Tag: Dragnea

  • 16.06.2017

    16.06.2017

    Politique – Le chef du gouvernement de gauche de Bucarest, Sorin Grindeanu, qui refuse de démissionner de ses fonctions, a demandé une réunion du Congrès du PSD (principal parti de la coalition gouvernementale) qui solutionne la crise politique actuelle. La coalition gouvernementale formée par le PSD et l’Alliance des libéraux et des démocrates a décidé de déposer au parlement une motion de censure contre son propre exécutif, document qui sera voté la semaine prochaine. Le Comité exécutif national des sociaux-démocrates a décidé d’exclure M Grindeanu du parti. Le leader du PSD, Liviu Dragnea, et celui de l’ALDE, Calin Popescu Tariceanu, lui reprochent de ne pas avoir appliqué avec efficacité le programme de gouvernance, accusation rejetée par M Grindeanu. Le président roumain Klaus Iohannis a demandé à la coalition au pouvoir de résoudre cette crise interne.

    Iohannis – Le premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, fait ce week-end une visite officielle en Roumanie. Il est reçu aujourd’hui par le président Klaus Iohannis, pour parler de la consolidation et de la diversification des relations bilatérales. Les deux responsables doivent également débattre des thèmes de l’agenda européen. Le premier ministre Xavier Bettel doit rencontrer aujourd’hui son homologue roumain, Sorin Grindeanu. Samedi, Xavier Bettel et Klaus Iohannis visiteront la ville de Sibiu, au centre du pays, pour participer aux événements consacrés aux 10 ans écoulés depuis l’année 2007, lorsque le Luxembourg et Sibiu ont été capitales européennes de la culture.

    Théâtre – Le Festival international du théâtre se poursuit à Sibiu, où les places médiévales et les rues piétonnes du centre historique ont été transformées en scènes pour différents défilés, concerts, spectacles de rue et de cirque présentés par des artistes du monde entier. Une quarantaine de spectacles figurent à l’affiche du 8e jour de ce festival. Le célèbre danseur Mikhail Baryshnikov présente aujourd’hui un one-man show fondé sur les poésies de Joseph Brodski – Prix Nobel de littérature. Le festival international du théâtre de Sibiu, le plus important festival consacré aux arts du spectacle de Roumanie est un des plus importants au monde, doit s’achever dimanche.

    Touristes – Le nombre total de touristes étrangers, enregistré en Roumanie durant les trois premiers mois de cette année, s’est élevé à 450 mille et leurs dépenses se sont chiffrées à 220 millions d’euros, a annoncé l’Institut national des statistiques. L’année dernières près de deux millions et demi de touristes ont visité la Roumanie et ils ont dépensé en moyenne un peu plus de 500 euros par personnes. Les affaires ont constitué la principale raison du séjour des ressortissants étrangers en Roumanie durant les trois premiers mois de l’année 2017. Ceux-ci se sont également rendus en Roumanie pour participer à différents congrès et conférences, à des foires, salons et autres expositions.

    Handball – La sélection nationale masculine de handball de Roumanie a perdu sur le score de 32 à 22 le match joué jeudi contre le Bélarus, dans le 2e groupe de qualification à l’Euro 2018 qui aura lieu en Croatie. La Roumanie occupe la troisième place dans son groupe et rencontrera la Pologne dans le dernier match programmé le 18 juin. Pourtant les chances de qualification de la Roumanie sont purement théoriques. La Serbie et le Belarus sont déjà qualifiés au tournoi final.

  • Tensions politiques à Bucarest

    Tensions politiques à Bucarest

    Situation aussi embarrassante qu’insolite aussi sur la scène politique post-communiste de Roumanie, car la coalition au pouvoir, constituée par le Parti Social Démocrate (PSD) et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe (ALDE), va déposer lundi au Parlement une motion de censure contre son propre gouvernement. Le vote est prévu mercredi. Cette décision extrême a été prise ce jeudi après le refus obstiné du premier ministre Sorin Grindeanu de présenter sa démission, ce qui lui a valu l’exclusion des rangs sociaux-démocrates. Installé au pouvoir il y a 6 mois, après la victoire écrasante obtenue par le PSD aux élections législatives de décembre dernier, le cabinet Grindeanu s’est vu retirer, dès mercredi, le soutien politique de la coalition. Les démissions en masse des membres de son équipe n’ont pas déstabilisé, elles non plus, le premier ministre, à présent en conflit ouvert avec le président du PSD, Liviu Dragnea.

    Le chef des sociaux-démocrates déclarait: « C’est une situation que nous n’avons pas souhaitée et que je regrette, mais nous en sommes là. Malheureusement, depuis plusieurs mois, la plupart des ministres s’adressaient à moi et au parti, se plaignant du fait qu’ils ne réussissaient pas à communiquer normalement avec le premier ministre, accusant aussi des blocages administratifs que celui-ci devait résoudre. Il paraît qu’il ne l’a pas fait. »

    Le président de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Călin Popescu-Tăriceanu, a critiqué l’attitude du premier ministre Sorin Grindeanu: « Nous assistons à une sorte de cirque répréhensible de la part d’une personne qui n’est pas parvenue à occuper le poste de premier-ministre grâce à ses mérites, mais pour avoir été désignée par la coalition majoritaire au Parlement ; en ce moment, bien sûr, il aurait été normal qu’il comprenne qu’il n’y a qu’une seule solution politique – sauf celle constitutionnelle – à savoir le dépôt de son mandat. »

    Les leaders de la coalition au pouvoir ont affirmé que les retards enregistrés dans la mise en œuvre du programme de gouvernement avaient rendu impératif le remplacement de l’Exécutif. Le manque d’efficacité a été réfuté par le premier ministre, qui considère que les six mois écoulés depuis l’installation de son Cabinet étaient insuffisants pour appliquer des réformes d’ampleur. De plus, Sorin Grindeanu, que Liviu Dragnea lui-même avait imposé au poste de premier ministre, dénonce le manque d’objectivité du rapport d’évaluation de son activité.

    Le Parti National Libéral (PNL), d’opposition, souhaite la solution constitutionnelle de la crise – déclare la présidente par intérim de cette formation politique, Raluca Turcan: « Nous demandons fermement à l’alliance PSD-ALDE au pouvoir de mettre un terme à cette guerre, qui met en danger la stabilité économique et la prédictibilité internationale du pays et qui touche le citoyen ordinaire, préoccupé, lui, par des mesures d’intérêt public. »

    Toujours dans l’opposition, l’Union Sauvez la Roumanie (USR) affirme que les élections anticipées représentent la seule solution décente. De son côté, le Parti du Mouvement Populaire (PMP) estime que le PSD devrait reconnaître son incapacité à honorer les promesses électorales. Le président de la République, Klaus Iohannis, a demandé, lui, aux deux partis de la coalition au pouvoir, de résoudre la crise éclatée au sein de l’Alliance. (Trad. Dominique)

  • A la une de la presse roumaine – 16.06.2017

    A la une de la presse roumaine – 16.06.2017

    Le souci général de ce vendredi : qui sortira vainqueur de la dispute politique de Bucarest : le premier ministre qui refuse de démissionner ou le chef du principal parti au pouvoir qui insiste à le faire partir, coûte que coûte ?



  • Crise politique à Bucarest (mise à jour)

    Crise politique à Bucarest (mise à jour)

    Le refus obstiné du premier ministre roumain Sorin Grindeanu de démissionner de ses fonctions, malgré la requête explicite de son propre Parti social-démocrate (principale composante de la coalition au pouvoir à Bucarest), malgré aussi la démission en bloc des membres du Cabinet, ce refus donc est la source d’une première surprenante dans l’histoire post-communiste de la Roumanie.

    Ce jeudi, le Comité exécutif national du Parti Social Démocrate (PSD) a décidé d’introduire une motion de censure contre sa propre équipe gouvernementale, installée après la victoire écrasante (45% des suffrages) obtenue par le parti aux élections législatives de décembre dernier. Ajoutons à cela l’autre décision du Comité exécutif du PSD, de sanctionner l’attitude rebelle de Sorin Grindeanu et de l’exclure des rangs sociaux-démocrates. La coalition au pouvoir, formée par le PSD et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), avait déjà retiré, mercredi, le soutien politique à son propre gouvernement, mais, puisque Sorin Grindeanu s’est montré intraitable, son parti s’est vu obliger à faire le pas suivant, en prenant les décisions rendues publiques ce jeudi.

    Les leaders de la coalition au pouvoir, le social-démocrate et président de la Chambre des députés Liviu Dragnea, et le libéral-démocrate et président du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu, ont affirmé que les retards enregistrés dans la mise en œuvre du programme de gouvernement avaient rendu impératif le remplacement de l’Exécutif.

    Le manque d’efficacité est réfuté par le premier ministre, qui considère que les six mois écoulés depuis l’installation de son Cabinet étaient insuffisants pour appliquer des réformes d’ampleur. De plus, Sorin Grindeanu, que Liviu Dragnea lui-même avait imposé au poste de premier ministre, dénonce le manque d’objectivité du rapport d’évaluation de son activité, rapport rédigé par le parti et auquel il n’aurait pas eu accès. Les analystes considèrent que le limogeage de Sorin Grindeanu a été expressément demandé par Liviu Dragnea, mécontent que le premier ministre ait abandonné l’attitude docile du début de son mandat pour se transformer en un personnage en quête d’une autonomie qui dérange.

    En même temps, l’équipe Grindeanu n’a pas réussi à imposer une législation pénale qui rende la vie plus facile à Dragnea, déjà condamné définitivement à une peine de prison avec sursis dans une affaire et en situation extrêmement compliquée dans une autre.

    Par ailleurs, le président de la république, Klaus Iohannis, demande à la coalition gouvernementale PSD-ALDE de trouver rapidement une solution à la crise politique, pour éviter le risque de déstabiliser le pays. L’Administration présidentielle a précisé que c’était aux deux partis de chercher et de trouver la solution. Reste à voir comment le PSD gérera la situation et si l’opposition de droite, généralement inerte, entend profiter d’une situation inespérée jusqu’il y a peu. (Trad. Ileana Taroi)

  • Nach Urteil des Verfassungsgerichts: PSD-Chef Dragnea in Bedrängnis

    Nach Urteil des Verfassungsgerichts: PSD-Chef Dragnea in Bedrängnis

    Dragneas Ehefrau war zur mutma‎ßlichen Tatzeit Angestellte des Jugendamtes im Landeskreis Teleorman. Ihr Mann war Vorsitzender des Kreisrates und somit Chef der Verwaltung — also auch des nachgeordneten Jugendamtes. Aus dieser Position soll er sie überzeugt haben, zwei Frauen fiktiv in der Behörde einzustellen und ihnen den vollen Lohn auszuzahlen, obwohl diese eigentlich nur für die Sozialdemokratische Partei beschäftigt waren. Weil der Schaden auf unter 50 Tausend Euro berechnet wurde, legte der Verteidiger von Dragneas Ehefrau Verfassungsklage ein: Der Amtsmissbrauch sei unter diesen Umständen nicht strafrechtlich verfolgbar. Die Verfassungsrichter wiesen die Klage ab — es käme dem Parlament zu, den Straftatbestand des Amtsmissbrauchs in seiner Schwere zu bemessen und einen Wert festzulegen.



    Für den Chef der Sozialdemokraten ist das Urteil problematisch — er ist im Verfahren zwar nicht des Amtsmissbrauchs selbst, aber doch der Anstiftung zum Amtsmissbrauch angeklagt. Sollte er in diesem Verfahren schuldig gesprochen werden, müsste er auch die zweijährige Bewährungsstrafe absitzen, zu der er wegen Wahlbetrugs verurteilt wurde. Das wäre für Dragnea, der die politische Szene seit den Wahlen von 2016 beherrscht, faktisch das endgültige politische Aus.



    Der Gesetzgeber steht nun unter Zugzwang. Viele Kommunal- und Kreispolitiker sind im Mittelpunkt von Ermittlungen der Antikorruptionsbehörde DNA, die meisten unter dem Verdacht auf Amtsmissbrauch.



    Als die Regierung aber per Eilverordnung den Schadenswert von 200.000 Lei — umgerechnet etwa 44.000 Euro — als Minimalstandard für den Straftatbestand regeln wollte, kam es zu massiven Stra‎ßenprotesten.

  • Nachrichten 24.05.2017

    Nachrichten 24.05.2017

    Präsident Klaus Iohannis reist am Donnerstag zu einem Treffen der Staats- und Regierungschefs der NATO-Mitgliedsstaaten nach Brüssel. Laut einer Mitteilung aus dem Präsidialamt soll Iohannis dabei die Rolle Rumäniens als berechenbarer, seriöser und verantwortungsbewusster Alliierter hervorheben. Beleg dafür sei die Zuweisung von 2% des BIP für die Verteidigung. Ferner werde der Staatschef auf die Bedeutung der Stärkung der Ostflanke der NATO verweisen und für eine erweiterte Rolle des Militärbündnisses bei der Bekämpfung des Terrorismus plädieren. Am Rande des NATO-Treffens in Brüssel wird Iohannis mit seinem polnischen Kollegen, Andrzej Duda, zusammenkommen. Das Hauptthema der Gespräche wird die Konsolidierung der bilateralen strategischen Partnerschaft sein, heißt es in der Mitteilung noch.



    Rumänien und Estland haben ähnliche Ansichten über die Zukunft der Europäischen Union. Dies erklärte am Mittwoch der rumänische Ministerpräsident Sorin Grindeanu, nach dem Treffen mit seinem estnischen Gegenüber, Juri Ratas, der einen Bukarestbesuch unternimmt. Dabei bekräftigte Grindeanu die Unterstützung Rumäniens für die ambitionierte Agenda der estnischen EU-Ratspräsidentschaft in der zweiten Hälfte dieses Jahres. Ein weiteres Gesprächsthema war der Brexit; in diesem Zusammenhang sagte Grindeanu, dass die Bukarester Behörden die Rechte der rumänischen Bürger, die in Großbritannien arbeiten oder studieren schützen müsse. Bei dem Treffen vereinbarten die zwei Ministerpräsidenten die Konsolidierung der bilateralen wirtschaftlichen Zusammenarbeit sowie der Kooperation in den Bereichen Sicherheit, Verteidigung, Kultur, Bildung und Cybersecurity.



    Antikorruptions-Staatsanwälte haben im Zuge der Ermittlungen zur Präsidentschaftswahl 2009 mehrere Prominente angeklagt. Dazu zählen etwa die ehemalige Entwicklunsministerin, Elena Udrea, die Tochter des ehemaligen Staatspräsidenten Traian Basescu, Ioana Basescu, und der ehemalige Präsidentenberater, der Journalist Dan Andronic. Auch weitere drei Amtsträger müssen sich nun vor Gericht verantworten. Es geht dabei um ein Strafverfahren betreffend die Finanzierung des Wahlkampfs für die Präsidentschaftswahl 2009. Elena Udrea, die als einflußreichste Person unter den Nahestehenden von Ex-Präsident Basescu gilt und bereits in anderen wichtigen Korruptionsverfahren angeklagt wurde, wird nun der Anstiftung zur Bestechungsannahme und der Geldwäsche beschuldigt. Dieselben Taten soll laut Anklage auch Ioana Basescu verübt haben. Dem Journalisten und ex-Präsidentenberater Dan Andronic wird Falschaussage und Begünstigung des Straftäters vorgeworfen. Nach den jüngsten Enthüllungen Andronics betreffend die Präsidentschaftswahlen 2009 wurde ein Sonderparlamentsausschuss zur Untersuchung der damaligen Ereignisse gegründet. Der Sonderausschuss des Bukarester Parlaments untersucht die Umstände des Wahlsiegs Traian Basescus gegen seinen damaligen sozialdemokratischen Kontrahenten Mircea Geoana.



    Rumänien hat das Schweinepest-Virus beseitigt. Das Land wurde auf die offizielle Liste der Staaten aufgenommen, in denen die klassische Schweinepest nicht mehr vorkommt. Am Donnerstag wird Rumänien im Plenum der Weltorganisation für Tiergesundheit auch das entsprechende Zertifizierungsdiplom erhalten. Dies gab am Mittwoch der Vorsitzende der Abgeordnetenkammer, Liviu Dragnea, auf seiner Internetseite bekannt. Nach mehr als 10 Jahren wurde damit das wichtigste Hindernis gegen den Export von rumänischem Schweinefleisch beseitigt. Rumänien habe nun alle Chancen, auf die internationalen Fachmärkte zurückzukehren, nachdem die Schweinefleisch-Importe jahrelang viel höher als die Exporte ausgefallen waren, so Liviu Dragnea. Japan, die USA, Kanada und Mexiko haben bereits Interesse für die Aufnahme von bilateralen Verhandlungen geäußert.



    In der rumänischen Hauptstadt Bukarest hat am Mittwoch die 12. Auflage der Internationalen Buchmesse Bookfest begonnen. Fünf Tage lang können die Messebesucher an über 400 Veranstaltungen und Events teilnehmen – Buchvorstellungen, Debatten, Rundtischgespräche, Konzerte, Filmvorführungen, Theateraufführungen und interaktive Aktionen. Ehrengast der Buchmesse Bookfest 2017 ist Schweden.

  • 27.04.2017(mise à jour)

    27.04.2017(mise à jour)

    Constitution – La Cour constitutionnelle de Roumanie analysera le 4 mai la saisine de l’Avocat du peuple, l’équivalent du Défenseur des droits, visant conformité à la Constitution du pays d’une loi qui interdit aux personnes condamnées dans un procès pénal de faire partie du gouvernement. La saisine avait été déposée début janvier, mais les juges avaient reporté leur décision à trois reprises en invoquant la complexité de ce sujet, supposant une dimension politique. Cette loi de 2001 avait empêché le leader du Parti social-démocrate, Liviu Dragnea, de poser sa candidature aux fonctions de premier ministre, après que son parti a remporté les élections parlementaires, en décembre 2016. L’année dernière, l’homme avait été condamné à deux ans de prison avec sursis pour avoir tenté de frauder les résultats du référendum de 2012 visant la destitution du chef d’Etat de l’époque, Traian Basescu.

    Déchets – La Commission européenne a décidé jeudi de déférer la Roumanie à la Cour de Justice de l’UE, dans le cadre d’une procédure d’infraction à la législation communautaire. En effet, Bucarest n’a pas mis à jour sa législation nationale relative aux déchets, conformément à une directive européenne en la matière. La date butoir de cette mise à jour était l’année 2013, précise la Commission dans un communiqué. La directive-cadre de l’UE vise à protéger l’environnement et la santé par la prévention et la réduction de l’impact négatif de la production et de la gestion de déchets. La Roumanie compte parmi les pays membres de l’UE, ayant enregistré les plus faibles performances dans ce domaine. La Commission européenne a déféré à la Justice plusieurs pays tels la Belgique, Chypre, la Croatie, l’Italie, la France, l’Espagne et la Slovénie.

    Luxembourg – La ministre roumaine des Affaires Européennes, Ana Birchall a participé jeudi à Luxembourg à la réunion du Conseil des Affaires générales de l’Union à 27, c’est-à-dire sans le Royaume-Uni. Conformément à la responsable roumaine, les participants à la réunion ont décidé de s’exprimer d’une voix unitaire cohérente et solidaire dans le cadre des négociations en marge du Brexit, afin d’obtenir un accord équilibré, qui reflète toutes les libertés du marché unique, y compris la libre circulation des personnes à l’intérieur de l’espace communautaire. Organisée suite à la notification faite par le Royaume-Uni concernant son intention de se retirer de l’UE, la réunion de Luxembourg a préparé les lignes directrices que les chefs d’Etats et de gouvernements devraient approuver au Conseil européen du 29 avril.

    Navire-espion – Un navire espion de l’armée russe a coulé jeudi au large de la Turquie, en mer Noire, après avoir percuté un bateau de transport de bétail, mais son équipage a pu être secouru. Le vaisseau russe, baptisé Liman, et le navire de transport de bétail Youzarsif H., battant pavillon togolais, se sont percutés a l’entrée du détroit du Bosphore pour des raisons vraisemblablement accidentelles, dans une zone enveloppée d’un épais brouillard, selon l’AFP. L’ensemble des 78 membres d’équipage du Liman ont été secourus par les garde-côtes turcs, avec l’aide du navire de bétail, qui était parti du port roumain de Constanta à destination de la Jordanie. Entrée au service de l’armée soviétique en 1970, le « Liman » aurait suivi les exercices déroulés par l’OTAN en Mer Noire, selon des sources militaires.

    Météo – Temps doux et températures plutôt élevées sur la plupart du territoire. Le ciel sera variable, couvert en montagne ; sur l’ouest, le nord-ouest ainsi que sur le centre du pays des pluies à verse, des orages et des chutes de grêle sont possibles. Dans les régions de plaines de l’est du pays, le brouillard pourrait se produire. Les minima iront de 2 à 16 degrés alors que les maximas monteront jusqu’à 29 degrés.

  • 25.04.2017 (mise à jour)

    25.04.2017 (mise à jour)

    Prisons — Les conditions de détention dans les prisons roumaines enfreignent la Convention européenne des droits de l’homme et témoignent d’un disfonctionnement structurel qui nécessite un plan de mesures général de la part de l’Etat roumain, a annoncé la Cour européenne des droits de l’homme. Dans son arrêt pilote — c’est-à-dire une procédure ayant pour but de traiter un grand groupe de problèmes identiques — visant les difficultés du système pénitentiaire roumain, la Cour précise que Bucarest à six mois à sa disposition pour présenter un calendrier précis de mesures. Les autorités roumaines doivent proposer des solutions pour désengorger les prisons roumaines et améliorer les conditions de détention. Dans le même temps, l’arrêt-pilote inflige à la Roumanie une amende de 17.850 euros, mais il ne comporte aucune référence à d’éventuelles mesures visant la grâce ou l’allégement de la politique pénale du pays. Les juges européens ont également suspendu tout autre procès sur des plaintes similaires jusqu’à ce que Bucarest rend public son plan d’action en la matière.


    Sur cette toile de fond, la Commission juridique du Sénat roumain a entamé les débats autour du projet de loi de la grâce, envisagé comme la solution pour réduire les effectifs de détenus. Les sénateurs souhaitent, entre autres, accorder la grâce aux personnes condamnées pour corruption, prise ou octroi de pots-de-vin, trafic d’influence, abus de fonction ou qui écopent de peines de moins de 10 ans de prison ferme. Un des amendements les plus controversés vise également la grâce à accorder aux détenus qui exécutent des peines de jusqu’à trois ans et même de jusqu’à sept ans pour des séjours en prison en cours d’exécution mais dont la période de détention restante est de moins de trois ans. Les sénateurs juristes ont une quinzaine de jours à leur disposition pour rendre public leur rapport au sujet de ce projet de loi, avant que celui-ci ne soit examiné et voté par le reste des membres de la Chambre haute.



    Dialogue — Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a déclaré, mardi, que la place méritoire de la Roumanie en Europe doit et peut être gagnée par des performances, par la crédibilité et la vision. Il a participé à l’événement « Le président de la Roumanie en dialogue avec le milieu des affaires », organisé à la Chambre de commerce et d’industrie de la Roumanie. Le chef de l’Etat a estimé que le parcours du pays ne doit pas être considéré séparément du contexte européen actuel, qui a grand besoin de se réaffirmer. La Roumanie doit faire une option sérieuse, profonde, vers la compétitivité et l’esprit d’entreprise par son système d’éducation, a ajouté le président Iohannis.



    Brexit — La Roumanie restera l’amie et l’alliée de la Grande Bretagne, quelle que soit la place que le Royaume occupera, en dehors ou à l’intérieur de l’UE, a affirmé, mardi, le premier ministre du gouvernement de gauche de Bucarest, Sorin Grindeanu. Il a fait cette déclaration à la première réunion du Conseil interministériel pour le Brexit, alors que le Conseil européen adoptera cette semaine les lignes directrices du mandat que la Commission européenne aura dans les négociations avec le Royaume Uni. Selon le chef du cabinet de Bucarest, la priorité du gouvernement, c’est que le Brexit ait un impact aussi faible que possible sur les Roumains vivant en Grande Bretagne. Plusieurs membres du cabinet Grineanu ont pris part à la réunion du Conseil interministériel pour le Brexit, dont la vice première ministre Sevil Shhaideh, la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, la ministre déléguée pour les Affaires européennes, Ana Birchall, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, et le ministre des Finances, Viorel Stefan.



    Exercice — Des exercices militaires navals roumano-britanniques ont lieu à Constanta, dans le sud-est de la Roumanie. La frégate roumaine « Regele Ferdinand » et le destroyer britannique HMS Daring, ont eu, mardi, des entraînements de rejet d’une attaque aérienne et d’approvisionnement. Le navire britannique mouillera au terminal de passagers pour une escale de deux jours au port de Constanţa. Outre les rencontres avec les responsables du Commandement de la Flotte roumaine et avec les pouvoirs publics locaux de Constanţa, les marins britanniques doivent instruire les militaires roumains à l’égard des procédures spécifiques aux missions d’inspection et de contrôle des bateaux impliqués dans les différentes formes de trafic illégal en mer. En première, deux officiers des Forces navales roumaines doivent d’ailleurs s’embarquer sur le destroyer britannique pendant une semaine, pour se former aux types d’opérations que le bâtiment doit effectuer en mer Noire et en mer Méditerranée.




    Protestations — Les transporteurs roumains ont annoncé des protestations, ces mercredi et jeudi, devant le gouvernement de Bucarest, pour réclamer un cadre légal clair qui sanctionne toute activité illicite dans ce secteur. Ils réclament, entre autres, que les plates-formes technologiques en ligne proposant des services de voiture à disposition du public sans licence spécifique et sans payer des taxes soient mises hors la loi. Ce genre de mesures existent dans tous les pays européens qui protègent les transporteurs autorisés, affirment les représentants roumains des syndicats du domaine.




    Réunion — La ministre déléguée pour les Fonds européens, Rovana Plumb, a participé, mardi, au Luxembourg, à la réunion du Conseil Affaires générales pour la cohésion. A l’occasion, elle a déclaré que les résultats de la politique de cohésion doivent devenir plus visibles en Roumanie, par une ample campagne d’information. Selon la ministre, pour la Roumanie, la politique de cohésion est la politique d’investissements la plus importante, qui engendre de la croissance économique, du développement régional et local. Il est important que chaque citoyen soit informé sur la manière dont les fonds européens sont investis dans les communautés locales, a dit l’officiel roumain.



    Dragnea — Les magistrats de la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie ont décidé qu’ils commenceraient à auditionner les mis en examen dans un dossier dans lequel le président de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, leader du Parti social-démocrate (principal parti au pouvoir), est accusé d’instigation à l’abus de pouvoir. Selon les procureurs de la Direction nationale anticorruption, M Dragnea, serait intervenu en tant que président du Conseil départemental Teleorman dans le sud de la Roumanie, pour que deux salariées de la Direction générale d’Assistance sociale et protection de l’enfance gardent leurs emplois et soient rémunérées même si elles travaillaient à plein temps pour l’organisation locale du PSD. Par ailleurs, la Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest a rejeté hier la demande du leader social-démocrate Liviu Dragnea d’annuler sa condamnation de deux années de prison avec sursis, dans le dossier dit du Référendum.



    Justice — Le cas des deux adolescents qui ont perdu la vie dans l’avalanche qui a eu lieu à la fin de la semaine dernière dans le Massif du Retezat (sud-ouest), a été repris par le Service de poursuites pénales et de criminalistique du Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice. Deux jours avant, les sauveteurs et les gendarmes alpins avaient mis en garde contre le risque imminent d’avalanche. Les deux adolescents, Dor Geta Popescu (14 ans) et Erik Gulacsi (13 ans), étaient titulaires de records dans l’alpinisme et collègues à un club du comté de Braşov (centre). Dor Geta Popescu avait à son palmarès six records du monde et un européen. A 10 ans, elle était devenue la plus jeune alpiniste du monde à avoir atteint le sommet Ararat, par plus de 5.000 mètres. Erik Gulacsi a obtenu l’année dernière le titre du plus jeune alpiniste d’Europe à avoir atteint l’Aconcagua d’Argentine, par plus de 6.900 mètres, le plus haut d’Amérique.

  • Nachrichten 25.04.2017

    Nachrichten 25.04.2017

    Die Haftbedingungen in den rumänischen Gefängnissen widersprechen der Europäischen Menschenrechtskonvention und weisen strukturelle Mängel auf, die generelle Ma‎ßnahmen vom Staat efordern. Dies hat am Dienstag der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte entschieden. Die europäische Instanz präzisierte, dass Rumänien sechs Monate zu Verfügung hat, einen klaren Ma‎ßnahmenkalender zur Behebung der Überbelegung der Haftanstalten und der nicht entsprechenden Haftma‎ßnahmen festzulegen. Durch diesen Pilotbeschluss hat der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte EGMR eine Geldstrafe von 17.850 Euro gegen Rumänien erlassen. Dabei hat der EGMR aber keine Ma‎ßnahme betreffend Begnadigung oder Entspannung der Strafpolitik auferlegt. Die Richter des EGMR beschlossen au‎ßerdem ähnliche Verfahren gegen Rumänien aufzuheben, bis der Staat den Ma‎ßnahmenplan vorlegen wird. Unterdessen begann der Rechtsausschuss des rumänischen Senats die Beratungen über die Änderungsvorschläge zum Begnadigungsgesetz. Das besagte Gesetz wird von der politischen Mehrheit als Lösung für die Überbelegung der rumänischen Haftanstalten angesehen. Die Juristen-Senatoren haben 15 Tage zu Verfügung, um einen Bericht zum betreffenden Gesetzentwurf vorzulegen, nachdem die Unterlage zur Debatte und zur Abstimmung im Plenum vorgegelegt wird.



    Der rumänische Staatspräsident, Klaus Iohannis, hat am Dienstag erklärt, Rumänien könne durch hohe Leistungen, Glaubwürdigkeit und Weitblick einen Ehrenplatz in Europa gewinnen. Dies erklärte Präsident Iohannis bei dem Treffen mit dem Titel Rumäniens Prasident in Dialog mit den Unternehmern“, das am Sitz der Rumänischen Industrie- und Handelskammer stattgefunden hat. Die Entwicklung Rumäniens sollte nicht getrennt vom heutigen europäischen Kontext betrachtet werden, der zu diesem Zeitpunkt Bekräftigung benotigt. Mit seinem Bildungssystem sollte Rumänien eine ernsthafte, tiefe Entscheidung in puncto Wettbewerbsfähigkeit und Unternehmergeist treffen, sagte noch Präsident Iohannis.



    Die Richter des Obersten Gerichts Rumäniens haben am Dienstag entschieden, am 23. Mai die Anhörungen der Angeklagten im Verfahren wiederaufzunehmen, in dem der Vorsitzende der mitregierenden Sozialdemokratischen Partei, Liviu Dragnea, wegen Anstiftung zum Amtsmissbrauch angeklagt ist. Laut Antikorruptionsstaatsanwälten habe Dragnea in seiner Eigenschaft als Kreisratsvorsitzender im südlichen Landkreis Teleorman interveniert, damit zwei Angestellte des Kinderschutzes Teleorman im Amt bleiben und ihr Gehalt erhalten, während diese eigentlich für die Lokalvertretung der Sozialdemokratischen Partei PSD arbeiteten. Unterdessen bleibt Dragneas zweijährige Haftstrafe zu Bewährung im Verfahren des Referendums von 2012 in Kraft. Das Oberste Gericht lehnte den Antrag Liviu Dragneas zur Aufhebung des Urteils ab. Das Urteil ist endgültig und kann nicht widerrufen werden.



    Die rumänischen Transporteure werden am Mittwoch und Donnerstag Protestaktionen vor dem Regierungssitz organisieren und keine Aufträge ausführen. Sie klagen über das Fehlen einer klaren Gesetzgebung, die die nichtgenehmigte Tätigkeit im Transportbereich regeln soll. Die Transporteure fordern, dass alle technische online-Plattformen, die nicht genehmigte, nicht besteuerte und nicht zugelassene Taxi-Dienstleistungen auf Routen anbieten, für die sie an keinen Ausschreibungen teilgenommen haben, für rechtswidrig erklärt werden. Die protestierenden Transporteure verweisen darauf, dass in allen europäischen Staaten solche rechtliche Ma‎ßnahmen zum Schutz der zugelassenen Transportdienstleister existieren.

  • April 24, 2017 UPDATE

    April 24, 2017 UPDATE

    MOSCOW – The EU foreign policy chief Federica Mogherini held talks on Monday in Moscow with Russian Foreign Minister Sergei Lavrov on the main topics of the international and bilateral agenda, but no progress was made. Mogherini, on her first official visit to Moscow in her current role as the EUs foreign policy chief, said there was no point in pretending that there were not real problems in the relations between Russia and the EU. The European Unions top diplomat said that the bloc wanted better ties with Russia but could not pretend Moscow did not annex Ukraines Crimea in 2014 and that EU sanctions would stay in place. Mogherini explained that EU sanctions on Russia are not a “goal in themselves,” but they are aimed at helping solve the conflict in eastern Ukraine that killed over 10 thousand people in three years. In his turn, Lavrov said that both parties reiterated the need for the peace accords in Minsk to be implemented in order to put an end to the conflict.





    SALARIES — The unified pay scale bill was submitted to the Senate on Monday, being signed by 205 MPs of the ruling coalition. Social Democratic leader Liviu Dragnea, said that a few dozen amendments were proposed in the two weeks that the bill was posted on his partys website. The government promised that the bill, if passed, would come into effect on July 1st. The opposition has criticized the bill.





    INVESTIGATION – The General Prosecutor’s Office in Bucharest announced on Monday that it opened a criminal case into the 2009 presidential election in Romania, following information made public by journalist Dan Andronic. Andronic, who worked as a campaign consultant to former President Traian Basescu, recently wrote that on the presidential election day he took part in a meeting at the house of former interior minister Gabriel Oprea, where heads of the National Anticorruption Directorate (DNA) and the Romanian Intelligence Service (SRI) were also present and were discussing about the vote results. Last week, Liviu Dragnea and Calin Popescu Tariceanu, heads of the governing Social Democratic Party (PSD) and Liberal-Democratic Alliance (ALDE) and speakers of the Romanian Chamber of Deputies and the Senate, said that they would ask Parliament to set up a committee that would investigate aspects related to the organization of the 2009 presidential elections and their outcome.





    MCV — In Bucharest, Justice Minister Tudorel Toader, Prosecutor General Augustin Lazar, head of anti-corruption directorate Laura Codruta Kovesi, and European Affairs Minister Ana Birchall, discussed with European experts the evaluation mission as part of the Mechanism of Cooperation and Verification. The Justice Minister will issue a progress report aggregating data provided by all institutions under monitoring by the Mechanism, in preparation for the evaluation mission of May 2017. The Mechanism has been put in place right after Romania joined the EU alongside Bulgaria in 2007, in order to rectify issues with the judicial system and corruption in both countries. The latest reports in those areas have been largely positive with regard to Romania.





    SENTENCE — The Supreme Court in Bucharest on Monday rejected the appeal of the leader of the Social Democratic Party, Liviu Dragnea, who wanted his two-year suspended prison sentence annulled. Dragnea attacked the sentence on technical issues, such as the fact that the decision was not issued within 30 days at the latest from the pronouncement, and that the head justice who presided over the Court was no longer a judge at the time, as he had retired. The Social Democratic leader received a suspended prison sentence in April 2016 for rigging the 2012 referendum to impeach the then Romanian president Traian Basescu. At the same time, Dragnea said that he did not rule out setting up a Parliament committee to investigate the 2012 referendum, which was declared null and void for a lack of quorum. A similar committee was set up to investigate the 2009 presidential elections, after claims of fraud appeared in the public space.





    PARIS — The leader of the French center movement En Marche!, Emmanuel Macron, won Sundays first round of presidential elections in France with 24,01% of the votes. On May 7th, he faces off against the extreme right National Front leader Marine LePen, who got 21.30% of votes. The defeated candidates of the traditional right and left announced they support Macron. During the campaign, the latter stood out by running on mostly economic matters, such as corporate tax cuts, flexibility on the duration of the work week, reducing unemployment, investing in vocational conversion, support for renewable energy and modernizing infrastructure. This first round of elections was held under the shadow of increased security measures against fears of terrorism. In spite of that, presence at the polls was almost 80%.


    (Translated by Elena Enache)

  • April 24, 2017

    April 24, 2017

    SENTENCE — The Supreme Court in Bucharest today will issue a definitive ruling on the two year suspended prison sentence issued against the leader of the Social Democratic Party, Liviu Dragnea. The latter attacked the sentence on technical issues, such as the fact that the decision was not issued within 30 days at the latest from the pronouncement, and that the head justice who presided over the court was no longer a judge at the time, as he had retired. The Social Democratic chair got condemned in April 2016 for rigging the 2012 referendum to impeach then Romanian president Traian Basescu. At the same time, Dragnea said yesterday that he did not rule out setting up a Parliament committee to investigate the 2012 referendum, which was declared null and void for a lack of quorum. A similar committee was set up to investigate the 2009 presidential elections, after claims of fraud appeared in the public space.



    PARIS — The leader of the French center movement En Marche!, Emmanuel Macron, won Sundays first round of presidential elections in France with 23.75% of the ballot. On May 7th, he faces off against the extreme right National Front leader Marine LePen, who gathered 21.5% of votes. The defeated candidates of the traditional right and left announced they support Macron. During the campaign, the latter stood out by running on mostly economic matters, such as corporate tax cuts, flexibility on the duration of the work week, reducing unemployment, investing in vocational conversion, support for renewable energy and modernizing infrastructure. This first round of elections was held under the shadow of increased security measures against fears of terrorism. In spite of that, presence at the polls was almost 80%.



    MOSCOW — The head of European diplomacy Federica Mogherini is today in Moscow for the first time in her term, which began in 2014. She will be talking with Russian Foreign Minister Sergei Lavrov. The visit comes against deteriorating relations between Russia and the EU, after the former annexed Crimea and fomented conflicts in eastern Ukraine in 2014. Brussels slapped tough sanctions on Moscow for its alleged support for pro-Russian rebels in the east of neighboring Ukraine. On Friday, commenting on the visit, Minister Lavrov said that continued sanctions against Russia were the main reason for the difficulties in Russias relationship with the EU. Also mentioned were supposed Russophobia in the EU, as well as what were called unfounded accusations that Russia is trying to destabilize the Union and influence elections in certain member states.



    MCV — In Bucharest, Justice Minister Tudorel Toader, Prosecutor General Augustin Lazar, head of anti-corruption Laura Codruta Kovesi, and European Affairs Minister Ana Birchall, are discussing with European experts the evaluation mission as part of the Mechanism of Cooperation and Verification. The Justice Minister will issue a progress report aggregating data provided by all institutions under monitoring by the Mechanism, in preparation for the evaluation mission of May 2017. The Mechanism has been put in place right after Romania joined the EU alongside Bulgaria in 2007, in order to rectify issues with the judicial system and corruption in both countries. The latest reports in those areas have been largely positive with regard to Romania. EC First Vice President, Frans Timmermans, came to Bucharest last week to talk to PM Sorin Grindeanu and Minister of Justice Tudorel Toader. After the meetings, he said that Brussels would not hesitate to acknowledge any progress made by the country under the requirements of the Mechanism of Cooperation and Verification.



    SALARIES — The unified pay scale bill will be introduced officially in Parliament today. The announcement was made by Social Democratic chair Liviu Dragnea, leading the main ruling coalition party. He said that so far a few dozen amendments have been proposed in the two weeks that the bill has been posted on his partys website. The government promised that the bill, if passed, would come into effect on July 1st, and hopes that it would pass in a speedy manner. The opposition has criticized the bill, accusing the Social Democrats of passing the buck to a future government on raising state employee wages.

  • 24.04.2017

    24.04.2017

    Dragnea – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest doit décider aujourd’hui si elle annule ou pas la condamnation de deux années de prison avec sursis du leader social-démocrate Liviu Dragnea, dans le dossier dit du Référendum. M Dragnea a contesté la décision dans cette affaire, invoquant le fait qu’elle n’avait pas été rédigée dans un délai de 30 jours depuis la décision de la Cour. Rappelons-le, le président du PSD avait été condamné à deux années de prison avec sursis en avril 2016 pour avoir fraudé le référendum de destitution du président Traian Basescu en 2012. Il a été accusé d’avoir mis au point et utilisé un système visant à détourner le résultat du vote, qui a été d’ailleurs invalidé par manque de quorum. Par ailleurs, le leader social-démocrate a déclaré hier qu’il n’excluait pas la création d’une commission parlementaire d’enquête du référendum de 2012, selon le modèle d’une commission au sujet des élections présidentielles de 2009, constituée suite à des informations visant une possible fraude, récemment parues dans l’espace public.

    Salaires – Le projet de loi de la grille unique de salaires sera déposé aujourd’hui au Parlement. C’est ce qu’a annonce Liviu Dragnea, président du PSD, principal parti de la coalition gouvernementale. Il a affirmé que jusqu’ici des dizaines d’amendements des élus nationaux ont été déposés, vu que le document se trouve sur le site du PSD depuis deux semaines déjà. Le gouvernement a promis que la loi de la grille unique des salaires entrerait en vigueur à compter du 1er juillet et espère que l’acte réglementaire obtienne rapidement l’aval du Législatif. L’opposition critique le projet et reproche au PSD de laisser au prochain gouvernement le fardeau de majorer les salaires.

    Justice – A Bucarest, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, la chef de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi, ainsi que la ministre des Affaires européenne, Ana Birchall, rencontrent aujourd’hui des experts européens au sujet de la mission d’évaluation réalisée dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification. Le ministère de la Justice dressera un rapport consolidé visant les progrès réalisés jusqu’ici, sur la base des rapports quotidiens communiqués par les institutions visées par le Mécanisme de coopération et de vérification en vue des préparatifs de la mission d’évaluation de mai 2017. Le Mécanisme de coopération et de vérification institué par la Commission européenne vise le suivi de la justice en Roumanie et en Bulgarie depuis l’adhésion des deux pays à l’UE en 2007. Les plus récents rapports relatifs à la lutte contre la corruption en Roumanie ont été positifs. La semaine dernière, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a déclaré après des pourparlers avec le premier ministre Sorin Grindeanu et avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader, qu’une fois réalisées les recommandations faites dans le cadre du Mécanisme de suivi de la Justice, les autorités de Bruxelles n’hésiteront pas à reconnaitre les progrès réalisés.

    Météo
    – Temps frisquet en Roumanie. Il pleut sur le nord, le centre et l’est et des
    précipitations mixtes sont signalées en montagne. Les températures vont de 8 à 18 degrés. 12
    degrés en ce moment à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine – 14.02.2017

    A la Une de la presse roumaine – 14.02.2017

    Période trouble au sein du PSD, puisque des leaders locaux semblent contester la direction centrale du parti et son président Liviu Dragnea. Pourtant selon celui-ci il n’y aucune fracture au sein du parti, ni même une luxation de la cheville.



  • Le gouvernement Grindeanu survit à une première motion de censure

    Le gouvernement Grindeanu survit à une première motion de censure

    La tentative de l’opposition parlementaire de droite de faire tomber le gouvernement de la coalition de gauche Parti social-démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) s’est soldée par un échec. Déposée par le Parti national libéral (PNL) et par l’Union Sauvez la Roumanie (USR), et soutenue par le Parti du Mouvement populaire (PMP), cette motion n’a pas recueilli le nombre de voix nécessaire pour être adoptée, ce qui n’a pas été une surprise.

    L’Exécutif, dont l’investiture remonte à un peu plus d’un mois, n’a pas été mis en difficulté par les critiques contenues par ce texte à l’adresse de la coalition au pouvoir, accusée principalement d’avoir adopté en catimini un décret d’urgence révisant les lois pénales, afin d’exonérer de sanctions des politiciens aux prises avec la justice. « Les Roumains refusent la grâce et le sauvetage des politiciens corrompus. Légiférer pour servir son propre intérêt n’a d’autre résultat que l’affaiblissement de l’Etat de droit et de notre nation », est-il affirmé dans le texte de la motion de censure. D’ailleurs, ledit décret d’urgence a provoqué une immense vague de protestations dans tout le pays, mais aussi dans la diaspora, les gens descendant dans la rue par dizaines de milliers pour demander l’abrogation du document et la démission du gouvernement. Sous la pression de la rue, le Cabinet a renoncé, pour le moment affirme-t-il, à la révision des Codes pénal et de procédure pénale.

    La motion de censure introduite par l’opposition de droite a été une sanction politique à l’encontre du gouvernement, a précisé, après le vote du Législatif, la présidente par intérim du PNL, Raluca Turcan: Le Parlement peut récupérer sa crédibilité. Moi, je crois que nous devons retenir une leçon contenue dans le message de la rue. Je trouve qu’il existe une responsabilité politique à assumer pour l’énorme fraude de confiance et ce décret honteux. Son abrogation prouve la faute et quelqu’un doit en assumer les conséquences.

    Nicuşor Dan, le président de l’USR, également d’opposition, a affirmé, à la tribune du Parlement, que le gouvernement était en perte de confiance pour avoir mis les intérêts du chef du parti au-dessus des intérêts du pays. Nicuşor Dan a ajouté que l’initiateur du décret d’urgence d’allègement des lois pénales était, en réalité, le président du PSD, Liviu Dragnea, qui a des déboires judiciaires. A son tour, le premier ministre Sorin Grindeanu a déclaré avoir compris l’émotion et la colère provoquées par le décret en question ; il a aussi assuré que les futures décisions concernant des domaines sensibles, tels la fiscalité ou la justice, feraient l’objet d’un dialogue transparent. Sorin Grindeanu: Je n’accepterai aucune initiative de ce genre au sein du gouvernement. Il faut plus de débats, davantage de dialogue et d’opinions compétentes sur les sujets susceptibles de produire de fortes émotions dans la société. Je vous promets qu’à partir d’aujourd’hui, ce gouvernement travaillera exclusivement à travers le dialogue et la consultation publique sur les grands sujets qui concernent la société entière.

    Le chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, quant à lui, a affirmé que la motion de censure de la droite s’attaquait à un problème au sujet duquel le gouvernement Grindeanu avait compris le message de la rue, annulant sa décision initiale.

  • Massive Straßenproteste gegen die Änderung des Strafgesetzbuches

    Massive Straßenproteste gegen die Änderung des Strafgesetzbuches

    Die Änderung des Strafgesetzbuches und der Strafprozessordnung im Eilverfahren in der Nacht zum Mittwoch hat landesweit die grö‎ßten Proteste seit 1989 ausgelöst. Mehr als 150.000 Menschen versammelten sich am Mittwochabend in der Hauptstadt Bukarest vor dem Regierungssitz, weitere 150.000 sind in anderen Gro‎ßstädten auf die Stra‎ße gegangen. Auch die Auslandsrumänen brachten vor den rumänischen Botschaften in London, Paris, Brüssel, Rom ihren Ärger über die Beschlüsse des Kabinetts Grindeanu und die Solidarität mit ihrem Volk zum Ausdruck. “In der Nacht, wie die Diebe!”, Dragnea, der Totengräber des Landes”, Jeden Tag werden wir da sein!” so lauten nur einige der Slogans der Protestanten.



    Nach ihrer Meinung sollen durch die Einschränkung der Strafverfolgung beim Amtsmissbrauch korrupte Politiker vor Gesetz geschützt werden. Die Liste der Politiker, die von der Lockerung der Gesetze gegen Korruption profitieren würden ist lang, unter ihnen auch der Chef der mitregierenden sozial-demokratischen Partei Liviu Dragnea, der voriges Jahr zu zwei Jahren Bewährungshaft verurteilt wurde, weil er 2012 versucht hatte, Wahlbetrug beim Referendum zur Amtsentlassung des damaligen Präsidenten Traian Băsescu zu begehen. Gegen Dragnea läuft nun ein Strafverfahren beim Obersten Justiz- und Kassationshof unter der Beschuldigung der Anstiftung zum Amtsmissbrauch. Die besagten Gesetze seien notwendig gewesen, damit die Überfüllung von Haftanstalten gemindert und die geltende Gesetzgebung und die Beschlüsse des Verfassungegerichtes aufeinander abgestimmt werden, sind die Gründe, mit denen die Regierung den besagten Beschluss rechtfertigt.



    Sie seien jedoch nicht Grund genug für eine Verabschiedung per Eilverordnung, laut Oppostion und Protestanten. Die Änderung des Strafgesetzbuches und der Strafprozessordnung bringt eine Neuregelung im Fall von Amtsmissbrauch. Dieser wird nur noch mit Gefängnis bestraft, wenn der Streitwert höher als 200.000 Lei (umgerechnet 44.000) Euro liegt. Präsident Klaus Iohannis erklärte, er werde in der Angelegenheit eines juridischen Konfliktes zwishen Regierung, Justizsystem und Parlament das Verfassungsgericht anrufen. Auch die Justizaufsichtsbehörde hatte vorher beschlossen, das Verfassungsgericht wegen Institutionen-Konflikt anzurufen. Laut der Justizaufsichtsbehörde habe das Kabinett Grindeanu die Zuständigkeiten der Richter verletzt. Die Opposition hat gegen die Regierung Grindeanu den Misstrauensantrag “Kabinett Grindeanu — Macht den Diebstahl in Rumänien nicht legal!” eingebracht.