Tag: Delta

  • Projet de développement des communautés rurales du Delta du Danube

    Projet de développement des communautés rurales du Delta du Danube

    Unique zone deltaïque à être classée Réserve de la biosphère sous l’égide de l’UNESCO, le delta du Danube est le troisième au monde pour ce qui est de la richesse de sa biodiversité, après la Grande barrière de corail et l’archipel des Galápagos.



    Malgré l’énorme potentiel touristique de la contrée, ses habitants sont très pauvres. Ils manquent de tout élément de confort, comme l’eau potable ou les réseaux d’assainissement, n’ont pas d’emplois ni ne bénéficient de soins de santé. Economiquement défavorisée, cette zone a donc besoin de projets de développement durable et de l’appui des autorités.



    La mise en valeur des métiers artisanaux et des traditions locales, les excursions sur les lacs et les canaux, la cuisine du terroir à base de poissons, ce ne sont que quelques-unes des activités censées augmenter les chances de développer cette région. Malheureusement, l’offre en matière de services de qualité n’est pas très riche. Cela s’explique notamment par l’absence d’une infrastructure adéquate et du personnel qualifié du secteur touristique.



    Puisque de plus en plus de touristes du pays et de l’étranger s’intéressent aux vacances passées au cœur de la nature, l’Association « Ivan Patzachin — Mila 23 » propose une nouvelle modalité de faire du tourisme dans le delta du Danube. Un tourisme responsable qui établisse un équilibre entre d’une part la valorisation du patrimoine (biodiversité, traditions, communauté de pêcheurs), de l’autre le volet économique se traduisant par un tourisme de qualité, qui rapporte de l’argent.



    Il s’agit du projet « Lotca Habitat: Pescaturism în Delta Dunării », « La Barque à rames – habitat — Tourisme de pêche dans le delta du Danube », un concept nouveau en Roumanie, mais très répandu déjà en Europe. Détails avec Teodor Frolu, vice-président de l’Association « Ivan Patzachin — Mila 23 »: « Il s’agit d’offrir au visiteur l’expérience d’une demi-journée ou d’une journée passée aux côtés d’un pêcheur. Ils vont ensemble à la pêche, en utilisant les barques à trames traditionnelles, appelées lotci. Comme il existe plus d’un endroit propice à la pêche, cette activité est également un loisir, car elle s’accompagne de belles promenades aussi. Ensuite, une fois le poisson capturé, touriste et pêcheur vont ensemble chez ce dernier et se mettent à le cuisiner selon les recettes traditionnelles. Le poisson devient ainsi un produit à valeur ajoutée, économiquement parlant. Bref, on a affaire à un séjour différent, inoubliable pour tout visiteur venu de Roumanie ou d’ailleurs ».



    Les représentants de l’Association « Ivan Patzaichin Mila 23 » ont passé en revue les bénéfices de ce projet. Teodor Frolu :« La pression sur les populations de poissons baissera parce que la quantité du poisson pêché diminuera. Tout poisson pêché dans le delta sera intégré au circuit économique, c’est-à-dire vendu aux touristes à un prix plus élevé puisqu’il sera cuisiné. Donc en pêchant moins, le pêcheur gagne plus. La deuxième chose très importante est liée au fait qu’il est question d’un service spécifique de tourisme écologique : la mise en valeur d’une composante importante des traditions locales, du patrimoine local. Peu de monde sait que la gastronomie fait partie du patrimoine immatériel d’une région, qu’elle compte parmi les valeurs de la région. Puis, ce projet produit une source alternative de revenus à la pêche pour les pêcheurs du delta. Et même si la quantité de poisson qui part du delta a baissé, la communauté de pêcheurs accrédités compte toujours près de 1800 personnes. Si au moins une partie d’entre eux diversifient leur activité, c’est un gain pour la région et pour la communauté. »



    Cinq familles de pêcheurs font déjà partie de ce projet. A partir de ce printemps, ils sont prêts à offrir aux touristes la possibilité d’expérimenter la vie d’un pêcheur de la Réserve. La barque à rames a été conçue pour transporter 10 personnes et le moteur de 5 chevaux peut lui conférer une autonomie d’environ six heures, à une vitesse de 8 km/h. Durant les voyages en canot traditionnel, les touristes ont l’occasion d’observer et de photographier les oiseaux, une passion de plus en plus répandue dans le delta du Danube, puisque cette région est un véritable paradis des oiseaux et des poissons.



    Le delta du Danube reçoit la visite de plus de 325 espèces d’oiseaux, dont 70 non-européennes. C’est ici qu’arrive chaque printemps le pélican, véritable symbole du delta du Danube, qui forme la colonie la plus nombreuse d’Europe. Le delta est vraiment spectaculaire au printemps, affirment les ornithologues. C’est pendant cette saison que la migration a lieu, et que le delta est envahi par des oiseaux venus d’Afrique et du bassin méditerranéen. Et c’est toujours au printemps que l’on peut écouter les chants des oiseaux puisque la saison de reproduction s’achève au mois de juin. En avril-mai, on a affaire à une véritable explosion de vert. Les roseaux poussent et les nénuphars s’emparent des lacs. Par ce projet les représentants de l’association souhaitent créer un modèle qui serait ensuite répliqué à travers le delta. A la fin du projet, ils vont réaliser un film de présentation de la manière dont cette activité de pêche et de tourisme fonctionne. Une caravane se rendra dans une dizaine de localités du delta pour rencontrer et parler aux représentants des communautés de pêcheurs, afin de répéter l’expérience des pêcheurs de Mila 23 dans d’autres communautés similaires. Teodor Frolu : « Nous leur assurons de l’assistance et nous allons emmener des experts censés les aider à mettre sur pied leur propre offre touristique. Nous mettons à leur disposition trois barques que nous avons imaginé en tant qu’embarcations touristiques. Nous voulons que le canot appelé lotca devienne une sorte de gondole vénitienne du delta du Danube. En Italie, tout touriste de passage par Venise s’est pris en photo près d’une gondole. C’est ce que nous souhaitons voir aussi dans le delta du Danube. La lotca devrait devenir peu à peu un point d’attraction traditionnel, ainsi qu’un service touristique. »



    Le projet « Lotca Habitat: Pescaturism în Delta Dunării » est financé par l’Agence allemande de coopération internationale par le biais de la plate-forme de coopération dans le domaine du tourisme de la région du Danube. Le projet démarré en octobre 2014 devrait s’achever en juillet 2015. Il dispose d’un budget de près de 30 mille euros, dont 25% provient de la part de l’association Ivan Patzaichin-Mila23.

  • La rétrospective touristique 2014

    La rétrospective touristique 2014

    Les premières éditions 2014 de notre voyage radiophonique à travers la Roumanie étaient consacrées au jeu concours intitulé « Depuis la route du vin à celle des voïvodes ». Le concours, qui nous a emmenés au comté de Prahova, a été inspiré par les programmes de promotion touristique « La route des fruits », « La route du vin » et « La route des voïvodes » organisés par le Conseil départemental de Prahova. Nous avons reçu de votre part 606 réponses correctes au questionnaire. Le Grand Prix a consisté en un séjour pour deux personnes, de 9 nuitées, du 18 au 26 octobre 2014, dans le département de Prahova. Un séjour qui a permis aux deux heureux gagnants, Philippe Sonnet et à son épouse Cynthia Marie Rosewicz, de Belgique, de connaître les attractions touristiques, culturelles et historiques de cette région.



    Le 15 juillet 2014, s’est achevé un autre jeu concours organisé par RRI. Intitulé “ Miliţa Petraşcu, génération Brancusi ”, il a été consacré au célèbre sculpteur Constantin Brancusi et à une de ses élèves, non moins connue, Miliţa Petraşcu. Le Grand prix a été un séjour pour une seule personne, de 6 nuitées, pension complète, dans la seconde moitié du mois d’août 2014, dans le département de Gorj, région d’origine du sculpteur Constantin Brancusi. Le nombre de réponses correctes à notre questionnaire (199) a été considérable, vu que ce jeu concours s’est déroulé pendant un seul mois. Notre auditeur Jean-Marc Olry, de France, le gagnant désigné par tirage au sort a eu l’occasion d’admirer les créations de Brancusi se trouvant à Târgu Jiu, de visiter la maison musée de l’artiste et bien d’autres attractions culturelles, touristiques et historiques de la zone.



    Au printemps 2014, nous vous avons présenté les offres hors saison de la côte roumaine de la Mer noire, mais aussi les paquets touristiques pour la XXXIe édition du Salon du tourisme roumain, qui s’est tenu du 13 au 16 mars à Bucarest. Ensuite, on vous a fait part des offres les plus intéressantes en matière de tourisme rural au Maramures et invité à flâner ensemble dans la ville de Iasi. Située dans le nord-est du pays et surnommée aussi « la ville des sept collines », Iasi est une des destinations les plus attractives, grâce à ses nombreux objectifs historiques, culturels et centres de loisirs. Iaşi est synonyme d’histoire, d’art, de sciences et d’innovation. Qu’il s’agisse de l’ancienne culture de Cucuteni ou des grandes familles de boyards, la ville de Iaşi a toujours joué un rôle de première importance dans l’histoire de la Roumanie.



    Au mois d’avril, nous vous avons invité à fêter Pâques en Roumanie. L’occasion de découvrir nos traditions et coutumes liées à cette fête. Les maisons sont nettoyées et ornées pour la fête, et les ménagères préparent les délices culinaires traditionnels. Le rôti d’agneau, la terrine d’agneau, la galette de Pâques et les œufs colorés sont les vedettes de cette fête. Sans oublier les cozonaci, les sarmale ou d’autres spécialités, selon la région.



    Aux passionnés de tourisme d’aventure, nous avons lancé l’invitation de visiter Arsenal Park, un parc à thématique militaire, situé sur une propriété de 88 ha, à Orăştie, dans l’ouest de la Roumanie. Il propose des jeux de paintball ou d’airsoft, un musée militaire et une zone de spa moderne. Territoire d’aventure, camp d’entraînement, adrénaline, oasis de détente, tout cela est à retrouver dans ce parc thématique.



    Toujours au printemps, nous avons fait le tour de la capitale, Bucarest, puis nous nous sommes dirigés vers le delta du Danube. Nous avons également exploré ensemble les grottes de Roumanie et parlé de l’ouverture de la saison estivale.



    Eu début de l’été, nous roulions sur la route appelée Transfăgăraşan, une des plus spectaculaire du pays et d’Europe. Elle traverse le plus haut massif de Roumanie, les Monts Făgăraş, situé au centre du pays. Si pour les chauffeurs, un voyage sur le Transfăgărăşan est un véritable défi, pour le reste de la famille c’est un véritable spectacle. Les paysages qui s’étalent d’un côté et de l’autre de la route sont époustouflants. Pour leur part, les gîtes de la région proposent des services de plus en plus variés. C’est une destination pour toute la famille, mais recommandée aux chauffeurs chevronnés et surtout passionnés des quatre roues. Transfăgărăşan est d’ailleurs considéré par des publications spécialisées renommées comme étant la meilleure route au monde pour conduire la voiture.



    En début de saison estivale, nous avons passé en revue les atouts de la côte roumaine de la Mer noire. En dehors d’être un endroit idéal pour les bains de soleil et les baignades, le littoral roumain offre aux visiteurs un large éventail de loisirs : on y découvre la Dobroudja, avec ses caves, ses vignobles et ses vins, avec ses monuments historiques et ses monastères, ainsi que le Delta du Danube, qui est tout près. A cela s’ajoutent les séjours de remise en forme, les clubs de nuit, un delphinarium, un parc aquatique et un haras, où l’on peut pratiquer l’équitation, ainsi qu’un village de vacances qui fait les délices de tous.



    Toujours pendant l‘été 2014, nous avons parlé du Golden Apple” (La Pomme d’Or). Cette récompense internationale de lindustrie touristique est décernée par la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme (FIJET) à des destinations touristiques d’excellence. C’est la ville de Târgu Jiu, dans le sud de la Roumanie, qui s’est vu décerner cette distinction. La présence à Târgu-Jiu des sculptures monumentales de Constantin Brancusi a pesé lourd dans la décision prise par la FIJET.



    L‘automne venu, nous nous sommes penchés sur ce paradis des oiseaux, cet endroit unique en Roumanie et en Europe, qu’est le Delta du Danube. L’occasion d’explorer des forêts présentant un aspect tropical et de découvrir la cuisine du terroir. Ensuite, nous nous sommes baladés dans les rues de la ville d’Oradea, nous avons parlé du premier cluster de tourisme au monde destiné aux jeunes. Il s’agit d’un partenariat public-privé qui vise à attirer les jeunes touristes de l’étranger. La dernière édition 2014 de notre rubrique Radio Tour a été consacrée, bien évidemment, au tour des plus beaux marchés de Noël de Roumanie et aux paquets touristiques les plus attractifs pour les fêtes de fin d’année.



    Voilà, chers amis pour cette rétrospective. N’oubliez pas, de nouvelles choses restent encore à découvrir sur les destinations touristiques les plus intéressantes et inédites de Roumanie. Bonne année 2015! (trad. Mariana Tudose)

  • Jean – Fraçois Meile (France) – La pêche en Roumanie

    Jean – Fraçois Meile (France) – La pêche en Roumanie

    Quels sont les atouts de la Roumanie point de vue pêche par rapport à d’autres Etats européens ?


    Mugurel Ionescu: “En Roumanie, l’attraction du delta du Danube est dominante. Au delta, on retrouve une diversité extrême d’espèces particulièrement bien représentées, et la plupart des étrangers sont attirés par cette région. Ces 10-15 dernières années, un certain type de bassins piscicoles appelés « carpodromes » sont apparus, que les gérants ont peuplé de poissons de grande taille, c’est une branche de la pêche sportive, et il y a même des championnats mondiaux de pêche à la carpe. Dans cette branche, nous sommes bien représentés aussi ; et nous l’étions aussi pour la pêche dans des cours d’eau de montagne, mais depuis que des micro-centrales hydrauliques ont été construites et depuis la canalisation des cours d’eau dans des tubes, cette activité a décliné de beaucoup”.



    Qu’en est-il des championnats de pêche sportive organisés par l’AGVPS ?


    Mugurel Ionescu: “L’Association générale des chasseurs et des pêcheurs sportifs de Roumanie est membre de la Confédération internationale de pêche sportive depuis 53 ans, et elle a pris part, organisé des championnats nationaux et internationaux de pêche sportive. Une soi-disant Fédération de pêche sportive est apparue ces dernières années, par des documents que nous estimons faux, et elle essaie d’occuper notre place dans la hiérarchie mondiale. Nous essayons donc de résoudre ce problème et récupérer et voir reconnaître notre tradition”.



    Peut-être que je ne suis pas la seule qui ne connaît pas la différence entre la pêche sportive et la pêche récréative. Mugurel Ionescu explique que la pêche sportive se fait dans le cadre d’une compétition organisée, avec des stands, des arbitres, avec l’évaluation de la quantité de poisson, un classement, des coupes et des médailles. Pour la pêche récréative, le pêcheur ou la pêcheuse va avec sa famille au bord de l’eau et ils pratiquent la pêchent en tant que loisirs. Bien sûr, dans les compétitions sportives, le poisson est libéré, et s’il est maltraité, cela entraîne des pénalités pour celui qui l’a capturé.



    Notre auditeur français demande quels sont les poissons pêchés préférés des Roumains.


    Mugurel Ionescu: “Il y a plusieurs catégories de poissons et chacune se prête à un certain style de pêche. Il y a la pêche sportive à la carpe, pratiquée tant par les sportifs que par ceux qui pratiquent la pêche comme loisirs, nous avons beaucoup de bassins piscicoles peuplés par ce poisson et d’où il peut être extrait ou jeté à l’eau. La pêche sportive aux poissons prédateurs est également très bien représentée ; cela, c’est une autre catégorie de pêcheurs, adeptes d’une pêche dynamique, en mouvement donc, notamment au delta du Danube, mais aussi dans des bassins piscicoles aménagés. La 3e catégorie, c’est la pêche au coup, la plus pratiquée en tant que loisirs, parce qu’elle ne présuppose pas de connaissances ni un équipement technique particulier”.



    Notre auditeur français souhaite savoir si les Roumains pêchent au coup, au lancer, au vif, de la berge ou en barque, et pêchent-ils également la carpe de nuit ?


    Mugurel Ionescu: “Oui, les Roumains pêchent par toutes ces méthodes, et beaucoup en barque, sur le Danube, au silure, dans des coins que les locaux connaissent. Au delta et sur le Danube, la pêche est pratiquée de la barque à raison de 80%. Oui, la pêche à la carpe de nuit est également pratiquée ; il n’y a pas d’interdictions à ce propos pour la nuit, dans les eaux naturelles et dans les bassins piscicoles administrés. Dans ces derniers, la pêche a lieu selon les règles du concessionnaire, de l’administrateur ou du propriétaire”.



    Notre auditeur est également intéressé de savoir s’il y a des étangs privés avec cabanon où les gens passent leurs fins de semaine et même leurs vacances ?



    Mugurel Ionescu: “Une multitude. Ces 10-15 dernières années, cette affaire a pris de l’ampleur. Il y a des bassins piscicoles aménagés ou sous concession avec tour l’équipement nécessaire, avec cabanons et toute sorte d’équipements pour les loisirs. Le pêcheur peut louer le cabanon, laisser sa famille à la piscine — bref, il y a beaucoup de possibilités. Dans ces conditions une journée de pêche coûte en fonction du bassin, du type de pêche — si l’on pêche et on libère le poisson ou si l’on retient une quantité limitée de poisson — mais on peut compter sur un tarif de 25 euros par jour. Les tarifs d’hébergement dépendent d’un endroit à l’autre, selon le confort, comme partout. Il n’existe pas de cartes de pêche, mais on peut consulter les sites de tous ces endroits”.



    Les étrangers viennent-ils pêcher en Roumanie ?


    Mugurel Ionescu: “Oui, la carpe notamment. Nous avons le bassin de Săruleşti, dans le sud du pays, qui est célèbre, et aussi le dernier, qui a été aménagé pour le championnat mondial de pêche à la carpe de 2012, à Corbu, près de Constanta, dans le sud-est du pays. 22 nations participantes, et tous sont restés fidèles à ce bassin”.

  • Le Delta du Danube – application pour dispositifs mobiles

    Le Delta du Danube – application pour dispositifs mobiles

    Parmi toutes les destinations touristiques figurant sur la carte de la Roumanie, le delta du Danube est une des plus séduisantes — et des plus dangereuses pour quiconque voudrait s’y aventurer sans guide. Une application pour dispositifs mobiles offre dorénavant aux touristes un véritable manuel numérique du delta, qui livre à présent tous ses secrets en format électronique.



    Le manuel numérique du touriste arrivé dans le delta du Danube est une application informatique pour les dispositifs mobiles avec des informations utiles sur cette Réserve de la biosphère et permettant de se repérer sur le terrain en utilisant un tel dispositif.



    A quoi doit-on s’attendre en ouvrant l’application? Cristian Dinu, co-fondateur de la campagne Read Forward et un des créateurs du projet, explique:« En ouvrant l’application, les visiteurs découvrent un ample menu, comportant des images et des titres pour les zones importantes de l’application. Il s’agit de plusieurs sections que nous avons disposées dans l’ordre le plus pertinent pour les utilisateurs : itinéraire des bateaux, itinéraires de randonnées pédestres, trajets pour les randonnées en bateau ou à pied, la carte du Delta, ainsi que des sections contenant des informations touristiques sur le Delta. L’idée appartient aux membres l’Administration de la Réserve de la biosphère le delta du Danube. Ils ont vu des applications similaires dans d’autres pays et ont décidé que le delta du Danube devait en avoir une lui aussi. Nous sommes fiers d’avoir la plus belle application, du moins pour ce qui est de la partie consacrée au Danube ».



    Parmi les renseignements disponibles dans le Manuel Numérique du Touriste vous trouverez donc : la carte du delta, les trajets touristiques autorisés, dont, 15 trajets en bateau et 9 — terrestres, des informations sur les zones strictement protégées, ainsi que d’amples données sur la culture et l’histoire de la zone, des conseils de voyage, règles de visitation et photos.



    Il y a également une section «Urgences», contenant des informations utiles pour les touristes qui s’égarent des trajets traditionnels ou qui ont besoin d’aide. Cristian Dinu : « Le delta est un territoire très intéressant et très divers, où l’on peut se perdre facilement. Il faut s’y rendre en compagnie d’un guide. Il y a plein d’attractions, de nombreuses excursions possibles. Mais comme c’est une zone protégée, il y a beaucoup d’endroits interdits aux visiteurs afin de préserver la biodiversité. Nous avons donc mis en évidence tous ces trajets. Pratiquement, c’est comme si on avait sur soi un guide de plusieurs centaines de pages, mais que l’on portait dans sa poche, sur son portable ou sur sa tablette. Ce qui est beaucoup plus confortable. En plus, il est possible d’accéder à toutes les informations de l’application sans transfert de données, donc sans avoir besoin d’une connexion téléphonique, ni de réseau wi-fi. Une fois l’application téléchargée, l’information est stockée sur le portable, étant accessible à tout moment. C’est un aspect très important pour les touristes étrangers : vu que les tarifs de roaming sont assez élevés, les informations sont d’autant plus importantes pour eux. C’est pourquoi l’ensemble de la carte du delta du Danube est accessible partout hors ligne. En plus, tout y est localisé».



    Les touristes ont donc le choix entre un guide local et cette application. Cette dernière est-elle le meilleur choix ? Cristian Dinu répond : «Cette application est un guide local, mais elle a nombre d’avantages supplémentaires. Parmi eux : la localisation — c’est l’aspect le plus important à mon avis. Lorsque l’on regarde la carte du delta ou d’un certain trajet, notre présence est signalée par un point bleu, à précision de quelques mètres. Par exemple, si on est canot sur un canal, on peut voir si on se trouve sur le côté droit ou gauche. Cela permet d’organiser beaucoup mieux ses trajets. S’y ajoute la fonction d’aide d’urgence. Là, il ne s’agit pas forcément de soins médicaux d’urgence. Par exemple, au cas où on s’est égaré, on peut voir ses coordonnées à précision d’un demi-mètre, les envoyer à son hôte, à l’hôtel ou aux autorités locales et quelqu’un viendra vous chercher».



    L’application que nous vous avons présentée est disponible sur les systèmes d’exploitation IOS et Android. Les deux variantes sont faciles à télécharger des magasins officiels d’Apple et Google. Il faut tout simplement y rechercher les mots «Danube Delta». L’application est disponible en roumain et en anglais. Une fois téléchargée, aucune autre opération n’est plus nécessaire, on peut changer la langue d’utilisation à l’intérieur de l’application.



    Cristian Dinu raconte comment tout a démarré : «Avant de créer l’application, nous sommes partis à la découverte du delta sans aucun préparatif préalable. Nous avons voulu voir quelle était la situation sur le terrain, apprendre des choses à notre propre compte, des choses qui autrement n’auraient pas pu figurer dans l’application. Par exemple : le besoin d’un système de localisation pour les situations d’urgence. Nous avons constaté qu’il y a des zones ou des situations où l’on est complètement perdu sans l’aide d’un habitant de l’endroit. Cette première expérience nous a beaucoup aidés en ce sens. Puis, une fois l’application terminée, nous l’avons testée à Tulcea. Et ça marchait. Nous sommes revenus sur les mêmes lieux par la suite, pour constater à notre grande joie que les gens se servaient de notre application. Seul problème : elle ne les aidait pas à attraper du poisson».



    Voilà donc, tout ce que vous souhaitez savoir sur le delta du Danube pour le visiter est à retrouver en roumain et en anglais dans l’application « Danube Delta ». Le téléchargement est gratuit. Alors, rendez-vous au delta du Danube ! Bon voyage ! (Trad. Dominique, Valentina Beleavski)


  • La revitalisation du Delta du Danube

    La revitalisation du Delta du Danube

    L’Association Ivan Patzaichin – Mila 23”, par exemple, envisage de promouvoir le Delta et de le mettre en valeur au profit des habitants. Explications avec Tiberiu Cazacioc, représentant de l’association: « Si quelqu’un y ouvre une pension touristique, il serait bon qu’il utilise la main d’œuvre locale et qu’il la fasse construire selon une conception architecturale qui mette à profit les matières premières traditionnelles de l’endroit. En outre, il faudrait que les accessoires de l’intérieur, tels les serviettes de table ou les corbeilles à pain, soient eux aussi réalisés par les locaux. Enfin, il faudrait aussi prévoir une gastronomie traditionnelle, à base de produits du terroir. C’est un modèle idéal, que nous construisons petit à petit. Un modèle à contre-courant, puisque, pour la majorité des gens, le développement est synonyme d’expansion, de grands hôtels, de beaucoup d’infrastructure et d’asphalte».



    Ce genre de tourisme signifie une saison très courte et très mouvementée dans le Delta. Or, le modèle d’entrepreneuriat social que mettent en avant des associations comme celle mentionnée tout à l’heure encourage le touriste à rester le plus longtemps possible dans le Delta et lui fait découvrir la richesse culturelle de la zone. L’Association « Ivan Patzaichin- Mila 23 » a réintroduit la promenade en barque, pour que le visiteur prenne le temps d’admirer la beauté du paysage. Tiberiu Cazacioc. “Nous avons voulu faire renaître la barque traditionnelle, tout en lui donnant un visage nouveau. Il s’agit d’une barque en bois de pin et de mélèze, actionnée par des rames. Nous l’avons appelée canotcă, car c’est une sorte d’hybride entre la barque (lotca, en roumain) et le canoë. Une invention qui correspond aux temps présents et qui attire aussi un certain public. Grâce à la canotca, on pourra parcourir lentement les distances. Nous avons, à maintes reprises, tenté de réintroduire dans le circuit la barque en bois. C’est aussi un retour aux traditions, à un certain rythme de vie, moins alerte. Si l’on a en vue un séjour plus long dans le Delta, on peut aussi avoir recours aux services d’un guide ».


    Ce nouveau modèle de vacances est valable pour les habitants de la contrée aussi. Tiberiu Cazacioc. « Il y a encore un certain scepticisme, parce que notre modèle de vie actuel repose sur le développement excessif. Seulement voilà, le touriste ne veut pas d’asphalte. Il veut transpirer, vivre au sein de la nature, car il passe tout le reste de son temps à travailler au bureau. Il bouge donc très peu. Cela fait plusieurs années que nous travaillons dans le Delta, mais éduquer les gens dans un certain esprit cela prend du temps. Il n’est pas normal que les restaurants du Delta se ravitaillent dans la ville de Tulcea, qu’ils emploient des citadins à la place des locaux, lesquels se voient obligés de partir ailleurs à la recherche d’un gagne-pain. Autrement dit, on pourrait mettre sur pied une économie locale et faire en sorte que l’argent reste sur place ».



    Une autre association « Letea à l’UNESCO » se propose d’introduire sur la liste du patrimoine mondial le métier traditionnel de chaumier, celui des maîtres artisans qui construisent des toitures en jonc. Détails avec Loredana Pană, coordinatrice du projet «Le jonc c’est du béton ». « Les gens aspirent à la modernité, ils souhaitent avoir des maisons comme celles qu’ils voient à la télé, avec des fenêtres en PVC, ils veulent bénéficier de conditions modernes. C’est pourquoi nous avons démarré notre campagne avec eux. Nous leur avons appris que c’était mieux de ne pas changer leurs toitures en chaume, en remplaçant le jonc par la tôle, et de conserver l’architecture traditionnelle de leurs maisons, car les touristes aimaient ça. Beaucoup de touristes arrivent à Letea chaque été, mais c’est uniquement pour une halte de quelques heures. Ils viennent voir le village, ensuite la forêt et puis ils s’en vont. Letea ne compte actuellement aucune pension et les ressources financières des habitants sont très modestes. Heureusement pour nous, plusieurs familles de Letea ont déjà compris l’importance des métiers artisanaux et de l’aspect traditionnel du village. Ils ont rénové et décoré leurs maisons dans ce style et ils les soignent. C’est pourquoi les touristes s’arrêtent plus souvent devant leur portail, ils prennent des photos et parfois ils entrent pour y prendre un repas. Peu à peu, les gens comprennent que c’est là, l’avenir, même s’il a ses racines dans le passé ».



    Un passé demeuré inchangé, à Letea, notamment pour ce qui est de l’architecture — estime Loredana Pană. «Ce genre de toiture, on le retrouve partout dans le Delta, pourtant nous sommes allés à Letea, car c’est le village le plus isolé de la zone et c’est peut-être pourquoi il s’est très bien conservé. Il est comme un musée vivant, où de nombreuses maisons ont gardé leur architecture traditionnelle et le village offre un beau décor — à la différence d’autres villages, comme Crişan, par exemple, ou la ville de Sulina, où les maisons sont dégradés et ne respectent pas les règles d’urbanisme. Or, celles-ci interdisent l’utilisation des barres métalliques pour les constructions, de bâtir des maisons en style moderne ou d’utiliser d’autres couleurs que celles spécifiques de la zone, à savoir le vert, le bleu, le gris et le blanc. Ces règles, qui recommandent, entre autres, les toitures en jonc, ne sont pas respectées, hélas».



    Si elles ne sont pas respectées, c’est aussi en raison du fait que la façon de faire s’est perdue. A Letea, il y un seul artisan qui sait fabriquer une toiture en jonc. C’est pourquoi il a été coopté dans une association, pour organiser des cours et enseigner aux autres ce vieux métier. Ils seront ainsi de plus en plus nombreux à apprendre que le jonc non seulement c’est « du béton », mais qu’il offre également des bénéfices économiques.


    (Aut. : Christine Leşcu ; Trad. : Mariana Tudose, Dominique)



  • Revitalizarea Deltei Dunării

    Revitalizarea Deltei Dunării

    Spaţiu mirific din punct de vedere natural, Delta Dunării nu este, însă, foarte favorabilă traiului zilnic. Aflaţi la periferia ţării, în zone izolate de ape, unde se ajunge greu, localnicii trăiesc dificil, în ciuda potenţialul turistic enorm al regiunii. De aceea, recent, mai multe organizaţii non-guvernamentale au iniţiat proiecte de revitalizare economică a zonei care să aibă şi un impact turistic. Asociaţia Ivan Patzaichin- Mila 23”, de pildă, vrea să promoveze specificul Deltei şi să-l exploateze economic în beneficiul oamenilor de acolo. Tiberiu Cazacioc, reprezentant al organizaţiei, ne spune cum.



    De pildă, dacă cineva deschide un loc de cazare acolo, ar fi bine să folosească forţă de muncă locală, să aibă un concept de construcţie şi de arhitectură bazat pe materii prime locale, tradiţionale. În plus, accesoriile din interior — de exemplu, şervetele de la masă, coşurile de pâine — să fie produse de mâna de lucru locală, iar partea de meniu să fie realizată cu specific local, folosind produse locale. Ăsta e modelul ideal, iar noi construim pas cu pas elemente din acest model. Este un model contra curentului, pentru că o mare parte din public înţelege dezvoltarea ca o expansiune cu hoteluri foarte mari, cu multă infrastructură şi asfalt, cu turişti care, dacă vin din Bucureşti, să se simtă în Deltă, ca în Bucureşti.




    Acest model de turism generează un sezon foarte scurt şi foarte aglomerat în Deltă. Pe când modelul de antreprenoriat social, promovat de asociaţii precum Ivan Patzaichin- Mila 23”, îndeamnă turistul să stea cât mai mult în Deltă şi îi pune la dispoziţie cât mai multe aspecte din cultura locală. În acest sens, asociaţia a căutat să reintroducă plimbarea cu barca de lemn în Deltă, mijloc de locomoţie care predispune la o parcurgerea lentă, de durată, a peisajului. Tiberiu Cazacioc: Noi am lucrat într-o anumită direcţie, ca să renaştem barca tradiţională. Vrem să o renaştem într-un model nou, o barcă din lemn, din larice şi din pin, manevrată cu vâsle pe care am denumit-o canotcă. Am inventat ceva care să corespundă vremurilor pe care le trăim acum şi să atragă un anumit public. Canotca este o barcă gândită ca să te facă să parcurgi încet mediul pe care-l străbate. Pentru Deltă am încercat în mai multe rânduri şi în diverse proiecte să reintroducem barca de lemn în circuit pentru că ea e un instrument cu care te reîntorci la tradiţii şi la parcurgerea lentă a naturii. Dacă stai mai mult în Deltă, închiriezi un ghid, mănânci mai mult timp şi astfel lungeşti sezonul de vizitare.



    Dar nu vizitatorii trebuie convinşi să adere la un alt model de vacanţă, ci, mai ales, localnicii. Tiberiu Cazacioc: Există, în continuare, scepticism, pentru că modelul în care trăim noi este cel al dezvoltării excesive. Dar turistul poate nu vrea astfalt, turistul care vrea să transpire şi să trăiască în natură pentru că în restul timpul stă la birou sau se mişcă puţin. Noi lucrăm de câţiva ani în Deltă, dar educaţia ia ceva timp. Motivele pentru care o facem ţin de faptul că e anormal ca mâncarea de la restaurantele din Deltă să fie adusă de la Tulcea, să aduci forţă de muncă din Tulcea să lucreze acolo, iar localnicii să plece ca să găsească de lucru în altă parte. Acolo s-ar putea crea o economie locală în care oamenii vin să trăiască atmosfera locului, iar banii să rămână acolo.



    De reticenţe similare s-au lovit şi membrii asociaţiei Letea în Unesco”, organizaţie ce-şi propune să introducă în patrimoniul imaterial UNESCO meşteşugul construirii acoperişurilor din stuf, prin proiectul Stuful e beton”. Loredana Pană, coordonator de proiect: Oamenii vor şi ei să se modernizeze, vor să aibă case cum văd la televizor, cu termopane, vor să aibă condiţii moderne. De aceea, campania noastră a început de la ei. I-am învăţat că nu e bine să schimbe acoperişurile din stuf cu cele din tablă, să păstreze arhitectura tradiţională, căci turiştilor le place. În Letea vin mulţi turişti în fiecare vară, dar stau acolo doar câteva ore. Vin, vizitează satul, se duc să vadă pădurea şi apoi, pleacă. În Letea nu există nici o pensiune în momentul de faţă, iar resursele financiare pentru localnici sunt foarte mici. Din fericire pentru noi, există deja câteva familii în Letea care au înţeles importanţa meşteşugurilor tradiţionale şi a aspectului tradiţional al satului. Ei şi-au aranjat şi şi-au renovat casele în acest stil, le întreţin. De aceea, turiştii se opresc mai des la poarta lor, fac poze, mai şi mănâncă la ei. Treptat, oamenii înţeleg că ăsta e viitorul, chiar dacă are rădăcinile în trecut.



    Un trecut care, la Letea, se păstrează neatins, mai ales în ceea ce priveşte arhitectura, consideră Loredana Pană: Stilul acestor acoperişuri este acelaşi în toată Delta, dar noi am mers la Letea pentru că e cel mai izolat sat din zonă şi din cauza aceasta, a rămas şi foarte bine conservat. Este ca un muzeu viu în care foarte multe case îşi mai păstrează arhitectura tradiţională şi, din cauza asta, arată foarte bine, spre deosebire de alte sate, de pildă Crişan şi la Sulina, unde casele sunt degradate, nu se respectă regulamentul de urbanism. Acolo scrie foarte clar că nu ai voie să construieşti folosind bare metalice sau să ridici case în stil montan sau să nu foloseşti alte culori decât cele specifice verde, albastru, gri şi alb. Este recomandat acoperişul din stuf prin acest regulament care, din păcate, nu se respectă.”



    Nu se respectă şi pentru că oamenii au uitat meşteşugul. În Letea doar domnul Costel mai face acoperişuri din stuf, motiv pentru care a fost cooptat de asociaţie pentru a organiza cursuri în acest domeniu. Cu cât mai mulţi oameni vor învăţa acest meşteşug vechi, cu atât mai mulţi vor afla că stuful nu e doar beton”, ci oferă, poate, şi o oportunitate economică.


  • La semaine du 20 au 25 octobre 2014

    La semaine du 20 au 25 octobre 2014

    Suspensions et démissions au sein du PSD, principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie



    La semaine a été difficile pour le leader des sociaux-démocrates et chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, candidat à la présidentielle du 2 novembre. Son parti a été sérieusement secoué ces derniers temps par des scandales de corruption et par une lutte intestine, dont l’enjeu est la future direction du parti. Une lutte déclenchée prématurément, en l’absence des résultats du scrutin. Ceci étant, Victor Ponta s’est vu obligé à rétablir l’ordre à l’intérieur de son parti. Mardi, lors d’une réunion d’urgence, les sociaux-démocrates ont décidé de suspendre de toutes les fonctions trois de leurs leaders emblématiques. Le maire du 5e arrondissement de la capitale, Marian Vanghelie, ainsi que le député et millionnaire en euros, Sebastian Ghiţă, ont été sanctionnés pour avoir échangé des répliques injurieuses. Le sénateur et porte — parole du parti, Dan Şova, a été lui aussi suspendu de ses fonctions, après sa mise en accusation pour trafic d’influence par les procureurs anti-corruption. Dans le même dossier figure aussi le nom de l’ancien député Viorel Hrebenciuc, qui a dû démissionner du Parlement. Il aurait promis à Şova son appui pour accéder à la direction du PSD, en échange de la promotion d’une loi sur l’amnistie et la grâce. En outre, Hrebenciuc fait l’objet de poursuites pénales dans une autre affaire, portant sur la rétrocession illégale de grandes superficies de terrains forestiers, aux côtés d’autres personnes, dont le député Ioan Adam et le sénateur Ilie Sârbu , tous les deux issus du PSD, ainsi que plusieurs magistrats. Selon les procureurs anti-corruption, le préjudice causé à la Régie nationale des forêts dépasserait les 300 millions d’euros. Dans ce dossier, Andrei Hrebenciuc, le fils de l’ex-député, a également été placé en détention provisoire pour 30 jours. Il est accusé d’avoir constitué un groupe criminel organisé, de complicité de trafic d’influence et de blanchiment d’argent.



    Le président roumain participe au Conseil européen d’automne à Bruxelles.



    Le président roumain, Traian Basescu a participé ces jeudi et vendredi à Bruxelles au Conseil européen — sommet consacré principalement à la sécurité énergétique, aux changements climatiques et à la lutte contre le virus Ebola. A l’issue d’intenses négociations, les dirigeants européens ont trouvé un accord vendredi sur un plan climat ambitieux prévoyant une réduction dau moins 40%, par rapport à 1990, de ses émissions de gaz a effet de serre dici 2030. Les 28 chefs dEtat et de gouvernement se sont aussi entendus sur deux autres objectifs: porter la part des énergies renouvelables à 27% de la consommation et faire 27% déconomies dénergie. Le Conseil européen a approuvé de nouvelles actions censées diminuer la dépendance énergétique de l’UE et améliorer sa sécurité énergétique, tant pour le gaz que pour l’électricité, dans le contexte de la crise en Ukraine et des problèmes au Moyen Orient. Par ailleurs, les leaders européens ont décidé que le nouveau commissaire aux Affaires humanitaires et à la gestion des crises, Christos Stylianides, soit aussi le coordinateur de la riposte européenne à l’épidémie d’Ebola. L’UE a également décidé d’allouer environ 25 millions d’euros pour développer un vaccin contre ce virus.



    Discussions à Bruxelles entre le ministre roumain des affaires étrangères et le nouveau secrétaire général de l’OTAN



    Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, s’est entretenu mardi à Bruxelles avec le nouveau secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Les discussions ont été dominées par les mesures de mise en place des décisions politiques adoptées par le sommet de l’Alliance au Pays de Galles, les priorités du secrétaire général et les différents dossiers d’actualité en matière de relations internationales. Le ministre Titus Corlăţean a souligné le fait que la Roumanie apporterait sa contribution active aux efforts visant à définir la réaction sur le long terme de l’OTAN en matière de sécurité dans la région de la Mer noire. Il a plaidé en faveur du renforcement substantiel de la coopération entre l’Alliance nord-atlantique et ses partenaires orientaux, dont notamment la Géorgie, l’Ukraine et la République de Moldova. Titus Corlăţean a en outre réaffirmé l’appui constant de Bucarest à la politique otanienne des portes ouvertes. A son tour, Jens Stoltenberg a remercié la Roumanie pour sa contribution politique et militaire significative au sein de l’OTAN, à l’accroissement de la capacité de l’organisation à relever les nouveaux défis sécuritaires et au développement de la coopération avec les partenaires et les autres organisations internationales.



    Un centre européen de recherche au delta du Danube



    C’est dans la commune de Murighiol, située dans le sud-est de la Roumanie dans en endroit unique en Europe — la réserve de la biosphère du delta du Danube – qu’un centre de recherche européen sera installé. Des scientifiques roumains et étrangers provenant de 15 pays étudieront les systèmes fleuve — delta — mer et chercheront des solutions aux différents problèmes tels les inondations, les glissements de terrain et la pollution avec des déchets et du plastique. Le projet déclaré, l’année dernière, comme représentatif en Union Européenne doit également former des spécialistes dans le domaine.



    Inauguration du centre intégré de technologies avancées utilisant des lasers de Magurele



    Le premier laser à haute puissance de Roumanie, le plus puissant en Europe et le de deuxième au monde, sera mis en service à Magurele près de Bucarest en 2017. En marge de ce projet, un centre intégré de technologies avancées utilisant des lasers a été inauguré ce mardi. Celui-ci accueillera à partir de 2018 un programme de configuration et de mise en œuvre des expérimentations de physique nucléaire. Le ministre chargée de la recherche et du développement Mihnea Costoiu a déclaré qu’avec l’inauguration de ce centre, de nouvelles perspectives s’ouvraient à la recherche de pointe avec des applications en physique, chimie, biologie, médecine, énergie, science des matériaux, technologies ultra-avancées de production. Toutes ces perspectives auront sans aucun doute un impact important sur l’économie roumaine, a également déclaré le ministre Mihnea Costoiu.



    La nouvelle Commission européenne a été validée par le Parlement européen



    La nouvelle Commission européenne, dirigée par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a reçu mercredi à Strasbourg, le vote d’investiture du Parlement européen. Elle débutera son activité le 1er novembre. La représentante de la Roumanie, Corina Creţu, est la nouvelle commissaire en charge de la politique régionale. (trad Mariana Tudose, Alex Diaconescu)

  • Centre européen de recherches au Delta du Danube

    Centre européen de recherches au Delta du Danube

    Localité rurale du sud-est de la Roumanie, Murighiol se trouve dans une zone unique en Europe, la réserve de la biosphère du Delta du Danube qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO qui est estimée comme un musée de la biodiversité comprenant 30 types d’écosystèmes. Banque naturelle de gènes pour le patrimoine mondial, le Delta du Danube est, en égale mesure, une des rares deltas peuplées du monde ainsi que l’une des plus étendues zones humides de la planète.



    Dans ce cadre de rare beauté à l’écart des modernisations galopantes, les gens de l’endroit vivent, surtout, de l’agriculture, de la pêche, du tourisme et du tourisme agraire. Or, la décision de placer à l’avenir à Murighiol un centre de commande d’un projet de recherche pan-européen est des plus inspirées. Les scientifiques roumains et européens étudieront le Danube, le Delta du Danube et la Mer Noire et vont chercher des solutions pour résoudre les problèmes tels les inondations, les glissements de terrain et la pollution par des déchets en plastique.



    Adrian Stànicà est le coordinateur du projet : “Nous essayons de prendre des mesures sur place au Delta du Danube, qui devient ainsi un laboratoire vivant. Qu’est-ce qui arrive en Europe, par exemple, en cas de crue ? 50 à 100 personnes meurent ! Pensez, c’est un problème global. Ici nous ne parlons que du noyau qui se trouvera au Delta du Danube mais les nœuds de ce projet se situent dans différents laboratoires d’Europe, dans des institutions de recherche et des universités de 15 pays européens. Ce centre sera le point de rencontre de milliers de doctorands, d’étudiants, de chercheurs et aura la vocation de former les spécialistes du domaine. »



    L’implication des experts internationaux est d’autant plus nécessaire que la Roumanie n’a pas de chercheurs spécialisés pour les milliers d’espèces de flore et de faune du Delta du Danube.



    Le gouvernement de Bucarest a déjà alloué les premiers fonds pour la construction du projet déclaré comme représentatif au sein de l’Union Européenne et comparé, du point de vue de son ampleur, à celui de Màgurele, près de la capitale où, à partir de 2017 on aura le plus puissant laser du monde. Sa capacité sera si grande qu’il pourrait mener à la téléportation.



    Une fois achevé, ce super-laser de Màgurele sera utilisé pour la recherche mais, également, à des fins pratiques dont , par exemple, l’identification à distance des matériaux nucléaires, pour inspection non-invasive des conteneurs marchands ainsi que pour la gestion des déchets radioactifs. Les savants envisagent, aussi, trouver de nouvelles méthodes de traitement dans le domaine médical car le laser de Màgurele permettrait de produire de nouveaux types de radio-isotopes ou de nouvelles techniques d’investigations par imagistique médicale. (Trad. Costin Grigore)

  • Silence Delta…

    Silence Delta…

    Cet RRI Spécial prend un air de vacances. Et tourne son regard vers le soleil levant, là où les vacances d’été s’appellent « le delta du Danube ». En fait, notre regard suit Regard, le magazine francophone de Roumanie, dont le numéro le plus récent régale ses lecteurs d’un dossier exceptionnel. Débat avec le rédacteur en chef du magazine, Laurent Couderc, et plusieurs journalistes de RRI.


  • Deschiderea sezonului pe litoralul românesc

    Deschiderea sezonului pe litoralul românesc

    Iată-ne ajunşi din nou la obişnuita vacanţă de 1 mai (zi tradiţional liberă marcând ziua oamenilor muncii, în timpul regimului comunist). Anul acesta, românii se bucură de un week-end prelungit, astfel încât ofertele turistice iau această sărbătoare în consideraţie, creând pachete care mai de care mai atractive. Vremea fiind mai caldă în această perioadă a anului, 1 mai marchează şi momentul deschiderii sezonului pe litoralul românesc al Mării Negre.



    Care sunt planurile pentru deschiderea sezonului pe litoral ne spune Corina Martin, Preşedinte Asociaţia Litoral-Delta Dunării: ”Este misiunea noastră să organizăm şi în acest an o deschidere în forţă a sezonului, pe litoral, dar şi în Delta Dunării, pentru că noutatea ar fi că şi în anul acesta organizăm de această dată un eveniment special pentru 1 mai. Foarte multe noutăţi în privinţa evenimentelor, deşi avem şi lucrurile cu care suntem foarte obişnuiţi: vorbim de tradiţionala paradă a litoralului românesc, care are loc de 7 ani, la fiecare 1 mai. Este o paradă la care, din nou, ni se alătură maşini de epocă, motociclişti, maşini de off-road, maşinile de la Raliul Deltei. Avem şi Carul prietenilor Facebook, o idee care ne-a venit anul trecut, o idee foarte frumoasă, pentru că avem foarte mulţi prieteni pe Facebook, care vor să intre în această paradă. Străbatem cu această paradă toate staţiunile de pe litoralul românesc, ne întâmpină în fiecare staţiune primarii, ne oprim pentru a petrece împreună în fiecare staţiune şi pentru a afla ce noutăţi ni s-au pregătit pe litoral.”



    Şi pentru că petrecerea zilei de 1 mai pe litoral este o tradiţie mai mult a studenţilor, programele pregătite acum iau în calcul organizarea de petreceri de seară, toate cluburile deschizându-se tot cu această ocazie. Vine cu detalii Corina Martin: Seara avem evenimete pregătite pe patru plaje: Năvodari, Mamaia, Eforie şi Costineşti, locurile cele mai aglomerate pe litoralul românesc şi la această deschidere de sezon. Sunt evenimente care debutează cu show-uri de lasere, spectacole-concerte, ansambluri de dansuri tradiţionale pentru Dobrogea noastră turistică, vorbim de dansuri greceşti, aromâne, tipic dobrogene, dar şi turceşti şi tătărăşti. La Mamaia avem o premieră: lansăm versiunea integrală a filmului oficial de promovare a staţiunii Mamaia, de 14 minute, împreună cu mii de turişti pe plajă. O lansare altfel, pentru că toate cluburile din staţiune vor difuza simultan acest film oficial de promovare a staţiunii. Filmul va fi promovat în toate hotelurile, terasele, restaurantele şi cluburile staţiunii Mamaia, pentru că acest film ne reprezintă. Vor urma petreceri în toate cluburile, DJ renumiţi, concerte anunţate, cu vedete din România, dar şi internaţionale.”



    Petreceri pe plajă, cluburi deschise, dar şi alte evenimente vor anima staţiunile de pe litoral în această perioadă şi nu numai. Corina Martin: În sudul litoralului avem un eveniment auto, care va reuni peste 1000 de maşini la start, pe cordonul Venus-Saturn, iar în Delta Dunării avem o premieră: nu am mai organizat evenimente aici de 1 mai, de această dată avem un eveniment dedicat — am putea spune – piraţilor, în zona portului Sulina, acolo unde timp de 4 zile, turiştii pot petrece de 1 mai, altfel.”



    Hotelierii au pregătit pentru această perioadă pachete de 2, până la 4 nopţi, pentru toate bugetele. Apoi, în perioada 4 mai – 15 iunie, se desfăşoară programul Litoralul pentru toţi”, în care, pentru hoteluri de 4 stele, tarifele ajung la 11 euro pe noapte, cu mic dejun inclus. Pentru hoteluri de 5 stele se ajunge la 14 -15 euro pe noapte, în cazul pachetelor fixe de 6 nopţi. În plus, operatorii turistici oferă şi în acest an un Voucher gratuit pentru atracţii turistice, astfel încât turiştii pot vizita gratuit atracţiile pe care şi le aleg din judeţul Constanţa. Acelaşi progam Litoralul pentru toţi” are şi varianta de toamnă din 1 septembrie. Şi există şi varianta Litoralul pentru toţi All Inclusive”, 9 hoteluri de pe litoralul românesc oferind în acest an vacanţe All Inclusive, cu pachete de 7 nopţi, la un preţ de 600 ron (aproximativ 134 Euro).



    În plin sezon tarifele sunt cu totul altele, dar operatorii turistici au pus în vânzare diferite oferte Early Booking încă din noiembrie anul trecut. Corina Martin vine cu o invitaţie: Puteţi veni pe litoralul românesc pentru că sunt oferte imbatabile şi uitaţi sfatul pe care îl dau întotdeauna: apelaţi la rezervări prin agenţiile de turism, este cel mai convenabil, cel mai ieftin şi cel mai sigur. Vă aşteptăm la mare sau în Delta Dunării!”



    Indiferent unde alegeţi să petreceţi mini-vacanţa de 1 mai pe litoralul românesc, suntem convinşi că aceasta vă va deschide pofta pentru sezonul estival ce se apropie.

  • Le Delta de Văcăreşti, future aire naturelle protégée

    Le Delta de Văcăreşti, future aire naturelle protégée

    Situé dans la partie sud-est de la capitale roumaine, le Delta de Vacaresti pourrait devenir, avant la fin de cette année, aire naturelle protégée. Cest, du moins, ce quenvisagent les officiels du ministère de lEnvironnement et des Changements climatiques. La décision permettrait de défendre ce site contre les braconniers, de lui éviter les actions insensées de ceux qui mettent le feu à la végétation ou la transforment en véritable déchetterie. Cet endroit est à présent habité par les seuls sans abri et les chiens errants. Lorsquelle aura obtenu le statut daire protégée, cette zone pourra devenir un havre de paix pour les Bucarestois. Elle a déjà reçu lavis favorable de la Commission pour la protection des monuments de la nature, de lAcadémie roumaine, qui a pris en compte la nécessité de sauvegarder la riche biodiversité du site.



    Dan Bărbulescu, directeur exécutif de lAssociation «Sauvez le Danube et le Delta» : “Cette zone interpelle par son aspect sauvage, qui est tout le contraire de son environnement: barres dimmeubles, rues, boulevards bruyants et bondés. Du haut de la digue qui lencercle, on a létrange sensation de se retrouver dans le Delta du Danube, de lAmazone ou dans nimporte quel autre endroit sauvage de Roumanie ou du monde. Ce lieu magnifique, qui sest développé peu à peu au cœur de la capitale, est peu propice aux projets édilitaires. Comme la nappe phréatique sy trouve à une très faible profondeur, les dirigeants du pays davant 1989 envisageaient de gros aménagements hydrologiques sur ces lieux. Le projet a été abandonné après la chute du communisme, ce qui, en plus de laccès difficile, a favorisé lapparition de ce véritable jardin sauvage en plein Bucarest, plus précisément dans le quartier de Berceni. Le futur statut daire naturelle protégée de ce site est également justifié par la présence de petits mammifères et doiseaux de grande valeur scientifique: renards, putois, serpents, lézards, cygnes , canards sauvages, mouettes, ainsi que des espèces doiseaux rares. On y rencontre aussi la loutre, réputée sensible, car elle ne vit pas nimporte où. Cest vraiment fantastique!



    A lépoque communiste, le lac Văcăreşti figurait dans un projet daménagements complexes de la rivière Dâmboviţa. Il avait été conçu comme composante du système hydrologique de défense de la capitale contre les crues. Les travaux, démarrés en 1986, ont été suspendus au lendemain des événements de 1989. Entre temps, les près de 200 hectares de végétation et de marrais, alimentés par les eaux souterraines, se sont transformés en un véritable trésor écologique.



    Ceci étant, Bucarest comptera bientôt parmi les capitales disposant de réserves naturelles. (trad. Mariana Tudose)

  • Projet de surveillance de l’hirondelle de rivage

    Projet de surveillance de l’hirondelle de rivage

    L’hirondelle de rivage (Riparia riparia) est un des oiseaux qui vivent dans le Delta du Danube. Depuis quelques années, il fait l’objet du suivi des spécialistes de plusieurs pays européens, dont des représentants de l’Administration de la Réserve de la Biosphère du Delta du Danube, partenaires au sein du projet transnational Danubeparks. Un projet qui envisage de développer et de mettre en place des stratégies transnationales qui permettent la conservation du Patrimoine naturel du vieux fleuve.



    Une des conclusions des ornithologues est celle que l’hirondelle de rivage se fait de plus en plus rare dans la zone deltaïque de Roumanie, à cause des niveaux relativement bas des berges du fleuve. Malheureusement, excepté les zones protégées, les secteurs non endigués du fleuve, dont les berges rehaussées sont propices à la vie et au développement des colonies de reproduction de l’hirondelle de rivage, commencent à disparaître dans certains pays. Hormis l’hirondelle de rivage, les spécialistes ont observé le petit gravelot, oiseau qui niche le long du Danube.



    Explications avec Dan Bandacu, manager de projet à l’Administration de la Réserve de la biosphère du Delta du Danube : « On a choisi ces deux espèces parce qu’on les retrouve tout au long du fleuve, depuis la source jusqu’aux embouchures et qu’elles peuvent servir d’indicateur de l’état de santé de leurs habitats. Il est de notoriété que le Danube a longtemps subi l’impact anthropique. Le cours du fleuve a été et continue d’être bordé de digues. En outre, plusieurs travaux hydro techniques y sont en cours, ce qui veut dire que les activités de l’homme sont intenses. Voilà pourquoi les hirondelles de rivage ont trouvé dans les aires naturelles protégées un espace propice à la nidification. Ces deux espèces ont fait l’objet de la première phase du projet pilote, en 2011, projet qui a été repris cette année. On a recensé les nids d’hirondelle de rivage pour se faire une idée de la dynamique de cette population. Nous autres, spécialistes de l’Administration de la Réserve de la Biosphère du Delta du Danube, nous avons surveillé de près la berge roumaine du fleuve à commencer par la localité de Silistra, ensuite le bras Borcea et puis les rives du Danube à hauteur de la localité de Ialomiţa. On a également fait des observations sur le bras Măcin, aux alentours de la Grande Ile de Braila, puis sur les berges du Danube au long de la frontière avec la République de Moldova et l’Ukraine et sur le bras Sfântul Gheorghe jusqu’aux embouchures. Chaque zone protégée prise en compte par ce projet a visé un segment du fleuve, ce a permis de couvrir tout le circuit danubien. »



    Les spécialistes affirment que ces mesures visent en fait la restauration des habitats de cette espèce dans le Delta du Danube. L’hirondelle de rivage est la plue petites des hirondelles. En automne elle prend son envol vers l’Afrique. Il y a deux ans, deux autres espèces en voie d’extinction, à savoir le pygargue à queue blanche et le vison d’Europe ont fait l’objet de projets de surveillance à l’échelle internationale.

  • Das Văcăreşti-Delta und seine Bewohner

    Das Văcăreşti-Delta und seine Bewohner

    Mitte der 1980er Jahre beschloss das kommunistische Regime, ein symbolisches Denkmal der Hauptstadt Bukarest niederzurei‎ßen: das Kloster Văcăreşti, das Mitte des 18. Jahrhunderts errichtet wurde. In der Nähe des ehemaligen Klosters sollte ein künstlich angelegter See eingerichtet werden, die Bauarbeiten hatten bereits früher begonnen. Als der antikommunistische Aufstand 1989 ausbrach, verzichteten die Behörden auf das geplante Projekt und das 190 Hektar breite Gelände wurde indes zu einem Feuchtgebiet, das ebenfalls einen gro‎ßen wissenschaftlichen Wert aufwies. Es handelte sich um ein wahres Ökosystem mit einer Tier- und Pflanzenwelt, die jener eines Deltas ähnlich sind. Über 90 Vogelarten (Reiher, Kormorane, Möwen, Schwäne, Blässhühner, Wildenten — viele davon durch internationale Regelungen geschützt), Säugetiere, Fische, Amphibien fanden hier ein Zuhause. Es gibt zudem klare Beweise dafür, dass im Văcăreşti-Delta“ auch der Otter lebte.



    Die Nichtregierungsorganisation Rettet die Donau und das Delta“ hat ein Projekt angesto‎ßen, das den Văcăreşti-Sumpf zu einem Naturpark in der Stadt umwandeln soll. Um ein deratiges Projekt zu entwickeln, müsste man nicht nur bürokratische, sondern auch soziale Schwierigkeiten aller Art überwinden. Der Leiter der Organisation Rettet die Donau und das Delta“, Dan Bărbulescu, erläutert:



    In diesem Gebiet üben viele die Wilderei aus. Wir sind der Meinung, dass sich die rumänischen Behörden mehr dagegen einsetzen müssten. Wir haben eine gute Zusammenarbeit mit dem Umweltministerium entwickelt. Wir kommen mit Vertretern des Ministeriums regelmä‎ßig zu Gesprächen über dieses Projekt zusammen. Das Projekt ist auf den ersten Blick leicht umzusetzen, in Wirklichkeit müssen wir aber viele Schwierigkeiten überwinden. Selbst mit der Unterstützung des Umweltministeriums legt uns die Mentalität verschiedener Beamten zahlreiche Hindernisse in den Weg. Das Areal hat zudem das Interesse einiger Immobilieninvestoren erweckt, die hier Wohnblocks und Shopping Malls bauen wollen.“



    Der Văcăreşti-Sumpf gehört derzeit niemanden, das Areal bietet obdachlosen Menschen eine Beherbergung. Andere fischen oder sammeln Abfall, der hier in gro‎ßer Menge existiert. Die meisten erwarten Spenden von Wohltätigkeitsorganisationen. So ist der Fall von Aurelia, die in der Gegend in einer improvisierten Baracke wohnt. Sie ist nicht die einzige, die hier eine Unterkunft gefunden hat.



    Wir sind eine Familie — ich, der Ehemann, die Kinder und die Schwiegermutter — und neben uns wohnt sein Bruder, mit ihm auf dem selben Hof wohnen noch weitere 5-6 Familien. Etwas weiter vor leben noch drei Familien, sie haben sieben Kinder. In einer anderen Baracke lebt noch eine Familie mit 12 Kindern. Es ist sehr schwer für uns, so zu leben. Vor allem für die Kinder ist es schwer in der Schule, sie haben ja kein Licht, um ihre Hausaufgaben zu machen. Wir haben auch keine Heizung.“



    Die widrigen Bedingungen machen es den Familien sehr schwer, die Kinder zur Schule zu schicken. Und dennoch besuchen die zwei älteren Jungen und die zwei Mädchen ziemlich regelmä‎ßig den Unterricht. Weil ihre Familie seit geraumer Zeit über keine eigene Wohnung verfügt, konnte die mittlere Tochter, Alina, nicht rechtzeitig eingeschult werden. Sie ist jetzt 12 Jahre alt und erst in der dritten Klasse. Wenn sie manchmal danach gefragt wird, warum sie mit 12 erst die dritte Klasse besucht, antwortet Alina:



    Weil mich meine Mutter spät zur Schule geschickt hat. Es hätte mir gefallen, wenn ich früher dorthin gegangen wäre und mehr gewusst hätte. In Zukunft würde ich gerne gut lernen.“



    Die Familie muss seit vielen Jahren unter diesen Umständen leben, erzählt Aurelia.



    Seit 15 Jahren leben wir so, wie Sie sehen können, in Baracken. Wir hatten auch im Metalurgiei-Viertel früher Baracken; dort haben wir 13 Jahre lang gewohnt, auf einem Grundstück, das verkauft wurde. Hierher bin ich auf Empfehlung meines Bruders gekommen. Er hat mich hierher gebracht, weil er ebenfalls hier wohnt. Ich wei‎ß gar nicht, wem dieses Grundstück gehört. Wir gehen durch die Plattenbauten, sammeln wiederverwertbares Material ein, von Plastikflaschen bis hin zu Altpapier, Konservendosen und Kupferkabeln. Wir kennen uns mit dem Angeln nicht aus. Wir kommen über die Runden, wie wir das bereits seit Jahren tun. Und wir werden so weitermachen, bis wir einen Arbeitsplatz gefunden haben.“



    Mit der Verbesserung der Lebensbedingungen und der Berufssituation befasst sich seit einigen Jahren der Verein Samusocial. Die angebotene Unterstützung besteht aus der Besorgung von Personalausweisen, Schulsachen, Kleidung und Schuhen und der Hilfe bei der Arbeitssuche. Und das ist aus mehreren Gründen problematisch, wie Monica Tăutul von Samusocial berichtet:



    Wir finden Arbeitsplätze für diese Menschen, die meisten sind aber Saisonjobs. Wir müssen leider über Schwarzarbeit reden. In kurzer Zeit kommen sie zu ihrem alten Leben zurück und verlangen unsere Hilfe. Wir als Verband nehmen uns vor, nebst einem Arbeitsplatz auch eine Wohnung für diese Menschen zu finden. Eine Person, die auf der Stra‎ße schläft, kann natürlich nicht gut arbeiten, weil sie sich nicht gut ausruht. Die Ernährung ist nicht sehr bedeutend. Wesentlicher ist die Hygiene. Der Arbeitgeber denkt, dass diese Personen nicht einmal die Grundpflichten erfüllen können und verzichtet deshalb auf ihre Arbeit.“



    Wohnungen in Bukarest zu finden, ist allerdings keine leichte Aufgabe. Ideal wäre es für die Bewohner des Văcăreşti-Sumpfs, weiterhin hier leben zu dürfen. Die Gründer des Projekts für die Erklärung Văcăreşti-Sumpfs zum geschützten Naturpark haben konkrete Vorstellungen. Dan Bărbulescu, Exekutivdirektor des Verbandes Salvaţi Dunărea şi Delta“ (Rettet die Donau und das Delta) dazu:



    Wir wissen, dass hier zahlreiche Familien leben. Wir wollen sie nicht von hier vertreiben. Sie leben im Delta und sie müssen ihr Leben weiterhin hier verbringen. Die Lebensbedingungen müssen aber verbessert werden. Es gibt Sozialfälle und sie brauchen die Hilfe des Staates. Wir kommen mit den Ideen, eine davon wäre, dass diese Menschen eine Art Rangers, Reiseleiter oder Wächer werden könnten. Wir kommunizieren miteinander. Vor zwei Tagen hat uns ein Bewohner angerufen und gesagt, man hacke Bäume ab. Das ist ein weiteres Problem. In jedem Herbst braucht man Holz für das Feuer. Der Park muss besser überwacht werden. Die Berwohner könnten sich daran beteiligen.“



    Das Projekt erfreut sich der Unterstützung des Umweltministeriums und der Rumänischen Akademie und die Betreiber kämpfen heute gegen die Bürokratie der Lokalverwaltung und die Rückerstattungen an. Danach soll die Initiative vom Parlament gebilligt werden.



    Audiobeitrag hören:



  • Delta Văcăreşti şi locuitorii ei

    Delta Văcăreşti şi locuitorii ei

    La mijlocul anilor 1980, regimul comunist s-a decis să dărâme un monument emblematic pentru Bucureşti: mânăstirea Văcăreşti, construcţie datând de la mijlocul secolului al XVIII-lea. În apropiere, urma să fie construit un lac artificial, lucrările în acest sens fiind începute. Venind revoluţia din 1989, proiectul a fost abandonat, iar terenul de 190 de hectare a devenit în timp o zonă umedă extrem de valoroasă din punct de vedere ştiinţific, un ecosistem autentic cu faună şi vegetaţie specifice unei delte. Peste 90 de specii de păsări (ulii, fazani, raţe sălbatice – dintre care numeroase ocrotite prin convenţii internaţionale), mamifere, peşti, amfibieni şi-au făcut adăpost aici. De asemenea, există dovezi că în Delta” Văcăreşti ar fi apărut şi vidra. Prin urmare e peşte destul. Asociaţa neguvernamentală Salvaţi Dunărea şi Delta” au şi demarat proiectul de a transforma balta Văcăreşti într-un parc natural urban. Însă, pe lângă dificultăţile birocratice întâmpinate de realizarea unui astfel de proiect, în zonă există şi probleme sociale de diverse tipuri.



    Dan Bărbulescu, directorul executiv al Asociaţiei Salvaţi Dunărea şi Delta” ne exemplifică o parte din ele: În zonă, se practică braconajul. Şi din acest punct de vedere credem că autorităţile trebuie să se implice cât mai mult. Noi lucrăm acum foarte bine cu Ministerul Mediului. Există un grup de lucru în cadrul ministerului care se întruneşte regulat pentru a discuta despre proiectul acesta care, potrivit legii, pare simplu de pus pe picioare, dar în realitate e complicat. Chiar şi cu sprijnul Ministerului Mediului, ne împotmolim foarte des la nivelul mentalităţilor când discutăm cu diverşi funcţionari ai primăriilor de sector. În plus, în zonă există interesele imobiliare de a transforma zona în cartier de blocuri cu vreun mall.”



    Teren perceput ca fiind al nimănui, Balta Văcăreşti oferă adăpost, dar şi mijloace de trai, mai multor familii fără locuinţe. Unii trăiesc chiar din pescuit, iar alţii din colectarea deşeurilor care se găsesc din belşug în zonă. Cei mai mulţi aşteaptă donaţiile ce le parvin prin diverse fundaţii de caritate. E şi cazul Aureliei care locuieşte acolo în nişte barăci improvizate. Dar nu e singură: Suntem o familie — eu, soţul, copiii şi soacra –, iar lângă noi, stă fratele lui şi cu el în curte mai sunt vreo 5-6 familii. Puţin mai înainte, mai locuiesc trei familii, au şapte copii. Într-altă baracă, mai stă o familie cu şase copii. Lângă lac, mai locuiesc vreo patru familii cu 12 copii. E foarte greu în situaţia noastră. Copiilor, mai ales, le este greu cu şcoala, că n-au lumină să-şi facă temele. Căldura nu avem, de asemenea.”



    Condiţiile improprii le permit cu greu să-şi ţină copiii la şcoală. Cu toate acestea, cei doi băieţi mai mari şi cele două fete merg la cursuri cu destul regularitate. Însă faptul că nu au locuinţă de foarte mult timp, a împiedicat-o pe fata cea mijlocie, Alina, să intre la timp la şcoală. Acum are 12 ani şi este de-abia în clasa a treia. Întrebată, uneori, de ce la 12 ani e doar în clasa a treia, iată ce răspunde: Că m-a dat mama târziu la şcoală. Mi-ar fi plăcut să mă fi dus mai devreme şi să fi ştiut mai multe. Pe viitor, mi-ar plăcea să învăţ bine.”



    Familia o duce aşa de mulţi ani, după cum ne povesteşte Aurelia: De 15 ani locuim aşa cum ne vedeţi, în barăci. Am mai avut barăci şi în zona Metalurgiei unde am locuit 13 ani, pe un teren care a fost pus în vânzare. Aici am ajuns prin fratele meu. El m-a adus aici, că tot aici locuieşte şi el. Nici nu ştiu al cui e terenul ăsta. Mergem printre blocuri, adunăm materiale refolosibile, de la PET-uri până la maculatură, cutii de conserve şi fire de cupru. Noi nu ne pricepem la pescuit. Ne descurcăm cum ne-am descurcat de ani de zile şi tot aşa o s-o ţinem până ne găsim un loc de muncă.”



    De îmbunătăţirea condiţiilor lor de trai şi a situaţiei profesionale, se ocupă de câţiva ani asociaţia Samusocial. Ajutorul acordat constă în obţinerea actelor de identitate, donarea de rechizite, haine şi încălţăminte, dar şi găsirea unei slujbe. Lucru, din păcate, foarte problematic din mai mult motive.



    Monica Tăutul de la Samusocial ne oferă detalii: Le găsim locuri de muncă, dar de cele mai multe ori sunt slujbe sezoniere, la negru. E clar că în scurt timp, ajung din nou la situaţia anterioară şi apelează la serviciile noastre ca să-i ajutăm. În plus, noi ca asociaţie ne propunem ca după ce le găsim un loc de muncă, să le găsim şi o locuinţă. Altfel, o persoană care doarme în stradă, deşi are un loc de muncă, nu poate lucra bine din cauză că nu se poate odihni cum trebuie. Alimentaţia nici nu e chiar aşa de importantă. Mult mai importantă e igiena. Fiindcă stau în stradă şi nu au unde să se schimbe şi să se îngrijească, angajatorul începe să-şi pună problema că persoanele respective nu respectă cerinţele de bază şi se lipseşte de serviciile lor.”



    Evident, locuinţele nu sunt uşor de găsit. De aceea, pentru locuitorii Bălţii Văcăreşti, ideal ar fi să poată trăi aici şi după declararea zonei drept Parc Natural Protejat. Chiar iniţiatorii acestui proiect au idei în acest sens.



    Dan Bărbulescu, directorul executiv al Asociaţiei Salvaţi Dunărea şi Delta”: Ştim că în zonă trăiesc mai multe familii şi niciodată nu am luat în calcul evacuarea lor. Ei trăiesc acolo şi trebuie să continue să locuiască acolo, dar în condiţii mai bune, evident. Sunt cazuri sociale şi au nevoie de mai multă atenţie din partea statului. Avem şi idei pentru ei. De pildă, pot fi transformaţi în rangeri sau ghizi sau paznici ai parcului. Noi oricum comunicăm cu ei. Acum două zile ne-a sunat nea Gică, unul din cei care locuiesc acolo, şi ne-a zis că au venit nişte oameni să taie pomi. Asta e altă problemă: în fiecare toamnă, se taie pomi pentru lemne de foc. E nevoie de o pază mai severă acolo. Şi asta e una din utilităţile pe care aceşti oameni le pot împlini, să participe la gestionarea parcului.”



    Deşi are avizul ştiinţific al Academiei Române şi sprijinul formal al Ministerului Mediului, proiectul de a transforma balta Văcăreşti într-un parc natural protejat mai are de trecut prin hăţişul birocratic al administraţiei publice locale, al retrocedărilor şi al aprobării în Parlament.

  • Gilles Gautier (France) – le nombre de touristes étrangers en Roumanie

    Gilles Gautier (France) – le nombre de touristes étrangers en Roumanie

    18.000 étrangers de plus ont visité la Roumanie durant les sept premiers mois de l’année en cours par rapport à la même période 2012. Cela se traduirait par une hausse de 3% de la fréquentation des structures d’hébergement par rapport à l’année précédente, informe l’Institut national de la Statistique. Sur les 4,3 millions de touristes recensés durant la première moitié de l’année, 3,38 millions ont été de Roumanie et seulement 946.700 étrangers. Cela veut dire que sur le nombre total des touristes qui nous ont rendu visite depuis le début de l’année jusqu’en juillet dernier, 80% ont été Roumains et le reste de l’étranger notamment des pays tels l’Allemagne, l’Italie, la France, la Hongrie et les Etats Unis.



    Sur l’ensemble des régions roumaines, les plus touristiques restent la capitale, Bucarest, suivi par les stations de montagne et celles balnéaires, le littoral roumain et le Delta du Danube. Et puisque nous avons mentionné le nombre de touristes étrangers qui nous ont rendu visite durant la première moitié de l’année en cours, disons qu’en contrepartie, presque 6,50 millions de Roumains ont voyagé à l’étranger durant la même période de temps, de 3% de plus par rapport à la même époque de l’année 2012. Sur l’ensemble de moyens de transport utilisés par les Roumains, c’est l’automobile qui se situe en tête de classement.



    Un rapport rendu public par la presse informe que sur l’ensemble des étrangers qui visitent la Roumanie, la plupart le font soit pour leurs affaires, soit pour passer des week-end, soit pour sortir dans les clubs de Bucarest, soit pour faire la connaissance des femmes roumaines considérées par pas mal d’Européens comme étant très belles. En plus, la capitale roumaine attire de plus en plus de touristes grâce aux concerts, symposiums, conférences et congrès qu’on y organise ces dernières années. « Les touristes viennent aussi bien pour sortir dans les clubs bucarestois que pour visiter la ville or pour faire des affaires » a affirmé le secrétaire d’Etat au Ministère du Développement Régional et du Tourisme, Cristian Barhalescu.



    Pourtant, selon le président de la Fédération des patronats du Tourisme roumain, la plupart des étrangers qui arrivent en Roumanie le font pour rendre visite à leurs petites amies roumaines. Il s’agit notamment des touristes allemands, italiens et espagnols. « Malheureusement, sur le total des étrangers hébergés dans les hôtels de Roumanie, la plupart sont des hommes d’affaires et non pas des touristes. Ils viennent en Roumanie pour participer à toute sorte de conférences et non pas pour visiter notre pays », a ajouté le président de la Fédération des patronats du Tourisme roumain cité par la presse.