Tag: Dragnea

  • January 31, 2017

    January 31, 2017

    BUDGET — Romanias Higher Defense Council was called into session by President Klaus Iohannis to analyze the draft budget for national security institutions for 2017. The head of state pointed out that the new governments plan to slash national security funding is a grievous error, affecting the safety of citizens. The PM said that the executive has supporting arguments for the budget as it stands. Right after the councils meeting, the government is set to meet in order to pass the budget, while the leadership of the two chambers of Parliament will schedule a meeting to set the calendar for debate. This is the first Higher Defense Council meeting under the Grindeanu cabinet.



    CORRUPTION — The highest court in Bucharest could issue today a sentence in the prosecution of former Liberal MP Ludovic Orban, who is accused of demanding money from a businessman to finance his campaign, run last summer. The National Anti-Corruption Directorate is seeking a jail sentence, claiming Orban used his political position to obtain campaign funding. The politician said he was innocent, and filed for a dismissal. Magistrates with the High Court of Cassation and Justice have delayed the first court hearing in the case of Social Democratic Party chairman Liviu Dragnea, who stands accused of conspiracy to commit abuse of office. Prosecutors claim that Dragnea ordered two members of his party to be hired in state jobs with the office of social protection in his home county of Teleorman. Last year, Dragnea was given a suspended sentence, two years in prison, for attempting to rig the 2012 referendum to depose then president Traian Basescu.



    NAVY — Romanian frigate the King Ferdinand heads maneuvers in the east of the Black Sea, attended on Wednesday by over 2,800 seamen from NATO member countries. The exercise Sea Shield is the first of 50 large scale navy exercises planned by NATO this year. Attending the exercise are 16 ships, one submarine, and 10 Romanian and allied aircraft. Vice Admiral Clive Johnstone, head of the Allied Maritime Command, will be attending the maneuvers in Constanta, the largest Romanian port on the Black Sea. At the same time, it was announced in London that one of the most important Royal Navy ships will have its first operating mission in the Black Sea since the Cold War. Allied maneuvers in the Black Sea take place almost three years since Russia annexed the Crimean Peninsula.



    ECONOMY — In January, confidence in the Eurozone reached its highest level in the last six years, as announced by the European Commission, according to Bloomberg. The index indicating consumer and business confidence went up from 107.8 to 108.2 in December, more than anticipated by Bloomberg expert estimates. The report states that confidence in industry and services went up in January, while confidence in retail and construction went down. This increase in economic confidence is added to further data suggesting that the Eurozone economy has accelerated in the last months of 2016. Many economists estimate that the Eurozone economy had in the fourth quarter a growth 0.5% higher than the same quarter the previous year, with a 0.3% higher growth in the third quarter.



    TAXES — The newest provisions introduced into the Fiscal Code come into effect on February 1st in Romania. They were put into law by emergency executive order. They eliminate 102 charges and fees, the most well known being the radio and television fee and the tax on registering automobiles. Also in February, Romanians earning the minimum wage, almost 1.6 million citizens, will get increased salaries. Local public authority employees will get a 20% raise. A number of further measures come into effect on 1 February, such as eliminating the ceiling for social and health contributions and taxation for real estate deals worth under 100,000 Euro.


    (Translated by Calin Cotoiu)



  • Référendum sur la lutte anticorruption

    Référendum sur la lutte anticorruption

    Lundi, au lendemain des manifs ayant rassemblé, à Bucarest et dans d’autres villes de Roumanie, des dizaines de milliers de personnes qui ont protesté contre un possible allègement du code pénal par décret d’urgence, envisagé par le gouvernement de la coalition Parti social-démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), le chef de l’État annonçait sa décision d’appeler les Roumains à se prononcer là-dessus par référendum.

    Le président Iohannis a justifié sa décision par le fait que le PSD, vainqueur incontestable des élections de décembre dernier, avait complètement passé sous silence son intention de faire adopter une loi de l’amnistie et de la grâce collective. Un projet qui, par son contenu et par la manière dont il aurait été mis en œuvre, a enflammé les esprits aussi bien de la société civile que des institutions de la justice: le Parquet général, la Direction nationale anticorruption (DNA) et la Direction d’investigations des infractions de terrorisme et de crime organisé (DIICOT).

    L’Exécutif est soupçonné de s’apprêter à blanchir ainsi les dossiers de gens corrompus et de procéder à une dépénalisation partielle de l’abus de fonctions. Le Ministère de la Justice a pour sa part affirmé que le surpeuplement des prisons et son obligation de mettre en accord la loi pénale avec certaines décisions de la Cour constitutionnelle le forçaient à adopter des mesures d’urgence. On assiste donc, affirment les analystes, à une partie d’échecs entre le président et ses adversaires sociaux-démocrates.

    C’est le chef de l’État qui a joué le premier en avançant sur l’échiquier la procédure d’une consultation populaire au sujet de la lutte anticorruption et pour l’intégrité de la fonction publique. Pourtant, puisque la grâce collective ne peut pas faire l’objet d’une telle consultation, reste à voir comment Klaus Iohannis se prendra pour faire passer la question à ce sujet.

    Par ailleurs, le président Iohannis s’est entretenu à Strasbourg avec le président de la Cour européenne des droits de l’homme, avec lequel il a abordé le sujet des modifications de la loi pénale roumaine. M. Iohannis a voulu calmer les esprits et déclaré que la Roumanie ne faisait pas l’objet de pressions ni d’une amende de 80 millions d’euros pour les conditions de détention dans ses prisons. D’ailleurs, la Cour rendra publique une décision-pilote en ce sens, au cours de la première moitié de l’année, a communiqué le chef de l’État roumain, Klaus Iohannis: «Le document mettra en évidence les failles du système, tout en nous offrant un délai suffisamment généreux pour avoir le temps de trouver des solutions. Prochain pas à faire: trouver sur place, c’est-à-dire en Roumanie, un paquet de mesures censées améliorer les conditions de détention, des mesures agréées par le Ministère de la Justice. Ce fut une erreur de communication d’avoir affirmé que la Roumanie avait pour objectif la grâce collective. La grâce n’est qu’une solution parmi d’autres, rien qu’un élément d’un paquet que nous-mêmes devrions élaborer.»

    Tandis que le Parti national libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR), d’opposition, applaudissent sa démarche, le PSD, par la voix de son leader, Liviu Dragnea, l’accuse de démarche électorale. Liviu Dragnea: «C’est une campagne profondément erronée, qui aura des répercussions sur le président Iohannis, une campagne par laquelle il essaie de ranimer, éventuellement, son électorat de 2014. Par ses actions, le président risque de porter atteinte à une stabilité appréciée aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe.»

    Le parlement roumain dispose de 20 jours, à commencer par le 24 janvier, pour donner son avis sur la décision du chef de l’État d’organiser la consultation populaire. Mais, quelle que soit sa réponse, Klaus Iohannis a le droit de signer le décret de convocation du référendum.

  • A la Une de la presse roumaine – 25.01.2017

    A la Une de la presse roumaine – 25.01.2017

    Poursuite de la guerre entre le chef de file du principal parti au pouvoir et le président de la Roumanie. En cause, l’intention du gouvernement de promouvoir des décrets d’urgence pour une grâce collective et pour l’amnistie, qui a donné lieu à d’amples manifestations dans le pays.


  • Jurnal românesc – 20.01.2017

    Jurnal românesc – 20.01.2017

    Aflaţi în vizită în Statele Unite, premierul Sorin Grindeanu şi preşedintele Camerei Deputaţilor, Liviu Dragnea, au participat la o cină în format restrâns alături de preşedintele american ales, Donald Trump. Preşedintele Camerei scrie, pe pagina sa de Facebook, că i-a transmis lui Donald Trump dorinţa autorităţilor de la Bucureşti de a duce parteneriatul strategic dintre România şi Statele Unite la un alt nivel, iar preşedintele a răspuns că acest lucru se va şi întâmpla. Cei doi oficiali români s-au mai întâlnit în Statele Unite cu preşedinţii Comisiilor pentru afaceri externe şi pentru servicii secrete din Camera Reprezentanţilor, precum şi cu viitorii consilieri la Casa Albă, pentru securitate naţională şi securitate cibernetică. Liviu Dragnea a discutat cu preşedintele Comisiei permanente speciale pentru intelligence din Camera Reprezentanţilor, Devin Nunes, despre combaterea terorismului şi a ameninţărilor comune care vizează cele două state. În context, Liviu Dragnea a dat asigurări că România va rămâne fel de implicată, iar oficialul american a apreciat modul în care a decurs colaborarea dintre Washington şi Bucuresti în această privinţă.



    Compania Naţională de Administrare a Infrastructurii Rutiere informează utilizatorii reţelei de drumuri naţionale că, începând cu 20 ianuarie, vor intra în vigoare noile valori ale tarifului de utilizare – rovinieta. Tarifele, stabilite în funcţie de tipul de vehicul şi durata de utilizare a infrastructurii rutiere, au rămas neschimbate pentru autoturisme: 3 euro pe 7 zile, 7 euro pe 30 de zile, 13 euro pentru 90 de zile, respectiv 28 de euro pentru 12 luni. Pentru vehiculele de transport marfă cu Masa Totală Maximă Autorizată mai mică de 3,5 tone, noile tarife de rovinietă sunt: 6 euro pe 7 zile, 16 euro pe 30 de zile, 36 de euro pentru 90 de zile, respectiv 96 de euro pentru 12 luni. Pentru vehiculele de transport marfă cu MTMA cuprinsă între 3,5 şi 7,5 tone, noile tarife de rovinietă sunt: 4 euro pentru o zi, 16 euro pe 7 zile, 32 de euro pe 30 de zile, 92 de euro pentru 90 de zile, respectiv 320 de euro pentru 12 luni.



    Puterea de cumpărare în România se situează la o treime din media europeană, relevă un studiu realizat de GfK – companie specializată în studii de piaţă şi despre consumatori, realizate în peste 100 de ţări. Cu o putere medie de cumpărare de 4.181 de euro, românii rămân pe locul 33 în clasament, la fel ca în 2015, situându-se cu mult sub puterea medie de cumpărare, de 13.672 de euro, pentru cele 42 de ţări europene analizate. Bucureştenii au cea mai mare putere de cumpărare, de 6.288 de euro pe cap de locuitor, cu 50 de procente peste media pe ţară, valoare care plasează locuitorii capitalei la aproximativ acelaşi nivel cu locuitorii din Polonia (locul 29 în Europa). Topul primelor zece ţări din Europa, după puterea de cumpărare, este condus de Liechtenstein, urmat de Elveţia, Luxemburg, Norvegia, Islanda, Danemarca, Austria, Suedia, Germania şi Marea Britanie.



    Firmele care activează în România se confruntă cu dificultăţi tot mai mari în găsirea de angajaţi calificaţi, în contextul în care numărul şomerilor a depasit 520.000 în noiembrie 2016, nivel minim după izbucnirea crizei, în 2008, iar rata şomajului a coborât la 5,7%. Datele au fost publicate, recent, de Institutul Naţional de Statistică (INS). Datele oficiale arată că numărul de locuri de muncă vacante din economia românească, un indicator al deficitului de forţă de muncă la nivel naţional, a crescut în al treilea trimestru din 2016 cu 16,5% faţă de aceeaşi perioadă a anului anterior, la 62.900, în ciuda şomajului încă ridicat din unele regiuni.


  • A la Une de la presse roumaine – 19.01.2017

    A la Une de la presse roumaine – 19.01.2017

    Le PSD a essayé de faire glisser la grâce sous la porte et seule la présence du président Klaus Iohannis à la réunion gouvernementale a bloqué des décrets gouvernementaux concernant la grâce et la modification des codes pénaux. Le chef de file social démocrate Liviu a raté de justesse dans sa démarche lui permettant de devenir premier ministre. Pour le moment.


  • Nachrichten 17.01.2017

    Nachrichten 17.01.2017

    Der rumänische Staatspräsident, Klaus Iohannis, hat am Dienstag abend bekanntgegebe, er habe das Dekret über die Außerdienststellung des stellvertretenden Leiters des rumänischen Innengeheimdienstes SRI, General Florian Coldea, unterzeichnet. General Florian Coldea hatte bereits seinen Rücktritt eingereicht. Eine Sonderkommission des Geheimdienstes hatte ihn zuvor von allen Vorwürfen illegaler Seilschaften unschuldig gesprochen, doch wolle er aus Gründen der militärischen Würde zurücktreten, so Coldea am Dienstag in Bukarest. Außerdem wolle er die Behörde nicht belasten, sagte er, und legte sein Amt nieder. Daraufhin beantragte SRI-Behördenleiter Eduard Helvig die Außerdienststellung Coldeas bei Staatspräsident Klaus Iohannis. Coldea war letzte Woche suspendiert worden, nachdem der Ex-Abgeordnete Sebastian Ghita den General beschuldigt hatte, an illegalen Politränken beteiligt zu sein. Ghita selbst ist in mehreren Strafverfahren beschuldigt; gegen ihn wird steckbrieflich gefahndet, da er nach Weihnachten flüchtig wurde und sein Aufenthaltsort unbekannt ist.



    Eine Delegation des Internationalen Währungsfonds (IWF), geleitet vom IWF-Missionschef für Rumänien, Reza Baqir, kommt diese Woche nach Bukarest, um einen ersten Kontakt mit dem sozialdemokratischen Ministerpräsidenten, Sorin Grindeanu, und mit den Mitgliedern der neuen Exekutive aufzunehmen. Die IWF-Experten werden mit Vertretern der rumänischen Nationalbank, des Finanzministeriums und mit anderen Ministern mit Zuständigkeiten im Wirtschaftsbereich zusammenkommen. Zu den Gesprächsthemen gehört auch der Staatshaushalt 2017, steht in einem IWF-Communique. Zur Zeit hat Rumänien kein Abkommen mit dem Internationalen Währungsfonds, aber führt jährlich Gespräche mit IWF-Vertretern, gemäß Regelungen dieser internationalen Finanzeinrichtung.



    Der rumänische Premierminister, Sorin Grindeanu, und der Präsident der Abgeordnetenkammer, Liviu Dragnea, werden am Freitag in Washington der Zeremonie zur Amtseinführung von Donald Trump beiwohnen. Dragnea behauptete, dass die Einladung vom stellvertretenden Chef des Amtseinführungskommittees gekommen sei. In einer Verlautbarung stellte die Präsidialverwaltung allerdings klar, dass keine ausländische Delegation offiziell zu dieser Zeremonie eingeladen wurde. Rumänien wird offiziell vom Botschafter in Washington, George Cristian Maior, vertreten. Der Presseagentur Mediafax gegenüber bestätigte der Schatzmeister der sozialdemokratischen Partei, dessen Vorsitzender Dragnea ist, dass die Reise aus der Parteikasse bezahlt wird.



    Der Staatssekretär im Bukarester Außenministerium, George Ciamba, wird am Mittwoch in Wien die rumänische Präsidentschaft des Forums für Sicherheitskooperation (FSK) im Rahmen der Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (OSZE) offiziell eröffnen. Die Übernahme der FSK-Präsidentschaft erfolgt zu einem Zeitpunkt der Wiederbewertung der Organisation, mit dem Zweck, die neuen Herausforderungen im Sicherheitsbereich weltweit zu managen und bietet zugleich Rumänien die Möglichkeit, seine Rolle als verantwortungsvolles Organisationsmitglied, welches die aus seiner geographischen Lage resultierenden Chancen bewußt ist, zu betonen steht in einem Communique des rumänischen Außenministeriums. Das Forum für Sicherheitskooperation (FSK) steht für die politisch-militärische Dimension der OSZE und ist neben dem Ständigen Rat das zweite Konsultations- und Beschlussgremium der OSZE. Beide Gremien treten in Wien in wöchentlichem Rhythmus zusammen. Der Vorsitz im Forum wechselt alle vier Monate unter den OSZE-Teilnehmerstaaten in alphabetischer Reihenfolge. Das 1992 auf dem OSZE-Gipfeltreffen von Helsinki geschaffene Forum soll zu einer offenen und vertrauensvollen Atmosphäre in politisch-militärischen Fragen beitragen und Maßnahmen zur Verminderung des Risikos bewaffneter Konflikte entwickeln.



    Der neue Präsident der ex-sowjetischen, mehrheitlich rumänischsprachigen Republik Moldau, Igor Dodon, will die Annäherung seines Landes an die Europäische Union rückgängig machen. Während eines Besuchs in Russland kündigte Dodon bei einer gemeinsamen Pressekonferenz mit Kreml-Chef Wladimir Putin an, er wolle sich dafür einsetzen, dass das Parlament seines Landes das Assoziierungsabkommen mit der EU aufkündige. Russlands Präsident Wladimir Putin hofft, dass der offizielle Moskau-Besuch des neuen moldauischen Präsidenten Igor Dodon demn bilateren Beziehungen in allen Bereichen einen Impuls geben wird. Die Moldau sei ein wichtiger Partner Russlands in der Region, sagte der Kreml-Chef. Im Juni 2014 schloss Moldau ein Assoziierungsabkommen mit der Europäischen Union. Dieses stärkte Moldaus wirtschaftliche und politische Beziehungen zu den 28 EU-Staaten. Es sieht unter anderem eine Zusammenarbeit in Bereichen wie Handel, Energie und in der Außenpolitik vor. Es verfolgt außerdem das Ziel, eine unabhängige Justiz und den Kampf gegen Korruption zu fördern. Durch die Freihandelsabkommen hat Moldau einen verbesserten Zugang zum EU-Markt mit 500 Millionen Verbrauchern erhalten. Staatspräsident Igor Dodon, der sich seit Montag in Moskau aufhält, ist der erste ranghohe moldauische Politiker der letzten 15 Jahre, der sein Amt durch einen Antrittbsesuch in Moskau startet. Im Wahlkampf war er für eine Annäherung an Moskau eingetreten, nun hofft er auf eine Aufhebung des Importstopps, den Moskau nach der Unterschreibung des Assoziierungsvertrages zwischen Moldau und der EU verhängt hatte. Außerdem geht es um die Klärung der Rechtslage für etwa eine halbe Million Moldauer, die in Russland arbeiten. In Chisinau hat inzwischen die Fraktion der Liberalen im moldauischen Parlament angekündigt, ein Amtsenthebungsverfahren gegen Igor Dodon eingeleitet zu haben. Die Liberalen werfen ihm vor, durch die Annäherung an die prorussischen Separatisten in der ostmoldauischen Region Transnistrien die Verfassung verletzt zu haben. Die Moldau hatte 1992 nach einen Bürgerkrieg die Kontrolle über Transnistrien verloren, nachdem Russland den Rebellen half.

  • The former Government investigated by the new Parliament

    The former Government investigated by the new Parliament

    The Senate and the Chamber of Deputies have agreed, in a joint session, to start an investigation regarding the budget adjustments made in 2016 by the technocratic government headed by Dacian Cioloş. Verifications will be made by the budget-finance committees, which will have to present a report in the coming days. They will look into the procedure and data that underlay the passing of budget adjustments in August and November 2016 by the Cioloş government. The move was criticized by the National Liberal Party and the Save Romanian Union, which are against this initiative.



    The Liberal vice-president, Cătălin Predoiu: “The National Liberal Party rejects this investigation because its sole motivation is to postpone the moment when the party and the governing coalition have to give explanations about their failure the implement an impossible program.”



    In exchange, the Social Democrat leader Liviu Dragnea pointed out that an investigation was needed, because positive budget adjustments were approved in a context in which incomes were dropping every month.



    Liviu Dragnea: “We need to see whether the situation was caused by the lack of absorption of European funds or by a poor collection of VAT. We need to give some answers related to tax dodging, a poor control by the National Agency for Fiscal Administration, discrimination in controlling certain companies, and facilities for certain imports.”



    Also upon the initiative of Liviu Dragnea, the Chamber of Deputies passed a decision in which they ask the Court of Accounts to undertake a similar investigation.



    The former technocrat prime minister Dacian Cioloş replied in a Facebook post to all the accusations regarding budget execution in 2016. In his opinion the investigation asked by Parliament is nothing but a diversion created by those who cannot observe the promises they made in the election campaign. The former premier mentions some of the government’s achievements in 2016 among which a record amount of funds Romania received from the EU, namely 7 billion euros.



    Moreover, taking into account the evolution of the Romanian economy in the first 6 months, a positive budget adjustment was justified for the second semester, Dacian Cioloş said. He also added that, through all the measures taken in 2016, the fiscal burden was eased through bigger refunds of paid VAT, and that favorable conditions were created for the new government to receive more EU funds, around 3 billion euros. (translation by L. Simion)

  • A la Une de la presse roumaine – 06.01.2017

    A la Une de la presse roumaine – 06.01.2017

    Les analystes politiques cités par la presse roumaine, constatent que désormais c’est au président roumain Klaus Iohannis d’assumer le rôle de leader de l’opposition. Il sera forcé de renoncer à son expression fétiche « j’observe avec attention » en faveur de l’expression « président-joueur », favorite de son prédécesseur Traian Basescu.



  • Nachrichten 05.01.2016

    Nachrichten 05.01.2016

    Die Minister der neuen rumänischen Regierung sind am Donnerstag ins Amt eingeführt worden. Das Kabinett unter dem sozialdemokratischen Ministerpräsidenten Sorin Grindeanu hatte am Mittwoch ein positives Votum vom Parlament erhalten und im Anschluss den Eid vor Präsident Klaus Iohannis abgelegt. Die Mehrheit im Parlament ist dank einer Koalition aus Sozialdemokraten und der abtrünnigen Allianz der Demokraten und Liberalen (ALDE) möglich, die größtenteils aus ehemaligen Mitgliedern der PNL besteht. Die neue Exekutive will für die kommenden vier Jahre ein ambitioniertes Wirtschaftsmodell annehmen, das das Geschäftsumfeld verbessern und den Wohlstand der Bevölkerung erhöhen soll. Zu den geplanten Maßnahmen der Grindeanu-Regierung zählen unter anderem Lohnerhöhungen, die Senkung der Mehrwertsteuer, der Bürokratieabbau, der Bau neuer Fabriken und Autobahnen, jedoch auch die Kapitalisierung einiger Unternehmen. Präsident Iohannis forderte die neuen Minister auf, vom bereits eingeschlagenen euro-atlantischen Kurs des Landes nicht abzuweichen, für eine unabhängige Justiz durch die Stärkung des Rechtsstaates zu garantieren und dafür zu sorgen, dass Rumänien ein Zentrum der Stabilität und Sicherheit in der Region bleibe.



    Die Abgeordnetenkammer hat im Rahmen einer Sondersitzung am Donnerstag zwei Änderungen am Steuergesetz vorgenonnem. Es geht dabei um die Abschaffung der Beitragszahlungen an die Krankenkasse für Rentner sowie die Abschaffung der Einkommensteuer auf alle Renten unter 2.000 Lei (umgerechnet rund 450 Euro). Für den Gesetzentwurf stimmten 207 Abgeordente, 29 waren dagegen. In diesem Fall lag die Beschlussfähigkeit bei der Abgeordnetenkammer, dem Unterhaus des rumänischen Parlaments.



    Präsident Iohannis hat seiner Empörung über die Verfassungsklage des Ombudsmanns Victor Ciorbea Ausdruck verliehen. Ciorbea ging mit seiner Klage gegen ein Gesetz vor, das vorbestraften Politikern den Einzug in die Regierung verbietet. Auch die Unvereinbarkeit von Amt und Mandat wird von dem Gesetz geregelt. Laut Ciorbea gebe es gründliche Argumente gegen derartige Bestimmungen. Der Vorsitzende der Abgeornetenkammer und der sozial-demokratischen Partei PSD, Liviu Dragnea, konnte trotz des haushohen Wahlsiegs seiner Partei für das Amt des Regierungschefs nicht vorgeschlagen werden. Er war in diesem Jahr wegen Wahlbetrugs zu zwei Jahren Haft auf Bewährung verurteilt worden. Der Sozial-Demokrat soll 2012 beim Referendum zur Amtsenthebung von Ex-Präsident Traian Băsescu seinen Einfluss als Kreisratsvorsitzender missbraucht haben, um Lokalbehörden zum Wahlbetrug anzustiften.

  • Gesetz zur Abschaffung der Rundfunkgebühren kann bald in Kraft treten

    Gesetz zur Abschaffung der Rundfunkgebühren kann bald in Kraft treten

    Das neue Parlament in Bukarest wies die Argumente von Präsident Iohannis als unbegründet zurück. Damit entfallen, neben weiteren 101 Abgaben, die Rundfunkgebühren. Die Entscheidung hatte bereits das alte Parlament vor den Wahlen am 11. Dezember getroffen, bei denen die sozialdemokratische PSD einen deutlichen Sieg erzielte. Doch bis dato hatte der Staatschef sich geweigert, das Gesetz zu verabschieden. Indes hatte das Verfassungsgericht die Verfassungsmä‎ßigkeit des Textes bestätigt.



    Dennoch hielt es der Präsident für notwendig, dass vor allem die Auswirkungen des Gesetzes auf die Bevölkerung näher untersucht werden. Deshalb berief sich Iohannis auf die letzte ihm zur Verfügung stehende Lösung: er schickte den Gesetzentwurf zur Neuprüfung an das Parlament zurück. Dieses billigte die Rechtsakte alerdings ein weiteres Mal.



    Das Gesetz soll jenen Bürgern unter die Arme greifen, die nicht mehr erniedrigt werden und nicht mehr anstehen wollten, wetterte der Urheber des Entwurfs, der PSD-Vorsitzende Liviu Dragnea, vom Rednerpult der Abgeordnetenkammer. In seiner Ansprache bezog er sich unter anderem auf die öffentlich-rechtlichen Fernseh- und Radiosender TVR und Radio Rumänien.



    Erst von nun an werden diese zwei Institutionen sich der Politisierung entziehen und ihre Abhängigkeit von der Politik beseitigen können. Das unter der Voraussetzung, dass sie jedes Jahr laut Gesetz genau wissen werden, über welche Finanzmittel sie verfügen. So werden sie sich weder beim Ministerpräsidenten noch beim Parlament, dem Finanzminister oder irgendeinem anderen gerade einflussreichen politischen Amtsträger Geld erschleichen müssen.



    Neben den Sozialdemokraten stimmten auch die Koalitionspartner von ALDE für das Gesetz. Auch der Ungarnverband UDMR, der ein Protokoll über die parlamentarische Zusammenarbeit mit der PSD und ALDE unterzeichnete, stimmte zugunsten des Entwurfs, auch wenn seine Vertreter im Plenum für die Erhaltung der Rundfunkgebühren plädiert hatten. Das Parlament könne die beiden Institutionen nicht in Ungewissheit leben lassen, sagte der Vorsitzende des Ungarnverbandes, Kelemen Hunor.



    Jetzt ändert sich der ganze Staatsbediensteten-Ansatz für die beiden Anstalten und, darüber hinaus ändert sich durch die Aufhebung der Gebühren die gesamte Betriebsstruktur der beiden öffentlich-rechtlichen Anstalten. Es werden einschlie‎ßlich die Entlohnungstabellen in den beiden Institutionen zur Debatte stehen und am Ende könnten wir feststellen, dass wir durch diese Abstimmung bei beiden Anstalten für Chaos gesorgt haben.



    Ferner stimmten die Abgeordneten der nationalen Minderheiten zugunsten des Gebühren-Gesetzes. Aus der Opposition forderte die Nationalliberale PNL die Streichung des Absatzes bezüglich der Aufhebung der Rundfunkgebühren aus dem Gesetzestext, wie die Interimschefin der PNL, Raluca Turcan, erklärte.



    Man wei‎ß nicht, was mit dem Status der Angestellten in den beiden Institutionen geschehen wird. Die Finanzierungsquelle wandert von den Nutznie‎ßern der Dienste zum Staatshaushalt und wir laufen Gefahr, die beiden Anstalten in einfache Werkzeuge des Geldgebers, also der Regierung, umzuwandeln.



    Die oppositionelle Volksbewegung entschied sich zugunsten der Beibehaltung der Rundfunkgebühren, mit der Begründung, dass die Wiederherstellung der Glaubwürdigkeit der Massenmedien in Rumänien mit den öffentlich-rechtlichen Anstalten beginnen müsse. Schlie‎ßlich beschloss die Union Rettet Rumänien, das Gesetz beim Verfassungsgericht anzufechten.

  • A la Une de la presse roumaine – 29.12.2016

    A la Une de la presse roumaine – 29.12.2016

    Les journaux expliquent qui est Sorin Grindeanu et comment est-il arrivé au premier plan de la politique nationale. Et comme c’est souvent le cas, c’est une histoire de relations personnelles et de famille. En outre, les journaux annoncent une baisse du prix des carburants et la mise en œuvre d’un projet de trains de banlieue à Bucarest.



  • A la Une de la presse roumaine – 22.12.2016

    A la Une de la presse roumaine – 22.12.2016

    Malgré la relation étroite entre Liviu Dragnea et Sevil Shhaideh, le président Klaus Iohannis, lui-même membre d’une minorité nationale (celle saxonne) ne saurait rejeter cette nomination. Sans aucune démêlée avec la Justice, Mme Shhaideh a une vaste expérience dans l’administration. Décidément, Liviu Dragnea aurait tout prévu.



  • Nachrichten 16.12.2016

    Nachrichten 16.12.2016

    Rumäniens Präsident Klaus Iohannis hat am Freitag angekündigt, das neue Parlament am kommenden Dienstag einberufen zu wollen. Am Mittwoch und Donnerstag wolle er sich schließlich mit den Vertretern der politischen Parlamentsparteien zusammensetzen. Der Staatschef hatte am Mittwoch die erste Beratungsrunde mit den Parteien über die Bildung einer neuen Regierung abgeschlossen. Die Vertreter der Mehrheitskoalition aus der Sozialdemokratischen Partei (PSD) und der Allianz der Demokraten und Liberalen (ALDE) lehnten die Einladung des Staatschefs ab. Es gebe keine rechtliche Grundlage für die Beratungen, lautete ihre Begründung. Sie wollten allerdings nach der Amtseinführung der neuen Legislative den Präsidenten treffen. Iohannis bezeichnete die Geste als unhöflich. An den Beratungen beteiligten sich dennoch Vertreter der Nationalliberalen Partei (PNL), der Union Rettet Rumänien (USR), des Ungarnverbandes (UDMR), der Partei Volksbewegung (PMP) und der Gruppe der Nationalen Minderheiten.



    In Bukarest gehen indes die Verhandlungen zwischen der sozialdemokratischen Partei und der Allianz der Liberalen und Demokraten -über die Harmonisierung des Regierungsprogramms weiter. Die beiden Parteien werden zusammen 54 % der Mandate im künftigen Parlament haben. Der Vorsitzende der Sozialdemokraten Liviu Dragnea sagte, er werden bei den nächsten Beratungen mit dem Staatschef Klaus Iohannis eine Person für das Amt des Ministerpräsidenten vorschlagen. Infolge der Parlamentswahlen vom 11. Dezember werden 6 Parteien im Parlament vertreten sein. Die sozialdemokratische Partei hatte die meisten Stimmen bekommen, ihr Ergebnis von etwa 45% reichte jedoch nicht für die alleinige Regierungsbildung aus.



    Das Gesetz zur Abschaffung von 102 Gebühren, das vom Vorsitzenden der Sozialdemokraten, Liviu Dragnea, vorgelegt wurde, ist verfassungsgemäß. Das hat am Freitag das Verfassungsgericht in Bukarest beschlossen. Rumäniens Staatschef Klaus Iohannis hatte das Gesetz angefochten. Dieser erklärte am Freitag, er werde es dem Parlament zur Überarbeitung zurück schicken. In der Begründung seiner Verfassungsklage behauptete Iohannis, das Gesetz würde die Gewaltenteilung, sowie auch die Haushalts-Normen verletzen. Manche Gebühren würden zudem einen Teil der Einkommen mancher Institutionen darstellen. Dazu zählen auch die Rundfunkgebühren. Klaus Iohannis meinte, die Abschaffung der Gebühren könnte die Autonomie der öffentlich-rechtlichen Medienanstalten einschränken.



    In Temeswar haben am Freitag die ersten Gedenkveranstaltungen zur antikommunistischen Revolution von 1989 begonnen. 90 Menschen starben während der ersten Aufstände vor 27 Jahren in der westrumänischen Stadt. Weitere knapp 400 Menschen wurden verletzt. Mehr als 1000 Menschen verloren bei den landesweiten Protesten zwischen dem 16. und 25. Dezember ihr Leben, weitere 3400 wurden verletzt. Rumänien war das einzige Land im Ostblock, in dem die Wende mit Gewalt herbeigeführt wurde. Diktator Nicolae Ceausescu und seine Frau Elena wurden zum Tode verurteilt und am ersten Weihnachtstag hingerichtet.



    SPORT: Rumäniens Handball-Damen haben bei der EM in Schweden das Playoff um Platz fünf gegen Deutschland für sich entschieden. Nach einer dramatischen Schlussphase, setzte sich das Team mit 23:22 durch. Die rumänische Mannschaft hatte nach der Niederlage im letzten Hauptgruppenspiel gegen Dänemark den Einzug ins Halbfinale verpasst. Dennoch waren die Fans mit den Siegen über Olympiasieger Russland, den ewigen Rivalen Ungarn, sowie Kroatien und Tschechien zufrieden. Nationaltrainer der Rumäninnen ist der Spanier Ambros Martin, der vergangenen Monat den Schweden Tomas Ryde abgelöst hatte.

  • The make-up of the new Parliament

    The make-up of the new Parliament

    The final results of last Sunday’s elections made public by the Central Electoral Bureau confirm that six parties will enter Parliament. With 221 senators and deputies, the Social Democrats will dominate the future Parliament. They are only 12 seats short of a majority, which they will secure after forming a partnership with the Alliance of Liberals and Democrats. The party led by the former Prime Minister Calin Popescu Tariceanu obtained 29 seats, one less than the Democratic Union of Ethnic Hungarians in Romania and three more than the People’s Movement Party led by the former president Traian Basescu.



    The National Liberal Party won 99 seats, while the newly formed Save Romania Union won a surprising 43 seats. Ethnic minorities other than the Hungarian minority hold 17 seats. The future Parliament will have 465 members, 120 less than in the previous Parliament. The elimination of the uninominal voting system and the return to the party-list proportional system also translated into a smaller Parliament. The term of the current Parliament ends on Monday, the 19th of December, with the new Parliament beginning on Tuesday.



    Next week will bring the clarifications expected by everyone after talks between the president and the parties. The first round of talks held by president Klaus Iohannis, which the Social Democratic Party and the Alliance of Liberals and Democrats refused to attend pending the announcement of the official results, was of an exploratory nature. Notwithstanding a major political accident, the Social Democrats and the Alliance of Liberals and Democrats will most likely form a new government.



    On Thursday, the Social Democrat leader Liviu Dragnea, the artisan of this election victory, said the governing platform would not depart in any way from the campaign promises. It will therefore contain a social component and will be very ambitious, even hazardous, say economic analysts, given that it provides for an increase in state sector salaries and the minimum wage, tax facilities for pensioners, additional allocations and gratuities for students. Liviu Dragnea did not answer, however, the most important question posed by journalists, namely who the prime minister will be. He did give assurances that he did not want to create a crisis.



    Liviu Dragnea: “I am starting from the presumption of good faith. I am a responsible man, I am not going to start a useless conflict, we will make a proposal that can be accepted and that will make it impossible to be refused mathematically and politically. I hope Romania’s president will respect the sacred principles of democracy and popular vote.”



    The proposal for prime minister will fulfil “all legal and constitutional conditions”, Dragnea also said. Having received a suspended prison sentence for election fraud in the referendum to impeach president Traian Basescu, Dragnea has two obstacles on his path to becoming prime minister. The first is a law that bans persons with criminal records to hold government office, while the second is the integrity criterion imposed by president Iohannis before the elections when he said he would not appoint as prime minister a person who has had criminal problems.

  • Quelle configuration pour le nouveau Parlement ?

    Quelle configuration pour le nouveau Parlement ?

    Les données finales des élections du 11 décembre, rendues publiques par le Bureau électoral central, confirment l’accès au Parlement de 6 formations. Avec 221 sénateurs et députés, le PSD dominera le futur législatif. Il ne manquait que 12 mandats aux sociaux-démocrates pour atteindre la majorité ; ils ont déjà annoncé qu’ils l’assureraient par une alliance avec l’ALDE.

    La formation de l’ancien premier ministre libéral Călin Popescu Tăriceanu a remporté 29 sièges au Parlement, un de moins que l’UDMR et 3 de plus par rapport au PMP de l’ancien résident Traian Băsescu. Après ce scrutin adjugé par le PSD, le podium sera complété par le PNL, avec 99 mandats, et par la surprise de ces 6 derniers mois, la nouvelle arrivante sur la scène politique et parlementaire, l’USR, qui occupera 43 sièges au législatif. Les minorités, autres que la minorité magyare, se voient attribuer 17 mandats. Le futur Parlement aura 465 membres, 120 de moins que pendant la législature antérieure.

    La renonciation au vote uninominal et le retour au vote proportionnel par listes aura également été un retour du Parlement à des dimensions naturelles. Le mandat du législatif en place s’achève le lundi 19 décembre, et le nouveau Parlement sera convoqué mardi. La semaine prochaine apportera, après les consultations président – partis, les éclaircissements que tout le monde attend. En l’absence de l’acteur principal, le PSD, et de son allié l’ALDE, qui ont souhaité attendre les résultats officiels, les premières discussions organisées par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, ont été exploratoires.

    Si aucun accident politique majeur ne se produit, le PSD et l’ALDE se verront confier la tâche de former la future équipe exécutive. Jeudi, le leader social-démocrate Liviu Dragnea, artisan de cette victoire électorale, a affirmé que le programme gouvernemental ne s’écarterait aucunement des promesses de campagne. Il comportera donc une composante sociale marquée et sera très ambitieux – voire hasardé, selon les analystes économiques – vu qu’il prévoit l’augmentation des salaires des personnels publics, la hausse du SMIC, des facilités fiscales pour les retraités, des suppléments et gratuités pour les étudiants.

    Liviu Dragnea n’a pas répondu à la question principale des journalistes – qui dirigera le gouvernement. Il a pourtant assuré qu’il ne souhaitait pas créer de crise. Liviu Dragnea : « Je continue de croire à la présomption de bonne foi. Je suis un homme responsable, je n’ai pas l’intention de promouvoir un conflit inutile. Nous avancerons très honnêtement une proposition qui puisse être acceptée et qui ne puisse pas être refusée du point de vue mathématique et politique. Je le répète, j’espère que le président de la Roumanie respecte les règles sacrées de la démocratie et du vote populaire. »La proposition satisfera à « toutes les conditions légales mais aussi constitutionnelles », a ajouté Liviu Dragnea.

    Condamné à une peine avec sursis pour son implication dans le référendum de destitution de l’ancien président Traian Băsescu, Liviu Dragnea a deux obstacles dans sa voie vers le fauteuil de premier ministre. Le premier, c’est une loi qui interdit à un condamné au pénal d’être ministre, et le deuxième, c’est le critère d’intégrité imposé par le président Iohannis avant les élections, selon lequel il ne désignera pas au poste de chef du cabinet de Bucarest une personne ayant des problèmes pénaux.