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  • A la Une de la presse roumaine 08.02.2018

    A la Une de la presse roumaine 08.02.2018

    Ce jeudi la presse roumaine tire les
    conclusions du débat sur les lois de la Justice en Roumanie, tenu mercredi au
    Parlement Européen.



  • 07.02.2018 (mise à jour)

    07.02.2018 (mise à jour)

    Débat — La commissaire européenne à la justice, Věra Jourová, a réitéré mercredi, devant le plénum du Parlement Européen, l’appel de la Commission européenne adressé au Législatif de Bucarest à lancer le débat sur les modifications aux lois de la justice, en conformité avec les recommandations de Bruxelles et à obtenir le consensus là dessus. Věra Jourová a affirmé que l’Exécutif communautaire était prêt à poursuivre le dialogue avec les autorités de Bucarest et à leur offrir son soutien. Au bout de 10 ans d’efforts continus, la Roumanie possède un des meilleurs systèmes judiciaires, a déclaré la commissaire européenne. Elle a également rappelé qu’en décembre dernier, la Commission européenne avait fait part, dans le rapport sur le Mécanisme de coopération et de vérification, de son inquiétude à l’égard des modifications apportées aux lois de la Justice, précisant que le débat avait évolué depuis lors. Le débat qui a eu lieu à Strasbourg sur la situation de l’Etat de droit et de la réforme du système judiciaire en Roumanie avait été programmé depuis le 18 janvier, suite aux modifications apportées aux lois de la Justice en fin d’année par la coalition Parti Social-Démocrate (PSD) — Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Ces modifications ont été vivement critiquées par les associations des magistrats, par l’opposition politique et par l’UE elle-même.



    Loi — La Cour constitutionnelle de Roumanie a reporté au 6 mars la décision sur la saisine formulée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, au sujet des modifications apportées à la loi permettant aux parlementaires, aux ministres, aux maires, aux préfets et aux chefs de Conseils départementaux d’être des auto-entrepreneurs aussi. De l’avis du président, la procédure d’adoption de cet acte normatif n’avait pas été respectée, vu que le Sénat devait être la chambre décisionnelle dans ce cas. Klaus Iohannis estime que l’élimination de cette incompatibilité diminue les normes d’intégrité et porte atteinte à l’Etat de droit. Cette loi contrevient aux obligations internationales en matière d’intégrité assumées par la Roumanie et elle est non conforme à certaines dispositions constitutionnelles, explique encore la présidence de Bucarest.



    Prévisions — La croissance économique de la Roumanie va ralentir, devant se situer à 4,5% en 2018 et à 4% l’année prochaine, estime la Commission européenne dans ses Prévisions économiques intermédiaires, rendues publiques ce mercredi. Aux termes de ce document, la consommation privée devrait enregistrer une croissance modérée en 2018, vu que l’inflation touche davantage les revenus réels disponibles et que la hausse des salaires ralentit. Malgré cela, la consommation privée continuerait à agir comme principal moteur de croissance en 2018 et 2019. Les investissements devraient se consolider, grâce à la mise en place des projets financés par les fonds européens, précise encore la Commission européenne. Enfin, selon ses prévisions économiques intermédiaires, l’inflation devrait se situer à 4,1% en 2018 et à 3% en 2019. Autant dire que l’on s’attend à l’augmentation de l’inflation sous la pression accrue de la demande et à l’atténuation des effets de la réduction des taxes. Toujours mercredi, le Conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie annoncé le relèvement de 0,25 points de son principal taux directeur, à 2,25%.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera couvert dans l’ouest, le centre, le nord et le nord-est du pays où l’on attend de faibles pluies. Des chutes de neiges sont possibles dans les régions de montagne. Les températures maximales iront de 1 à 12 degrés.

  • 06.02.2018 (mise à jour)

    06.02.2018 (mise à jour)

    Moldova — L’objectif stratégique de la Roumanie dans les rapports avec la République de Moldova reste l’intégration européenne de l’Etat voisin, a déclaré, mardi, à Bucarest, le ministre des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, à l’issue de ses discussions avec son homologue moldave, Tudor Ulianovschi. Les deux officiels ont discuté du renforcement de la présence de la Roumanie par des investissements en République de Moldova et des perspectives de l’interconnexion énergétique. Le chef de la diplomatie roumaine a également fait état de l’initiative des pouvoirs publics de quelques localités moldaves de collecter des signatures pour l’union avec la Roumanie, geste à propos duquel le président moldave Igor Dodon a dit qu’il serait de nature à déclencher une « guerre civile ». Les déclarations au niveau local relatives à l’union avec la Roumanie représentent, du point de vue de Bucarest, uniquement l’expression d’un désir de rapprochement des citoyens moldaves de ceux de Roumanie, sans implication juridique. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne, Tudor Ulianovschi, a donné une haute appréciation aux efforts de la Roumanie dans « la mission de renforcement de la souveraineté de la République de Moldova ». Il a souligné que la Roumanie était le principal partenaire commercial de son pays. M Ulianovschi a affirmé que « l’orientation européenne de la République de Moldova reste un objectif prioritaire fondamental à ne pas changer » de la politique interne et extérieure.



    Débat — Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a rencontré, mardi, au siège du Parlement européen de Strasbourg, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans. Parmi les thèmes discutés — le parcours et l’état actuel des lois de la justice ainsi que la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale. Un autre thème abordé dans le courant de l’entretien a porté sur la dernière décision de la Cour constitutionnelle, relative à l’intégrité dans l’exercice des fonctions et des dignités publiques. Un débat est prévu mercredi au Parlement européen de Strasbourg sur l’Etat de droit et la réforme du système judiciaire en Roumanie. Le 24 janvier, la Commission européenne avait exprimé son inquiétude à l’égard des récents développements en Roumanie et demandé au Parlement de Bucarest de reconsidérer la question des modifications législatives dans le domaine de la justice. « L’indépendance du système judiciaire roumain et sa capacité à lutter efficacement contre la corruption sont les pierres angulaires d’une Roumanie forte au sein de l’Union européenne », a affirmé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, dans un communiqué conjoint avec son vice-président Frans Timmermans. Bruxelles « examinera attentivement les amendements finaux à la loi sur la justice, afin d’établir leur impact sur les efforts visant à garantir l’indépendance du système judiciaire et à combattre la corruption » précise encore le communiqué. Fin 2017, la majorité parlementaire de Bucarest, formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates, a adopté des modifications aux lois de la Justice, vivement critiquées par les associations de magistrats et par l’opposition, qui y voient une tentative de subordination du système judiciaire au pouvoir politique.



    Salaires — Le but de la Loi des salaires, adoptée l’année dernière, c’était d’équilibrer le système public des salaires, parce qu’il existait des dysfonctionnements majeurs. Pour les mêmes fonctions et les mêmes tâches, les fonctionnaires des institutions publiques touchaient des traitements différents, a déclaré mardi la ministre roumaine du Travail, Lia Olguţa Vasilescu. Elle a précisé que cette loi respectait un principe fondamental observé au niveau européen : à travail égal, salaire égal. Les bonus ont été plafonnés parce dans beaucoup de cas de figure, ils dépassaient le traitement de base. Lia Olguţa Vasilescu a ajouté qu’au sujet des travailleurs à temps partiel, on essaiera de les embaucher à temps plein. Le gouvernement doit adopter une ordonnance d’urgence à cet effet, vu que les personnels travaillant à temps partiel paient les contributions sociales calculées au niveau du SMIC, donc plus que les revenus qu’ils gagnent effectivement. Les déclarations de la ministre du Travail interviennent après que les syndicats eurent accusé des baisses importantes de traitements dans plusieurs domaines.



    Rapport – A Bucarest, la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme révèle dans son rapport d’activité 2017 que la radicalisation islamiste en Roumanie compte parmi les risques majeurs. Ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années, précisent les procureurs du Parquet national antiterroriste. Ils soulignent la nécessité d’une mise à jour de la législation dans les domaines de la prévention et de la lutte contre le terrorisme. Ils précisent cependant que la Roumanie n’a pas été confrontée en 2017 à une menace terroriste concrète et importante. Par ailleurs, les procureurs antimafia ont annoncé la saisie de plus de 2.000 kilos de drogues en 2017, le stupéfiant le plus trafiqué ayant été le cannabis, provenant d’Espagne et des Pays Bas et introduit dans le pays par voie routière. Pour ce qui est du trafic transfrontalier de stupéfiants, la Roumanie continue d’être plutôt un pays de transit, situé sur « la route des Balkans », notamment pour le transport de drogues telles l’héroïne, la cocaïne et l’ecstasy.



    Partenariat — La Société roumaine de radiodiffusion et la Société roumaine de télévision ont signé, ce mardi, un accord de partenariat, qui constituera la base pour des activités de communication et d’information des citoyens roumains en coopération, au niveau culturel, éducationnel et social. L’objet de l’accord, c’est de promouvoir mutuellement et en égale mesure les deux sociétés et certaines campagnes non commerciales, humanitaires, la réalisation en commun de projets culturels et artistiques et la coopération dans d’autres projets. Par cet accord, les deux parties reconnaissent de manière bilatérale et non équivoque leur rôle important dans la société, par la promotion des valeurs nationales, par la diffusion de programmes originaux du point de vue culturel et accessibles du point de vue communicationnel.

  • 06.02.2018

    06.02.2018

    Débat – Un débat est prévu mercredi au Parlement européen de Strasbourg sur lEtat de droit et la réforme du système judiciaire en Roumanie. Le 24 janvier, la Commission européenne avait exprimé son inquiétude à légard des récents développements en Roumanie et demandé au Parlement de Bucarest de reconsidérer la question des modifications législatives dans le domaine de la justice. « Lindépendance du système judiciaire roumain et sa capacité à lutter efficacement contre la corruption sont les pierres angulaires dune Roumanie forte au sein de lUnion européenne », a affirmé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, dans un communiqué conjoint avec son vice-président Frans Timmermans. Bruxelles « examinera attentivement les amendements finaux à la loi sur la justice, afin détablir leur impact sur les efforts visant à garantir lindépendance du système judiciaire et à combattre la corruption » précise encore le communiqué. Fin 2017, la majorité parlementaire de Bucarest, formée du Parti social-démocrate et de lAlliance des libéraux et des démocrates, a adopté des modifications aux lois de la Justice, vivement critiquées par les associations de magistrats et par lopposition, qui y voient une tentative de subordination du système judiciaire au pouvoir politique.



    Rencontre – Le chef de la diplomatie hongroise, Péter Szijártó, sest entretenu lundi à Bucarest avec les présidents des deux Chambres du Parlement, Calin Popescu Tariceanu et Liviu Dragnea, ainsi quavec son homologue roumain, Teodor Meleşcanu. Les discussions ont été ciblées sur la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de lénergie et de linfrastructure. Péter Szijjártó a déclaré que la Roumanie était un partenaire stratégique important pour la Hongrie, évoquant en ce sens le niveau significatif des échanges économiques. Par ailleurs, les deux parties ont souligné le fait que les Roumains qui vivent en Hongrie et la communauté magyare de Roumanie ont une contribution importante dans la poursuite du dialogue bilatéral. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Budapest, Péter Szijjártó a fait savoir que la Roumanie mettrait au point, dici 2020, les conditions techniques pour lexportation de gaz vers la Hongrie. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont également discuté de la loi de léducation en Ukraine, qui prévoit que lenseignement dans la langue des minorités ethniques soit dispensé seulement dans les maternelles et à lécole primaire. Ils ont convenu de maintenir leur opposition à cette loi, afin déviter la violation par les autorités de Kiev des droits acquis par les minorités ethniques qui vivent dans ce pays.



    Rapport – A Bucarest, la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme révèle dans son rapport dactivité 2017 que la radicalisation islamiste en Roumanie compte parmi les risques majeurs. Ce phénomène a pris de lampleur ces dernières années, précisent les procureurs du Parquet national antiterroriste, qui soulignent la nécessité dune mise à jour de la législation dans les domaines de la prévention et de la lutte contre le terrorisme. Ils précisent cependant que la Roumanie na pas été confrontée en 2017 à une menace terroriste concrète et importante. Par ailleurs, les procureurs antimafia ont annoncé la saisie de plus de 2.000 kilos de drogues en 2017, le stupéfiant le plus trafiqué ayant été le cannabis, provenant dEspagne et des Pays Bas et introduit dans le pays par voie routière. Pour ce qui est du trafic transfrontalier de stupéfiants, la Roumanie continue dêtre plutôt un pays de transit, situé sur « la route des Balkans », notamment pour le transport de drogues telles lhéroïne, la cocaïne et lecstasy.




    Météo – Les températures restent plus élevées que les normales de saison dans le sud et le sud-ouest du pays. Le ciel est variable et le vent souffle modérément. Le mercure grimpera jusquà 10°. 5° et du soleil à midi dans la capitale, Bucarest.


  • 13.12.2017 (mise à jour)

    13.12.2017 (mise à jour)

    Funérailles – Le cercueil avec la dépouille mortelle du roi Michel Ier est arrivé mercredi en Roumanie et a été déposé au Château de Peleş de Sinaia (sud). Là, les officiels de Bucarest et de la République de Moldova ont présenté leurs condoléances. Parmi ceux qui ont signé sur le registre de condoléances, il y avait le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, le premier ministre, Mihai Tudose, et le président du Parlement de la République de Moldova, Adrian Candu. Le public na pas eu accès au château tant que le cercueil sy est trouvé, mais de nombreuses personnes sont sorties sur le trajet du cortège funéraire, entre laéroport et Sinaia, pour dire adieu au dernier roi de Roumanie. Trois jours de deuil national sont prévus. A partir de mercredi soir et jusquà samedi, lorsquil sera inhumé dans la nécropole royale de Curtea de Arges, dans le sud de la Roumanie, le cercueil sera déposé au Palais royal de Bucarest, où tous ceux qui souhaitent rendre hommage au roi décédé le 5 décembre à 96 ans, en Suisse, sont attendus.



    Budget – Les Commissions réunies de budget – finances du parlement de Bucarest ont débattu, ce mercredi, par articles, les projets de lois du budget de lEtat et de la sécurité sociale pour 2018. Ils doivent élaborer le rapport final jusquà la fin de la semaine en cours, de manière à ce que les projets puissent commencer à être discutés lundi en session plénière de lassemblée législative. Dans la variante envoyée par le gouvernement, le budget de lEtat se fonde sur une croissance économique de 5,5%; léducation, la santé, lagriculture et les investissements sont les priorités budgétaires. Le gouvernement a également prévu des ressources pour majorer le salaire minimum et les retraites. Le projet est contesté par lopposition, qui considère que les recettes sont surévaluées, et que le taux de change dépassera les estimations du gouvernement. Les partis dopposition ont avancé près de 4000 amendements.



    Etude – Près de 16.000 médecins roumains ont quitté le pays pour travailler à létranger, notamment dans des Etats membres de lUnion européenne, indique une étude réalisée par la Coalition pour les droits des migrants et des réfugiés (CDMir), qui rassemble plusieurs ONGs de Roumanie. Selon cette étude, le pays a besoin de 600 médecins de famille et de 4.000 médecins spécialistes. Par ailleurs, le nombre des personnes travaillant dans le secteur “recherche et développement” a baissé de 30% ces vingt dernières années. Létude réalisée par la Coalition pour les droits des migrants et des réfugiés a analysé la migration de la main dœuvre hautement qualifiée dans trois domaines – médecine, recherche et développement et technologies de linformation.



    Brexit – Le Parlement européen a adopté ce mercredi une résolution où il exprime son soutien au lancement de la deuxième phase des négociations entre Londres et Bruxelles concernant le Brexit. Les eurodéputés recommandent aux chefs dEtat et de gouvernement des 27 de décider au sommet de ce vendredi de passer à létape suivante des négociations. Le Parlement européen insiste néanmoins sur le fait que le gouvernement britannique doit tenir les engagements assumés auprès de lUE et inscrit dans laccord conclu avec la Commission européenne la semaine dernière. Le Royaume Uni quittera officiellement le bloc communautaire en mars 2019, pendant la présidence roumaine du Conseil de lUE.



    Loi — Le gouvernement de la République de Moldova, Etat dont la population est majoritairement roumanophone, a approuvé un projet de loi qui introduit, dans la Constitution du pays, la langue roumaine comme langue officielle d’Etat à la place de la langue dite moldave. Le projet législatif en question propose le remplacement du syntagme « langue moldave qui utilise la graphie latine » par le syntagme « langue roumaine ». Le président pro-russe de la République de Moldova, Igor Dodon, a qualifié d’inadmissible la modification du nom de la langue officielle et s’est dit convaincu du fait que le parlement de Chisinau n’adopterait le projet.



    Météo – Pour ce qui est de la météo des prochaines 24, des nuages et des pluies éparses seront signalés dans louest et le nord-ouest de la Roumanie. Les températures seront plus élevées que les normales de saison, et pourront atteindre 13° jeudi en milieu de journée.

  • Les lois de la Justice: le débat se poursuit

    Les lois de la Justice: le débat se poursuit

    Critiquées avec véhémence par des manifestations de rue, rejetées tant par les associations professionnelles que par les chefs des principales institutions judiciaires du pays et sujet de vifs reproches de la part de l’opposition de droite, les modifications que le pouvoir de gauche souhaite opérer dans le fonctionnement système de justice se retrouvent cette semaine à l’agenda du Parlement de Bucarest.

    Le premier changement envisagé porte sur le statut des juges et des procureurs et doit être débattu par la Chambre des députés. Selon le projet de loi portant modification au statut des magistrats, qui a déjà reçu l’avis favorable de la commission spécialisée du Parlement, le chef de l’Etat ne pourra plus refuser les nominations des procureurs et des juges. Les procureurs seront contrôlés par leurs supérieurs, y compris par le ministère de la Justice, et les magistrats devront déclarer chaque année qu’ils ne sont pas agents sous couverture des services secrets.

    De même, dans la forme envoyée au Parlement, le projet mentionne le fait que les juges et les procureurs répondent de manière civile, disciplinaire et pénale pour les éventuelles erreurs professionnelles commises.

    Entre temps, la Commission spécialisée du Législatif poursuit les débats sur les deux autres projets de lois qui visent l’organisation judicaire et le Conseil supérieur de la magistrature. Les discussions se déroulent dans le contexte où les Etats-Unis ont eu une réaction sans précédent, exprimant leur inquiétude à l’égard des initiatives législatives du gouvernement roumain. De l’avis de Washington, les modifications envisagées affecteraient la lutte contre la corruption et pourraient affaiblir l’indépendance judiciaire en Roumanie.

    Par ailleurs, l’ample réforme judiciaire promue par la coalition au pouvoir (formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates) continue d’alimenter l’indignation publique. Les protestations de week-end se sont poursuivies non seulement à Bucarest, mais aussi dans les grandes villes du pays. En contrepartie, le PSD a fait savoir qu’il organiserait des meetings partout en Roumanie contre un phénomène qu’il appelle « l’Etat parallèle et illégitime ».

    De l’avis des analystes, cette référence à une force occulte qui viserait à renverser par des moyens immoraux et illégaux le gouvernement actuel élu démocratiquement est un concept qui relève de la propagande et qui n’est pas du tout opportun. En tout cas, notent les mêmes commentateurs, ce n’est pas pour la première fois que, sur la toile de fond des échecs gouvernementaux et des protestations, le PSD fait appel à des formules de communication politiques aux acteurs hostiles imaginaires ou bien à des interprétations hallucinantes de la réalité. La supposée implication, jamais prouvée d’ailleurs, du milliardaire américain d’origine hongroise, George Soros, ou encore des multinationales présentes en Roumanie dans les jeux politiques censés attaquer le pouvoir en place ne sont que deux exemples des accusations véhiculées par la coalition. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Le regard qui s’entend

    Le regard qui s’entend

    Des sujets très importants de l’actualité roumaine, comme la réintroduction controversée des quotas de chasse des ours et des loups dans le contexte de la multiplication des attaques des animaux sur les hommes ou encore la construction d’une énorme cathédrale orthodoxe ; ou bien la situation paradoxale qui existe aujourd’hui sur le marché roumain du travail : un grand déficit de main d’œuvre d’une part, et des jeunes qui refusent de travailler pour un salaire plus bas, de l’autre. Des invitations à la découverte d’endroits qui nous font rêver d’une manière ou d’une autre, comme un voyage tranquille en train de Bucarest vers la Bucovine, dans le nord, pour oublier, l’espace de quelques heures, le tumulte de la vie quotidienne ou encore une invitation à redécouvrir des maisons historiques de Bucarest « ressuscitées » et rendues au public. Des débats sérieux, philosophiques, sur la Roumanie moderne, et sur la situation politique actuelle. Des clins d’œil au-delà des frontières de la Roumanie, à Sofia, sur l’état d’esprit de la société civile et de la presse bulgare et à Szeged, en Hongrie, sur le paprika hongrois, une tradition nationale renommée, une histoire de famille et un produit qui a aussi des concurrents. Voilà un très bref « tableau » du numéro 80 du magazine Regard. Avec Laurent Couderc, rédacteur en chef et les journalistes Mihaela Rodina et Marine Leduc.


  • “Violences faites aux femmes dans les Pays de l’Europe centrale et orientale. Tolérance zéro”

    “Violences faites aux femmes dans les Pays de l’Europe centrale et orientale. Tolérance zéro”

    Les 20 et 21 octobre 2017, le Centre de recherches francophones CEREFREA Villa Noël de Bucarest a accueilli un colloque international et respectivement un séminaire régional, tous les deux consacrés aux « violences faites aux femmes dans les PECO (Pays de l’Europe centrale et orientale). Tolérance zéro ». Organisés en partenariat avec, entre autres, la Faculté de sciences politiques et la Faculté de journalisme et communication de l’Université de Bucarest, le Centre féministe FILIA et l’Université Lumière Lyon2, avec le soutien de l’OIF et de l’AUF, les deux réunions ont rassemblé des universitaires, des journalistes, des représentants du monde associatif et du monde politique, qui ont échangé sur une thématique dont l’actualité est, malheureusement, indéniable. Simona Necula, secrétaire générale du CEREFREA Villa Noël, a fait le point des débats sur Radio Roumanie Internationale.

  • 01.09.2017

    01.09.2017

    Parlement — Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest ont donné, ce vendredi, le coup d’envoi de la seconde session parlementaire de l’année. A l’agenda des parlementaires entre autres — les modifications de la loi des pensions de retraites, le paquet de lois concernant la Justice ou encore la création du Fonds Souverain d’Investissements. De même, le Sénat et la Chambre des Députés doivent se prononcer sur les projets restants des sessions précédentes, sur les initiatives législatives déposées par les parlementaires et sur les décrets d’urgence du Gouvernement.



    Débat — Le chef du gouvernement de gauche de Bucarest, Mihai Tudose, se rendra lundi au parlement, pour présenter la situation économique du pays dans le cadre du débat intitulé « L’heure du premier ministre ». Il a y été invité par le Bureau permanent de la Chambre des députés, à la demande du principal parti d’opposition, le Parti national libéral, inquiet de la possibilité qu’une crise économique similaire à celle de 2009 se déclenche en Roumanie. De son côté, Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et leader du Parti social-démocrate, principale composante de la coalition au pouvoir en Roumanie, a déclaré que l’économie nationale ne connaissait pas de problèmes majeurs.



    Fraude — Le président de la Caisse nationale d’assurance maladie de Roumanie, Marian Burcea, a été placé en garde à vue aujourd’hui par les procureurs anti-corruption dans un dossier de remboursements illégaux de services médicaux. 13 autres personnes ont été interpellées dans la même affaire. Marian Burcea a également été destitué de ses fonctions. Selon les procureurs de la Direction nationale anticorruption, les fonds de Caisse d’assurance maladie de Bucarest auraient été fraudés par le remboursement de services médicaux fictifs, dans le cadre de centaines de faux dossiers médicaux, avec le concours de plusieurs fonctionnaires, protégés par des membres de la direction de l’institution et de la Caisse nationale d’assurance maladie. Jeudi, des dizaines de perquisitions ont été effectuées aux sièges de plusieurs sociétés et institutions, ainsi qu’au domicile de plusieurs personnes de Bucarest. Le préjudice estimé dans ce dossier se monterait à 3 millions d’euros.



    Enescu – La 23e édition du Festival international George Enescu, un des événements musicaux les plus prestigieux, s’ouvre samedi à Bucarest et dans 7 autres grandes villes de Roumanie. Jusqu’au 24 septembre 2017, plus de 3000 artistes de renom monteront sur scène et donneront au total 80 concerts. L’évènement aura pour président d’honneur le célèbre chef d’orchestre Zubin Mehta, tandis qu’un autre chef d’orchestre renommé, Vladimir Jurowski, en sera le directeur artistique. C’est sous la baguette de ce dernier que l’Orchestre philharmonique de Londres interprétera, en ouverture du festival, la version concertante de l’opéra « Œdipe » de George Enescu. Radio Roumanie est le seul média roumain qui transmettra en direct — sur les ondes et en ligne – les concerts du festival, sur les stations Radio Roumanie Musique et Radio Roumanie Culture. Des projections multimédia accompagneront plusieurs spectacles, dont l’opéra « Œdipe » de George Enescu. Organisé pour la première fois en 1958, 3 ans après la disparition du grand compositeur roumain, le Festival international de musique George Enescu, a été interrompu en 1971 par le régime communiste, pour reprendre après la chute du communisme en 1989. Depuis, il est organisé tous les deux ans.



    Football — L’équipe nationale roumaine prépare rencontre ce vendredi la sélection arménienne, à Bucarest, dans le cadre de la Poule E des barrages de la Coupe du monde qui sera accueillie par la Russie, l’année prochaine. Lundi, les joueurs roumains affronteront le Monténégro, en déplacement. C’est la Pologne qui mène ce groupe, avec 16 points, alors que la Roumanie n’a qu’en théorie des chances de qualification. L’équipe roumaine est entraînée, pour la première fois dans cette compétition, par un sélectionneur étranger, l’Allemand Christoph Daum.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu s’est qualifiée au 3e tour de l’US Open, dernier tournoi du Grand Chelem de l’année, après une victoire en 3 sets contre sa compatriote Ana Bogdan. La prochaine adversaire de Monica Niculescu sera l’Américaine Jennifer Brady. La meilleure performance de la Roumaine à l’US Open est une qualification dans les 8e de finale en 2011. Elle reste la seule représentante de la Roumanie dans la compétition de simple de cette année, sa compatriote Sorana Cîrstea ayant été éliminée par la Lettone Jelena Ostapenko. En revanche, trois joueuses Roumaines sont toujours présentes dans la compétition de double dames: Sorana Cîrstea, Irina Begu et Raluca Olaru. A l’épreuve de double messieurs, la Roumanie est représentée par Horia Tecau.



    Basketball — La ville de Cluj (nord-ouest) accueille jusqu’au 7 septembre les matchs de la Poule C du Championnat d’Europe de basketball. La Roumanie partage le groupe avec l’Espagne, championne européenne en titre, le Monténégro, la Croatie, la République tchèque et la Hongrie. Vendredi, au premier jour de la compétition, la Hongrie affronte la Croatie, l’Espagne joue contre le Monténégro, alors que la Roumanie aura pour adversaire la République tchèque. Les 4 équipes les mieux placées dans le groupe, seront qualifiées dans les 8e de finale qui se dérouleront en Turquie. La finale du Championnat d’Europe de basketball aura lieu le 17 septembre à Istanbul.

  • 03.07.2017 (mise à jour)

    03.07.2017 (mise à jour)

    Défense — Le président roumain, Klaus Iohannis, a convoqué pour mardi le Conseil suprême de défense de la Roumanie. A l’agenda notamment — le Plan de dotation de l’Armée roumaine pour 2017-2026. La discussion aura lieu dans le contexte où, cette année, Bucarest a alloué 2% du PIB à la Défense. Egalement à l’agenda du Conseil — l’analyse de l’activité du Service roumain de renseignement en 2016. Selon l’Administration présidentielle de Bucarest, le Conseil suprême de défense de la Roumanie discutera aussi des forces armées pouvant être mises à disposition pour participer à des missions et à des opérations à l’étranger en 2018.



    Sommet — Le président de la Roumanie Klaus Iohannis participera jeudi au sommet de « L’initiative des trois mers : Baltique-Adriatique-Noire », qui se tiendra dans la capitale polonaise, Varsovie. Des chefs d’Etat ou leurs représentants de 12 pays d’Europe Centrale et de l’Est seront présents à cette réunion : Autriche, Bulgarie, Croatie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie. Le président américain Donald Trump sera l’invité spécial à cette initiative qui envisage d’offrir du soutien politique à la coopération et à l’interconnexion des économies de l’espace géographique délimité par ces trois mers, dans des domaines tels l’énergie, les transports, les télécommunications ou encore la protection de l’environnement.


    débat,


    Débat — Le ministère de la justice de Bucarest a accueilli ce lundi le second débat public sur la modification, en accord avec les arrêts de la Cour constitutionnelle, des dispositions de la législation pénale concernant l’abus de fonctions. Le débat a été ouvert aux représentants des institutions du système judiciaire, des associations des magistrats, du milieu académique et des professions juridiques libérales. Lors du premier débat, tenu la semaine dernière, les représentants de la société civile ont proposé, entre autres, que l’abus de fonctions devienne un délit « dangereux », ce qui éliminerait l’introduction d’un seuil du préjudice. La Cour constitutionnelle avait récemment constaté que les dispositions pénales en vigueur concernant l’abus de fonctions étaient imprécises, recommandant l’introduction d’un seuil du préjudice pour la sanction pénale de ce délit.



    Contrôles — L’Inspection judiciaire de Roumanie a déclenché, lundi, officiellement, des contrôles sur l’efficacité manageriale au Parquet national anticorruption et au Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice. Le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a demandé une vérification de fond des deux institutions, qui n’ont plus été évaluées depuis 10 ans. Le ministre a indiqué que la lutte contre la corruption, c’est aussi de la prévention, non seulement des peines et des condamnations. Malheureusement — a ajouté le responsable — beaucoup de citoyens sont arrêtés, soumis à une enquête et condamnés, et ultérieurement on constate qu’ils sont innocents, ce qui est une véritable tragédie et un mauvais point pour la justice de Roumanie.



    Finances — La Banque nationale de Roumanie a décidé, lundi, de maintenir son taux directeur à 1,75% par an. Ce taux est resté inchangé depuis mai 2015. Selon la Banque centrale, la croissance économique du pays a connu au 1er trimestre de 2016 une accélération significative, au-dessus des attentes, la dynamique annuelle du PIB réel montant à 5,7%, de 4,8% au trimestre antérieur. Le taux annuel de l’inflation s’est accru en mai 2017 à 0,64%, légèrement au-dessus du niveau prévu. D’autre part, le gouverneur Mugur Isărescu a déclaré que la Banque nationale de Roumanie n’a pas encore une image claire sur l’impact de la loi des salaires dans le secteur public. Entrée en vigueur le 1er juillet, la loi prévoit la hausse des revenus mensuels des personnels publics de plus de 50% en moyenne, les cinq prochaines années.



    Festival — La capitale roumaine, Bucarest, accueille, du 1er au 30 juillet, la 9e édition du Festival international de théâtre de rue, qui rassemble des centaines d’artistes de Roumanie, France, Colombie, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Espagne, à admirer dans nombre de spectacles. Chaque week-end, les rues de la ville seront tout autant de scènes en plein air où le public assistera à une quarantaine de spectacles de théâtre et d’acrobaties. Le soir, le paysage bucarestois sera animé par des acrobates, des jongleurs de feu, des spectacles de lumières ou de cabaret, des milongas. Les stations Radio Roumanie Culture, Radio Roumanie Internationale et Bucarest FM, du bouquet Radio Roumanie, sont des partenaires médias du festival.



    Météo — En Roumanie, les prochaines 24 h, le temps connaîtra une amélioration significative point de vue précipitations, tandis que les températures diurnes seront en légère hausse. Le ciel sera variable, avec quelques perturbations surtout en début de journée dans le sud et le sud-est, où des ondées locales seront signalées. Les maximales iront de 21 à 29°. Après qu’à la fin de la semaine dernière, la Roumanie s’est confrontée à des températures de 43, voire 44°, depuis dimanche nuit, le temps a brusquement refroidi pour arriver en dessous des normales de saison. Une vigilance orange à l’instabilité particulièrement marquée et des pluies abondantes valable pour 19 départements du sud, du centre, du sud-est et du sud-ouest. Certaines rivières du sud notamment pourraient être en crue suite aux grandes quantités de précipitations.





  • 03.07.2017

    03.07.2017

    Débat – Le ministère de la justice de Bucarest accueille aujourd’hui le second débat public sur la modification, en accord avec les arrêts de la Cour constitutionnelle, des dispositions de la législation pénale concernant l’abus de fonction. Le débat est ouvert aux représentants des institutions du système judiciaire, des associations des magistrats, du milieu académique et des professions juridiques libérales. Lors du premier débat, tenu la semaine dernière, les représentants de la société civile ont proposé, entre autres, que l’abus de fonction soit défini comm un délit « dangereux », ce qui éliminerait l’introduction d’un seuil du préjudice. La Cour constitutionnelle avait récemment constaté que les dispositions pénales en vigueur concernant l’abus de fonction étaient imprécises, recommandant l’introduction d’un seuil du préjudice pour la sanction pénale de ce délit.

    Manifestations – Plusieurs centaines de manifestants ont protesté, dimanche soir à Bucarest et à Sibiu (centre), contre les décisions de l’ancien et du nouveau gouvernement de la coalition formée du Parti Social-Démocrate et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates. Les manifestants ont fait savoir leur mécontentement de l’actuelle classe politique et leur méfiance après les promesses de majorations salariales lancées par l’équipe gouvernementale du premier ministre social-démocrate Mihai Tudose. Plusieurs organisations civiques ont appelé à manifester, accusant le rythme lent de la lutte contre la corruption de haut niveau. Rappelons qu’il y a 5 mois, des centaines de milliers de Roumains sont descendus dans la rue, à Bucarest, en province mais aussi à l’étranger, pour protester contre l’intention de l’ancien gouvernement d’alléger la législation pénale par décret d’urgence, dont auraient profité des personnages influents de la scène politique et de l’administration.

    Sommet – Le président de la Roumanie Klaus Iohannis participera jeudi au sommet de « L’initiative des trois mers : Baltique-Adriatique-Noire », qui se tiendra dans la capitale polonaise, Varsovie. Des chefs d’Etat ou leurs représentants de 12 pays d’Europe Centrale et de l’Est seront présents à cette réunion : Autriche, Bulgarie, Croatie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie. Le président américain Donald Trump sera l’invité spécial à cette initiative qui envisage d’offrir du soutien politique à la coopération et à l’interconnexion des économies de l’espace géographique délimité par ces trois mers, dans des domaines tels l’énergie, les transports, les télécommunications ou encore la protection de l’environnement.

    Aide – La République de Moldova pourrait recevoir une aide européenne de cent millions d’euros, selon une initiative du député européen social-démocrate roumain Sorin Moisă. Ce projet d’assistance macro-financière sera présenté aujourd’hui au Parlement européen, en session à Strasbourg, informe l’envoyé sur place de Radio Roumanie. La République de Moldova est confrontée à des problèmes économiques sévères, provoqués par l’instabilité politique, par la disparition d’un milliard de dollars de son système bancaire, ainsi que par l’embargo russe sur les produits moldaves – est-il dit dans la motivation de cette démarche. En échange de l’argent, les autorités de Chişinău pourraient se voir demander d’accélérer les mesures d’assainissement du secteur bancaire, une meilleure gestion des finances publiques, de nouvelles réformes dans le secteur énergétique, des mesures de protection sociale et un meilleur environnement pour les investisseurs.

    Festival – La capitale roumaine, Bucarest, accueille, du 1er au 30 juillet, la 9e édition du Festival international de théâtre de rue, qui rassemble des centaines d’artistes de Roumanie, France, Colombie, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Espagne, à admirer dans. Chaque weekend, les rues de la ville seront tout autant de scènes en plein air où le public assistera à une quarantaine de spectacles de théâtre et d’acrobaties. Le soir, le paysage bucarestois sera animé par des acrobates, des jongleurs de feu, des spectacles de lumières ou de cabaret, des milongas. Les stations Radio Roumanie Culture, Radio Roumanie Internationale et Bucarest FM, du bouquet Radio Roumanie, sont des partenaires médias du festival.

    Tennis – Cinq joueuses de Roumanie, dont Simona Halep, numéro 2 mondial, évoluent, aujourd’hui, dans le premier tour du tournoi de tennis de Wimbledon. Les quatre autres sont Monica Niculescu, Sorana Cîrstea, Irina Begu et Ana Bogdan. Au premier tour de la compétition masculine, la Roumanie aura aussi un représentant, ce sera Marius Copil.

    Météo – Après un weekend à plus de 40° à l’ombre, le temps s’est beaucoup refroidi aujourd’hui, notamment dans le sud, l’est et le centre. Les températures vont de 18 à 28°, des valeurs en dessous des normales de saison. Une alerte jaune aux pluies abondantes et aux phénomènes orageux est en vigueur dans 19 départements du sud, centre, sud-est et sud-ouest du pays. A Bucarest, à midi, il y avait 19°, sous la pluie.

  • 25.06.2017 (mise à jour)

    25.06.2017 (mise à jour)

    Justice – Le ministère roumain de la Justice ouvre la semaine prochaine les débats publics sur la modification de la législation pénale portant sur l’abus de fonction, des modifications demandées par la Cour Constitutionnelle. Le 28 juin aura lieu le débat avec les représentants de la société civile et du milieu des affaires, le 3 juillet est prévue la discussion avec les représentants des institutions du système judiciaire, des associations professionnelles des magistrats, du milieu académique et des professions juridiques libérales. Rappelons-le, mercredi dernier, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé que les dispositions pénales en vigueur portant sur l’infraction d’abus de fonction étaient formulées au sens large et de manière trop ambigüe. La Cour a également jugé qu’un article sur la prévention, la découverte et la sanction des faits de corruption dans le cas de l’abus de fonction était non constitutionnel.

    Diplomatie – La Roumanie et la Géorgie ont marqué dimanche 25 ans de relations diplomatiques bilatérales. Selon le ministère des AE de Bucarest, la Roumanie est un des partisans les plus constants et les plus fermes des aspirations européennes et euro-atlantiques de la Géorgie. Ces 7 dernières années les deux pays ont eu un très bon dialogue politique, dont témoignent les contrats bilatéraux signés dans un rythme soutenu, tant au niveau des ministres qu’au niveau des experts, précise encore le ministère roumain. Notons aussi que la Roumanie a reconnu en août 1991 l’indépendance de la Géorgie, ancienne république soviétique, les rapports diplomatiques bilatéraux ayant été établis en juin 1992.

    Energie – En Roumanie, le prix de l’énergie est resté assez élevé au cours de la première moitié de cette année et il n’y a pas de chances que les tarifs baissent, a déclaré le président de l’Association des fournisseurs d’énergie électrique de Roumanie, Ion Lungu. Cette situation n’est pas valable uniquement pour la Roumanie, mais pour l’ensemble de la région, étant causée par l’absence des ressources d’énergie bon marché, à savoir de hydro – énergie et d’énergie éolienne, sur la toile de fonds de la croissance de la consommation, a expliqué Ion Lungu. Par ailleurs, l’Autorité Nationale de règlementation dans le domaine de l’énergie a annoncé vendredi une augmentation d’environ 8% de tarifs d’électricité pour les consommateurs domestiques, à partir du 1er juillet.

    Météo – Les météorologues annoncent des journées de caniculaires dans le sud et l’est de la Roumanie en début de semaine. Le ciel sera temporairement couvert et l’on attend de la pluie à verse dans le nord, le nord-est le centre et le sud-est. Les températures maximale iront jusqu’à 37 degrés

  • 21.02.2017

    21.02.2017

    Décrets – La
    Chambre de députés de Bucarest, qui a le pouvoir décisionnel, doit débattre et
    voter aujourd’hui le décret gouvernemental nr 13 censé modifier la législation
    pénale roumaine et le décret nr 14 qui l’abroge. Lundi, le décret nr 13 a été
    rejeté par une majorité de voix au plénum du Sénat. Rappelons-le, il s’agit
    d’une démarche par laquelle le gouvernement de gauche de Bucarest a tenté de
    modifier certains aspects du code pénal et de celui de procédure pénale. Une
    tentative qui a fait descendre dans les rues pendant plus de deux semaines des
    centaines de milliers de Roumains. Ceux-ci ont dénoncé surtout la corruption au
    sein de la classe politique roumaine et demandé la démission du gouvernement.
    Ces manifestations ont été doublées par des protestations contre le président
    Klaus Iohannis. Une partie de la population l’accuse d’avoir oublié son rôle de
    médiateur en s’alliant aux protestataires antigouvernementaux.








    Mairies – Les
    maires des communes de Roumanie ont 30 jours à leur disposition pour présenter
    des projets d’infrastructure, dans le cadre du programme national de
    développement local qui bénéficie cette année d’environ 6 milliards et demi
    d’euros. A cette occasion, les maires se sont réunis lundi à Bucarest pour
    passer en revue les problèmes de leurs communautés. Notons qu’à présent 47% de
    la population de la Roumanie vit en milieu rural.

    Handball – La
    capitaine de la sélection nationale de handball de Roumanie, Cristina Neagu,
    jouera à partir de la prochaine saison pour la meilleure équipe roumaine du
    moment, CSM Bucarest, championne d’Europe en titre. Aux côtés de la sélection
    nationale, Cristina Neagu, 28 ans, a remporté deux médailles de bronze – au
    Championnat d’Europe de 2014 et au Championnat du monde de 2015. Depuis 2014,
    elle fait partie de l’équipe de ZRK Buducnost (du Monténégro), aux côtés de
    laquelle elle a remporté la Ligue de Champions et le titre de la meilleure
    buteuse en 2015. Cristina Neagu compte aussi à son palmarès le titre de la
    meilleure joueuse du monde en 2014 et en 2015.


    Météo – Le
    ciel est couvert et il pleut ce mardi sur l’ouest, le centre et le nord de la
    Roumanie. Le vent est plus fort en montagne où, il neige. Les températures
    maximales du jour vont de 1 à 11 degrés.
    Nous avions 5 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 02.02.2017 (mise à jour)

    02.02.2017 (mise à jour)

    Saisine — Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi avoir saisi la Cour constitutionnelle de la Roumanie au sujet du décret d’urgence qui modifie la législation pénale. Le chef de l’Etat affirme qu’il s’agit d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement, le système de justice et le Parlement. En réplique, Liviu Dragnea, leader du PSD, au pouvoir, a affirmé que ce décret ne libère pas les corrompus ni n’arrête le procès dans lequel il est accusé de faux intellectuel. Il a encore dit que toute tentative de miner l’activité du gouvernement PSD-ALDE est une tentative de déstabiliser l’ordre de droit de Roumanie, par des moyens plus ou moins légaux. D’autre part, Florin Jianu, le ministre pour le Milieu des affaires, le Commerce et l’Entrepreneuriat, a démissionné du gouvernement, déclarant que c’était ce que la conscience lui dictait. Ce jeudi, la DNA avait demandé au ministère de la Justice des documents en original qui ont trait à l’élaboration et à l’émission du décret durgence de modification les Codes pénaux. L’information paraît dans un communiqué du ministère de la Justice dans lequel l’institution accuse la DNA d’immixtion grave dans l’activité de l’Exécutif.



    Critique – Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a critiqué le ministère de l’Intérieur pour la manière dont il avait agi dans la nuit de mercredi à jeudi. Pendant le rassemblement pacifique de grande ampleur à Bucarest, des groupes isolés de manifestants se sont adonnés à des actes de violence. Les manifestations protestaient contre la décision du gouvernement Grindeanu de modifier les Codes pénaux par des décrets d’urgence. Le président soutient que les forces de police et de gendarmerie avaient été prévenues du risque de tels incidents, qui auraient visé à compromettre le mouvement de protestation. En réplique, la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré ne pas en avoir été informée. Rappelons que c’étaient des protestations d’une ampleur sans précédent pendant ces 25 dernières années. A Bucarest et dans d’autres grandes villes de Roumanie, jeudi soir, les protestations ont continué contre la décision du gouvernement de modifier la législation pénale par décret d’urgence. Les Roumains de l’étranger ont eux aussi manifesté dans plusieurs capitales européennes, exprimant ainsi leur solidarité.



    Débat — La situation engendrée par les modifications de la législation pénale opérées par le cabinet de Bucarest et les amples manifestations qu’elles ont suscitées ont fait l’objet, jeudi, de débats au Parlement européen. Les députés européens de Roumanie membres du PPE ont demandé le retrait du décret d’urgence en question, alors que les représentants de l’Alliance des libéraux et des démocrates et du Parti social-démocrate, au pouvoir, affirment que les protestataires essaient de renverser un gouvernement légitime. La Commission européenne, a, quant à elle, sollicité au gouvernement roumain de réévaluer ledit décret. Enfin, les ambassades des Etats-Unis, du Canada, dAllemagne, de France, des Pays-Bas et de Belgique ont exprimé, mercredi, dans une déclaration commune, leur “profonde inquiétude” face à ce décret qui, selon elles, “sape” les progrès réalisés par le pays, ces dix dernières années, pour ce qui est de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption.



    Réactions — L’Association Pro Democraţia, une des ONGs les plus anciennes et les plus appréciées de Roumanie, constate avec inquiétude la détérioration rapide et grave du climat démocratique du pays, ainsi que l’attaque concertée de certaines forces politiques contre les fondements de l’Etat de droit et des droits de l’homme. La campagne systématique menée contre le système politique démocratique a culminé avec l’adoption, par décret d’urgence, de modifications controversées des Codes pénal et de procédure pénale, qui semblent exonérer de responsabilité pénale certains leaders politiques et leur clientèle électorale et économique, constate L’Association Pro Democraţia. Elle demande aux décideurs d’arrêter l’attaque contre les institutions, les organisations, les principes de l’Etat de droit et des droits humains et de retirer immédiatement et inconditionnellement le décret d’urgence décrié par l’opinion publique. ranger ont eux aussi manifesté dans plusieurs capitales européennes, exprimant ainsi leur solidarité.




    Budget — Samedi et dimanche aura lieu à Bucarest la réunion des commissions parlementaires en charge du budget et des finances, qui dresseront leur rapport sur les projets des lois du budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2017. Lundi, le Sénat et la Chambre des députés débattront de ces actes normatifs en séance commune, le vote final étant prévu pour mardi. Le projet de budget de l’Etat, approuvé par le gouvernement repose sur une croissance économique de 5,2% et un déficit maximum de 3% du PIB. Le gouvernement table sur un taux d’inflation inférieur à 1,4 % et sur un taux de chômage de 4,3%. Selon le ministre des Finances, Viorel Stefan, une attention accrue sera prêtée dans l’immédiat aux investissements, à la santé, à l’éducation et à l’infrastructure.



    Défense — Plus de cent fantassins de Craiova, ville du sud de la Roumanie, se préparent pour une mission en Pologne, à laquelle ils devraient participer, six mois durant, dans la seconde moitié de l’année en cours, précise un communiqué du ministère de la Défense. Cette mission aura lieu en conformité avec la décision assumée par Bucarest, après le sommet de l’OTAN de Varsovie, visant la consolidation de la présence avancée de l’Alliance du coté nord du flanc oriental. Selon la même source, la Roumanie y participera avec un détachement de la défense aérienne, tandis que la Pologne sera présente avec une compagnie. Les fantassins roumains ont pris part, ces vingt dernières années, à plusieurs missions en Afghanistan, en Irak et dans les Balkans occidentaux. Cette brigade d’infanterie roumaine dispose de technique de combat moderne, capable d’assurer la pleine compatibilité et l’interopérabilité avec les structures des alliés.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, numéro 4 mondiale, s’est qualifiée pour les quarts de finale du tournoi de Saint — Pétersbourg, en Russie. Principale favorite de la compétition, Halep rencontrera vendredi la Russe Natalia Vikhlyantseva. Par ailleurs, la paire formée par les Roumaines Irina Begu/Monica Niculescu affrontera, dans les quarts de finale, le duo Daria Gavrilova (Australie)/Kristina Mladenovic (France).

  • 30.01.2017 (mise à jour)

    30.01.2017 (mise à jour)

    Débat — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a demandé, lundi, au gouvernement de gauche de renoncer aux projets controversés de décrets d’urgence portant grâce collective et modification des Codes pénal et de procédure pénale. L’appel du chef de l’Etat survient le jour même où un débat public sur les deux projets a eu lieu au ministère de la Justice. Après le débat, le ministre de la Justice, Florin Iordache, a déclaré que les dispositions qu’il a appelé « vagues » et « non concordantes » seraient éliminées desdits projets. Dimanche, près de 100.000 personnes ont protesté dans plusieurs villes du pays et de l’étranger vis-à-vis de l’intention du gouvernement de promouvoir ces décrets d’urgence. Des protestations ont eu lieu dimanche dernier aussi. Les principales institutions judiciaires du pays, la société civile, et des organisations de magistrats considèrent que les modifications envisagées auraient pour but d’exonérer de peines des personnages influents de la classe politique ou de l’administration publique. Le ministère de la Justice, quant à lui, explique que les mesures envisagées sont justifiées par le surpeuplement des prisons roumaines, qui a fait l’objet de plaintes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, et par certaines décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie. Rappelons que la Roumanie est un des 3 pays d’Europe avec les condamnations les plus nombreuses par la Cour, la plupart ayant trait aux conditions de vie dans les prisons.



    Appel — Le Parquet national anticorruption de Roumanie (la DNA) a fait, lundi, un appel dans lequel elle demande au Conseil supérieur de la magistrature d’avoir une réaction ferme face à ce qu’elle appelle « les attaques sans précédent qui visent les procureurs de l’institution ». Selon un communiqué de la DNA, y sont impliqués « des groupes de presse partisans de certains courants politiques ou de certains groupes d’intérêts d’affaires, de concert avec des personnes condamnées ou sous enquête par les procureurs de l’institution ». « Tout ce climat médiatique n’a pas été et n’est pas favorable à l’acte de justice et, en l’absence d’une réaction, il risque de miner gravement l’autorité judiciaire et de mettre en discussion la déontologie professionnelle des magistrats », est-il indiqué dans le communiqué de la DNA.



    Visite — Le ministre roumain des AE, Teodor Melescanu, a reçu, à Bucarest, le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Harlem Désir. Le chef de la diplomatie roumaine a déclaré que la rencontre avait confirmé la volonté conjointe de maintenir et de développer le dialogue politique bilatéral et l’engagement fort des deux pays pour consolider le projet européen et la coopération au plan international. M Melescanu a précisé que l’agenda des discussions avait comporté des thèmes tels que le Partenariat stratégique bilatéral et les évolutions en République de Moldova et en Ukraine. A son tour, le secrétaire d’Etat français a affirmé que, pour la Roumanie, continuer à renforcer les institutions, l’Etat de droit et la lutte contre la corruption était « un enjeu très important ».



    Réunion — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie (CSAT) est convoqué mardi par le président Klaus Iohannis pour donner son avis sur les enveloppes allouées aux institutions du domaine de la sécurité nationale dans le projet de budget de l’Etat pour cette année. Le président avait averti que la réduction de ces tranches budgétaires serait un attentat à la sécurité de la population. Le premier ministre Sorin Grindeanu a fait savoir qu’il défendrait ses points de vue concernant le projet de budget étatique, qui a subi quelques modifications par rapport à la version précédente : ainsi, la santé, l’éducation, l’agriculture, les transports et les PMEs devraient-ils recevoir plus d’argent, tout comme la défense, qui devrait bénéficier de 2% du PIB. En revanche, les ministères de l’emploi, du développement régional et des finances publiques, l’administration présidentielle et le Service roumain de renseignement intérieur recevront des fonds diminués. Une fois adopté par le gouvernement, le projet de budget 2017 sera soumis au Parlement où l’opposition a déjà annoncé vouloir déposer plusieurs amendements.



    Enquête — En Roumanie, l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’Energie (ANRE) a lancé une enquête au sujet de deux contrats d’énergie conclus sur la bourse de ressort, suspects d’avoir enfreint la législation, et a demandé l’aide du Conseil de la concurrence à cet effet. L’ANRE a démarré l’enquête suite à une saisine selon laquelle les contrats auraient été conclus à un prix plus élevé par rapport au prix normal. Ces derniers jours, les prix sur le marché de la bourse de l’énergie ont atteint des records historiques de plus de 600 lei — l’équivalent de 133 euros le MWh, deux fois plus que le premier jour de l’année. Ce mois-ci, le prix le plus élevé a été enregistré en Hongrie, 300 euros le MWh.