Tag: Delta

  • Südrumänische Landkreise von Hochwasser betroffen

    Südrumänische Landkreise von Hochwasser betroffen

    Aufgrund der heftigen Regenfälle und des Tauwetters hat der Hochwassermeldedienst Warnungen der Stufe Gelb und Orange für die Flüsse im Süden des Landes ausgerufen. Die Warnungen werden bis 6. April aufrechterhalten. Für die Donauabschnitte Calafat – Olteniţa und Cernavodă – Galaţi, sowie für das Donaudelta warnt der Hochwassermeldedienst auch für die kommende Woche vor steigendem Pegelstand. Auch der Wasserpegel der Flüsse im Süden des Landes ist besorgniserregend, in diesem Teil des Landes gilt eine Warnung der Stufe Orange. In der Landesmitte und im Nord-Westen gilt bis Freitag eine Hochwasserwarnung der Stufe Gelb. Die grö‎ßten Schäden entstanden im südrumänischen Teleorman, 27 Ortschaften wurden von Überschwemmungen stark betroffen, Tausende Hektar Ackerland wurden vom Hochwasser zerstört. Wegen des steigenden Pegelstands der Donau überwachen die Behörden den aktuellen Stand der Dämme vorort.



    Im südrumänischen Giurgiu wurde der Meldepegel von 640 cm überschritten, am Ufer des Flusses wurden rund 400 Hektar Wald überschwemmt. Auch in der Hafenstadt Brăila hat die Donau den Meldepegel von 610 cm überschritten. Die Stadtverwaltung trifft alle Ma‎ßnahmen, damit die Situation aus dem Jahr 2010 sich nicht wiederholt, als der Pegelstand der Donau 713 cm erreichte und die Promenade unter Wasser stand. Auch in Galaţi ist der Pegelstand der Donau deutlich gestiegen. Die Donau hat ihren Höchststand in der ostrumänischen Hafenstadt Juli 2010 erreicht. Damals lag der Wasserpegel bei 677 cm, die Promenade wurde überschwemmt.



    Die Werft am Ufer der Donau wurde damals mit einem 4 km langen, anderthalb Meter hohen und aus Sandsäcken gebauten Damm vor Hochwasser geschützt. Auch Teile der Promenade in Tulcea stehen unter Wasser. Die Lokalbehörden haben infolgedessen im Norden und Nord-Osten des Landkreises 16 Pumpwerke in Betrieb gesetzt und die zulässige Höchstgeschwindigkeit der Schiffe auf der Donau beschränkt, damit keine Wellen entstehen, die die Dämme zerreissen oder wegspülen können. Die Einschränkungen sollen nur nach der Verbesserung der Wetterbedingungen aufgehoben werden. Im Süden des Landes werden einige Dörfer von Erdrutsch betroffen, infolgedessen wurden hunderte Menschen evakuiert.










  • Le Parc Naturel de Comana

    Le Parc Naturel de Comana

    L’offre du Parc Naturel de Comana est bien riche notamment en trajets touristiques à travers une forêt très dense, pleine de monuments naturels et d’aménagements lacustres. S’y ajoute un monastère qui rappelle le nom du légendaire prince roumain Vlad Ţepeş. Dans les alentours, il y aussi un parc d’aventure pour toute la famille.

    Valentin Grigore, le directeur de l’administration du Parc Naturel de Comana, affirme qu’il s’agit d’une zone protégée qui n’est pas très grande en fait. Compte tenu de ses presque 25.000 hectares et des dimensions usuelles des parcs naturels de Roumanie, celui de Comana passerait pour un parc de dimensions moyennes. Valentin Grigore explique : « Ce parc est situé dans une zone de plaine. Étant donné la très petite distance qui le sépare d’une ville si grande que Bucarest, on peut affirmer qu’il est extrêmement bien conservé. On y retrouve plusieurs petites collines, car il s’agit d’une zone typique de plaine. Le parc contient environ 8.000 hectares de forêt, 2.000 hectares de zones humides, des marécages et des cours d’eau. On pourrait le considérer comme un deuxième delta de la Roumanie. Il s’agit de Balta Comana, un plan d’eau unique dans notre pays. Il s’étale sur 1.200 hectares et il représente en lui-même un petit delta de la rivière de Neajlov. Une grande biodiversité est concentrée dans la zone. Il y a ici 212 espèces d’oiseaux d’eau et la flore est très riche, avec 1250 espèces de plantes ».

    Vous ne devez pas vous attendre ici à pouvoir faire des expéditions à la belle étoile et dormir dans une tente. C’est un tout autre type de tourisme que l’on peut pratiquer dans cette zone, précise Valentin Grigore, le chef de l’administration du Parc Naturel de Comana : « Le parc s’adresse tout d’abord à ceux qui viennent de Bucarest, mais pas seulement à eux. D’habitude, les touristes viennent le matin et partent le soir. Ils sont très peux nombreux ceux qui choisissent de camper ici ou de se loger dans les pensions de la région. Nous avons accueilli des Tchèques, des Slovaques… . Quant ils visitent la ville de Bucarest, ils cherchent des informations et ils découvrent aussi cette zone magique, située si près, donc ils viennent ici pour faire une excursion d’une journée. En général, on a eu un retour très favorable de la part des touristes étrangers. Il y a vraiment beaucoup de choses à découvrir dans cette région. De même, on reste en contact avec nos partenaires de toute l’Europe, pour faire la promotion de notre Parc naturel dans le cadre de programmes transnationaux. On essaye ainsi à nous promouvoir sur le plan local et, de plus en plus, à l’étranger aussi. »

    Dans la même zone, vous trouverez aussi un « village celte », avec de vieilles huttes de pécheurs, faites de chaume, accessibles après un vrai slalom parmi des tortues. De plus, le Parc Naturel de Comana doit être une destination obligatoire pour tous les passionnés des oiseaux. On y trouve six observatoires ornithologiques. Parmi eux, quatre sont destinés au tourisme spécialisé, consacré à la recherche. Mais la plupart des touristes se dirigent vers une passerelle en bois d’une hauteur de plus de 100 mètres, pour se positionner juste en dessus du plan d’eau.

    Et s’il vous reste encore un peu de temps, visitez aussi le Monastère de Comana. Il a été fondé par le voïvode Vlad Ţepeş, le fameux Vlad l’Empaleur, et apparaît pour la première fois dans l’histoire dans un document issu par la chancellerie de celui-ci, le 27 septembre 1461. Le monastère de Comana est le seul monastère fortifié de cette zone de la Roumanie, ayant des remparts et des tours de défense. Son histoire est à la fois tumultueuse et fascinante, car il a été une citadelle de défense de la Valachie, mais également un symbole de la foi chrétienne. Ceci dit, nous espérons bien vous avoir convaincus de passer une journée à Comana. (Trad. Nadine Vladescu)

  • Delta Craft

    Delta Craft

    Jonc, torchis, peaux tannées, produits textiles aux décorations spécifiques – voilà quelques richesses du delta du Danube mises en valeur par un projet dont le but est d’encourager les métiers traditionnels des zones éloignées du delta.

    Oana Neneciu, directrice exécutive du Centre pour les politiques durables Ecopolis, nous raconte l’histoire du projet Delta Craft : «Delta Craft » est né en 2015, lorsque nous avons fortement ressenti le besoin de mettre en valeur et même de faire revivre les métiers traditionnels pratiqués dans le delta du Danube, une région où nous menons des projets depuis plus de 7 ans. Ces métiers, mal préservés, sont pratiqués par très peu de personnes et nous avons pensé qu’il fallait leur apporter un nouveau souffle. Nous avons travaillé avec trois designers qui, en collaboration avec une dizaine d’artisans, ont réalisé la première collection Delta Craft, réunissant objets décoratifs et objets d’art.»

    Les personnes engagées dans le projet « Delta Craft » ont commencé par identifier les ressources, et décidé d’utiliser les matériaux disponibles dans le delta, des matériaux naturels avec lesquels les artisans travaillent déjà : le jonc, le torchis, la glaise ou le sable. Ensuite, ils ont étudié les coutumes et les traditions de la région, la façon dont les gens organisent leur maison et tout ce qui l’entoure, enfin, ils ont cherché les symboles traditionnels transmis d’une génération à l’autre et qui sont encore présents dans les maisons des gens vivant au delta.

    Une collection inédite est ainsi née. En quoi consiste-t-elle ? Oana Neneciu : « On a vu ainsi apparaître une table en torchis, une cloison mobile, une sorte de paravent pour séparer les espaces, des chaussettes et des draps ornés de symboles anciens, une chaise en cuir tanné, travaillée manuellement par un artisan de la région, un banc creusé dans un tronc d’arbre immergé que l’on a pu récupérer. Tous ces objets sont à retrouver sur le site du projet. »

    Au savoir-faire ancestral, les artisans ayant participé à ce projet ont joint la fantaisie des designers, réalisant ainsi des créations sophistiquées. Les designers et les artisans ont travaillé ensemble, chacun faisant des expériences nouvelles et des découvertes. Les objets de cette première collection illustrent les techniques usuelles de l’artisanat. Ils utilisent des ressources naturelles locales : la terre glaise, pour une table, la pierre pour réaliser un filtre d’eau, le bois pour créer un banc, le cuir pour faire une chaise et le jonc pour une cloison. Ils prouvent un style de vie durable – et c’est le cas du « filet de pêche », utilisé pour se procurer de la nourriture, ou la vigueur de la tradition, présente dans les « pompons pour les chevaux » ; ils explorent également la mémoire des lieux, par des objets tels le coffre à dot spécifique au delta ou les chaussettes brodées. Et la collection ne s’arrête pas là.

    Oana Neneciu : « Nous avons essayé de créer des objets qui puissent être vendus sur les marchés roumains et étrangers. Nous avons travaillé avec trois autres designers et avec trois artisans spécialistes du jonc et du cuir. Nous avons réalisé plusieurs mini-séries comportant un sac à outils, en cuir clouté, destiné aux peaussiers, un harnais pour transporter le panier à pique-nique et la couverture pour aller dans la nature et une écharpe ornée des motifs traditionnels de Letea, car c’est là que nous avons installé le camp de création pour les designers et les artisans. »

    Techniques traditionnelles et utilité contemporaine, sagesse ancienne et style de vie actuel se retrouvent dans cette collection.

    Oana Neneciu: « Notre intention est de créer un large éventail de produits, pour offrir aux artisans avec lesquels nous collaborons une possibilité de gagner de l’argent par leur activité et de mettre éventuellement sur pied leur propre micro-affaire. Nous envisageons également d’organiser un concours de design, car beaucoup de designers roumains sont intéressés par ce genre de projet. Et nous pensons aussi à de nouveaux produits. Nous ne nous arrêterons pas là. Il s’agit de renouveler ces métiers traditionnels en les utilisant pour créer des objets modernes. Cette année nous avons collaboré avec trois jeunes designers talentueux – Dragoş Motică, Magda Vieriu et Ana Botezatu – et trois artisans : Florian Toma, qui est dans la peausserie depuis l’âge de 5 ans (à présent il en a 35), Florica Arion, qui tresse des paniers en jonc et qui a 65 ans, et Petre Crismschi, un des meilleurs artisans qui construit des toits en chaume. »

    Le projet a été élaboré et mis en œuvre par le Centre pour les politiques durables Ecopolis, en collaboration avec KraftMade et l’Institut de recherches écologiques et muséales « Gavrilă Simion » de Tulcea. Les objets créés dans le cadre de ce projet peuvent être visualisés et achetés sur le site du projet. Vous y retrouverez également des vidéos et des images prises lors des différentes campagnes de promotion. (Trad. : Dominique)

  • Le coucou geai

    Le coucou geai

    Le printemps dernier, alors qu’ils étaient en train d’observer des oiseaux en Dobroudja, région du sud-est de la Roumanie, des touristes allemands ont remarqué des coucous geai.

    Leur présence est due au phénomène de migration, précise Ovidiu Bufnilă, responsable de la communication au sein de la Société roumaine d’ornithologie: « C’est un oiseau qui vit essentiellement dans le bassin méditerranéen. Il préfère les milieux ouverts, tels que les bosquets, les lisières de bois ou les clairières. Tout comme le coucou gris, il se dispense complètement de construire son nid et profite de ceux des autres pour y pondre ses œufs. Il y a pourtant quelques différences. Tout d’abord, il ne parasite que les nids de pie. Ensuite, les petits du coucou geai ne jettent pas hors du nid les œufs de l’hôte et émettent des cris puissants, réclamant de la nourriture, ce qui leur vaut la priorité. Enfin, la présence de coucous geais apporte aux hôtes un élément de sécurité face aux éventuelles attaques de rapaces. Cela s’explique par le fait que, lorsqu’ils se sentent menacés, les oisillons de cette espèce sécrètent une substance nauséabonde qui dissuade la plupart des prédateurs de s’approcher de la couvée. De plus grande taille que celle du coucou gris, le coucou geai mesure 39 cm de long. Son plumage est bigarré et sa tête porte une crête qui le différencie nettement de son cousin. Ses cris ressemblent à ceux d’un juvénile de pic épeiche. C’est la migration qui explique la présence du coucou geai en Dobroudja. L’année dernière, il avait été observé dans le sud de la Bulgarie, de l’autre côté du Danube. L’expansion de son habitat serait due au manque de nourriture ou à la recherche de nouveaux territoires et de nids où déposer ses œufs ».

    Un des projets que la Société roumaine d’ornithologie envisage de mettre en œuvre cet été consiste à effectuer, avec l’aide de la population, le premier recensement des cigognes blanches vivant en Roumanie.

    Ovidiu Bufnilă, responsable de la communication au sein de la Société roumaine d’ornithologie, nous en parle: «Grâce à une application pour le téléphone portable, qui sera bientôt mise au point, toute personne pourra prendre les coordonnées GPS du nid de cigogne, le photographier et remplir un formulaire. Ce dernier comporte quelques données. Par exemple, si le nid est perché sur un poteau électrique, s’il est construit dans un arbre ou bien sur la toiture d’une annexe, s’il est vide ou habité. Ce projet, réalisé avec l’appui de la compagnie d’électricité Enel, profite aussi bien aux hommes qu’aux oiseaux. Il arrive souvent que les cigogneaux provoquent des coupures d’électricité, car, en descendant de leur nid, ils heurtent les câbles. Ce projet aide donc à éviter de tels inconvénients ».

    Par ailleurs, la Société roumaine d’ornithologie prépare l’Expédition nationale, événement qu’elle organise depuis 1990, précise Ovidiu Bufnilă : « Chaque année, les spécialistes font découvrir à une centaine de jeunes qui nous accompagnent dans le delta du Danube la richesse faunistique et floristique de ces endroits. On fait des randonnées en canot ou on parcourt à pied des trajets et on apprend à ces jeunes comment protéger la nature. Cette année, notre expédition se déroulera du 11 au 20 août et aura une seule base, celle du village de Maliuc. Pendant les dix jours que nous passerons dans le delta du Danube, nous envisageons de faire bien des excursions, de sillonner les canaux du fleuve pour observer les oiseaux ».

    Cette expédition aura lieu au début de la migration d’automne des oiseaux. En cette période-là, la plupart des espèces s’apprêtent à prendre leur envol vers l’Europe du nord, tandis que d’autres en viennent. Quelque 300 des plus de 350 espèces d’oiseaux qui vivent dans le delta du Danube migrent chaque année. (Trad. Mariana Tudose)

  • Projets pour le delta Văcărești

    Projets pour le delta Văcărești

    Le delta Vàcàresti s’étend sur 183 ha et a été déclaré officiellement Parc naturel par un arrêté gouvernemental ; ainsi, le régime d’aire naturelle protégée y a été institué. La mairie de Bucarest et l’Association le Parc naturel Vàcàresti sont les administrateurs du parc homonyme, qui se chargeront de conserver sa biodiversité et du gardiennage des près de 2 millions de m². Les nouveaux administrateurs, en partenariat avec 12 autres institutions, prendront des mesures afin de revitaliser ce parc, lanceront des projets et des programmes pour mettre en valeur le potentiel scientifique et éducatif du Parc Vàcàresti. Cela sera de nature à accroître le potentiel écotouristique de la zone sud de la capitale.

    Le parc sera divisé en plusieurs zones selon un plan de gestion, nous disait Vlad Cioflec, consultant scientifique et membre de l’association, biologiste de son état, spécialisé en reptiles et en amphibiens : « Le plan de gestion, c’est la Constitution de toute aire protégée et le finaliser s’inscrit dans la durée. La réalisation de ce plan dure deux ans, parce qu’elle implique une série d’études de biodiversité, des facteurs qui influencent le parc – comme le tourisme et d’autres activités économiques. Le partage du parc en zones sera très simple, il y aura trois grandes catégories : les zones de développement durable aux bords du parc, les zones de protection stricte où l’entrée est interdite, et entre les deux il y aura des zones-tampon où on peut aménager des itinéraires, on peut entrer sans problèmes. »

    Un écosystème naturel spécifique à un delta, avec de nombreux canaux, étangs, zones marécageuses, alimentées par les eaux souterraines s’est développé sur l’emplacement actuel du lac de Vàcàresti. Cela a favorisé le développement d’une végétation riche, avec des centaines d’espèces de plantes, ainsi que d’oiseaux et de mammifères.

    Vlad Cioflec : «Actuellement, nous avons plus de 100 espèces d’oiseaux enregistrées à Vàcàresti. Pour que le visiteur ait une idée, faisons une comparaison avec le delta du Danube. Ce delta compte 500.000 ha et 300 espèces d’oiseaux. Le Parc naturel de Comana a 20.000 ha et 200 espèces d’oiseaux, nous disposons d’une centaine d’ha et avons 100 espèces d’oiseaux. Le rapport est extraordinaire, et cette diversité s’accroîtra à mesure que l’impact anthropique baissera dans cette zone. Je me réfère au braconnage, aux incendies ou aux arbres abattus. Les amphibiens et les reptiles ont aussi une place particulièrement intéressante ; nous avons une dizaine d’espèces en ce moment, mais leur nombre sera à la hausse, parce que nous n’avons pas dressé l’inventaire de toutes les zones. Pour ce qui est des mammifères, on y trouve la loutre, le renard, le rat musqué, certaines espèces de chauves-souris et de souris. Mais cela, c’est ce que nous savons jusqu’ici, parce que nous continuerons certaines études pour voir exactement ce qui se trouve là-bas ; le potentiel est énorme. La Dâmboviţa est proche et c’est un corridor de migration pour toutes les catégories d’animaux. Ensuite, il y a la Forêt de Cernica, la zone des serres de Popeşti Leordeni, les champs… Nous pouvons donc nous retrouver avec une série d’espèces particulièrement intéressantes, allant de serpents de deux mètres jusqu’à des lièvres, des hérissons et des chacals. Nous ne savons pas non plus ce qu’il y aura à l’avenir, mais toute espèce qui franchira naturellement le seuil du Parc sera protégée. » (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Aires nationales protégées

    Aires nationales protégées

    La Roumanie est peut-être le pays européen le plus riche du point de vue de sa biodiversité. Aujourd’hui nous vous proposons donc de visiter 4 des aires protégées les plus intéressantes de Roumanie.Premier arrêt : le Parc national des Monts Bucegi. Il s’étale sur tout un massif des Carpates et a été créé justement pour mettre en valeur son patrimoine naturel. Il s’agit de plus de 32.000 hectares à commencer par les hautes collines et jusqu’au sommet Omu, à 2500 m d’altitude. Selon les données de l’administration du Parc, cette aire protégée est une des plus visitées de Roumanie, après le delta du Danube. Cela parce qu’aux richesses naturelles et à la beauté des paysages s’ajoute le domaine skiable qui s’est beaucoup développé et modernisé ces dernières années.

    Pour davantage de détails, nous nous sommes adressés à Horia Iuncu, directeur de l’administration du Parc: « Le Parc naturel de Bucegi est la première aire protégée de Roumanie qui bénéficie d’un plan de gestion légal, approuvé par décret gouvernemental. Le chapitre consacré au tourisme est très bien réglementé ; il porte sur les normes de visite, l’adoption de formes de tourisme alternatif pour diminuer l’impact négatif sur l’environnement. Bref, nous faisons la promotion de l’écotourisme. La chasse y est interdite. Les touristes peuvent seulement admirer et photographier les animaux. Nous avons des itinéraires thématiques qui leur feront découvrir la faune et la géologie du parc. Le tout avec un impact minimal sur l’environnement. »

    Direction le delta du Danube maintenant, une des régions les plus visitées de Roumanie pour ses canaux, lacs, îles couvertes de joncs, forêts, pâturages et dunes de sable. Cette aire protégée abrite plus de 300 espèces d’oiseaux et 1150 espèces de plantes des plus diverses – à commencer par les lianes qui s’entrelacent sur les troncs des arbres en passant par les nénuphars, jusqu’aux forêts de chênes. Ce n’est pas par hasard que l’UNESCO a désigné le delta du Danube « Réserve de la biosphère ». Ici, les touristes peuvent loger dans un hôtel flottant, faire des randonnés en chaloupe, aller à la pêche ou faire des excursions guidées de photographie. Dragoş Gociman, vice-président de l’Association patronale du tourisme du delta du Danube, nous explique pourquoi le delta du Danube est une destination incontournable de Roumanie : « Le delta du Danube est une destination unique, non seulement en Roumanie, mais aussi dans le monde. Les touristes qui nous rendent visite doivent savoir que le delta n’est pas réservé uniquement aux pêcheurs et aux chasseurs. C’est un endroit où ils se sentiront libres, où ils entreront en communion avec la nature. Côté gastronomie, c’est ici que vous découvrirez le goût du borş du pêcheur, une soupe de poisson spécifique. Ensuite, il faut dire aussi que le delta change d’une saison à l’autre. Ses zones sont tout aussi variées. Les forêts d’aulnes, les couchers de soleil, l’endroit où le Danube se jette dans la mer Noire, la petite ville de Sulina, la forêt de Letea, les randonnées sur les lacs, les zones sauvages – il y a plein de choses à voir au delta du Danube. Les touristes que nous avons accueillis nous ont dit avoir découvert une nouvelle Roumanie. Ils ont du mal à croire combien riche est la nature du delta et ils se disent aussi contents de la haute qualité des services touristiques ».

    Après avoir fait un bref tour au delta, retournons à la montagne pour découvrir un des massifs les plus spectaculaires du pays: Piatra Craiului. C’est ici que se trouve la seule crête calcaire de Roumanie qui dépasse les 2000 m d’altitude et offre un paysage unique d’abrupts de montagne. Environ un tiers des espèces de flore de Roumanie sont à retrouver sur ces lieux. Le Parc national de Piatra Craiului s’étale sur presque 15.000 hectares, permettant aux touristes de visiter des forêts vierges, d’observer l’ours brun depuis des observatoires fermés, de faire de l’escalade et de l’équitation ou bien de visiter des bergeries roumaines typiques.

    Toute information nécessaire pour parcourir ce merveilleux endroit est à retrouver au Centre de visite du Parc, affirme Mircea Vergheleţ, directeur administratif: « Nous avons un véritable musée du massif, où les touristes peuvent se renseigner sur Piatra Craiului, sur sa flore et sa faune, sur les traditions locales, sur la manière de préparer le traditionnel fromage de « burduf » dans de l’écorce de sapin. Le Centre de visite du parc a aussi de nombreux éléments interactifs – films documentaires, diaporamas, puzzles ou encore une maquette du massif en trois dimensions qui vous indiquera les cartes des parcours touristiques, les refuges du Parc, les différents types de sol et les différents habitats. Toutes les informations sont disponibles en anglais».

    Voici maintenant une destination facilement accessible si vous êtes de passage par la capitale roumaine, Bucarest. A 39 km seulement, au sud de la ville, on peut visiter le Parc naturel de Comana. Une offre très diversifiée vous y attend : itinéraires touristiques dans une forêt riche en arbres séculaires et monuments de la nature et visite d’un monastère qui lie son nom au prince valaque Vlad Tepes (Vlad l’Empaleur). Il existe aussi un parc d’aventures qui fera la joie de toute la famille, affirme Valentin Grigore, directeur de l’administration du Parc naturel de Comana, qui ajoute : « Le Parc compte environ 8000 hectares de forêts, 2000 hectares de zones humides, marais et eaux. C’est une sorte de 2e delta du pays. Il s’agit de Balta Comana (le marais de Comana), une zone unique en Roumanie, de 1200 hectares, et très riche côté biodiversité. En témoignent ses 212 espèces d’oiseaux aquatiques et ses 1250 espèces de plantes ».

    Voilà chers amis pour quelques-unes des aires protégées les plus belles de Roumanie. Avant de terminer, précisons que chacune de ces aires dispose d’un site Internet bien fourni, qui vous aidera à la découvrir de chez vous avant de vous décider de les visiter. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Comana

    Comana

    Le parc naturel de Comana est une sorte de deuxième delta de la Roumanie et une véritable oasis de verdure pour tous ceux qui aiment et respectent la nature. A seulement 35 km de Bucarest, l’offre du parc naturel Comana est très riche : itinéraires touristiques à travers une forêt luxuriante où on peut trouver des arbres séculaires, des monuments de la nature, aménagements lacustres et un monastère lié au nom du légendaire prince régnant Vlad Tepes.

    Un parc d’aventure pour toute la famille se trouve également dans la même région. Tout cela se trouve dans un parc naturel de dimensions assez réduites, affirme son directeur Valentin Grigore, qui fait aussi une brève description de notre destination d’aujourd’hui : « Le parc naturel s’étend sur près de 25 mille hectares, ce qui veut dire que c’est un parc moyen pour les dimensions usuelles en Roumanie. Ce qui surprend c’est qu’il est très bien conservé vu qu’il se trouve si près d’une grande ville, telle Bucarest. La différence d’altitude varie entre 25 et 45 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il existe quelques petites collines, ce qui est assez inouï puisque c’est une région de pleine typique. Les forêts couvrent 8 mille hectares alors que deux mille autres sont couverts de zones humides, de marécages et d’eau. Le marais de Comana est unique en Roumanie. Avec ses 1200 hectares, celui-ci constitue une sorte de petit delta de la rivière Neajlov. C’est ici qu’une grande partie de la biodiversité de la région est concentrée. On y a recensé 212 espèces d’oiseaux aquatiques, et une flore extrêmement riche, incluant 1250 espèces de plantes ».

    Côté itinéraires sauvages, il ne faut pas vous attendre à des excursions de plusieurs jours avec campement, puisque cet endroit est plutôt adapté au tourisme de fin de semaine. Valentin Grigore, le directeur du Parc naturel Comana, affirme que même s’il est visité surtout par des Roumains, le parc accueille aussi des touristes étrangers: « Le parc de Comana est destiné surtout aux touristes en provenance de Bucarest. La semaine dernière nous avons accueilli un groupe de touristes du Royaume-Uni qui y ont fait des excursions d’une journée. Nous avons reçu Tchèques et Slovaques. Lorsqu’ils arrivent à Bucarest, ils trouvent des informations sur cette région mirifique, située si près de la ville. Et c’est pourquoi ils décident d’y faire une excursion d’une journée. Les réactions sont généralement positives. J’ai accompagné un groupe de touristes autrichiens à travers le marais de Comana. Ils en ont été ravis. Nous avons des dépliants en anglais et nous distribuons des cartes aux touristes. Nous sommes en contact avec des partenaires de toute l’Europe, qui font la promotion de cette région dans le cadre de programmes internationaux. »

    Le monastère de Comana est un des endroits préférés des touristes qui se rendent dans la zone. Bâti par le prince Vlad l’Empaleur, sa première attestation documentaire date du 27 septembre 1461. C’est le seul monastère fortifié de la région, doté de murs et de tours de défense.

  • Il Delta di Bucarest

    Il Delta di Bucarest

    Nota per gli edifici monumentali, le chiese, le strade che rievocano tempi passati, per i club, ma anche per la sua vita culturale particolarmente attiva, Bucarest potrebbe diventare famosa anche come città che sviluppa una zona naturale protetta. Questo perché la natura ha la capacità di conquistare l’asfalto e riportare alla vita zone abbandonate dall’uomo. Un esempio è la zona protetta del Parco Văcăreşti, creata tramite l’infiltrazione dell’acqua in quello che voleva essere il lago Văcăreşti, un progetto abbandonato da molto tempo. Così nella zona si è formatp un ecosistema acquatico con superfici paludose, con canne, pozze, piccoli boschi di salici in cui vivono numerosi mammiferi, anfibi, rettili e uccelli.

    Dan Bărbulescu, il direttore del Parco Naturale Văcăreşti, ci ha detto come è nata questa idea. Più che un’idea è una realtà – quella del Parco Naturale Văcăreşti, perché parliamo di una zona naturale autentica abitata da varie specie, soprattutto uccelli. L’ecosistema Văcăreşti obbliga le autorità romene a dichiararlo area naturale protetta. Certo, all’inizio c’è stata un’idea: tre anni fa’ gli iniziatori di questo progetto hanno pubblicato sulla rivista National Geographic un dossier contenente foto e dati scientifici sul Delta fra i block di appartamenti, come è stato chiamato, perché è infatti una zona umida e sarà il parco naturale Văcăreşti, cioè un’area urbana protetta, la prima di questo tipo in Romania, spiega Dan Bărbulescu.

    Come si è sviluppato l’ecosistema e quali sono oggi le sue peculiarità, ce lo dice sempre Dan Bărbulescu. Nel 1989, quando il progetto di costruire il lago Văcăreşti fu abbandonato, al posto di questo stupendo ecosistema non c’era niente: c’era un cantiere senza ombra di vegetazione. Nei 25 anni passati, la natura ha riconquistato la zona e adesso ogni anni a Văcăreşti vengono circa cento specie di uccelli, nella maggior parte acquatici, di cui circa 45 sono protette dalle leggi romene ed europee: anatre selvatiche, oche, l’anatra rossa, varie specie di aironi, egrette, cigni, uccelli notturni, uccelli rapaci, una famiglia di falco di palude, che torna qui ogni anno. Sono tutti uccelli molto sensibili, che non si sarebbero fermati a Văcăreşti se avessero sentito rumore. Hanno da mangiare, si sentono sicuri, ed ecco che si sono fatti un nido in mezzo alla città. Tutti vengono nella loro maggior parte da Comana, dal vero delta del fiume Neajlov, a 35-40 chilometri da Bucarest. Oltre agli uccelli, abbiamo anche lontre, una specie protetta di mammifero. La lontra è molto sensibile e attesta la qualità della zona. Se la zona è abitata da lontre, vuol dire che abbiamo un ecosistema molto pulito. La lontra mangia molto pesce e nelle pozze di Văcăreşti, che arrivano fino a quattro metri di profondità c’è del pesce, almeno a sufficienza per una famiglia di lontre. Ma abbiamo anche volpi, donnole, specie di rettili. E un ecosistema interessante, autentico e di grande valore, riconosciuto come tale dall’Accademia Romena, aggiunge Dan Bărbulescu.

    Nel 2013, l’Accademia Romena ha, infatti, riconosciuto il valore del delta in città. Quest’anno il progetto del Parco Naturale Văcăreşti ha ottenuto l’approvazione delle autorità locali. Dan Bărbulescu ci spiega che cosa significa questo. Come zona protetta, beneficerà di sorveglianza. Oltre alla gente che passa per curiosità, ci sono anche persone che vi buttano rifiuti, mettono fuoco, ci sono bracconieri ecc. Tutto questo ha sicuramente effetti, perché ci sono molte specie sensibili. Quando sarà creata l’area protetta, queste cose saranno più facile da controllare. Senza alcun intervento a livello dell’infrastruttura per le visite, un primo effetto della creazione della zona tutelata sarà che la natura si svilupperà meglio. Cioè gli alberi non saranno più tagliati, non saranno più buttati rifiuti, non ci saranno più incendi. Gli effetti saranno visibili: cresceranno più alberi e verranno più uccelli, perché se si sentiranno al sicuro, il loro numero aumenterà almeno del 50%. Sarà un successo della natura in una città che non è molto amica della natura. Come tutte le aree protette, avrà una gestione e un custode incaricato della tutela e della conservazione delle specie e degli habitat. Dato che parliamo di un parco naturale che ha anche una funzione educativa e che si può visitare, ci sarà una struttura tramite cui gli abitanti potranno avere accesso al Parco Naturale Văcăreşti, aggiunge il direttore.

    Abbiamo chiesto a Dan Bărbulescu che cosa si può fare nel Parco Naturale Văcăreşti. Sicuramente ci saranno degli osservatori ornitologici e posti speciali dai quali potranno essere ammirati e fotografati la fauna, i paesaggi. Fra non molto, diventerà un museo vivo, un posto aperto ad un pubblico largo, da allievi e studenti, a fotografi e alla gente semplice che potrà venire a vedere la natura nel suo splendore, ammirare questa sua forza straordinaria e quello che ha creato su un terreno deserto entro un periodo non così lungo. Non dobbiamo immaginarci che sarà come un parco, con panchine, viuzze e terrazze, non è il caso; sarà un parco speciale, il cui principale obiettivo sarà quello di tutelare e conservare specie e habitat, conclude Dan Bărbulescu.

    Un suggerimento per coloro che vogliono cogliere lo spettacolo dei volatili, è di venire la mattina, quando gli uccelli mangiano e sono più audaci. I visitatori sono consigliati di vestirsi in colori neutri, non troppo sgargianti, che non siano troppo profumati, come in qualsiasi zona selvaggia che intendono esplorare. (traduzione di Gabriela Petre)

  • Tulcea

    Tulcea

    Porte d’entrée dans le delta du Danube, la ville de Tulcea est le chef – lieu du comté homonyme, dans le sud-est de la Roumanie. Tulcea se dresse sur sept collines, sur l’emplacement d’une vieille cité, dont les débuts remontent à l’âge de la culture Gumelniţa (2900-2200 av. J.-C.). Au fil du temps, on retrouve, au même endroit, au VIIIe avt. J.-Ch., la cité grecque Aegyssus, ensuite, du 1er au 2e siècle, le port et la ville romaine. La cité est consignée sous le nom actuel de Tulcea pendant le règne du voïvode Mircea le Vieux (1386 – 1418).

    Cristina Mucileanu, coordinatrice du Département sport, culture et relations extérieures à la municipalité de Tulcea, passe en revue quelques-unes des attractions touristiques de la ville: « Je mentionnerais en tout premier lieu le Monument de l’indépendance, érigé sur la colline surplombant la ville et où se trouvait jadis la cité grecque Aegyssus. Il y a ensuite la Place civique, aménagée entre 1970 et 1972 et rénovée en 2009. Au milieu de cette place trône la Fontaine vivante, en fait un ensemble de fontaines dans le prolongement du Danube, orienté vers le cœur de la ville. Tout près, on peut admirer la statue équestre de Mircea le Vieux. Un autre point d’attraction est la Maison Avramide, ancien siège du Musée du delta du Danube. Les objets de patrimoine qu’elle abrite racontent l’histoire de cette famille, une des plus importantes de la ville. Le bâtiment accueille aussi un café, où l’on donne des concerts de piano, de jazz et des récitals de poésie. Le parc et le lac Ciuperca représentent une excellente zone de loisirs, avec plage, lieux de randonnée, espaces destinés aux sports aquatiques. L’Aquarium, qui recèle une grande variété d’invertébrés et de poissons, est un autre lieu incontournable. L’endroit le plus recherché en été est sans doute la falaise du Danube, qui accueille aussi nombre de concerts et de festivals. Enfin, je ne saurais oublier de mentionner le Musée d’archéologie et d’histoire, qui se trouve juste à côté des ruines de l’ancienne cité Aegyssus, ainsi que le musée d’ethnographie et d’art traditionnel et celui d’art. »

    Le visiteur de passage à Tulcea ne saurait manquer de goûter aux plats traditionnels à base de poisson, arrosés d’un bon verre d’eau-de-vie d’abricots spécifique à la Dobroudja.

    Cristina Mucileanu nous invite aussi aux événements culturels et sportifs organisés à Tulcea: « Du 7 au 12 août, la ville accueille le Festival international de folklore pour enfants, intitulé Le petit poisson d’or. Parvenu à sa 23e édition, cet événement, organisé par le Groupe artistique « Les ballades du Danube », réunit des participants de plusieurs pays du monde entier. Toujours au mois d’août se déroulent les Journées de Tulcea, le Festival national des barques à rames, organisé par le club « Ivan Patzaichin Mila 23 », le festival de théâtre accueilli par le Théâtre « Jean Bart ». A l’affiche des événements figure aussi un festival d’automne prévu en septembre. Tulcea et ses habitants vous attendent les bras ouverts et vous promettent un accueil chaleureux. »

    Dans l’espoir d’avoir éveillé votre intérêt pour cette ville des portes du delta du Danube, nous vous disons au revoir et à bientôt. (Trad. Mariana Tudose)

  • Vacances sur le littoral roumain de la mer Noire

    Vacances sur le littoral roumain de la mer Noire

    Une visite au Delphinarium, au haras de Mangalia et aux musées des villes riveraines ainsi quune excursion dans le delta du Danube peuvent compléter merveilleusement bien le programme de vos vacances. Les clubs ouverts notamment dans la station de Mamaïa et les sports nautiques feront la joie des jeunes. La station de Mamaïa a été déjà promue, en février, au Salon international de tourisme de Tel-Aviv, où lAssociation « Litoral – Delta Dunarii » a participé pour la première fois.



    Une campagne de promotion a dailleurs été lancée en Israël, suite à laquelle le nombre de touristes israéliens qui viendront passer leurs vacances sur le littoral roumain a doublé. Deux vols charter amèneront cet été à Constanţa 5.000 touristes israéliens. Corina Martin, présidente de lAssociation « Litoral-Delta Dunării » : « Ce sont des touristes qui ont préféré des vacances en pension complète. Ils sont passionnés dexcursions et intéressés par les sites touristiques. Ils souhaitent tous voir Bucarest et passer une journée au delta du Danube. Ils sintéressent aux spectacles de cirque, aux dégustations de vins, aux parcs aquatiques, ils veulent visiter les casinos et le parc daventures situé dans le sud du littoral, faire des courses à Constanţa et des croisières en mer Noire. »



    Le parc daventure mentionné par notre interlocutrice est une des plus récentes attractions du littoral. Il a été ouvert cette année dans la station de Neptun et il sappelle « Paradis Land ». Aurelian Marin, son directeur général, nous le présente : « On peut dire que nous avons enfin apporté laventure sur la côte de la mer Noire. Le parc est destiné aussi bien aux jeunes quaux adultes. Il a été construit dans la forêt. Tout se passe dans les arbres. Le parc comporte 14 trajets avec différents degrés de difficulté. Il y en a aussi bien pour les mômes de 4 ans que pour les sportifs professionnels et les alpinistes. Les touristes doivent parcourir différents trajets à travers la forêt, prévus de ponts, de tyroliennes, dobstacles, de câbles et de jeux. Certains trajets sont thématiques. A présent, le parc daventures de Neptun est le plus grand du pays, sétalant sur 2 hectares. Je suis certain que les touristes arrivés sur le littoral seront enchantés dy passer des moments agréables. »



    Le littoral roumain est une destination pour toutes les catégories de touristes – estime Mariana Gorbănescu, secrétaire général de lAssociation « Litoral – Delta Dunării », arguments à lappui : « Le littoral roumain se prête au tourisme balnéaire. Il y a beaucoup dendroits où les touristes peuvent venir pour la cure et la relaxation. La plupart des hôtels ont créé des conditions spéciales pour les familles qui emmènent leurs enfants et des programmes intéressants sont proposés aux touristes roumains et étrangers. »



    Le delta du Danube, qui figure depuis 1991 sur la liste du patrimoine de lUNESCO, est une destination incontournable pour les touristes qui arrivent sur la côte roumaine de la mer Noire. Seule région deltaïque au monde à être entièrement déclarée Réserve de la biosphère, le delta du Danube est un véritable coin de nature paradisiaque qui attire notamment par la diversité de la faune et de la flore. Loffre touristique du delta inclut aussi observation des oiseaux, promenades en barque ou en chaloupe, parties de pêche ou de chasse. Que vous optiez pour une excursion dune journée ou de trois jours à bord dun hôtel flottant, vous vivrez une expérience inoubliable. Doru Vlădescu gère une agence de tourisme.



    Ce tour-opérateur du delta du Danube dispose dun hôtel flottant quatre étoiles, baptisé Arca, dun remorqueur aménagé pour des croisières, de barques rapides et de barques de pêche dans les lagunes. Doru Vlădescu nous fournit des détails sur lhôtel flottant. « Cest un bateau de petites dimensions, pour les croisières. Il comporte neuf cabines, disposant de salle de bains privative et de climatisation. Il sagit dun voyage tout compris, avec aussi des facilités tels que connexion wi-fi gratuite et karaoké. Au dernier étage il y a un jacuzzi, un bar de plage et des chaises longues. Les touristes peuvent également faire des promenades en barques de pêche, accompagnés par un guide spécialiste de lornithologie, locuteur danglais, de français ou dallemand. Notre offre inclut aussi différents jeux de société, une bibliothèque, des DVDs, des films artistiques ou des dessins animés. Le programme est conçu suivant la durée du séjour. Ce peut être un week-end prolongé, soit trois nuitées et quatre jours, du jeudi au dimanche ou bien une semaine. »



    Lhôtel flottant présente lavantage de la mobilité, ajoute Doru Vlădescu, qui précise que litinéraire est défini demblée de sorte à visiter le plus grand nombre possible de sites dintérêt. « Par exemple, en empruntant le canal de Sulina, on peut atteindre la mer Noire, où lon découvrira une plage magnifique, au sable très fin. On peut aussi visiter la Forêt de Letea, classée au patrimoine mondial de lUNESCO. Le bras danubien Saint Georges débouche lui aussi en mer Noire. Nous avons eu des visiteurs de France, dItalie, dAllemagne, dAutriche, du Royaume-Uni, dUkraine, de République de Moldova et même des Etats-Unis. Notre livre dor consigne leurs appréciations au sujet de la cuisine du terroir, de lhébergement, de la nature sauvage des parages et de lhospitalité des habitants de ce coin de pays, les Lipovans. »



    Traditions, aventure, détente, boîtes de nuit, nature sauvage, tout cela est à découvrir si vous choisissez un séjour au bord de la mer Noire ou dans le delta du Danube. (Trad.: Mariana Tudose, Dominique)

  • Philippe Marsan (France) – le climat du Delta du Danube

    Philippe Marsan (France) – le climat du Delta du Danube

    Au delta, cette terre jeune dans le sud-est de la Roumanie, le climat est de steppe, tempéré — continental, influencé par le voisinage de la mer Noire et par les grandes étendues d’eau, précise le site de spécialité info-delta.ro. Les conditions climatiques y sont à part, avec de faibles variations de température, avec des hivers doux, pauvres en neiges, et des étés dépourvus de canicule — qui sévit en ce moment dans presque tout le pays. La moyenne annuelle de température au delta est supérieure à 10°. En plus, c’est la région avec les précipitations les plus faibles du pays (300-450 mm/an), mais leur absence est compensée par l’humidité provenant de l’évaporation des surfaces aquatiques.



    Avec 300 jours par an, le vent est l’élément climatologique caractéristique au delta. Il souffle notamment au printemps, quand des orages se produisent, et en automne, ce qui engendre du brouillard. En été, les brises marines se produisent sur la côte, et à l’intérieur du delta, les vents deviennent plus modérés. En août et en septembre, ils s’arrêtent pendant des périodes plus longues.



    Au delta du Danube, les étés sont plus frais que dans le reste du pays ; l’humidité de l’air est plus importante, le degré d’aridité — plus grand, et la radiation solaire plus élevée dans cette zone du pays. Les différences de température entre l’eau et la terre ferme peuvent aller de 2 à 20° pendant l’été. Dans les marais, pendant l’été, les températures sont de 10°-15° moindres sur le sol humide par rapport au sol sec à proximité. Il existe une zone avec des dunes de sable au delta, et aussi avec certaines particularités climatiques. Pendant la journée, la température de l’air atteint des valeurs au sol supérieures à 52°, soit plus élevées de 10° par rapport à celles des zones avoisinantes, mais nuitamment, les températures baissent de beaucoup.



    Sur le site indanubedelta.ro, nous apprenons que les quantités de neige ne sont pas trop grandes, et les couches de neige ne dépassent pas les 60-70 cm. Le nombre moyen de jours avec des chutes de neige varie entre 15 à Tulcea, à l’entrée du delta, et 9 à Sulina, ville-port entre le Danube et la mer Noire. Le Danube gèle fréquemment, ce qui engendre des influences négatives sur la navigation et l’accès dans la zone du delta. Le meilleur moment pour visiter le delta du Danube est au mois de mai.

  • Delta au cœur de la ville

    Delta au cœur de la ville

    Renommé pour ses beaux bâtiments, ses églises, ses rues qui ont conservé l’air du temps jadis et pour sa riche vie culturelle, Bucarest pourrait se faire connaître et apprécier également pour avoir développé à l’intérieur une aire naturelle protégée. C’est que la nature a des moyens de conquérir l’asphalte et de vivifier les zones abandonnées. Ce fut aussi le cas du Parc de Văcăreşti, aire naturelle protégée créée par l’eau qui s’est infiltrée dans l’espace creux qui allait devenir le Lac de Văcăreşti – un projet auquel on avait renoncé depuis longtemps. C’est ainsi que s’est formé un écosystème aquatique comportant des marais, des jonchaies, une jeune forêt de saules… Y vivent des mammifères, des amphibiens, des reptiles et des oiseaux.

    Dan Bărbulescu, directeur de l’Association « Le Parc naturel de Văcăreşti », nous explique comment est née cette idée. « Ce parc est plus qu’une idée, c’est une réalité, parce que nous parlons d’une zone naturelle authentique accueillant de nombreuses espèces – notamment d’oiseaux. Cet écosystème oblige les autorités roumaines à lui conférer le statut d’aire naturelle protégée. Certes, tout est né d’une idée. Il y a trois ans, les initiateurs de ce projet ont publié dans la revue « National Geographic » un dossier comportant des photos et des données scientifiques sur « Le delta entouré de bâtiments » – comme nous nous plaisons à l’appeler. En fait, ce n’est pas tout à fait un delta, mais une zone humide qui deviendra la première aire naturelle urbaine protégée de Roumanie. »

    Comment a évolué cet écosystème et quelles sont aujourd’hui ses particularités ? Dan Bărbulescu explique: « En 1989, lorsque le projet de créer le lac Văcăreşti a été abandonné, l’endroit où se trouve à présent ce magnifique écosystème était désert. C’était un chantier entièrement dépourvu de végétation. Dans le quart de siècle écoulé depuis, la nature en a pris possession et actuellement une centaine d’espèces d’oiseaux – pour la plupart aquatiques – y arrivent chaque année. 45 d’entre elles sont protégées par les lois roumaines et européennes : canards et oies sauvages – y compris le fuligule nyroca – différentes espèces de hérons, aigrettes, cygnes, rapaces nocturnes. Nous avons une famille de busards des roseaux qui y revient chaque année. Il s’agit d’oiseaux très sensibles, tout bruit les aurait chassés de Văcăreşti. Ils y trouvent de la nourriture en abondance, ils se sentent en sécurité et ont bâti leurs nids au centre de la ville. La plupart d’entre eux arrivent de Comana, du véritable delta de la rivière Neajlov, situé à une quarantaine de kilomètres au sud de Bucarest. A part les oiseaux, nous avons des loutres. La loutre est un mammifère protégé, lui aussi très sensible. Sa présence prouve la qualité et la pureté de cette aire naturelle. S’y ajoutent des renards, des belettes et différentes espèces de reptiles. C’est un écosystème intéressant, authentique et d’une grande valeur, reconnu comme tel par l’Académie roumaine. »

    En effet, en 2013 l’Académie roumaine reconnaissait la valeur de ce delta situé au cœur de la ville. Fin mai 2015, le projet du Parc naturel de Văcăreşti était approuvé par les autorités locales. Quelle est la signification de cette reconnaissance ? Dan Bărbulescu: « En tant qu’aire protégée, cette zone bénéficiera de protection. Elle sera gardée, car à part les gens qui y passent par curiosité, il y a des personnes qui viennent y jeter des déchets, mettre le feu, faire du braconnage etc. Et ces actions risquent d’avoir un impact sur cette aire naturelle, puisqu’elle abrite tant d’espèces sensibles. Or, un statut d’aire protégée permet de mieux la contrôler. La nature se développera mieux. Les arbres ne seront plus abattus pour servir de bois de chauffage, il n’y aura plus de déchets, ni d’incendies. L’aspect de la zone va changer. Les oiseaux n’auront plus rien à craindre et leur nombre doublera. Ce sera une victoire de la nature dans une ville qui n’est pas très amicale envers elle. Comme toute aire protégée, celle de Văcăreşti aura une administration qui s’occupera de la protection et de la conservation des espèces et des habitats. Ce parc naturel pourra être visité, une infrastructure sera créée à cette fin. »

    Qu’est-ce que ce parc pourra offrir aux visiteurs ? Dan Bărbulescu: « On pourra, bien sûr, faire des observatoires ornithologiques, des endroits spéciaux seront prévus pour observer la faune, admirer le paysage, prendre des photos… Ce parc deviendra dans peu de temps un musée vivant, où les habitants de la capitale, les élèves, les étudiants, les photographes pourront venir admirer la nature dans toute sa splendeur et prendre contact avec cette force extraordinaire de la nature. On ne doit pas s’imaginer un endroit parsemé de petits bancs pour s’asseoir et sillonné d’allées, doté de terrasses… Non, ce parc sera différent des autres, parce que notre premier souci sera de protéger et de conserver les espèces et les habitats. »

    Si vous pensez déjà à une visite dans cette aire naturelle, il vaut mieux vous y rendre en cours de matinée, lorsque les oiseaux se nourrissent et sont moins craintifs. Evitez les couleurs trop vives et ce jour-là renoncez au parfum pour vous glisser à travers cette zone sauvage autant que possible inaperçus. (Trad. : Dominique)

  • Delta din oraş

    Delta din oraş

    Cunoscut pentru clădiri monumentale, biserici, străzi încărcate de parfum de epocă din zonele vechi, clubbing, dar şi o viaţă culturală plină, Bucureştiul ar putea deveni renumit şi ca oraş în care s-a dezvoltat o arie naturală protejată. Iar asta pentru că natura are căi de a cuceri asfaltul şi de a da viaţă zonelor în paragină.


    Şi mă gândesc aici la aria naturală protejată Parcul Văcăreşti, zonă creată prin infiltrarea apei în cuveta a ceea ce se voia a fi Lacul Văcăreşti, proiect de mult abandonat. Aşa a ajuns să se formeze un ecosistem acvatic cu întinderi de mlaştini, stufăriş, ochiuri de apă, crânguri de sălcii în care trăiesc numeroase mamifere, amfibieni, reptile şi păsări.



    Dan Bărbulescu, directorul Asociaţiei Parcul Natural Văcăreşti, ne-a spus de unde a venit această idee: “E mai mult decât o idee, e o realitate, Parcul Natural Văcăreşti, pentru că vorbim de o zonă naturală aurentică. Şi acolo trăiesc nişte specii, mai ales de păsări, dar tot ecosistemul Văcăreşti obligă autorităţile române la instituirea regimului de arie naturală protejată. Sigur că a fost şi o ide şi se fac fac trei ani de când iniţiatorii acestui proiect au publicat în revista National Geografic un dosar conţinând fotografii şi date ştiinţifice despre “Delta dintre blocuri, cum o numim noi, pentru că este de fapt o zonă umedă, nu o deltă şi va fi un parc natural Văcăreşti, adică o arie protejată urbană, prima de acest fel din România.



    Cum a evoluat acest ecosistem şi care sunt particularităţile lui azi, aflăm tot de la Dan Bărbulescu: “În 1989, când proiectul de construire a unui lac, lacul Văcăreşti, a fost abandonat, pe locul unde acum este acest ecosistem minunat, nu era nimic: un şantier fără pic de vegetaţie. În 25 de ani, natura a explodat şi acum în fiecare an, la Văcăreşti vin apoximativ o sută de specii de păsări, în mare parte de apă, specii din care în jur de 45 sunt protejate de legile româneşti şi de legile europene: raţe sălbatice, gâşte, raţa roşie, specii de stârci, egrete, lebede, păsări de noapte, păsări răpitoare, avem o familie de erete de stuf, care vine în fiecare an şi şi-a făcut cuib aici. Vorbim de păsări foarte sensibile, care dacă ar fi simţit gălăgie n-ar fi venit la Văcăreşti. Au hrană, se simt în siguranţă şi iată că şi-au făcut cuib în mijlocul oraşului, ele venind în mare parte, de la Comana, de la adevărata deltă a Neajlovului, la 35-40 km de Bucureşti. Pe lângă păsări, mai avem vidră, o specie de mamifer, protejată. Vidra e foarte sensibilă şi arată calitatea zonei. Dacă avem vidră, înseamnă că vorbim de un ecosistem curat. Vidra se hrăneşte cu mult peşte şi în bălţile din Văcăreşti, adânci de până la patru metri e peşte, cel puţin suficient pentru o familie de vidră. Mai avem vulpe, nevăstuică, specii de reptile. E un ecosistem interesant, autentic şi de valoare, recunoscut ca atare de Academia Română.



    Într-adevăr, Academia Română recunoştea în 2013 valoarea “deltei din oraş. Iar anul acesta, la sfârşitul lunii trecute, proiectul Parcului Natural Văcăreşti a primit aprobarea autorităţilor locale. Ce înseamnă aceste recunoaşteri ne spune Dan Bărbulescu: “Iniţierea regimului de protecţie va determina existenţa pazei în zonă. Pe lângă oamenii care trec din curiozitate mai sunt şi oamenii care trec să arunce deşeuri, să dea foc, să braconeze etc. Lucrul acesta sigur că are impact, pentru că vorbim de atâtea specii sensibile, după înfiinţarea propriu-zisă a ariei, lucrurile acestea pot fi mai uşor de controlat. Anticipăm că, fără niciun fel de intervenţie la nivel de infrastructură de vizitare, un prim efect al instituirii zonei de protecţie va fi că natura se va dezvolta mai bine. Adică arborii nu vor mai fi tăiaţi pentru lemne de foc, în zonă nu se vor mai arunca gunoaie, nu vor mai fi incendii, şi lucrul ăsta se va vedea: se va schimba aspectul, vor fi mai mulţi arbori şi vor veni mai multe păsări. Pentru că păsările se vor simţi mai în siguranţă şi numărul acestora va creşte cu 50% cel puţin. Va fi o izbândă a naturii, într-un oraş care nu e foarte prieten cu natura. Ca orice arie protejată, va avea o administraţie şi un custode care va organiza protecţia şi conservarea speciilor şi habitatelor înainte. Pentru că vorbim de un parc natural care are şi o funcţie educativă şi de vizitare, va exista o structură de vizitare, prin care locuitorii oraşului vor putea să aibă acces la ce înseamnă Parcul natural Văcăreşti.



    L-am întrebat pe Dan Bărbulescu ce se poate face în Parcul Natural Văcăreşti. “Sigur că vor fi observatoare ornitologice, locuri speciale pentru observarea faunei, peisajului, pentru fotografi, va deveni în puţin timp, un muzeu viu, un loc unde un pulblic foarte larg, de la elevi, studenţi, fotografi sau oameni obişnuiţi pot veni să vadă natura în adevărata ei splendoare, să aibă acces la ce înseamnă această forţă extraordinară, natura, care pe un teren viran şi părăsit, a reuşit să facă nu în foarte mult timp. Să nu ne imaginăm acum un loc cu alei, cu băncuţe, cu terase, nu e cazul; va fi un parc special, un parc unde va prima protejarea şi conservarea speciilor şi habitatelor.



    O sugestie pentru acei ce doresc să surprindă mai mult spectacolul păsărilor, este să vină dimineaţa, când păsările se hrănesc şi sunt mai curajoase. De asemenea, vizitatorii ar trebui să nu fie îmbrăcaţi foarte ţipător şi să nu fie daţi cu parfum, ca în orice zonă sălbatică, naturală, ce se vrea explorată.

  • Naturlaunen: Das Paradies im Plattenbau

    Naturlaunen: Das Paradies im Plattenbau

    Die wilden Karpaten oder das pittoreske Donaudelta. Nur zwei Beispiele, die Rumänien zu einem Traumort für Naturliebhaber machen. Die Gro‎ßstadt Bukarest mit seinen lauten Stra‎ßen und hohen Betonblocks gehört nicht dazu. Dabei hat sich hier, zwischen einer Ausfallstra‎ße und Fabriken, eine kleine Naturoase gebildet.



    Wer den Park Văcărești im Süden der Stadt besucht, wähnt sich in der wilden Natur. Es riecht nach wilder Minze, Vögel zwitschern, alles ist grün und angenehm. Die Stärke der Văcărești-Grube liegt im Inneren, dort fühlst du dich wirklich wie in einem Delta, im Donaudelta, wenn Sie so wollen“, erklärt Liviu Mihaiu, Journalist und Naturschützer, was den Reiz des 200 Hektar gro‎ßen Gebiets ausmacht.



    Seit mehr als elf Jahren kämpft Mihaiu bei der NGO Salvați Dunărea și Delta“ (zu dt. Rettet die Donau und das Delta“) für den Erhalt der Natur in Văcărești. Eigentlich sollte das Areal 1986 zu einem gigantischen Wasserreservoir umgebaut werden. Doch die Arbeiten wurden nie fertig gestellt, die Natur eroberte sich das brach liegende Gelände schnell zurück. Heute leben mehr als 100 Spezies in Văcărești.



    Geschützt ist das Areal aber nicht. Liviu Mihaiu und seine Mitstreiter bei Salvați Dunărea și Delta“ und weiteren Naturschutzorganisationen wollen das ändern. Văcărești soll ein geschützter Raum für Flora und Fauna werden. Ein Museum unter freiem Himmel, mit Bildungsangeboten für Kinder, Aussichtplattformen und Radwegen. In nur fünf Jahren lie‎ße sich das Projekt realisieren, glaubt Mihaiu. Vorausgesetzt, der politische Wille ist da.



    Daran hapert es derzeit noch. Zwar sind die Rumänische Wissenschaftsakademie, das Umweltministerium und der Premierminister für ein Naturschutzgebiet. Die Stadtverwaltung ziert sich aber, klagt Mihaiu: Alle sind sich einig — und schauen Sie, nach drei Jahren ist immer noch nichts da. Der Park hat keinen Status eines Naturschutzgebietes, keinen rechtsverbindlichen Status. Es hat den Status, in Zukunft ein Naturschutzgebiet zu werden. Das sagt schon viel über die rumänische Verwaltung aus. Und darüber, wie sehr sie sich für Umweltfragen interessiert.“



    Für die Naturschützer ist das frustrierend. Mihaiu glaubt trotzdem weiter an das Projekt. Er beobachtet ein wachsendes Interesse an Umweltthemen in Rumänien. Irgendwann wird das Frustrationsniveau“ gro‎ß genug sein, ist er sich sicher: Wahrscheinlich in zehn Jahren.“



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