ».
    Mais, sur la toile de fond du conflit en Ukraine, la Roumanie compte toujours explorer
    et exploiter ses réserves de pétrole et de gaz, notamment en mer Noire. Ce qui
    plus est, avec la perspective d’une crise énergétique encore plus grave cet
    hiver, Bucarest envisage aussi d’utiliser en cas d’urgence, d’autres
    combustibles, beaucoup plus polluants, tels le charbon et le mazout. Même dans
    le cadre de son plan de relance et de résilience, qui réunit des projets
    financés par l’UE, la Roumanie a inclus l’expansion de ses réseaux de
    distribution de gaz naturel dans le milieu rural, alors que l’UE s’ambitionne à
    réduire justement la consommation de gaz. Voilà donc que la Roumanie se
    retrouve dans une situation assez compliquée dans ses efforts de réduction des
    émissions de carbone. D’une part le pays souffre des suites des phénomènes
    météorologiques de plus en plus violents et de l’autre, il ne se permet pas
    encore d’adopter des mesures radicales en termes de politique verte.

  • Requests to assist Romanian farmers

    Requests to assist Romanian farmers

    Crops across Romania have been affected by this years unprecedented drought, and farmers are beginning to measure their losses, fearing that they will not break even this season.



    The biggest problems are reported in the south and east of the country, where water reserves are dwindling. The farmers in some areas have already asked the local authorities to take the necessary measures to declare a state of disaster in agriculture.



    In order to support the farmers affected by the drought, Bucharest has asked the European Commission to approve an advance payment accounting for 70 to 85% of the direct payments under the environment and climate measures in the 2014-2022 National Rural Development Programme.



    The government intends to give EUR 51.6 million in aid to fruit and wine growers and to pig and poultry breeders. Of this amount, EUR 25.5 million will come from EU funds, and the balance from the national budget, the agriculture ministry explained. Moreover, investments in local irrigation systems are planned, amounting to EUR 100 million, under the 2023-2027 National Strategic Plan.



    According to the data centralised by the institution, the drought has so far destroyed the crops on nearly 107,000 ha in 20 Romanian counties. Because of the drought, the Danube river flow Monday morning reached a minimum of 1,950 cubic metres per second, as against the 2,500 cubic metre per second on average at this time of the year. Hydrologists warn that the river flow would continue to drop this entire week, to as little as 1,850 cubic metres per second.



    For this reason, Dolj County in southern Romania for instance is facing an unprecedented situation in the last 70 years: crops can no longer be irrigated using the Danubes water, after the river level dropped 7 cm in one day.



    The head of the Romanian Farmers Association, Daniel Botănoiu, warns that the extreme drought affects this years crops, but will also have an impact on the next agricultural year, because works cannot be conducted in time and at the required quality standards. He believes that on the one hand the irrigation system must be adapted to the new technologies so as to ensure maximum efficiency, and on the other hand drought-tolerant plant species should be used.



    While farmers are struggling with the drought, the news from weather experts is hardly encouraging. This drought is only the beginning, difficult times are ahead, says the president of the Romanian Meteorological Society Ion Sandu, who urges the authorities to take measures for the forthcoming period. (AMP)

  • Les agriculteurs roumains demandent au gouvernement de déclarer l’état de calamité

    Les agriculteurs roumains demandent au gouvernement de déclarer l’état de calamité


    La sécheresse sans précédent qui
    touche cet été la Roumanie détruit entièrement les récoltes et provoquent de
    pertes importantes aux fermiers. Ceux-ci craignent déjà ne plus pouvoir
    récupérer leurs investissements. La situation s’avère particulièrement
    dramatique dans le sud et l’est du pays, là où les réserves d’eau sont sévèrement
    diminuées. Dans ce contexte, les fermiers roumains ont demandé aux
    autorités de faire les démarches nécessaires pour déclarer l’état de calamité.
    Afin de soutenir les agriculteurs impactés par la sécheresse, le gouvernement
    de Bucarest a appelé la Commission européenne à approuver l’octroi d’un
    financement représentant entre 70 et 85% des paiements directs pour les mesures
    agro-environnementales et climatiques prévues par le Programme national de
    développement agricole et rural 2014-2022.


    D’autre part, les pomiculteurs, les
    viticulteurs, tout comme les éleveurs de porcs et de volailles se verront
    offrir de la part du gouvernement roumain 51,6 millions d’euros d’aide dont
    25,5 millions issus des fonds européens et le reste, du budget national, a fait
    savoir le ministre de l’Agriculture, Petre Daea. La Roumanie utilisera une
    centaine de millions d’euros provenant des fonds communautaires pour investir
    dans ses systèmes d’irrigation, après que la sécheresse a compromis déjà 107
    milliers de hectares dans une vingtaine de départements. Faute de
    précipitations, le Danube a atteint lundi matin, son niveau le plus bas. Le
    débit du fleuve à son entrée en Roumanie a été de seulement 1950 mètres cubes
    par seconde, bien en dessous de la moyenne pluriannuelle de 2500 mètres cubes
    par seconde. Les hydrologues ont annoncé que d’ici la fin de la semaine, le
    niveau des eaux du Danube ne cessera pas de diminuer jusqu’à atteindre les 1850
    mètres par seconde. La situation s’avère particulièrement inquiétante dans le
    sud de la Roumanie.

    Dans le département de Dolj, par exemple, le bas débit du
    Danube rend impossible l’utilisation des eaux du fleuve pour les irrigations, une situation sans
    précédent ces 70 dernières années. Il convient de mentionner le fait que le
    niveau du Danube a chuté de 7 centimètres en un seul jour. Dans ce contexte, le
    président de l’Association des fermiers roumains, Daniel Botănoiu, avertit que
    la sécheresse extrême qui touche aux cultures agricoles de cette année aura des
    effets négatifs sur la production agricole de l’année prochaine aussi, puisque
    les travaux agricoles ne pourront plus être réalisés à temps. Voilà pourquoi,
    dit-il, il faudrait que la Roumanie adapte son système d’irrigations aux
    nouvelles technologies, tout en privilégiant les cultures tolérantes à la
    sécheresse.


    Face à la sécheresse persistante qui
    provoque des pertes aux agriculteurs, les météorologues s’alertent. Le
    président de la Société de météorologie de Roumanie, Ion Sandu, avertit que la
    situation de cet été ne sera pas singulière et que du coup, le gouvernement
    faudrait adopter des mesures pour protéger le pays de tels phénomènes qui se
    répéteront.







  • Drone pour la collecte des bouteilles en plastique sur le Danube

    Drone pour la collecte des bouteilles en plastique sur le Danube

    Un drone flottant vient d’être testé à Brăila dans le cadre d’un projet appelé « Le Danube sans plastique/Danube-free Plastic » et mis en œuvre par l’Association du partenariat mondial de l’Eau – Global Water Partnership (GWP-ROMANIA), en coopération avec l’Université du Bas-Danube de Galaţi, la Faculté d’architecture navale et le Centre de recherches navales, l’Organisation nationale des scouts de Roumanie et l’Association Global Project. Appelée « GreenCat », l’embarcation est conçue pour collecter les déchets en plastique qui flottent sur le Danube. Elle est contrôlée par télécommande. D’ailleurs, le système de contrôle de ce dispositif a été réalisé par l’équipe de robotique Helix de la Bibliothèque départementale Panaït Istrati de Brăila, une équipe composée par deux profs passionnés par la technologie.

    Ionuț Mihai Chesaru est un des élèves à avoir participé à la réalisation de la télécommande du drone « GreenCat ». « Nous nous sommes occupés plutôt du côté électrique et de la radiocommande. Nous avons construit des embarcations sur les plateformes de la Faculté d’architecture navale de Galaţi, qui voyagent sur le Danube pour ramasser les détritus à l’aide d’un panier. Elles sont autonomes et se déplacent sur un trajet établi par GPS pour nettoyer les eaux, collecter le plastique et d’autres objets à l’exception des objets lourds qui pourraient le faire couler. »

    Ionuţ Procop, président de l’Association du Partenariat mondial de l’eau, a également été présent au lancement du drone. Ecoutons-le : « Nous menons un projet qui vise à lancer à l’eau deux dispositifs autonomes, flottants, contrôlés depuis les rives, pour collecter des déchets flottants des rivières et des lacs. Nous avons effectué plusieurs tests. De ce que nous avons calculé, leur autonomie serait de quatre heures. Mais nous pouvons aussi l’accroître par des batteries supplémentaires pour la porter à 6, voire 8 heures. Nous avons aussi la possibilité de les munir d’un panneau solaire. Nous essayons toute sorte de variantes. Si l’électricité utilisée pour alimenter les batteries était issue de sources renouvelables, dont l’impact sur l’environnement est moindre, alors oui, nous pouvons affirmer être amis de l’environnement à 100 %. »

    Le coût de ce prototype est de 5 – 6 mille euros, mais le prix serait même plus bas en cas de production de série. Ce qui plus est, le plastique collecté dans les eaux du Danube pourrait être lui aussi mis en valeur pour obtenir des fonds supplémentaires. Ces drones seront utilisés dans la région des villes de Brăila, Galaţi et Tulcea.

  • 30.04.2022

    30.04.2022

    Attaques cybernétiques – La vague d’attaques cybernétiques a qui a eu lieu vendredi en Roumanie s’est poursuivie. Le site du Directorat national de sécurité cybernétique a été également attaqué. Vendredi, les attaques cybernétiques avaient visé plusieurs institutions publiques, des partis politiques et des organisations privées. L’attaque a été revendiquée par un groupement originaire de l’est, pro-russe, qui avait attaqué en ce mois les sites d’institutions de plusieurs Etats : Estonie, Pologne, République Tchèque, Etats Unis, mais aussi ceux de l’OTAN. Selon les spécialistes, l’objectif des attaques a été de mettre hors service plusieurs sites en les surchargeant de données provenant de sources multiples.

    Ukraine – Les négociations de paix risquent d’échouer a averti l’Ukraine, alors que les forces russes ont continué les bombardements le long du front dans la Donbass. Le président ukrainien Volodymyr Zelenski a expliqué que la population était furieuse après la découverte des crimes de guerre et des atrocités commises par l’armée russe. Un millier de civils ont été trouvés décédés suite au retrait des russes de la région de Kiev, et nombre de ces civils auraient été exécutés sommairement. S’y ajoutent les civils tués par les bombardements russes, qui ont frappé de nombreux objectifs civils, y compris habitations, centres médicaux, écoles et centres culturels. Par ailleurs, le ministre russe des Affaires Etrangères, Sergueï Lavrov a déclaré que les négociations se poursuivaient mais qu’elles étaient extrêmement difficiles. Marioupol, la ville la plus touchée par la guerre a été presqu’entièrement détruite et la situation était désespérée pour les combattants et les civils se trouvant encore dans les locaux des usines Azovstal, dernier bastion ukrainien de la ville. L’armée russe poursuivait les attaques le long du front dans l’est de l’Ukraine, désormais sa principale cible, mais les forces du Kiev résistent et réussissent à repousser la majorité des attaques.

    Réfugiés – Le nombre des ressortissants ukrainiens entrés en Roumanie a baissé vendredi de 2,6% par rapport au jour précédent, fait savoir l’Inspection générale de la police aux frontières. Selon un communiqué, le 29 avril, 95.885 personnes sont entrées en Roumanie, dont 8 364 de nationalité ukrainienne. Depuis le déclenchement de la guerre, quelque 818 000 citoyens ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont la plupart ont seulement transité le pays.

    Roumanie – Bulgarie – Un nouveau poste-frontière international de ferry sera ouvert à Giurgiu-Ruse, suite à un accord signé entre la Roumanie et la Bulgarie. Selon le document, le poste frontière sera ouvert constamment aux voyageurs et aux véhicules d’un poids maximum de 40 tonnes et devrait fonctionner à commencer par cette année. L’accord a été signé à Bucarest, à l’occasion de la visite du premier ministre bulgare, Kiril Petkov à Bucarest. Il s’est entretenu avec le président Klaus Iohannis et le premier ministre Nicolae Ciuca. Aux pourparlers roumano-bulgares a participé aussi la commissaire européenne aux transports, la roumaine, Adina Valean qui a déclaré que l’UE était prête à soutenir les projets communs roumano-bulgares. La Commissaire a également souligné l’importance du Danube pour le transport fluvial européen, précisant que son potentiel est loin d’être atteint. Hormis les projets communs de transport, les deux délégations ont également évoqué le mécanisme de coopération et de vérification, mais aussi l’adhésion des deux Etats à l’espace Schengen.

    Energie – Les prix de l’électricité pour les consommateurs domestiques de l’UE ont grimpé durant le deuxième semestre de l’année 2021, par rapport à la période similaire de 2020, et la Roumanie a figuré parmi les Etats ayant enregistré les hausses les plus significatives en monnaie nationale, selon les chiffres publiées par l’Office européen de la statistique. Durant l’intervalle analysé par l’Eurostat, les tarifs de l’électricité se sont majorés dans tous les Etats de l’Union, à l’exception de la Slovaquie et de la Hongrie, où les prix ont déjà été réglementés. L’avancée la plus significative de 50% a été enregistrée en Estonie et en Suède. D’autres Etats à avoir rapporté des progressions importantes ont été Chypre et Lettonie, avec des avancées de 30 à 40%. En Roumanie, tout comme en Irlande, Lituanie et Belgique, les tarifs ont progressé de 10 à 20%. Les prix les plus bas sont à retrouver en Hongrie, en Bulgarie et en Croatie et les plus élevés au Danemark, Allemagne et Belgique. L’année dernière, les consommateurs domestiques de l’UE ont payé des taris plus élevés au gaz, notamment ceux de Bulgarie, Grèce et Estonie, alors que les baisses les plus importantes ont été recensés en Slovaquie, République Tchèque et Portugal.

    Tourisme – Coup d’envoi ce week-end en Roumanie de la saison touristique estivale. Les professionnels du secteur s’attendent à ce que 30 mille touristes choisissent la côte roumaine à l’occasion du 1er mai, la Journée internationale du travail. Selon les chiffres centralisés par un tour-opérateur, une centaine d’hôtels sont prêts à accueillir des touristes, et les destinations les plus recherchées sont Mamaia et Costineşti, notamment par les jeunes. Les autorités ont déployé du personnel supplémentaire pour assurer l’ordre public dans les endroits où il y a beaucoup de monde.

    Météo – Il fait beau en Roumanie où les températures sont similaires aux moyennes pluriannuelles, allant de 14 à 22 degrés. Des pluies à verse et des orages sont attendus, notamment sur le relief, mais aussi sur l’ouest et le nord. Quatre bassins hydrographiques ont été placés en alerte jaune aux inondations valable jusqu’à dimanche matin. Selon les hydrologues, des crues seront signalées dans le cas de plusieurs rivières dont la majorité de l’ouest. 15 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Essence dobrogéenne

    Essence dobrogéenne

    14 minorités ethniques cohabitent en Dobroudja, entre le Danube et la mer Noire (sud-est de la Roumanie). Cette région accueille la minorité turco-tatare la plus importante du pays, vu que pendant plus de 4 siècles, la province a été sous administration ottomane. Il existe aussi des localités avec un grand nombre de Russes lipovènes et dUkrainiens.



    Notre histoire commence sur les rives du lac Goloviţa, près de la côte roumaine de la mer Noire, où se trouve un village qui se démarque par les événements culturels organisés là ; jai nommé Vişina. Tout a commencé après quune citadine a acheté une maison de vacances dans ce village ; la nouvelle propriété a suscité sa passion pour promouvoir les traditions de cet endroit. Bianca Folescu, la nouvelle propriétaire, a déclaré :



    « Dune certaine manière, les choses sont venues en temps et lieu, cela na pas été pas une décision immédiate. Le premier pas a été franchi quand jai trouvé cet endroit tranquille pour me réfugier le week-end avec les enfants et acheté la petite maison dans le village de Vişina. Et, peu à peu, jai commencé à aimer lendroit, les us et coutumes, à comprendre la vie à la campagne et à réaliser que la simplicité de la vie ici est une richesse que jai découverte à peine maintenant. Et à ce moment-là, je me suis dit de métablir effectivement ici. Bien sûr, le ménage a grandi pendant ce temps et jai ressenti non seulement le désir, mais aussi la nécessité dêtre ici jour après jour, et demménager ici pour de bon. Évidemment, sinstaller à la campagne nest pas une décision facile à prendre ; cela a entraîné beaucoup de transformations, mais je pense que cétait une des meilleures décisions de ma vie. »



    Bianca Folescu est passée du confort de la ville à la vie simple, mais après en avoir appris les secrets, à commencer par faire le feu dans le poêle avec des éclats de bois, à lachat « sur le cahier » au magasin du village ou à demander un peu de tout aux voisins, notre interlocutrice a commencé à marquer lendroit de son empreinte. Aujourdhui, sa maison au village a bien une centrale thermique parce quelle souhaitait le confort quelle connaissait, mais son impact sest étendu à la communauté :



    « Ce village navait pas de visibilité, et alors je suis intervenue dans la vie dun ensemble de danses bulgares, qui préservait les traditions du village. Peu à peu, la composition de lensemble, sa visibilité, toute son activité a changé. Les choses ont pris une autre ampleur au fil du temps. Cest maintenant un groupe dune beauté extraordinaire. Ce groupe étant composé de femmes et denfants du village, javais clairement une interaction sociale avec une partie représentative des villageois. »



    Bianca Folescu est devenue la promotrice de la cuisine du terroir :



    « Jai participé à certains événements et jen ai créé dautres, où nous avons tenu à mettre en exergue la gastronomie locale. Nous savons que la population est mixte, cest-à-dire que je ne pouvais pas me borner uniquement à la cuisine dinfluence bulgare, étant donné que Vişina a encore une communauté restreinte de Bulgares dobrogéens. Bien sûr, nous avons ici aussi la gastronomie tatare, dobrogéenne, roumaine, recueillie de partout. La gastronomie est constituée ici d’un bouquet très riche de produits à mettre sur la table pour le plus grand plaisir du palais. Et, oui, le défi, cétait de trouver toute sorte de produits, avec des noms différents, des produits qui peuvent être préparés rapidement, qui peuvent être servis en peu de temps. Noublions pas que les Bulgares étaient de bons maraîchers, donc ici, cest clair, la zacuscă (faite de légumes cuits, hachés à la main, notamment daubergines, de poivrons, doignons, et tartinable) est reine. Ce sont des produits préparés avec des légumes, tels que les cherdele (sorte de galettes) à loignon, par exemple. Il y a une multitude de produits de la cuisine locale que nous avons souvent mis en avant. Noublions pas la galette dobrogéenne, qui est limpératrice dans ma maison. »



    La restauration de la maison achetée et surtout de son intérieur a constitué pour Bianca Folescu la première étape dans lorganisation dune autre maison du voisinage comme un petit musée vivant, nous a-t-elle expliqué :



    « Il y a les 5 chambres, chacune avec une spécificité différente, parce que je pensais représenter Vişina dans son ensemble. Elle est représentée par la pièce du milieu, qui est la chambre bulgare, et dans le voisinage, nous avons la chambre russe lipovène, la chambre dobrogéenne, parce que la population roumaine est dominante, la chambre orientale, pour contenter tant les Turcs que les Tatars, et la chambre aroumaine. Chaque pièce est ornée dans son style spécifique, combinant les objets anciens que nous avons trouvés dans les localités avec une population prédominante de ces ethnies, mais aussi avec de nouveaux objets imitant des objets anciens. »



    Les meubles, les rideaux, les serviettes traditionnelles et les différents objets ménagers proviennent de dons faits par les villageois. Bianca Folescu a fait les modèles de fleurs chantournées elle-même, car elle sest plu à apprendre des artisans locaux. Puis notre interlocutrice a également appris des choses sur la broderie dobrogéenne, sur lartisanat de la région, sur larchitecture traditionnelle, et elle a commencé à collaborer avec les musées dart traditionnel de Constanţa et de Tulcea (les deux dans le sud-est).


    (Trad. : Ligia)


  • By ship from Vienna to Constantinople

    By ship from Vienna to Constantinople

    Under Ottoman influence for several centuries, the Romanian Principalities had been looking for and eventually found a new path in the first half of the 19th century. It was the path to modernization and Europeanization. Europe’s geopolitical history of the first half of the 19th century created the context for the Western ideas and the determination of elites to lead to the emergence of the Romanian state. Two of the powerful ideas of the time were: to put the Danube River at the center of the European community and to expand the West towards the East. People travelled by ship on the Danube between Vienna and Constantinople and that widened their horizon, realizing that commercial transport on the big river was profitable.



    The historian Constantin Ardeleanu is the author of the book “A cruise from Vienna to Constantinople. Travelers, spaces, images, 1830-1860”. It is a book of history viewed through the eyes of those who traveled on the route between the two great empires, the Habsburg and the Ottoman empires.



    How did the Romanian society receive the changes from the West, the technological innovations, is the first question to which historian Constantin Ardeleanu answered: “I would say that the Romanian society received those changes with openness. And with fear, initially, but also with a good understanding of the usefulness of those modern technologies. The Romanian space got connected to travel routes in Europe after the introduction of steam navigation on the river. This happened as of the 1830s and the symbolic moment was April 1834, when the first steamer, belonging to the first Austrian steam navigation company, arrived in a Romanian port. A reception ceremony was held, the Romanian elites quickly embraced the innovation, which they knew of from their travels abroad, and made full use of it equally to the West, to Vienna, and from there to the rest of Western Europe, through Constantinople, to the east and to the Holy Land, to Egypt and the eastern Mediterranean. However, for the ordinary people, that terrible invention was hard to understand, but they were aware of it. And this was because the ship and its modern technology had a specific form of territoriality.”



    The Danube was, undoubtedly, the axis of modernization for Romanians. This is how it was seen at the time, and although almost two centuries have passed since then, its current importance has remained intact. Here is historian Constantin Ardeleanu with more details: “This relationship with the Danube is very important, it was the first natural highway that connected us to the world. Undoubtedly, it needed some changes that were made both in the Iron Gates area and the Danube Delta area, in order to ensure the function of pan-European waterway. It was the Austrian company DDSG (Donau-Dampfschiffahrts-Gesellschaft) that came to introduce these lines between Vienna and Constantinople as part of an investment meant to connect the south-east of Europe. I was saying that the Danube was the main waterway that connected the Romanians to the world, hence the name ‘the Danube Principalities’ given to the Romanian Principalities. When this term was concocted, Serbia was also included in the Danube Principalities, but later, during the Crimean War of 1853-1856, the name ‘the Danube Principalities’ was used almost exclusively for Muntenia — Wallachia and Moldavia.”



    1830-1860 is the period chosen by Constantin Ardeleanu to imagine a journey on the Danube from Vienna to Constantinople. We asked him why he chose this period: “This period represents the start and the apogee of this Danube route between Vienna and Constantinople. 1830 is the year when the Austrian company, in British partnership, introduced a line on the Danube between Vienna and Budapest. This is how the connection of the Habsburg space through the Danube waterway started. Then steam navigation on the Danube was introduced, which reached the Romanian space in 1834, as I already said. 1860 was a year in which railway competition became increasingly important. The waterway went into decline with the introduction of the railways into the Habsburg space first. Starting with this decade of the 1860s, the same happened in the Romanian space. In 1860, the first railway in the Romanian space was built in ​​the Danube Delta area, namely the railway from Cernavoda to Constanța, which in a way short-circuited the Danube route. Travelers no longer needed to make a detour through Brăila and Galați, thus saving a few days. A new rush to speed up the process began, after reducing the travel time between Vienna and Constantinople and other destinations.”



    You may wonder who was traveling on the Danube? There were several types of travelers. First, there were the merchants and the military, the oldest travelers, the most adventurous spirits ever. Then there were the spiritual pilgrims to Mount Athos and to the holy lands of Jerusalem and Palestine. But there also emerged a new category, the tourists. The rich people wanted to discover the world and thus boarded on ships that took them across the Danube to the wide world. A cruise on the Danube from Vienna to Constantinople in the 19th century also brought them to Romania, which immediately adopted the models of the time. (LS)