Tag: defense

  • Visite du Premier ministre roumain à Bruxelles

    Visite du Premier ministre roumain à Bruxelles

    Des pourparles sur la défense avec Mark Rutte

     

    Mark Rutte : « L’OTAN salue les efforts continus de la Roumanie et sa contribution significative au renforcement de l’Alliance et de la sécurité euro-atlantique » 

     

     

    Ce fut le message du secrétaire général de l’OTAN, lors des pourparlers avec le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, qui était en visite de travail ce lundi à Bruxelles.

     

    La Roumanie est déterminée à prouver qu’elle est un allié fiable et un fournisseur de sécurité dans la région et au-delà de la région, a quant à lui déclaré le responsable roumain. Et de préciser qu’hormis le fait d’avoir alloué 2,5 % du PIB à la Défense nationale, les investissements dans ce domaine se poursuivront. Le chef de l’Exécutif de Bucarest a également déclaré que la présence constante de l’Alliance en Roumanie était une garantie que chaque centimètre du territoire du pays serait entièrement défendu.

     

    Marcel Ciolacu : « Les violations de l’espace aérien allié et la posture agressive de la Russie en mer Noire montrent qu’il est important d’augmenter les forces présentes dans la zone et d’offrir une réponse solide et unie de l’Alliance. Dans ce contexte, j’ai transmis à Monsieur le Secrétaire Général que la Roumanie comprenait et respectait ses engagements et qu’elle était solidaire avec ses alliés et partenaires. »

     

    La Roumanie contribue non seulement au renforcement du Flanc oriental, mais elle s’investit encore plus, lorsque ses soldats participent activement aux missions de l’OTAN dans diverses zones, a souligné pour sa part le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte. Occasion pour lui de saluer aussi le ferme appui de Bucarest à l’Ukraine et d’ajouter que : « Vous avez investi plus de 2,5 % du PIB dans la défense. Qui plus est, les soldats ont contribué aux missions de l’OTAN, notamment au Kosovo, en Irak et ailleurs. »

     

    Des thèmes à l’agenda européen : les écarts entre les régions, la transitions verte, l’espace Schengen

     

    A Bruxelles, le Premier ministre roumain s’est également entretenu avec le président élu du Conseil européen, António Costa, ainsi qu’avec la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Au cours des pourparlers Marcel Ciolacu a estimé qu’un agenda européen ambitieux et cohérent, la solidarité entre les Etats membres et l’action dans l’intérêt des citoyens étaient plus que jamais nécessaires.

     

    La Roumanie partage le souci de l’Union européenne de réduire les écarts entre les régions et les groupes sociaux, ainsi que d’assurer une transition verte juste pour tous. Ces objectifs devraient être financés par le budget pluriannuel post-2025 – a également souligné le responsable roumain.

     

    D’ailleurs, le chef de l’Exécutif de Bucarest a transmis à la Présidente Roberta Metsola que l’objectif de l’adhésion complète de la Roumanie à l’espace Schengen, cette année même, restait fondamental, et qu’une autre priorité majeure était de faire avancer les projets stratégiques de connectivité en mer Noire. Autant de sujets d’intérêt majeur pour la Roumanie et l’Europe, discutés à Bruxelles par le responsable roumain. (trad. Andra Juganaru)

  • Des avions F35 pour les Forces aériennes roumaines

    Des avions F35 pour les Forces aériennes roumaines

    L’achat le plus cher de l’histoire de l’armée roumaine : 6,5 milliard de dollars.

     

    Aux termes de la stratégie militaire du pays et conformément aux décisions du Conseil suprême de défense de la Roumanie visant la consolidation graduelle des capacités de défense aérienne, le Parlement de Bucarest a approuvé en urgence, le projet de loi visant l’achat par la Roumanie de 32 avions de combat F35. Ce fut l’exécutif à renvoyer le document au Législatif la semaine dernière. Mardi il a été approuvé par la Chambre des Députés pour passer du Sénat le lendemain. C’est l’achat le plus cher de toute l’histoire de l’armée roumaine – 6 milliards et demi d’euros. Pour cette facture assez salée, la Roumanie recevra aussi des pièces de rechange et des moteurs supplémentaires, du soutien logistique, des services d’instruction des pilotes et du personnel, des simulateurs de vol ainsi que des missiles air-air et air-sol. L’argent nécessaire à cet investissement sera assuré par le budget d’Etat et par des prêts ou des garanties pour des prêts offerts par le gouvernement américain.

     

    Les premiers avions arriveront à l’horizon 2030

     

    A cause de la complexité de ce programme et notamment des stages de formation, les premiers avions F35 devraient arriver en Roumanie à l’horizon 2030. Le F35 est l’avion multi rôle le plus performant du moment. La principale technologie qu’il englobe est la furtivité, qui lui offre une signature radar réduite. Avec ses angles aigus et ses matériaux de dernière génération capables d’absorber les radiations électromagnétiques, le F35 peut opérer sans été détecté par l’ennemi. S’y ajoutent des capteurs de dernière génération, des systèmes avancés de communication et de décryptage des informations. C’est avion de 5e génération en production et disponible à l’achat qui deviendra l’avion standard des Etats de l’OTAN. En Roumanie, les 32 avions F35 remplaceront progressivement les avions F16 usées que la Roumanie a acheté depuis une décennie déjà depuis le Portugal et la Norvège. Dans une deuxième étape du programme, la Roumanie se dotera de 16 appareils F35 supplémentaires, afin de constituer 3 escadrilles complètes d’avions de combat.

     

     Plein d’armement américain pour l’armée roumaine

     

    Conformément au ministre de la défense, Angel Tîlvăr, les technologies militaires de dernière génération achetés dans le cadre de la coopération avec les Etats Unis ces dernières années ont radicalement augmenté le profile de l’armée roumaine en termes de capacité d’action et d’interopérabilité avec les armées des Etats alliées.  « Les systèmes de missiles Patriot et Himars, les transporteurs blindés Piranha 5, les avions multi rôle F16, les batteries de missiles antinavire basées au sol NSM et désormais les avions de 5e génération F35 assurent à la Roumanie une position renforcée du point de vue stratégique dans la région, où nous agissons en tant que pilier de stabilité de l’OTAN et nous assurent des ancres solides d’interopérabilité avec nos alliées », a encore déclaré le ministre Tîlvăr.

  • L’exercice naval Poseidon 24

    L’exercice naval Poseidon 24

    Le navire maritime pour scaphandres, « Grigore Antipa » a participé aux entrainements et déroulé des missions d’assistance médicale hyperbare, de recherche maritime, de recherche et sauvetage en haute mer. L’exercice a vise à augmenter le niveau d’interopérabilité entre les structures participantes et a mis un accent particulier sur la consolidation des capacités opérationnelles par l’utilisation des procédures et des tactiques de combat de l’Alliance de l’AtlantiqueNord.

     

    Exercice organisé en alternance par la Roumanie et la Bulgarie

     

    « Poseidon » est un exercice organisé annuellement en alternance par la Bulgarie et la Roumanie et vise principalement à augmenter le niveau d’interopérabilité entre les structures participantes », a déclaré le commandant du bâtiment de guerre, le capitaine-commandeur Cristian Mitu. L’exercice a impliqué aussi le dragueur maritime « Lieutenant Dimitrie Nicolescu », aux côtés d’autres bâtiments de guerre du Groupe opératif roumano-bulgaro-turc de lutte contre les mines maritimes en mer Noire, qui a été activé pour la troisième fois cette année. Les bâtiments de guerre partenaire de Bulgarie, Roumanie et Turquie déroulent des activités visant à assurer la liberté de la navigation et de neutralisation des dangers possibles pour le trafic maritimes, ainsi que les mines maritimes à la dérive.

     

    Lutter contre les mines issues de la guerre en Ukraine

     

    En début d’année, à Istanbul, dans le cadre d’une cérémonie officielle, la Roumanie a signé un mémorandum d’entente sur la constitution d’un Groupement naval de lutte contres les mines en mer Noire pour une période de trois ans, en format trilatéral Bulgarie, Roumanie et Turquie. Cette structure vise à combattre évidemment les mines marins à la dérive issues du conflit en Ukraine, posées tant par l’Ukraine que par la Russie.

     

    La fête nationale de la Pologne

     

    Les militaires polonais de la Brigade multinationale du sud-est, accueillie par la Roumanie ont célébré le 11 novembre la fête de l’Indépendance de ce pays. La Pologne participe avec un contingent constitué de 225 militaires qui font partie du 26e Bataillon d’infanterie de Craiova, dans le sud de la Roumanie. Chaque 11 novembre, la Pologne célèbre l’indépendance regagnée en 1918, 123 ans après qu’elle ne fut partagée entre l’Autriche-Hongrie, la Prusse et la Russie. Les militaires déployés en Roumanie ont célébré cette fête aux côtés des alliés de Roumanie, de la Macédoine du Nord, du Portugal et de France. C’est le majeur Michal Miedzielski qui a déclaré pour l’Agence média de l’armée que : « Même si nous sommes loin de la Pologne, nous avons marqué ce jour d’une manière significative. Nous avons organisé une cérémonie militaire à laquelle ont participé nos soldats, mais aussi des invités d’autres Etats : Roumanie Macédoine du Nord, Portugal et France. L’ambassadeur de Pologne et l’attache militaire en Roumanie ont également été présents, ainsi que des officiers polonais d’autres structures internationales alliées. La cérémonie a inclus des promotions, la décoration de militaires et des allocutions sur l’importance de la Fête de l’Indépendance. Nous avons une série de traditions qui nous connectent à notre pays, même si nous sommes loin. A l’occasion de la Fête de l’Indépendance, nous portons notre uniforme, nous hissons le drapeau de la Pologne et nous reconnaissons les mérites de nos soldats. Nous consacrons aussi une partie de notre temps à honorer tous ceux à avoir combattu pour l’indépendance par des moments de recollection et de réflexion. Tous ces éléments nous rapprochent de notre héritage et nous aident à nous rappeler de notre devoir de militaires. C’est un moyen par le biais quel nous sommes connectés aux valeurs de la Pologne, où que nous soyons » a déclaré le majeur Michal Miedzielski.

  • 13.11.2024

    13.11.2024

    Bruxelles – L’eurodéputée sociale-démocrate roumaine Roxana Mînzatu, la candidate proposée pour le fauteuil de vice-présidente de la Commission européenne chargée « des personnes et des compétences », a été auditionnée mardi par le Parlement européen et les Commission ont ajourné leur décision jusqu’après l’audition. D’ailleurs, tous les candidats aux six postes de vice-présidents sont confrontés au même ajournement, situation générée par la proposition de l’Italie aux fonctions de vice-président en charge de la cohésion, Raffaele Fitto. L’audition de Roxana Mînzatu s’est bien déroulée et la prestation et les réponses de celle-ci ont été appréciées par la plupart des membres de commissions réunies.

     

    Défense –  L’actuelle situation sécuritaire nous montre que la paix n’est plus une certitude sur le continent européen, a déclaré mardi le chef de l’Etat major de la Défense, le général Gheorghiţă Vlad, dans le cadre du 165e anniversaire de la création de l’Etat major. Il a dit que les actions de la Fédération de Russie alimentent la progression négative des menaces potentielles et des risques sécuritaires. Au niveau de la région de la mer Noire, région d’intérêt stratégique de l’OTAN, nous sommes déjà confrontés à une situation de crise dans le domaine de la défense.

     

    Espagne – Le ministère roumain des Affaires Etrangères met en garde les citoyens roumains qui se trouvent, qui transitent ou qui souhaitent voyager en Espagne et plus précisément en Andalousie que l’agence météorologique locale avait émis une alerte orange concernant la province de Malaga, où des pluies et des tempêtes significatives sont attendues. Les ressortissants roumains peuvent solliciter l’assistance consulaire aux numéros de téléphone du Consulat général de Roumanie à Séville, les appels étant redirigés vers un Centre de contact et support des citoyens roumains à l’étranger et un centre d’appels qui fonctionne en permanence. Les citoyens roumains en difficulté disposent d’un numéro d’appel d’urgence au Consulat Général de Roumanie à Séville.

     

    Visite – Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, rencontrera ce mercredi à Londres, son homologue britannique, Keir Starmer. M Ciolacu rencontrera aussi le président de la Chambre des Communes, Sir Lindsay Hoyle et le lord maire de Londres, Alastair King. Le responsable roumain participera aussi à un forum économique, où il présentera les conditions que la Roumanie offre aux investissements verts et durables, visant à lutter contre les changements climatiques ainsi qu’aux projets de développement de l’infrastructure en tant que partie de l’effort de soutien à la reconstruction de l’Ukraine voisine, envahie par les troupes russes. A la veille, le premier ministre a également rencontré les représentants de la communauté roumaine de Londres. Il a affirmé que l’Etat avait très bien compris qu’il fallait proposer des programmes à long terme pour ceux qui souhaitent rentrer en Roumanie. Leader du PSD, qui fait partie de la coalition gouvernementale aux côtés du PNL, M Ciolacu est également candidat de la part de son parti au fauteuil de président de la Roumanie.

     

    Météo – Le ciel est couvert et il fait froid sur la plupart des régions de la Roumanie. Il pleut sur le sud-est, mais la neige devra également apparaitre prochainement, y compris à Bucarest.  Elle est déjà présente en montagne, sur les Carpates méridionales et orientales, où la couche de neige sera de 5 à 10 centimètres. Les maxima de ce mercredi vont de 3 à 10 degrés.

     

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie se prépare pour affronter le Kosovo, vendredi à Bucarest dans le cadre de la Ligue des Nations. Le dernier match de la Roumanie est prévu pour lundi, contre Chypres. La Roumanie mène le groupe C2 de la Ligue des nations, avec quatre victoires sur autant de matchs et 12 points. Les 4 meilleures équipes de la Ligue des nations jouent le barrage pour la Coupe du monde 2026 qui sera organisée aux Etats Unis, au Mexique et au Canada.

     

    Tennis – L’équipe nationale féminine de tennis de Roumanie participe du 13 au 20 novembre à Malaga en Espagne au tournoi final de la Billie Jean King Cup 2024. Au premier tour, la Roumanie affrontera le Japon le 14 novembre. Le Capitaine non joueur Horia Tecău a convoqué pour cette compétition Jaqueline Cristian, Ana Bogdan, Gabriela Ruse, Anca Todoni et Monica Niculescu.

     

    Tremblement de terre – Un tremblement de terre de faible intensité a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dans le département de Vrancea, dans l’est de la Roumanie. Sa magnitude a été de 3 sur l’échelle ouverte de Richter. Pas moins de 9 séismes ont été rapportés en Roumanie depuis un mois. Le tremblement de terre le plus puissant a eu lieu le 16 septembre et a eu une magnitude de 5,4 sur l’échelle de Richter.

     

    Agriculture – La valeur de la production agricole du bloc communautaire a baissé de 1,5% en 2023, par rapport à l’année précédente, jusqu’à un peu plus de 537 milliards d’euros, mais la Roumanie figure parmi les Etats de l’UE dont la valeur de la production agricole a augmenté d’une année à l’autre – selon les chiffres publiées mercredi par l’Eurostat. La Hongrie et la Slovaquie, suivies par le Luxembourg, la France, la Belgique et la Roumanie, avec 22,2 milliards d’euros, ont été les Etats qui ont enregistré les hausses les plus importantes. La légère baisse de l’année dernière est intervenue après une croissance de 19% en 2022, lorsque la valeur de la production agricole du bloc communautaire a atteint un niveau maximum historique de 545,4 milliards d’euros.

     

  • 11.11.2024

    11.11.2024

    Visite – Le premier ministre Marcel Ciolacu entame cette semaine une visite officielle à Londres, pour rencontrer son homologue britannique, Keir Starmer, et le président de la Chambre des Communes, Lindsay Hoyle. Les pourparlers viseront la consolidation des relations bilatérales et la coopération entre les deux Etats notamment dans le domaine économique et de lutte contre l’évasion fiscale. Le premier ministre roumain participera aussi au Forum économique Roumanie – Royaume Uni. La semaine dernière, dans la perspective de cette visite, l’exécutif roumain a adopté un mémorandum qui met à jour la convention entre les deux Etats en ce qui concerne l’imposition et la prévention de l’évasion fiscale. Le nouveau document prend compte des modifications à la législation roumaine au cours de l’année 2023, ainsi que ceux raccordés dans la perspective de l’objectif de la Roumanie d’adhésion à l’OCDE.

     

    BNR – Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isarescu, présente aujourd’hui le rapport trimestriel sur l’inflation. Selon lui, le taux d’inflation devrait augmenter légèrement vers la fin de l’année, pour enregistrer des fluctuations vers la mi-2025 et se maintenir à un niveau supérieur à celui souhaité par la Banque centrale. Ce n’est qu’en 2026 que le taux annuel d’inflation devrait recommencer à baisser en dessous de la cible proposée de 3,5% – lit-on encore dans le rapport analysé et approuvé vendredi par le Conseil d’Administration de la Banque nationale de Roumanie. La Banque centrale a décidé de maintenir le taux directeur à 6,5% par an, après avoir adopté une décision similaire aussi durant la réunion d’octobre.

     

    Défense – Ce lundi, à l’occasion de la fête des vétérans des théâtres d’opérations, le ministère roumain de la Défense organise aujourd’hui plusieurs cérémonies militaires et religieuses à Bucarest et au domicile des unités militaires ayant participés à des opérations extérieures. Le 11 novembre marque l’armistice de 1918 entre les Puissances de l’Entente et l’Allemagne, qui mettait fin à la Première guerre mondiale. Cet événement a créé les conditions nécessaires à la réalisation de la Grande Union en Roumanie. Et ce fut le 11 novembre 2003 qu’est tombé sur le champ d’honneur le sous-lieutenant Iosif-Silviu Fogaraşi, premier militaire roumain décédé sur le théâtre d’opérations d’Afghanistan.

     

    Douanes – Les douanes roumaines se doteront le mois prochain de cinq nouveaux scanners à rayons X, qui seront suivis de huit nouvelles unités en 2025, selon les chiffres de l’Autorité douanière roumaine. A présent, la Roumanie dispose de quatre scanners seulement dans ses douanes, y compris d’appareils mobiles pour le contrôle des camions et des voitures. L’Autorité douanière précisé précise que depuis que depuis l’installation de scanners à rayons X dans les douanes roumaines, les autorités ont découvert de la drogue, des cargaisons de cigarettes, d’argent et même d’armes. Par ailleurs, des tonnes de drogues ont été interceptées durant les neuf premiers mois de l’année. La police annonce avoir déstructuré 33 groupes criminels organisés, constitués de 240 personnes.

     

    Vétérans – La journée des vétérans a été marquée aujourd’hui par des cérémonies au Monument des héros tombés sur les champs d’honneur dans le Parc Tineretului de Bucarest. La cérémonie militaire a été doublée par une messe religieuse. « Les vétérans des théâtres d’opérations ont réalisé toutes les missions assumées, avec professionnalisme, de la loyauté, de la disponibilité d’apprendre, de s’adapter aux conditions existantes dans les théâtres d’opération et de coopérer avec les partenaires de l’OTAN, de l’UE et de l’OSCE » a déclaré le lieutenant – colonel Nelu Chirilă, vétéran des guerres en Afghanistan, en Irak et en Bosnie-Herzégovine.  Le 11 novembre marque l’armistice de 1918 entre les Puissances de l’Entente et l’Allemagne, qui mettait fin à la Première guerre mondiale. Cet événement a créé les conditions nécessaires à la réalisation de la Grande Union en Roumanie. Et ce fut le 11 novembre 2003 qu’est tombé sur le champ d’honneur le sous-lieutenant Iosif-Silviu Fogaraşi, premier militaire roumain décédé sur le théâtre d’opérations d’Afghanistan.

     

    Météo – Il fait froid en Roumanie, notamment sur le sud de la Roumanie où les températures tournent autour des moyennes pluriannuelles. Le ciel est plutôt couvert, notamment sur le relief. Les pluies sont présentes quasi-partout alors que la neige est déjà apparue en haute montagne. Les maxima iront de 4 à 11 degrés. A Bucarest, sous un ciel de plomb il fait froid et il pleut. Les maxima tournent autour des 8 degrés. 5 degrés seulement à Bucarest.

  • La semaine du 05 au 10 novembre 2024

    La semaine du 05 au 10 novembre 2024

    Le président roumain Klaus Iohannis a participé au sommet de la Communauté politique européenne à Budapest

     

    L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen n’est pas seulement un objectif politique, mais un engagement ferme envers le projet européen, a déclaré le président roumain Klaus Iohannis lors du cinquième sommet de la Communauté politique européenne, qui s’est tenu à Budapest jeudi et vendredi. D’autre part, le chef de l’État roumain a souligné que l’immigration restait un défi européen important qui nécessitait une réponse commune et globale. Les résultats des élections américaines ont également été au centre de l’attention des participants, qui se sont réunis pour discuter principalement de l’accroissement de la compétitivité. Les dirigeants européens réunis ont enjoint Donald Trump à éviter les guerres commerciales, à maintenir son soutien à l’Ukraine et à s’abstenir de perturber l’ordre mondial. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que les 42 dirigeants européens présents étaient d’accord pour dire qu’ils devaient assumer la responsabilité de leur propre sécurité et cesser de compter sur les États-Unis. La communauté internationale a par ailleurs félicité Donald Trump pour sa victoire aux élections américaines. Dans son message, Klaus Iohannis a rappelé que la Roumanie est un allié stratégique solide et engagé des États-Unis.

     

    Visite du Premier ministre roumain Marcel Ciolacu à Paris

     

    À Paris, le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu et le Premier ministre français Michel Barnier ont discuté du renforcement du partenariat stratégique bilatéral conclu entre leurs deux pays en 2008, en mettant l’accent sur l’économie et la défense. Les deux hommes ont convenu que les investissements dans des domaines clés tels que les technologies de l’information, l’aéronautique et l’énergie étaient essentiels. Le doublement du volume du commerce bilatéral au cours des 16 années du partenariat stratégique, sa tendance à la hausse et les relations économiques de longue date, à l’instar de Dacia Renault, sont autant d’arguments solides en faveur de la poursuite de la coopération sous une forme renforcée – a déclaré Marcel Ciolacu. Le chef du gouvernement roumain a salué la solide coopération dans le domaine de la sécurité d’une part, et a félicité la décision de la France d’assumer le rôle de nation-cadre du groupement tactique de l’OTAN en Roumanie, immédiatement après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cet élément est en effet essentiel pour le renforcement de la position de l’Alliance sur le flanc oriental. La volonté de la France de renforcer sa présence militaire en Roumanie a aussi été évoquée, le pays disposant actuellement de 800 hommes sur place.

     

    Coopération entre la Roumanie et le Japon

     

    Le chef de l’exécutif roumain a rencontré mardi à Bucarest une délégation d’investisseurs japonais dans les domaines de l’énergie, de la recherche et de la technologie, de l’industrie, de l’infrastructure et de la banque, conduite par le vice-ministre japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie, Shinji Takeuchi. À cette occasion, le niveau des relations bilatérales développées sur la base du partenariat stratégique, les valeurs communes promues par les deux pays et les opportunités économiques offertes par le contexte international actuel ont été saluées. Selon le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu, le rôle de la Roumanie en tant que facteur de stabilité en Europe et dans la région, ainsi que ses avantages géostratégiques, économiques et politiques font du pays une destination de choix pour les investisseurs étrangers. Pour sa part, la délégation japonaise a manifesté son intérêt pour le renforcement du soutien financier à la Roumanie dans les domaines des infrastructures de transport, de l’énergie, de la numérisation et des hautes technologies. Auparavant, lors de la première édition du Forum énergétique Roumanie-Japon qui s’est déroulé à Bucarest lundi et mardi, le ministère roumain de l’Énergie a signé un protocole d’accord avec une société japonaise pour le projet de centrale hydroélectrique de Tarnița-Lăpuștești dans le département de Cluj (nord-ouest de la Roumanie), tandis qu’ELCEN (Bucharest State Elecrocentrale Company) et Panasonic travaillent sur un projet commun pour un système complexe de panneaux photovoltaïques, de stockage de batteries et de production d’hydrogène vert.

     

    Roxana Mînzatu, la candidate roumaine au poste de commissaire européen, a reçu le feu vert du Parlement roumain

     

    La candidature proposée par le gouvernement roumain pour le poste de commissaire européen, celle de la social-démocrate Roxana Mînzatu, a été approuvée mardi par les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest. L’eurodéputée, nommée par Ursula von der Leyen en tant que vice-présidente de la Commission européenne, sera chargée du portefeuille « Personnes, compétences et formation ». À ce titre, elle sera responsable d’environ 20 % du budget pluriannuel de l’UE. Roxana Mînzatu a précisé que le poste de vice-président exécutif de la Commission inclurait la coordination dans le domaine de la préparation aux situations d’urgence. La candidate sera de nouveau auditionnée le 12 novembre, cette fois-ci par les commissions de l’emploi, de la culture et de l’éducation du Parlement européen.

     

    Visite du FMI à Bucarest

     

    Une mission du Fonds monétaire international s’est rendue à Bucarest cette semaine pour discuter avec les responsables roumains des derniers développements économiques. L’objectif de cette visite était d’évaluer et de mettre à jour les perspectives macroéconomiques, avec plusieurs composantes : inflation, balance commerciale, dette publique et déficit budgétaire, politique monétaire et fiscale. La délégation a rencontré en particulier la Banque centrale et le Ministère des Finances. La Roumanie ne dispose actuellement pas d’accord avec le FMI.

  • 05.11.2024

    05.11.2024

    Géorgie – Des milliers de Géorgiens se sont rassemblés lundi soir dans le centre de la capitale Tbilissi pour protester contre les résultats des élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir, Rêve géorgien, et non reconnues par l’opposition, dont les partisans appellent désormais à des manifestations illimitées pour demander un nouveau scrutin. Les députés de l’opposition nouvellement élus ont refusé d’entrer au parlement, qualifiant le scrutin d’illégitime, tandis que les observateurs occidentaux ont fait état d’irrégularités durant la campagne et le vote. Les partis d’opposition, soutenus par la présidente pro-occidentale Salomé Zourabichvili, affirment qu’il y a eu fraude et demandent une enquête internationale ou de nouvelles élections sous une « administration internationale », idées rejetées par le gouvernement. Lors de la manifestation, Salomé Zourabichvili a déclaré aux manifestants que « la Moldavie a gagné », en référence à la victoire de son homologue pro-européenne Maia Sandu, et que « la Géorgie ne doit pas non plus baisser les bras ». La Russie a rejeté les accusations d’ingérence de l’opposition géorgienne dans le processus électoral, et le bureau du procureur géorgien a ouvert une enquête sur des fraudes électorales présumées mercredi dernier.

     

    Le Forum de l’énergie – Le Forum de l’énergie Roumanie-Japon – un événement qui rassemble des entreprises énergétiques et des institutions publiques des deux pays – se tient à Bucarest. Le forum a accéléré les projets énergétiques communs, en particulier le développement de l’énergie nucléaire de nouvelle génération, l’expansion des capacités de stockage des énergies renouvelables, la production d’hydrogène vert et le déploiement des technologies de capture, d’utilisation et de stockage du carbone. Au cours du forum, le ministère roumain de l’énergie et la société japonaise Itochu Corporation ont signé un protocole d’accord pour le développement de l’investissement Tarnița-Lăpuștești (centre), un projet d’importance stratégique pour l’équilibre du système énergétique roumain, absolument nécessaire dans le contexte de l’augmentation de la part de l’énergie renouvelable dans le mixe énergétique du pays.

     

    Rencontre – Le ministre roumain des finances, Marcel Bolos, participe ce mardi à Bruxelles à la réunion du Conseil « Affaires économiques et financières », où il discutera de la TVA à l’ère du numérique, du mécanisme de relance et de résilience, de la guerre en Ukraine, des rapports annuels, des statistiques de l’UE, des réunions internationales et du financement de la lutte contre le changement climatique. Le Conseil adoptera également deux actes législatifs dans le domaine de l’assurance.

     

    Commissaire européenne – Roxana Mînzatu, candidate roumaine au poste de commissaire européen en charge des personnes, des compétences et de la formation, est auditionnée ce mardi par les commissions spécialisées du Parlement roumain. Elle est l’une des six vice-présidents de la Commission européenne sous la direction d’Ursula von der Layen. Mînzatu a pour projet de rendre la carrière d’enseignant plus attrayante dans une Europe où au moins 24 pays sont confrontés à une pénurie de professeur, tout en améliorant le programme Erasmus+, que de nombreux étudiants roumains considèrent comme trop cher. La semaine prochaine, le 12 novembre, Roxana Mînzatu sera entendue par les commissions spécialisées du Parlement européen.

     

    Elections Etats-Unis – Les Américains se rendent aux urnes ce mardi pour élir leur président. Ils doivent choisir entre l’actuelle vice-présidente Kamala Harris, soutenue par le parti démocrate, et l’ancien chef de la Maison Blanche Donald Trump, candidat du parti républicain. Les deux candidats ont terminé leur campagne en Pennsylvanie, un État pivot qui pourrait faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre. Plus de 80 millions d’électeurs ont déjà voté par correspondance de manière anticipée, un chiffre record qui témoigne de l’intérêt porté à cette élection, considérée par beaucoup comme décisive pour l’avenir de la démocratie américaine. Les sommes dépensées pour convaincre les électeurs au cours des huit derniers mois ont été astronomiques, totalisant 2,6 milliards de dollars. Les sondages d’opinion montrent que Donald Trump et Kamala Harris sont pour le moment presque à égalité.

     

    Météo – Beau temps en Roumanie, où les températures sont en baisse dans le sud et l’est du pays, et en dessous des normales saisonnières. Les températures maximales seront comprises entre 7 et 14 degrés. 10 degrés et du soleil aujourd’hui à Bucarest

  • 30.10.2024

    30.10.2024

    Elections – Le ministère roumain des Affaires étrangères a soumis à l’Autorité électorale permanente les propositions concernant l’organisation de 950 bureaux de vote à l’étranger pour les élections présidentielles et législatives.   Par rapport aux élections du 9 juin pour le Parlement européen, lors desquelles les autorités ont aménagé 915 bureaux de vote, les autorités comptent organiser 35 bureaux supplémentaires. Le plus grand nombre de bureaux de vote seront organisés en Italie (et à Malte) – 158, en Espagne – 147 bureaux, au Royaume-Uni – 107, en France (et dans la Principauté de Monaco) – 68, en République de Moldavie – 59 et aux États-Unis – 48. De même que dans le cas des élections européennes du 9 juin, pour des raisons objectives, les bureaux de vote ne pourront pas être organisés en Afghanistan (où les militaires roumains ont été retirés des théâtres d’opérations), à Rostov-sur-le-Don –  en Russie (où l’office consulaire est en cours de fermeture), à Odessa – en Ukraine (où l’activité du bureau consulaire est temporairement suspendue), en dans quatre autres pays : Soudan, Venezuela, Libye et Corée du Nord. Lors des élections présidentielles, le vote à l’étranger a lieu pendant trois jours durant chaque tour (les 22, 23 et 24 novembre, respectivement les 6, 7 et 8 décembre), et lors des élections législatives, pendant deux jours (30 novembre et 1er décembre).

     

    Indagra – Coup d’envoi aujourd’hui à Bucarest d’Indagra, la foire de l’agriculture et de l’industrie alimentaire la plus importante de Roumanie. Y participent plus de 500 entreprises de 25 pays qui présentent plus de 150 innovations et nouveaux produits. Le salon international des produits et équipements pour l’agriculture, l’horticulture, la viticulture et l’élevage Indagra & Indagra Food 2024 met en avant les innovations qui façonnent l’agriculture du futur. Des équipements de pointe aux solutions technologiques qui améliorent la productivité, l’événement est le lieu où les agriculteurs, les entrepreneurs et les passionnés de l’agriculture peuvent trouver des solutions concrètes pour un avenir durable, affirment les organisateurs. La foire est ouverte jusqu’au dimanche 3 novembre.

     

    Villes – Grace à un projet européen, d’ici 2035, dix grandes villes de Roumanie deviendront intelligentes et respectueuses de l’environnement. Suite à une sélection faite dans le cadre du Forum M100 sur la neutralité climatique par des spécialistes de l’urbanisme, Bucarest, Alba Iulia et Brasov (centre), Constanta (sud-est), Iasi (est) ou Oradea (ouest) seront soutenues pour réduire leurs émissions de carbone et se transformer en villes intelligentes et vertes. Le Forum M100, qui se déroule ces jours-ci à Bucarest, est un événement qui vise à offrir une plateforme de débats pour présenter des exemples de bonnes pratiques dans le domaine de la durabilité.

     

    Salaire – Le SMIC pourrait encore augmenter en Roumanie, à partir du 1er janvier de l’année prochaine, pour passer de 3 700 à 4 050 lei bruts (soit à environ 810 euros). Conformément aux initiateurs d’un projet de loi à ce but, l’augmentation aura des effets positifs puisqu’elle réduirait le travail au noir et augmenterait le pouvoir d’achat. Les spécialistes du domaine estiment aussi que cette mesure aura aussi comme effet la stimulation de l’emploi dans des domaines moins convoités pour certains salariés, notamment les femmes et les jeunes. Plus de 1.800.000 personnes bénéficieront de cette hausse, qui touchera de nombreux secteurs d’activité comme le commerce, les transports, les petites et moyennes entreprises, domaines dans lesquels les salaires sont inférieurs à la moyenne.

     

    Patriot – La Norvège contribue à hauteur de 127 millions de dollars à l’achat d’un système de missiles Patriot pour la Roumanie – a annoncé le ministre de la Défense du gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvăr. Il a précisé que cette contribution financière fait partie de l’initiative d’action immédiate pour la défense anti-aérienne, coordonnée par l’Allemagne, et permettra à la Roumanie de renforcer la sécurité et la défense de l’espace euro-atlantique, par le renouvellement et l’expansion des capacités de défense aérienne. Rappelons-le, la Roumanie a récemment fait don d’un système Patriot à l’Ukraine voisine, envahie par les troupes russes.

  • 22.10.2024 (mise à jour)

    22.10.2024 (mise à jour)

    Salaires – La Chambre des députés a adopté, mardi, en tant que chambre décisionnelle, un projet de loi visant à assurer un nouveau mécanisme pour établir le niveau du salaire minimum, conformément aux dispositions d’une directive européenne en la matière. Les salariés ont accès à une protection du salaire minimum, sous la forme d’un salaire minimum légal ou sous la forme de salaires et de conditions de travail décentes établies sur la base de conventions collectives de travail, d’accords collectifs ou d’autres accords écrits. Selon le projet, le salaire de base minimum brut garanti au niveau national est fixé annuellement par une décision du gouvernement et s’applique à partir du 1er janvier de l’année suivante, avec une mise à jour périodique une fois par an, après consultation avec les confédérations syndicales et patronales représentatives au niveau national. Le salaire de base minimum brut garanti au niveau national établi par décret gouvernemental peut être accordé à un salarié pour une période maximale de 24 mois à compter de la date de conclusion du contrat de travail individuel.

     

    FMI – Le Fonds monétaire international a révisé à la baisse ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine, qui se chiffrait au mois d’avril à 2,8% – lit on dans le rapport le plus récent publié ce mardi par l’institution financière internationale. Selon celle-ci, après une croissance de 2,1% l’année dernière, l’avancée de l’économie roumaine ralentira à 1,9% cette année pour accélérer à 3,3% en 2025. Ce qui plus est, l’institution table sur une progression du déficit du compte courant de la Roumanie jusqu’à 7,5% du PIB cette année. Coté inflation, le FMI prévoit une croissance moyenne des prix en Roumanie de 5,3%, suivie par une autre de 3,6% en 2025. Enfin le taux de chômage sera stable, de 5,6% cette année et de 5,4% l’année prochaine.

     

    Moldova – Le ministère roumain des Affaires étrangères salue l’organisation au plus haut niveau démocratique des élections présidentielles et du référendum constitutionnel en République de Moldova voisine, dimanche dernier. Au second tour de l’élection présidentielle moldave, le 3 novembre prochain, s’affronteront la présidente sortante, la pro-européenne Maia Sandu, et le candidat du Parti des Socialistes, Alexandr Stoianoglo.  Quant au référendum sur l’avenir européen du pays, le score a été très serré, la réponse OUI, favorable à l’intégration européenne ayant devancé de seulement 12 000 voix le NON. L’UE et la Maison Blanche ont salué le résultat de ces deux scrutins, alors que Moscou, accusée d’ingérences dans le processus électoral, a nié ces accusations, déclarant que les élections moldaves n’ont pas été libres.

     

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, effectue une visite de travail en Turquie, à Istanbul, du 22 au 24 octobre, à l’invitation de son homologue, Yaşar Guler. Les deux responsables discuteront des résultats obtenus depuis la mise en œuvre du projet MCM Black Sea et des étapes nécessaires à la création du corridor de mobilité militaire entre la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie, conformément à la lettre d’intention signée la semaine dernière lors de la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles. En marge de la visite, le ministre Angel Tîlvăr a également rencontré Haluk Gorgun, le président de l’Agence pour l’industrie de la défense, et a participé à la SAHA EXPO 2024 International Defence and Aerospace Exhibition, un événement de référence dans le domaine de la défense et de l’industrie aérospatiale organisé au Centre d’exposition de Yeşilkoy, à Istanbul.

     

    Ukraine – Le Parlement européen a voté mardi en faveur de l’octroi d’un pret pouvant aller jusqu’a 35 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine, qui sera financé par les profits dégagés par les avoirs russes gelés en Europe, fait savoir l’AFP. Les pays du G7 s’étaient mis d’accord pour un pret global allant jusqu’a 50 milliards de dollars, soit quelque 45 milliard d’euros en faveur de l’Ukraine, financé par les intérêts produits par ces avoirs russes gelés. Les Européens font pour l’instant cavalier seul au sein du G7, en raison des garanties demandées par les Etats-Unis. Quelque 280 milliards d’euros d’avoirs russes ont été gelés dans l’UE après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, dont environ 90% se trouvent en Belgique, siège de l’organisme international de dépôts de fonds Euroclear. Ces avoirs sont censés dégager entre 2,5 et 3 milliards d’euros par an, qui peuvent aider a armer l’Ukraine et a financer sa reconstruction d’après-guerre.

     

  • 15.10.2024 (mise à jour)

    15.10.2024 (mise à jour)

    Défense – Les bureaux permanents des deux Chambres du Parlement de Bucarest ont décidé mardi d’envoyer au ministère de la Défense leur accord préalable nécessaire pour initier les procédures d’attribution des contrats d’achat pour quelque 44 véhicules amphibie d’assaut AAV-7 actuellement utilisés par le Corps de l’Infanterie marine des Etats Unis. La valeur de l’achat, déroulé par le biais du programme américain d’assistance à la sécurité s’élève à 210 millions de dollars sans TVA. L’achat de véhicules amphibie d’assaut a été approuvé par le Conseil suprême de défense de la Roumanie au mois de mai. Le véhicule amphibie d’assaut AAV7A1 est utilisé par le Corps des Marines des Etats Unis depuis 1972. Ces véhicules sont également utilisés par des armées à travers le monde. La décision est particulièrement importante vu que la Roumanie ne possède pas de tels véhicules.

     

    Redressement – La Commission européenne a approuvé mardi une évaluation préliminaire positive des six cibles et des 62 jalons sur 68 relatifs à la troisième demande de payement de la Roumanie d’une valeur de deux milliards d’euros, sans préfinancement – dans le cadre du mécanisme de redressement et de résilience, élément central du programme NextGenerationEU. L’argent pourra être utilisé pour des réformes et des investissements dans des domaines tels la transition verte et numérique, le transport durable, les régimes fiscaux et des retraites, le milieu des affaires, le tourisme, l’assistance médicale et l’éducation. La Commission européenne a constaté durant cette étape que six jalons n’avaient pas été atteints. Il s’agit de réformes de la gouvernance des entreprises d’Etat et d’investissements dans le domaine des transports, ainsi que d’une réforme du régime fiscal des micro-entreprises. La Roumanie dispose désormais d’un mois pour transmettre à la Commission ses observations. Au cas où, suite aux observations, la Commission européenne confirme son évaluation selon laquelle ces jalons n’ont pas été réalisés d’une manière satisfaisante, une partie du payement sera suspendue. Dès lors, la Roumanie disposera d’une période de six mois pour réaliser les jalons restants. Le plan de redressement et de résilience de la Roumanie inclut une large palette de mesures d’investissements et de réformes. Le plan sera financé à hauteur de 28,5 milliards d’euros dont 13,6 milliards de financements non-remboursables et 14,9 milliards d’euros de prêts.

     

    Energie – Le ministre roumain de l’Énergie, Sebastian Burduja, a participé ce mardi à la réunion du Conseil des Transports, des Télécommunications et de l’Énergie à Luxembourg. Parmi les sujets à l’agenda des discussions ont figuré : la contribution du secteur énergétique à la compétitivité de l’UE, les prix des ventes en gros de l’électricité, les préparatifs pour l’hiver, l’état de l’union énergétique et REPowerEU. Au début de ce mois, le ministre Sebastian Burduja avait déclaré que l’Exécutif communautaire avait accepté de se pencher sur une demande commune de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Grèce concernant un marché énergétique fonctionnel dans le cadre du Conseil des ministres du 15 octobre, le tout pour avoir « une union énergétique telle que souhaitée par les pères fondateurs ». « Si nous nous engageons et je pense que nous respectons les normes européennes, y compris dans le cadre du processus de décarbonisation et de transition verte, alors nous demandons à avoir les mêmes droits, en fait un accès à l’énergie à un prix compétitif, comparable au prix que d’autres États paient », a expliqué le ministre.

     

    Economie – La Roumanie pourrait se retrouver parmi les 10 premières économies de l’UE et son PIB pourrait atteindre les 700 milliards d’euros dans les 10 années à venir. Ce sont les prévisions publiées ce mardi par une des plus grandes institutions bancaires de Roumanie. Selon ses spécialistes, les changements structurels de l’économie nationale, les investissements étrangers et l’adhésion à l’UE ont favorisé une croissance économique accélérée ces 3 dernières décennies. Selon le même rapport, la Roumanie aura un rythme moyen de croissance économique de 3 à 3,5 % par an et une inflation moyenne similaire. Une des conditions pour atteindre tous ces niveaux est d’avoir à l’avenir une absorption et utilisation efficace des 28 milliards d’euros de fonds européens disponible grâce au Plan national de relance et de résilience.

     

    OTAN – L’exercice nucléaire annuel de l’OTAN a lieu ces jours-ci sur toile de fond des menaces croissantes du président russe Vladimir Poutine d’utiliser les armes nucléaires dans le contexte de la guerre en Ukraine. Selon des sources de l’OTAN, cet exercice n’est pas une réplique aux menaces de Moscou, étant donné que cela fait déjà plus d’une décennie que ces maneouvres militaires sont organisées. Deux semaines durant, la Belgique et les Pays-Bas accueillent donc cet exercice auquel participent une soixantaine d’aéronefs de 13 pays. Les quelque 2 000 militaires présents sur place simuleront des missions où les avions de l’OTAN transportent des têtes nucléaires.

     

     

    Météo – Ce mardi, en Roumanie, il fait plus froid que la normale saisonnière, notamment dans le nord et le centre du pays, alors que sur le reste du territoire il fait plus chaud que prévu. Le ciel est couvert et l’on attend de la pluie par endroits, alors qu’à plus de 1500 d’altitude les météorologues annoncent de la giboulée et de la neige. Les maxima de ce mardi vont de 10 à 24 degrés. Il fait beau à Bucarest où l’on attend 22 degrés.

  • Opérations amphibie au delta du Danube

    Opérations amphibie au delta du Danube

    Le matin était marqué par le brouillard en cette fin septembre à Muhmudia, localité située sur le bras Sfântu Gheorghe, un des trois bras du delta du Danube en Roumanie. C’est ici que se déroule une séquence de l’exercice annuel Heracleea du 307e régiment d’Infanterie Marine et les militaires se préparent à s’embarquer dans des canots d’assaut pour exercer un raid amphibie sur l’ilot de Caraorman. En 2024, l’exercice Heracleea a couvert presque tout le delta du Danube, y compris la région lagunaire de Razelm-Sinoe et le polygone Babadag. Ce fut une semaine dynamique, pleine d’activités, à la fin de laquelle tous les objectifs ont été remplis. La nouveauté c’est que cette année, y ont participé deux équipes d’observateurs et de planificateurs, l’une d’Italie, la brigade marine San Marco présente pour la première fois en Roumanie et l’autre issue du Corps d’infanterie marine des Etats Unis.

     

    Le delta, un environnement archi-connu pour les soldats roumains

     

    L’équipe américaine, constituée de 15 militaires, en réserve mais aussi actifs, sont des évaluateurs sur le terrain, mais ils ont participé aussi au processus de planification de l’exercice. Le partenariat a commencé il y a plusieurs années, c’est un véritable mentorat, comme le précisait aussi le colonel Claudiu Vișan, adjoint au commandant du 307e régiment d’infanterie marine « Heracleea », parce que les marines américains comptent parmi les mieux préparés au monde, avec beaucoup d’expérience sur différents théâtres d’opérations. Avant de s’embarquer sur les canots d’assaut, le lieutenant-colonel Daniel Dieckhaus de la compagnie de consulte Alpha, de Washington D.C. a précisé la raison de leur présence dans le delta du Danube : « Notre mission ici est de travailler ensemble avec les partenaires roumains, d’apprendre les aux autres et d’opérer ensemble, de nous connaitre les capacités de devenir une force encore plus létale. Nous avons en Roumanie des marines très bien motivés, des deux côtés. Les Américains sont très contents d’être ici et je crois que du côté des Roumains ils ont également été contents d’être ici, puisqu’on à beaucoup à apprendre les uns aux autres. L’entrainement aux canots d’assaut est une bonne chose, nos gars s’habituent à les opérer dans cet environnement spécifique. Les marines roumains connaissent cette région très bien, à mon sens il n’y a personne d’autre qui puisse connaitre le delta mieux qu’eux, ils savent conduire les canots d’assaut et je suis heureux de pouvoir travailler aux côtés d’eux. »

     

    Plus qu’une évaluation, un travail d’équipe

     

    Ce n’est pas pour la première fois que le lieutenant-colonel Daniel Dieckhaus, un natif de l’Etat de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, un endroit avec une géographie différente par rapport au delta du Danube, se rend en Roumanie et il est très content de rentrer dans ce pays. Au sujet de l’évaluation et du conseil, il affirme que ces activités ne se déroulent pas d’une manière classique « Nous sommes  évaluateurs et conseillers, mais nous travaillons ensemble, ce n’est pas uniquement une évaluation des marines roumains par rapport aux américains, nous apprenons aussi auprès de nos partenaires, nous offrons des conseils si besoin est, s’il existent plusieurs moyens de faire la même chose pour ce qui est des tactiques et des techniques spécifiques, nous partageons ces connaissances. Sans nul doute c’est un processus à deux sens dans le cadre duquel tout le monde peut gagner. » 

     

    Des exercices déroulés alors que des drones russes s’écrasent à quelques kilomètres seulement

     

    A quelques dizaines de kilomètres au nord, sur le bras Chilia, les drones russes ne cessent de violer l’espace aérien de la Roumanie pour s’écraser sur le territoire national. Est-ce que cette situation peut influencer une telle mission en Roumanie ? Le lieutenant-colonel Daniel Dieckhaus a déclaré que : « Je crois que tout le monde se rend compte qu’une guerre se déroule à nos frontières, que c’est le contexte dans lequel nous agissons, dans le sens de l’urgence et de l’importance de notre mission. Nous voulons nous assurer que nous et les soldats roumains d’infanterie marine nous sommes prêts. Je suis sûr que tous ceux qui monteront aujourd’hui dans les canots se rappelleront de ces moments. Tout le monde a quelque chose à apprendre de la guerre entre l’Ukraine et la Fédération de Russie. Une des raisons pour lesquelles nous déroulons cet entrainement aujourd’hui est celui qu’il nous offre la possibilité d’exercer de nouvelles tactiques et techniques lorsque nous nous trouvons sur l’eau. Sans nul doute, le raid amphibie est utile dans cet environnement lagunaire du delta du Danube. » a déclaré le lieutenant-colonel Daniel Dieckhaus.

  • Des radars Sentinels pour la Roumanie

    Des radars Sentinels pour la Roumanie

    Le Département d’Etat américain a autorisé la vente à la Roumanie de plusieurs radars performants utiliser pour surveiller l’espace aérien. Il s’agit d’un système de dernière génération qui renforcera la capacité de dissuasion et de défense face aux potentielles menaces. Les Etats-Unis vendront à la Roumanie quatre systèmes de radars Sentinels, tout comme le support logistique, les systèmes de formation, les équipements de communication, l’assistance technique et de configuration et les services de transport.

     

    Renforcer la surveillance de l’espace aérien roumain

    Les radars dont seront équipées les unités de défense aérienne basés au sol de Forces Terrestres Roumaines contribueront à renforcer la surveillance de l’espace aérien roumain, notamment contre les menaces les plus récentes représentées par les véhicules aériens sans pilote se déplaçant à faible vitesse et peu détectables par les radars. Le système Sentinel est un radar tridimensionnel capable de mesurer la distance, la direction et l’élévation des objets aériens avec ou sans pilote, autant d’informations qu’il transmet automatiquement vers les systèmes de commande et de contrôle de la défense aérienne basés au sol. Ce système accepte plusieurs interfaces de commande et de contrôle et collecte des données importantes de surveillance aérienne. Il acquiert, suit, classifie, identifie et signale automatiquement les cibles à haute et basse altitude, y compris les missiles de croisière, véhicules aériens sans pilote, et à la fois rotatifs et aéronef à voilure fixe.

     

    Les nouveaux systèmes radar accroîtreront le niveau d’alerte précoce

    Construit pour la première fois en 1997, le radar Sentinel est déployé avec des unités de zone avant de défense aérienne de l’armée américaine. Monté sur une plate-forme tractée, il peut être positionné à distance du reste de l’unité. D’une valeur totale de quelque 90 millions de dollars, les deux premiers systèmes de radar seront financés principalement par l’intermédiaire des subventions versées des fonds du programme américain de financement militaire étranger. « L’achat par la Roumanie du système de radar Sentinel met en évidence le partenariat à long terme roumano- américain dans le domaine de la sécurité. Les nouveaux systèmes radar accroîtreront le niveau d’alerte précoce des menaces à l’adresse des villes et de l’infrastructure critique de Roumanie et protégeront le territoire national et ses citoyens. La dotation de l’armée roumaine de radars Sentinel renforce la sécurité de la Roumanie, notre allié au sein de l’OTAN et un des acteurs européens importants pour la stabilité politique et économique”, a déclaré l’ambassadrice américaine à Bucarest, Kathleen Kavalec.

     

    Des capacités de défense renforcées

    Le ministre roumain de la Défense nationale, Angel Tîlvar, a déclaré à son tour que la technique militaire de pointe achetée par la Roumanie grâce à sa coopération avec les Etats-Unis a amélioré considérablement le profil de l’Armée roumaine pour ce qui est de ses capacités de défense dans la région de la mer Noire et a renforcé le niveau d’interopérabilité avec les armées alliées et partenaires. Les radars de dernière génération s’ajouteront aux capacités de défense aérienne roumaine notamment pour alerter et signaler les menaces à courte portée aux emplacements de cibles hostiles approchant les frontières nationales dans le contexte de la guerre en Ukraine, a encore ajouté le ministre roumain.

  • La semaine du 23 au 29 septembre 2024

    La semaine du 23 au 29 septembre 2024

    Premier collectif budgétaire de l’année 2024

     

    Cette semaine, le gouvernement roumain a opéré le premier collectif budgétaire de cette année. Malgré une révision des estimations de la croissance économique à la baisse, de 2,8% et un déficit budgétaire supérieur aux estimations initiales, de 6,9%. Le rectificatif a été positif, c’est à dire que plusieurs ministères se sont vus allouer des fonds supplémentaires. Il s’agit des ministères des Finances, des Transports, de la Santé et de l’Education alors que les budgets des ministères de l’Economie et du Développement ont baissé. Le budget rectificatif repose sur une croissance des recettes au budget d’Etat mais aussi sur des investissements notables. Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu assure que le déficit déjà trop élevé et jugé inquiétant par les spécialistes peut être facilement supporté par l’économie. Il a fourni l’exemple des économies les plus robustes de l’Union, l’Allemagne et la France qui ne cessent de privilégier les investissements, malgré la hausse du déficit. Aux dires de Marcel Ciolacu, grâce aux investissements, chaque euro que dépense l’Etat produira huit autres au budget public. Le ministre des Finances, Marcel Boloş, a rappelé que le budget 2024 avait été conçu pour financer les investissements essentiels dans l’infrastructure, les grands projets stratégiques et l’amélioration des services publics dont bénéficient les Roumains. Le responsable de Bucarest a rejeté les rumeurs selon lesquelles la Roumaine compte renoncer l’année prochaine au taux unique d’impôt pour passer à l’impôt progressif, afin de combler les déficits du budget.

     

    Des prévisions moins optimistes pour l’économie roumaine

     

    La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a significativement revu à la baisse ses prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine en 2024. Selon les dernières prévisions de la BERD publiées jeudi, le PIB de la Roumanie devrait enregistrer une croissance de 1,4 % cette année, en baisse par rapport à l’estimation de 3,2 % avancée en mai. En 2025, l’institution table sur une  croissance de 2,6 % pour la Roumanie, contre les 3,4 % prévus en mai. En Bulgarie et en Roumanie, l’augmentation du salaire minimum a stimulé la demande, mais a entraîné une augmentation du déficit commercial et a multiplié les pressions inflationnistes, selon le même rapport. Plus encore, en Roumanie, le secteur IT a considérablement ralenti, comme c’est le cas d’ailleurs partout dans le monde, alors que la production industrielle a stagné. En revanche, la croissance économique de la Roumanie est toujours soutenue par les investissements dans l’infrastructure. D’autre part, l’institution rappelle que les dernières estimations du Conseil Fiscal de Bucarest montrent une hausse du déficit budgétaire à 8 % du PIB en 2024. Pour rappel, le Fonds Monétaire International (FMI) a également revu à la baisse ses prévisions de croissance de l’économie roumaine cette année, de 3,8 % en octobre 2023 à 2,8 %, selon le rapport « World Economic Outlook » publié en avril dernier.

     

    Participation roumaine à l’Assemblée générale de l’ONU

     

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé en milieu de semaine à la  79e Assemblée générale de l’ONU. « Quelque instable que soit le monde aujourd’hui, la réponse à ses problèmes sera toujours à retrouver dans une coopération et une solidarité renforcées. La Roumanie soutiendra toujours l’ordre mondial international avec l’ONU dans son centre», a déclaré le chef de l’Etat roumain. La guerre que la Russie mené contre l’Ukraine a déclenché la crise sécuritaire la plus importante dans l’histoire récente de l’Europe, transgressant le droit international et produisant des conséquences au delà du continent. L’Ukraine a besoin du soutien de tous les Etats membres de l’ONU déterminés à respecter le droit international et la Charte de l’ONU, a encore déclaré Klaus Iohannis. La Roumanie soutient entièrement la proposition de paix de Volodymyr Zelensky. C’est la seule approche possible pour une paix juste et durable, conforme à la charte de l’ONU et au droit international, a fait savoir Klaus Iohannis à la tribune de l’ONU. A lui de préciser qu’il n’y a pas d’alternative viable à l’Organisation des Nations Unies et que les principes sur lesquelles celle-ci a été construite demeures valables. Nos efforts visent désormais la poursuite de la réforme de l’ONU pour que celle-ci puisse être capable de gérer les problèmes actuels et de l’avenir.

     
    Des fonds américains pour doter l’armée roumaine

     

    La Roumanie a signé mercredi un accord de prêt avec les Etats-Unis dont la valeur approche un milliard de dollars. L’argent est destiné à moderniser l’Armée roumaine et permettra notamment de consolider sa capacité de défense, en la dotant de technique de dernière génération et en développant l’industrie nationale de la défense, comme l’a expliqué le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, qui a participé à la cérémonie de la signature de l’accord. A son tour, l’Ambassadrice américaine à Bucarest, Kathleen Kavalec, a précisé que cet accord de crédit témoignait de la force et de la résilience du partenariat bilatéral roumano-américain, et de l’engagement commun d’assurer la paix, la stabilité et la sécurité dans la région. En offrant des financements américains, Washington se propose d’aider la Roumanie a rester au premier plan de l’innovation et de la dotation militaire pour une longue période à venir, ce qui renforcer en égale mesures les relations économiques bilatérales, a encore souligné l’Ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie.

     

    Un bon début pour FSCB dans la Ligue Europa de foot

     

    De retour dans les compétitions continentales, l’équipe du club FCSB (Bucarest) a fait une belle figure dans son match de début et a vaincu les Lettons de RFS sur le score de 4 buts à 1, jeudi soir, sur l’Arène nationale de Bucarest, dans la première étape du nouveau format de la Ligue Europa de football. Au total, les Roumains ont 8 matchs à jouer dans leur groupe. Parmi leurs principaux adversaires mentionnons les Ecossais de Rangers, les Anglais de Manchester United et les Grecs de PAOK Salonique et d’Olympiacos Pirée ou encore les Allemands de Hoffenheim. L’équipe de Bucarest et la seule à représenter la Roumanie dans les compétitions européennes.

  • Un accord de prêt pour la modernisation de l’armée roumaine

    Un accord de prêt pour la modernisation de l’armée roumaine

    La Roumanie a signé mercredi un accord de prêt avec les Etats-Unis censé lui permettre la modernisation de son armée. La cérémonie de signature a eu lieu mercredi, au siège du Gouvernement roumain, en présence du premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, de l’ambassadrice américaine à Bucarest, Kathleen Kavalec et du directeur de l’Agence américaine de coopération en matière de sécurité et de défense, Michael Miller.

     

    Un prêt de 920 millions de dollars pour la modernisation de l’armée

    Le Premier ministre roumain a annoncé que le prêt de 920 millions de dollars servirait à équiper l’armée de systèmes avancés et à renforcer l’industrie de défense nationale de la Roumanie. Et lui de préciser que le prêt accordé par Washington prouve la relation de confiance entre la Roumanie et son partenaire américain. Marcel Ciolacu:

    „La Roumanie rejoint désormais le groupe de quelques partenaires clé de Washington ayant bénéficié  de ce programme mis en place à travers le Fonds pour le financement des Etats-Unis. Nous utiliserons cet argent pour consolider nos capacités de défense grâce à des dotations modernes et pour développer l’industrie locale de production d’armement. Nous nous concentrerons sur le développement de nouvelles capacités de production en Roumanie, sur la création d’emplois pour nos citoyens et sur le rétablissement de notre position dans la fabrication régionale d’équipements militaires. Par ailleurs,  nous aurons accès à des équipements militaires de premier plan, ce qui nous permettra de travailler aux côtés des États-Unis et de nos alliés de l’OTAN pour renforcer la défense collective et dissuader les menaces qui pèsent sur la Roumanie et d’autres pays du flanc oriental de l’Alliance », a ajouté le Premier ministre.

     

    La Roumanie est un allié de confiance et un pilier de stabilité sur le Flanc est

    A son tour, l’ambassadrice Kathleen Kavalec a déclaré que l’accord représente plus qu’un simple accord de crédit, puisqu’il prouve de la force et de la résilience du partenariat bilatéral, tout comme de l’engagement des deux pays de défendre la paix, la stabilité et la sécurité régionales. Selon la diplomate américaine, depuis son adhésion à l’OTAN, il y a 20 ans, la Roumanie s’est montré à plusieurs reprises un allié de confiance et un pilier de stabilité sur le Flanc est et dans la région de la mer Noire. Or, par la signature de cet accord de prêt, Washington veut s’assurer que la Roumanie reste  au premier plan de l’innovation de ses capacités militaires pour les années à venir ce qui permettra aussi le renforcement des relations économiques bilatérales, a ajouté l’ambassadrice américaine à Bucarest. Elle a également rappelé la réponse exemplaire offerte par la Roumanie à l’agression russe en Ukraine quand le pays a accueilli des milliers de réfugiés, a permis le transit des céréales ukrainiennes et a contribué à la formation des pilotes de chasse.

  • La sécurité régionale – à l’ordre du jour du Conseil suprême de défense de la Roumanie.

    La sécurité régionale – à l’ordre du jour du Conseil suprême de défense de la Roumanie.

    Pour pouvoir se défendre il faut produire son propre armement

     

    La Roumanie est directement intéressée à développer sur son territoire des capacités industrielles qui puissent assurer tant la production de technique militaire moderne pour doter ses forces armées par temps de paix, que la sortie de nouveaux équipements censés contribuer à la multiplication des capacités militaires en situation de crise et de guerre – c’est une des conclusions de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie. Convoqués jeudi à Bucarest par le président Klaus Iohannis, les membres du Conseil, c’est-à-dire le premier ministre et les chefs des principales institutions en charge de la sécurité nationale ont débattu du plan de dotation de l’armée roumaine pour les 10 prochaines années – 2025 – 2034 – à cause des changements majeurs de la situation sécuritaire régionale générée par l’agressivité de la Russie en Ukraine. Or, les participants au Conseil suprême de défense de la Roumanie ont déclaré que la croissance des allocations budgétaires à la défense aura un effet direct aussi sur l’industrie militaire de Roumanie, qui disposera ainsi de l’opportunité d’initier un processus de transformation, de modernisation et d’adaptation par l’intégration de technologies de pointe ainsi que par la collaboration avec des entreprises consacrées au niveau international.

     

    Renforcer le partenariat avec la République de Moldova

     

    Parallèlement, étant donné les récentes évolutions en Ukraine, le Conseil a évoqué plusieurs mesures supplémentaires de dissuasion et de combat des menaces sécuritaires à implémenter au niveau national, ainsi qu’avec l’appui des alliés de l’OTAN. La consolidation du partenariat stratégique avec la République de Moldova a également figuré à l’ordre du jour du Conseil suprême de défense de la Roumanie. Le pays a à nouveau réaffirmé à cette occasion son soutien du parcours européen du petit Etat roumanophone, notamment pour ce qui est de l’implémentation des réformes et des politiques publiques. S’y ajoute le soutien accordé dans le contexte des actions hybrides de la Fédération de Russie contre les autorités de Chisinau et de la guerre que la Russie mène en Ukraine. « Ces menaces et ces risques ont dans presque tous les cas des implications aussi pour la Roumanie. C’est pourquoi, le principal but de la politique étrangère de la Roumanie dans ses relations avec la Moldavie est l’appui au parcours européen de cet Etat », a précisé l’administration présidentielle de Bucarest.

     

    Le pacte civil de l’UE

     

    Les membres du Conseil ont également analysé et approuvé le Plan national d’implémentation du Pacte civil, suite à l’adoption d’un nouveau plan au niveau de l’UE.  Le pacte vise à augmenter la flexibilité et la robustesse des missions civiles, pour que leur efficacité et leur vitesse de réponse dans la gestion civile des crises, en condition de ressources limitées, augmente au niveau communautaire. Conformément à l’administration présidentielle, le document contribuera à rendre plus efficace la contribution de la Roumanie aux missions civiles dans le domaine de la politique de sécurité et de défense commune et mieux mettre en valeur l’expérience acquise par les spécialistes roumains du domaine.