Tag: diplomatie

  • 09.06.2023

    09.06.2023

    Grèves – Mécontents de l’offre faite par le gouvernement pour résoudre leurs revendications, les syndicats de l’Education Nationale ont organisé aujourd’hui une nouvelle marche de protestation à Bucarest. Des protestations se déroulent aussi dans d’autres villes. Entre temps, l’Exécutif de Bucarest a adopté jeudi un mémorandum selon lequel les majorations salariales accordées au personnel de l’Education nationale seront accordées par le biais de la prochaine loi de la grille unique des salaires. C’est par ce document que le gouvernement de Bucarest garantit que ce domaine serait prioritaire. Le premier ministre Nicolae Ciuca a assuré que le salaire de base d’un professeur débutant serait établi au niveau du salaire moyen brut, tel que demandé par les syndicalistes. Et c’est toujours ce mémorandum qui accorde aussi au personnel de l’Education une indemnité de congé calculée en fonction du salaire de base mais aussi d’autres bonus. Pourtant, le personnel de l’Education nationale affirme que la déclaration politique de ce jeudi n’a aucune valeur juridique et annonce la poursuite de la grève déclenchée le 22 mai. Ils affirment ne plus faire confiance à la classe politique de Roumanie puisque depuis 2010, à nombre d’occasions, les politiciens n’ont pas respecté les lois qu’ils avaient initiées. La ministre de tutelle, Ligia Deca, a annoncé que les inscriptions pour le baccalauréat et l’évaluation nationale – soit le brevet, se prolongeront jusqu’au 13 juin et les épreuves de compétences du Baccalauréat se tiendront du 14 au 23 juin.

    Diplomatie – Le ministère russe des Affaires Etrangères a critiqué la décision des autorités roumaines de réduire la présence diplomatique russe en Roumanie, affirmant être « un acte hostile qui ne restera pas hors réponse ». Des mesures spécifiques seront annoncées prochainement a commenté la porte parole du Ministère russe des AE, Maria Zaharova. Le ministère roumain des AE a annoncé que l’ambassadeur de la Fédération de Russie à Bucarest avait été informé jeudi sur la décision des autorités roumaines de réduire le personnel diplomatique et technique – administratif de la Fédération de Russie en Roumanie par la réduction de son nombre à un niveau similaire à celui de la représentation diplomatique et technique-administrative de Roumanie en Fédération de Russie. En 30 jours tout au plus, les postes de diplomates devraient baisser de 21 alors que ceux du personnel technique-administratif d’une autre trentaine. Si la mission diplomatique russe n’opère pas ces changements, les autorités de Bucarest pourraient retirer les lettres d’accréditation pour ces postes. La mesure a été adoptée aux termes de la convention de Vienne de 1961, relative aux relations diplomatiques et illustre le niveau actuel des relations bilatérales drastiquement réduites par la Roumanie après le déclenchement par la Fédération de Russie de la guerre d’agression contre l’Ukraine, a précisé le ministère des AE de Bucarest.

    Schengen – La levée des contrôles à la frontières avec la Bulgarie et la Roumanie dans le cadre de l’espace Schengen est un des domaines qui devraient bénéficier d’une attention particulière dans le cycle 2023 – 2024 du Conseil Schengen, ont décidé les ministres des Affaires Etrangères réunis dans le cadre du conseil Justice et Affaires intérieures à Luxembourg. Le vote du plénum du Parlement européen sur la résolution reposant sur la pétition déposée par la société civile de Roumanie qui conteste la légalité du véto de l’Autriche contre l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne aura lieu sans nul doute dans le cadre de la session de juillet de Strasbourg, a annoncé jeudi sur un réseau de partage l’eurodéputé roumain Vlad Gheorghe. Rappelons-le, la Roumanie qui fait partie d’un tandem avec la Bulgarie dans le processus d’adhésion à Schengen, remplit les conditions techniques à l’adhésion, mais à cause de l’opposition exprimée par les autorités de Vienne à la fin de l’année dernière, elle ne fait pas encore partie de l’espace de libre circulation européenne.

    Croissance – L’économie de l’Union européenne a enregistré une croissance de 0,1% durant le premier trimestre de cette année par rapport à la période similaire de 2022, selon les chiffres publiés par l’Office européen des statistiques, Eurostat. L’avancée annuelle la plus significative a été enregistrée en Espagne, à Chypre et à Malte, avec plus de 3%, mais aussi en Roumanie avec 2,8%. Même si l’UE semble avoir réussi à éviter la récession de justesse, la zone Euro qui réunit une vingtaine d’Etats, a enregistré deux trimestres consécutifs de contraction économique avec une croissance de 0,1%, étant pratiquement en récession technique.

    TIFF – La ville de Cluj dans le centre-ouest de la Roumanie est le long des dix prochains jours la capitale du cinéma international. Ce vendredi c’est le coup d’envoi d’une nouvelle édition du Festival du Film Transilvania. Au total, quelque 200 films seront projetés au festival de Cluj et 12 sont inscrits dans la compétition officielle. Des acteurs et des cinéastes célèbres roumains et étrangers ont annoncé leur présence, parmi lesquels Oliver Stone. Reposant sur des faits réels, déroulées à Sibiu en décembre 1989, « Libertate », le film le plus récent réalisé par Tudor Giurgiu sera projeté pour la première fois au monde au TIFF. Le comédien Horaţiu Mălăele, qui doit se produire dans le cadre d’un spectacle à Cluj doit recevoir un prix d’excellence.

    Météo – En Roumanie, les météorologues ont émis une alerte code orange aux pluies torrentielles, valable aujourd’hui sur le territoire de 12 départements, ainsi qu’une alerte code jaune à l’instabilité temporaire accentuée, valable jusqu’à samedi matin dans huit départements. Les météorologues précisent qu’au cours des prochains jours, la météo sera instable surtout sur l’ouest, le nord, le centre et en montagne, avec quelques nuages, des orages et de la grêle. Les maxima iront aujourd’hui de 21 à 30 degrés. Il fait beau actuellement à Bucarest, avec 29 degrés sous le soleil.

  • 75 ans de relations diplomatiques entre la Roumanie et Israël

    75 ans de relations diplomatiques entre la Roumanie et Israël

    La Roumanie a été un des premiers pays à reconnaître officiellement l’État d’Israël et à adopter des mesures importantes pour commémorer l’Holocauste. Cela ne fait que démontrer l’engagement dans la lutte contre l’antisémitisme, a déclaré le président de la Knesset, soit le parlement monocaméral israélien, Amir Ohana, en visité à Bucarest. Le responsable israélien était présent à la réunion commune du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest, à l’occasion du 75e anniversaire des relations diplomatiques ininterrompues entre la Roumanie et l’État d’Israël. C’était pour la première fois qu’un président de la Knesset s’exprimait devant les élus nationaux roumains. Amir Ohana a rappelé que la Roumanie était le seul pays du bloc communiste qui n’avait pas rompu ses relations diplomatiques avec Israël durant la Guerre Froide. Amir Ohana a déclaré :« Les liens entre la Roumanie et l’Israël sont meilleurs que jamais et nous collaborerons pour les renforcer davantage. Toujours les amis s’entraident. La Roumanie et Israël s’entraideront sans cesse » a déclaré Amir Ohana.

    La présidente par intérim du Sénat de Bucarest, Alina Gorghiu, a déclaré que la Roumanie serait un modèle régional en ce qui concerne la lutte contre l’antisémitisme et la reconnaissance de sa participation à l’Holocauste. Elle a plaidé en faveur d’un approfondissement de la collaboration dans certains domaines. Alina Gorghiu :« Il faut renforcer la collaboration entre le Parlement roumain et la Knesset sur des sujets importants pour nous tous : la sécurité alimentaire, la transition vers l’énergie verte, les hautes technologies, ainsi que la cyber-sécurité pour le développement de la résilience. Ce sont autant de sujets pour lesquels nous avons beaucoup à apprendre de l’état d’Israël. » a déclaré Alina Gorghiu.

    Pour sa part, le président de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, a rappelé le rôle que la communauté juive de Roumanie et celle des Israéliens originaires de Roumanie ont joué dans le maintien de ces liens particulièrement forts. Marcel Ciolacu a dit que :« Ceci est également le résultat du lien étroit que les deux communautés ont créé et entretenu. Il s’agit des citoyens israéliens originaires de Roumanie et de la communauté juive de notre pays. La culture et l’histoire de la communauté juive sont des repères importants et font partie de l’histoire et de la culture nationales. En même temps, les Juifs, aux côtés des autres habitants, ont contribué sans aucune hésitation à la victoire des roumains dans les grandes guerres, suites auxuelles la Roumanie a obtenu son indépendance et sa souveraineté » a déclaré Marcel Ciolacu.

    Israël renaît grâce à la sagesse et à la créativité, selon le président de la Fédération des communautés juives de Roumanie, le député Silviu Vexler. Selon lui, les relations roumano-israéliennes sont très spéciales :« La Roumanie et le peuple roumain font véritablement partie intégrante de l’ADN de l’État d’Israël. Il est vrai qu’aujourd’hui nous célébrons les relations diplomatiques, mais en réalité, entre la Roumanie et l’État d’Israël il y a une connexion complètement différente, une véritable amitié, testée et validée toujours, non seulement lors des anniversaires, non seulement lorsque tout est bel et bien, mais surtout dans les moments difficiles. » a dit Silviu Vexler.Disons pour finir que la séance solennelle du Parlement a réuni des membres du gouvernement, du corps diplomatique, ainsi que des représentants des communautés juives de Roumanie.

  • Jurnal românesc – 27.03.2023

    Jurnal românesc – 27.03.2023

    Ministerul Antreprenoriatului şi Turismului a transmis notificări de acceptare de principiu la finanţare în cadrul programelor Femeia antreprenor, Start-Up Nation şi Start-Up Nation Diaspora. Instituţia arată că, după admiterea cererii de finanţare aferentă formularului de înscriere şi primirii Deciziei privind acceptarea de principiu la finanţare, solicitanţii trebuie să descarce acordul de finanţare din aplicaţia granturi.imm.gov.ro, să-l semneze electronic, să-l reîncărce şi să-l transmită în aplicaţie împreună cu dovada cofinanţării, care poate fi un extras de cont bancar, o scrisoare de aprobare a creditului sau un contract de credit. Ministerul precizează că documentele necesare trebuie trimise în maximum 20 zile de la data primirii deciziei privind admiterea la finanţare. 1.500 de beneficiari vor primi finanţare nerambursabilă de maximum 200.000 de lei prin programul Femeia Antreprenor. Acelaşi cuantum este prevăzut şi pentru 3.700 de solicitanţi prin programul Start-Up Nation, din care 1.200 în cadrul Pilonului II — Diaspora.



    Un proiect de lege care propune ca membrii corpului diplomatic şi consular al României să vorbească cel puţin două limbi străine, dintre care una de circulaţie internaţională, a fost depus în Parlamentul de la Bucureşti. Iniţiatorul, parlamentarul Uniunii Salvaţi România Cristian Bordei, secretar al Comisiei pentru politică externă din Senat, a declarat că prin acest demers doreşte să corecteze “lipsurile actualei legislaţii privind selecţia membrilor corpului diplomatic şi consular”. “Avem nevoie în acest corp de oameni bine pregătiţi, care să fie capabili să poarte un dialog de substanţă, fără intermediari, cu omologii lor din alte state. (…) Activitatea diplomatică nu se face cu orice limbă străină, iar multilingvismul este o politică asumată la nivelul instituţiilor Uniunii Europene”, a afirmat Bordei. Acesta a arătat că iniţiativa legislativă “rezolvă o problemă semnalată încă din 2003”, când Consiliul Legislativ a subliniat că este important ca diplomaţii români să cunoască o limbă de circulaţie internaţională, pentru a evita barierele lingvistice în activitatea lor.



    Ambasadorul României la Budapesta, Gabriel-Cătălin Şopandă, s-a deplasat la Zalău, unde a avut o întrevedere cu conducerea administraţiei judeţului Sălaj cu care a discutat despre stimularea colaborării între mediul de afaceri local şi cel din Ungaria. Diplomatul a spus că se încearcă identificarea de noi oportunităţi de extindere în ţara vecină a activităţii a companiilor din regiune. “Un prim pas credem că ar putea fi identificarea acelor companii din judeţ care sunt interesate să intre pe piaţa din Ungaria şi în acest sens îi vom ajuta să intre în contact cu mediul asociativ din Ungaria, pe domenii de specialitate, cu parteneri economici, cu magazine de desfacere. Putem organiza seminarii dedicate pe temele de interes pentru firmele din judeţ”, a precizat ambasadorul. El a afirmat că reprezentanţa diplomatică va promova Sălajul şi ca destinaţie pentru investiţii ale unor companii maghiare. “Ungaria este o ţară în expansiune. Au structuri specializate care sprijină companiile ungureşti să iasă din ţară. (…) suntem foarte deschişi să facilităm discuţii cu ei, pentru a promova judeţul ca destinaţie a investiţiilor străine ungare”, a adăugat Gabriel Şopandă. Potrivit Ambasadei României la Budapesta, schimburile comerciale bilaterale România-Ungaria au ajuns la 11 miliarde euro în 2021. Investiţiile ungare în România s-au ridicat la 1,54 miliarde euro, în vreme ce investiţiile româneşti în economia maghiară s-au cifrat la aproximativ 278 milioane euro.



    Ambasada României la Madrid a organizat, la finele săptămânii trecute, primul atelier de educație financiară pentru copii. În cadrul evenimentului, care a avut loc cu sprijinul Asociației Școala de Valori și al filialei Spania a Ligii Studenților Români din Străinătate, copii cu vârste cuprinse între 11-14 ani din comunitatea de români din Spania au dobândit noțiuni de bază despre bani şi au învățat concepte precum “investiții”, “cheltuieli” și “economii” sub îndrumarea studenţilor LSRS. Reprezentanţa diplomatică transmite că, pe lângă utilitatea sa practică, atelierul a evidențiat spiritul de comunitate în condiţiile în care în peninsula iberică trăiesc două generații de români. Atelierul de educație financiară pentru copii a făcut parte dintr-o serie de manifestări derulate în perioada 20-26 martie în cadrul sărbătorii Săptămâna Mondială a Banilor.






  • Cooperare pe axa România – Belgia

    Cooperare pe axa România – Belgia

    În istoria relațiilor diplomatice ale Bucureștiului, anul 1838 este primul care apare pe axa cu Belgia, care a înființat la acel moment, la Galați, în estul României, primul său consulat în această țară. Patru ani mai târziu, acesta este mutat la București și transformat, în 1870, în agenție diplomatică, pentru ca în 1880, după recunoașterea independenței României, să ia naștere prima reprezentanță diplomatică românească la Bruxelles, la nivel de legație. În 1963, relațiile sunt ridicate la nivel de ambasadă, după ce între 1941 și 1946 au fost întrerupte. Declaraţia politică comună între România şi Regatul Belgiei se semnează mult mai târziu, în 1994, iar ulterior se semnează Acordul de cooperare între Guvernul României și cel al Flandrei, care vizează, în mod prioritar, domeniile: energie regenerabilă, agricultură, transport şi lucrări publice, sănătate, protecţie şi asistenţă socială, știința şi tehnologia inovării, ocuparea forţei de muncă şi integrare socială. Un acord similar vizează cooperarea între Guvernul României, Guvernul Regiunii Valone şi Guvernul Comunității Franceze din Belgia. Un dialog foarte bun la nivel politico-diplomatic, o cooperare strânsă în plan economic și comercial, precum și colaborarea la nivel european și internațional caracterizează relațiile româno-belgiene. Iar datele statistice din ultimul deceniu indică o creștere constantă a volumului schimburilor comerciale, la fel cum se întâmplă și cu numărul companiilor belgiene care au investiții în România.

    Despre o parte dintre aceste aspecte a vorbit într-un interviu acordat pentru RRI, Elio di Rupo, fost premier al Belgiei, în prezent ministru-președinte în cadrul guvernului Valoniei, care a făcut la finalul lunii februarie o vizită în Romania, țară membră a Organizației Mondiale a Francofoniei

    Sunt mai multe motive pentru care mă aflu în capitala României. În primul rând: relațiile pe care le avem cu românii din Belgia. Conform Ambasadei României aproape 200 de mii de romani se află în Belgia, din care mai mult de jumătate sunt la Bruxelles. Un alt motiv: poziția strategică a României în ceea ce privește Ucraina și Republica Moldova în acest război abominabil inițiat de Rusia. Pe plan economic, România are o creștere economică de 5%, este aproape independentă din punct de vedere energetic și are o strategie ce vizează autonomia enegetică, ceea ce atrage întreprinderile. Deja există 330 de companii (belgiene) care lucrează cu România și încă 700 de companii din Valonia care sunt interesate de ceea ce se întâmplă în România.

    Cei aproximativ 200 de mii de români din Belgia constituie a doua cea mai importantă comunitate de străini din această țară, iar impactul economic al acesteia este unul important. În general, este vorba de muncitori pe care îi regăsim aproape în toate sectoarele economiei, în construcții, dar și printre infirmieri și medici. Reprezintă o populație foarte bine integrată, spune oficialul belgian, amintind și că în România sunt deja mai multe companii belgiene. Dar, spune Elio di Rupo, relatiile pot fi si mai intense, este nevoie să creăm valoare economică prin schimburi, prin comerț, printr-un schimb de producție. Acesta a vorbit și despre faptul că România a intrat în UE în 2007, însă nici până azi nu este membră a spațiului Schengen

    De ce ? Pentru că trebuie să avem unanimitate. Iar până acum Olanda a fost reticentă. Îmi aduc aminte, acum 10 ani cand eram în Consiliul European, Olanda îi reproșa României că era prea permisivă în ceea ce îi privește pe străini. Dar președintele României i-a replicat că Roterdam era o platformă de import de droguri pentru întreaga Europă. Acum Olanda pare să se fi convins că trebuie avansat. În schimb, Austria încă nu este de aceeași părere. Se pare că marea problemă a UE este că la momentul deschiderii către țările Europei de Est nu s-a renunțat la acest mecanism al unanimității. Și efectele se văd azi, în ceea ce privește acceptarea României în spațiul Schengen: este de ajuns ca o țară să se opună pentru ca procesul să fie blocat. Dar adevărul este că trebuie să avansăm.

    Și, pentru că războiul Rusiei în Ucraina își pune amprenta asupra întregii Europe, Elio di Rupo s-a referit și la acest subiect care de mai bine de un an ține capul de afiș al jurnalelor informative de pretutindeni, amintind că Belgia a reacționat similar cu celelalte țări, în sensul că la începutul conflictului a sperat să se găsească o soluție diplomatică. Din păcate, azi, un an mai târziu, nu există altă soluție decât apărarea în fața Rusiei, spune oficialul belgian

    Pentru că, dacă Rusia va triumfa în Ucraina, democrațiile și libertatea vor fi în mare pericol. Pentru că nu știm unde se va opri Putin. Așadar, evoluția situației în Ucraina va fi lungă și dificilă. Nu putem subestima rezistența și capacitatea militară ale Rusiei. Nu vom găsi o soluție prea curând. China intervine, dar așa cum este el astăzi, avansul trupelor ruse în Ucraina, nu ne permite să sperăm la un armistițiu și la o negociere imediată. Deci nu avem altă soluție în situația actuală: trebuie să înarmăm Ucraina. Asta și fac țările membre NATO și țările europene, fără ele Ucraina nu ar putea rezista. Care va fi deznodământul acestui conflict ? Nimeni nu știe.Dar nu putem să nu ajutăm Ucraina cu tot ceea ce putem. (…)Bătălia nu se duce doar pe teritoriul Ucrainei, acolo se duce lupta fizică, mai spune Elio di Rupo, dar avem dificultăți umane, politice, sociale, economice și în țările din Vestul UE.


  • Ambasada României în SUA – program ambiţios pentru promovarea parteneriatului cu SUA

    Ambasada României în SUA – program ambiţios pentru promovarea parteneriatului cu SUA

    Ambasada României la Washington anunță organizarea, în 2023, a unei serii de evenimente de diplomație publică de anvergură, parte a programului intitulat România-SUA un parteneriat pentru viitor: celebrăm talentul românesc. Programul va fi organizat după modelul celui de anul trecut, iar pentru atingerea obiectivelor acestuia ambasada are deja sprijinul unor companii românești.

    În 2022, ambasada a atras fonduri private de aproape jumătate de milion de dolari pentru promovarea României în SUA.

    Anul trecut, pentru organizarea evenimentelor dedicate marcării a 25 de ani de la lansarea Parteneriatului Strategic România – SUA, precum și pentru promovarea intereselor românești, pe lângă alocațiile MAE din fonduri publice, ambasada a atras fonduri private în valoare de aproape jumătate de milion de dolari (481.000 USD).

    Vom continua să investim în promovarea unei bogate agende care să susțină Parteneriatul Strategic cu SUA. Facem acest efort pentru conștientizarea nevoilor de securitate ale României, precum și pentru a prezenta oportunitățile investiționale românești partenerilor americani. Vrem totodată ca prietenii americani să cunoască cât mai multe lucruri despre România și despre bogăția sa culturală. În tot acest demers, avem sprijinul unor companii românești, care dovedesc astfel că înțeleg nevoia de investiții în diplomația publică și se implică pentru promovarea imaginii României în SUA, a subliniat Andrei Muraru, ambasadorul României în Statele Unite.

    Conform Ambasadei, agenda de evenimente pentru 2023 va reflecta diversitatea dimensiunilor Parteneriatului Strategic, continuând să dezvolte și să valorifice oportunitățile și potențialul semnificativ al relației bilaterale.

    Mai multe informaţii privind planul de evenimente AICI

    Sursa: Ambasada României la Washington

  • Les priorités de la diplomatie roumaine

    Les priorités de la diplomatie roumaine


    En 2023, la Roumanie préservera ses coordonnées générales
    de politique étrangère portant sur le renforcement aussi bien de son rôle au
    sein de l’OTAN et de l’UE que de son partenariat stratégique avec les
    Etats-Unis. C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis,
    lors de la réunion de mardi, avec les ambassadeurs accrédités à Bucarest. Et
    lui d’ajouter que la Roumanie continuera à soutenir une posture alliée
    renforcée sur le flanc Est, à promouvoir l’importance stratégique de la région
    de la Mer Noire et à soutenir la politique des portes ouvertes menée par l’OTAN.
    Par ailleurs, le pays continuera ses efforts diplomatiques censés lui apporter
    l’adhésion à l’Espace Schengen et maintiendra son soutien à l’Ukraine aussi
    longtemps qu’il le faudra.


    Aux dires du président Klaus Iohannis, la levée à succès
    du Mécanisme de coopération et de vérification en 2022 sur la justice roumaine devrait
    se compléter par l’intégration du pays à Schengen, surtout que tous les
    critères exigés sont accomplis. Klaus Iohannis: « La Roumanie et les Roumains ont leur
    place au sein de l’Espace Schengen. Je profite de cette réunion pour réitérer
    la volonté politique de poursuivre toutes les démarches nécessaires sur tous
    les plans et à tous les niveaux afin que le pays reçoive une décision favorable
    en ce sens »
    .


    Le président roumain a rappelé la manière exemplaire dont
    la Roumanie a su gérer la situation sans précédent créée aux frontières
    extérieures de l’UE et de l’OTAN suite à l’invasion russe en Ukraine. Le
    rôle de notre pays au niveau régional, européen et mondial s’est renforcé,
    a-t-il précisé, avant de poursuivre « l’année qui vient de commencer ne
    sera pas simple, puisqu’elle testera nos capacités à relever les défis et à
    rester unis et solidaires ». Klaus Iohannis :


    « La Roumanie continuera en 2023 aussi à fournir une
    réponse pluridimensionnelle à la crise provoquée par l’invasion russe en
    Ukraine. Nous continuerons à soutenir nos voisins ukrainien et moldave et leurs
    aspirations européennes et euro-atlantiques. Je répète ce que j’ai déjà dit à
    Kiev et à Chisinau. Nous soutien sera maintenu en place aussi longtemps qu’il
    le faudra. »



    A part une sécurité renforcée, l’UE a besoin aussi des
    solutions censées booster sa compétitivité, alimenter une industrie solide et encourager
    la transition verte et numérique, a fait savoir Klaus Iohannis, tout en
    précisant que la sécurité énergétique reste prioritaire dans le courant de
    2023 :


    « On constate un intérêt accru des pays de la région
    de la Mer Noire pour une connectivité renforcée, avec des conséquences
    bénéfiques aussi bien au niveau régional, qu’européen. Un exemple éloquent en
    ce sens est l’accord que la Roumanie a signé en décembre dernier avec l’Azerbaïdjan,
    la Géorgie et la Hongrie, en présence de la présidente de la Commission
    européenne ».



    Selon le chef de l’Etat roumain, cet accord représente un
    pas important vers la mise en place d’un câble sous-marin censé transporter sous
    la Mer Noire, de l’énergie électrique issue de sources renouvelables. (Trad. Ioana Stancescu)





  • Les priorités de la diplomatie roumaine

    Les priorités de la diplomatie roumaine


    En 2023, le Ministère roumain des Affaires Etrangères
    continuera à accorder une attention prioritaire (…) à l’adhésion roumaine à l’Espace
    Schengen et à l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique ».
    C’est ce que le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a annoncé dans un
    rapport sur les priorités de la politique extérieure roumaine, rendu public
    jeudi. Le document mentionne aussi « la poursuite par la Roumanie des
    démarches actives pour le soutien politique et diplomatique de la République de
    Moldova, la continuation des réformes sur le plan économique, de la sécurité
    énergétique et dans d’autres domaines clé et une implication renforcée dans le
    cadre de la Plateforme de soutien à la République de Moldova que la Roumanie a
    lancée aux côtés de l’Allemagne et de la France ».


    Dans son rapport, le Ministère de Bucarest se dit prêt à
    encourager davantage à partir de l’année prochaine les relations de la Roumanie
    avec ses voisins hongrois, serbe et bulgare. Le document mentionne aussi la
    future contribution de la diplomatie roumaine aux préparatifs du Sommet de l’Initiative
    des Trois Mers accueilli en 2023, par le chef de l’Etat roumain. « Le rôle
    de la diplomatie reste essentiel, aussi bien par temps de crise que de paix,
    mais surtout en période de crise. La politique étrangère menée par la Roumanie
    continuera à être dynamique, proactive et alerte et notre priorité est d’agir d’une
    manière ferme, sans faire de compromis, dès qu’il s’agit d’atteindre nos
    objectifs fondamentaux », précise encore le ministre Aurescu dans le
    rapport mentionné.


    Quant à 2022 qui touche à sa fin, le chef de la
    diplomatie roumaine précise que cette année s’est déroulée aussi bien au niveau
    régional, que mondial, sous le signe de la guerre en Ukraine menée par la
    Fédération de Russie. « La paix sur le continent européen, en place depuis
    la fin de la Seconde Guerre mondiale, est actuellement détruite et notre
    approche diplomatique a profondément changé », affirme Bogdan Aurescu. Dans
    son rapport, le ministre met en avant le soutien que la Roumanie a accordé à
    ses voisins ukrainien et moldave, tout comme le rôle de Bucarest dans la
    prévention d’une crise alimentaire mondiale.


    En parlant de l’aide que la Roumanie a offerte à la
    République de Moldova, le ministre roumain des Affaires Etrangères insiste dans
    son rapport sur la mise en place de la Plateforme de soutien à ce pays sous l’égide
    de laquelle trois réunions ministérielles ont été déjà organisées, à Berlin,
    Bucarest et Paris. S’y ajoute une trilatérale Roumanie-Moldova-Ukraine dont une
    première rencontre a eu lieu en septembre, à Odessa.


    Quant à la politique menée par la Roumanie dans le
    domaine de la sécurité, le rapport passe en revue les résultats du Sommet de l’OTAN
    de Madrid, de juin dernier, la consécration du rôle stratégique de la Mer Noire
    dans le monde et l’accueil, par Bucarest, de la réunion des chefs des
    diplomaties alliées en novembre 2022, et en première, de la Réunion des leaders
    de Munich.





  • 12.12.2022

    12.12.2022

    Bruxelles – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, participe, aujourd’hui, à Bruxelles, à la réunion des chefs des diplomaties des Etats membres de l’UE – Conseil Affaires Etrangères. A l’agenda figurent la lutte contre les effets de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, la situation en République de Moldova dans ce contexte – sujet introduit à l’ordre du jour des pourparlers à la demande de la Roumanie, la situation en Iran, des aspects relatifs aux droits de l’homme, les évolutions dans le voisinage au sud et la situation en Tunisie. En marge du Conseil des Affaires Etrangères, une réunion informelle sur l’avenir du Partenariat oriental est également prévue. Il s’agit d’une initiative du ministre Aurescu et de ses homologues de République Tchèque, Suède et Pologne, qui censée esquisser une position claire et unitaire de l’UE au sujet de l’avenir du Partenariat à l’est et générer des idées visant à le revitaliser, d’une manière pratique et efficace. Egalement aujourd’hui les ministres des AE des Etats du Partenariat à l’est se réunissent en compagnie du ministre roumain Bogdan Aurescu et les ministres des AE des Etats membres de l’UE et des homologues des Etats partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, République de Moldova et Ukraine.

    Schengen – Le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode a transmis une lettre ouverte à son homologue autrichien, Gerhard Karner, afin d’exprimer sa profonde indignation face au vote de l’Autriche la semaine dernière contre l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation européenne Schengen. Lucian Bode affirme que le responsable autrichien avait fait un jeu politique indigne et exprimé son étonnement quant au changement radical de position de celui-ci, qu’il accuse d’avoir traité les Roumains d’une manière injuste. Lucian Bode est d’avis que le problème de la migration invoqué par l’Autriche ne pourrait pas être imputé à la Roumanie, situation comprises par tous les autres Etats membres. Suite au véto de l’Autriche à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne, des fermiers, des syndicats et des hommes d’affaires de Roumanie ont annoncé boycotter les entreprises et les stations service appartenant à des compagnies autrichiennes. La Fédération nationale des syndicats de l’Industrie alimentaire Sindalimenta a déjà décidé de fermer ses comptes dans une banque autrichienne. A Bucarest, les autorités poursuivent les démarches en vue de l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen, malgré le vote négatif enregistré lors de la réunion des ministres européens la semaine dernière à Bruxelles. Selon le premier ministre roumain Nicolae Ciucă, les autorités de Bucarest déroulent des consultations avec les institutions communautaires sur l’opportunité de remettre le sujet de l’adhésion de Roumanie à Schengen à l’agenda du Conseil européen du 15 décembre. Entre autres, les responsables roumains évaluent aussi la possibilité de découpler la Roumanie de la Bulgarie dans le processus d’adhésion. Nombre d’Etats européens se sont déclarés extrêmement déçus du veto à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans Schengen.

    Programme régional – Le ministère des investissements et de projets européens de Bucarest a reçu le feu vert de la Commission européenne pour le programme régional Bucarest – Ilfov. Celui-ci bénéficie d’une enveloppe totale de 1,4 milliards d’euros et vise principalement la transformation de la région en un espace compétitif par le biais de l’innovation, de la numérisation et des entreprises dynamiques, tout en protégeant l’environnement. La carte de la décentralisation des fonds européens est actuellement complète, précise le ministère des investissements et des projets européens.

    Suisse – Le chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis reçoit aujourd’hui à Bucarest le président de la confédération suisse, Ignazio Cassis. Les deux hommes doivent évoquer les relations bilatérales et la coopération économique avec un accent particulier sur la stimulation des investissements et l’identification de nouveaux domaines de collaboration. Il y aura aussi un échange d’opinions sur des thèmes d’actualité à l’agenda international, y compris l’évolution de la guerre en Ukraine, les mesures d’appui humanitaire pour la population ukrainienne et les réfugiés, les implications du conflit sur le plan énergétique, ainsi que dans celui de la sécurité alimentaire mondiale. Egalement à l’ordre du jour de la réunion : la coopération roumano – suisse et les perspectives du prochain mandat suisse de membre non-permanent dans le Conseil de sécurité de l’ONU, en 2023 et 2024. Un accord cadre roumano-suisse sera également signé afin de mettre en place la deuxième contribution financière suisse visant à réduire les disparités économiques et sociales au sein de l’UE.

    Gaudeamus – Tombée de rideau, dimanche sur la foire du Libre Gaudeamus, un des plus grands événements du domaine, organisé par Radio Roumanie. Cinq jours durant des centaines de lancements de livres ont eu lieux, des débats, des dialogues entre les lecteurs et les auteurs, des ateliers et plein d’autres activités. Somme toute, Gaudeamus a réuni cette année plus de 200 maisons d’édition qui ont proposé plus de 600 événements. Comme d’habitude, le public a été invité à voter le livre le plus convoité de la foire. Cette année, c’est le roman du fameux auteur roumain Mircea Cărtărescu, « Teodoros » qui a reçu ce titre. A remarquer aussi une importante présence francophone à cette édition de la foire Gaudeamus. Plus de détails, après les infos.

    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture, Petre Daea, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion du Conseil agriculture et pêche (AGRIFISH). A l’ordre du jour de la réunion figurent des aspects importants du secteur agricole roumain : la situation du marché, les plans stratégiques de la Politique agricole commune, le bien-être des animaux, les possibilités de pêche en 2023, les indications géographiques, l’utilisation des pesticides. Les ministres évoquent également les progrès enregistrés dans la mise en application de la nouvelle stratégie de l’UE relative aux forêts pour 2030 et auront un échange d’opinions sur les actions entreprises au niveau de l’UE et au niveau national. Ils doivent également débattre de la situation actuelle du marché dans les Etats membres, dans le contexte de la guerre déclenché par la Russie contre l’Ukraine, analysant les principales problématiques qui visent la crise énergétique et celle des engrais, les prix élevés des facteurs de production ainsi que la pression que la crise exerce tant sur les fermiers que sur les consommateurs. Les plans stratégiques inclus dans la politique agricole commune dans le contexte de la situation actuelle en Ukraine et des nouveaux défis auxquels se confrontent tant le secteur de l’agriculture que celui de la pêche figurent également à l’ordre du jour de la réunion.

    Kosovo – L’OTAN et l’UE ont fermement condamné l’attaque perpetrée dans le nord du Kosovo contre une patrouille des forces de l’ordre de l’UE, EULEX. L’Otan, qui dispose d’une mission de 4.000 membres au Kosovo sous mandat de l’Onu, a jugé ces attaques inacceptables. Nous appelons toutes les parties a éviter les provocations et a contribuer au calme et a la stabilité, a tweeté la porte-parole de cette mission Oana Lungescu. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné ces attaques et a appelé les Serbes du Kosovo a retirer immédiatement les barricades. Le calme doit etre rétabli, a tweeté dimanche M. Borrell, appelant tous les protagonistes a éviter l’escalade. Dimanche, des dizaines de Serbes, protestant contre l’arrestation d’un ancien policier, se sont réunis a nouveau dans la matinée sur des barrages édifiés la veille et qui paralysent le trafic a deux passages frontaliers entre le Kosovo et la Serbie. Plusieurs heures apres la mise en place des blocages routiers, la police a indiqué avoir subi trois attaques successives avec des armes a feu, samedi soir, sur l’une des routes menant a la frontiere. L’ancienne province serbe du Kosovo, en majorité peuplée d’Albanais, a proclamé son indépendance en 2008. Cette proclamation d’indépendance a été reconnue par les Etats-Unis et la majorité des pays de l’UE mais pas par Belgrade qui encourage la majorité serbe du nord du Kosovo a défier l’autorité de Pristina.

    Radio – La radio publique roumain accueille aujourd’hui à Bucarest la réunion de la Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen COPEAM. Y participent des représentants de toutes les radios et les télévisions publiques membres de l’organisation de Croatie, Italie, France, Palestine, Espagne et de Turquie. Radio Roumanie est présente au Comité directeur de la COPEAM dès 2009 et les projets déroulés dans le cadre de ce partenariat ont créé au cours d’une décennie de coopération de nombreuses opportunités d’échanges de programmes radiophoniques et d’expérience pour les journalistes. Météo – Températures à la baisse par rapport au jour précédent en Roumanie pour devenir très réduites sur l’ouest et le nord-ouest et similaires aux moyennes pluriannuelles sur le reste du territoire. Le ciel est couvert et il neige en montagne. Les neiges sont également présentes sur l’ouest, le centre et le nord du pays et d’autres précipitations mixtes (pluie-neige) sont attendues sur le reste du territoire, dont le sud et le sud-est. Les maximas vont de – 2 à 10 degrés.

    Budget – Le budget d’Etat et celui de la sécurité sociale doivent être soumis cette semaine au vote du Législatif. Les Sénateurs et Députés tant du Pouvoir que de l’Opposition ont déposé des amendements et les débats ont commencé dans le cadre des commissions spécialisées. Selon le calendrier établi par la direction du Législatif, le vote final est prévu pour jeudi. Le budget d’Etat repose sur une croissance économique de 2,8% et prévoit un déficit de 4,4% du Produit intérieur brut. Les dépenses destinées aux investissements s’élèvent à quelque 22,7 milliards d’euros. Parmi les ministères qui bénéficieront de davantage de fonds figurent la Défense, le Développement, l’Agriculture, les Transports et l’Education. Au pôle opposé, l’Energie, la Justice et la Santé verront leurs budgets diminuer. Parmi les mesures envisagées mentionnons aussi la majoration de 10 % des salaires bruts dans le secteur public, la croissance de 12,5 % du point de retraite et l’augmentation du SMIC à 3 000 lei (610 euros). Dans l’opposition, le parti ultra-nationaliste l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR) a déjà fait part de son intention de déposer des amendements, n’étant pas d’accord avec les projets de budget proposés par l’Exécutif.

    Corruption – Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires Etrangères, Josep Borrell, a jugé « d’extrêmement inquiétant » le fait que nombre de personnes liées au Parlement européen ont été inculpés en Belgique. La vice-présidente hellène du Parlement européen, Eva Kaili et trois autres personnes ont été inculpées et incarcérées en Belgique dans le cadre d’une enquête visant des faits présumés de corruption impliquant le Qatar. Les quatre ont été accusés d’appartenance à une organisation criminelle, blanchiment d’argent et corruption. Dans l’appartement d’Eva Kaili les hommes de la loi ont trouvé des sacs entiers d’argent selon des sources judiciaires.

  • 03.10.2022

    03.10.2022

    Universités – Les lois de l’Education nationale devraient contenir des règles explicites sur la prévention et les sanctions à l’encontre du plagiat, soulignant que celui-ci était un « phénomène toxique du milieu éducationnel ». A l’occasion de la cérémonie marquant la rentrée à l’Université d’architecture et d’Urbanisme de Bucarest, le chef de l’Etat a souligné que « l’obtention d’un diplôme académique constitue un honneur et elle est exclusivement conditionné par un mérite réel. Une Roumanie éduquée devrait être une Roumanie correcte sans aucune exception », a affirmé M Iohannis. Quelque 500 000 étudiants ont commencé la nouvelle année universitaire alors que l’Education nationale n’a pas de ministre, ni de nouvelle loi de l’enseignement supérieur.

    Energie – La Chambre des Députés de Bucarest doit achever cette semaine les débats du décret d’urgence visant l’énergie. Auparavant, le texte législatif avait été adopté par le Sénat avec toute une série de modifications. Plusieurs domaines d’activité et catégories de consommateurs bénéficieront d’un plafonnement du prix de l’énergie : les églises et les producteurs et distributeurs de médicaments mais aussi les malades qui utilisent des appareils médicaux à domicile. Par ailleurs, cette semaine les députés roumains s’expriment par vote sur le dernier projet du paquet des nouvelles lois de la Justice relatives au statut des magistrats alors que la commission spéciale du Sénat doit débattre du projet relatif à l’organisation du Conseil supérieur de la magistrature.

    Ukraine – Aux côtés d’autres présidents d’Etats membres de l’OTAN d’Europe centrale et de l’est, à savoir la Tchéquie, la Macédoine du nord, la Pologne, le Monténégro, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, le président roumain, Klaus Iohannis a signé une déclaration commune par laquelle il réitère son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Les signataires affirment qu’ils soutiennent fermement la décision prise lors du sommet de l’OTAN à Bucarest en 2008 concernant l’adhésion future de l’Ukraine à l’Alliance. En même temps, ils demandent que Moscou se retire immédiatement de l’ensemble des territoires occupés.

    OTAN – Le secrétaire britannique d’Etat en charge de l’Europe, Leo Docherty, entame aujourd’hui une visite officielle à Bucarest pour souligner l’engagement du Royaume Uni de protéger la sécurité européenne et de consolider les relations avec la Roumanie. Selon un communiqué de l’ambassade du Royaume Uni en Roumanie en signe de solidarité avec un allié clé de l’OTAN, le responsable britannique saluera la coopération étroite avec la Roumanie dans le domaine de la défense régionale et l’appui accordé à l’Ukraine en tant que réponse à la guerre provoquée par la Russie. Le Royaume Uni et la Roumanie sont des alliés importants de l’OTAN qui s’opposent fermement à l’attaque brutale de Vladimir Poutine contre l’Ukraine, a affirmé le responsable britannique avant sa visite. Il rencontrera de hauts responsables roumains, mais aussi des officiers britanniques des forces de l’OTAN se trouvant à Bucarest et des responsables d’entreprises britanniques.

    Bracelets – En Roumanie, les deux premiers bracelets de surveillance d’hommes ayant agressés leur partenaire de vie ont été installés. Il s’agit de la première étape d’un processus de surveillance des personnes agressives. Pour commencer, les départements d’Iasi et de Vrancea dans l’est, de Mures dans le centre ainsi que Bucarest, la capitale, seront concernés par le dispositif avant qu’il ne soit étendu à tout le pays d’ici trois ans. Le bracelet émet un signal sonore lorsque l’agresseur s’approche trop près de sa victime, l’alerte arrive au service d’urgence du 112. Les violences domestiques sont un problème sérieux et croissant en Roumanie. Les données policières montrent que 37 000 plaintes suite à des agressions de ce type ont été déposées depuis le début de l’année 2022, soit une augmentation de 13% par rapport à la même période l’année dernière. Le nombre d’agressions est en réalité sûrement bien plus important étant donné que nombre d’entre elles ne font l’objet d’aucune plainte auprès de la police.

    Météo – Le temps en Roumanie continue à se rafraichir doucement aujourd’hui, les températures sont autour des normales saisonnières dans le sud et le sud-est du pays tandis qu’elles sont plus basses dans les autres régions. Le ciel est variable, avec des nuages et des averses, voir des orages dans le nord, le centre et en montagne, pouvant également s’étendre vers d’autres zones. Les précipitations pourraient dépasser par endroit, en zone montagneuse, les 20 litres par mètres carré. Au dessus de 1700m, elles prennent la forme de pluies de grêle ou de neige. Le vent souffle avec modération, s’intensifiant sur les sommets et par endroit dans le sud. Les maximales sont comprises entre 14 et 22 degrés Celsius. 15 degrés à Bucarest.

  • Wochenspiegel

    Wochenspiegel

    Rumänische Präsenz bei der Beerdigung in London




    Präsident Klaus Iohannis, die rumänische Kronprinzessin Margareta und Prinzgemahl Radu haben am Montag in London am Staatsbegräbnis von Königin Elisabeth II. teilgenommen. Bei der grö‎ßten Versammlung von Staatsoberhäuptern an einem Ort in der Geschichte des Planeten waren insgesamt mehr als 2.000 Gäste anwesend. “Nachdem ich am Staatsbegräbnis Ihrer verstorbenen Majestät Königin Elisabeth II. teilgenommen habe, drücke ich im Namen des rumänischen Volkes noch einmal unser volles Mitgefühl für diesen gro‎ßen Verlust aus”, schrieb Klaus Iohannis in einem sozialen Netzwerk. Und das rumänische Königshaus schickte eine Botschaft.



    ʺIhre Majestät Margareta hatte in Königin Elisabeth II. ihr ganzes Leben lang eine unvergleichliche Unterstützung, ein Vorbild an königlicher Führung und Mut, ein helles Leuchtfeuer. Königin Elisabeta war im Leben der rumänischen Königsfamilie stets präsent und hielt eine ununterbrochene Familienverbindung aufrecht” – betonte das rumänische Königshaus. Beide Nachkommen von Königin Victoria, Elisabeth II. und der 2017 verstorbene ehemalige König Michael I. von Rumänien, waren Cousins dritten Grades. Und der neue König von Gro‎ßbritannien, Karl III., ist ein enger Freund Rumäniens. In den Räumlichkeiten des “Blauen Hauses”, das dem derzeitigen Herrscher in Viscri im Kreis Brașov (Zentralrumänien) gehört, erwiesen auch der britische Botschafter Andrew Noble und Mitglieder der Gemeinde Ihrer Majestät Königin Elisabeth II. die letzte Ehre.




    Der Präsident Rumäniens in der UN-Generalversammlung




    Auf der 77. UN-Generalversammlung in New York betonte der rumänische Staatspräsident Klaus Iohannis die Notwendigkeit gemeinsamer Lösungen für globale Herausforderungen, von der Lage in der Ukraine über den Klimawandel bis hin zum Zugang zu Bildung. Klaus Iohannis betonte, dass Energie nicht zu einem Instrument der Erpressung werden dürfe.



    Klaus Iohannis: “Energiesicherheit ist ein globales Anliegen, das gemeinsame Lösungen und verantwortungsvolles Handeln erfordert. Wir müssen vermeiden, Energie als Erpressungsinstrument einzusetzen. Energiesicherheit erfordert strategische Investitionen in erneuerbare Energien, in die Kernenergie und in neue zukunftsweisende Projekte wie kleine modulare oder Wasserstoffreaktoren. Sie erfordert auch Energiepreise, die für unsere Bürger erschwinglich sind. Der Zusammenhang zwischen Klimawandel, Frieden und Sicherheit sollte in unseren Diskussionen, auch im Sicherheitsrat, einen höheren Stellenwert einnehmen.”



    Bei dem Treffen in New York verurteilten die Staats- und Regierungschefs erneut die Invasion in der Ukraine, nachdem der Kreml die teilweise Mobilisierung von Reservisten angekündigt hatte. “Rumänien wird die Ukraine weiterhin unterstützen”, erklärte Präsident Klaus Iohannis in der Vollversammlung der Vereinten Nationen und erinnerte daran, dass Bukarest mehr als 2,3 Millionen ukrainischen Flüchtlingen, die während des siebenmonatigen Krieges über unsere Grenze kamen, direkte humanitäre Hilfe geleistet hat.



    Das Staatsoberhaupt erklärte, dass es keine Rechtfertigung für eine militärische Aggression gegen einen souveränen Staat gebe, und wies gleichzeitig darauf hin, dass Demokratie und universelle Menschenrechte legitime Bestrebungen der gesamten Menschheit seien. “Rumänien wiederholt seine Aufforderung an Russland, die Aggression gegen die Ukraine unverzüglich einzustellen und seine Streitkräfte vollständig abzuziehen” – so Klaus Iohannis.




    Der Leiter der rumänischen Diplomatie bei Treffen in New York




    Nachdem Wladimir Putin die Mobilisierung von Hunderttausenden von Russen zum Kampf in der Ukraine angeordnet hatte, kamen die Au‎ßenminister der Europäischen Union am Mittwoch zu einer Dringlichkeitssitzung in New York zusammen. In einer Erklärung verurteilten sie die jüngsten eskalierenden Aktionen Russlands im Rahmen einer illegalen, unprovozierten und ungerechtfertigten Aggression gegen die Ukraine auf das Schärfste. Während des Treffens verurteilte der Leiter der rumänischen Diplomatie, Bogdan Aurescu, auf das Schärfste die jüngsten Aktionen des Kremls, einschlie‎ßlich der Entscheidung, in den besetzten Regionen der benachbarten Ukraine teilweise zu mobilisieren und illegale “Referenden” zu organisieren.



    Nach Ansicht des rumänischen Beamten stellen sie eine Verletzung der Unabhängigkeit, Souveränität und territorialen Integrität der benachbarten Ukraine sowie des Völkerrechts, einschlie‎ßlich der UN-Charta und der Grundsätze, auf denen die regelbasierte internationale Ordnung beruht, dar. Bogdan Aurescu erklärte au‎ßerdem, dass die Androhung des Einsatzes von Atomwaffen völlig inakzeptabel sei. Die jüngsten Entwicklungen in der Ukraine und ihre Auswirkungen auf die europäische und euro-atlantische Sicherheit wurden bei dem Treffen im Bukarester Format, das am Rande der UN-Generalversammlung stattfand, ebenfalls erörtert. Bogdan Aurescu erinnerte an den Einsatz der B9 als “nützliches” Instrument der transatlantischen Koordination in der Zeit nach dem Beginn des russischen Angriffskrieges gegen die Ukraine.




    Gespräche über Energie, Brennstoffe und Löhne




    Während Premierminister Nicolae Ciucă am Donnerstag in Bukarest mit den Energieministern der Region Lösungen für die Sicherung der Gasressourcen auf regionaler Ebene ermittelte, diskutierten die Mitglieder des Wirtschaftsausschusses des rumänischen Senats mit den Energieversorgern und den Behörden vor Ort über die Ma‎ßnahmen, die in der Notverordnung der Regierung zur Regulierung des Profilmarktes vorgesehen sind. Bis zu einer Entscheidung hält Rumänien jedoch an den Ma‎ßnahmen fest, die zur Abmilderung der Auswirkungen der Energiekrise ergriffen wurden.



    Aus einem Bericht einer Brüsseler Analysegruppe geht hervor, dass Deutschland über 100 Milliarden Euro zur Verfügung gestellt hat, während es in Rumänien nur sieben Milliarden Euro sind. In der Zwischenzeit haben sich die Parteien der Regierungskoalition darauf geeinigt, die Subventionierung des Kraftstoffpreises an der Zapfsäule bis Ende des Jahres zu verlängern. Andererseits hat Arbeitsminister Marius Budai angekündigt, dass die Renten ab dem 1. Januar um mindestens 10% steigen könnten. Und mit den Gewerkschaften und Arbeitgebern, so der Minister, werde man über eine Erhöhung des Bruttomindestlohns für das Land diskutieren.



    Dies unter den Bedingungen, unter denen das Europäische Parlament festgelegt hat, dass die Mitgliedsstaaten, darunter auch Rumänien, Mindestlöhne garantieren müssen, die den Bürgern einen angemessenen Lebensunterhalt ermöglichen, wobei die Lebenshaltungskosten und das allgemeine Lohnniveau zu berücksichtigen sind. Derzeit liegt der Mindestlohn in Rumänien bei 2.550 Lei brutto, also etwas mehr als 500 Euro.

  • 24.09.2022 (mise à jour)

    24.09.2022 (mise à jour)

    Iohannis – Le président roumain Klaus Iohannis a rencontré vendredi des entrepreneurs roumains du Silicon Valley aux Etats Unis. Il a évoqué le projet de la Roumanie éduquée affirmant que « sans une jeunesse bien éduquée et bien préparée pour le marché de l’emploi, pour l’enseignement, pour la recherche, la Roumanie n’a aucune chance ». « Pour rester au sommet, il faut être de plus en plus performants, or pour cela il fait être de plus en plus préparés, mais le but de l’éducation est l’intégration sur le marché de l’emploi ». La veille, il a rencontré des membres de la communauté roumaine de la Côte ouest, contexte dans lequel il a affirmé que la Roumanie se retrouvait dans une situation compliquée à cause de la guerre en Ukraine voisine, mais que le pays et l’économie allaient bon train. Il a souligné que les Roumains établis aux Etats Unis, dont le nombre est estimé à quelque 450 000, constituaient un pont particulièrement important entre les deux Etats. La communauté roumaine des Etats Unis est la 5e au monde après celles d’Italie, d’Espagne, du Royaume Uni et d’Allemagne. Rappelons-le, le président Iohannis a mené la semaine dernière la délégation de Roumanie qui a participé à l’Assemblée générale de l’ONU.


    Seoul – C’est dans le cadre d’une visite officielle effectuée au Corée du Sud que le ministre roumain de la défense, Vasile Dîncu s’est entretenu vendredi avec le ministre de l’administration du programme d’achats pour la défense, EOM Dong-hwan et avec le président de la Commission pour la défense nationale, LEE Hunseung. Dans le cadre de leurs pourparlers, les responsables des deux pays ont souligné l’intérêt réciproque de développer la coopération dans le domaine de l’industrie de défense. Le ministre roumain de la Défense a invité les entreprises coréennes de l’industrie de défense de participer aux appels d’offres des prochains programmes de dotation de l’armée roumaine. Rappelons que la Pologne vient de signer avec la Corée du sud un contrat d’armement portant sur l’achat de mille chars, 800 obusiers et 50 avions de combat.

    Ukraine – Quatre régions occupées du sud et de l’est de l’Ukraine organisent des soi disant référendums pour l’adhésion à la Russie. Suite à l’annexion de ces régions, la Russie pourrait prétendre que son territoire national est attaqué par les armes occidentales fournies à l’Ukraine. L’ONU a averti que toute annexion de territoires résultant de l’utilisation de la force était une transgression du droit international. Selon des informations sur le terrain, des soldats armés font du porte à porte pour recueillir les réponses des habitants, parfois exprimés verbalement. La Russie affirme que de système était utilisé pour des raisons sécuritaires mais la présence des soldats armées contredit les affirmations de Moscou selon laquelle le processus électoral serait libre et correct. Entre temps, les forces russes auraient bombardé massivement les régions avoisinantes, surtout dans le sud à Nikolaev et à Odessa, selon l’envoyé spécial de la radio publique roumaine en Ukraine.

    Statistiques – La Roumanie comptait l’année dernière 5,1 millions de salariés et le revenu mensuel net était d’un peu plus de 3 400 lei soit près der 700 euros, en hausse de 6,2% par rapport à 2020, selon les chiffres rendus publics par l’Institut national des statistiques. Par rapport à la moyenne nationale les salaires ont progressé surtout dans les secteurs de la communication, des assurances, de l’administration publique et de la production énergétique. En échange, les secteurs avec des salaires en dessous de la moyenne sont l’hôtellerie et la restauration, l’immobilier, l’agriculture, le commerce et la culture. Les habitants des grandes villes sont toujours ceux qui touchent les salaires les plus élevés.

    Avirons – Les sportifs roumains Marius Cozmiuc et Sergiu Bejan ont remporté l’or de l’épreuve de deux de double samedi aux Championnats du monde d’aviron de Racice en République Tchèque. Ils sont été suivis par les sportifs d’Espagne et du Royaume Uni. Les équipages de quatre de double féminin et masculin ont terminé en 4e position. Vendredi, la roumaine Ionela Cozmiuc a remporté l’or dans le cadre de la même compétition.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie a terminé à égalité contre la Finlande sur le score de 1 partout vendredi dans la soirée sur le stade olympique d’Helsinki, dans le 3 e groupe de la Ligue B de la Ligue des nations. La sélection de Roumanie est toujours dernière dans son groupe et risque de rétrograder au 3e échelon de la compétition. Dans l’autre match du groupe, la Bosnie a battu le Monténégro sur 1 but à 0 et s’est assuré ainsi l’accès à la Ligue A. Les 26 septembre sont prévus les derniers matchs : Roumanie – Bosnie et Monténégro – Finlande.

    Météo – Les températures sont à la hausse sur la majorité des régions du pays et pourraient frôles les 26 degrés. Des pluies sont possibles sur l’ouest et le nord-ouest. 25 degrés à Bucarest.

  • Jurnal românesc – 19.09.2022

    Jurnal românesc – 19.09.2022

    Departamentul
    pentru Românii de Pretutindeni a lansat o nouă sesiune de depunere de proiecte
    în cadrul programului de finanțare nerambursabilă aferent anului 2022. Sunt
    acceptate solicitări din partea asociaţiilor, fundaţiilor, unităţilor de cult,
    organizaţiilor neguvernamentale ale românilor de pretutindeni, organizaţiilor
    internaţionale, cât și persoanelor fizice autorizate sau persoanelor juridice
    de drept public sau privat din România sau din străinătate care derulează proiecte
    sau acțiuni în sprijinul românilor de pretutindeni. DRP arată că sunt eligibili
    și cei care au depus două cereri de finanțare în sesiunea anterioară din
    februarie-iunie 2022. Perioada de desfășurare a proiectelor este cuprinsă în
    intervalul 1 octombrie – 30 noiembrie anul curent, cu excepția celor care
    marchează Ziua Națională a României. Solicitările de finanţare pot fi depuse la
    adresa de e-mail proiecte@dprp.gov.ro, până la 30 septembrie. Detalii despre
    documentele necesare constituirii dosarului se găsesc pe site-ul
    Departamentului pentru Românii de Pretutindeni.




    Diplomatul român
    Cristian Tudor a fost numit de Înaltul Reprezentant al Uniunii Europene pentru
    afaceri externe şi politică de securitate, Josep Borrell, în funcţia de şef al
    Delegaţiei Uniunii Europene în Qatar. Acesta a condus Delegaţia UE în Kuweit,
    poziţie pe care a ocupat-o din 2019. Numirea reprezintă o nouă
    recunoaştere, la nivel european, a expertizei diplomaţiei române în ceea ce
    priveşte regiunea Golfului, cât şi o confirmare a calităţilor profesionale ale
    colegului nostru, a transmis ministrul român de Externe, Bogdan Aurescu.
    Şeful diplomaţiei române a transmis că Bucureştiul va continua demersurile
    privind promovarea candidaturilor diplomaţilor români în cadrul Serviciului European
    de Acţiune Externă, în scopul asigurării unei prezenţe active în cadrul
    diplomaţiei europene, pe măsura expertizei importante pe care aceştia o deţin
    în arii geografice diverse. MAE arată că alţi doi diplomaţi români ocupă în
    prezent poziţii de şef de Delegaţie a UE: Oana Cristina Popa în Muntenegru şi
    Dan Stoenescu în Siria.






    Artista
    elvețiană de origine română Anca Seel-Constantin expune, până pe 16 octombrie,
    la Bucureşti, o selecţie a celor mai importante lucrări de artă realizate în
    ultimii ani. Intitulată Geografia cuvintelor, expoziţia este
    organizată în Sala Coloanelor a Hanului Gabroveni de Centrul Cultural al
    Municipiului București. Născută în Capitală, Anca Seel-Constantin a studiat
    pictura la Institutul de Arte Frumoase Nicolae Grigorescu. După
    căderea comunismului, în 1989, s-a stabilit la Neuchâtel. Din 1992 a început să
    expună în galerii din New York, Paris, Londra, Roma, Bruxelles, Tokio şi Seul.
    Exersează îndeosebi pictura, colajul fotografic şi compoziţiile în tehnică
    mixtă. A participat în ultimii ani la numeroase expoziţii de
    carte-obiect şi a ilustrat cărţi scrise deKafka, Eugen Ionesco,
    Constantin Cavafy, Pier Paolo Pasolini şi Agota Kristof. Intrarea la expoziţia
    Geografia cuvintelor este liberă.




    Expoziția de
    fotografie Sighișoara – patrimoniu mondial UNESCO va fi deschisă,
    la 20 septembrie, la sediul Consulatului României în Belgia. Organizată de
    reprezentanţa la Bruxelles a Institutului Cultural Român, în colaborare cu
    Ambasada României în Belgia, manifestarea cuprinde 25 de fotografii de mari
    dimensiuni selectate de Primăria Sighișoara. Aflat în partea de sud a judeţului
    Mureş, lângă râul Târnava Mare, Sighişoara este un mic oraş fortificat amplasat
    în zona de confluenţă a culturii latine a Europei centrale şi a celei
    bizantine, ortodoxe, a Europei de Sud-Est. Municipiul este membru al
    Organizației Mondiale a Orașelor de Patrimoniu din anul 2000. În 1999, Centrul
    Istoric al Sighişoarei a fost inclus pe lista monumentelor UNESCO. Expoziţia de
    la Bruxelles va putea fi vizitată până la 30 octombrie.



  • 06.09.2022 (mise à jour)

    06.09.2022 (mise à jour)

    Motion – La première motion simple de
    la nouvelle session parlementaire a été débattue mardi par la Chambre des
    Députés. Elle a été déposée par l’Union sauvez la Roumanie, d’opposition,
    contre le ministre libéral de l’Energie, Virgil Popescu. Les signataires
    estiment que c’est à cause de son incompétence que les factures des Roumains
    ont triplé, sinon quadruplé. Ils critiquent aussi le schéma de compensation et
    de plafonnement des tarifs énergétiques récemment adopté par l’Exécutif,
    estimant que les nouvelles mesures sèment la panique et l’incertitude dans les
    rangs des consommateurs et de plusieurs compagnies essentielles pour l’économie
    roumaine. Le vote final de cette motion soutenue aussi par les députés du parti
    ultranationaliste AUR est prévu mercredi. En attendant, le leader PSD, Marcel
    Ciolacu, a qualifié la démarche de l’USR d’hypocrisie et annoncé que son parti
    refuse de voter.








    Corruption – Mircea Drăghici,
    ancien trésorier du Parti Social-Démocrate (PSD, membre de la coalition à la
    gouvernance), a été condamné par le Tribunal de Bucarest à 6 ans de prison
    ferme pour dilapidation et utilisation à usage personnel des subventions
    publiques dont son parti disposait. Selon les procureurs anticorruption, entre
    avril 2017 et mai 2018, Mircea Drăghici, chargé de la gestion et de
    l’administration des biens et des fonds du PSD, a utilisé 550 000 lei
    (l’équivalent de plus de 110 000 euros)
    des comptes bancaires du parti, pour payer des frais de transport et
    d’hébergement dans des destinations touristiques exotiques pour lui-même et
    d’autres personnes. Presque 50% de la somme mentionnée provenait des
    subventions accordées au PSD par l’Autorité Electorale Permanente. Mircea Drăghici
    est actuellement derrière les barreaux, ayant déjà écopé d’une peine de prison
    ferme de 5 ans pour d’autres infractions similaires.


    Diplomatie
    – La Roumanie souhaite être impliquée dans le dialogue et les solutions pour la
    reconstruction de l’Ukraine voisine, a fait savoir le premier ministre roumain,
    Nicolae Ciuca, en ouverture de la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine.
    Et lui d’ajouter que « la Roumanie devrait aligner ses efforts sur ceux
    des partenaires avec lesquels elle partage les mêmes valeurs et
    objectifs », tout en redynamisant la communauté des démocraties non
    seulement en Europe, mais aussi en Asie, en Afrique ou en Amérique latine.
    Nicolae Ciuca a également affirmé que Bucarest continuera à soutenir les
    efforts d’intégration européenne de la République de Moldova, de l’Ukraine, de
    la Géorgie et des pays des Balkans de l’Ouest. La Réunion annuelle de la
    diplomatie roumaine a démarré mardi à Bucarest avec pour thème principal « La
    réponse diplomatique de la Roumanie aux changements de la réalité
    géostratégique ». Déroulé jusqu’au 8 septembre, l’événement réunit en ligne les
    chefs des missions diplomatiques et des bureaux consulaires de Roumanie à
    l’étranger et en présentiel les ministres des AE de la Pologne, Zbigniew Rau,
    et du Portugal, Joao Gomes Cravinho.








    Justice – En Roumanie, la Commission parlementaire spécialisée dans
    l’examen des initiatives législatives dans le domaine de la justice s’est
    réunie mardi en présence du ministre de tutelle, Catalin Predoiu. Elle s’est
    penchée sur trois projets avancés par l’Exécutif visant le Statut des juges et
    des procureurs, l’organisation judiciaire et le Conseil Supérieur de la
    Magistrature. Constituée de 25 députés et sénateurs, la commission aura 60
    jours à sa disposition pour élaborer des rapports au sujet de ces initiatives
    législatives. Vu que ces projets sont considérés comme prioritaires par la
    coalition à la gouvernance, le Bureau permanent de la Chambre des Députés, a
    décidé que les documents soient parcourus en procédure d’urgence, aux côtés des
    lois portant sur l’éducation.


    BLUE AIR – La
    compagnie aérienne roumaine, Blue Air, a annoncé mardi suspendre tous ses vols
    prévus dans la période du 6 au 12 septembre. La mesure survient après que le
    Ministère de l’Environnement eut décidé de bloquer les comptes de la compagnie,
    en raison d’un nombre significatif de vols annulés dans le passé ce qui met
    Blue Air dans l’impossibilité de continuer son activité, faute d’argent. La
    compagnie Blue Air est la plus importante compagnie aérienne roumaine,
    selon le nombre de passagers. En 17 ans
    d’activité, les avions Blue Air ont transporté plus de 32 millions de passagers
    et ont parcouru plus de 340 millions de kilomètres.






















    Prix – Le
    ministre roumain de la Culture, Lucian Romascanu, a félicité l’écrivain et
    essaiste roumain, Mircea Cartarescu qui vient de recevoir le prix FIL de
    Littérature en langues romanes 2022. Elu parmi 80 autres auteurs, Cartarescu se
    verra décerner le prix le 26 novembre, à l’occasion de la 36ème édition de la Foire
    Internationale du Livre de Guadalajara, la plus importante foire du marché
    littéraire hispanique. Le premier auteur roumain récompensé du prix FIL de
    Littérature en langues romanes a été Norman Manea, en 2016.


    Langue Roumaine
    – Le département pour les Roumains de partout a lancé un programme de soutien à
    l’éducation en langue roumaine. L’éducation représente le plus efficace
    vecteur de préservation et de développement de l’identité nationale ont
    transmis les représentants du Département, tout en affirmant que la langue
    roumaine joue le rôle le plus significatif dans la continuité et le sentiment
    d’appartenance à l’identité nationale. Le programme s’adresse aussi bien aux
    associations, fondations, organisations des Roumains de l’étranger qui
    déroulent des activités éducatives en roumain qu’à celles ayant conclu des
    partenariats avec les établissements publics proposant des cours en roumains.






















    Météo – Les météorologues prévoient
    une hausse des températures dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera
    variable, partiellement couvert notamment dans les régions de montagne et dans
    le nord-ouest, le centre et le sud-est où des pluies éparses feront leur
    apparition. Mercredi, les températures maximales iront de 19 à 29 degrés.

  • 26.07.2022

    26.07.2022

    Energie – Le ministre roumain de l’énergie, Virgil Popescu, est aux Etats Unis pour des pourparlers consacrés au développement du programme nucléaire civil et le renforcement du partenariat stratégique dans le secteur de l’énergie. Dans un message sur Facebook, il affirme avoir eu un très bon dialogue à Washington avec les représentants des compagnies américaines et canadiennes qui font partie du projet prévoyant la construction de la 3e et de la 4e unité de la centrale nucléaire de Cernavoda, dans le sud-est. Virgil Popescu a rencontré les représentants de la compagnie NuScale, qui construit le petit réacteur modulaire de Doicesti, dans le sud de la Roumanie. « Aux côtés des partenaires américains, canadiens et français, nous modernisons et développons l’énergie nucléaire en Roumanie », a souligné le ministre de l’énergie.

    Numéros d’urgences – Les Roumains peuvent accéder plus facilement aux numéros d’urgences en Roumanie et à l’étranger, aux alertes européennes relatives aux produits alimentaires et non-alimentaires, ainsi qu’à la liste des unités d’hébergement classifiés et des agences de tourisme. Tout cela par le biais de l’application mobile Infocons, qui peut appeler les numéros d’urgences et offrir aussi des informations sur les temps d’attente aux postes-frontière de Roumanie tant à la sortie, qu’à l’entrée dans le pays. L’application est gratuite et utilisable tant dans les Etats de l’UE, que dans les Etats extracommunautaires. Elle contient plus de deux millions de produits, y compris la liste mise à jour des abris de protection civile de Roumanie.

    Agriculture – Le gouvernement de Bucarest a demandé à la Commission européenne d’approuver une avance allant de 70% à 85% des payements directs pour les mesures environnementales du Programme national de développement rural 2014 – 2022, afin d’aider les fermiers touchés par la sécheresse. Ce qui plus est, l’exécutif souhaite accorder des aides de 51,6 millions d’euros, dont 25,5 millions d’euros de fonds européens et le reste du budget national aux propriétaires de vergers et de vignes, mais aussi aux éleveurs de cochons et d’oiseaux. Conformément aux données du ministère de l’Agriculture, la sécheresse a compromis jusqu’ici près de 107 mille hectares de superficie agricole dans 20 départements de Roumanie.

    Covid – Le nombre des nouveaux cas de coronavirus a continué à progresser en Roumanie d’une semaine à l’autre. Lundi, il s’agissait de 5 000 cas de contamination dont près de 1 000 réinfections. Le même rythme de croissance a été constaté aussi dans le cas des patients des hôpitaux : à présent ils sont moins de 3 600 par rapport à 2 300 il y a une semaine. Entre temps, dans les sections de réanimation le bond est encore plus élevé – 204 cas graves de covid par rapport à 115. Le plus grand nombre de cas d’infection au virus SARS COV 2 ont été recensés à Bucarest et dans les départements de Cluj, Constanţa, Timiş et Braşov. Le taux d’infection officiel enregistré pour une période 14 jours au niveau national est de 2,1 cas d’infection par mille habitants. Les autorités n’ont adopté jusqu’ici aucune mesure anti-pandémie.

    Gaz – Les ministres de l’énergie de l’Union européenne se rencontrent aujourd’hui pour parler des plans de réduction de la dépendance du gaz russe. La Commission a proposé une réduction volontaire de la consommation de 15%, avec la possibilité d’introduire une obligation en cas d’urgence. Le plan s’est heurté à l’opposition de plusieurs Etats membres qui sont soit moins dépendantes du gaz russe, soit possèdent des stocks suffisants pour cet hiver. C’est pourquoi les diplomates européens ont modifié la proposition initiale pour que les ministres de l’énergie puissent l’approuver aujourd’hui. La variante vue par l’agence Reuters prévoit des dérogations à la limite de 15% et des exceptions pour le gaz utilisé par les industries critiques, telle la métallurgie. L’Europe se confronte déjà à la baisse de l’approvisionnement depuis la Russie et Gazprom a annoncé une nouvelle réduction du flux par le gazoduc North Stream 1. La Russie a été accusée d’utiliser l’énergie en tant qu’arme et la Commission européenne a averti qu’il s’agissait probablement d’un arrêt total de l’alimentation en gaz.

    Migrants – Plusieurs migrants ont été découverts lorsqu’ils tentaient de sortir de Roumanie par le poste frontière de la frontière Nădlac II (ouest), cachés dans les coffres de quatre voitures conduites par des chauffeurs roumains. Il s’agit de ressortissants du Maroc, d’Inde et de Syrie, qui souhaitaient arriver dans un Etat de l’espace Schengen. Ce qui plus est, au cours du contrôle d’un poids-lourd conduit également par un roumain, qui transportait de l’électroménager vers l’Espagne, les autorités ont découvert quatre Afghans demandeurs d’asile en Roumanie qui souhaitaient traverser illégalement la frontière avec la Hongrie.

    Diplomatie – Le ministre des Affaires étrangères et des expatriés de Jordanie, Ayman Safadi, est aujourd’hui en Roumanie à l’invitation du chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. La Jordanie est un des principaux partenaires de la Roumanie et de la région du Proche Orient, alors que la rencontre des deux dignitaires sera ciblée sur les perspectives et les moyens concrets de développer les relations roumano-jordaniennes sur les principaux secteurs de coopération : l’éducation, le commerce, l’agriculture, la médecine, l’informatique, la sécurité cybernétique, la défense, selon le ministère des Affaires Etrangères.

    Météo – La canicule sévit sur presque tout le territoire de la Roumanie. Des pluies de courte durée pourraient apparaitre uniquement en montagne. Les maximas iront de 30 à 38 degrés. 31 degrés aujourd’hui à Bucarest.

  • La semaine du 18 au 23 juillet 2022

    La semaine du 18 au 23 juillet 2022

    La canicule sévit en Roumanie

    Les autorités de Bucarest ont décidé de mettre en place plusieurs mesures durant les alertes météorologiques à la canicule. Par conséquent, une cellule de crise fonctionne à compter de ce jeudi, des points de premiers secours dotés d’eau potable seront installés dans les villes, la population sera périodiquement informée au sujet des températures et les autorités se coordonneront avec les ONG afin de venir en aide en priorité aux personnes vulnérables. Les autorités recommandent à la population, notamment aux personnes âgées ou malades, d’éviter les déplacements ou de les alterner avec des périodes de repos dans des espaces climatisés. A son tour, le ministère de l’Environnement attire l’attention sur le fait que dans les conditions actuelles de sécheresse, arroser les jardins avec de l’eau potable c’est du gaspillage et que les autorités pourraient imposer des restrictions en ce sens. Enfin, le ministère des transports a fait savoir que la compagnie nationale des chemins de fer (CFR Călători) pourrait réduire le nombre de voyageurs admis dans les trains non-climatisés, durant les périodes de canicule. Notons aussi que la circulation des poids-lourds de plus de 7,5 tonnes a déjà été limitée temporairement dans plusieurs départements du pays.

    Stratégie contre la sécheresse

    Il faut intervenir rapidement, par tous les moyens nationaux et européens, pour protéger notre agriculture et nos fermiers, a déclaré le premier ministre, Nicolae Ciucă, lors de la première réunion de la Commission interministérielle de gestion des effets du changement climatique en agriculture. La Commission interministérielle a examiné les effets du changement climatique et de la sécheresse dans le secteur agricole et s’est donné pour objectif de prendre des mesures pour augmenter l’industrialisation de la production agricole et pour aider les fermiers à préparer et à dérouler la campagne agricole de cet automne. Le chef du gouvernement a fait savoir que les autorités de Bucarest préparaient des négociations pour que les fonds européens du Plan national de relance et de résilience (PNRR) puissent aussi financer l’extension du système d’irrigation. La sécheresse touche actuellement 70 % du territoire de la Roumanie, affirment les autorités nationales, qui appellent la population à faire preuve de responsabilité dans l’utilisation des sources d’eau, pour qu’elles puissent couvrir tous les besoins.

    La Roumanie a ratifié les protocoles d’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN

    Le Parlement bicaméral de Bucarest s’est réuni en session extraordinaire, mercredi, pour ratifier, à une majorité écrasante, l’adhésion de la Suède et de la Finlande, la Roumanie étant un des premiers États membres de l’Alliance à le faire. Tous les groupes parlementaires ont voté en faveur de la ratification, les représentants de tous les partis politiques ayant souligné dans leurs prises de parole la nécessité d’entreprendre cette démarche en tant que preuve de solidarité européenne, dans l’actuel contexte sécuritaire mondial, gravement bouleversé par la guerre en Ukraine. Les 30 membres de l’OTAN ont déclenché le processus de ratification de l’adhésion de la Finlande et de la Suède, à Bruxelles, le 5 juillet dernier, sur toile de fond des préoccupations liées à l’invasion russe en Ukraine.

    La Roumanie assure son nécessaire de gaz pour l’hiver

    La Roumanie dispose du gaz nécessaire pour cet hiver, assure le premier ministre Nicolae Ciucă. Les stocks dépassent actuellement les 1,6 milliards de mètres cubes et la cible du plan énergétique du gouvernement est d’atteindre 80 % du nécessaire avant le 1er novembre prochain. Selon les chiffres actuels, nous avons atteint les cibles assumées, affirme Nicolae Ciucă. Avec une production interne importante, une loi gérant l’exploitation des hydrocarbures en haute mer enfin adoptée et avec des gisements importants en mer Noire, la Roumanie pourrait couvrir de ses propres sources sa consommation de gaz de cet hiver, sans recourir aux importations, affirme l’ancien président de l’Autorité nationale de réglementation de l’énergie, Niculae Havrileţ. La Roumanie, a souligné M Havrileţ, pourrait aider aussi d’autres États de l’UE à s’approvisionner en gaz naturel, mais par un système de compensation et non pas gratuitement. Le ministère de l’énergie a pourtant élaboré un plan de réaction en cas de problème d’alimentation en gaz naturel.

    La participation du chef de la diplomatie roumaine au Conseil des Affaires Etrangères

    Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a participé aux côtés de ses homologues d’autres États membres de l’UE au Conseil Affaires Etrangères, qui a eu lieu à Bruxelles, cette semaine. L’agenda de la réunion a aussi inclus des échanges approfondis sur l’agression de la Russie en Ukraine, voisine de la Roumanie. Conformément à un communiqué de presse de la diplomatie roumaine, le ministre Aurescu a encouragé l’Ukraine à continuer son chemin sur la voie des réformes, tout en soulignant le contexte difficile dans lequel celles-ci devraient se réaliser, suite à l’agression de la Russie. Il a également exprimé l’appui de la Roumanie à la consolidation des sanctions à l’encontre de Moscou, ainsi qu’au soutien accordé par l’UE à l’Ukraine. Dans le contexte de la crise alimentaire provoquée par l’agression de la Russie, M Aurescu a précisé qu’environ 2,7 millions de tonnes de céréales ukrainiennes avaient transité la Roumanie jusqu’ici, soit la moitié de la quantité de céréales exportées actuellement par l’Ukraine.

    Résultats remarquables pour les élèves roumains

    L’équipe des élèves roumains a occupé la 3e place à l’Olympiade internationale de géographie, derrière le Singapour et la Lituanie. Au total, 209 élèves de 54 pays ont participé à cette compétition internationale. Le succès en géographie s’ajoute aux résultats remarquables obtenus par les élèves roumains aux concours internationaux de physique et de mathématiques, à savoir la 2e place au monde à l’Olympiade de Physique organisée en ligne par la Suisse, la première place au concours européen de mathématiques et la 5e place au monde à l’Olympiade internationale de mathématiques d’Oslo, qui a réuni des participants de 105 pays. Antérieurement, les élèves roumains ont gagné 6 médailles et occupé la 1ere place parmi les 39 pays représentés à l’Olympiade Balkanique de mathématiques, à Chypre. (Corina Cristea)