Tag: Delta

  • L’exercice  « Dacian Lancer 2023 »

    L’exercice « Dacian Lancer 2023 »

    Quelque 900 militaires de plusieurs nations qui ont déployé des forces en Roumanie ont participé à l’exercice « Dacian Lancer 2023 » qui s’est déroule du 11 au 22 septembre au Centre national d’instruction réunie « Getica » de Cincu, au département de Brasov. Les militaires impliqués dans cet exercice font partie des commandements multinationaux de l’OTAN basés sur le territoire de la Roumanie. S’y sont ajoutés les militaires du Groupe de combat allié déployé en Roumanie avec la France en tant que nation cadre et des militaires du groupe de combat de l’OTAN en Bulgarie sous commandement italien, soit de la 2e brigade mécanisée bulgare, ainsi que du 2e bataillon mécanisé portugais. « Dacian Lancer 2023 a été un exercice de commandement tactique qui a évalué la capacité de combat des commandements multinationaux du sud-est et leur coopération avec les unités des forces terrestres roumaines, à savoir le 300e bataillon d’appui et le 45e bataillon de Communication et d’Informatique.

    Le général de brigade Loïk Girard, le suppléant du commandant de cette structure, a déclaré que « le point fort de cet exercice est le fait que l’OTAN met à disposition un cadre général que tout le monde connait très bien et les nations participantes s’entrainent ensemble et exercent leurs procédures et leur langage commun. » Le lieutenant-colonel Kris Callaerts, officier de l’armée canadienne a affirmé qu’il était important d’ajouter du réalisme à l’exercice et à offrir durant l’instruction une image fidèle de ce qui se passe sur le terrain ».

    Pour les militaires italiens du Groupe de combat allié de Bulgarie le slogan « Ensemble nous sommes plus forts » est « un engagement réel pour assurer la paix et la sécurité là où il est nécessaire » a déclaré le lieutenant Giuseppe Napoletano.

    Egalement dans l’actualité militaire, sachez qu’un détachement des Forces aériennes américaines en Europe est arrivé le 22 septembre dernier en Roumanie, sur la base aérienne 86 de Borcea dans le sud-est de la Roumanie. Il s’agit d’une centaine de militaires et de 4 avions de combat F-16 Fighting Falcon. Les militaires américains réaliseront des missions de police des ciels renforcée et d’entrainement en commun avec les Forces aériennes roumaines. Ces opérations contribuent au renforcement de la capacité de réaction et de dissuasion ainsi qu’à la consolidation de l’interopérabilité entre les Forces aériennes roumaines et celles américaines, selon le communiqué officiel. Notons aussi que la base aérienne de Borcea se trouve dans le sud-est de la Roumanie, près de la région de Dobroudja qui s’avoisine au nord avec l’Ukraine. Et c’est dans les régions frontalières que des fragments de drone russe sont tombés il y a quelques semaines seulement après des attaques russes contre l’infrastructure des ports ukrainiens au Danube Ismail et Reni. Ce sont justement ces attaques qui préoccupent l’administration américaine, a fait savoir l’ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie, Kathleen Kavalec. Selon celle-ci, les Etats-Unis sont préoccupés par la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire. Kavalec a également précisé que le gouvernement américain restait pleinement engagé dans la consolidation des capacités de la Roumanie et de l’OTAN de défendre et de dissuader toute agression contre le territoire commun allié sur le flanc est de l’OTAN. (trad. Alex Diaconescu)

  • Découverte du delta du Danube, véritable paradis pour la faune et la flore

    Découverte du delta du Danube, véritable paradis pour la faune et la flore

    Le
    delta du Danube, ce véritable paradis naturel, est l’habitat parfait pour toutes
    sortes d’oiseaux aquatiques qui y ont trouvé une zone étendue de cannaie. Il s’agit
    évidemment de l’un des sites touristiques roumains les plus convoités,
    l’occasion de faire des visites d’observation de la flore et de la faune, des
    photo-safari et des excursions en barque ou en kayak. Egalement dans le paysage
    – les traditions, l’histoire et la culture et pas dernièrement une multitude de
    caves à vins.


    Nous
    allons donc découvrir ce fascinant royaume des eaux qui, au printemps, change
    de visage d’un jour à l’autre. Les arbres développent tout leur feuillage et
    allongent leurs rameaux, alors que les oiseaux migrateurs qui rentrent des pays
    chauds offrent un véritable spectacle.

    Ionuț Călin, président de l’Association
    des guides de tourisme du delta du Danube, lui-même guide touristique dans la
    région, explique pourquoi ces lieux sont uniques au monde :




    « Le
    delta du Danube, grâce à sa flore et à sa faune uniques, intéresse les
    chercheurs depuis l’entre-deux-guerres. C’est en 1938 qu’une partie de la forêt
    de Letea a été déclarée réserve naturelle, la deuxième de Roumanie à l’époque.
    Ce n’est qu’en août 1990, qu’un premier pas a été fait vers la constitution de
    la réserve de la Biosphère, qui a sa propre administration et son conseil
    scientifique. Puis, en 1991 était signée la Convention de Ramsar, soit
    la convention relative aux zones humides
    d’importance internationale. A présent, le delta du Danube détient un triple
    statut international. Même s’il s’agit du deuxième delta le plus étendu
    d’Europe, le delta du Danube est la zone humide la mieux conservée et l’unique
    delta au monde entièrement déclaré réserve de la biosphère. La grande variété
    de la flore et de la faune et notamment les oiseaux et les paysages sont, à mon
    avis, ses points forts. »






    Normalement, le point de départ de
    l’exploration du delta du Danube est la ville de Tulcea, une ville facilement
    accessible par voie routière, ferroviaire et aérienne. D’ici, le voyage se
    poursuit par l’eau. En été, plusieurs bateaux de petites et grandes dimensions assurent
    des liaisons régulières entre la ville de Tulcea et toutes les localités du
    delta. Ionuț Călin, notre guide d’aujourd’hui, affirme que les excursions en
    bateau sont le principal loisir dans cette région. C’est ainsi que les
    visiteurs peuvent découvrir le delta de manière authentique, avec ses canaux, ses
    lacs et évidemment ses oiseaux et ses plantes.

    Ionuț Călin : « On organise aussi certains
    programmes d’observation des oiseaux ou des séances de photographie. C’est
    pourquoi nous utilisons des embarcations et des techniques de camouflage, pour ne
    pas déranger les oiseaux. Nous pouvons nous approcher à une distance sûre, sans
    envahir leur habitat, afin de pouvoir toutefois photographier ou observer les
    oiseaux dans leur habitat naturel. D’habitude, ces observations on les fait
    depuis le bateau, mais elles sont possibles aussi par voie terrestre.
    L’avantage c’est qu’en bateau on peut arriver plus facilement dans les endroits
    où les oiseaux se nourrissent ou dans les zones de migration et de
    nidification. Un tel voyage d’observation des oiseaux commence tôt le matin,
    lorsqu’ils sont plus actifs. D’habitude, nous commençons à 6 ou 7 heures du
    matin, en fonction de la région et du
    programme des clients. Moi, je fais une expédition le matin, qui dure trois-quatre
    heures et une autre au coucher du soleil. Les tours photographiques sont similaires
    à ceux d’observation des oiseaux. »






    Les
    offres touristiques n’omettent pas non plus les promebades en kayak et en
    canoë, affirme Ionut Calin, guide touristique : « Ce
    sont des excursions à bord d’embarcations de petites dimensions. Nous parcourons
    les canaux moins empruntés par les barques à moteur. C’est ici que nous
    découvrons le silence du delta, jamais perturbé par les grands bateaux ni par
    les navires commerciaux. J’ai constamment essayé de proposer des nouveautés,
    des programmes inédits censés montrer aux gens aussi le côté moins connu du
    delta. Rien qu’un exemple, je propose à mes clients d’accompagner les pêcheurs
    le matin pour leur montrer comment ceux-ci vident les filets de pêche. Nous
    partons très tôt, à 4 ou 5 heures, et nous accompagnons les pêcheurs locaux, à
    travers les lacs où ils installent leurs filets et nous les observons durant
    leurs activités d’entretien et de nettoyage des filets. »






    Sachez
    aussi que la région historique de la Dobroudja, qui inclut aussi le delta du
    Danube est renommée pour son multiculturalisme. Les communautés ethniques qui
    habitent cet espace sont un exemple de cohabitation. Turcs, Tatars, Grecs, Arméniens
    ou Juifs, ils ont tous contribué à la prospérité de la région et laissé leur
    empreinte sur les traditions locales et surtout sur la gastronomie.




    Ionuț Călin: « On peut trouver dans le delta des artisans qui
    confectionnent encore des toits en chaume et qui en assurent aussi l’entretien.
    Il y a aussi des sculpteurs et des peintres et d’autres artistes locaux. On peut
    visiter les maisons traditionnelles des pêcheurs, où ceux-ci confectionnent et
    entretiennent leurs filets de pêche, confectionnent des paniers et d’autres
    objets en osier. D’habitude nous faisons aussi des haltes dans des gîtes ruraux
    et des restaurants traditionnels pour des repas à base de poisson, évidemment.
    Certes, pour les personnes qui n’aiment pas le poisson ou pour les végétariens
    il y a des menus séparés. Les menus diffèrent en fonction de la localité, puisqu’ils
    y a différentes influences dans le delta. On y trouve toujours des Russes, des Ukrainiens
    mais aussi des influences grecques et turques. Les menus sont le plus souvent à
    base de poisson frais, préparé par les femmes du delta, dans leurs propres
    cuisines. »






    Et si
    vous disposez d’un peu plus de temps libre, Ionuț Călin, guide touristique,
    vous propose d’explorer la région aussi par voie terrestre, pour y retrouver
    une vingtaine de crus.




    « J’organise
    aussi des excursions dans la région de la Dobroudja, dans le département de
    Tulcea, où nous visitons des cités, des monastères et des caves à vin. D’ailleurs,
    nous collaborons très bien avec les
    producteurs de vin du département. Le tourisme viticole s’est très bien
    développé ces dernières années en Roumanie, ce qui est réjouissant. Lorsque
    nous visitons un domaine, on découvre le chai et tout le processus de
    transformation du raisin en vin, mis en bouteille ou en tonneau. Et,
    évidemment, cette visite est suivie d’une dégustation. Qu’il s’agisse de
    spécialistes ou tout simplement de passionnés de la nature, les touristes ont
    été impressionnés par le delta du Danube, par l’authenticité des lieux, par
    l’unicité des paysages, par la variété de la flore et de la faune par
    l’hospitalité des habitants des parages ou encore par la cuisine
    traditionnelle. Je peux affirmer que ce sont les ingrédients parfaits pour des
    vacances inoubliables dans le delta. J’ai accompagné des touristes notamment
    d’Allemagne, de France, du Royaume-Uni, des pays du nord, d’Israël et
    d’Espagne ».






    La
    saison des vacances dans le delta du Danube débute en avril et s’étend jusqu’au
    mois d’octobre. Le calendrier des événements est bien riche et inclut le Festival
    international du film indépendant « Anonimul »,
    Tulcea Fest, les journées de la ville de Sulina, la fête du village Mila 23, la
    fête de la bouillabaisse de Crișan et le marathon du delta du Danube à Sulina.
    Tous ces événements sont prévus en pleine saison, en été.


    Voici
    donc une destination recommandée surtout aux touristes responsables, qui
    souhaitent découvrir le delta du Danube dans sa forme pure, sauvage. (trad. Alex Diaconescu)

  • Eco-tourism in Romania

    Eco-tourism in Romania

    Romania is known, among other things, because of its
    vast and virgin forests, because of the areas where tradition is still unspoiled
    and where we find craftsmen who still work handicraft objects using techniques
    and following patterns that have been handed down to them from one generation
    to the next. In all this landscape there are associations that have been
    striving to preserve the natural values and provide education focusing on responsible
    tourism. Today we will find out what exactly eco-tourism entails. Our guide is
    advocacy expert and Greener Association coordinator, Loredana Pana.

    Loredana Pana:


    It entails the activities we can do when we are
    on holiday, yet we do such activities with a significantly less strong impact
    on the environment we visit, Tourism, as a rule, can do a lot of damage to the
    visited places. The great inflow of tourists, the flight, everything we consume
    while on holiday, all that takes its toll on the tourist destinations. When we
    intend to do eco-tourism or slow tourism, as it is known, we visit certain
    areas, bearing in mind the impact we can have on nature. For instance, we do not
    use motorized vehicles when on holiday or we spend as much time as we can in
    the same area and eat the local produce and not those brought from afar, as the
    latter have a strong carbon imprint. Practically, we need to think as much as
    we can about the impact we have in a given community and what we live behind
    us. The eco-routes are ecotourism itineraries we can take by foot, by bicycle,
    by water, using a kayak, on horseback, so it’s about non-motorized means of
    transport.

    Luckily, in Romania, quite a few of the areas around the
    country are not very developed, so they somehow are in a natural condition
    which is closer to eco-tourism. Notwithstanding, according to Greener
    Association’s Loredana Pana, ecotourism should work according to a sound legal
    framework.


    Loredana Pana:

    Unfortunately, I don’t think there is a
    tendency or an encouraging trend at legislative and national level to support
    such eco-tourism destinations and I think we have the opportunity to do it
    since we’re still at the beginning, yet such destinations should be promoted
    more often.

    Ecotourism Destination is a concept that has
    been developed since 2012 by the Central Public Tourism Authority, in
    partnership with nationwide representative institutions and organizations. At
    that time, Romania was Europe’s first country to have launched such a
    recognition system of the ecotourism destinations. As we speak, there are seven
    officially recognized eco-tourism destinations. However, advocacy expert and Greener
    Association coordinator, Loredana Pana, invites us to explore an area which, even
    though it has not been officially recognized as such, can be the perfect
    destination for those who want to do green tourism.


    Loredana Pana :

    I will
    recommend, right now, the areas along the river Danube. We have many projects
    involving river Danube and the Danube Delta. The Danube Delta is an
    extraordinarily beautiful area it is a UNESCO world heritage site, it is unique
    around the world, thanks to the landscape the Danube forms as it flows into the
    Black Sea. We still have villages that are not touristic. I should like to
    recommend to your listeners to take a couple of days off and have boat rides,
    slowly, with as small boats as possible, and spend as much time as they can in
    those villages of the Danube Delta, being in direct contact with the local
    community. I don’t recommend that we go to a resort, which is somehow separated
    from the entire local community. The Danube Delta is a unique example from the
    viewpoint of multiculturality. There are over 12 ethnic groups living in the
    Danube Delta and Dobrogea and they are a good example of good practice as they
    have preserved their traditions and lived together for such a long time.


    The Greener Association has this week launched the
    Danube Eco-route.


    Loredana Pana :

    This is actually an idea we are going to
    continue to work on. It’s a 44-kilometre-long route on land and water
    around the city of Giurgiu. The route includes the city of Giurgiu and other
    four communes, Slobozia, Oinacu, Prundu and Gostinu. These 44 kilometres can be
    covered on bicycle, on foot or on horseback. It is important that we should not
    go there by cars or other motorized vehicles but enjoy the tranquility of
    nature and the fresh air. We have proposed this eco-route because we need green
    areas to use for entertainment and our psychological welfare, so to say. It is
    at one hour distance from Bucharest, a marvelous area the Danube creates in
    this region. In the south, for instance, there are no entertainment facilities
    on the Danube, like we have in the Delta, or where the Danube enters Romania,
    for instance.


    For those who want more centralized information
    concerning the access to this route, the Greener Association has a project in
    place.


    Loredana Pana:

    By the end of the year we want to
    create a virtual map with this Danube eco-route as it is important for people
    to have all the information they need, how to get access, how good the road is,
    if they can bring their children along etc. And we want to make that map
    public. I invite you to follow us at maimultverde.ro and on our social
    networks. We are going to post all the information than we can glean by the end
    of the year.


    Loredana Pană, expert advocacy and project coordinator
    with the Greener Association, has also met an increasing number of foreign
    tourists who have appreciated the lack of human intervention in these wild
    areas.


    Loredana Pana:

    Trekking routes through the mountain
    wilderness have been much appreciated. Transylvania with all that it has to
    offer is also very appreciated. Bucharest has become a travel destination for
    city breaks. And from the viewpoint of the environment and ecology, we have
    been running a new programme in Bucharest since last year. It is called
    ‘Outdoor’ and through it we are trying to promote the city’s less-known green
    areas to its citizens. There are also wild green areas, where people don’t have
    access at present, such as the lakes on the Colentina river. Back in the 60s,
    there were lots and lots of swimming pools there in what was dubbed as ‘the
    seaside of Bucharest’. Not anymore nowadays, you know. Bucharest can also
    become an eco-tourist attraction for Europe although we are quite far from this
    objective at the moment and there is no strategy to bring us to that
    direction


    However, there is an increasing tendency to come back
    to nature in the Romanian tourism and from this point of view the offer is very
    diversified. (EN & bill)



  • Sulina

    Sulina

    Comme vous l’avez déjà remarqué, on se fait un plaisir de vous inviter dans des endroits inédits que les membres de ce club considèrent comme des destinations de vacances idéales. En cinquième place dans le classement dressé par FIJET, la localité singulière de Sulina.Sulina est la ville la plus orientale de notre pays, une ville portuaire située à l’embouchure d’un des trois « bras » du Danube, celui de Sulina dans la mer Noire.

    C’est un endroit accessible uniquement par voie d’eau, avec deux types de transport : le bateau rapide et le bateau classique. Voyager avec ce dernier est un plaisir réel pour les amoureux de la nature, puisque ceux-ci ont vraiment le temps d’admirer les paysages uniques du delta. Journaliste de tourisme et de culture pour la revue Catavencii, Grig Bute a également crée des pages Facebook et Instagram et un chaine YouTube et Tiktok pour son émission « L’heure du Tourisme ». C’est pourquoi nous lui avons demandé de nous dire davantage sur ce lieu inédit : « Sulina est un endroit magique, si diversifié et différent, le mélange parfait d’ancien et de nouveau, de village et de ville, de Delta et de mer. Située aux confins de notre pays, elle vous permet de vivre une expérience touristique hors du commun. Sulina offre aux touristes intéressés la possibilité de découvrir son esprit à travers des vacances actives et uniques. Ainsi, la ville met à disposition des hébergements traditionnels, des propositions de restauration mettant en valeur la cuisine locale à base de poisson, des excursions en kayak et en bateau jusqu’à l’embouchure du Danube dans la mer, vers la baie de Musura, l’épave du navire Turgut ou l’île des oiseaux. Lors d’une visite au cimetière multiconfessionnel, unique en Europe, on peut découvrir les histoires immortelles de personnes venues du monde entier pour s’installer définitivement à Sulina. Ensuite, les expéditions aquatiques pour observer les oiseaux dans le delta du Danube, le lever et le coucher du soleil sont sans aucun doute des souvenirs mémorables, qui ne peuvent être vécus nulle part ailleurs. »

    Avec une hauteur de plus de 17 mètres et une forme tronconique, l’Ancien Phare de Sulina – aujourd’hui un musée – a été construit de 1869 à 1870. Au fil du temps, le bâtiment a subi quelques modifications, qui n’ont pas eu d’impact sur sa structure d’origine. L’exposition permanente organisée au sein du musée présente des aspects importants de l’évolution de la localité, en particulier pendant le fonctionnement de la « Commission européenne du Danube ». Dans le même espace sont présentés la vie et l’œuvre de deux personnalités emblématiques de l’histoire de la ville : l’écrivain Eugeniu P. Botez (connu sous le pseudonyme littéraire Jean Bart) et le chef d’orchestre George Georgescu. Au rez-de-chaussée du phare se trouve également une salle dédiée à la Commission européenne du Danube, organisme international mis en place après le Traité de Paris du 30 mars 1856. La Commission administre ce phare depuis 1879.

    L’usine d’eau est le plus haut bâtiment de la ville. La légende dit qu’en arrivant à Sulina à la fin des années 1890, la reine Wilhelmine des Pays-Bas est descendue du bateau en demandant de l’eau et, parce qu’on lui a apporté un verre d’eau du Danube, la Maison Royale des Pays-Bas aurait fait don de fonds pour la construction du Château d’eau et du réseau d’égouts de la ville. Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant que vous allez découvrir cet endroit unique en Roumanie et dans le monde entier, à bientôt pour une nouvelle destination !(Trad. Rada Stănică)

  • A la recherche des solutions contre les chacals trop nombreux

    A la recherche des solutions contre les chacals trop nombreux

    Les chacals,
    une espèce invasive en Roumanie, n’ont cessé de se multiplier ces derniers temps.
    Dans de nombreuses zones rurales, les habitants dénoncent le fait que ces animaux
    attaquent le bétail, alors que les spécialistes ont constaté que c’est à cause
    des chacals que le nombre des lièvres, des rongeurs, des chevreuils et des
    cerfs a commencé à baisser.






    Par exemple à
    Arad, dans l’ouest de la Roumanie, les habitants des zones avoisinant les
    forêts longeant la rivière de Mures se disent carrément terrorisés par le fait
    que le bétail commence à disparaître de leurs fermes. Plus encore, personne n’a
    plus le courage de quitter la maison après le coucher du soleil, les enfants en
    bas âge étant les plus vulnérables, apprend-on dans un reportage télévisé.






    Dans le sud
    de la Roumanie aussi, au département de Dolj, deux fermes d’ovins ont été récemment
    attaquées par des meutes de chacals, qui ont causé la mort d’une centaine de
    moutons. Selon les autorités locales, les chacals arrivent dans les villages
    puisqu’ils ont terminé de chasser la faune des prés et sont attirés par les
    déchets ménagers jetés dans la nature. Si bien que la préfecture du département
    de Dolj a demandé l’aval du ministère de l’Environnement de croître les quotas
    de chasse et la permission de chasser les chacals durant la nuit.


    Et ce n’est
    pas tout. Dans le sud-est du pays, l’Administration de la Réserve de la Biosphère
    le delta du Danube a signé un contrat de financement pour faire extraire de la
    zone, de manière contrôlée, 400 chacals. Le contrat a été attribué à l’Association
    départementale des Chasseurs et des Pêcheurs sportifs. Cela, après les nombreuses
    plaintes de la part des habitants de la zone, contre les chacals qui tuent leur
    bétail et détruisent leurs potagers, et demandes auprès des autorités de
    prendre des mesures pour réduire leur nombre. L’action est en plein déroulement.
    A noter que la chasse est interdite au delta du Danube, étant donné que c’est
    une réserve de la biosphère, incluse au patrimoine mondial de l’UNESCO.






    Les chacals sont arrivés aussi dans les monts
    de Macin, près du delta. Ici, l’Administration du Parc national des monts Macin
    a opté pour une approche différente, beaucoup plus écologique. Elle a lancé les
    démarches pour ramener une meute de loups dans le parc. Cette décision repose
    sur les études des spécialistes qui donnent pour cause de la multiplication
    incontrôlée des chacals notamment la diminution de la population de loups. S’y
    ajoute, sans doute, l’abondance de nourriture à retrouver dans la zone, comme
    nous le dit Viorel Rosca, le directeur du parc national des monts Macin.






    Viorel Rosca :
    « Les chacals ont trouvé un territoire libre, riche en sources de nourriture,
    parsemé d’endroits excellents pour se mettre à l’abri et pour se reproduire. Leur
    multiplication exponentielle, ces dernières années, a été favorisée par cet environnement
    favorable. Les dégâts qu’ils causent sont visibles, la faune locale ayant diminué,
    notamment pour ce qui est des populations de petits mammifères de Dobroudja. Et
    là, je pense notamment au souslik d’Europe ou au hamster de Roumanie, alors que
    parmi les oiseaux qui nichent au sol, c’est une espèce rare qui a été affectée,
    une espèce vulnérable et en danger au niveau européen : il s’agit de l’oedicnème
    criard. Ces dernières années, les gens n’ont tiré la sonnette d’alarme qu’au
    moment où ils ont perdu du bétail. C’est vraiment triste, on en parle souvent,
    mais les gens qui n’habitent pas dans ces lieux ne connaissent pas la réalité
    sur le terrain. Alors qu’il ne faut pas être un docteur en biologie pour se
    rendre compte à quel point la situation est alarmante et qu’il faut trouver des
    solutions pour y remédier. »







    Mais comment
    les loups pourront-ils résoudre le problème des chacals trop nombreux ? Viorel
    Rosca, le directeur du parc national des monts Macin, explique encore : « Les
    loups ne les attaquent pas directement. Mais la simple présence d’une meute de
    loups, soit 5-6 exemplaires, peut inhiber les chacals, notamment durant la
    période de reproduction. Le loup et le chacal ont la même période de reproduction,
    en février et mars, et la même période de gestation. Or, la simple présence des
    loups va inhiber la femelle chacal d’un point de vue hormonal. Alors, au lieu d’avoir
    8 petits, elle en aura 2 ou aucun. Donc, c’est la structure de la chaîne
    trophique qui change pour atteindre un nouvel équilibre. Personne ne souhaite
    qu’une espèce disparaisse, chaque espèce a son rôle dans ce circuit et cet
    équilibre naturel qui existe entre les espèces. Donc tout dépend du nombre d’individus
    de chaque espèce. C’est ainsi qu’il y aura un contrôle naturel, si vous voulez,
    de la population de chacals. »







    Voilà pourquoi,
    de l’avis de l’administration du Parc national des monts Macin, le loup est la meilleure
    solution pour tenir sous contrôle les effectifs de chacals qui ont causé de
    nombreux dégâts auprès des communautés de la zone. Selon Viorel Rosca, il a été
    prouvé dans de nombreuses zone de l’Europe, que là où 6 chacals ont été chassés
    et tués, 12 autres sont apparus puisqu’ils avaient plein de nourriture et aucun
    rival. C’est pourquoi, la chasse ne résout pas le problème.






    Avant de
    terminer, précisons que le chacal doré est un mélange de loup et de renard, un
    animal de taille moyenne, dont le corps a un mètre de longueur tout au plus et
    qui pèse 10 kilos environ. Selon le site « Romania neîmblanzita » (La
    Roumanie sauvage), il se nourrit de lièvres, rongeurs, chevreuils, oiseaux et
    leurs œufs, grenouilles, poissons, lézards, serpents et insectes. En Roumanie et
    en Bulgarie, les chacals attaquent souvent les troupeaux de moutons.

  • 06.03.2023

    06.03.2023

    Tokyo – Coup d’envoi aujourd’hui de la visite de trois jours que le président roumain, Klaus Iohannis, fait au Japon. Il a rencontré déjà les présidents des deux Chambres du Parlement nippon Hidehisa Otsuji, et respectivement Hiroyuki Hosoda. Les pourparlers ont porté sur le partenariat stratégique roumano-japonais et sur la situation sécuritaire régionale. Le partenariat stratégique ouvre de nouvelles opportunités de coopération dans les secteurs économique, commercial, de la recherche et de l’innovation, ont souligné les responsables japonais. Côté situation sécuritaire, ceux-ci ont souligné le fait que les deux Etats partageaient la même vision et la même approche et ont apprécié les actions et les efforts de la Roumanie de soutenir l’Ukraine, tant pour ce qui est de la situation des réfugiés que du transit des céréales. Mardi Klaus Iohannis sera reçu par l’empereur Naruhito. Le chef de l’Etat roumain et le premier ministre Fumio Kishida doivent signer à Tokyo une déclaration commune de partenariat stratégique, le fruit de cinq ans de consultations et de négociations à ce sujet.Après sa visite au Japon, Klaus Iohannis fera aussi une visite d’Etat au Singapour, la première d’un président roumain dans ce pays en 20 ans. Elle vise l’inauguration de plusieurs projets bilatéraux d’investissements alors que la Roumanie est le troisième fournisseur européen de services informatiques au Singapour.

    Motion – La Chambre des Députés doit débattre aujourd’hui de la motion simple à l’encontre du ministre du Travail, Marius Budăi, déposée par les élus de l’USR et par ceux du Parti de la Force de la Droite, tandis que le vote est prévu pour mardi. Initialement, la motion simple aurait dû être débattue la semaine dernière mais le vote a été reprogrammé à la demande du ministre qui était en visite en Espagne. Le ministre du Travail est accusé de ne pas avoir élaboré un projet correct d’élimination des régimes spéciaux de retraites et remettre constamment à plus tard la décision de supprimer ces privilèges. Les débats se déroulent alors que le projet visant les régimes spéciaux de retraites figure depuis un certain temps à l’ordre du jour du Parlement, mais actuellement les élus nationaux attendent que le ministère des Finances réalise une évaluation de l’impact budgétaire de cette mesure.

    Canal – Les experts de Roumanie et d’Ukraine se réunissent aujourd’hui pour décider d’un plan de mesures concernant le canal de Bâstroe sur le bras Chilia du Danube. Les travaux devraient commencer le 15 mars et devraient s’étendre sur une dizaine de jours. Et c’est également à Bucarest que sont attendus des responsables européens qui devraient collecter des informations sur le terrain dans ce dossier. Les autorités de Bucarest craignent que les travaux de dragage déroulés par l’Ukraine puissent avoir des conséquences négatives sur les écosystèmes du delta du Danube. Bâstroe ne fait pas partie du réseau européen de transport et ces travaux permettraient le transit des navires marchants de grande capacité. Conformément aux traités internationaux, le canal Sulina est l’unique ouvert au trafic maritime de marchandises dans le delta du Danube.

    TikTok – Les autorités roumaines envisagent d’interdire l’application TikTok installée sur les téléphones de travail des salariés des institutions publiques. Cette décision suit des mesures similaires adoptées par le Parlement européen et par la Commission européenne à cause des problèmes de sécurité cybernétique. Le ministre de la recherche, de l’innovation et de la numérisation, Sebastian Burduja, a récemment déclaré que l’interdiction de l’utiliser l’application chinoise est envisagée dans toutes les institutions de l’Etat. TikTok pourrait être interdit aussi aux Etats Unis. Les républicains ont déposé au congrès un projet de loi qui pourrait donner au président américain l’autorité d’interdire complètement cette application.

    Météo – Temps doux en ce début mars en Roumanie, notamment sur le sud et le sud-est. Ciel couvert sur l’ouest le centre et le nord, où des pluies sont attendues, notamment durant cet après-midi. Des précipitations mixtes – pluie/neige – sont attendus sur le nord, le centre, mais aussi sur l’est alors qu’en montagne des chutes de neige sont attendues. Les maximas vont de 4 à 13 degrés avec 9 degrés à Bucarest.

    Education – Les projets de prochaines lois de l’éducation nationale feront prochainement l’objet d’une procédure d’adoption. Les projets qui font toujours l’objet d’un débat public suscitent des réactions multiples de la part des associations d’élèves et de parents. Le Conseil national des élèves et la Fédération nationale des parents demandent de supprimer les examens d’admission au lycée qui aux termes des nouveaux lois pourraient être tenus afin de remplir 60% des places disponibles et critiques le ministère de l’éducation pour son refus d’analyser leurs propositions. Selon les représentants des élèves et des parents, une telle procédure d’admission au lycée ne fera qu’accentuer les différences entre les élèves et risque de provoquer un accès inéquitable des élèves aux lycées. Selon la ministre de tutelle, Ligia Deca, les principaux objectifs des nouvelles lois de l’éducation sont la qualité de l’enseignement et la réduction de l’analphabétisme fonctionnel.

  • Doku zum einzigartigen Stadtdelta in Văcărești in die Kinos gekommen

    Doku zum einzigartigen Stadtdelta in Văcărești in die Kinos gekommen

    Zu Beginn des 18. Jahrhunderts wurde in der entsprechenden Gegend eines der schönsten Klöster Osteuropas, das Văcărești-Kloster, errichtet, das nach der Machtübernahme durch die Kommunisten in ein Gefängnis umgewandelt wurde.



    Trotz zahlreicher Proteste von Persönlichkeiten aus dem Kulturbereich wurde das Văcărești-Kloster 1986 auf Anordnung des kommunistischen Präsidenten Nicolae Ceaușescu abgerissen. Einigen Restauratoren gelang es, die Fresken und Ikonen, die das Kloster schmückten, zu retten. Die Besitzer von Grundstücken und Häusern in dem Gebiet wurden enteignet, und das kommunistische Regime begann mit umfangreichen hydrotechnischen Arbeiten, die schlie‎ßlich aufgegeben wurden. Nach Berichten über das Vorhandensein einer beeindruckenden Anzahl von zum Teil seltenen Vogelarten und einer ausführlichen Fotodokumentation hat sich ein Team von Naturschutzgebiets-Experten 2012 an die Einrichtung eines Naturparks gemacht.



    Heute ist der Naturpark Văcărești dank des Ökosystems, das sich in unmittelbarer Nähe des Zentrums der Hauptstadt gebildet und entwickelt hat, eine der touristischen Attraktionen in Rumänien. Der Dokumentarfilm Delta Bucureștiului wurde in Rumänien auf dem TIFF (Transilvania International Film Festival, Cluj-Napoca) uraufgeführt, kam Ende September in die rumänischen Kinos und soll im kommenden Frühjahr auch in Frankreich Premiere feiern. Wir sprachen mit der Regisseurin Eva Pervolovici über die sehr persönlichen Memoiren – sie habe sich durch einen Wandteppich inspirieren lassen, den sie von der Künstlerin Lena Constante erhielt, die 1954 zu 12 Jahren Gefängnis verurteilt wurde.



    Alles begann mit diesem Wandteppich von Lena Constante, einer Freundin der Familie, die in den 60er Jahren in Văcărești und anderen Gefängnissen in Rumänien inhaftiert war. Dieser Wandteppich war für mich wie ein Ruf aus der Vergangenheit, er löste mein Bedürfnis aus, mehr über die Geschichte dieser inhaftierten Frauen zu lesen und ihre Geschichte zu dokumentieren. Der Wandteppich hat mich auch neugierig gemacht, und so stie‎ß ich auf das Buch <Die stille Flucht> von Lena Constante, und dank dieses Buches entdeckte ich, dass es noch andere Frauen gab, die in Văcărești inhaftiert waren, und einige von ihnen schrieben auf den ersten Blick merkwürdigerweise auf Französisch und veröffentlichten ihre Memoiren in Frankreich. Wir müssen jedoch bedenken, dass diese Bücher vor 1989 geschrieben wurden und die französische Sprache für diese Art von Memoiren sicherer für den Autor war. Ich möchte Adriana Cosmovici erwähnen, die das Buch Au Commencement etait la fin (1951) schrieb, das beim Humanitas-Verlag unter dem Titel . Die rote Diktatur in Bukarest.> erschien. Obwohl das Buch auf Rumänisch geschrieben wurde, erschien es zuerst in Paris, übersetzt von Monica Lovinescu, mit der Adriana Cosmovici ebenfalls sehr eng befreundet war.


    Adriana Cosmovici gelang in den 60er Jahren die Flucht nach Frankreich, also während des repressiven Regimes von Gheorghe Gheorghiu-Dej, bevor Ceaușescu an die Macht kam. Auch in Frankreich war es damals nicht ganz einfach, denn nicht nur die Franzosen, sondern die meisten Menschen im Westen hatten eine gute Meinung vom Kommunismus und hielten Andersdenkende für Faschisten. Umso wichtiger war die Hilfe von Monica Lovinescu, einer bekannten Produzentin bei Radio Freies Europa, die Lena Constante in jenen Jahren in Paris unterstützte. Neben den Büchern von Lena Constante und Adriana Cosmovici werden in der Dokumentation auch Zitate aus dem Roman <Le cachot des Marionettes – quinze ans de prison> / <Das Marionettengefängnis>.



    Man kann sich nirgendwo verstecken, wenn die Geschichte hinter einem her ist”, sagt die Erzählerin des Dokumentarfilms Delta Bukarest an einer Stelle, ein Satz, der ein mögliches Motto für den Film sein könnte. Eva Pervolovici habe sich bei ihrer Recherche auf die Erinnerungen der Häftlinge konzentriert.



    Auf diese Weise wurden die Informationen zusammengetragen, und der Film konzentriert sich auf die Aussagen der Frauen, obwohl das Gefängnis von Văcărești einen Flügel hatte, in dem auch Männer inhaftiert waren. Ich habe mich für einen Film entschieden, der auf den Erinnerungen der weiblichen Gefangenen basiert, weil ich das Gefühl habe, dass ihre Stimmen immer noch nicht genug gehört werden. Wir sprechen viel über Kriegshelden oder Helden des antikommunistischen Kampfes und fast nichts über Frauen, die ebenfalls enorm gelitten haben, oft aus einem nicht existierenden Grund. Einige von ihnen wurden einfach deshalb inhaftiert, weil sie sich zur falschen Zeit am falschen Ort befanden, wie Lena Constante, die nicht einmal politisch engagiert war.


    Ich hielt es für wichtig, diese Zeugnisse von Frauen, die gelitten und überlebt haben, aufzubewahren, denn es sind die Zeugnisse von sehr starken Frauen, von Kämpferinnen, die es geschafft haben, sehr harte und ungerechte Momente zu überwinden und am Ende etwas Gutes daraus zu machen. Dies war der Fall bei Lena Constante, die für ihre schriftlichen Zeugnisse, aber auch als bildende Künstlerin durch die von ihr geschaffenen Wandteppiche bekannt ist. Deshalb hat der Film auch etwas Optimistisches und Positives an sich, er erzählt von der Überlebenskraft dieser Frauen. Ich würde sagen, er ist auch eine Lektion darüber, wie wir sehr schwierige Momente im Leben überstehen können, indem wir das Beste aus diesen Erfahrungen machen.



    Eva Pervolovici ist auch die Regisseurin von Marussia, ihrem Spielfilmdebüt. Der 2013 erschienene Film wurde mit zahlreichen internationalen Preisen ausgezeichnet.

  • Le Delta de Bucarest – un nouveau film d’Eva Pervolovici

    Le Delta de Bucarest – un nouveau film d’Eva Pervolovici

    « Le Delta de
    Bucarest », le tout dernier documentaire signé par la réalisatrice
    roumaine Eva Pervolovici, vient de sortir dans les salles de cinéma de
    Roumanie. Vivant actuellement en France, Eva Pervolovici a confié aux actrices
    Sandrine Bonnaire et Ada Condescu la tâche de raconter à l’écran l’histoire
    d’un lieu particulièrement intéressant de la capitale roumaine. Ce fut là que
    le monastère de Văcăreşti, un des plus beaux du sud-est de l’Europe, fut érigé
    au début du XVIIIème siècle. Le lieu de culte allait disparaître en 1986, sur
    l’ordre du dictateur communiste Nicolae Ceausescu, malgré les protestations de
    nombreuses personnalités culturelles de l’époque. Quelques restaurateurs ont
    réussi à sauvegarder des fresques et des icônes de celles qui ornaient le
    monastère. Des propriétaires de terrains et d’habitations du quartier ont été
    expropriés pour faire place à un ouvrage hydrotechnique démarré et ensuite
    abandonné par le régime communiste. Au fil du temps, un grand nombre d’espèces
    d’oiseaux, dont certaines rares, ont trouvé refuge sur le site laissé à
    l’abandon. En 2012, une équipe de spécialistes en aires protégées s’est chargée
    d’y créer un parc naturel. A présent, le Parc naturel est une des attractions
    touristiques de Roumanie, grâce à l’écosystème formé et développé à proximité
    du centre-ville de Bucarest.

    Présenté en première en
    Roumanie au Festival international du film Transilvania (TIFF) de Cluj-Napoca, le documentaire Le Delta de Bucarest, de la
    réalisatrice Eva Pervolovici, est sorti dans les salles de cinéma de Roumanie à
    la fin du mois de septembre et rencontrera le public français le printemps
    prochain. La réalisatrice Eva Pervolovici s’est lancée dans cette démarche très
    personnelle, de récupération de la mémoire des lieux, après avoir reçu une
    tapisserie de l’artiste plasticienne Lena Constante, condamnée, en 1954, à
    douze ans de prison.


    Tout a été déclenché par cette tapisserie
    de Lena Constante, une amie de la famille, qui a été détenue à Văcărești et
    dans plusieurs autres prisons de la Roumanie des années 1960. Pour moi, sa
    tapisserie a été une sorte d’appel du passé ; elle a éveillé en moi le
    besoin de lire davantage sur l’histoire de ces femmes emprisonnées et de
    documenter leur histoire. Elle a aussi attisé ma curiosité et m’a conduite vers
    le livre « Evadarea tăcută/L’Évasion muette », de Lena Constante, qui
    m’a fait découvrir la réalité d’autres femmes enfermées à Văcărești, dont
    quelques-unes ont curieusement écrit leurs mémoires en français et les ont
    publiées en France. Mais il ne faut pas oublié que ces livres ont été écrits avant
    1989, lorsqu’il était plus sûr d’écrire en français ce genre de témoignages
    dangereux pour l’auteur. Je mentionnerais Adriana Cosmovici, qui a écrit « Au
    Commencement était la fin » (1951), un livre publié chez Humanitas sous le
    titre « La început a fost sfârşitul. Dictatura roşie la Bucureşti ».
    Ecrit en roumain, le livre est d’abord paru à Paris, la traduction en français
    étant assurée par Monica Lovinescu, une amie proche d’Adriana Cosmovici.
    Adriana Cosmovici a réussi à fuir la Roumanie dans les années 60 et à s’établir
    en France. C’était à l’époque du régime répressif de Gheorghe Gheorghiu-Dej,
    avant l’arrivée au pouvoir de Ceaușescu. Vivre en France n’était pas non plus
    simple, car les Français, tout comme une majorité d’Occidentaux, avaient une bonne
    opinion du communisme et considéraient que ceux qui pensaient différemment
    étaient des fascistes. Cela rend encore plus précieuse l’aide offerte par
    Monica Lovinescu, journaliste réputée de Radio Free Europe, qui avait soutenue Lena
    Constante à Paris. Outre les livres de Lena Constante et d’Adriana Cosmovici, dans
    mon documentaire j’emploie aussi des citations du roman « Le cachot des
    Marionnettes – quinze ans de prison.
    Roumanie 1949-1964/ Închisoarea marionetelor.


    « Il n’existe
    aucun endroit où se cacher quand l’histoire vient te chercher », affirme à
    un moment donné la narratrice dans le documentaire « Le Delta de
    Bucarest » – une phrase qui pourrait être le motto du film. Au fur et à
    mesure que sa documentation du sujet avançait, Eva Pervolovici a choisi de placer l’accent sur les souvenirs
    des anciennes détenues.


    J’ai fini par faire le tri de toutes les informations
    recueillies et le film se concentre sur les témoignages des femmes, même si la
    prison de Văcărești avait aussi une aile réservée aux hommes. J’ai fait ce
    choix parce que, dans mon opinion, la voix des femmes est encore trop peu
    écoutée. Nous parlons beaucoup des héros de guerre ou des héros de la lutte
    anticommuniste, mais nous ne disons quasiment rien des femmes qui ont elles-aussi
    souffert énormément, souvent pour des raisons inventées contre elles. Certaines
    femmes ont été emprisonnées tout simplement parce qu’elles se sont trouvées au
    mauvais endroit, au mauvais moment, comme ce fut le cas de Lena Constante, qui
    n’était même pas impliquée en politique. J’ai trouvé qu’il était important de préserver
    les témoignages de ces femmes qui ont souffert et qui ont survécu, car elles
    avaient beaucoup de force, elles étaient pugnaces et ont réussi à surmonter des
    événements très durs et très injustes et à réaliser, en fin de compte, des
    choses lumineuses. Lena Constante, par exemple, est connue et reconnue aussi
    bien pour ses mémoires écrites que pour ses tapisseries. C’est le côté
    optimiste et positif du film, qui parle de la force de survie de ces femmes,
    qui est en même temps une leçon. Cela nous montre comment surmonter les moments
    très difficiles de la vie et en tirer profit.


    Eva
    Pervolovici a également réalisé le film « Marussia », son premier
    long-métrage. Lancée en 2013, cette production a reçu de nombreuses récompenses
    internationales. (Trad. Ileana Ţăroi)



  • “De la ape poluate la ape curate – la Mahmudia în Delta Dunării”

    “De la ape poluate la ape curate – la Mahmudia în Delta Dunării”

    În 2016, la Mahmudia
    (Carasuhat) se finaliza primul proiect de reconstrucție ecologică din Delta
    Dunării. Artizanii acestuia au fost reprezentanții comunității locale,
    Consiliul Local Mahmudia, Administrația Rezervației Biosferei Delta Dunării și
    WWF – România. Finanțarea a fost asigurată prin fonduri europene. În esență,
    aproape o mie de hectare de teren agricol au fost reintegrate mediului natural
    al zonei. Amenajarea agricolă Carasuhat a fost realizată în anii 1985-1989,
    însă lucrările de construcții-montaj au fost sistate în 1990. Ca atare, în
    proporție de 70% aceasta nici măcar nu a funcționat potrivit scopului pentru
    care a fost realizată, dar nici nu a fost redată regimului natural.

    Lucrările
    de desecare efectuate au condus, însă, la dispariția ecosistemelor naturale și
    la transformarea lor în ecosisteme antropice. Parțial concesionată în prezent,
    incinta este exploatată agricol, dar o suprafață de 924 ha, aflată în
    proprietatea consiliului local Mahmudia, era utilizată ca pășune comunală.
    Aceasta nu prezența interes conservativ, astfel că s-a pretat foarte bine
    reconstrucției ecologice. Organizația de mediu WWF România s-a angajat să
    monitorizeze zona, pentru a vedea efectele redării acesteia naturii. Ultima
    inspecție a fost făcută chiar anul acesta, iar care au fost rezultatele ne
    spune Camelia Ionescu – managerul departamentului de ape dulci:

    Am dorit să vedem ce se întâmplă după un proiect de asemenea natură,
    practic transformarea dintr-un teren agricol din Deltă într-o zonă umedă,
    într-o zonă naturală. Să vedem cum natura revine și cum beneficiază oamenii,
    comunitatea din zonă. Rezultatele sunt foarte
    îmbucurătoare. Din punct de vedere al biodiversității a fost nemaipomenit ceea
    ce s-a întâmplat acolo, la Carasuhat, în zona reconstruită de aproximativ 1000
    de hectare. Practic, imediat după ce terenul a fost inundat, umplut cu apă, în
    câteva luni am văzut puzderie de păsări. În aprilie s-a făcut conectarea zonei
    cu Brațul Sfântul Gheorghe și, în iunie, când am fost la o primă monitorizare,
    acolo era plin de păsări. După 6 ani vă dați seama că lucrurile au evoluat în
    și mai bine.

    La ultima monitorizare a noastră am numărat chiar 7000 de
    exemplare de păsări din diverse specii – cam 55 de specii într-o singură
    vizită, în vara aceasta. Dincolo de păsări, am dorit să aflăm și cum a fost
    percepută această lucrare de către locuitorii din Mahmudia, pentru că chiar
    dacă obiectivul principal al proiectului a fost de îmbunătățire a condițiilor
    pentru specii, pentru habitatele protejate, am realizat un studiu să vedem care
    este impresia locuitorilor. Am aflat că în jur de 60 % din ei consideră că
    activitățile economice și în special turismul au crescut și asta s-a datorat și
    acestor lucrări de reconstrucție. Practic, vin mai mulți turiști, au
    posibilitatea să arate turiștilor Delta mult mai aproape de casa lor, de acolo
    unde sunt cazați. Și acest lucru într-adevăr este îmbucurător și cumva ne dă
    speranța că va încuraja și dezvoltarea viitoare și realizarea unor proiecte
    similare în Deltă.


    Această abordare este o
    propunere de alternativă la dezvoltarea locală, pe de o parte pentru refacerea
    zonelor umede, ameliorarea calității apei, stocarea sau atenuarea undelor de
    viitură, iar pe de altă parte a posibilităților oferite comunităților locale de
    a dezvolta activități eco-turistice, piscicole și agricole tradiționale. Despre
    eventuale proiecte similare ne vorbește tot Camelia Ionescu

    Delta înainte de revoluție a fost transformată în proporție de 30 % în
    terenuri agricole și sunt incinte agricole foarte mari care apar ca o rană pe
    harta Deltei. Acele zone clar pot fi redate, sau parțial redate, naturii, sau
    pot fi gândite astfel încât să producă pește care și acesta cumva lipsește și
    oamenii din Deltă și turiștii, pescarii menționează de fiecare dată că nu mai
    este pește cum a fost odinioară. Practic, zonele acestea care sunt agricole,
    unde se practică agricultură mai clasică, pot fi folosite pentru zonele acestea
    de a fi inundate și a produce pește. Din păcate au fost câteva decizii la
    nivelul Deltei chiar în ultimii ani, chiar ferme piscicole – fostele ferme
    piscicole, în jur de 5500 de hectare au fost transformate în terenuri agricole.
    Deci practic din a produce pește se produc diverse culturi agricole, ceea ce nu
    este normal pentru Deltă.



    Lucrările de
    reconstrucție au fost în așa fel gândite încât să ajute refacerea proceselor
    naturale și condițiilor de dezvoltare a unor habitate care susțin reproducerea
    naturală a peștelui, creșterea stufului, pădurilor și îmbunătățirea pajiștilor
    inundabile. Chiar dacă scopul principal al proiectului este îmbunătățirea
    biodiversității, în final această diversitate biologică este motivul pentru
    care localnicii și turiștii au pește în farfurie. Din aceste motive eforturile
    pentru reconstruirea zonelor umede trebuie să continue atât în Delta Dunării,
    cât și în amonte, în lunca Dunării Inferioare, spunea și Cristian
    Tetelea, specialist în lucrări de reconstrucție ecologică în cadrul
    WWF-România.


  • Life as an exhibition and exhibition as life

    Life as an exhibition and exhibition as life

    They are artists from Romania and
    Germany and decided to spend some time together during the pandemic as an alternative
    to the searching of an artist confined to an isolated space. And when 12
    artists spend time together speaking, cooking and working the result cannot be
    but an exhibition.




    Born out of life
    the exhibition itself is an illustration of life as it was felt by the group:
    private versus collective, general versus individual, spare time versus working
    hours. Curators Catinca Tabacaru and Daniela Palimariu talked to us about the project
    and the Staycation exhibition.




    Catinca Tăbăcaru: Staycation has been born out of the present pandemic, because we artists,
    like everyone else, had to find our own space to relax and be ourselves. We
    thought it as a meeting space and didn’t see it as an exhibition at first. It all
    started with a symposium we staged in July when six artists from Berlin and six
    from Romania got together and jointly with Daniela Palimariu from Sandwich and
    Rachel Monosov from CTG Collective we created a situation in which we stayed
    together for one week. 12 creative artists, one week together; we lived
    together, cooked bread and walked through the Vacaresti delta. We talked and
    talked, about the world and what is happening to the environment, about the
    pandemic and all.




    Daniela
    Pălimariu told us how the team involved with the aforementioned project got
    together.




    Daniela Palimariu: Each of the three partners in this project, I, Catinca and Rachel proposed
    a number of young emerging artists, some from Bucharest, some from Berlin. Some
    of them I knew pretty well, about the others I was just curious. Anyway, the
    group eventually started to take shape and some bonds were created. The
    relationship between us grew steadily because we had this time between the
    symposium in July and the exhibition that we have now. We wanted to bring
    together artists from various environments, with different approaches,
    committed artists, who want to get involved in this on a long term. Their
    commitment is visible in the way they work, they communicate, their
    professionalism. Those very young are highly educated and we can continue to
    develop this relationship on a long term.




    The
    aforementioned artists found the best ways to cooperate and communicate as Catinca
    Tăbăcaru told us:




    Catinca Tabacaru: I have participated in similar projects of this kind, which most of
    the time ended up in some frustration or tension of one kind or the other. However,
    this time because we were able to choose the artists ourselves and we wanted
    them to be smart, ambitious but with a good heart, we relied very much on this
    idea of slowing down a bit. We all had the feeling that life is hectic nowadays
    so we decided to take things easily for a while. We went together to the
    market, bought organic food from farmers, cooked some meals and tackled various
    issues, from private to general. We went for a stroll in the Vacaresti park,
    which was quite a slice. One of the artists who was from Taiwan got us together
    in a special kind of meditation, where we tried to experience some sort of collective
    rest and even collective dreaming if possible. It was an interesting experience
    one cannot quite often have as an adult. Children often sleep together, but we
    as adults not very often, you know. So we created an atmosphere where we can
    feel and listen more than we can talk or do, although it turned out to be a lot
    of talking eventually.




    Yen Chun Lin,
    Isabella Fürnkäs, Lexia Hachtmann, Bethan Hughes, Lera Kelemen, Barbara Lüdde,
    Catinca Mălaimare, Rachel Monosov, Daniela Pălimariu, Ana Pascu, Ioana Stanca,
    Ana-Maria Ștefan are the other artists involved with the project. The outcomes
    of their meetings will be on view by February 12th at the Catinca
    Tăbăcaru and Sandwich Malmaison Gallery. But what is the public going to see
    there? Here is Daniela Pălimariu again:




    Daniela Palimariu: The other space is Sandwich of Space, an extension of the Sandwich gallery
    opened in 2016 and the works on view here are various in both spaces. These two
    galleries have been fitted with size-specific installations but they also have
    on view paintings, sculptures, ceramics, video installations and a performance offered
    by Catinca Malaimare. There is only one
    exhibition but with two locations, which I might say aren’t different
    conceptually. Of course most of the works stemmed out of our summer experience as
    well as the relationship created back then. Many have specifically hinted at
    our group and the experience we enjoyed together, as the number 12 recurrently
    appears in some works and so do various images we shared back then. However,
    these aren’t very clear, very specific as every artist was left the freedom to
    interpret that experience as they wanted and that became visible in the works.




    The exhibition
    is the most visible part of the project and comes as a conclusion of the
    symposium held in the summer of last year, where the participants met and were
    introduced to the host-city Bucharest. However, the most important thing is that
    these young artists managed to find a functional way of surviving during a
    pandemic without losing themselves.


    (bill)

  • Les enfants – vecteur de transmission de la Covid-19

    Les enfants – vecteur de transmission de la Covid-19

    La Roumanie a enregistré des nombres record d’infections au SARS-CoV-2. La semaine dernière, le bilan a dépassé 168 000 nouvelles contaminations, le plus élevé depuis le début de la pandémie de Covid-19, tandis que la journée de mercredi a été marquée par le plus grand nombre de nouveaux cas enregistré en 24 heures – plus de 34 000. Les décès sont moins nombreux que lors de la vague pandémique de l’automne, mais cette fois-ci c’est l’évolution de la pandémie chez les enfants qui inquiète. Les établissements scolaires à travers le pays organisent les cours en présentiel, vu que les lits d’hôpital dédiés aux malades de COVID sont occupés à moins de 75%, dans tous les départements.

    Dimanche, 3 800 enfants ont été confirmés positifs, et ils étaient près de 36 000 sur l’ensemble de la semaine passée. Les enfants sont devenus un vecteur de transmission du nouveau coronavirus, le nombre de nouveaux cas augmentant de manière exponentielle d’un jour à l’autre, affirme la présidente de l’Association des médecins de famille du département de Ialomiţa (sud-est), Andreea Radu. « Il est bien connu que les petits transmettent très facilement la maladie, puisqu’ils évoluent dans de grandes collectivités. Bien que le variant Omicron semble avoir une évolution moins grave que les autres, notamment le variant Delta, on ne sait jamais dans quelle catégorie on est, si l’évolution sera bonne ou pas. », a-t-elle dit.

    Certains hôpitaux aménagent des sections de pédiatrie COVID pour traiter les cas graves d’infection chez les enfants. Le directeur de l’Hôpital départemental des urgences de la ville de Slobozia (sud-est), Liviu Patrichi, avertit contre la multiplication de tels cas. « Notre problème, qui est différent de ceux liés aux autres vagues de la pandémie, est le nombre élevé de cas pédiatriques moyens et légers. Nous avons aménagé une section de pédiatrie COVID, avec neuf lits, dont la capacité est celle assumée dans le plan de résilience. », a-t-il précisé.

    Le ministre de la santé, le médecin Alexandru Rafila, a conseillé aux parents qui souhaitent faire vacciner leurs enfants contre la COVID-19, de bien s’informer auparavant. Il a ajouté que l’immunisation des petits âgés de 5 à 11 ans se déroulait sans heurts, la bonne organisation du processus renforçant la confiance des parents. L’évolution à la hausse de cette vague de la pandémie se maintiendra dans les jours qui viennent, croit savoir le ministre Alexandru Rafila. Le nombre de malades hospitalisés s’accroit d’un jour à l’autre. Les complications, y compris les cas graves qui ont besoin de soins intensifs, sont provoqués en général par le variant Delta, confirmé dans environ 20% des nouvelles infections. Selon le ministre de la santé, d’ici environ deux semaines, le variant Omicron remplacera entièrement le variant Delta en Roumanie aussi, ce qui se traduira par moins de malades hospitalisés. Dans son opinion, cette vague de la pandémie sera la dernière à affecter gravement la santé publique, ce qui pourrait faciliter la reprise, au printemps, des activités les plus mises à mal par les restrictions imposées depuis deux ans, à savoir les événements publics et privés avec un grand nombre de participants. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Steep rise in Covid-19 cases

    Steep rise in Covid-19 cases

    Romania hit a new record this week in terms of new
    COVID-19 cases in 24 hours-over 34,000, with the number of tests conducted also
    going up significantly.




    We
    had predicted this development, caused by the higher transmission rate of the Omicron
    compared to previous variants of the virus. We still have severe cases caused
    by the Delta variant, which still accounts for 20 to 25% of the infections and
    which reflects in the number of patients in intensive care, the health
    minister Alexandru Rafila said.




    In
    fact, he expects the figure to skyrocket next week to over 40,000 daily
    infection cases. A downward trend in infection might begin only after February
    10, Rafila also said.




    In
    recent days, the testing capacity has increased substantially, as over 3,800 family
    doctors around the country have registered to provide tests, and in the capital
    Bucharest 30 test centres have been opened in hospitals. The authorities want this
    testing procedure extended across the country.




    The
    largest number of new cases is reported in Bucharest and in the counties of Timiş
    (south-west), Bihor (west), Iaşi (east) and Cluj (north-west). The number of
    patients in hospitals and in ICUs, as well as the number of related deaths, is
    also on the rise. Minister Alexandru Rafila warned that in certain counties the
    capacity of healthcare facilities is stretched to the limits. In Cluj county,
    68% of the hospital places set aside for COVID patients are filled, which is
    the highest occupancy rate in the country. According to the authorities, when
    this rate goes over 75%, schools will switch to online teaching.


    After
    the new record in COVID-19 cases, the health minister says that for the time
    being there are no reasons to panic and schools will stay open except for the
    places with clusters of at least 3 infections in each class.




    In
    this context, the authorities once again emphasise the importance of face
    covering, of physical distancing and other hygiene measures, as well as of
    vaccination.




    In
    fact, the National Public Health Institute has announced that over 85% of the
    COVID-related deaths reported last week in Romania were among unvaccinated
    patients, and over half of the Romanians who tested positive during the same
    period had not received the vaccine. Of the vaccinated people who got the virus,
    over half were either infected shortly after vaccination, or more than 6 months
    since receiving the last dose.




    Since
    the start of the vaccine roll-out in Romania, 50% of the adult population have
    received at least one vaccine dose, and the vaccination rate for Romania’s
    total population is near 42%. (A.M.P.)

  • Vaccination and anti-viral treatment in Romania

    Vaccination and anti-viral treatment in Romania

    The number of patients infected with Covid-19 in
    Romania is alarmingly increasing by the day. A new all-time high was registered
    on Wednesday then authorities announced over 43 thousand new cases, 5 thousand
    in Bucharest alone, the highest number of infections since the beginning of the
    pandemic. New record highs have been reported in other counties as well.




    According to Health Minister Alexandru Rafila,
    the high number of infections was expected and there are no reasons for people
    to panic. Rafila says that it has been for the first time when a large number
    of tests have been done in 24 hours.




    Alexandru
    Rafila: Roughly 110 thousand tests have been carried out allowing us to assess
    the evolution generated by the Omicron variant, which is more transmissible
    than the previous variants. We continue to have severe cases caused by the
    Delta variant, which is still present in Romania, where it accounts for 20-25%
    of those infected, most of them being presently treated in ICUs.




    Also on Wednesday, Romania kicked off a vaccination campaign for
    children with ages between 5 and 11. According to army physician Valeriu
    Gheorghita, in charge of Romania’s vaccine rollout, the vaccines approved and
    authorized for this age bracket are safe, effective and can prevent over 90% of
    the infections. 230 vaccination points have been set up across the country for
    this campaign, which is using the vaccine produced by the well-known
    pharmaceutical company Pfizer/BioNTech, which
    has got the approval for the population above 12 years. Experts have underlined
    that in order to get immunized, children must have the approval of their
    parents or their legal trustees, who must fill in a special form.




    Valeriu Gheorghiţă says that at present, in
    Romania, out of the 7 thousand people treated in hospitals, roughly 10% are
    children and people under 18 years, and the vaccine prevents the largest number
    of severe cases and deaths. However, the interest of the Romanians in getting
    the vaccine remains low with a little over 8 million who got the first jab, 7.9
    million fully vaccinated and over 2.3 million with the booster. Authorities
    have again reminded people that the vaccine is the best way to stop the Covid-19
    pandemic.




    According to minister Rafila, the first
    quantities of Molnupiravir, a drug prescribed to the high-risk patients
    infected with the novel coronavirus in hospitals and other treatment facilities
    could arrive in Romania late this week. In his opinion, the medicine will have
    a positive impact, by reducing the pressure on ICUs as well as the number of
    fatalities.


    (bill)





  • 16.760 cazuri noi de persoane infectate cu SARS-Cov-2

    16.760 cazuri noi de persoane infectate cu SARS-Cov-2

    16.760 cazuri de persoane pozitive cu SARS-COV-2 au fost înregistrate în România, în ultimele 24 de ore.. Numărul de cazuri zilnice de COVID-19 s-a dublat în ultimele 24 de ore, în ziua precedentă înregistrându-se 8.118 de persoane infectate cu noul coronavirus. Au fost efectuate peste 88.000 de teste, a informat, marţi, Grupul de Comunicare Strategică (GCS).

    1.697 dintre cazurile noi sunt la pacienţi reinfectaţi, testaţi pozitiv la o perioadă mai mare de 180 de zile după prima infectare.

    În ultimele 24 de ore au fost efectuate 28.750 de teste RT-PCR (16.437 în baza definiţiei de caz şi a protocolului medical şi 12.313 la cerere) şi 59.269 de teste rapide antigenice.

    Până marţi, pe teritoriul României, au fost înregistrate 1.928.306 de cazuri de infectare cu noul coronavirus, dintre care 22.316 sunt la pacienţi reinfectaţi, testaţi pozitiv la o perioadă mai mare de 180 de zile după prima trecere prin boală.

    1.784.107 de pacienţi au fost declaraţi vindecaţi.

    Până azi, la nivel naţional, au fost prelucrate 11.419.097 de teste RT-PCR şi 6.671.266 de teste rapide antigenice.

    Distinct de cazurile nou confirmate, în urma retestării pacienţilor care erau deja pozitivi, 764 de persoane au fost reconfirmate pozitiv cu SARS-CoV-2.

    617 cazuri COVID cu varianta Omicron a SARS-CoV-2 au fost confirmate în România până la data de 16 ianuarie, a informat, marţi, Institutul Naţional de Sănătate Publică (INSP), potrivit căruia în săptămâna 10 – 16 ianuarie, au fost confirmate 322 de cazuri cu varianta Omicron.

    Până la data de 16 ianuarie, au fost raportate la INSP – CNSCBT un număr de 8.845 de secvenţieri, dintre care 431 în ultima săptămână. Cele 431 de secvenţieri au fost raportate de Institutul Cantacuzino (265) şi de Institutul Matei Balş (166).

    Au fost confirmate 8.238 de cazuri cu variante ale SARS-CoV-2 care determină îngrijorare: 5.865 cu varianta Delta şi 617 cu Omicron. Până la data de 16 ianuarie, rata de confirmare cu variante care determină îngrijorare a fost de 93%.

    108 dintre cele 5.865 de cazuri COVID cu varianta Delta au fost confirmate în ultima săptămână.

    70 decese (29 bărbaţi şi 41 femei) au fost raportate în ultimele 24 de ore la pacienţi infectaţi cu noul coronavirus, potrivit GCS.

    Dintre cele 70 decese, unul a fost înregistrat la categoria de vârstă 30-39 ani, unul la categoria de vârstă 40-49 ani, 11 la categoria de vârstă 50-59 ani, zece la categoria de vârstă 60-69 ani, 26 la categoria de vârstă 70-79 ani şi 21 la categoria de vârstă peste 80 ani.

    67 dintre decesele înregistrate sunt ale unor pacienţi care au prezentat comorbidităţi, un pacient nu a prezentat comorbidităţi, iar pentru doi pacienţi nu au fost raportate comorbidităţi până în prezent.

    Din totalul de 70 de pacienţi decedaţi, 60 au fost nevaccinaţi şi zece vaccinaţi. Pacienţii vaccinaţi aveau vârste cuprinse între 40 şi 49 ani şi 70 şi 79 ani şi prezentau comorbidităţi.

    Au fost raportate cinci decese anterioare intervalului de referinţă, survenite în judeţele Bacău, Călăraşi şi Gorj, în luna decembrie 2021.

    59.327 de persoane diagnosticate cu infecţia cu SARS-CoV-2 au decedat în România, de la începutul pandemiei.

    4.218 persoane infectate cu SARS-CoV-2 sunt internate în unităţile sanitare din ţară, dintre care 348 sunt copii, a anunţat, marţi, GCS.

    La ATI sunt internaţi 487 de pacienţi, iar 11 sunt copii.

    Dintre pacienţii internaţi la terapie intensivă, 54 sunt vaccinați anti-COVID.

    Conform datelor existente în aplicaţia alerte.ms, la nivel naţional, există 1.630 de paturi de ATI destinate pacienţilor COVID-19, dintre care 367 în Bucureşti.

    Pe teritoriul României:

    64.071 de persoane confirmate cu infecţie cu noul coronavirus sunt în izolare la domiciliu;

    4.513 în izolare instituţionalizată;.
    66.905 de persoane se află în carantină la domiciliu şi în carantină instituţionalizată – 30.

    În ultimele 24 de ore, au fost înregistrate 6.894 de apeluri la numărul unic de urgenţă 112 şi 625 la linia TELVERDE (0800 800 358), deschisă special pentru informarea cetăţenilor.

    În ultimele 24 de ore au fost aplicate 1.378 de sancţiuni contravenţionale, în valoare totală de 322.449 lei, ca urmare a încălcării prevederilor Legii 55/2020 privind unele măsuri pentru prevenirea şi combaterea efectelor pandemiei de COVID-19, a informatGCS.

    Prin structurile abilitate ale Poliţiei, a fost întocmit un dosar penal pentru zădărnicirea combaterii bolilor, faptă prevăzută şi pedepsită de art. 352 din Codul penal.

    Sesizările privind încălcările normelor de protecţie sanitară pot fi făcute la TELVERDE 0800.800.165, operaţionalizat de Ministerul de Interne, apelurile fiind preluate de un dispecerat în sistem integrat şi repartizate structurilor teritoriale pentru verificare, precizează GCS.

  • Decaying landscape

    The place
    is an anthropic lake in the Văcărești neighbourhood, in the south-west of the
    city. Spreading nearly 200 hectares, the lake was originally designed as part
    of the complex engineering works on the river crossing Bucharest, Dâmbovița, and
    was supposed to be part of the flooding defence system designed in the
    communist years.


    Its construction
    required the demolition of one of Bucharest’s most beautiful religious
    buildings, the Văcărești Monastery. The original project went unfinished after
    the fall of the communist regime in Romania in 1989. In the years that
    followed, the area was reclaimed by nature, and turned into a genuine delta-with
    diverse vegetation and animals ranging from birds to fish to foxes, rabbits,
    otters and so on. The Văcărești Delta grew into a stable ecosystem, and a habitat
    for protected species. In 2015, the Văcărești Delta was declared a nature park
    (Văcărești Nature Park)-a protected nature area and the first urban nature park
    in Romania.


    This October
    the Văcărești Nature Park played host to a project entitled Decaying Landscape,
    designed to bring people, nature and art closer together. We talked to the
    project manager and curator Gabriela Mateescu about the organisation of the
    event and the ideas on which it was based:


    Gabriela
    Mateescu: Placed in the urban nature scenery of the Văcărești Delta, this
    project called Decaying landscape is a cross-disciplinary artistic
    cooperation and at the same time a research effort resulting in performances, land
    art works and site-specific installations. The event was organised by Nucleus
    0000 Association and co-financed by the Bucharest City Hall via ARCUB, as part
    of a programme entitled Bucharest: open city 2021. Bucharest is a city
    suffocated by concrete. But among the heavy slabs outlining the city, nature
    claims its place. On the site of the long abandoned, communist-era artificial
    lake of Văcărești, an ecosystem has formed over the past 30 years, with no
    human intervention whatsoever, right at the heart of the country’s largest
    urban settlement. Grown into a true delta, an autonomous ecosystem in the
    middle of Bucharest, the Văcărești Park is the right place to contemplate the state
    of nature and the effects of human intervention.


    Condensing an
    entire universe into a micro-space, artists from various fields have deconstructed
    post- and trans-humanist theories in the language of contemporary art. Gabriela
    Mateescu told us more about the participants in the Decaying Landscape
    project:


    Gabriela
    Mateescu: On the 24th October, people were invited to walk
    around and discover the works of female artists Roberta Curcă, Mălina Ionescu,
    Gabriela Mateescu, Andreea Medar, Kiki Mihuță, Marina Oprea. Lost in the
    landscape were also the students of a performance workshop called microRave -
    attempts at becoming a landscape, coordinated by Andreea David, Maria
    Baroncea, on music written by Chlorys. A week before the event, we invited
    youth from Bucharest interested in art to come to the Delta for a dance
    performance workshop, taking advantage of the last sunny days of autumn. To help
    the visitors in their search, we put together a map with the GPS coordinates of
    the works, and mounted them at the Delta entrances and among the works. We also
    had 3 guided tours where the public walked the arts route together with the
    artists and the organisers. The installations were collected the next day, to
    keep the area unaltered.


    The artistic
    concept involved a hybrid space-brought to life by both the daily urban excitement
    and by the noises of the delta in the heart of the city. This area was
    temporarily revived in order to plead its own cause-a cultural function, to be
    precise-as the most appropriate place for contemplation, a means to reconnect
    with nature, a possible meditation on the harmful effects of improper human
    intervention on nature. Gabriela Mateescu also gave us some details on the public
    and their responses to the project in the Văcărești Delta:


    Gabriela Mateescu:
    Apart from the regular public of artistic events, we had people simply going
    out for a walk on a sunny day, who thus had an opportunity to see random works
    of art, which they were amazed with and interested in. And their curiosity was met
    by the explanations given by the artists and the project team. (tr. A.M. Popescu)