Tag: emploi

  • Les roms – un problème européen

    Les roms – un problème européen

    Les roms représentent la minorité ethnique la plus nombreuse d’Europe. Sur une population totale estimée à 10-12 millions, quelques 6 millions habitent dans les pays de l’UE et nombreux sont ceux qui sont les victimes des préjugés et de l’exclusion sociale.



    Selon une étude de la Banque Mondiale en Roumanie, 9 roms sur 10 sont marqués par des insuffisances matérielles sévères. Seulement un tiers des jeunes garçons roms ayant l’âge de 15 ans sont encore à l’école tandis que le nombre des filles du même âge est encore moindre. Un tiers des roms qui cherchent un emploi ont à faire à la discrimination.



    En Hongrie, pays voisin, ils représentent 7% de la population, la plupart n’ayant pas d’emploi, ils sont pauvres et relativement sans instruction. Le manque de confiance des Hongrois vis-à-vis des roms est aussi alimenté par le parti d’extrême droite Jobbik qui a obtenu un taux sans précédent, 21%, lors des élections nationales du dimanche dernier.



    Dans l’ouest du continent, en France, des milliers de roms de Roumanie et de Bulgarie sont expulsés chaque année des camps illégaux où ils choisissent de vivre, les autorités de l’Hexagone s’attirant souvent pour cette raison les critiques de Bruxelles. Même dans ces conditions, optant pour un style de vie nomade, une bonne partie des expulsés préfèrent repartir à l’étranger. Sans emploi, certains s’impliquent dans de menues infractions et font la manche dans les rues ou dans le transport communal ce qui provoque un rejet profond au sein de la population locale. Des groupes d’extrême droite ont organisé en 2013 en Tchéquie des manifestations contre les roms sans être condamnés clairement par les autorités.



    Toutes ces situations, comme tant d’autres, ont déterminé Amnesty International d’estimer que les Etats de l’Union Européenne ne réagissent pas à l’égard de la vraie dimension du problème et ne défendent pas suffisamment les roms, souvent victimes des violences en Europe. L’organisation demande aux gouvernements de veiller à ce que la police n’utilise pas la force de façon disproportionnelle pendant ses interventions dans leurs camps, de poursuivre plus efficacement les auteurs des actes racistes et de réaliser des statistiques montrant les violences contre les roms.



    A Bucarest, le Ministères des Affaires Etrangères dit qu’il faut trouver, en égale mesure, des solutions visant l’accès à l’éducation, aux logements, aux soins de santé et aux emplois. Selon le président Traian Bàsescu, il ne suffit pas de condamner par la loi la discrimination, la ségrégation et les actes de violence venus de la haine de race. Il faut transformer la mentalité collective et conscientiser le fait que les roms ne doivent plus être vus seulement comme des représentants d’une ethnie mais, aussi, comme des citoyens de l’Europe. Par conséquent, la stratégie locale, nationale et européenne doivent être corroborées, la voie à suivre étant justement l’échange d’expérience et la coopération internationale. (trad. Costin Grigore)

  • Implication sociale des jeunes roumains – bénévolat et emploi

    Implication sociale des jeunes roumains – bénévolat et emploi

    Aujourd’hui ce sont les problèmes sociaux qui figurent au programme de Paroles jeunes, le magazine ciblé sur le quotidien des jeunes de Roumanie. Nous parlerons d’abord du Samusocial Roumanie, une ONG qui vient de fêter son 10e anniversaire, avant de faire le point sur une conférence ciblée sur les jeunes dépourvus d’emploi, d’éducation et de formation.


  • 25.03.2014

    25.03.2014

    Ukraine – Le président roumain, Traian Basescu, et le vice-président américain, Joe Biden, ont eu des consultations sur les mesures de soutien à l’Ukraine après l’annexion par la Russie de la péninsule de Crimée. Lors d’un entretien téléphonique, les deux officiels ont évoqué le renforcement des sanctions à l’égard de Moscou, si la Russie poursuit ses actions agressives. Selon un communiqué de la Maison Blanche cité par notre correspondant aux Etats-Unis, le vice-président américain a réaffirmé l’engagement de Washington lié à la sécurité commune des Etats de l’OTAN. Rappelons que Traian Basescu participe à La Haye au sommet sur la sécurité nucléaire, en marge duquel se sont réunis les leaders des pays du G7. Lesquels ont décidé de renoncer au G8 qui comprenait aussi Moscou et prévenu quils étaient prêts à renforcer les sanctions si la Russie avançait dans les régions russophiles du sud et de l’est de l’Ukraine.



    Coopération — La capitale moldave accueille ce mardi la réunion du Comité de coopération parlementaire République de Moldova — UE, dans le contexte de la crise politique engendrée par la Russie et les initiatives dans la région séparatiste de Transnistrie. La réunion est co-présidée par l’euro députée roumaine Monica Macovei. Selon un communiqué du Parlement de Chisinau, les eurodéputés doivent s’entretenir avec les leaders de Chisinau et se rendre dans la région de Transnistrie. Les pourparlers seront dominés par la coopération et les relations entre la République de Moldova et l’UE, la situation des écoles transnistriennes où l’enseignement est dispensé en graphie latine et qui font l’objet de pressions de la part des autorités de Tiraspol.



    Train — La Chine va participer à la construction de la ligne à grande vitesse entre la capitale roumaine Bucarest et la ville port de Constanta, suite à un accord signé à Pékin par le vice premier ministre roumain, Liviu Dragnea, et le vice président de la Commission nationale de développement et de réforme de Chine, Zhang Xiaoqiang. Le responsable roumain fait jusqu’à mercredi une visite en Chine. Lundi, lors d’un entretien avec son homologue chinois, Zhang Gaoli, Liviu Dragnea a affirmé que la Roumanie souhaitait un renforcement de la coopération avec la Chine dans les domaines économique, du commerce, de l’énergie électrique, des transports et de l’élevage. Pour sa part, Zhang Gaoli a estimé que Pékin était prêt à collaborer avec Bucarest pour renforcer la coopération entre la Chine et l’Europe centrale et de l’Est et pour promouvoir le partenariat stratégique global entre la Chine et l’Europe.



    Emploi — La Roumanie figure parmi les Etats de l’UE enregistrant la proportion la plus élevée d’employés qui reçoivent leurs rémunérations « de la main à la main », soit 7%, contre une moyenne européenne de 3% selon un sondage Eurobaromètre sur le travail au noir. La Roumanie est devancée de ce point de vue par la Lettonie, les Pays Bas et l’Estonie où la proportion est de 11%. Les domaines les plus touchés par le travail au noir sont la rénovation des logements, le jardinage, le nettoyage et la garde des enfants, relève encore le sondage. Le travail non déclaré expose l’employé à des conditions de travail dangereuses et à des bas revenus. D’autre part, les gouvernements perçoivent moins de recettes, les organismes de sécurité sociale ne recevant pas des contributions.



    Cinéma — « Mère et fils » (« La position de l’enfant ») du réalisateur Calin Peter Netzer a remporté le trophée du meilleur film lors de la 8e édition des prix Gopo 2014, considérés comme les Oscars du cinéma roumain. Calin Peter Netzer a aussi reçu le prix Gopo du meilleur réalisateur, sa production s’adjugeant d’ailleurs la plupart des distinctions, dont celles du meilleur scénario signé par Razvan Radulescu et de la meilleure actrice dans un rôle principal, à savoir Luminita Gheorghiu. « Mère et fils » est le film roumain le plus prisé par le public en 2013. Enfin Victor Rebengiuc s’est vu décerner le prix Gopo du meilleur acteur dans un rôle principal pour sa prestation dans le film « Le chien japonais ».



    Gala — Comme chaque année Radio Roumanie Culture de la Société Roumaine de Radiodiffusion a accordé lundi soir lors d’un gala ses prix aux personnalités culturelles de l’année 2013. Parmi les lauréats de l’actuelle édition figure la soprano Angela Gheorghiu et le réalisateur Calin Peter Netzer, dont le film « Mère et fils » a reçu l’Ours d’or à Berlin.

  • La libre circulation au sein de l’UE

    La libre circulation au sein de l’UE

    L’ouverture totale depuis le 1-er janvier du marché européen du travail pour les Roumains et les Bulgares n’a pas mené, comme estimaient certains observateurs, à la bousculade des demandes d’emploi dans des pays tels l’Allemagne et la Grande Bretagne. Cette conclusion préliminaire détend la situation politique autour de ce sujet et situe dans le domaine de la normalité le phénomène de migration de la main d’œuvre des Roumains et des Bulgares estimés au niveau de l’UE comme des citoyens ayant des droits égaux vis-à-vis des Allemands et des Anglais.



    A Berlin, le gouvernement était et continue d’être préoccupé par la manière dont les Roumains et les Bulgares bénéficient de l’aide sociale de l’Etat allemand. En dépit du fait que les craintes ne se sont pas avérées vraies, l’Union Chrétien Sociale a adopté une résolution selon laquelle les personnes qui abusent du système d’assistance sociale doivent être expulsées et se voir interdire le droit de revenir en Allemagne. En ce sens, le parlementaire européen Elmar Brok, représentant de l’Union Chrétien Sociale, a soulevé la possibilité d’enregistrer les empreintes pour prévenir la récidive, idée durement critiquée en Roumanie et en Bulgarie.



    En Grande Bretagne, non plus, la main d’œuvre de l’Est n’a pas produit le choc après le 1-er janvier, une réalité constatée avec humour par la presse londonienne elle-même. L’ambassadeur roumain dans la capitale du Royaume Uni, Ioan Jinga, remarquait dans une interview pour Radio Roumanie que si les Roumains et les Bulgares ont désormais la liberté de choisir le pays européen dans lequel il peuvent travailler légalement, ils ont, également, l’obligation de calculer les avantages et les risques de leur option : « Je pense que la décision de partir travailler dans un autre pays doit être prise après une analyse lucide comprenant des facteurs tels la profession, le domaine choisi pour travailler, l’offre d’emploi, le niveau de compétence dans la langue du pays de destination, la situation familiale, les attentes financières et le coût de la vie à l’étranger. Sans une telle analyse, le risque de constater que la situation sur place ne coïncide pas à celle imaginée est considérable. Les cas sont assez nombreux où les Roumains arrivés en Grande Bretagne constatent que l’offre d’emploi n’e »st pas réelle ou tout à fait différente des attentes. Je veux montrer l’évidence qu’on ne peut parler nulle part de l’Eldorado car, partout, cela veut dire travailler, subir des privatisations et assumer un risque. »



    Par ailleurs, la rhétorique contre l’immigration qui dominait les médias et le discours politique en Grande Bretagne ces derniers mois était voué, selon FINANCIAL TIMES, à dissuader les étudiants de Bucarest de l’idéal de trouver un emploi au Royaume Uni. D’ailleurs, selon cette publication, le nombre total des Roumains ayant immigré en 2012 a été de 170 186, le plus bas des dix dernières années, tandis qu’un nombre record de 176 266 personnes ont décidé de rentrer.

  • 10.01.2014

    10.01.2014

    Coopération — L’adjointe du secrétaire d’Etat américain, Victoria Nuland, commence une visite de deux jours à Bucarest, une étape de sa tournée en Europe. Le responsable américain rencontrera le président roumain Traian Basescu, des représentants du gouvernement et de la société civile. Les pourparlers visent les relations bilatérales, les questions régionales et les efforts de consolidation de l’Etat de droit en Roumanie. A l’agenda de cette tournée, figurent d’autres pays membres de l’OTAN, tels les Pays Bas, l’Allemagne, la Lituanie et la France.



    Afghanistan — Le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, a déclaré qu’environ 200 soldats roumains resteraient en Afghanistan après le mois d’octobre de cette année. Ils sont instructeurs de l’armée nationale afghane. A l’heure actuelle, un millier de soldats roumains sont déployés sur le sol afghan, notamment dans le sud du pays, un fief des talibans. La mission de combat de l’OTAN en Afghanistan doit s’achever vers la fin de l’année.



    Emploi — La contribution à la sécurité sociale que les employeurs payent à l’heure actuelle baissera de 5% en Roumanie à partir du 1er juillet, a annoncé le ministre roumain des Finances, le libéral Daniel Chitoiu. Selon celui-ci, une telle mesure a été rendue possible par une meilleure collecte des recettes budgétaires. Par ailleurs, le Parti national libéral, membre de la coalition gouvernementale, souhaiterait éliminer l’impôt sur le profit réinvesti si les évaluations du gouvernement confirment la viabilité d’une telle mesure en ce moment.



    Handball — La sélection nationale de handball messieurs de la Roumanie rencontre dimanche la Slovaquie, dans un match de la 2e poule préliminaire de la Coupe du Monde 2015 qui aura lieu au Qatar. Afin d’obtenir la qualification aux play-offs, les sportifs roumains ne doivent pas perdre par plus de 8 buts. Mercredi, à Bucarest, la Roumanie a vaincu l’Italie 34 à 29. La Roumanie est en tête du groupe, avec 10 points, suivie par la Slovaquie avec 8 points, et ensuite par l’Italie et Chypre.



    Tennis — Cinq joueurs roumains de tennis participent à l’Open d’Australie qui débute lundi à Melbourne. Simona Halep (11e mondiale), rencontrera une joueuse issue des qualifications, alors que Sorana Cârstea (21e mondiale) affrontera Mariana Reakovici de Nouvelle Zélande. Monica Niculescu (60e mondiale) rencontrera l’ l’israélienne Shahar Peer. Alexandra Cadantu (n° 59 au classement WTA) jouera un match difficile contre l’italienne Flavia Pennetta (n° 20 WTA).

  • A la Une de la presse roumaine du 10.01.2014

    A la Une de la presse roumaine du 10.01.2014

    Dans la ligne de mire des principaux quotidiens roumains de ce vendredi – lhistoire controversée du premier Roumain arrivé au Royaume-Uni pour profiter de la levée des restrictions sur le marché de lemploi, la raréfaction de la main dœuvre roumaine dans son pays dorigine, lamélioration de la stabilité macroéconomique du pays ainsi que larrivée sur les rails du premier petit TGV roumain.


  • Une invasion qui n’en est pas une

    Une invasion qui n’en est pas une

    “La libre circulation des personnes dans tous les pays de l’UE” et “l’ouverture du marché de l’emploi” sont deux concepts différents. Bien que libres de voyager sur l’ensemble de l’espace communautaire depuis l’adhésion de leur pays à l’UE, en 2007, les Roumains souhaitant travailler ailleurs se sont jusqu’ici heurtés aux restrictions qui leur étaient imposées sur plusieurs marchés européens de l’emploi. Le plus souvent, ils se voyaient obliger de détenir des permis de séjour ou de travail afin de trouver un job, d’habitude dans un domaine en difficulté de recrutement.



    Or, depuis le 1 janvier dernier, la Commission Européenne a décidé la levée de ces dispositions contraignantes ce qui a entraîné des réactions de la part aussi bien d’une partie des médias européens que des responsables politiques. Dans certains pays, l’on craignait une véritable invasion des travailleurs roumains, qui pour l’instant, n’a pas eu lieu. Une réalité qui a poussé les journaux britanniques à s’amuser sur le débarquement au Royaume Uni du seul Roumain qui a envahi Londres au premier jour de la nouvelle année.



    A son tour, Bruxelles hausse des épaules et affirme ne détenir aucune information de la part des pays les plus craintifs tels le Royaume Uni et l’Allemagne sur un possible afflux des Roumains et Bulgares. Aux dires de Jonathan Todd, porte-parole du commissaire européen chargé des Affaires sociales, nombre de Roumains s’étaient déjà installés dans d’autres pays membres, bien avant la levée totale des restrictions. D’où la possibilité que la plupart des ceux désireux à s’intégrer sur d’autres marchés du travail l’aient déjà fait.



    Bien qu’elle parle de plusieurs problèmes qui pourraient apparaître au niveau local tels un déficit d’infrastructure, un nombre insuffisant de places dans les écoles ou un budget de la sécurité sociale insuffisant, la Commission européenne affirme pourtant que l’actuel exercice budgétaire a prévu les fonds nécessaires à solutionner toutes ces questions. Jonathan Todd : « La Commission pourrait appuyer l’inclusion sur le marché du travail à travers le Fond social européen, qui a débloqué à cette fin une dizaine de milliards d’euros. A présent, les Etats membres sont invités à utiliser au moins 20% des fonds structurels qu’ils se voient allouer pour la mise en place des politiques d’insertion».



    L’expert économique, Constantin Rudnitchi, affirme que les problèmes surgissent au moment où les ressortissants étrangers profitent illégalement des aides sociales. Pourtant, on ne saurait ignorer qu’à long terme, les bénéfices offerts aux pays d’accueil seraient supérieurs aux coûts impliqués. « Il est évident qu’à long terme, une force de travail venue d’ailleurs et contribuant au budget de la Sécu ne fait qu’appuyer le pays en question et sa population à payer les pensions de retraite d’ici dix ou vingt ans, à renforcer le système sanitaire et à préserver un certain niveau de vie ».



    En attendant, la Commission Européenne ne fait que répéter haut et fort que la libre circulation des personnes et des travailleurs figure parmi les droits fondamentaux garantis aux citoyens de l’Union, tout en rappelant que la période de restriction mise en place pour la Roumanie et la Bulgarie a pris définitivement fin le 1 janvier 2014. (trad. : Ioana Stancescu)

  • 03.01.2014

    03.01.2014

    Attaque – Le ministère roumain des Affaires étrangères condamne fermement l’attaque terroriste perpétrée jeudi dans la banlieue sud de Beyrouth et qui a fait quatre morts, « des civils innocents », selon un communiqué de la diplomatie roumaine. Celle-ci réaffirme son appui à la reprise du dialogue national au Liban ainsi qu’au maintien de l’intégrité, de la stabilité et de la sécurité de ce pays.



    Migration – L’eurodéputé allemand Elmar Brok, issu de l’Union chrétienne-démocrate allemande de la chancelière Angela Merkel, a proposé le rapatriement des immigrants est-européens arrivant en Allemagne pour échapper à la pauvreté. Depuis le premier janvier, les dernières restrictions imposées aux ressortissants roumains et bulgares sur le marché de l’emploi communautaire ont été levées dans tous les Etats membres, dont les plus industrialisés. « La levée de ces restrictions est une composante vitale pour l’intégration européenne », a par ailleurs souligné le chef de la diplomatie allemande, Frank Walter Steinmeyer. Lors d’un entretien au journal Suddeutsche Zeitung, il a précisé que la migration de la main d’œuvre avait largement profité à l’Allemagne, qui en avait « sûrement bénéficié davantage » que d’autres pays de l’UE, a encore dit le ministre allemand des Affaires étrangères.



    Dette – Cette année, la Roumanie doit rembourser environ un milliard 172 millions d’euros du prêt contracté en 2009 auprès du FMI, de l’UE et de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, apprend-on de source gouvernementale. Le montant total de ce paquet financier se chiffre à près de 20 milliards d’euros, dont la Roumanie n’a utilisé que sept tranches. Sur la demande des autorités de Bucarest, la huitième tranche, la dernière, a changé de statut, étant considérée comme un filet de sauvetage et n’a plus été versée, tandis que le contexte macroéconomique s’est amélioré.



    Elections — En 2014, les Roumains seront appelés aux urnes pour deux scrutins, à savoir les élections européennes et présidentielles nationales. C’est en mai prochain qu’ils devront désigner les 32 eurodéputés qui doivent les représenter au Parlement communautaire. Vers la fin de l’année ils devront aussi élire le Président de la République. Deux candidats ont déjà annoncé leur participation à cette course — le leader libéral Crin Antonescu, représentant l’Union sociale-libérale, au pouvoir, et Catalin Predoiu, ex-ministre de la Justice et premier vice-président du Parti démocrate-libéral, d’opposition. Ils sont en lice pour un mandat de cinq ans à la tête de l’Etat, aux termes de la Constitution.



    Santé — Quelque 300 transplantations rénales, 120 hépatiques et une greffe cardiaque ont été réalisées en Roumanie en 2013, selon les données publiées par l’Agence nationale des transplantations et le ministère de la Santé. Ce dernier a d’ailleurs autorisé une cinquantaine d’établissements hospitaliers, sur l’ensemble du territoire roumain, pour le prélèvement et les greffes d’organes, de tissus ou de cellules. Selon les autorités de la Santé publique roumaine, les programmes nationaux de transplantation, de cancer et du diabète sont des priorités nationales pour 2014, de sorte qu’ils deviennent des modèles de bonnes pratiques pour les autres branches du secteur.



    Concerts — L’année artistique roumaine 2014 sonne bien, côté concerts à prévoir. Marc Anthony et Peter Gabriel se rendent cette année pour la première fois en Roumanie. S’y joindront des groupes ou des stars qui se sont déjà produits sur les scènes locales, tels Deep Purple, Cyndi Lauper, Al Bano, Mireille Mathieu ou Richard Clayderman. La saison des concerts, qui alimente d’ailleurs toute une infrastructure touristique, s’ouvrira le 16 janvier.

  • L’invasion est reportée

    L’invasion est reportée

    L’invasion tellement crainte par certains en Europe occidentale n’a pas eu lieu, du moins pas en ce début d’année. Les derniers Etats à avoir restreint la présence des travailleurs roumains et bulgares sur leurs marchés de l’emploi étaient l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas et le Royaume Uni. Les Britanniques ont été les plus inquiets, les médias et les politiciens d’Outre-Manche ayant réussi à créer et entretenir une véritable angoisse autour de la vague d’immigrants que la nouvelle année allait faire déferler sur leurs îles pour profiter de la généreuse protection sociale de Londres.



    Le premier jour de cette nouvelle année 2014, plusieurs journalistes proches de la droite politique se sont rendus à l’aéroport de Luton, où se posent les avions low-cost d’Europe de l’est, pour guetter l’arrivée de millions de chômeurs roumains ; à leur grande surprise, seules quelques personnes sont descendues de l’appareil en provenance de Bucarest, des gens qui reprenaient le travail après les vacances de fin d’année.



    L’ambassadeur de Roumanie en Grande Bretagne, Ion Jinga, a comparé les journalistes en question aux personnages tragi-comiques imaginés par Samuel Beckett dans son chef-d’œuvre « En attendant Godot », écrit le journal The Guardian. A Bucarest, le Ministère des affaires étrangères a rejeté les allégations des médias britanniques, la porte-parole du ministère, Brânduşa Predescu, déclarant que le Royaume Uni n’est et ne sera jamais une destination privilégiée des Roumains. Elle parle aussi d’une campagne ouverte contre les Roumains et les Bulgares, certains articles de presse frôlant le racisme.



    La libre circulation des personnes est un principe fondamental de l’UE et un élément constitutif du marché unique, indique la diplomatie de Bucarest, qui partage la position de la Commission européenne, exprimée par le commissaire à l’emploi, Laszlo Andor. La libre circulation des travailleurs, citoyens des Etats communautaires, a des effets positifs sur le marché unique et renforce l’intégration européenne, a déclaré le haut fonctionnaire européen. Il s’est dit persuadé que la facilitation de cette mobilité pourrait contribuer à la baisse du chômage et à la réduction des écarts entre les différents membres de l’UE.



    De l’avis de l’ambassadeur roumain à Paris, Bodgan Mazuru, l’ouverture complète du marché européen de l’emploi aux ressortissants roumains et bulgares aurait aussi l’avantage du transfert d’intelligence et de professionnalisme. Dans une interview à la chaîne française BFM TV, il a évoqué le grand nombre de médecins et d’infirmiers roumains qui travaillent déjà en France. De l’avis de l’ambassadeur roumain, il n’y aura pas de vague de travailleurs roumains immigrés, puisque tous ceux qui l’ont souhaité, y ont déjà un emploi. (trad. : Ileana Taroi)

  • 31.12.2013

    31.12.2013

    Nouvel An – En Roumanie, le réveillon du Nouvel an sera fêté notamment dans la rue. Les municipalités de Bucarest et des principales villes du pays ont prévu de grands rassemblements publics — concerts, spectacles de coutumes et traditions ou encore des feux d’artifices. Et justement, devant le Palais du Parlement, dans la capitale, le passage à 2014 sera marqué par un spectacle pyrotechnique, durant lequel 20 tonnes de matériels seront utilisées. Les organisateurs comptent également décrocher le record de la plus grande photo de groupe, une quarantaine de milliers de personnes étant attendues à la fête devant le Palais du Parlement.



    Emploi — A compter du premier janvier 2014, toutes les restrictions imposées aux Roumains et aux Bulgares sur le marché communautaire de l’emploi sont levées. Jusqu’au 31 décembre, neuf pays communautaires imposaient toujours ces restrictions aux ressortissants des deux pays — il s’agissait de l’Allemagne, de l’Autriche, de l’Espagne, de la France, de l’Irlande, du Luxembourg, de Malte, des Pays-Bas et du Royaume Uni. A l’approche de cette échéance, les responsables communautaires ont multiplié leurs mises en garde, soulignant que la libre circulation de la main d’œuvre est un droit fondamental des citoyens européens. Une campagne particulièrement virulente en ce sens s’est déroulée au Royaume Uni, par exemple. Elle prônait une déferlante de ressortissants bulgares et roumains en quête de travail, mais surtout de prestations sociales. Ces craintes sont exagérées ont répété dernièrement nombre de personnalités européennes.



    Corruption – Dinel Staicu, ex-président de la Société d’investissements financiers Oltenia, du sud de la Roumanie, a été condamné à 11 ans de prison, dans une affaire de fraude dans laquelle le distributeur de gaz Transgaz Medias avait été préjudicié de 11 millions d’euros. La décision n’est pas définitive et Dinel Staicu peut l’attaquer en appel au Tribunal de Bucarest. L’homme était accusé d’abus de fonction en forme qualifiée et association de malfaiteurs. 8 autres inculpés dans ce dossier ont reçu des peines de prison ferme allant de 5 à 7 ans. Tous les inculpés doivent dédommager Transgaz de l’équivalent de 6 millions d’euros.



    Education – L’arrêté gouvernemental modifiant la loi roumaine de l’éducation est entré lundi en vigueur. Aux termes du document, les jeunes Roumains suivront 11 ans d’enseignement obligatoire et non plus 10, comme à présent. Dans le même temps, l’admission à l’Université devrait désormais tenir compte seulement des résultats des épreuves du baccalauréat, qui ne seront plus cumulés avec les notes décrochées au lycée. En 2013, les taux de réussite aux deux sessions du baccalauréat ont été de 55% et respectivement 20%.

  • Restrictions levées, restrictions maintenues pour les Roumains

    Restrictions levées, restrictions maintenues pour les Roumains

    2013 a été la dernière année où certains Etats membres de l’UE ont pu maintenir les restrictions temporaires sur leurs marchés de l’emploi visant les ressortissants roumains et bulgares. Dès le 1er janvier 2014, ces restrictions seront entièrement levées, sept ans après l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’Europe communautaire. Jusqu’au 31 décembre 2013, l’accès des Roumains et des Bulgares a été limité sur le marché de l’emploi de neuf Etats, à savoir l’Autriche, l’Allemagne, les Pays – Bas, le Luxembourg, Malte, la France, le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Espagne.



    Dans le nouveau contexte, certains Occidentaux redoutent une déferlante de travailleurs de Roumanie et de Bulgarie. Serait-elle justifiée une telle angoisse ? Personne ne saurait y répondre en toute honnêteté, précise le quotidien roumain România liberă. Le plus grand souci, soulignent les journalistes, est lié au sois-disant tourisme social — cette pratique qui consiste à se faire enregistrer comme bénéficiaire des aides sociales dans des pays où ces dernières sont très conséquentes.



    C’est le cas par exemple de l’Allemagne ou du Royaume-Uni, où le montant de ces aides dépasse de beaucoup les revenus moyens que l’on touche en Roumanie. Le journal Romania libera évoque les histoires révoltantes publiées dans certains tabloïdes où l’on pointe du doigt des immigrants roumains, issus de la communauté rom dans la plupart des cas, qui profitent des systèmes sociaux des pays européens, mais le nombre de ces profiteurs est relativement réduit. D’ailleurs, le premier ministre David Cameron a récemment annoncé une série de mesures censées empêcher que l’on abuse du système de protection sociale britannique.



    Ainsi, à compter du 1er janvier 2014, les demandeurs d’emploi issus de l’UE ne pourront plus prétendre à l’allocation chômage pendant les trois premiers mois de leur séjour au Royaume-Uni. Il est plus probable que les citoyens britanniques eux-mêmes se retrouvent dans la situation de vivre des aides sociales, estime le quotidien britannique The Telegraph. Celui-ci plaide en faveur de la libre circulation de la main d’œuvre à l’intérieur de l’UE, qui serait tout à fait bénéfique tant pour le Royaume-Uni que pour l’Europe, car ce serait valoriser efficacement les ressources humaines.



    La radio allemande Deutsche Welle admet elle aussi que depuis un certain temps l’Allemagne, confrontée à une pénurie de main d’œuvre qualifiée, tire profit de la présence des médecins, des ingénieurs ou des techniciens roumains et bulgares. A son tour, le journal Le Monde juge peu probable un afflux massif d’immigrants provenant d’Europe de l’est vers la France ou d’autres pays de l’UE, à partir du 1er janvier prochain. La publication française cite des spécialistes selon lesquels deux millions de Roumains sont partis vers l’Europe du sud, notamment en Espagne et en Italie et peu d’entre eux seraient enclins à abandonner leur premier pays d’accueil. (trad. : Mariana Tudose)

  • 19.12.2013 (mise à jour)

    19.12.2013 (mise à jour)

    Sommet — Le président roumain, Traian Băsescu, participe, à Bruxelles, au sommet des dirigeants européens, réunis pour le conseil européen d’hiver. Les travaux sont consacrés principalement à l’Union économique et monétaire. Les dirigeants européens se rencontrent au lendemain dun accord historique de leurs ministres des Finances sur ce dossier. Laccord trouvé mercredi prévoit la création dun mécanisme unique de résolution, chargé dorganiser, si nécessaire, une faillite ordonnée des banques défaillantes de la zone euro. Cela empêcherait le déclenchement de crises financière similaires à celles d’ Espagne, Irlande et Chypre. Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE doivent se pencher également sur la politique de défense et de sécurité commune, alors que le Royaume Uni et l’Allemagne font des pressions pour limiter les projets visant à consolider la coopération militaire au niveau de l’UE.



    Immigration — Les autorités roumaines ont pris note des restrictions annoncées par le premier ministre britannique, David Cameron, aux droits des immigrés en matière daide au logement, dindemnités chômage et daccès au système de soins de santé. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest précise que la décision de Londres est examinée également par la Commission européenne, qui a les compétences et l’obligation de se prononcer là-dessus, en tant que gardien des Traités et de toute action qui pourrait contrevenir au droit communautaire. Selon les mesures annoncées, les citoyens de l’UE arrivés sur le territoire du Royaume Uni en quête d’un emploi ne recevront pas d’indemnité chômage pendant les 3 premiers mois de leur séjour. Cette décision, qui devrait être appliquée également aux citoyens britanniques, entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Et c’est à partir de la même date que doivent être levées les restrictions imposées aux ressortissants roumains sur le marché britannique de l’emploi.



    Coopération — Le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, fera lundi une visite à Bucarest, où il doit rencontrer son homologue roumain, Victor Ponta. Les deux responsables ont convenu de cette visite lors d’une conversation téléphonique. Le chef du cabinet de Bucarest a annoncé l’octroi, par le gouvernement roumain, de 20 millions d’euros destinés au développement des écoles maternelles en République de Moldova — un geste de solidarité et d’aide à ce pays roumanophone voisin de la Roumanie.



    Révolution — Des descendants des héros de la révolution roumaine de décembre ’89 à Timişoara ont entamé une marche vers Bucarest pour déposer, vendredi, des couronnes de fleurs, Place de l’Université — haut lieu de la lutte anticommuniste. Il y a 24 ans, des dizaines de milliers de personnes sont descendues, le 19 décembre, dans les rues de la ville de Timişoara, dans le sud-ouest du pays, le début d’une révolte anticommuniste sans précédent. Le lendemain, Timişoara était proclamée première ville roumaine affranchie du communisme. La révolution roumaine allait culminer, quelques jours plus tard, avec la chute du régime de Ceauşescu.



    Justice – Le verdict dans le dossier Zambaccian sera rendu le 6 janvier. L’annonce a été faite ce jeudi par les magistrats de la Haute Cour de Justice et de Cassation de Bucarest, après le dernier délai du pourvoi à l’encontre des condamnations avec sursis de l’ancien premier ministre roumain Adrian Năstase et de son épouse. Dans l’affaire mentionnée, Adrian Năstase, ancien chef social-démocrate du cabinet de Bucarest entre 2000 et 2004, est accusé de chantage. Au printemps dernier, il avait été mis en liberté conditionnelle, après avoir purgé 9 mois de la peine de 2 ans de prison ferme à laquelle il avait été condamné pour corruption, dans un autre dossier.



    Autoroute – La Compagnie nationale dAutoroutes et Routes nationales de Roumanie a sélectionné le consortium formé par le groupe français Vinci, l’Autrichien Strabag et le Grec Aktor pour la construction du tronçon d’autoroute Comarnic — Braşov (au centre du pays). Le coût de l’autoroute longue de 58 kilomètres est estimé à 1,3 milliards d’euros. Les travaux devraient commencer en avril 2014 et s’achever en 2016 ou 2017. La Banque européenne d’investissement, la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement et la Banque Mondiale se sont dites intéressées pour participer au financement de ce projet. Toujours jeudi, on a inauguré une soixantaine de kilomètres de l’autoroute Sibiu-Orastie (au centre).


  • 19.12.2013

    19.12.2013

    Sommet — Le président roumain, Traian Băsescu, participe, à Bruxelles, au sommet des dirigeants européens, réunis pour le conseil européen d’hiver. Les travaux sont consacrés principalement à l’Union économique et monétaire. Les dirigeants européens se rencontrent au lendemain dun accord historique de leurs ministres des Finances sur ce dossier. Laccord trouvé mercredi prévoit la création dun mécanisme unique de résolution, chargé dorganiser, si nécessaire, une faillite ordonnée des banques défaillantes de la zone euro. Cela empêcherait le déclenchement de crises financière similaires à celles d’ Espagne, Irlande et Chypres.


    Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE doivent se pencher également sur la politique de défense et de sécurité commune, alors que le Royaume Uni et l’Allemagne font des pressions pour limiter les projets visant à consolider la coopération militaire au niveau de l’UE.



    Immigration — Les autorités roumaines ont pris note des restrictions annoncées par le premier ministre britannique, David Cameron, aux droits des immigrés en matière daide au logement, dindemnités chômage et daccès au système de soins de santé. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest précise que la décision de Londres est examinée également par la Commission européenne, qui a les compétences et l’obligation de se prononcer là-dessus, en tant que gardien des Traités et de toute action qui pourrait contrevenir au droit communautaire. Selon les mesures annoncées, les citoyens de l’UE arrivés sur le territoire du Royaume Uni en quête d’un emploi ne recevront pas d’indemnité chômage pendant les 3 premiers mois de leur séjour. Cette décision, qui devrait être appliquée également aux citoyens britanniques, entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Et c’est à partir de la même date que doivent être levées les restrictions imposées aux ressortissants roumains sur le marché britannique de l’emploi.



    Coopération — Le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, fera lundi une visite à Bucarest, où il doit rencontrer son homologue roumain, Victor Ponta. Les deux responsables ont convenu de cette visite lors d’une conversation téléphonique. Le chef du cabinet de Bucarest a annoncé l’octroi, par le gouvernement roumain, de 20 millions d’euros destinés au développement des écoles maternelles en République de Moldova — un geste de solidarité et d’aide à ce pays roumanophone voisin de la Roumanie.



    Révolution — Des descendants des héros de la révolution roumaine de décembre ’89 à Timişoara ont entamé une marche vers Bucarest pour déposer, vendredi, des couronnes de fleurs, Place de l’Université — haut lieu de la lutte anticommuniste. Il y a 24 ans, des dizaines de milliers de personnes sont descendues, le 19 décembre, dans les rues de la ville de Timişoara, dans le sud-ouest du pays, le début d’une révolte anticommuniste sans précédent. Le lendemain, Timişoara était proclamée première ville roumaine affranchie du communisme. La révolution roumaine allait culminer, quelques jours plus tard, avec la chute du régime de Ceauşescu.



    Justice — La Haute Cour de cassation et de justice juge aujourd’hui à Bucarest le dernier délai du pourvoi dans un dossier où l’ancien premier ministre social-démocrate des années 2000-2004, Adrian Năstase, est accusé de chantage. La décision sera définitive et s’il n’est pas acquitté, l’ancien premier ministre risque de retourner en prison. Antérieurement, les époux Năstase ont été condamnés pour chantage à 3 ans de prison avec sursis et acquittés dans un dossier de corruption. Au printemps 2013, Adrian Năstase a été mis en liberté conditionnelle, après avoir purgé 9 mois de la peine de 2 ans de prison ferme à laquelle il avait été condamné dans un dossier de corruption. L’affaire était liée à une collecte de fonds pour sa campagne électorale de 2004, lorsqu’il avait candidaté à la présidence de la République de la part du Parti Social Démocrate (PSD).

  • 13.12.2013 (mise à jour)

    13.12.2013 (mise à jour)

    Code – Au Ministère de la Justice de Bucarest des discussions ont eu lieu vendredi entre les membres de la Commission juridique et des experts du Ministère sur les modifications opérées mardi au Code Pénal critiquées pour offrir aux élus une super-immunité. Ces discussions continueront la semaine prochaine. La réunion de vendredi a été convoquée après les précisions des leaders de l’Union Social Libérale Crin Antonescu, président du Sénat et Victor Ponta, premier ministre, que les modifications au texte du Code Pénal sont interprétables et doivent être discutées avec les institutions qui ont des attributions en la matière. La Présidence, la Direction Nationale Anti-Corruption, le Conseil Supérieur de la Magistrature et les représentances diplomatiques de certains Etats occidentaux ont critiqué durement les modifications opérées au Code Pénal. La Haute Cour de Cassation et de Justice et le Parti Démocrate Libéral d’opposition ont saisi la Cour Constitutionnelle à ce sujet.



    UE – Angela Filote, ex-porte-parole du Commissaire à l’élargissement Stefan Füle va occuper la fonction de Chef de la Représentance de la Commission Européenne en Roumanie depuis le 1-er janvier 2014 — annonce un communiqué de l’institution. Celle-ci va remplacer Niculae Idu dont le mandat arrive à terme à la fin de l’année. Ayant plus de 20 ans d’expérience en matière de management de la communication Filote a travaillé en Roumanie, en Turquie et en Egypte et, à partir de 2010, au siège de la Commission Européenne de Bruxelles. Depuis 2011 Filote travaille dans le cadre de la Direction Générale à l’Agriculture et Développement Rural où elle est chargée principalement de la diffusion des informations portant sur la Politique Agricole Commune.



    Emploi – Le nombre d’autorisations de travail émises en Roumanie pour les travailleurs étrangers a baissé de plus de 8,3 fois de 2009 à 2013 — relèvent les statistiques rendues publiques vendredi par l’Inspection Générale des Immigrations (IGI) selon laquelle ce chiffre a baisse des quelques 15 milliers en 2009 lorsque l’économie roumaine avait une progression sans précédent à environ 1800 le 1-er novembre 2013. Ces deux dernières années les plus nombreux ouvriers étrangers venaient de Chine, de Turquie, des Philippines et du Vietnam. Pour 2013, la Gouvernement a fixé un chiffre de 5500 autorisations de travail pour les engagés étrangers.


    (trad.: Costin Grigore)

  • 09.12.2013 (mise à jour)

    09.12.2013 (mise à jour)

    Budget — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a déclaré lundi avoir promulgué le budget de la sécurité sociale d’Etat pour 2014. Le Parlement avait adopté, mercredi dernier, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale d’Etat pour 2014, en présence du premier ministre Victor Ponta et des ministres de son cabinet. Le chef de l’Etat a précisé à maintes reprises qu’il rejetterait le budget de l’Etat s’il contient la hausse de l’accise sur le carburant. En réplique, le premier ministre a fait un pas en arrière, annonçant un ajournement de trois mois pour la mise en application de l’augmentation de l’accise sur le gazole.



    Emploi — Les ministres du Travail des Etats de l’UE ont réitéré, lundi, lors d’un conseil, que la libre circulation totale des travailleurs des Etats membres, à partir du1er janvier 2014, n’est pas mise en question, vu que c’est un droit fondamental et que personne n’a le droit de le restreindre. Une déclaration en ce sens a été faite par la ministre roumaine de l’Emploi, Mariana Câmpeanu, à la réunion du conseil de Bruxelles, qualifiée comme très importante pour la Roumanie et où des thèmes liés à la libre circulation des personnes et des travailleurs ont été discutés. Se rapportant à la lettre des quatre chefs des diplomaties de République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie au Conseil JAI, où les arguments britanniques visant à restreindre la liberté de circulation sont rejetés, Mariana Câmpeanu a fait valoir que le rapport de la Commission avait été très clair et direct, mentionnant qu’il n’y avait pas de donnés censées confirmer des abus à large échelle.



    Coopération – Le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, a rencontré, lundi, Maïa Pandjikidze, ministre géorgienne des Affaires étrangères, qui fait une visite officielle en Roumanie. A l’agenda — l’état des relations bilatérales dans le contexte de l’avancée du processus d’association politique et économique de la Géorgie à l’UE, après avoir paraphé l’Accord d’association et l’Accord de libre échange, lors du sommet du Partenariat oriental de Vilnius. Crin Antonescu a réitéré le soutien ferme de la Roumanie aux aspirations européennes et euro-atlantiques de la Géorgie et a souligné l’importance de l’élargissement de l’Union, dans le cadre du Partenariat oriental, afin d’assurer la stabilité et la sécurité dans la région.



    Enquête – La direction du Parlement de Bucarest a décidé ce lundi de créer la commission chargée de vérifier la régularité du crédit d’un million d’euros obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit a été contracté auprès de CEC Bank, détenue par l’Etat. Cette décision sera soumise, mardi, au vote du plénum réuni. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de CEC Bank, Radu Ghetea, soit reconduit à ses fonctions. L’Union des notaires de Roumanie a déjà décidé que le contrat de vente-achat et celui d’hypothèque exigé par CEC Bank respectaient la loi. En parallèle, l’activité de la direction de CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Santé — Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolăescu, participe, lundi et mardi, à la réunion des ministres de la Santé de Bruxelles, où il présente la position de la Roumanie dans 3 projets importants. Les projets visent la réglementation des produits de tabac, des mesures pour améliorer les dispositifs médicaux sur le marché européen, la durabilité, l’accessibilité et le rapport coût-bénéfices des services médicaux. La position de la Roumanie est établie de concert avec le ministère des Affaires étrangères, a précisé le ministre roumain dans une conférence de presse à Bucarest.