Cette semaine nous revenons en Roumanie où nous allons tirer un premier bilan de la période d’état d’exception. Nous nous intéressons plus particulièrement aux causes et aux conséquences politiques liées à cette période avec notre invité, Sergiu Mişcoiu, professeur des universités à Cluj et à Paris.
În ciuda efectelor constrângătoare ale influenței Federației Ruse,
interesele, percepțiile și preferințele elitelor politice naționale sunt
esențiale în procesul de europenizare în Ucraina și Armenia, subliniază Aram
Terzyan într-un articol publicat în numărul din iunie 2020 al revistei academice
Romanian Journal of European Affairs.
Concluzia la care ajunge autorul studiului este că procesul de europenizare a
fost direct corelat cu schimbările politice interne majore în Ucraina, în timp
ce în Armenia semnalele pozitive cu privire la politicile europene au început
să apară după Revoluția de catifea din 2018.
Sustenabilitatea reformelor este însă dependentă în ambele state de
trecerea de la o formă de leadership politic de tip carismatic la instituții
democratice funcționale bazate pe structuri, reguli și proceduri specifice și
predictibile. În acest sens, aprofundarea procesului de deoligarhizare este absolut
necesară. Relația cu Federația Rusă rămâne însă, subliniază autorul cercetării,
un element esențial pentru ambele state, multe dosare bilaterale fiind încă
subiect de dispută. Cu toate aceste, progresele recente sunt importante, Ucraina
de exemplu devenind unul dintre cei mai importanți parteneri comerciali ai
Uniunii Europene.
Textul integral al articolului poate fi accesat online la
http://rjea.ier.gov.ro/wp-content/uploads/2020/05/RJEA_vol.20_no.1_June-2020_Article-3.pdf.
(Ionuț
Mircea Marcu, expert Institutul European din România)
În schimb, Bruxellesul a renunţat să ia o decizie similară în privinţa Ungariei pentru prerogativele extinse asumate de guvernul premierul Viktor Orban pe fondul crizei sanitare.
Prin această procedură de constatare a neîndeplinirii obligaţiilor, Executivul european acordă două luni guvernului conservator al Poloniei pentru a răspunde îngrijorărilor manifestate cu privire la efectele unei legi adoptate în ianuarie, ce permite sancţionarea judecătorilor care contestă legalitatea reformelor guvernamentale, aplicând în continuare dreptul comunitar european. Comisia Europeană susţine că această lege, intrată în vigoare în februarie, numită de contestatarii săi legea botniţă, subminează independenţa judiciară a magistraţilor polonezi şi este incompatibilă cu primatul dreptului european.
Partidul Lege şi Justiţie, aflat la putere la Varşovia, este acuzat de multă vreme de Bruxelles că subminează bazele statului de drept în Polonia, căutând să plaseze justiţia, media şi societatea sub controlul său. În schimb, Guvernul polonez afirmă că reforma judiciară, denunţată de Comisia Europeană, urmăreşte să întărească eficienţa justiţiei şi să o debaraseze de ultimele rămăşiţe ale regimului comunist.
Aceasta este a patra procedură de infrigement angajată de Executivul european, din 2017 încoace, împotriva reformelor efectuate de Partidul Lege şi Justiţie, denunţate ca o tentativă de a controla sistemul judiciar. Ea poate duce la o trimitere în faţa justiţiei europene şi, în final, la sancţiuni financiare.
Invit guvernul polonez să răspundă preocupărilor noastre – spunea, zilele trecute, vicepreşedintele Comisiei Europene, Vera Jourova, responsabilă pentru problemele statului drept, care se deplasase în Polonia, acum două luni, pentru a exprima criticile Comisiei faţă de această lege. Judecătorii altor ţări trebuie să aibă încredere că judecătorii polonezi acţionează în mod independent. Această încredere reciprocă este baza drumului nostru comun – sublinia atunci Vera Jourova. De exemplu, un tribunal german a refuzat, în februarie, să predea un suspect Varşoviei la o solicitare a autorităţilor poloneze, invocând riscul că acesta ar putea fi privat de un proces echitabil, din cauza reformei judiciare.
Pe de altă parte, vicepreşedintele Vera Jourova afirmă că Executivul european nu intenţionează să demareze o acţiune juridică împotriva Budapestei pentru extinderea prerogativelor premierului Viktor Orban de a guverna prin ordonanţe de urgenţă pe termen nelimitat pe fondul crizei sanitare. După o analiză aprofundată a textului legii aprobate de parlamentul ungar, Bruxellesul a considerat că nu este cazul să deschidă o procedură de infringement. Totuşi – a subliniat Vera Jourova -, virusul nu trebuie să ucidă democraţia.
Au
mois de décembre 1989, une fois recouverts les autres droits et libertés
civiles, les Roumains ont aussi gagné le droit à une vie politique
démocratique. Les premiers mois de l’année 1990 ont été les témoins de la
réapparition du multipartisme, après une longue et noire parenthèse de 45
années de dictature communiste. Avec cela, et à l’instar des autres peuples
d’Europe centrale et orientale, les Roumains venaient d’ouvrir une nouvelle
page de l’histoire de leur participation à la vie politique de leur pays.
Le
politologue Ioan Stanomir, professeur à l’Université de Bucarest, nous rappelle
le profil de ces partis politiques, nouveaux ou des avatars des partis
historiques, actifs déjà avant l’instauration du régime communiste : « Dès la fin du mois de décembre 1989 et le
début du mois de janvier 1990, nous assistons à un phénomène sans précédent et
en rupture totale avec les décennies de plomb du régime communiste. Il s’agit
de l’essor du multipartisme, de la renaissance du pluralisme politique. Pour ce
qui est de la situation roumaine, elle a sans doute ses particularités. On voit
tout d’abord l’émergence d’un parti à vocation hégémonique, un parti qui, dès
son apparition, tente de capturer l’Etat, c’est Front du salut national. Et
puis, de l’autre côté, on voit renaître les anciens partis de la Roumanie
d’avant le communisme, les partis historiques comme on les a appelés, et dont
les membres avaient enduré les persécutions du régime communiste. Là, il s’agit
du Parti national paysan chrétien démocrate, du Parti national libéral et du Parti
social-démocrate. »
Parallèlement à
la rennaissance de ces partis politiques, on assiste à l’apparition de la
société civile, des associations civiques et de l’esprit démocratique au sens
large. Mais de l’essor des associations tels le Groupe pour le dialogue social
et, plus tard, de l’Alliance civique, Ioan Stanomir identifie un élément qui va
marquer l’échiquier politique de l’époque, soit l’éclatement de l’offre
électorale : « Cet éclatement prend sa source dans le cadre
normatif instauré juste après la Révolution, qui, lui, est le résultat d’une
volonté assumée. L’on disait à l’époque que l’on pourrait fonder un parti
politique avec ses quelques voisins d’immeuble. Et ce n’était pas loin de la
réalité. L’éclatement de l’offre politique servaiet en fait les desseins du
Front du salut national. De la sorte, l’opposition se voyait éclatée en des
myriades de partis politiques, et la confusion s’instaurait dans les rangs de
l’électorat. »
En
dépit de la richesse d’une offre électorale naissante, les analystes politiques
mettent en exergue le fossé qui séparait ces formations politiques nouvellement
constituées. L’éloignement des points de vue devenait flagrant, notamment lors des réunions du Conseil provisoire d’union nationale,
le premier ersatz de parlement post communiste. Ioan Stanomir : « Il y avait un fossé entre les partis
politiques perçus par leurs fondateurs tels des véhicules de leur ascension
personnelle, puis les autres, des partis politiques mûs par des desiderata
éthiques et politiques. Et si l’on regarde de près, cette dynamique politique
aura des conséquences dès la constitution de ce premier parlement, le Conseil
provisoire d’union nationale. Parce que la clé de la répartition des sièges qui
a été adoptée a été celle de la parité des mandats entre, d’une part, le Front
du salut national et des formations satellites et, d’autre part, les autres
partis politiques. De fait, l’on avait donné ainsi une majorité de voix au
Front. Car du côté des partis politiques, pour chaque parti d’opposition
véritable, l’on a vu apparaître des partis qui mimaient l’idéologie du parti
qu’ils avaient cloné, mais qui étaient de facto inféodé au Front du salut
national. Chaque parti historique s’est vu opposer une, deux ou trois clones.
Prenez le cas du Parti national paysan chrétien démocrate. Pour le contenir,
l’on voit apparaître le Parti national agraire, dirigé à l’époque par Victor
Surdu, entre autres. Il s’agissait d’un parti qui défendait pour de vrai les
intérêts de la nomenklatura rurale, des anciens dirigeants de fermes d’Etat
communistes. Le Parti national libéral se voit talonner par la soi-disante
Union libérale, dirigée par un personnage pitoresque, un Bratianu surnommé la
Patate, car il faisait toujours son entrée dans les studios de télévision en
tenant une pomme de terre dans la main. De fait, le Front du salut national
avait sorti des tiroirs une vieille stratégie communiste, déjà utilisée dans
les années 1944/47 contre les mêmes partis historiques : celle des partis
fantoches, des marionnettes qui jouaient la partiture écrite par leurs maîtres,
les communistes. »
30 années plus tard, de l’eau est passée
sous les ponts. La vie politique
balbutiante de ces débuts a laissé la place à un processus de professionalisation
du monde politique. Malgré tout,
certains héritages malencontreux d’avant 1989 arrivent à survivre, considère
Ioan Stanomir : « Aussi bien la professionalisation du monde
politique que l’apparition d’une élite politique sans lien biologique avec
l’élite communiste sont des réalités indéniables. Néanmoins, la survivance de
certaines pratiques héritées de l’époque communiste et des premières années de
la période post communiste est aussi bien réelle. Prenez le seul exemple du
clientélisme, que tout le monde comprendra. Car, souvent, trop souvent, les
partis politiques constituent des outils mis au service de cette pratique. Ils
récompensent en cela la fidélité au détriment de la compétence. Et j’estime que
certains partis politiques, le Parti social démocrate en premier, ont dans
leurs gènes cet héritage du Front du salut national. »
Quoi
qu’il en soit, les partis politiques roumains continuent d’évoluer en suivant
le changement de paradigme subi par la société roumaine dans son ensemble. (Trad
Ionuţ Jugureanu)
Le café des francophones se lancent dans une série d’émission sur les aspects moins visibles de la crise liée au Coronavirus. Dans cette perspective, nous inviterons des experts de différentes disciplines et de différents pays à donner leur avis dans leur champ de compétences. Nous commencons avec la situation politique roumaine où l’état d’exception crée un redistribution des pouvoirs. C’est de cette controverse que nous allons parler avec Sergiu Miscoiu qui est politologue et professeur des universités à Cluj et à Paris.
Radicalizarea și
viziunile extremiste au existat dintotdeauna, însă noile tehnologii și
polarizarea tot mai crescută a societății le transformă într-o amenințare
deosebit de insidioasă, în special pentru cei tineri. Radicalizarea poate lua
forme multiple: religioasă, politică și socială, iar aceste forme reprezintă
surse de inspirație pentru grupările extremiste și, eventual, incită la
violență.
La nivelul UE,
există o organizație care luptă pentru prevenirea unor astfel de fenomene. Am
vorbit cu Maarten van de Donk, manager clienți, în cadrul rețelei de
sensibilizare cu privire la radicalizare.
Rețeaua a fost înființată de Comisia
Europeană. Obiectivul acesteia este ca oamenii care lucrează cu cei
radicalizați sau cei care lucrează într-un mediu în care există radicalizare să
facă schimb de experiență cu privire la modul în care se poate combate
extremismul. În prezent există două fenomene importante. Unul e întoarcerea
luptătorilor străini din Siria, care, după întoarcere trebuie să fie
reintegrați în societatea europeană. Celălalt fenomen e ascensiunea extremei
drepte în majoritatea țărilor europene.
Numărul de
specialiști din cadrul Rețelei UE pentru sensibilizarea publicului cu privire
la radicalizare, pe scurt RAN, este de ordinul miilor. Cunoscută sub denumirea
de rețeaua specialiștilor, RAN promovează cooperarea, grupurile de lucru și
formarea în rândul organizațiilor locale, lucrătorilor sociali și cadrelor
didactice care activează deja în diferite state membre ale UE.
Maarten van de
Donk: În esență, noi organizăm ședințe pentru oameni din toate statele
membre UE, de exemplu pentru cei care lucrează cu tineri sau pentru polițiști
pe un anumit subiect. De exemplu, în privința extremei drepte. De exemplu, cei
care lucrează cu tinerii, dacă se confruntă cu așa ceva, cum pot preveni. După
ședințe, existe lucrări care se publică pe portal, pentru ca aceia care nu au
putut participa dintr-un motiv sau altul, să poată beneficia de rezultate. De
asemenea, lucrăm la politici de acțiune pentru organismele europene sau pentru
guvernele locale.
Prin intermediul
conexiunilor create de UE, există o rețea de eroi locali care colaborează
pentru a ne proteja de radicalizare, atacuri informatice și multe altele. De la
detectivi, până la piloți, de la experți comerciali, până la medici. În
prezent, printre provocările rețelei UE de sensibilizare cu privire la
radicalizare se numără și curentul antieuropean.
În primul rând, nu
toate mișcările antieuropene sunt de extremă dreaptă, însă vedem o creștere a
mișcărilor naționaliste radicalizate. E una dintre provocările de acum și una
dintre prioritățile noastre este ca, deși sunt multe mișcări naționaliste,
aceste organizațiile naționaliste colaborează în Europa. Interesant e că naționaliștii
nu vor să se întâlnească în țările lor, însă colaborează la nivel european pentru
a avea mai multe rezultate în țara lor.
În întâlnirile pe care le organizează, Comitetul
Economic şi Social European (CESE)
avertizează, din experienţele trecute, că trebuie evitate situaţiile în care
cetăţenilor din UE li se cere părerea cu privire la aspecte ale funcţionării
uniunii, pentru ca mai apoi să nu se ţină cont de părerea exprimată.
Valoarea democrației participative a fost
dovedită. Iar astăzi, progresul tehnologic face posibilă o exprimare dincolo de
partidele politice și societatea civilă organizată.
Dezamăgirile provocate de prima generație a
organizatorilor Iniţiativei Cetăţeneşti Europene, care au trecut prin procesul
complex de inițiere a vreunei iniţiative, prin colectarea și validarea unui
milion de semnături, pentru ca apoi să nu aibă încotro şi să le spună signatarilor
că nu va urma nicio acțiune, au avut un efect şocant.
Noile reguli în vigoare, simplificate începând cu
1 ianuarie, însoțite de un sprijin mai bun pentru organizatori, îşi doresc să
combată oboseala fenomenului de strângere de petiții.
Cu ocazia Zilei Iniţiativei Cetăţeneşti Europene
2020, Președintele CESE, Luca Jahier, a afirmat pentru RRI că:
Înainte de a merge mai departe,
trebuie să nu uităm până unde am ajuns. Trebuie să conştientizăm şi să
exploatăm la maximum instrumentele pe care le avem. Avem reglementări noi,
pentru care am luptat de mulţi ani, aşa că nu trebuie să uităm de acest
instrument.
Desigur, acest instrument este pus la încercare de apariţia noilor
tehnologii. Tehnologiile digitale ne oferă noi posibilităţi de a implica
cetăţenii în deciziile privind politicile, dar şi în conturarea unei agende
europene, dar ne şi face mai uşor responsabili în faţa cetăţenilor. Avem, de asemenea, noi perspective, privind
viitorul Europei şi alte probleme.
Președintele
CESE, Luca Jahier, a reafirmat valoarea de durată a democrației reprezentative
și a organismelor intermediare, în timp ce a subliniat angajamentul CESE
dintotdeauna pentru ca cetăţenii să aibă un cuvânt marcant de spus.
În același timp, nu ar
trebui să acceptăm noua era digitală fără niciun gând critic. Suntem deja
conștienți de pericolul știrilor false, al dezinformării și al fenomenului Big
Data, care, prin algoritmi, ne pot manipula și controla, a mai spus el.
Ziua Inițiativei Cetățeneşti Europene 2020
(ECI Day 2020), aflată la cea de-a noua ediţie, a fost marcată de o evoluție majoră: intrarea
în vigoare a noului regulament, care a adus îmbunătățiri substanțiale și
modificări ale instrumentelor participării cetăţeneşti.
Cererea tot mai insistentă a oamenilor de a avea
un cuvânt de spus nu numai în stabilirea agendei UE, ci și în luarea deciziilor
în sine, nu mai poate fi ignorată. Un sondaj realizat la eveniment a arătat că
o mare parte a participanților au considerat că este vital pentru contribuția
cetățenilor să aibă un impact real asupra deciziilor UE dincolo de alegeri.
Cetățenii și societatea civilă profită de
posibilitatea de a folosi mijloace participative pentru a avea un cuvânt de
spus în procesele politice și acționează atunci când văd că e necesar și se
așteaptă ca reprezentanții lor să interacționeze și să răspundă în timp ce sunt
la putere.
Prezent la Ziua Inițiativei Cetățeneşti Europene
2020, Carsten Berg, Directorul Campaniei Iniţiativei Cetăţeneşti Europene, ECI,
şi unul dintre părinţii iniţiativei cetăţeneşti europene, s-a arătat plin de
încredere:
Viitorul este clar, numai dacă decidem cu
toţii să fim de acord cu îmbunătăţirea eficienţei iniţiativei cetăţeneşti în
viitor. Pentru acesta iniţiativa cetăţenească europeană trebuie să devină şi
mai puternică, să ne conecteze mai bine. Şi celelalte instituţii implicate au
votat pentru ca iniţiativa cetăţenească să aibă
un impact legal şi practic. Şi acesta este cel mai important aspect care
ne face să fim convinşi că putem dezvolta ECI în continuare.
Participarea cetățenilor la luarea deciziilor și
consultarea în era noilor tehnologii devin un mod comun de a face politică în
aceste zile și pot deveni o parte esențială a vieții noastre politice în
viitorul apropiat. Cu toate acestea, nu doar ușurința digitală afectează
interacțiunea noastră cu statul și instituțiile sale, ci şi faptul că cetăţenii
îşi doresc ca democraţia europeană să fie mai puţin simbolică şi mai mult
practică. Carsten Berg a adăugat:
Noile reglementări prevăd ceea ce am
putea obţine dacă Parlamentul European ar vota pentru succesul Iniţiativei
Cetăţeneşti Europene, dar deocamdată măcar problemele discutate de noi vor fi
discutate în pelnară şi vom avea obţiunea să fie votate, aceasta este o îmbunătăţire, foarte importantă şi apoi
mai sunt câteva îmbunătăţiri tehnice, ca de exemplu faptul că în multe ţări nu
mai este nevoie să înregistrezi atâtea date, cod numeric personal, număr de
paşaport, pentru a implica cetăţenii în diferite campanii, ceea ce creşte şansa
ca mai mulţi oameni să semneze iniţiativele cetăţeneşti. Acestea sunt
toate îmbunătăţiri importante, practice
şi tehnice.
Inţiativa
cetăţenească în UE este cel mai eficient intrument al democraţiei aplicate.
Privind retrospectiv, fiecare dintre revoluțiile industriale anterioare a
avut un impact major asupra ordinii mondiale, fie prin consolidarea acesteia
(precum prima revoluție industrială), fie prin schimbarea ierarhiei (precum cea
de-a doua revoluție industrială).
Profesorul Florin Bonciu propune o abordare
pragmatică a impactului celei de-a patra revoluții industriale asupra arenei
globale, într-un articol publicat în numărul din decembrie 2019 al revistei Romanian
Journal of European Affairs. Autorul concluzionează că acest proces complex
va avea atât efecte benefice, cât și consecințe mai puțin pozitive. Chiar dacă
dezvoltarea economică va beneficia de avantajele tehnologice, există riscul
creșterii inegalităților dintre state.
De asemenea, stabilitatea internațională
poate fi supusă presiunii prin apariția unor noi instrumente economice și
militare. Din punct de vedere al participării politice, a patra revoluție
industrială va influența regulile de funcționare a procesului democratic. Din
acest motive, profesorul Florin Bonciu argumentează faptul că este necesar ca
statele să pună accentul pe dezvoltarea capitalului uman, astfel încât să
profite de avantajele celei de-a patra revoluții industriale.
Articolul poate fi citit integral online la adresa: http://rjea.ier.gov.ro/wp-content/uploads/2019/11/Art.-3-Florin-Bonciu.pdf
(Ionuț-Mircea Marcu, Expert, Institutul European din România
Sécurité – Le premier ministre par intérim de Roumanie, Ludovic Orban, participe à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche à la 56e édition d’une conférence internationale sur la sécurité à Munich. Ludovic Orban rencontrera des homologues de plusieurs Etats, ainsi que des représentants de la communauté d’affaires. La conférence réunit des leaders et des décideurs importants en matière de sécurité et de défense – chefs d’Etat et de gouvernement, représentants d’organisations internationales et régionales, y compris de l’UE et de l’OTAN. L’événement est une excellente occasion pour les politiciens européens de consolider les liens avec des homologues des Etats-Unis, d’Afrique, d’Asie centrale et du Moyen Orient.
Démocratie – La Roumanie est prête à faire part de son expérience tant aux pays en transition vers la démocratie, qu’à ceux qui souhaitent consolider leurs institutions, a déclaré aujourd’hui à Bucarest, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu en ouverture du Conseil gouverneur de la Communauté des Démocraties. Il a souligné que ces 20 dernières années, la Communauté a fait des progrès considérables, soulignant que le moment est venu pour que le mandat initial de cette organisation soit révisé. La réunion se déroule sur la toile de fond de la présidence roumaine de cette organisation et vise les préparatifs en vue de l’organisation de la Conférence ministérielle de la Communauté des démocraties prévue les 25 et les 26 juin, à Bucarest. La Roumanie assure la présidence de la Communauté des démocraties durant la période septembre 2019 – septembre 2021, ayant comme principaux objectifs, entre autres, la simplification de l’implication des jeunes dans les processus démocratiques, la promotion de la démocratie sur le plan mondial comme unique système qui garantit la prospérité et le développement durable ainsi que la relation entre les processus démocratiques et la technologie de l’information. Fondé en 2000 à l’initiative des Etats Unis par la ratification de la déclaration de Varsovie par 106 Etats, la Communauté des démocraties et la plateforme de débats et d’échanges d’expériences sur le thème de la démocratie la plus ample au monde.
OTAN – Les ministres de la défense des Etats membres de l’OTAN se réunissent aujourd’hui à Bruxelles pour évoquer principalement l’Etat de la modernisation et de l’adaptation de l’Alliance aux défis du milieu régional et international de sécurité. L’agenda des deux jours de débats, à laquelle la Roumanie est représentée par le ministre de la défense, Nicolae Ciuca, a visé les opérations alliées et notamment les missions en Irak et en Afghanistan. Dans son intervention, Nicolae Ciuca a souligné l’importance que la Roumanie accorde à la poursuite de la participation aux missions et opérations de l’OTAN, contribuant ainsi à l’effort des Alliées de projection de la stabilité. Dans le contexte de l’actuelle situation sécuritaire au Moyen Orient, le responsable roumain a évoqué le maintien de l’engagement national envers les démarches alliés, ainsi que l’appui que la Roumanie accorde à la consolidation du rôle de l’OTAN en Irak et à l’exploration des moyens d’augmenter le rôle que joue l’Alliance atlantique au Moyen Orient et dans le nord de l’Afrique. Mercredi, le secrétaire général Jens Stoltenberg a appelé les talibans à faire preuve de leur engagement de cesser les violences et trouver une solution au conflit d’Afghanistan, pays où l’OTAN déploie toujours quelques 16.500 militaires de 38 pays, dont la Roumanie, qui s’occupent de l’instruction et du conseil des forces de sécurité locales. Mercredi également, en marge de la réunion, Nicolae Ciuca a rencontré le secrétaire américain de la Défense, Mark T Esper, les deux responsables évoquant les principaux sujets de coopération avec les Etats-Unis, tant de perspective bilatérale et dans un contexte allié. Le responsable roumain a également parlé à ces homologues de Pologne, de Bulgarie et de Géorgie de la coopération aux missions de police aérienne et des défis sécuritaires dans la région de la Mer Noire.
Navire – Première pour l’industrie navale autochtone : la Roumanie exporte aujourd’hui le premier bâtiment de guerre construit intégralement dans des chantiers navals de ce pays. Il s’agit d’une corvette, la première d’une série de deux qui seront délivrées à la marine militaire du Pakistan. Le patrouilleur maritime « PNS YARMOOK » a été construit dans les chantiers de Damen Galati par une équipe roumaine, étant également conçue par des ingénieurs roumains. Quelque 300 personnes ont travaillé pendant 20 mois à sa construction. Le bâtiment de guerre sera muni d’armement au Pakistan et remplira des missions de patrouille dans l’Océan Indien.
Radio – Ce 13 février c’est la journée mondiale de la radio, proclamée par l’Unesco en 2011 et reconnue en 2012 par l’Assemblée générale de l’ONU. Le thème de la Journée mondiale de la radio 2020 est « radio et diversité ». RRI marque cet événement aux côtés d’autres radios partenaires. Des journalistes des différentes sections de RRI, Radio Canada Internationale, Radio Prague International, Radio Pologne et Swissinfo ont réalisé des débats sur le thème de la diversité, à commencer par la diversité au sein des équipes de journalistes et de collaborateurs et jusqu’à la diversité des sujets et des genres journalistiques figurant dans l’offre éditoriale de chaque institution. Les débats, réalisés en Anglais, Français, Espagnol, Russe, Arabe, Chinoi et Italien seront diffusés par les 5 radios partenaires. Egalement à l’occasion de la Journée mondiale de la radio, des journalistes de RRI ont rencontré les bénévoles qui réalisent les programmes de Radio Shalom Roumanie, la chaine enligne de la communauté juive de Bucarest, à la création de laquelle RRI a eu une contribution importante.
Finances – Le groupe de la Banque européenne d’investissements, composé par la Banque européenne d’investissements et par sa filiale, le Fonds européen d’investissements a accordé à la Roumanie quelques 865 millions d’euros de prêts, de garanties, de capitaux de risque et de micro-financements au cours de l’année 2019 a annoncé aujourd’hui le Ministère des finances publiques. Selon un communiqué de l’institution, l’appui des secteurs public et privé dans des domaines tels l’énergie, l’éducation et les services et l’appui aux investissements faits par les petites entreprises comptent au total pour 0,4% du PIB de la Roumanie de l’année dernière. Le vice-président de la BEI, Andrew McDowell, a précisé que 10.200 entreprises ont bénéficié des opérations du groupe de la BEI qui a soutenu ainsi quelques 107 mille emplois.
Météo – Temps particulièrement beau pour cette période de l’année. Quelques chutes de neige sont signalées en montagne ou la vitesse du vent est également assez élevée. Les températures supérieures à la moyenne pluriannuelle, vont de 1 à 14 degrés. 9 degrés en ce moment à Bucarest.
Deşi din punct de vedere legislativ domnia legii şi drepturile
fundamentale reprezintă o condiţie sine qua non a funcţionării UE, există ţări
membre în care drepturile fundamentale
nu sunt cunoscute, nici ca noţiune măcar. Un astfel de caz a devenit clar odată
cu asasinarea în 2017, a jurnalistei malteze Daphne Caruana Galizia, ce a
luptat singură împotriva corupţiei din Malta. Această situaţie a atras atenţia
oficialilor UE odată în plus asupra necesităţii supravegherii respectării domniei legii şi a drepturilor
fundamantale în statele membre.
Astfel la sfârşitul anului trecut era deja disponibil un raport
preliminar ce analiza funcţionarea statului de drept în mai multe state membre
ale UE. Corupţia ucide democraţia, iar UE trebuie să lupte pentru domnia legii
şi pentru respectarea drepturilor fundamentale ale cetăţenilor a susţinut José
Antonio Moreno Diaz, din partea Grupului lucrătorilor, preşedintele Grupului Ad
Hoc pentru Drepturi fundamentale şi domnia legii, a Comitetului Economic şi
Social European (CESE), într-o întâlnire cu jurnaliştii desfăşurată la Bruxelles
la sfârşitul anului trecut:
Am decis în 2018 să dezvoltăm ideea de a
monitoriza funcţionarea drepturilor fundamentale şi domniei legii în întreaga
UE. Am conturat un parcurs pentru aceasta, am început cu cinci state membre, am
vizitat întâi România, în toamna 2018, apoi Polonia, Ungaria, Franţa şi
Austria. Ideea este să intrăm în contact cu societatea civilă şi ONG-urile şi
cu asociaţiile statului şi sindicatele ce sunt primele victime ale atacurilor
împotriva drepturilor fundamentale şi a domniei legii în toată UE. Nu dorim să
acuzăm nicio ţară şi niciun guvern al niciunei ţări, dar vrem să colectăm date,
din toată UE. Am făcut asta în Spania, în Franţa, în Italia, în România, în
Croaţia, în Malta, în Republica Cehă, în Polonia, în Ungaria. Vrem să putem lua
în calcul situaţia respectării sau nu a drepturilor fundamentale.
După cum
ştiţi anul trecut, Comisia Europeană a publicat o declaraţie oficială pentru
susţinerea importanţei respectării domniei legii în întreaga UE şi a propus
trei axe de lucru. Prima este promovarea unei culturi a drepturilor omului şi
domniei legii, pentru că se observă lipsa unei culturi cetăţeneşti de acest tip
în UE, în privinţa a ceea ce sunt drepturile fundamentale. Şi, de asemenea, a
ceea ce înseamnă domnia legii. Pentru că dacă nu ştim ce sunt drepturile
fundamentale nu avem cum să le apărăm. Trebuie să ne mişcăm rapid pentru a
evita şi mai multe atacuri împotriva drepturilor fundamentale în UE. În al
doilea rând, trebuie să prevenim riscurile şi atacurile împotriva domniei legii
şi a drepturilor fundamentale, să creăm o conştiinţă socială. Iar rolul CESE
este fundamental în aceste privinţe, pentru că suntem vocea societăţii civile
organizate din UE, şi avem capacitatea să promovăm o cultură a drepturilor
fundamentale, şi să prevenim. Ideea noastră a fost să colectăm date şi să
intrăm în contact cu organizaţii reprezentative, pentru a crea un sistem de
comunicare şi intervenţie în timp real, în legătură cu Bruxelles-ul, despre
atacuri specifice din teren. Ca să nu se piardă timp, pentru că timpul este
foarte important în această luptă.
Raportul arată efortul susţinut al UE de a-şi susţine valorile, un
demers cu atât mai important cu cât anul acesta se împlinesc 10 ani de la
adoptarea Cartei drepturilor fundamentale a Uniunii Europene.
În urmă cu 30 de ani, întreaga lume asista cu uimire
la căderea Zidului Berlinului, fără îndoială cel mai cunoscut simbol al Europei
postbelice divizate, ce a marcat încheierea de facto a Războiului Rece și
începutul sfârșitului pentru Uniunea Republicilor Sovietice Socialiste (URSS). Sfârșitul
aparent al conflictului ideologic aflat la baza Războiului Rece a impulsionat
un val de democratizare care începuse, de fapt, la nivel global în timpul
anilor 1970.
La 30 de ani de la căderea Zidului Berlinului,
declinul democratic înregistrat în Europa este simptomatic pentru o tendință
mai amplă la nivel mondial, surprinsă de Freedom House: în 2018, raportul Freedom
in the World 2019 a semnalat cel de-al 13-lea an consecutiv de regres sub
aspectul libertății globale, concluzionând că democrația este în declin.
Cu toate acestea, predicția sumbră privind
triumful autoritarismului iliberal nu este cu nimic mai inevitabilă decât era,
în urmă cu trei decenii, triumful democrației liberale. Și este de datoria
Uniunii Europene, prin puterea sa normativă, să își asume sarcina deloc ușoară
de a împiedica concretizarea celui mai rău scenariu în acest caz.
Link: http://ier.gov.ro/wp-content/uploads/2019/12/newsletter_nov_2019_en_final.pdf
Le samedi, 7 décembre, la chaîne de télévision française Public Sénat diffuse le documentaire La Roumanie d’une dictature à l’autre de la réalisatrice d’origine roumaine, Alina Cicani. Trente ans après la chute cu communisme, les Roumains souffrent toujours des séquelles d’un régime qui a laissé des traces aussi bien dans le mental collectif que dans l’histoire de la Roumanie.
Révolution – Les cérémonies militaires et religieuses et les manifestations civiques dédiées à la Révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989 se sont poursuivies ce samedi en Roumanie. Déclenchée à Timisoara, dans l’ouest du pays, le 16, la Révolution s’est propagée le 21 dans d’autres villes roumaines pour culminer le 22 par la fuite en hélicoptère du dictateur communiste Nicolae Ceausescu du siège du Comité central du Parti communiste, assiégée par des centaines de milliers de protestataires. Capturé par la suite et soumis à un procès sommaire, Ceausescu fut exécuté le 25 décembre, dans une caserne militaire de Târgoviste, dans le sud. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe Centrale et de l’Est où le renversement du régime communiste s’est réalisé par la force, suite à une révolution sanglante. Jeudi, le parlement européen a adopté une résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la Révolution de décembre 1989, qui reconnaît que le sacrifice des protestataires pacifiques a ouvert la voie à la transition de la Roumanie vers la démocratie. Le texte précise qu’au cours des événements de 1989, 1142 personnes ont été tuées et plus de 3000 ont été gravement blessées, alors que plusieurs centaines de personnes ont été illégalement arrêtées et ensuite torturées. Le parlement européen commémore et rend hommage aux victimes, ainsi qu’à leurs familles, soulignant le fait que le sacrifice de l’époque a permis la transition de la Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit, l’économie de marché ainsi que son intégration ultérieure dans l’Alliance de l’atlantique nord en 2004 et dans l’Union européenne, en 2007. Le parlement européen demande à l’Etat roumain de redoubler d’efforts pour faire la lumière sur les événements de décembre 1989. Ils recommandent aux institutions de l’UE et aux Etats membres, la Roumanie comprise, de déployer tous les efforts pour s’assurer que les crimes commis par les régimes communistes ne seront pas oubliés et garantir qu’ils ne se répètent plus jamais.
Iohannis – Le président roumain, Klaus Iohannis a prêté samedi serment pour son second mandat présidentiel devant les deux chambres du Parlement de Bucarest. Dans son discours, le chef de l’Etat a précisé que les objectifs de son mandat étaient de moderniser l’administration, de reconstituer la confiance des citoyens dans les institutions de l’Etat, d’élimination la bureaucratie et de simplifier la législation, qui devrait être libérée de « toute forme nuisible de populisme. » Le président a également promis de poursuivre la lutte contre la corruption et de consolider la présence internationale de la Roumanie. Ce 24 novembre, lors du tour décisif du scrutin présidentiel, M Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, qui forme actuellement le gouvernement a décroché plus de 66% des voix, soit un score double par rapport à celui obtenu par son adversaire, l’ex première ministre roumaine Viorica Dancila. Jeudi, il a présenté le bilan de son premier mandat, estimant que ces 5 dernières années avaient été parsemées de défis majeurs, dont le plus grave avait été le danger que la Roumanie quitte sa trajectoire occidentale. En matière de politique étrangère, Klaus Iohannis a notamment visé à accroître le rôle de la Roumanie au sein de l’UE et de l’OTAN, à élargir et à renforcer le partenariat stratégique avec les Etats-Unis.
Greffiers – Le ministre de la Justice, Catalin Predoiu a rencontré des représentants des greffiers, sur la toile de fond des protestions qu’ils organisent depuis plusieurs jours. Selon un communiqué rendu public samedi par le ministère de la Justice, à l’agenda des pourparlers ont figuré également l’intention du gouvernement de modifier le décret d’urgence nr 114 visant certaines mesures fiscales et budgétaires, ainsi que la décision d’éliminer les retraites spéciales dont bénéficient les greffiers. Dans le cas de cette catégorie de salariés, les heures supplémentaires ne sont pas rémunérées et leur travail se déroule dans des conditions difficiles, ce qui fait que l’espérance de vie d’un greffier ne dépasse pas les 58 ans. Le ministre a précisé que la décision visant les problèmes qu’ils déplorent est partagée entre le gouvernement, le ministère de la Justice et le Parlement et qu’une décision définitive n’a pas été encore adoptée. A la fin de la réunion, Catalin Predoiu et les représentants des greffiers ont décidé d’organiser une nouvelle rencontre entre les représentants du ministère de la Justice et ceux des greffiers, lit-on encore dans le communiqué.
Bourse – La bourse de valeurs de Bucarest est la troisième bourse la plus performante au monde en 2019 après celles de Grèce et de Russie, vu qu’il y a une année, les actions des entreprises roumaines connaissaient une chute sévère sur la toile de fond de l’annonce d’une taxe sur la cupidité, annoncée par le gouvernement du PSD, annonce Bloomberg. L’optimisme relatif à un nouveau gouvernement, plus ouvert au marché des capitaux, a fait augmenter la demande pour les actions, l’indicateur principal BET, qui reflète l’évolution des 13 premières entreprises cotées à la Bourse de Bucarest a enregistré une croissance de 34% cette année. Bloomberg rappelle que l’agence de notation FTSE Russel, le leader mondial de la notation des indicateurs boursiers a accru la note qu’elle a accordée à la Bourse de Bucarest – celle-ci n’est plus un marché de frontière, mais un marché émergeant. Grace à cette note le volume des transactions à la bourse de Bucarest n’a fait qu’augmenter.
Fisc – Un des véhicules ayant appartenu au dictateur communiste Nicolae Ceausescu, un tout-terrain de la marque roumaine ARO, a été vendu aux enchères ce samedi, le jour du 30e anniversaire de la chute du régime communiste roumain. L’acheteur a déboursé quelque 40 mille euros au Fisc roumain pour devenir le nouveau propriétaire de ce véhicule tout à fait spécial, produit en 1977. De couleur grise, l’ARO qui affiche un peu plus de 72 mille km au compteur est une voiture produite aux usines de Campulung Muscel, dans le sud suite à une commande spéciale évidemment. Avec une carrosserie rallongée elle est dotée d’un intérieur en cuir et d’un toit ouvrant, par le biais duquel le dictateur communiste saluait les foules lors de ses visites en Roumanie. Ce qui plus est, Nicolae Ceausescu n’est pas l’unique chef d’Etat à avoir voyagé à bord de ce véhicule. En 1987, l’ex dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev a fait une visite à Bucarest et s’est déplacé aux côtés de Nicolae Ceausescu à bord de ce véhicule même, saluant les foules ramassées au bord des boulevards bucarestois. Le fisc n’a pas dévoilé le nom du nouveau propriétaire de ce véhicule chargé d’histoire.
Météo – Ciel couvert sur la majorité des régions en Roumanie, où les pluies seront signalées sur la plupart du territoire. Sur le relief, notamment en haute montagne des précipitations mixtes sont attendues. Sur l’ouest, le sud-ouest ainsi qu’en montagne les quantités de précipitations seront assez importantes. Le vent sera également fort en montagne et assez présent aussi sur le reste du territoire. Les températures iront de 8 à 17 degrés avec des minima allant jusqu’à 2 degrés.
Révolution
– Poursuite aujourd’hui à Bucarest et à Cluj des cérémonies militaires et
religieuses, ainsi que des manifestations civiques dédiées à la Révolution
anticommuniste roumaine de décembre 1989. Déclenchée à Timisoara, dans l’ouest
du pays, le 16, la Révolution s’est propagée le 21 dans d’autres villes
roumaines pour culminer le 22 par la fuite en hélicoptère du dictateur
communiste Nicolae Ceausescu du siège du Comité central du Parti communiste,
assiégée par des centaines de milliers de protestataires. Capturé par la suite
et soumis à un procès sommaire, Ceausescu fut exécuté le 25 décembre, dans une
caserne militaire de Târgoviste, dans le sud. La Roumanie est l’unique pays de
l’Europe Centrale et de l’Est où le renversement du régime communiste s’est
réalisé par la force, suite à une révolution sanglante. Jeudi, le parlement européen
a adopté une résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la
Révolution de décembre 1989, qui reconnaît que le sacrifice des protestataires
pacifiques a ouvert la voie à la transition de la Roumanie vers la démocratie.
Le texte précise qu’au cours des événements de 1989, 1142 personnes ont été
tuées et plus de 3000 ont été gravement blessées, alors que plusieurs centaines
de personnes ont été illégalement arrêtées et ensuite torturées. Le parlement
européen commémore et rend hommage aux victimes, ainsi qu’à leurs familles,
soulignant le fait que le sacrifice de l’époque a permis la transition de la
Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit, l’économie de marché ainsi que
son intégration ultérieure dans l’Alliance de l’atlantique nord en 2004 et dans
l’Union européenne, en 2007. Le parlement européen demande à l’Etat roumain de
redoubler d’efforts pour faire la lumière sur les événements de décembre 1989.
Ils recommandent aux institutions de l’UE et aux Etats membres, la Roumanie
comprise, de déployer tous les efforts pour s’assurer que les crimes commis par
les régimes communistes ne seront pas oubliés et garantir qu’ils ne se répètent
plus jamais.
Iohannis – Le président roumain, Klaus Iohannis prête aujourd’hui serment devant les Chambres réunies du Parlement, pour son nouveau mandat à la tête du pays. Le 24 novembre, lors du second tour du scrutin présidentiel, M Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au gouvernement actuellement a décroché plus de 66% des voix, soit un score double par rapport à celui obtenu par son adversaire, l’ex première ministre roumaine la sociale-démocrate Viorica Dancila. Jeudi, il a présenté le bilan de son premier mandat, estimant que ces 5 dernières années avaient été parsemées de défis majeurs, dont le plus grave avait été le danger que la Roumanie quitte sa trajectoire occidentale. Il a rappelé que, ces trois dernières années, il y avait eu des tentatives d’affaiblir la Justice, et donc l’Etat, et que, pour contrecarrer ces forces profondément non démocratiques qui ont essayé d’arrêter la lutte contre la corruption, il avait recouru à tous les mécanismes constitutionnels. En matière de politique étrangère, Klaus Iohannis a notamment visé à accroître le rôle de la Roumanie au sein de l’UE et de l’OTAN, à élargir et à renforcer le partenariat stratégique avec les Etats-Unis.
Gendarmerie – La Gendarmerie roumaine a désormais une nouvelle direction. Ses nouveaux chefs sont Bogdan Enescu, ancien commandant de la gendarmerie du département d’Ilfov, qui entoure la capitale et le chef du détachement de la gendarmerie envoyé en Afghanistan, Ionut Daniel Câmpanu, a annoncé le ministre libéral de l’intérieur, Marcel Vela. Il a précisé qu’à la demande des partenaires américains, l’officier roumain Gabriel Oanta a été proposé aux fonctions d’adjoint au directeur du département en charge de la formation des troupes de sécurité intérieure afghanes. Aux dires du ministre, les anciens chefs de la gendarmerie ont collaboré d’une manière déficitaire avec la direction du ministère, y compris pour ce qui est de la publication des documents liés à la répression violente le 10 août 2018 d’une protestation antigouvernementale. Vendredi, la ministre social-démocrate de l’Intérieur de l’époque, Carmen Dan a été auditionnée en tant que témoin par la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme, dans le cadre d’un dossier visant justement l’intervention des gendarmes à l’occasion de cette protestation convoquée par plusieurs organisations des Roumains de la diaspora. Des dizaines de milliers de Roumains, y compris enfants, femmes et personnes âgées, ainsi que des étrangers de passage par hasard dans le quartier de la Place Victoriei ont été dispersés à l’aide de gaz lacrymogène et de cannons à eau et plusieurs centaines ont été même battus par les gendarmes.
Migrants – 23 ressortissants provenant d’Irak, d’Iran, de Syrie et d’Afghanistan qui comptaient arriver illégalement en Europe Occidentale, ont été arrêtés à la frontière de la Roumanie avec la Serbie. Ils ont été découverts par les agents de la police roumaine à l’intérieur d’un fourgon immatriculé en Roumanie et ont déclaré être entrés en Roumanie à pied, avant d’être pris en charge par un ressortissant roumain. L’homme âgé de 21 ans, il est poursuivi actuellement pour trafic de migrants.
JO – La Roumanie participera avec 35 sportifs aux JO de la jeunesse prévus du 9 au 22 janvier 2020 à Lausanne en Suisse. Selon un communique remis à la presse par le Comité olympique et sportif roumain, les membres de la délégation olympique roumaine participeront aux compétitions de biathlon, bob, hockey, patinage, luge, sauts, ski alpin, ski alpinisme, ski fond et snowboard, soit 10 disciplines sur les 16 au programme. En 2016, à Lillehammer en Norvège, Eduards Căşăneanu et Mihaela Hogaş ont décroché les premières médailles de l’histoire de la participation roumaine aux JO de la Jeunesse, à savoir l’or dans la compétition de hockey et respectivement le bronze dans l’épreuve de patinage dans des équipes internationales mixtes.
Météo – Temps morose en Roumanie avec des températures pourtant assez élevées pour cette période de l’année. Il pleut sur l’ouest, alors qu’en montagnes les précipitations sont mixtes. Les températures vont de 6 à 15 degrés. 5 degrés et un soleil assez timide en ce moment à Bucarest.