Tag: emploi

  • 29.04.2015 (mise à jour)

    29.04.2015 (mise à jour)

    Porte-conteneurs — 4 marins roumains se trouvent à bord du navire marchand danois arraisonné mardi par la marine iranienne à cause des dettes impayées par la compagnie, a fait savoir le ministère roumain des Affaires Etrangères. La même source cite l’armateur du navire, selon lequel tous les membres de l’équipage, y compris les ressortissants roumains, sont en sécurité et poursuivront leur voyage, le plus probablement sur le même porte — conteneurs, une fois le problème résolu. Selon la télévision publique iranienne, des marins originaires de Bulgarie, du Myanmar, de Roumanie et du Royaume Uni composent l’équipage de 24 personnes du navire, sous les ordres d’un capitaine bulgare.



    Coopération — Le président ukrainien Pétro Porochenko a signé mercredi une loi portant sur la ratification de l’Accord entre l’Ukraine et la Roumanie, lit-on dans la publication en ligne “Evropieska Pravda”. Kiev et Bucarest ont convenu de développer leur coopération militaire dans le but de renforcer la confiance réciproque et la sécurité dans les zones avoisinant la frontière entre les deux pays. De même, selon l’accord, «la partie ukrainienne s’engage à ne pas détenir et ne pas déployer d’armes offensives sur le territoire de l’Ile des Serpents ».



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé mercredi du placement en détention provisoire par contumace pour 30 jours de l’ancien député Marko Attila, accusé dans un dossier de corruption. A l’époque où les faits visés ont été commis, celui-ci était secrétaire d’Etat dans le cadre du gouvernement de Bucarest. La décision n’est pourtant pas définitive. Selon plusieurs sources, l’ancien député se trouve depuis un certain temps déjà en Hongrie voisine. Par ailleurs, le député Ioan Ochi, qui fait l’objet d’un autre dossier de corruption a gardé son immunité vu que la demande des procureurs d’approuver son arrestation et sa mise en détention provisoire n’a pas réuni mercredi le nombre de votes nécessaire pour être adoptée par le plénum de la Chambre des Députés.



    Fonds européens — Selon la commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu, l’utilisation des fonds européens alloués pour la période 2007 — 2013 reste un défi majeur pour la Roumanie. La Commission européenne apprécie les progrès enregistrés par la Roumanie à ce chapitre, le sujet ayant été abordé entre autres lors d’une réunion, mardi, à Strasbourg, entre le président de la Comission Jean-Claude Juncker et le premier ministre roumain Victor Ponta. Dans un communiqué, la commissaire Corina Cretu encourage la Roumanie à adopter et à mettre en œuvre l’Initiative pour les PME, qui ne nécessite pas de co-financement au niveau national et qui a un grand potentiel de stimuler l’entrepreuneuriat et de créer des emplois.



    Jeunes — Le Parlement européen a approuvé mercredi un financement d’un milliard d’euros pour cette année dans le but d’aider les jeunes européens à trouver un emploi. Les bénéficiaires sont 20 Etats membres ayant des régions où le chômage dépasse les 25% du total des jeunes. La Roumanie est un de ces pays. Selon un communiqué du Parlement Européen, le nombre des jeunes âgés de 15 à 25 ans qui n’ont pas d’emploi et qui ne font pas partie d’un programme d’éducation ou de formation professionnelle augmente de manière alarmante, notamment dans les Etats membres ayant des difficultés à co-financer les fonds européens pour dérouler différents projets.



    Parquet — Le Parlement Européen a adopté mercredi le rapport de la parlementaire roumaine Monica Macovei portant sur la création d’un Parquet Européen. Selon un communiqué de presse du PE, la résolution reçu 487 votes pour, 165 contre et 33 abstentions. Selon les députés européens, le rôle du Parquet Européen sera de lutter contre les fraudes du budget communautaire et de récupérer l’argent des contribuables. Il doit être complètement indépendant et responsable d’un point de vue diplomatique, précise encore le communiqué.



    Visite — Le ministre chargé des relations avec les Roumains de l’étrangers, Angel Tâlvar, se rendra du 30 avril au 3 mai en Israël. Une visite officielle censée mettre en lumière le fait que Bucarest accorde un intérêt prioritaire au Moyen Orient en général et à l’Etat d’Israël en particulier, fait savoir un communiqué du ministère roumain des AE. A l’agenda de la visite figurent des sujets liés à la communauté des Israéliens provenant de Roumanie, qui reste attachée aux valeurs culturelles de leur pays d’origine étant un véritable vecteur du renforcement de l’identité roumaine, lit-on dans le communiqué.



    Récital — Radio Roumanie organisera un récital marquant l’inauguration des événements prévus à l’occasion des réunions de l’Union européenne de radio-télévision qui auront lieu du 29 avril au 3 mai à New York. L’occasion pour les représentants des radios publiques européennes et américaines de se réunir lors de séminaires, débats, concerts et visites de travail, le tout dans le but de diffuser des productions musicales et échanger des programmes musicaux. Le récital du pianiste roumain Matei Vargă aura lieu le 30 avril au Concert Space de Manhattan.



    Météo — La pluie s’arrêtera et les températures augmenteront légèrement dans les 24 prochaines heures notamment dans l’ouest, le nord et le centre de la Roumanie. Le ciel sera toujours couvert et il pleuvra dans les montagnes de Transylvanie et sur les collines du sud du pays. Les températures maximales, toujours en dessous de la normale saisonnière, iront de 14 à 21 degrés.

  • Programmes d’insertion professionnelle des jeunes roumains

    Programmes d’insertion professionnelle des jeunes roumains

    20% des jeunes Européenseux ont pas demploi, à ce jour. Et la situation est particulièrement difficile pour une catégorie bien spécifique, les NEET – “Not in Education, Employment or Training” – à savoir “des adolescents introvertis qui ne sont pas insérés dans le système éducatif, mais aussi des adultes sans emploi ou formation, coupés de toute vie sociale et renfermés sur eux-mêmes”, selon la définition officielle dorigine, cest-à-dire une tranche dâge de 16 à 24 ans.



    Ce sont bien eux que cible le programme “Garantie pour la jeunesse“, lancé par lUE en 2013, non seulement pour lutter contre le chômage des jeunes, mais également pour sassurer que les moins de 25 ans auront une offre demploi de qualité, 4 mois après la fin des études ou la perte de lemploi antérieur. Financée principalement par les gouvernements des Etats membres, “Garantie pour la jeunesse” sera également doté de 6 milliards deuros du budget communautaire, par le biais du Fonds social européen et de linitiative “Emplois pour les jeunes”.



    Mădălina Mihalache, chef du bureau du Parlement européen à Bucarest, précise: « LOrganisation internationale du travail estime que les coûts de mise en oeuvre du programme dans la zone euro se chiffreront à 21 milliards deuros par an. Cela peut paraître beaucoup, mais on doit comparer ce montant aux coûts associés aux allocations chômage et au manque dactivité des jeunes sans emploi. Vu que 7 millions et demi de jeunes Européens sont actuellement des chômeurs ou ne suivent ni un programme éducationnel ni une formation en ce sens, la Fondation européenne pour lamélioration des conditions de vie et de travail estime que la perte économique engendrée par le chômage des jeunes se chiffre à plus de 150 milliards deuros par an. »



    Certes, cest aux Etats membres délaborer les plans nationaux de mise en oeuvre de ce programme. Il est cependant certain que la “Garantie pour la jeunesse” obligera les employeurs, les formateurs, les autorités et les chômeurs à travailler ensemble pour trouver les meilleures solutions.



    Quelle est la situation en Roumanie? Bien que le taux général du chômage soit en dessous de la moyenne européenne, celui du chômage des jeunes a grimpé à 23%, soit 3% de plus que la moyenne communautaire.



    Mihai Dragos, président du Conseil de la Jeunesse de Roumanie, explique que “Garantie pour la jeunesse” est déjà à lœuvre dans le pays, grâce à un projet pilote: « Le plan de mise en oeuvre a été adopté en 2013 et concerne seulement les années 2014 et 2015. On devra, bien sûr, examiner la manière dont ce projet est mis en œuvre ainsi que la manière dont les ONGs des jeunes ont été cooptées dans ce processus. La Garantie comporte trois piliers en Roumanie – la loi du chômage et la motivation de la main dœuvre, la législation de l’apprentissage et la loi des stages dadaptation pour les diplômés des universités. Selon les statistiques officielles, plus de 150 mille jeunes Roumains ont bénéficié de mesures actives en matière dassurance chômage et la motivation de la main dœuvre, en 2014. Pour ce qui est des deux autres piliers, il ny a pas encore daction effective. Il ny a pas eu de bénéficiaire de la loi des stages dadaptation, tandis que 141 personnes seulement ont profité de la loi de l’apprentissage, soit un nombre extrêmement réduit en rapport avec la population totale de la Roumanie. »



    Il y a même des députés européens encore plus critiques à l’égard de la manière dont la Roumanie a jusqu’ici mis en place le programme “Garantie pour la jeunesse”. Siegfried Mureşan (du parti Populaire Européen), vice-président de la Commission des budgets : « L’UE alloue des fonds importants à la baisse du chômage chez les jeunes, dont 6 milliards d’euros rien que pour la période 2014-2015. Sur ce montant, plusieurs centaines de millions d’euros sont destinées aux jeunes de Roumanie. Il ne reste qu’à mettre en œuvre des projets permettant d’attirer cet argent. Combien d’euros sont-ils parvenus jusqu’ici à ces jeunes ? Pas un seul. Bien que le gouvernement roumain dispose de ces fonds dès le 1er janvier 2014, il n’a réussi à en attirer aucun euro jusqu’en mars 2015, faute de projets viables à mettre sur pied. »



    Comme le projet pilote de mise en place du programme “Garantie pour la jeunesse” a expiré le mois dernier, le cabinet de Bucarest a également lancé le plan d’application de ce schéma au cours de la prochaine période. Le lancement a eu lieu à l’occasion de la visite à Bucarest du vice président de la Commission européenne chargé de l’euro et du dialogue social, Valdis Dombrovskis.



    “Les fonds octroyés à la Roumanie par la Commission Européenne d’ici 2018 s’élèvent à 470 millions”, a déclaré la ministre roumaine de l’emploi, Rovana Plumb : « Les employeurs qui embauchent des jeunes recevront une subvention de 200 euros et de 500 lei par mois pour chaque employé une année durant. Les employeurs sont tenus de maintenir ces emplois au moins 18 mois, au bout desquels, le patron qui maintient le poste sera exempt des contributions à l’assurance chômage pendant 24 mois. »



    Le programme pour la mise en place en Roumanie du projet “Garantie pour la jeunesse” comporte 3 étapes : conseil, enregistrement et embauche. Des fonds sont alloués pour chaque étape : financement des stages, primes de mobilité et d’installation, bourses accordées aux employeurs, financement des startups. Pour les stages d’apprentissage, les patrons recevront des subventions de 250 euros et 300 lei sur une période de 1 à 3 ans, alors que pour les stages de spécialisation ils bénéficieront de 300 euros et de 750 lei par mois. (Trad. Andrei Popov, Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • 08.04.2015 (mise à jour)

    08.04.2015 (mise à jour)

    Saisine — La Cour Constitutionnelle de la Roumanie a admis ce mercredi la saisine déposée par le chef du Conseil supérieur de la magistrature. Elle a constaté l’existence d’un conflit de nature constitutionnelle entre le Ministère public – le Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice et le Sénat roumain. Ce conflit a été déclenché par le refus du Sénat de rédiger et de publier la décision attestant le résultat du vote exprimé en séance plénière le 25 mars au sujet de la sollicitation du Parquet national anti corruption d’arrestation de Dan Şova, accusé de complicité d’abus de fonction. Le Sénat est tenu de communiquer sa décision aux autorités publiques compétentes et de la publier dans le Journal Officiel. Précisons que le Sénat avait rejeté la demande d’arrestation du social-démocrate Dan Şova Şova, en raison du manque de quorum. Dans ces conditions, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, le Conseil supérieur de la magistrature et le Parti national libéral, d’opposition, ont déposé des saisines.



    Emploi – Plus de 400.000 jeunes roumains seront conseillés et se verront offrir des subventions censées les aider à trouver et à garder le plus longtemps possible un emploi décemment rémunéré. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre roumain à l’occasion du lancement du programme européen « Garantie pour la jeunesse », un projet financé par des fonds européens, qui se propose de réduire le chômage parmi les jeunes. La Commission européenne a débloqué 470 millions d’euros pour financer cette initiative, a précisé le premier ministre roumain, Victor Ponta. L’inauguration du projet a eu lieu en présence du vice président de la Commission européenne en charge de l’euro et du dialogue social, Valdis Dombrovskis, en visite d’un jour en Roumanie. Antérieurement, le responsable européen a eu une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Leurs pourparlers ont porté sur la coopération de la Roumanie avec la Commission Juncker et les priorités économiques et sociales au sein de l’UE, considérées y compris sous l’angle des objectifs fixés dans la Stratégie 2020 et du déroulement du Semestre européen.



    Enlèvement — Les armées française et américaine appuient les troupes du Burkina Faso à mener des opérations de recherche du citoyen roumain enlevé samedi, selon le ministre de la Sécurité intérieure de Ouagadougou, cité par l’AFP. Les armées sont dotées de dispositifs de haute surveillance censées élargir les opérations de recherche. Le ministre a également précisé se trouver en contact permanent avec les autorités maliennes et nigériennes pour retrouver le Roumain, embauché comme agent de sécurité dans une exploitation de manganèse, au nord-est du Burkina Faso, près de la frontière malienne.



    Capture – 70 kilos de cocaïne noire ont été saisis par les autorités roumaines à Timisoara, dans l’ouest du pays. Les drogues, camouflées dans des objets de mobilier, provenaient de l’Equateur et avaient l’Espagne pour destination finale. Quatre suspects ont été retenus par les procureurs anti-mafia. La cocaïne noire est une drogue sans odeur, rendant très difficile sa détection.



    Moldova — Inquiète du conflit en Ukraine voisine, la République de Moldova a besoin « aujourdhui plus que jamais » dune perspective claire dadhésion à lUnion européenne, a déclaré sa ministre des Affaires étrangères, Natalia Gherman, dans une interview à lAFP. A moins de deux mois du sommet du Partenariat oriental de Riga, Chisinau insiste pour que les « portes de lUE restent ouvertes » pour ceux des six partenaires (Ukraine, Moldavie, Bélarus, Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) qui rempliront les conditions dadhésion. Pour la République de Moldova, le pays le plus pauvre dEurope, coincé entre lUkraine et la Roumanie, une entrée dans lUE représenterait lantidote contre les velléités séparatistes de la république auto-proclamée de Transnistrie (bande de terre de 500.000 habitants russophones dans lest du pays) et de Gagaouzie (région du sud peuplée de russophones et de turcophones). Chisinau a signé en 2014 laccord dassociation à l’UE.

  • 08.04.2015

    08.04.2015

    Corruption — La Cour constitutionnelle de Roumanie examine ce mercredi les saisines déposées par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, le Conseil supérieur de la magistrature et le Parti national libéral suite à la décision du Sénat de rejeter la demande des procureurs anti-corruption d’arrestation de Dan Sova, accusé d’abus de fonction. Les contestataires signalent notamment un possible conflit juridique de nature constitutionnelle et institutionnelle entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir législatif. Le 25 mars, le Sénat a rejeté la demande d’arrestation de l’ancien ministre des Transports, Dan Sova.



    Emploi – Plus de 400.000 jeunes roumains seront conseillés et se verront offrir des subventions censées les aider à trouver et à garder le plus longtemps possible un emploi décemment rémunéré. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre roumain à l’occasion du lancement du programme européen « Garantie pour la jeunesse » par lequel Bruxelles se propose de réduire le chômage parmi les jeunes. La Commission européenne a débloqué 470 millions d’euros pour financer cette initiative, a ajouté Victor Ponta. L’inauguration du projet a eu lieu en présence du vice président de la Commission européenne en charge de l’euro et du dialogue social, Valdis Dombrovskis, en visite d’un jour en Roumanie. Antérieurement, le responsable européen a eu une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Leurs pourparlers ont porté sur la coopération de la Roumanie avec la Commission Juncker et les priorités économiques et sociales au sein de l’UE.



    Enlèvement — Les armées française et américaine appuient les troupes du Burkina Faso à mener des opérations de recherche du citoyen roumain enlevé samedi, selon le ministre de la Sécurité intérieure de Ouagadougou, cité par l’AFP. Les armées sont dotées de dispositifs de haute surveillance censées élargir les opérations de recherche. Le ministre a également précisé se trouver en contact permanent avec les autorités maliennes et nigériennes pour retrouver le Roumain, embauché comme agent de sécurité dans une exploitation de manganèse, au nord-est du Burkina Faso, près de la frontière malienne.



    Capture – 70 kilos de cocaïne noire ont été saisis par les autorités roumaines à Timisoara, dans l’ouest du pays. Les drogues, camouflées dans des objets de mobilier, provenaient de l’Equateur et avaient l’Espagne pour destination finale. Quatre suspects ont été retenus par les procureurs anti-mafia. La cocaïne noire est une drogue sans odeur, rendant très difficile sa détection.



    Moldova — Inquiète du conflit en Ukraine voisine, la République de Moldova a besoin « aujourdhui plus que jamais » dune perspective claire dadhésion à lUnion européenne, a déclaré sa ministre des Affaires étrangères, Natalia Gherman, dans une interview à lAFP. A moins de deux mois du sommet du Partenariat oriental de Riga, Chisinau insiste pour que les « portes de lUE restent ouvertes » pour ceux des six partenaires (Ukraine, Moldavie, Bélarus, Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) qui rempliront les conditions dadhésion. Pour la République de Moldova, le pays le plus pauvre dEurope, coincé entre lUkraine et la Roumanie, une entrée dans lUE représenterait lantidote contre les velléités séparatistes de la république auto-proclamée de Transnistrie (bande de terre de 500.000 habitants russophones dans lest du pays) et de Gagaouzie (région du sud peuplée de russophones et de turcophones). Chisinau a signé en 2014 laccord dassociation à l’UE.

  • A la une de la presse roumaine – 11.03.2015

    A la une de la presse roumaine – 11.03.2015

    A la une des la presse électronique de ce mercredi : la politique étrangère, notamment la visite en Pologne du président roumain Klaus Iohannis et une interview de l’ambassadeur letton à Bucarest ; l’audition du premier ministre Victor Ponta comme témoin dans l’affaire dite du Référendum de 2012 ; le marché roumain de l’emploi.


  • A la une de la presse roumaine – 02.03.2015

    A la une de la presse roumaine – 02.03.2015

    Ce lundi, dans la presse en ligne de Bucarest : présence des femmes sur le marché roumain de l’emploi, lancement d’un nouveau parti politique à Bucarest, portrait d’une Roumaine – pilote d’Airbus, taux de confiance de la population dans les personnalités nationales et locales.


  • L’UE stimule l’emploi des jeunes

    L’UE stimule l’emploi des jeunes

    La baisse du nombre d’emplois dans l’Union Européenne en général, conséquence directe de la crise économique, continue de provoquer des migraines aux jeunes du continent. En dépit du fait que, depuis de longues années, la lutte contre le chômage représente un thème récurent à l’agenda des grandes réunions européennes, celle-ci soulève des problèmes qui vont depuis les stratégies qui se sont avérées, en fin de compte, sans résultat, surtout au niveau communautaire, jusqu’aux fonds insuffisants alloués à travers les politiques nationales.



    A propos du chômage, entre conséquences et mesures pragmatiques ayant le rôle d’en réduire l’envergure, on a discuté également lors d’une conférence concernant l’emploi en Europe organisée à Milan par la présidence italienne du Conseil de l’UE. Présents à cette réunion, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande, le premier ministre espagnol Mariano Rajoi et celui du pays amphitryon Matteo Renzi. Ce dernier a rappelé que depuis 2008 à 2013, on a perdu en UE quelques 7,6 millions d’emplois, de sorte que le chômage est parvenu à une moyenne de quelques 12%, 5% davantage que la moyenne d’avant la crise.



    Les statistiques reflètent une réalité non pas seulement inquiétante mais carrément sombre — la preuve : les mesures proposées lors ce cette réunion dont l’allocation à l‘échelon européen de quelques 20 milliards d’euros et la simplification des procédures à travers lesquelles cet argent sera utilisé pour combattre le chômage qui est devenu dans un grand nombre de pays européens tels l’Espagne et la Grèce un véritable fléau social.



    La ministre roumaine roumaine du travail, Rovana Plumb, présente, elle aussi, à cette réunion y a parlé des mesures concrètes prises par le gouvernement de gauche de Bucarest contre le chômage qui, de toute façon, n’atteint pas en Roumanie des niveaux tragiques :


    « Premièrement, la hausse du salaire national minimum, l’exemption des taxes appliquées au profit re-investi et la baise de la contribution des employeurs aux assurances sociales à partir de novembre : autant de bénéfices quant aux emplois. » La ministre roumaine a précisé que quelques 190 milliers de jeunes de Roumanie ont bénéficié de mesures actives à travers le programme « Garanties pour les jeunes », un concept envisageant les jeunes de moins de 25 ans qui ont perdu leur emploi ou qui n’avaient pas réussi à trouver un emploi après leurs études à 4 ans depuis leur enregistrement aux agences de l’emploi et bénéficier d’une bonne offre d’emploi, de pouvoir continuer leurs études ou d’entamer un stage d’apprentissage.

  • A la Une de la presse roumaine 15.09.2014

    A la Une de la presse roumaine 15.09.2014

    Parmi les sujets traités dans la presse bucarestoise en ce lundi : la rentrée scolaire et ses problèmes, l’état de l’économie nationale, l’emploi des jeunes, le référendum écossais.


  • Mesures économiques et sociales

    Mesures économiques et sociales

    Les retraites du système public augmenteront de 5% au début de l’année prochaine, a fait savoir la ministre du travail, Rovana Plumb, présente, aux côtés de la ministre en charge du dialogue social, Aurelia Cristea, à une rencontre avec les représentants des syndicats et des retraités qui a eu lieu à Cluj (centre-nord), ce jeudi.



    La réunion avait été consacrée à la majoration des salaires et des retraités que les autorités du pays veulent appliquer à partir de l’année prochaine. Rovana Plumb : «Nous continueront à introduire des mesures réparatoires, cohérentes avec la législation en vigueur, pour que les retraites, y compris les plus basses, soient majorées de 5% au 1er janvier 2015. »



    La ministre du travail a également annoncé la réintroduction des retraites spéciales pour les personnels navigants et commerciaux de l’aéronautique civile, éliminées en 2011, une décision qui concerne environ 1.800 pilotes et personnel de cabine. La retraite moyenne sera de 7.000-8.000 lei (environ 1700 euros) pour les pilotes et de 4.000-5.000 lei (environ 1000 euros) pour les hôtesses de l’air et les stewards.



    La ministre Rovana Plumb a ajouté qu’en Roumanie le nombre des salariés est quasi égal avec celui des retraités et que la base d’imposition salariale peut soutenir le financement du système public de retraite. Selon Mme Rovanei Plumb, tout cela fait partie d’un paquet de mesures réparatoires à travers lesquelles le gouvernement souhaitent rééquilibrer plusieurs décisions considérées comme injustes prises par le cabinet du démocrate libéral Emil Boc pendant la période de crise économique.



    La ministre a ajouté qu’à partir de 2015, tous les salariés seront rémunérés au moins au niveau du SMIC, à savoir 900 lei (quelque 200 euros), vu qu’actuellement, les grilles des salaires sont conçues de telle manière qu’il existe des employés payés en dessous du SMIC. La création de 70.000 emplois pour les jeunes est une priorité du gouvernement pour la prochaine période.



    Par ailleurs, les représentants du gouvernement et de la Banque nationale de Roumanie participeront la semaine prochaine, pour la première fois, à Bruxelles, à des discussions avec le Fonds monétaire international et la Commission européenne consacrées à la mise en page du deuxième collectif budgétaire de 2014 ; celui-ci inclura, entre autres, la réduction de 5% des charges sociales des employeurs, ont précisé les représentants du FMI. Cette loi a été adoptée, fin juillet, par le Parlement de Bucarest. Le premier ministre Victor Ponta a précisé que les ministres qui se rendront à Bruxelles auront seulement des entretiens techniques avec les représentants des bailleurs internationaux de la Roumanie.



    L’évaluation officielle de l’accord de type préventif conclu avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale auront lieu à Bucarest, fin novembre. Délégation du FMI avait quitté la Roumanie, fin juillet, sans donner son aval aux mesures gouvernementales, dont celle concernant la baisse des charges sociales des employeurs roumains.

  • Amnistie fiscale

    Le cabinet de Bucarest vient d’approuver mardi les projets législatifs relatifs à l’amnistie des retraités et des mères qui ont reçu des indemnités suite à des erreurs administratives. Y sont visés 30 mille retraités et 12.500 mères. La ministre de l’emploi, Rovana Plumb, a précisé que la mesure de l’amnistie fiscale s’appliquait à tous les retraités du système public jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi. Ecoutons Rovana Plumb : « La loi prévoit l’exemption du paiement des débits de tous les retraités à l’exception des débits constitués par la faute exclusive des personnes concernées, c’est à dire de ceux qui avaient déposé des déclarations et des documents faux. La Caisse nationale des retraites doit vérifier tous ces dossiers ».



    Ceux qui ont trompé l’Etat et déposé de fausses déclarations ou des documents non conformes à la réalité afin d’obtenir d’avantage d’argent seront obligés de retourner les sommes reçues dans un délai maximum de 3 anss. C’est le cas de pas moins de 9500 retraités. Rovana Plumb explique aussi qui sont les mères qui bénéficieront de cette amnistie fiscale: « Il s’agit de l’amnistie fiscale des mères qui durant leur congé parental ont reçu des indemnités et obtenu en même temps des revenus supplémentaires, qu’elles ont déclarés aux administrations fiscales ».



    Et à elle d’ajouter que les débits qui ne seront plus récupérés s’élèvent à près de 18 millions d’euros. Cet argent ne devrait pas influencer le budget des assurances sociales 2014, rassure la ministre roumaine de l’emploi. Les deux projets législatifs devraient être soumis au Parlement. De l’avis du premier ministre Victor Ponta, le législatif pourrait inclure dans les textes de loi d’autres catégories de personnes, au cas où des problèmes similaires apparaissent. C’est au gouvernement de corriger les erreurs commises par les fonctionnaires de l’Etat au détriment des citoyens, a affirmé Victor Ponta. Celui-ci a également ajouté que le cabinet devrait donner un message d’encouragement aux personnes confrontées à de telles situations. D’ailleurs, la presse a présenté plusieurs cas de retraités qui se sont suicidés de peur de retourner l’argent illégalement reçu depuis plusieurs années. (trad.: Alex Diaconescu)

  • Les Roms, la Roumanie, l’Europe

    Les Roms, la Roumanie, l’Europe

    Avec une véhémence sans précédent, la ministre suédoise aux Affaires européennes, Birgitta Ohlsson, exprimait récemment « sa “colère” à propos de la Roumanie qui refuse sa proposition daide extérieure pour dépenser les fonds européens destinés à lintégration des Roms ». Ces affirmations sans preuves en disent long de la perception erronée que certaines chancelleries occidentales ont de la situation réelle de cette communauté. Avant la ministre de Stockholm, plusieurs voix de Rome, Paris, Bruxelles ou Londres ont reproché à Bucarest d’être passif ou indifférent face à ce sujet, surtout qu’une partie des médias et de la classe politique européenne en tiennent la Roumanie pour seule responsable.



    Or les chiffres sont éloquents. Sur les quelque 12 millions de Roms se trouvant sur le Vieux Continent, seuls 620.000 vivent en Roumanie, soit 3,3% de la population totale du pays. Le problème de cette minorité, la plus nombreuse du continent, mais sans Etat propre qui la revendique et qui plaide en sa faveur, concerne tous les Européens. Depuis longtemps déjà. Un peu partout en Europe, les Roms sont cibles de préjugés, victimes de l’excès de zèle des gendarmes français ou de la rhétorique xénophobe de l’extrême droite hongroise. Dans le meilleur des cas, ils sont perçus comme des personnages pittoresques, s’ils ne sont pas associés à la paresse, la marginalité, la délinquance, la misère ou le désordre. Ils restent en dehors de la plupart des sociétés européennes, bien qu’ils soient arrivés sur le contient il y a presqu’un millénaire, depuis leur départ du nord-ouest de l’Inde.



    Dans une radiographie sévère, mais juste, de cette minorité, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, admettait que : « Il est inacceptable — et je pense qu’inacceptable est le mot juste — que tant de Roms vivent encore dans une pauvreté extrême et souffrent d’exclusion sociale, dans certains de nos villes et villages. Il est inacceptable d’avoir dans certains endroits des enfants roms inscrits dans les écoles destinées aux élèves avec un handicap mental, sans aucune chance d’atteindre leur vrai potentiel dans l’éducation et sur le marché de l’emploi. Il est inacceptable que les Roms soient toujours discriminés dans les hôpitaux, dans les compagnies et les écoles, qu’ils restent sans logement et, par voie de conséquence, sans avenir. De même, il est complètement inacceptable que la rhétorique anti-rom gagne du terrain au sein de la population européenne.»



    Pour sa part, l’organisation pour la protection des droits de l’homme, Amnesty International, reconnaît que partout dans l’UE, les droits des Roms ne sont pas bien respectés, y compris par les autorités locales. Le représentant de l’organisation, Nicolas Berger, affirme que : « Il est temps de passer au-delà des paroles. On a besoin dun engagement clair des pouvoirs locaux en ce sens, car, dans la plupart des cas, ils sont responsables des évacuations forcées ou de la ségrégation des Roms. Les violences sous-tendues par le racisme – y compris celles perpétrées par la police – doivent cesser. Nous attendons toujours que les représentants de la Commission européenne déclenchent des procédures dinfraction aux traités européens contre tous les Etats qui portent atteinte aux droits de cette ethnie. »



    Loin dêtre un cas unique en Europe, la Roumanie doit régler ses propres problèmes historiques avec cette minorité. Depuis le Moyen âge jusquau 19e siècle, les Roms ont été des esclaves, une main dœuvre très bon marché sur les propriétés des princes, des nobles ou des monastères de lépoque. LEtat roumain moderne les affranchit de cette condition, mais les ignore, napportant pas de solutions à leurs problèmes. Lors de la seconde guerre mondiale, une bonne partie de cette communauté a été déportée en Transnistrie par le régime du maréchal Ion Antonescu, allié du troisième Reich. Par la suite, usant de méthodes policières, la dictature communiste les oblige à devenir sédentaires de force. Il nest donc pas étonnant que les préjugés restent vifs au sein de la société roumaine – les Roms sont à ce jour la communauté ethnique la moins acceptée par la majorité.



    Le chef de lEtat, Traian Basescu, reconnaît que plus de la moitié des Roms qui travaillent ont un faible niveau déducation, tandis que ceux ayant fait des études, même supérieures, peinent à trouver un emploi en adéquation avec leur formation. Les évaluations réalisées par lexécutif européen sont exactes, précise le président Basescu, mais sur le terrain, les autorités roumaines et la communauté rom ont encore beaucoup de chemin à parcourir. Le chef de lEtat roumain: « Les conclusions de la Commission ne sont pas négatives et font état de progrès. Elle souligne quil y a des places réservées dans les universités pour les jeunes Roms, quil y a des avancées en ce qui concerne la scolarisation dans le primaire, mais cest très peu. Certes, les rapports de la Commission comportent toujours beaucoup despoir, mais la réalité est inacceptable pour les Roms, et pas seulement en Roumanie. Il nest pas moins vrai que nous ne pouvons pas avancer, quels que soient les efforts des gouvernements et des autorités locales, si la minorité rom ne souhaite pas évoluer dune manière positive. »



    Le président Traian Basescu déplore également le fait quune bonne partie des Roms intégrés dans la société ne reconnaissent plus leur appartenance ethnique. A leur tour, les sociologues constatent, lors de recensements, la multiplication des cas de Roms chrétiens-orthodoxes qui se déclarent Roumains dun point de vue ethnique, ou catholiques de Transylvanie se revendiquant comme Magyars ou musulmans de Dobroudja se disant être Turcs. Tant que la majorité roumaine et la minorité rom en égale mesure ne vont pas se débarrasser des préjugés, linsertion sociale se poursuivra lentement et avec des résultats incertains. (trad.: Valentina Beleavski, Andrei Popov)

  • 30.07.2014 (mise à jour)

    30.07.2014 (mise à jour)

    Agressions – Le ministère des affaires étrangères de Bucarest espère que les récentes attaques contre des ressortissants roumains à Belfast ne resteront pas impunies et que les autorités nord-irlandaises prendront les mesures nécessaires pour bloquer toute escalade, est-il dit dans un communiqué issu ce mercredi. Le MAE réagissait à une série d’agressions dirigées ces derniers mois contre des immigrés roumains de Belfast. L’Ambassade de Roumanie à Londres et le Bureau consulaire d’Edinburgh suivent de près l’évolution de la situation et sont en contact direct avec les autorités locales et avec les représentants des communautés roumaines de la capitale nord-irlandaise. Selon les premières informations, ces incidents concernaient des ressortissants polonais, slovaques et roumains qui se sont vu casser les vitres des maisons et les voitures. Des enquêtes policières sont en cours.




    Recommandation – Le ministère des affaires étrangères de Bucarest recommandent aux citoyens roumains de faire preuve de prudence et de s’informer avant tout déplacement en Hongrie en raison de la météo difficile. Le sud-ouest du pays voisin est placé en vigilance orange aux pluies abondantes, grêle et vent fort qui atteindra 60-80km/h. Une vigilance jaune concerne le reste du territoire hongrois.




    Perception — Les pays de l’ouest de l’Europe bénéficient d’une perception fondamentalement positive parmi les Roumains, selon une étude réalisée début juillet et commandée par le quotidien « Adevarul ». Appréciée par plus de 84% des Roumains, l’Allemagne occupe la première position, suivie par le Royaume Uni et l’Espagne, tandis que la France arrive en 6e position, avec 77,9% de choix positifs. Les trois pays constituent des destinations très appréciées par les travailleurs roumains. Au pôle opposé se trouvent l’Ukraine, la Hongrie et la Russie. En effet, plus de la moitié des Roumains, soit 51,4%, déclarent éprouver des sentiments plutôt négatifs à l’égard de Moscou. Les données utilisées dans cette étude ont été recueillies avant le crash de l’avion malaisien dans l’est de l’Ukraine. Le sondage a été réalisé sur un échantillon de 1055 personnes, représentatif pour la population de 18 ans et plus de la Roumanie.



    Médailles – Les lycéens roumains ont remporté une médailles d’or et deux mentions à l’Olympiade internationale de linguistique, qui a eu lieu à Pékin, indiqué le ministère de l’éducation de Bucarest. L’or a été gagné par le jeune Dan Mircea Mirea, du lycée “Fraţii Buzeşti” de Craiova (sud de la Roumanie). 39 équipes de 28 pays ont participé à cette édition de l’Olympiade. L’année dernière, à Manchester, au RU, présente pour la première fois à cette compétition, obtenait une médaille de bronze et deux mentions.




    Moldova — La République de Moldova participera pour la première fois à un sommet de l’Otan. Chisinau a été invité à participer à la réunion de l’Alliance qui se déroulera début septembre au Royaume-Uni. C’est ce qu’a annoncé la ministre moldave des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne Natalia Gherman. A son avis, l’ex république soviétique, habitée en majorité de roumanophones s’attend à ce que les alliés de l’Otan réitèrent la demande faite à la Fédération de Russie de retirer son armée déployée en Transnistrie. Rappelons-le, cette région séparatiste russophone a unilatéralement proclamé son indépendance suite à un conflit armé sanglant. Récemment le Sénat américain a adopté une résolution relative à l’appui de l’intégrité territoriale de la République de Moldova et à la consolidation des relations bilatérales entre Washington et Chisinau.




    Film – Le film “Toto si surorile lui — Toto et ses sœurs”, du réalisateur roumain Alexander Nanau, fait partie de la douzaine de productions du monde entier qui se disputeront le Prix Kutxa — New Directors/Nouveaux réalisateurs, au Festival du Film de Saint Sébastien, qui aura lieu du 19 au 27 septembre. C’est la première participation du réalisateur roumain à ce festival. “Toto et ses sœurs”, raconte l’histoire d’un petit garçon de 10 ans et de ses sœurs, qui vivent dans un quartier pauvre d’une ville roumaine, en attendant que leur mère sorte de prison. En 2010, Alexander Nanau avait reçu l’Emmy du documentaire pour sa production “Le monde vu par Ion B.”




    Intempéries – Les inondations provoquées par les pluies abondantes de ces derniers jours ont gravement touché le sud-ouest de la Roumanie. Le premier ministre Victor Ponta a convoqué ce mercredi le Commandement pour les situations d’urgence. Un dernier bilan fait état d’un mort, quatre disparus et un millier de personnes évacuées. Plusieurs milliers d’hectares de terrain et plus de deux milles maisons ont été submergés par les eaux. Au total, les inondations ont touché 63 localités. Une alerte orange aux pluies très abondantes et aux vents forts est en vigueur dans trois départements de la région jusqu’à jeudi, tandis que l’alerte rouge aux inondations concerne sept départements jusqu’à vendredi. Dans les prochaines 24h, l’instabilité de la météo continue dans l’ouest et le sud de la Roumanie, où sont attendus des pluies torrentielles et des épisodes orageux. Dans les autres régions, il fera chaud, avec des températures à la mi-journée entre 26 et 34°.




  • 30.07.2014

    30.07.2014

    Perception — Les pays de l’ouest de l’Europe bénéficient d’une perception fondamentalement positive parmi les Roumains, selon une étude réalisée début juillet et commandée par le quotidien « Adevarul ». Appréciée par plus de 84% des Roumains, l’Allemagne occupe la première position, suivie par le Royaume Uni et l’Espagne, tandis que la France arrive en 6e position, avec 77,9% de choix positifs. Les trois pays constituent des destinations très appréciées par les travailleurs roumains. Au pôle opposé se trouvent l’Ukraine, la Hongrie et la Russie. En effet, plus de la moitié des Roumains, soit 51,4%, déclarent éprouver des sentiments plutôt négatifs à l’égard de Moscou. Les données utilisées dans cette étude ont été recueillies avant le crash de l’avion malaisien dans l’est de l’Ukraine. Le sondage a été réalisé sur un échantillon de 1055 personnes, représentatif pour la population de 18 ans et plus de la Roumanie.



    Moldova — La République de Moldova participera pour la première fois à un sommet de l’Otan. Chisinau a été invité à participer à la réunion de l’Alliance qui se déroulera début septembre au Royaume-Uni. C’est ce qu’a annoncé la ministre moldave des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne Natalia Gherman. A son avis, l’ex république soviétique, habitée en majorité de roumanophones s’attend à ce que les alliés de l’Otan réitèrent la demande faite à la Fédération de Russie de retirer son armée déployée en Transnistrie. Rappelons-le, cette région séparatiste russophone a unilatéralement proclamé son indépendance suite à un conflit armé sanglant. Récemment le Sénat américain a adopté une résolution relative à l’appui de l’intégrité territoriale de la République de Moldova et à la consolidation des relations bilatérales entre Washington et Chisinau.



    Intempéries — Les inondations provoquées par les pluies abondantes tombées ces derniers jours ont gravement touché le sud-ouest de la Roumanie. Une personne est décédée et quatre autres sont portées disparues, alors que plusieurs centaines ont été évacuées. Les crues ont détruit des routes et des fermes paysannes. Plusieurs milliers d’hectares de terrain ont été submergés par les eaux. Un train a déraillé, obligeant les responsables des chemins de fer à imposer des restrictions au trafic ferroviaire dans la région. Au total les inondations ont touché 63 localités. Les météorologues ont institué jusqu’à demain l’alerte orange dans trois départements de la région où des pluies diluviennes sont attendues.



    Football — Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, doit rencontrer aujourd’hui au Kazakhstan le FK Aktobe, dans le 3 tour préliminaire de la Ligue des Champions. Trois équipes roumaines sont également présentes dans l’autre compétition européenne, la Ligue Europa. Astra Giurgiu qui avait remporté la Coupe de Roumanie, et Petrolul Ploiesti rencontreront à domicile les Tchèques de Slovan Liberec et Plzen, respectivement. A son tour, le CFR Cluj affrontera en Biélorussie le Dinamo Minsk.

  • Quelle solidarité parmi les jeunes roumains?

    Quelle solidarité parmi les jeunes roumains?

    La solidarité est aujourd’hui au programme de Paroles jeunes, le magazine ciblé sur l’actualité des jeunes de Roumanie. La solidarité, ses formes d’expression, son avenir et sa place dans la société roumaine ont été les principaux sujets d’une série de débats organisés à Bucarest. Paroles jeunes se penche aussi sur les jeunes et l’emploi. Les PMEs roumaines pourraient obtenir des subventions pour chaque jeune diplômé qu’elles embauchent.


  • Evolutions économiques roumaines

    Evolutions économiques roumaines

    Le gouverneur de la Banque Nationale Roumaine (BNR), Mugur Isàrescu, a annoncé que la Roumanie a remboursé la plupart de l’emprunt de 12 milliards d’euros contracté en 2009 auprès du FMI qui sera intégralement éteint jusqu’à la fin de l’année sans que l’effort de remboursement soit ressenti par la population. Il a expliqué que, ces dernières années, la Roumanie a réalisé d’importantes corrections tant dans le domaine fiscal que dans la balance externe, la croissance économique enregistrée ayant une influence positive sur le train de vie.



    Un rapport de la BNR montre que l’amélioration de l’activité économique en Roumanie continue d’être impulsionnée par la dynamique positive des exportations et par l’évolution favorable du secteur industriel ainsi que par la consolidation graduelle de la consommation. A l’échelon extérieur, le compte courant et les réserves internationales se maintiennent dans une zone confortable dans les circonstances du remboursement d’une partie substantielle de la dette publique extérieure. La bonne évolution de l’économie roumaine se reflète aussi dans l’appétit des Roumains pour contracter des crédits et des banques d’accorder des emprunts qui donnent, enfin, des signes, de réviriment après de longues années de stagnation.



    En échange, le gouverneur de la BNR s’est montré mécontent des taxes élevées vers l’Etat qu’il doit, lui aussi, payer en qualité d’actionnaire majoritaire d’une compagnie qui produit du vin : “Pour un trimestre j’ai payé à l’Etat trois milliards de lei anciens. Je l’ai dit partout, je le dis encore publiquement. Il me semble que c’est vraiment trop. Peut-être bien que c’est une perception et je suis subjectif. Ce qui est trop, est trop. Un, deux, un impôt ici, un impôt là, et encore un sur le profit. Un allégement peut apparaître actuellement, visant le profit re-investi”.



    Par ailleurs, le gouvernement a fixé le 1-er janvier 2019 comme nouvelle date-cible pour l’adhésion de la Roumanie à la zone euro. L’annonce a été faite par le ministre délégué au budget, Liviu Voinea, à Bruxelles, lors de la réunion des ministres des finances de l’UE. On a aussi rendu publique le programme de convergence de la Roumanie proposé par le gouvernement pour 2014-2017 qui sera transmis à la Commission Européenne.



    Ce document stipule, entre autres, la croissance économique et la création d’emplois par l’exemption d’impôts sur le profit re-investi et la baisse des contributions sociales (CAS) à partir du 1-er juillet 2014. Le gouverneur de la BNR soutient la réduction de la CAS qui, selon lui, aura des effets bénéfiques mais estime que pour l’adoption de telles mesures on a besoin d’un fort consensus politique et de l’évaluation des conséquences, surtout de celles liées à l’alignement des prix. Isàrescu pense que la baisse des impôts et l’élargissement de la base d’imposition devrait être la solution à considérer par les autorités et montre que, lors de la baisse de l’impôt sur le profit de 40% à 25%, les rentrées au budget se sont montées au double jusqu’à la fin de l’année. (trad.: Costin Grigore)