Tag: deficit

  • 09.12.2014 (mise à jour)

    09.12.2014 (mise à jour)

    Négociations — Le cabinet de Bucarest et les représentants du FMI, de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, ont abouti ce mardi à un accord sur le budget 2015. Aux dires du premier ministre Victor Ponta, les deux parties ont décidé de fixer le déficit budgétaire à 1,83% du PIB. Le chef du cabinet de Bucarest a assuré que le budget 2015 ne prévoyait aucune majoration de taxes et d’impôts. Les mesures déjà entrées en vigueur, aussi bien celles de stimulation de l’économie roumaine que celles à portée sociale figurent également dans la loi du budget 2015. La croissance économique est estimée à 2,5% du PIB, soit à un taux égal à celui de 2014. Le projet du budget d’Etat 2015 reposera sur l’accord conclu ce mardi. Il sera soumis au vote du Parlement de Bucarest le 21 décembre, à également déclaré Victor Ponta. La mission des bailleurs de fonds devrait être de retour en Roumanie en janvier 2015.



    Présidence — Le premier ministre britannique, David Cameron, a félicité le nouveau chef dEtat roumain élu, Klaus Iohannis, pour sa victoire aux élections présidentielles du mois dernier, peut-on lire dans une lettre publiée sur le compte Facebook de lAmbassade britannique de Bucarest. David Cameron met en exergue les thématiques promues par Klaus Iohannis, durant sa campagne, à savoir la lutte contre la corruption, la responsabilisation et la transparence accrue des institutions du pays en matière de décisions importantes. La Grande Bretagne est prête à appuyer vos démarches pour accomplir ces changements, précise le chef du gouvernement britannique dans sa lettre au président roumain élu. De même, David Cameron attend collaborer avec Klaus Iohannis sur plusieurs dossiers sensibles pour les Européens, dont la crise en Ukraine ou encore les réformes à mettre en oeuvre dans lespace communautaire.



    Hélicoptères — A Brasov, dans le centre de la Roumanie, les usines Eurocopter Roumanie ont achevé un contrat de modernisation d’hélicoptères Puma appartenant à la Royal Air Force. La valeur du contrat s’est chiffrée à 300 millions d’euros.



    Justice – 3 jours durant, des experts de la Commission Européenne examinent à Bucarest les progrès enregistrés par la Roumanie en matière de réforme de la justice et de lutte contre la corruption. Cette mission fait partie du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Plusieurs dossiers restent sous la loupe des experts : la lutte contre la corruption, la levée de l’immunité et de cadre législatif relatif aux incompatibilités. Le prochain rapport du Mécanisme de Coopération et de Vérification sera publié à Bruxelles en janvier ou février 2015. Les représentantions diplomatiques à Bucarest des Etats-Unis, de la Grande Bretagne et des Pays Bas ont par ailleurs publié lundi un message d’encouragement à la Roumanie, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption. Les signataires estiment que la Roumanie dispose de systèmes bien mis au point, de législation et d’institutions qui servent à prévenir et à punir les actes de corruption. Toutefois, le pays doit toujours relever des défis considérables, estiment-ils encore, soulignant que les Roumains devraient s’impliquer davantage dans la vie sociale et politique afin de consolider l’Etat de droit.



    Météo — Le temps reste très morose en Roumanie. Une dizaine de départements du sud de la Roumanie sont, jusquà jeudi, en vigilance orange aux inondations, tandis quune vigilance jaune aux pluies, verglas, chutes de neiges et vent concerne une trentaine dautres départements du sud, du nord-est et des régions montagneuses. Les pluies et les crues ont déjà endommagé des milliers dhectares de terre agricole et des centaines dhabitations. Elles ont également provoqué des glissements de terrains et perturbé le trafic routier. Les températures doivent sencadrer entre moins 4 et 6 degrés.

  • A la une de la presse roumaine – 08.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 08.12.2014

    Les négociations entre le gouvernement roumain et les représentants du FMI constituent le sujet fédérateur des quotidiens parus ce lundi à Bucarest. La presse écrite évoque aussi l’avenir du cabinet Victor Ponta et la situation du club de foot Steaua, qui fait l’objet d’un litige.


  • A la une de la presse roumaine – 21.11.2014

    A la une de la presse roumaine – 21.11.2014

    Ce vendredi un nouveau dossier de corruption fait la une de la presse nationale. Cette fois-ci, il s’agit d’un haut magistrat : Alina Bica, chef de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme. Le scrutin présidentiel, le budget 2015 et Black Friday comptent également parmi les sujets sous la loupe de la presse de Bucarest.


  • 23.07.2014

    23.07.2014

    Accident — 8 ressortissants roumains, membres de la même famille, ont trouvé la mort dans un accident de la route dans la province d’Alicante, dans le sud-est de l’Espagne. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Madrid, un poids-lourd roulant à contre-sens a heurté le minibus des Roumains, qui a pris feu et brûlé entièrement. Selon la police, le chauffeur du poids-lourd, qui n’était pas sous l’influence de l’alcool ou des drogues, a été grièvement blessé.



    FMI — Poursuite à Bucarest des discussions sur le premier rectificatif du budget 2014 entre des représentants du Ministère des Finances et une équipe d’experts techniques du FMI et de la Commission européenne, en Roumanie depuis lundi. Le ministère roumain des Finances s’apprête à rendre publiques en fin de semaine les données de la première exécution financière du budget consolidé pour le premier semestre de l’année. Selon les experts, les prémisses du rectificatif ne sont pas favorables et il se peut que celui-ci soit reporté. Bien que les recettes budgétaires aient augmenté sur les 5 premiers mois de l’année, elles demeurent inférieures aux estimations prises en compte lors de la construction budgétaire. Ce qui plus est, le gouvernement doit également trouver une solution pour combler le manque à gagner causé par l’allégement des charges sociales patronales, prévu en octobre prochain.



    Réunion — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion ministérielle UE — Associations des Nations de l’Asie du sud-est. Selon le ministère des affaires étrangères de Bucarest, la réunion, intitulée « Vers un partenariat stratégique pour la paix, la stabilité et la prospérité », est centrée sur la coopération bi-régionale et les futures directions de développement, y compris les perspectives d’un prochain accord de libre échange entre les deux régions. Les chefs des diplomaties européennes et leurs homologues asiatiques feront aussi le point sur d’autres sujets internationaux d’actualité, tels les récentes évolutions en Ukraine, au Moyen Orient et dans le nord de l’Afrique. Les réunions ministérielles UE — Associations des Nations de l’Asie du sud-est se tiennent tous les deux ans, alternativement en Europe et en Asie.



    Forum — La ministre roumaine du Travail, Rovana Plumb et le ministre roumain délégué aux Roumains de l’étranger, Bogdan Stanoevici, participent à partir d’aujourd’hui à Madrid au Forum International pour les politiques publiques d’occupation de la main d’œuvre. En marge du Forum, Rovana Plumb aura une entrevue avec son homologue espagnol, Fatima Banez. Les deux ministres roumains doivent aussi rencontrer des représentants de la communauté roumaine d’Espagne, qui, avec plus de 700 mille personnes, figure parmi les plus importantes de la diaspora.



    Intempéries — Une alerte jaune aux pluies est en vigueur jusqu’à ce soir dans le nord-est, le sud-ouest et dans le centre de la Roumanie. En raisons des pluies abondantes de ces dernières 24 heures, des centaines de fermes et terrains agricoles du nord-est et de l’ouest du pays ont été inondés. En même temps, 3 bassins hydrographiques du nord-est de la Roumanie et 11 autres du sud du pays sont visés jusqu’à jeudi matin respectivement par une vigilance orange et jaune.



    Foot — Le champion de Roumanie de football, Steaua Bucarest doit rencontrer aujourd’hui à domicile les Norvégiens de Stroemsgodset IF, dans la seconde manche du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Gagnante du premier match contre les Norvégiens, score 1 à 0, les Bucarestois sont donnés favoris des qualifications. Jeudi, dans la manche décisive du deuxième tour de la Ligue Europa, l’équipe roumaine Petrolul Ploiesti affrontera en déplacement les Albanais de Flamurtari Vlora, qu’ils ont battus à domicile sur le score de 2 à 0. Enfin, CFR Cluj doit rencontrer en Serbie, l’équipe de Jagodina, après un premier match nul.

  • Résultats économiques de 2013

    Résultats économiques de 2013

    Sur l’ensemble de 2013 la PIB de la Roumanie c’est à dire la somme des biens et des services produits par l’économie roumaine a augmenté de 3,5% par rapport à 2012, selon l’Institut National des Statistiques. Le PIB de l’année dernière a surmonté les plus récentes estimations des autorités qui tablaient sur une croissance de 2,8%, mais, également, des analystes. De telles évolutions sont des signaux positifs qui doivent être maintenus tant en 2014 que pendant l’année suivante — a dit le premier ministre Victor Ponta qui soutient que cette année, la Roumanie va faire des emprunts du marché financier de 2 milliards d’euros moins chers. Et le premier ministre de préciser qu’à partir du 1-er juillet il y a l’intention de baisser le niveau des contributions aux assurances sociales mais, le plus probablement, on va appliquer l’exemption d’impôts sur le profit re-investi.



    Victor Ponta: « L’évolution a été bonne en 2013, tant en matière de croissance économique que du déficit et de l’absorption des fonds européens et alors, de toute évidence, en 2014 nous pouvons continuer de prendre les mesures pour stimuler, d’une part, les équilibres sociaux, les retraites et les salaires et, d’autre part, les équilibres de l’industrie privée. La hausse des exportations et de la production industrielle ont été très importantes. Nous continuons la même tendance de croissance et nous pouvons nous permettre lorsque tout va bien, continuer dans la même lignée. Nous avons constaté que les investissements, eux aussi, ont augmenté en 2013 et donc l’exemption d’impôts des profit re-investis est un des objectifs réalisables. »



    Par ailleurs cette hausse importante, de plus de 5% du quatrième trimestre de l’année dernière vis-à-vis de la période semblable de 2012 a été déterminée par un réviriment de la consommation en fin d’année, tous les secteurs, presque, ayant bien tourné créant un effet d’entraînement — estime, à son tour, l’économiste Aurelian Dochia. Celui-ci a déclaré pour Radio Roumanie que la bonne évolution de 2013 pourrait représenter un moment important pour le développement économique futur de la Roumanie, en dépit des facteurs conjoncturels qui y ont contribué tels l’année agricole exceptionnelle.



    Aurelian Dochia: « Facteurs conjoncturels ou non, il me semble qu’il ne faut pas perdre de vue ce chiffre de croissance qui est le plus élevée de toute l’Union Européenne et je pense qu’ainsi, la Roumanie a une chance spéciale. Le pays se place à l’attention des investisseurs, surtout de l’Union Européenne, qui sont toujours attirés par les zones prouvant des taux élevés de croissance et, selon moi, des chances existent que ce chiffre annoncé crée une sorte de cercle vertueux qui puisse faire renaître la confiance, non pas seulement des investisseurs mais pourrait entraîner un cycle de croissance à moyen terme. De toute évidence, il serait très important de nous inscrire dans une telle trajectoire. Je pense que des chances existent que notre pays soit estimé comme l’était la Pologne. Tandis que toute l’Europe était en récession, la Pologne enregistrait une croissance de quelques 3%. Eh bien, il semble que ce serait le tour de la Roumanie d’être ainsi considérée et puisse bénéficier d’une attitude beaucoup plus favorable des investisseurs et de tous les partenaires d’affaires. »



    Aurelian Dochia avertit, néanmoins, que ces aspects ne se concrétisent pas si les autorités ne mettent pas en pratique une série de mesures de reformes structurelles et non pas seulement et le fait que 2014 est une année électorale fait augmenter le risque des dérapages, compte tenu de l’expérience antérieure.



    Aurelian Dochia: « Pour maintenir de manière soutenable une telle trajectoire il faut accompagner cet élément de surprise positive offerts par le chiffre croissant qu’annoncent les statistiques par des mesures en conséquence du point de vue des politiques économiques. Il faut faire des choses que nous avons promis tant de fois sans le faire jusqu’à présent, y compris les investissements dans l’infrastructure et l’attraction des fonds européens. Donc c’est une chance que nous avons et nous devons montrer être capables de la mettre en valeur. Malheureusement, 2014 étant année électorale, certains risques existent. L’expérience des 20 dernières années montre que pendant les années électorales certains dérapages sont apparus en matière de politique macro-économique et nous ne pouvons qu’espérer avoir la sagesse d’utiliser le moment favorable qui s’annonce. »



    Le professeur universitaire Dan Armeanu de l’Académie d’Etudes Economiques de Bucarest estime que, malheureusement, la croissance économique n’est pas sensible dans les poches de la population.



    Dan Armeanu : « A ce moment, les choses se présentent très bien. Nous avons une très bonne stabilité macroéconomique et, en ce sens , nous pouvons détailler : une croissance économique, une des plus importantes de l’UE, nous avons un poids réduit de la dette publique, une des plus réduites dans le contexte de la crise des dettes européennes, nous avons un taux bas de l’inflation et, il faut le dire, sur la toile de fond d’une très bonne année agricole, un taux du chômage , disons, entre des limites acceptables, beaucoup en dessous de la moyenne européenne, le déficit de compte courent le plus bas , je pense, des 20 dernières années. En 2013, l’année agricole très bonne a sauvé la croissance économique et a eu, également, un impacte sur l’inflation. Il faut mentionner, aussi, les exportations, car les exportations se sont beaucoup développées sur la base de la croissance de celles en dehors de la zone euro et si ce facteur devient un facteur permanent il serait bénéfique pour la croissance économique future. Le problème est que cette croissance économique, hélas, n’est pas sensible dans les poches de la population. »



    Pour 1014, la Commission Européenne estime pour l’économie roumaine une avance de 2,3%. (trad.: Costin Grigore)

  • 09.01.2014 (mise à jour)

    09.01.2014 (mise à jour)

    Schengen – La Grèce, pays qui a pris la tête de l’UE, insistera en faveur de l’adhésion de Bucarest et de Sofia à Schengen. C’est ce qu’a déclaré jeudi, à Athènes, le ministre hellène chargé de l’Ordre public et de la Protection des citoyens, Nikolaos Georgios-Dendias. Il présidera six mois durant le Conseil Justice et Affaires Intérieures qui aura le dernier mot à dire dans ce dossier. Mercredi, à l’occasion du début officiel de la présidence grecque de l’Union, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a déclaré que Bucarest continuerait d’agir pour que les conditions politiques de l’adhésion du pays à l’espace Schengen soient réunies, sachant que les critères techniques avaient été parfaitement remplis. Prévue initialement pour le printemps 2011, l’entrée de Bucarest et de Sofia dans l’espace Schengen a été reportée à plusieurs reprises. Les raisons invoquées ont été l’absence des réformes dans la justice et les carences dans la lutte contre le crime organisé.



    Agriculture – La politique en matière de qualité et de promotion des produits agroalimentaires européens tant sur le marché européen que surtout sur les marchés étrangers figurent parmi les dossiers prioritaires du commissaire européen à l’Agriculture et au développement rural, Dacian Cioloş, a déclaré celui-ci à Athènes, lors du lancement de la présidence semestrielle de l’UE. Le responsable communautaire présentera une proposition d’amélioration des réglementations visant les produits bio, un dossier sur lequel la présidence grecque de l’Union doit obtenir l’aval du Conseil avant le début des négociations avec le Parlement.



    Visite – En visite en Lituanie, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a rencontré son homologue, Linas Linkevičius dont le pays a assuré la présidence tournante de l’UE jusqu’au 31 décembre dernier. Les discussions ont porté sur la participation de la Roumanie à un projet feroviaire censé relier la Mer Baltique à celle Noire. Par ailleurs, les deux responsables politiques ont souligné l’importance de la politique des portes ouvertes de l’OTAN, dans le contexte où la Roumanie et la Lituanie marqueront cette année dix ans écoulés depuis leur adhésion à l’Alliance de l’Atlantique Nord. Titus Corlatean participe à une réunion informelle, organisée à Trakai, en Lituanie, à l’invitation de son homologue lituanien.



    Coopération — L’adjointe au secrétaire d’Etat américain, Victoria Nuland, fera, vendredi et samedi, une visite à Bucarest. Elle rencontrera le président Traian Băsescu, le ministre des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, et d’autres officiels roumains de haut rang, ainsi que des membres de la société civile. Les discussions porteront sur les relations bilatérales, les problèmes régionaux et les efforts pour renforcer l’Etat de droit en Roumanie. Victoria Nuland entreprend une tournée européenne, qui la mènera aussi aux Pays-Bas, en Allemagne, en Lituanie et en France, alliées avec les Etats Unis au sein de l’OTAN.



    Déficit — Les 11 premiers mois de l’année dernière, le déficit commercial de la Roumanie a baissé de 3,5 milliards d’euros par rapport à la période similaire de 2012, pour se chiffrer à 5,19 milliards. L’annonce a été faite aujourd’hui par l’Institut national de la statistique. Du 1er janvier au 30 novembre, les exportations ont dépassé les 45 milliards d’euros, tandis que les importations ont été de 50 milliards environ. La comparaison avec la période similaire de 2012 indique une hausse des exportations de 9% et une baisse des importations de 0,4%.


  • 09.01.2014

    09.01.2014

    Sécurité — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, participe, jeudi et vendredi, à une réunion informelle, organisée à Trakai, en Lituanie, à l’invitation de son homologue lituanien, Linas Linkevičius. La réunion se concentrera sur l’état et les perspectives des défis liés à l’environnement de sécurité européen et mondial. Titus Corlăţean présentera les évaluations de la Roumanie sur l’avenir de l’OTAN et parlera de la situation en Afghanistan et de l’engagement de l’Alliance après la fin de la mission ISAF en 2014.



    Coopération — L’adjointe au secrétaire d’Etat américain, Victoria Nuland, fera, vendredi et samedi, une visite à Bucarest. Elle rencontrera le président Traian Băsescu, le ministre des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, et d’autres officiels roumains de haut rang, ainsi que des membres de la société civile. Les discussions porteront sur les relations bilatérales, les problèmes régionaux et les efforts pour renforcer l’Etat de droit en Roumanie. Victoria Nuland entreprend une tournée européenne, qui la mènera aussi aux Pays-Bas, en Allemagne, en Lituanie et en France, alliées avec les Etats Unis au sein de l’OTAN.



    Déficit — Les 11 premiers mois de l’année dernière, le déficit commercial de la Roumanie a baissé de 3,5 milliards d’euros par rapport à la période similaire de 2012, pour se chiffrer à 5,19 milliards. L’annonce a été faite aujourd’hui par l’Institut national de la statistique. Du 1er janvier au 30 novembre, les exportations ont dépassé les 45 milliards d’euros, tandis que les importations ont été de 50 milliards environ. La comparaison avec la période similaire de 2012 indique une hausse des exportations de 9% et une baisse des importations de 0,4%.



    Agriculture – La politique en matière de qualité et de promotion des produits agroalimentaires européens tant sur le marché européen que surtout sur les marchés étrangers figurent parmi les dossiers prioritaires du commissaire européen à l’Agriculture et au développement rural, Dacian Cioloş, a déclaré celui-ci à Athènes, lors du lancement de la présidence semestrielle de l’UE. Le responsable communautaire présentera une proposition d’amélioration des réglementations visant les produits bio, un dossier sur lequel la présidence grecque de l’Union doit obtenir l’aval du Conseil avant le début des négociations avec le Parlement.

  • L’année économique 2013 – première partie

    L’année économique 2013 – première partie

    L’année 2013 qui continue de se trouver en Roumanie sous le signe de l’austérité budgétaire finit, selon les prévisions du Fond Monétaire International et de la Commission Européenne, sur une croissance économique de 2,2%, une des plus grandes de l’Union Européenne. Pendant les neuf premiers mois de cette année l’économie roumaine a enregistré une croissance de 2,7% par rapport à la même période de l’année précédente, cela à la suite des résultats de l’agriculture.



    Le déficit budgétaire va s’encadrer dans la limite de 2,6% du PIB — garantissent les autorités de Bucarest aux termes de l’accord avec le Fond Monétaire International. L’exécution du budget après les dix premiers mois de l’année s’est conclue avec un déficit de 1,21% du PIB et jusqu’à la fin de l’année 2013 va s’inscrire sûrement à 2,8% – affirment les représentants de l’Exécutif roumain tandis que l’inflation a baissé plus vite que les attentes de l’année, le niveau de cet indicateur étant estimé à 2%.



    Aujourd’hui ainsi que dans les deux éditions suivantes de notre volet nous vous présentons une chronologie des principaux événements économiques de l’année qui est sur le point de finir.



    Le 7 janvier, le Conseil d’Administration de la Banque Nationale Roumaine (BNR) a maintenu le taux de l’intérêt de politique monétaire à 5,25% par an. Mais, à partir du mois de juin jusqu’à novembre, l’intérêt de la politique monétaire a été progressivement diminuée jusqu’à 4% par a n. Les analystes avaient anticipé la décision de la banque nationale et prévoient la diminution de cet intérêt clé à 3,75% l’année prochaine. Quant aux réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei, ces analystes estiment que celles-ci vont baisser de 15% à 12% et pour les devises fortes, la valeur continuera d’être de 20%. « L’ajustement graduel des conditions monétaires vise la maintien à un niveau soutenable de la stabilité des prix à moyen terme selon la cible annuelle à un niveau bas et au redressement sain et durable des crédits du secteur privé » – montre-t-on dans un communique de la BNR.



    La compagnie américaine ALVOGEN a annoncé le 31 janvier l’achat du fond d’investissements ADVENT du producteur de médicaments génériques LABORMED de Bucarest qui est devenu le centre d’affaires du groupe américain en Europe Centrale et de l’Est. « Notre objectif principal en matière d’acquisitions stratégiques est celui de trouver de nouvelles opportunités pour accroître notre portefeuille de produits et notre capacité de production ainsi que de nous élargir et nous développer sur d’autres marchés clés » – a déclaré à la date en question Robert Wessman, PDG de ALVOGEN. Le producteur LABORMED a été fondé en 1991 par un groupe de médecins et pharmaciens roumains et, en mai 2007, ils ont inauguré , aussi, une fabrique à Bucarest par le biais d’un investissement greenfield de 13 millions d’euros et en février 2008, LABORMED a été rachetée par le Fond d’Investissements ADVENT contre 123 millions d’euros.



    Début mars, la société italienne DeLonghi a entamé la production d’électroménagers dans sa fabrique du parc industriel TETAROM III de Jucu, au département de Cluj (centre-ouest) son investissement étant de quelques 30 millions d’euros et se déroulant sur un emplacement acheté en 2012 par NOKIQ.



    Le 5 mars, la Société Automobiles DACIA Groupe Renault de Mioveni (sud) a lancé au Salon Auto de Genève le nouveau modèle LOGAN MCV et la série intitulée DUCSER AVENTURE. Les ventes DACIA à l’échelon global ont augmenté en 2012 de 4,8% vis-à-vis de l’année antérieure jusqu’à presque 360 milliers de véhicules dont plus de 6% ont été vendus en Roumanie où la compagnie a maintenu sa position de leader. Les marché les plus importants sont en France, en Allemagne, en Algérie , en Turquie et en Italie. En 2012 le constructeur détenu par la groupe français RENAULT a lancé les nouveaux modèles LOGAN, SANDERO et SANDERO STEPWAY.



    Le 19 mars la compagnie allemande SAP a inauguré à Timisoara(ouest) un centre fournissant de service et de consulting premium pour des clients d’Europe, du Moyen Orient et Afrique, le deuxième lancé par cette compagnie en Roumanie après celui de Bucarest. SAP Roumanie a été fondé en 2002, son activité étant concentrée sur les ventes et le marketing ainsi que sur le développement des versions localisées des solutions du producteur allemand.



    Le 28 mars la société autrichienne HOLTZINDUSTRIE SCHWEIGHOFER a annoncé son investissement de 150 millions d’euros dans une fabrique de transformation du bois dont la mise en fonction est prévue pour 2014 dans le département de Covasna (centre) dans la localité Reci. A la suite de cet investissement on va créer 650 nouveaux emplois. Cette société autrichienne a investi en Roumanie plus de 300 millions d’(euros ayant un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros par an. Le groupe détient 4 fabriques de transformation du bois à Sebes, Ràdàuti, Siret et Comànesti.



    Au mois d’avril, la compagnie américaine FORD a entamé la production d’un nouveau moteur essence ECOBUST de 1,5 litres dans sa fabrique de Craiova (sud). Jusqu’à la fin 2013, six usines FORD d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord vont produire des moteurs ECOBUST augmentant au triple le nombre des fabriques qui produisaient de tels moteurs en 2010 — montrait, au moment respectif, un communiqué de la compagnie. La fabrique de Craiova produit également le moteur de un litre ECOBUST, disponible en deux variantes, de 100 et de 120 chevaux puissance et les voitures FORD B-Max. Chaque jour, la fabrique FORD de Craiova produit quelques 365 voitures et 450 moteurs.



    Le 17 avril on a annoncé que l’Etat roumain a transféré intégralement le paquet de 15% des actions de la compagnie de transport de gaz naturel TRANSGAZ mis en vente par offre secondaire à la Bourse de Valeurs Bucarest obtenant 315 millions de lei(72 millions d’euros). « C’est le point de départ pour les autres privatisations qui seront déroulées de la même façon » – affirmait alors le ministre délégué à l’énergie, Constantin Nità. Les investisseurs étrangers ont acheté 70% des titres mis en vente. « C’est un début encourageant qui montre que lorsqu’il y a une offre attrayante, le marché de capital de Roumanie dispose d’assez de liquidités. Le marché roumain de capital avait besoin d’une histoire de succès et le listing secondaire de TRANSGAZ est venu au moment opportun, comme une bouchée d’air frais » – a déclaré le président du Conseil d’Administration de la Bourse de valeurs Bucarest, Lucian Anghel. Dans notre prochaine édition rétrospective nous allons continuer la présentation chronologique des événements de l’année économique 2013. (trad.: Costin Grigore)

  • Europa noastră – 09.11.2013

    Europa noastră – 09.11.2013

    În ultimii ani, politicile regionale au generat o avalanşă de datorii neplătite, care ar putea ameninţa bugetul Uniunii Europene pentru anul 2014. Deficitul bugetar de peste 20 de miliarde de euro legitimează întrucâtva întrebarea: va rămâne Uniunea Europeană fără fonduri anul viitor?

    Economia europeană pare să se redreseze încet, dar sigur. În primul rând, creşterea se datorează încrederii pe care consumatorii europeni încep să o recapete, dar şi domeniului afacerilor.




  • FMI şi dezvoltarea economică

    FMI şi dezvoltarea economică

    Puterea de centru-stânga de la Bucureşti are de ce să răsufle uşurată – România a îndeplinit toate criteriile de performanţă pentru luna septembrie: a respectat ţinta de deficit bugetar, iar inflaţia a scăzut mai mult decât se estimase.



    Anunţul a fost făcut de şefa delegaţiei Fondului Monetar Internaţional, Andrea Schechter, la finalul primei misiuni de evaluare a noului acord, de tip preventiv, încheiat la începutul toamnei.



    Potrivit oficialului instituţiei financiare, progrese sunt şi în accesarea fondurilor europene şi în reformele structurale. Este vorba, concret, de pregătirea reformei din sectorul sanitar, de continuarea liberalizării preţurilor la energie şi de întărirea managementului finanţelor publice prin prioritizarea mai clară a investiţiilor.



    Producţia agricolă puternică şi rezultatele la export îmbunătăţesc prognozele Fondului Monetar Internaţional de creştere economică a României de la 2 la 2,2% în acest an şi le păstrează optimiste pentru 2014.



    În privinţa privatizărilor, există atât elemente pozitive, cât şi negative. Oferta publică iniţială pentru vânzarea unui pachet de 15% din acţiunile Romgaz a reprezentat un succes, din punctul de vedere al FMI, această tranzacţie reprezentând un punct de referinţă pentru sectorul întreprinderilor de stat şi pentru pieţele de capital din România.



    In contra-partidă, eşecul vânzării companiei CFR Marfă constituie un pas înapoi, însă Guvernul de la Bucureşti îşi menţine angajamentul de a continua procesul de privatizare, între timp urmând să susţină restructurarea acestei companii.



    La capitolul “puncte slabe”, Fondul Monetar Internaţional mai contabilizează cererea internă care se menţine scăzută şi veniturile bugetare sub cele estimate. La buget este nevoie de bani în plus, în condiţiile în care 2014 va fi unul cu cheltuieli suplimentare: mărirea salariului minim pe economie şi indexarea pensiilor. Mai precis, Guvernul a convenit cu finanţatorii externi majorarea salariului minim la 850 de lei (echivalentul a aproximativ 200 de euro) de la 1 ianuarie şi la 900 de lei de la 1 iulie, precum şi scăderea contribuţiilor de asigurări sociale ale angajatorului cu cinci puncte procentuale, de la 1 iulie, însă doar dacă va găsi resursele necesare.



    Cel puţin într-o primă fază, anul viitor, vor fi mărite redevenţele, vor fi introduse noi impozite pentru anumite tipuri de construcţii şi vor fi scumpite benzina şi motorina. Mărirea preţului la carburanţi va duce la scumpirea în lanţ a tuturor produselor – avertizează majoritatea reprezentanţilor mediului economic.



    În ciuda acestor temeri, Banca Naţională a României estimează că majorările de taxe anunţate pentru anul viitor vor avea un efect limitat asupra inflaţiei. Potrivit guvernatorului BNR, Mugur Isărescu, creşterea acesteia va fi de doar 0,2%.

  • 09.09.2013

    09.09.2013

    Déclaration– Le président roumain, Traian Basescu, a fait savoir ce lundi que la Roumanie s’est ralliée à la déclaration signée lors du dernier G20 par 11 Etats, dont le Canada, l’Australie, la France et les Etats-Unis. Le document en question appelle à une réaction internationale ferme après les attaques chimiques en Syrie. La déclaration constate que les normes internationales contre l’usage des armes chimiques, en vigueur depuis longtemps, sont universellement valables, a souligné le chef de l’Etat roumain. Le texte condamne vigoureusement l’attaque chimique du 21 août à l’est de Damas, dont il tient pour responsable le régime de Bachar al-Assad. Par ailleurs, les signataires du document s’engagent non seulement à trouver une solution politique et démocratique à la situation, mais aussi à contribuer à bâtir une Syrie unie.



    Mine – La direction du Sénat de Bucarest a décidé ce lundi que le projet de loi concernant l’exploitation des minerais d’or et d’argent de Rosia Montanà (au centre du pays) soit débattu au Sénat en procédure d’urgence. Les membres des commissions saisies au fond doivent dresser un rapport commun avant le 17 septembre. Notons que le projet est initié par le gouvernement et que le Sénat est la première chambre saisie sur la question. A Bucarest, des milliers de personnes ont protesté pour la huitième journée de suite contre le controversé projet, comparé par les ONGs écologistes à une véritable bombe écologique. D’autre part, à l’occasion de la Journée Nationale des Mineurs, les maires d’une quarantaine de localités transylvaines ont appelé les parlementaires à voter en faveur du projet d’exploitation qui, disent-ils, conduirait à la création d’emplois dans la région. Enfin, le Parlement de Bucarest entame cette semaine les débats en marge d’un deuxième projet de loi extrêmement controversé portant sur la situation des chiens errants.



    Emploi – La ministre roumaine de l’Emploi, Mariana Campeanu est invitée au sommet sur la mobilité de la main d’oeuvre au sein de l’UE qui se déroule à la Haye à l’initiative du Ministère néerlandais des Affaires sociales et de la main d’œuvre, en collaboration avec les autorités centrales et locales. Aux termes de lAccord dadhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à lUnion européenne, les restrictions sur le marché du travail pour les citoyens roumains et bulgares devraient être levées à partir du 1 janvier 2014. Selon un récent sondage d’opinion, 75% des Néerlandais craignent une perte de leur emploi en faveur des travailleurs roumains et bulgares. Pourtant, aux dires de la ministre roumaine de l’Emploi, les Pays Bas n’ont jamais figuré sur la liste des destinations favorites des travailleurs roumains.



    Economie – Le déficit commercial de la Roumanie a diminué de 2,2 milliards d’euros au cours des 7 premiers mois de cette année, se chiffrant à 3,12 milliards d’euros. La situation s’explique par une hausse des exportations parallèlement à une baisse des importations. Les livraisons sur les marchés extérieurs ont atteint en juillet le niveau record de 4,5 milliards d’euros. Par rapport à la même période de l’année dernière, les exportations ont connu une majoration de 7,7%, tandis que le niveau des importations a chuté de 0,7%.



    Festival – Le Festival International de musique George Enescu se poursuit ce lundi et propose au public trois événements inédits. D’abord, la scène de l’Athénée roumaine s’ouvrira ce soir aux membres de l’Académie de musique de Vienne pour un opus insolite en Roumanie : « la Comédie infernale » avec le comédien John Malkovich en tant que narrateur. Ensuite, l’Opéra national de Bucarest attend le public au spectacle « Otello » de Giuseppe Verdi, tandis que la Grande Salle du Palais accueillira l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion italienne et la violoniste Anna Tifu – lauréate du Concours International George Enescu l’édition 2007.



    Radio – Radio Roumanie Actualités, principale chaîne de la radio publique roumaine, occupe la première place dans le classement des radios du pays, avec une part de marché de 12,3% à l’échelle nationale, 13,0% en milieu urbain et 13,1% dans la capitale, Bucarest. Selon les données fournies par l’Association pour l’audience des radios, plus de 4 millions et demi de Roumains, soit environ 28% des auditeurs du pays, choisissent quotidiennement les fréquences d’une des stations radiophoniques du bouquet Radio Roumanie, à savoir Radio Roumanie Actualités, Radio Roumanie Culture, Radio Roumanie Musique, Radio l’Antenne des villages et les antennes régionales de Radio Roumanie. L’étude en question a été réalisée du 29 avril au 18 août sur un échantillon de 9.437 personnes.



    Francophonie — Les lutteurs roumains ont décroché trois médailles à l’édition 2013 des Jeux de la Francophonie, qui se tiennent à Nice. Madalina Linguraru a remporté l’or dans la catégorie des 48 kilos, Ionut Adrian Moise s’est adjugé l’argent chez les 66 kilos, tandis que Victor Andrei Frant a été récompensé de la médaille de bronze dans la catégorie des 84 kilos. La participation roumaine à cet événement inclut aussi expositions de peinture, de blouses roumaines, de tapis et de tissus artisanaux spécifiques de la région d’Olténie, de sculptures de petite taille, dont des icônes en bois, démonstrations de poterie artisanale. Organisés tous les quatre ans, les Jeux de la Francophonie réunissent plus de 3.000 jeunes sportifs et artistes des pays de l’espace francophone.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep est toujours 19ème au classement WTA rendu publique lundi, en devançant de peu sa compatriote, Sorana Carstea, classée 22ème. Le classement mondial continue à être dominé par l’Américaine Serena Williams qui a remporté pour la deuxième fois de suite la finale de l’US Open.

  • Dispositions du budget de la Roumanie

    Dispositions du budget de la Roumanie


    Ce budget est le meilleur possible en ce moment. C’est en ces termes que le premier ministre Victor Ponta a caractérisé le budget de l’Etat pour 2013, approuvé avec une ample majorité par le Parlement de Bucarest. Il table sur une croissance de 1,6% du PIB, un taux moyen de l’inflation de 4,3% et un déficit limité à 2,1% du PIB. Le taux de change moyen du leu, monnaie nationale, pour l’année en cours, est de 4,5 lei pour un euro.



    La majorité sociale-libérale, sous la pression du temps mais avec l’avantage de la force écrasante qu’elle détient au Législatif, a approuvé le projet de budget sans adopter un seul des plus de 10.000 amendements proposés par l’opposition démocrate-libérale. Ceci a causé des disputes véhémentes et des déclarations pleines de reproches. Le leader des députés du PDL, Mihai Stănişoară : « Nous avons déposé plus de 10.000 amendements, qui n’étaient pas des bagatelles. C’étaient et ce sont les besoins de toutes les communautés de Roumanie. »



    La réplique n’a pas tardé, toujours dans la session plénière du Parlement. Elle a été donnée par le président de la Commission pour le budget, le député Dan Radu Ruşanu: « C’est un budget de survie, parce que le gouvernent Ponta est amené à réparer aujourd’hui tous les trous créés par vous quatre années durant — les arriérés dans le domaine de la Santé, les constructions entamées et non terminées et surtout la restitution des crédits dépensés par vous pour des investissements que nous ne connaissons même pas au jour d’aujourd’hui ».



    Comme on aurait pu s’attendre, les positions de principe du Pouvoir et de l’Opposition concernant la structure du budget sont divergentes. Le premier fait valoir que le budget encouragera le développement et les investissements, par la revalorisation des salaires des personnels publics et des retraites. La seconde le décrit comme un budget de la pauvreté. La Banque centrale prend ses distances vis-à-vis des déclarations politiques habituelles et attire l’attention sur le fait que le pouvoir du leu dépendra, dans le proche avenir, de la situation de la monnaie unique européenne, mais aussi de la production agricole et des réformes structurelles. Au sujet de ces dernières, le gouverneur Mugur Isǎrescu est réservé. Nous l’écoutons : « Nous croyons en le programme du gouvernement, mais l’expérience du passé, de l’après 1989, nous apprend combien il est difficile de mettre en place des réformes structurales. A chaque fois, au niveau des entreprises, celles de l’Etat notamment, des problèmes se font jour, les choses se compliquent à cause des aspects sociaux, des aspects politiques, des difficultés bien des fois techniques et on ne peut pas être optimiste dans ce cas ».



    La Banque nationale de Roumanie a mis en exergue une fois de plus l’importance d’attirer des fonds européens, qui favoriseraient des investissements dans des domaines-clé tels que l’infrastructure et l’agriculture et engendreraient la croissance économique. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • Début de session parlementaire

    Début de session parlementaire


    La première session ordinaire de cette année du Parlement de Bucarest a débuté ce lundi et les priorités du Législatif sont l’adoption des projets de la Loi du budget d’Etat et de la Loi du budget des assurances sociales d’Etat pour 2013. Avalisés la semaine dernière par les commissions spécialisées, celles-ci seront, à partir de mardi, objet des débats du plénum. La projection budgétaire est construite sur une cible de croissance économique de 1,6%, une inflation moyenne annuelle de 4,3%, un parité moyenne de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB. Le projet du budget prévoit, également, la majoration des salaires des fonctionnaires publiques de 7,2%, en fait, un retour au niveau d’avant les amputations salariales des fonctionnaires d’Etat opérées en 2010 ainsi que l’indexation des retraites de 4%. Comme il fallait s’attendre, le pouvoir et l’opposition ont des opinions divergentes à l’égard du budget.




    Si l’exécutif soutient que le budget de cette année est capable de relancer la croissance économique, l’opposition, qui en a déposé des milliers d’amendements, aucun accepté, critique le projet de loi qu’ils estiment un frein pour le développement du pays. Le principal champion de l’opposition de Bucarest, le Parti Démocrate Libéral, avertit que le budget proposé par le gouvernement est à même d’affecter toute la population mais, surtout, celle moyenne, les agriculteurs et le milieu d’affaires.






    Le démocrate-libéral Gheorghe Ialomitianu, ancien ministre des Finances, caractérise ainsi ce budget : « Un budget de la pauvreté, car le pouvoir d’achat de la population baisse au jour le jour, les impôts ont augmenté, les investissements sont très petits, ce qui va déterminer une baisse du nombre d’emplois. »






    La réplique du gouvernement ne s’est pas laissée attendue. Le ministre délégué au budget, Liviu Voinea, offre des arguments en faveur du projet : « Les pensions de retraite augmentent, les salaires augmentent, les investissements à partir des fonds européens augmentent. Comment pourrait-i être un budget der la pauvreté ? »






    Le budget 2013 est un budget prudent, équilibré, non pas un budget d’austérité, dit encore Liviu Voinea qui mentionne qu’il pourrait y avoir une rectification positive à la moitié de l’année courante, les initiateurs affirmant, à leur tour, que le projet du budget d’Etat stipule des dépenses accrues vis-à-vis de l’année précédente ainsi qu’une meilleure collecte des revenus.






    Par ailleurs, le budget des assurances sociales d’Etat sera alimenté par les contributions des assurances sociales du système publique des retraites, à hauteur de 73%, par les contributions pour accidents de travail et maladies professionnelles (0,6%), par des revenus non-fiscaux (0,2%) et par des subventions du budget de l’Etat (26,2%). (trad.: Costin Grigore)